L'écho de Belgique

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s.n. 1916, 01 Juni. L'écho de Belgique. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f47gq6sr8b/
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L'Echo de T^UJehon»; Mueen»t» 267. Belgique Bureau: 21, Russell Square, W.C. Abonnement : is, 6d, pour trois mois. Subscription : îs, 6d, for three months. lre Année.—No. 17. Tirage : 4,700. JEUDI, JUIN 1, 1916. Pour la France : 2 fr. Pour les Pays-Bas : 1 fl. Prix ld. LES TROUPES GERMANO-BULGARES PÉNÈTRENT EN TERRITOIRE GREC. Rumeurs de paix. Il y a dans l'air, des rumeurs de paix. Notre fonction d'informateurs nous fait un devoir de les enregistrer. Ces rumeurs ont trouvé un écho à la bourse de Londres. L'" Economist " de Londres s'en exprime dans les termes que voici : Pendant la. dernière quinzaine il y a eu un grand optimisme à la bourse de Londres, optimisme qui s'est fait sentir sur tous les marchés. Un courtier bien informé nous écrit mercredi soir (25).—>Les jobbers et les brokers se demandent l'un à l'autre la raison de tout cet optimisme. Incontestablement la seule raison c'est la croyance que la paix approche, et l'impression qu'il y a dans le pays un sincère désir de paix par suite de la stagnation des opérations militaires des belligérants. Des rumeurs variées et des rapports circulent indiquant la fin possible de cette terrible , guerre : " Nous ne savons pas si la Cité a des informations spéciales que le commun des mortels, ne possède pas. S'il est vrai que le peuple allemand désire la paix, et que le gouvernement allemand essaye par le canal de l'Amérique de trouver un moyen de rencontrer les demandes des alliés, alors l'optimisme aurait une base solide." Mais, il faut prendre bien garde de ne pas se laisser aller à un optimisme exagéré, qui affaiblirait notre force de résistance et ferait ainsi le jeu de nos ennemis. Si la guerre doit se terminer par une victoire militaire elle n'est pas près de finir. Les Alliés ne sont pas battus et ils ne le seront pas. Mais ils ne sont pas vainqueurs, et à moins d'événements imprévus sur lesquels il est impossible de tabler, ils ne le seront pas au cours de cette année. Il nous faut envisager cette situation virilement, sans faiblesse, sans exagération d'aucune sorte ; accepter avec un joyeux courage les sacrifices que réclame la justice de notre cause. Mais la guerre peut finir autrement, par voie de négociations. Les hommes d'Etats responsables de l'Entente n'ont pas exclu, absolument la possibilité des négociations. Si l'Allemagne offrait des conditions de paix acceptables, conformes aux responsabilitiés qu'elle a encournes dans la guerre, conformes à la situation réelle du moment, à la situation coloniale et navale, comme à la situation de la guerre sur terre, on pourrait causer. Ce serait pour l'Allemagne la suprême sagesse et cela corresponderait à l'intérêt de ses peuples. Mais tout ce que nous savons d'elle, nous porte à croire, qu'il n'y a pas une chance sur cent, qu'elle adopte cette règle de conduite. Le peuple allemand a été intoxiqué d'orgueil militaire. Il se croit victorieux sur, tous les théâtres de la guerre et il s'étonne que nous ne venions pas à lui, pieds nus, la tête couverte de cendres, les reins ceints d'une corde, implorer la paix qu'il lui plairait de nous dicter. C'est là que gît tout le côté tragique de la situation. Il nous faudra lutter, non pas, comme on l'a dit, jusqu'à ce que l'Allemagne soit " physiquement " incapable de nuire, c'est là une notion absurde qui ne correspond à aucune pro babilité et à aucune possibilité, il nous faudra lutter, tenir ferme jusqu'au moment, où l'Allemagne, sous le coup des épreuvres ou des défaites, en sera venue à une compréhension réelle des origines de la guerre, des responsabilités qui lui incombent, et des conditions d'une paix juste et durable. Cela sera probablement long. X. A la veille de la guerre de 1877-78 il écrivait : " Si l'Autriche-Hongrie arrivait à prendre, sous sa tutelle politique, économique et militaire les Serbes et les Bulgares, à renforcer les Polonais et à les lier avec des tchèques, Vienne serait à la tête d'une fédération slave-catholique, hostile à la Russie. "Ce