L'écho de Belgique

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s.n. 1916, 29 Juni. L'écho de Belgique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8c9r20tg75/
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Téléphone: Muséum 267. L'Echo Belgique Bureau: 21, Russell Square, W.C. Abonnement î is. 6d, pour trois mois. Subscription : îs, 6d. for three months. lre Année. No. 21. Tirage: 4,700. JEUDI, JUIN 29, 1916. Pour la France : 2 fr. Pour les Pays-Bas : 1 S. Prix ld. LES BUSSES IÏÏBITRES DE Lfl BUMMIE. DETRUITE BUTRICHIEHKE BOIS LE TRENTIH. Emile Waxweiler. 26 juin. La navrante nouvelle de la mort d'Emile Waxweiler nous parut d'abord invraisemblable. Nous sentions qu'en ce moment surtout il était un de ceux dont la Belgique a besoin, et nous ne pouvions nous résigner à le voir disparaître dans le plein épanouissement : de ses rares talents et de sa merveilleuse activité. Je viens de soulever le voile couvrant sa face meurtrie. Le doute n'est hélas plus possible. C'est bien lui qu'un accident stupide nous enlève brusquement. Il revenait de la Conférence économique de Paris. Il s'y était préparé par de minutieuses recherches et par de longues réflexions. Fidèle à ses habitudes de chercheur et de statisticien, il avait amassé une documentation abondante et sûre. C'étaient les titres de la Belgique à l'obtention de traités internationaux garantissant son indépendance économique. Waxweiler était comme obsédé par l'idée qu'il fallait s'occuper sans retard des moyens pratiques de la réaliser. Ce fut l'objet unique de mon dernier entretien avec lui. Trois fois nous fîmes le même chemin, nous conduisant et nous reconduisant l'un l'autre, regrettant de devoir interrompre enfin une conversation qui paraissait a peine entamée. Rentré à Londres, Waxweiler s'était remis avec ardeur à l'étude de cette question des garanties économiques, vitale entre toutes pour l'avenir de la Belgique. La lucidité de ses idées, l'étendue de ses connaissances, la largeur de ses vues, jointes à l'aménité de son caractère et à une grande dignité de vie, faisaient entrevoir déjà l'influence de tout premier ordre qu'il allait exercer dans la Belgique reconquise. Notre premier ministre de l'industrie et du travail s'était adjoint dès la première heure le jeune Waxweiler, que de brillantes études désignaient à son attention. Pénétré de cette idée que dans les entreprises sociales aussi bien que dans les constructions architecturales, on n'édifie rien de durable sans des matériaux judicieusement choisis et parfaitement adaptés, il commença à recueillir la documentation qui devait servir de base aux études des fonctionnaires du nouveau département. Avec son collègue Mr. Julin, aujourd'hui directeur général, il entama les recherches minutieuses que comportait la publication d'un vaste recensement industriel de la Belgique. Les professionnels de la statistique peuvent seuls se rendre un compte exact de ce que cet immense travail exierea de patience et d'inlassable effort". Mr. Solvay lui offrit la direction du magnifique Institut de Sociologie annexé à l'Université de Bruxelles. Mr. Waxweiler y trouva le laboratoire richement outillé où il allait pouvoir poursuivre ses observations dans des conditions particulièrement favorables à un savant de sa trempe. Ceux qui ont visité l'Institut savent tout ce qu'il doit à son incomparable directeur. Les questions ouvrières passion- défendre leur patrimoine d'honneur et de loyauté." En traçant ces lignes, vous ne pensiez pas, cher ami, que vous alliez, peu de temps après, vous arrêter définitivement.Celle " qui vient comme un voleur dans la nuit," vous figea presque instantanément dans l'immobilité de la mort. Nous ne partagions pas toutes vos idées, mais nous voulons être un (Cliché communiqué par M. de Dorlodot, 4, Priory Gardens, Folkestone.) AUVELAIS.—En attendant la distribution de la soupe!.... naient Waxweiler. Les dentellières belges souffraient durement des con--séquences d'une organisation commerciale plus que défectueuse. Je me souviens avec émotion de sa collaboration méthodique et infatigable, lors de 'la campagne de propagande qui avait pour but d'attirer l'attention du public sur des abus intolérables. La catastrophe mondiale, qui a tant bouleversé notre existence à tous, transforma ce savant paisible et recueilli en lutteur ardent. Ne pouvant pas défendre son pays par les armes, il guerroya magnifiquement par la parole et par la plume. Il devint le défenseur attitré de la loyauté de la Belgique. On n'écrira rien de plus