L'écho de Belgique

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03 augustus 1916
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s.n. 1916, 03 Augustus. L'écho de Belgique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qf8jd4rh3x/
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L'Echo de Téléphone: Muséum 267. Belgique Bureau: 21, Russell Square, W.C. Abonnement : is, 6d, pour trois mois. Sufascription : îs, 6d. for three months. lre Année.—No. 26. JEUDI, AOUT 3, 1916. Pour ta France : 2 fr. Pour les Pays-Bas : 1 fl. Prix Id, NOUVELLE LOI MILITAIRE. L'AVANCE RUSSE CONTINUE. Adresse des Catholiques Espagnols à la Belgique. m. La violation de la neutralité belge. Le cas de la violation de la neutralité de la Belgique se présente à notre conscience avec un caractère très différent. Ici le fait est avoué et qualifié par son auteur lui-même. En effet, ,1e 4 août 1914, en annonçant au Reichstag que les troupes impériales pénétraient en territoire belge, le chancelier allemand Bethmann-Hollweg eut la franchise de reconnaître que cette invasion était "contraire au droit des gens" et qu'elle provoquerait des protestations justifiées de la part du pays envahi. Il ajouta même que l'Allemagne promettait de réparer ses torts dès qu'elle aurait atteint son. but militaire. Le chancelier, il est vrai, ne s'en est point tenu à cette loyale confession. Essayant immédiatement d'excuser l'injustice commise, il allégua la nécessité où se trouvait l'empire, pour assurer le triomphe des armes germaniques, de devancer une attaque projetée par la France à travers le territoire belge. Et il ajouta: "Nécessité ne connaît pas de loi. ' La France avait-elle le projet que lui prête le chancelier? nous n'avons pas à le rechercher. Il nous suffit de savoir que l'excuse invoquée par le chancelier a été déclarée de nulle valeur par celui qui représente pour nous la plus haute autorité morale de ce monde. Invoquant sa qualité " d'interprete supreme et de vengeur de la, loi éternelle," le Souverain Pontife Benoît XV. dans son allocution con-sistoriaile du 22 janvier 1915, a cru de son devoir de proclamer "qu'il n'est permis a personne, ni pour aucun motif, de_ léser la justice." 11' a dit encore "qu'il réprouvait hautement toute injustice de quelque côte qu'elle eût été commise." Et pour qu il ne subsistât aucun doute sur le fait vise par le Pape dans ce discours, le cardinal secrétaire d'Etat confirma, dans sa_lettre du 6 juillet iqiç au ministre die Belgique près le baint-Siège que "l'invasion de la Belgique par les Allemands, est directement touchée par le passage de l'allocution consistoriale du 22 anvier où le Saint-Père réprouve hautement toute injustice de quelque côté et pour quelque motif qu'elle ait été commise. Catholiques, nous adhérons sans reserve aux paroles du Pape rappelant au monde, en ces heures troublées, l'intangobilite des préceptes de la loi morale. Espagnols, nous devons affirmer avec une insistance particulière le respect dû aux principes du droit des gens. Comme nation neutre, nous avons d'abord un intérêt spécial à ce que le droit des neutres prévale contre toute tentative de coaction des belligérants. Et pour rester dignes de notre grande école du seizième siècle., qui fut la véritable créatrice du droit international moderne, nous devons maintenir ferme, à la face du monde et contre toute atteinte, d ou qu elle vienne, sa rigide doctrine juridique. Nous n'avons pas besoin, d ajouter que s1 nous faisons aujourd'hui écho à la parole du Pape en ce qui concerne l'invasion de la Belaicme, nous réprouvons également Joute autre violation de la neutralité qui aurait pu se produire dans cette guerre et quels qu en eussent été les auteurs. Mais ce n est point ici le lieu de passer en revue les atteintes portées au droit des neutres. L'injustice perpétrée contre le peuple belge dépasse d ailleurs toutes les autres, car non seulement elle est ila première en date et la plus fatale, mais elle a encore une signification très spéciale. En violentant la Belgique, le 4 août 1914, pour la contraindre à favoriser un des belligérants au détriment de l'autre, ce n était point seulement à un "droit" qu'on la sommait de renoncer, c'était aussi un devoir nue l'on voulait la forcer a trahir. Personne n'ignore, en effet, que la Belgique était de-ouïs 1839, une nation "neutralisee par lac-cord des grandes puissances, et obligée, pour autant, à maintenir envers chacune d elles une stricte neutralité. , Cette circonstance donne a 1 attitude adoptée par la Belgique une valeur particulière. Peut-être s'en trouvera-t-il parmi nous qui