jour-là le rôle de la Russie serait fini en Europe." Peu sentimental Ignatieff subordonnait la ' mission humanitaire ' de la Russie dans les Un coin pittoresque de l'Yser glorieux. I Les causes profondes de la guerre. L'EUROPE DEVANT CONSTANTINOPLE, four les Belges grâce a la situation toute particulière de leur pays, dans ce conflit, la guerre a pris un aspect presque exclusivement idéaliste. C'est la lutte du droit contre la force, des petites nations qui veulent vivre contre les empires de proie qui veulent les engloutir. C'est dans l'histoire du peuple allemand et son idéalogie que nous sommas tentés d'aller chercher trop exclusivement l'explication intégrale des événements actuels. C'est là une explication trop étroite de la question : Elle ne s'appliqua exactement qu'à notre cas. Il y a d'autres aspects, d'autres causes plus profondes et plus prosaïques, des conflits d'intérêts qu'il sera bien difficile de concilier soit par la force, soit autrement. Un français, M. Max Hoschiller (1) dans un livre intéressant facile à lire, dégagé de toute exagération et de toute déclamation sentimentale expose le jeu de quelques uns de ces intérêts. Nous en recommandons vivement la lecture à nos abonnés. Elle les habituera à une vue réaliste des choses qui nous a peut-être un peu manqué jusqu'ici. L'auteur prend pour objet de son étude : Constantinople et les Détroits. C'est là dans ce coin du monde, que se combattent des ambitions séculaires et des appétits de fraîche date. C'est là peut-être qu'on peut trouver la cause principale de la guerre, l'explication de quelques-uns de ses plus dramatiques incidents. C'est Jà aussi qu'une prompte solution trouvera son plus sérieux obstacle. L'antagonisme germano-slave. L'antagonisme germano-slave est aussi ancien que le contact même de ces races. Il a pris au cours des temps des aspects variables selon les circonstances. Dans la seconde moitié du 19e siècle il apparait surtout sous la forme de la rivalité Austro-Russe. Dè9 1864 Ignatieff, ambassadeur russe à Constantinople, voulait que l'action des Rusees en Orient fut tournée contre les ambitions de Vienne. (1) L'EUROPE DEVANT CONSTANTINOPLE. Balkans, à des avantages déterminés. A ses yeux les slaves balkaniques devaient devenir la sentinelle avancée de la Russie dans l'Orient, instrument de la politique antigermanique du grand empire. L'objectif du programme d'Ignatieff c'était de dégager la Russie bloquée dans la mer Noire et de lui donner la domination des détroits. "Il est donc nécessaire, disait il, que la Russie occupe militairement Constantinople et qu'elle possède en outre une station navale dans les Dardanelles et les forteresses des deux rives, asiatique et européenne."Cette politique réaliste s'enveloppait chez les slavophiles d'une idéalogie religieuse et mystique. Chose curieuse cette idéalogie ressemble beaucoup à celle que les pan-germanistes d'aujourd'hui mettent en avant pour masquer le réalisme de leurs appétits de conquête. Le catholicisme romain disait Dostoiewski a corrompu l'humanité, il a trahi la doctrine du Christ par la recherche des biens temporels. Or l'idée du Christ est gardée dans toute sa beauté immaculée par la foi orthodoxe. L'Orient apportera au monde la parole nouvelle qui doit le sauver. " Constantinople doit nous appartenir non pas comme capitale de la Russie, ni comme métropole d'une fédération pan-slaviste, ni comme fort, ni parce que la Russie a besoin de sortir des quatre murs dans lesquels elle est encastrée et qui sont devenus trop étroits, pour prendre l'air des mers et des océans, MAIS AU NOM D'UN DROIT MORAL. LA RUSSIE DOIT REVENDIQUER CONSTAN T I N O P L E COMME LE CHEF DE LA FOI ORTHODOXE."Dans la poursuite de cette politique La Russie rencontrait deux adversaires : L'Autriche-Hongrie qui n'allait pas cesser de lui disputer l'influence dans les Balkans, l'Angleterre intéressée au maintien de la Turquie, d'une Turquie faible et impuissante. A aucun prix l'Angleterre ne voulait les Russes à Constantinople et dans les détroits. La question d'Orient est faite des complications produites par les conflits de ces intérêts contradictoires. L'histoire diplomatique de la question est si compliquée, si enchevêtrée