auraient dispensé plus ou moins largement la Belgique de défendre son droit avec une telle énergie et de se sacrifier aussi complètement à l'accomplissement de son devoir. D'autres, peut-être, regretteront l'influence que sa résistance exerça sur la suite des événements et les conséquences qu'elle eut pour l'un des groupes de belligérants. Mais le sentiment chevaleresque est trop vivant dans la nation espagnole pour que nous ne nous trouvions pas unanimes à admirer l'héroïsme superbe de cette petite nation qui, plutôt que de consentir au sacrifice de l'honneur, n'a pas hésité à affronter, sans souci des conséquences, l'attaque de forces tant de fois supérieures. Tous nous sommes fiers de penser que, si le capital morial de l'humanité se trouve enrichi pour leuris sentiments germanophiles. Beaucoup même continuent à penser que l'Allemagne sortira victorieuse de la guerre. Cela prouve combien nous avions raison de soutenir que le cas de la Belgique, est dans cette guerre un cas unique qu'il faut tenir soigneusement séparé des buts de nos alliés. Pourquoi donc les Allemands sont-ils si mécontents d'une manifestation qui ne part pas d'un sentiment hostile à leur pays? C'est parce que, écrit le "Times," le document espagnol a le tort d'ouvrir à nouveau ia question belge. Photo : M. De Craeve. Les Fêtes Nationales à Leeds, Sa Grandeur Mgr. De Wachter, ayant à sa droite, Mr. Balfour, le dévoué consul des Belges à Leeds ; à sa gauche, le député Dr. Van de Perre, et R. F. Van Heybeek, l'aumônier des Réfugiés. d'un incomparable exemple de fidélité à la ,vodx du devoir, c'est à une nation catholique que le monde en reste redevable. Pénétrés de ces sentiments, nous, catholiques espagnols, nous formons les vœux les plus ardents pour que, quel que soit le résultat militaire de la guerre, la Belgique obtienne la réparation complète de ses maux présents et la restauration intégrale de sa nationalité indépendante.(Suivent les signatures.) O—-—— La signification de l'adresse espagnole. Comme nous l'indiquions dans notre précédent numéro l'adresse des catholiques espagnols a pour la Belgique une importance particulière. Les Allemands en ont parfaitement compris la portée. L'ambassade allemande à Madrid et le gouvernement de Berlin ont fait des efforts déespérés pour em-pêcher d'éminents catholiques' espagnols d'apposer leur signature sur ce document. Le "Times" raconte que des membres de l'aristocratie espagnole qui possèdent des propriétés en Belgique ont reçu avis de l'empereur Guillaume lui-même, que s'ils ne retiraient pas leur signature, les arbres de leurs parcs seraient abattus, que leurs châteaux seraient occupés par les troupes allemandes les plus rudes et leur mobilier détruit. Un savant M. Ramon y Cayal n'a pas osé signer parce que les Allemands le menaçaient de lui refuser les produits chimiques dont il a besoin pour ses travaux de laboratoire. Ces menaces n'ont eu d'ailleurs qu'un, effet restreint. Le peuple espagnol n'est pas de la race des Allemands qu'on fait marcher à coups de sdhlague. Quatre cents personnalités catholiques parmi les plus distinguées par leur situation sociale: nobles, religieux, écrivains, directeurs de journaux et de revues, ont dès maintenant signé l'adresse. Ce qu'il y a de remarquable, c'est que beaucoup de signataires sont notoirement connus Jusqu'aujourd'hui les Allemands étaient parvenus à représenter la Belgique, comme faisant partie de l'alliance opposée à l'Allemagne, comme un partenaire dans le prétendu complot dirigé contre le peuple choisi, et par conséquent comme méritant la haine et le mépris que leur propagande avait réussi à exciter dans les milieux catholiques espagnols, contre la France et l'Angleterre. Les signataires de l'adresse montrent qu'ils sont devenus conscients de ce fait que le cas de la Belgique diffère totalement de celui de tous les autres belligérants et qu'il doit être étudié à part, à la lumière des principes de la morale. Ce premier point est très important pour nous et il nous montre quelle doit être notre véritable attitude, celle qui est seule conforme aux intérêts de notre patrie. Ceci posé qu'implique le manifeste? Il implique qu'en appuyant la demande des évêques belges en faveur d'une enquête internationale sur les " atrocités belges " les signataires n'ont plus confiance dans la parole de l'empereur et dans celle des 93 intellectuels. Mais, supposons qu'à la suite de cette démarche, une commission soit constituée et qu'après une enquête impartiale il soit prouvé que le télégramme de l'empereur au président Wilson constitue une impudente calomnie, on devine quel serait le résultat, pour ceux qui continuent à croire à la bonne foi allemande.Très importante aussi est la mention faite par les signataires, de la condamnation du Pape. Jusque maintenant la presse espagnole germanophile avait soigneusement caché aux catholiques la portée exacte de la démarche de Benoit XV. Mais ce qui par-dessus tout enrage les Allemands, c'est que l'adresse exprime le vœu que "QUELQUE SOIT LE RESULTAT MILITAIRE DE LA GUERRE, LA BELGIQUE OBTIENNE LA REPARATION COMPLETE DE SES MAUX PRESENTS ET LA RESTAURATION INTEGRALE DE SA NATIONALITE INDEPENDANTE." Les Allemands ont, cela va sans dire, abandonné tout espoir de joindre la Belgique à leur empire. Mais ils espèrent se servir de la Belgique comme d'un, gage à échanger contre leurs colonies perdues. Les catholiques espagnols, comme les Alliés, comme nous-mêmes, estiment que la Belgique est en dehors des buts de guerre, qu'elle n'est pas un belligérant, au sens technique du mot, qu'avant que la paix puisse être conclue et que les termes en puissent être débattus, la Belgique doit être indemnisée et rétablie dans ses droits antérieurs. De la dérive, pour notre cause et pour celle des Alliés l'extrême importance de ce document qui fait le plus grand honneur à la catholique Espagne. X. O—■—— L'appel sous les armes des Belges jusqu'à 40 ans. Nous publions ci-après le texte de l'arrêté-loi déterminant les conditions de l'appel des Belges jusqu'à 40 ans et du rapport au Roi qui le précède. Nous avions déjà fait presentir k nos lecteurs que la loi s'inspirerait de la législation anglaise et de ce que le rapport appelle une "politique sagement réaliste." Nous avions également demandé que les tribunaux chargés de juger des réclamations des Belges engagés dans des industries soient composés en partie de civils et de militaires. Sur ces deux points nous recevons satisfaction. RAPPORT AU ROI. Sire, Parmi les actes de souveraineté que le Gouvernement a le devoir de proposer à Votre Majesté, les plus graves, dans les circonstances tragiques que traverse notre pays sont assurément ceux qui concernent le recrutement de l'armée. Dès longtemps les Gouvernements des Nations qui combattent pour la libération de notre territoire ont proclamé généreusement que la Belgique, par sa résistance héroïque à l'envahisseur, a fait plus que son devoir ; mais le Gouvernement estime que le devoir des Belges envers leur Patrie réclame les derniers sacrifices. Aussi n'a-t-il pas hésité à proposer à Votre Majesté, malgré l'inégalité de traitement qui en résulte pour nos nationaux, d'adresser plusieurs appels à ceux qui se sont réfugies à l'étranger et à ceux qui résident dans la partie du territoire de la Belgique non occupée par l'ennemi. Il put ainsi réparer les pertes subies par l'armée belge maintenir ses effectifs à hauteur et même la renforcer. Il a appelé successivement et anticipative-ment les levées de milice 1914, 1915, 1916 et 1917. Il a rappelé sous les drapeaux certaines catégories d'hommes que les lois antérieures avaient exonérés de toute obligation militaire. Il a fait un appel patriotique à toutes les bonnes volontés en s'adressant spécialement e£ impérieusement aux célibataires âgés de moins de 30 ans. La longue durée de la guerre oblige le Gouvernement à recourir aux suprêmes réserves en appelant au service de la Patrie tous les hommes valides qui ne font pas encore partie de l'armée. L'appel nouveau que nous proposons à Votre Majesté s'étend à tous les Belges âgés de moins de quarante ans, qui ne sont pas sous la domination de l'ennemi. I.e recrutement de cette dernière réserve est une opération complexe et délicate. Partant de l'idée fondamentale que pas un Belge 11e peut être pour la Nation souffrante un serviteur inutile, le Gouvernement a pour devoir d'employer les forces dont il peut encore disposer avec le plus grand discernement et sans imposer des saciifices superflus à aucune catégorie de citoyens. Les conditions de la guerre moderne révèlent chaque jour davantage l'importance des industries de guerre et les services ou entreprises d'utilité générale auxiliaires indispensables des armées. Rien ne serait moins conforme à une politique sagement réaliste et aux intérêts bien entendus de la Patrie que d'enlever les travailleurs qui consacrent à ces services et industries leur activité et leur expérience, pour les soumettre à une instruction militaire tardive et uniforme. C'est en vue d'assurer la meilleure utilisation de toutes les forces et d'attribuer à

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres .

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