qu'il est impossible d'essayer de la résumer. Elle est un des exemples les plus typiques de la profonde immoralité de la politique internationale de l'Europe au cours du XIXe siècle. Le Congrès de Berlin de 1878. Longtemps Bismark affecte de se désintéresser de la question d'Orient. Il ménage la Russie qu'il craint de jeter dans les bras de la France. Il cherche à attirer à lui l'Autriche-Hongrie, à se l'attacher solidement en favorisant ses ambitions dans les Balkans. Il trouve dans le ministre hongrois, Andrany, un allié fidèle. La première phase de la question d'Orient se termine au "Congrès de Berlin 1878." Toutes les puissances sauf l'Allemagne reviennent mécontente du Congrès de Berlin. La plus mécontente de toutes c'était la Turquie: "Le Congrès, écrit M. Debiddow, (1) était pourtant censé avoir consolidé l'empire ottoman. C'était du moins ce que Beacons-field soutenait, peu après et sans rire, au sein du parlement anglais. Cette plaisanterie à froid était en somme d'un mauvais goût. Jamais depuis le partage la Pologne ou depuis les traités de 1815, un état n'avait été spolié plus effrontément. Tous du reste, amis comme ennemis, s'étaient rués avec la même ardeur sur L'HOMME MALADE et l'avaient démembré avec la même insouciance du QU'EN DIRA-T-ON. Que la Russie eut commencé, rien d'étonnant à cela. Depuis deux siècles la Porte était habituée à la haïr et à la combattre... Mais l'infortuné Turc pouvait-il conserver quelques bons sentiments pour cette Angleterre et cette Autriche-Hongrie, qui si longtemps et tout récemment encore s'étaient déclarés ses appuis naturels et l'avaient si fort encouragé dans sa résistance à la grande Puissance du Nord? La première venait de lui prendre Chypre, menaçait d'annihiler son autorité en Asie-Mineure, travaillait à lui enlever l'Egypte et pour comble, l'avait trompé en lui laissant prendre la Bosnie et l'Herzégovine par la Seconde. La cour de Vienne l'évinçait de l'Ulyrie et jetait des regards de convoitise sur Salonique. Sin. gulière façon de sauver un malade ! Encore une ou deux cures de ce genre et le malade serait mort." L'Evolution économique de la Russie. Il faut lire dans l'ouvrage de Hoschiller le résumé des événements diplomatiques de 1878 à nos jours. Aujourd'hui la question se pose dans des termes un peu différents et avec un personnage nouveau. La Russie réclame plus clairement que jamais Constantinople et les détroits. Conservateurs, libéraux, démocrates, sont unanimes. En mars 1915, le prince Eugène Trou-betzkoï publiait sur ce sujet un article qui eut un grand retentissement. "La question de Constantinople et des détroits, écrivait-il, est posée et l'opinion de la Russie doit être exprimée avec une netteté devant exclure toute équivoque. "Il n'existe qu'une solution qui correspond à nos intérêts nationaux : ' Constantinople et les Détroits doivent devenir russes.' Toute autre solution est inacceptable pour nous, parce que, loin d'apporter une amélioration, elle provoquera une aggravation sensible de notre situation par rapport à celle qui existait avant la guerre." C'est en se basant sur ses intérêts économiques que la Russie réclame aujourd'hui la possession des Détroits. L'idéologie mystique des Slavophiles s'est dissipée au souffle des réalités—l'expansion actuelle de la Russie vers Constantinople est le résultat de la prodigieuse évolution économique des deux dernières décades, de la mise en valeur du bassin houiller et du développement des industries métallurgiques du Donetz, de l'essor des industries du Caucase et de l'accroissement de la productivité des plaines de "terre noire," évolution qui déplace le centre de gravité de la vie économique russe dans le Sud et qui entraîne l'empire de tout son poids vers la Méditerranée. Dans la dernière décade 1901-1910, les ports du Sud ont expédié 82.7 pour cent de l'ensemble du froment russe et les ports de la Baltique 8.5 pour cent seulement. La libre jouissance de la route commerciale des Détroits est aussi nécessaire à l'industrie russe qu'à l'agriculture. ~li) HISTOIRE DIPLOMATIQUE DE L'EUROPE.—T. II, p. 530.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres .

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