précis ni de plus irréfutable que les pages consacrées par Emile Waxweiler à " La Belgique neutre et loyale " et au " Procès de la neutralité belge." A l'heure où sa dépouille mortelle est à peine refroidie, les dernières lignes de son dernier livre sont émouvantes à relire : " Et maintenant, je m'arrête. " Depuis dix-huit mois, la Belgique innocente souffre, en expiation de méfaits qu'elle n'a jamais commis et dont ses ennemis ne l'ont accusée qu'après l'avoir frappée, pour se justifier devant le jugement du monde. S'il se trouve encore en Allemagne des hommes qui aient le courage d'imaginer contre elle de nouveaux griefs, qu'ils parlent. Ils ne lasseront pas la patience des Belges ni leur volonté de des premiers à rendre hommage à votre absolue droiture d'âme. Vous fûtes de ceux dont on peut dire qu'ils n'ont jamais volontairement " péché contre la lumière." Nous qui sommes des croyants, nous nous faisons un devoir de nous souvenir devant Dieu de vous et de ceux que votre départ plonge dans la douleur. Vous ne rêviez pas d'un avenir impossible où l'identité de toutes les convictions engendrerait la monotonie énervante et l'inaction stérile. La vie, c'est la lutte, et ceux qui aiment à défendre leurs idées se retrouveraient dépaysés dans une Belgique où ils n'auraient plus besoin de batailler pour elles. Mais vous souhaitiez de toute votre âme des luttes chevaleresques et courtoises, dédaigneuses des questions personnelles, et sincèrement respectueuses de la liberté de co»science. Vous vouliez un régime où les sectaires, à quelque opinion qu'ils appartiennent, ne se sentiraient pas suivis par l'élite intellectuelle de la nation. . Vos amis rendront à votre chère mémoire le seul hommage que vous eussiez ambitionné, si la mort vous eût laissé le temps d'exprimer un désir suprême : ils marcheront dans la voie où vous vous êtes arrêté trop tôt ; ils travailleront comme vous, vaillamment et inlassablement, afin que grandisse et prospère la Belgique ennoblie par l'épreuve. G. C. RUTTEN, Dominicain. Les Anglais sont-ils hypocrites? — Savez--vous, me dit un jour, à brûk pourpoint, un écrivain anglais qui passe pour un des maîtres de la littérature contemporaine, pourquoi et comment nous sommes de: hypocrites ? — Mais, lui dis-je, un peu interloqué, je ne crois pas que vous soyez hypocrites. Je vous trouve au contraire confiants, loyaux et même naïfs. — Non, non, vous sivez bien que nous passons sur le continent pour être hypocrites et perfides. La perfide Albion ! Je ne crois pas que nous soyons perfides, mais hypocrites nous le sommes certainement. Nous manquons la réalité d'intérêts très massifs sous le voile aérien d'explications très éthérées. Ce que je cherche, ce que je ne trouve pas c'est l'explication psychologique du phénomène.Knhardi par son évidente franchise, je répliquai : — Ne serait-ce pas que vous êtes un peuple fier. Car vous êtes extrêmement fiers. La petite femme de chambre de la plus humble maison, a l'air de porter sur son coquet bonnet blanc toute la majesté de l'empire britannique. Un. homme fier n'avoue pas facilement une infériorité, une bassesse, une défaillance. Il ne s'analyse pas, il s'affirme, et si d'aventure il aperçoit dans sa conscience l'ombre d'une tache, il en rejette la pensée dans l'abîme de l'inconnaissable. — Peut-être bien. — Ou bien encore. Vous êtes tous en Angleterre dominés par la conception religieuse de la vie. La vie pour vous est l'accomplissement d'une série ininterrompue de devoirs. Jamais, vous ne l'avez conçue, comme une jouissance, un jeu, une fantaisie que chacun règle à sa convenance, selon la couleur du temps et l'impression du moment. En fait, pourtant, comme tous les mortels, vous avez vos fautes et vos faiblesses. Mais vous n'avez garde de vous en parer, et de faire de vos vices, une couronne de gloire, comme le font si facilement les peuples latins. Celui qui ne croit pas au devoir et à la morale avoue plusi facilement ses fautes que celui qui s'est fait de la vie une conception austère qu'il est impuissant à réaliser complètement. Nous n'arrivâmes à aucune conclusion. L'Anglais n'est pas hypocrite et c'est un fait qu'il a la réputation de l'être. L'hypocrite est un homme qui sciemment, volontairement affecte d'avoir des sentiments qu'il n'a pas. Il dissimule sous des formules affectées et fausses, ses pensées vraies et ses aspirations réelles. Il n'y a rien de plus contraire à la psychologie anglaise que cet état d'esprit. L'Anglais est franc, loyal, sûr. Il ne s'étale pas en protestations, il ne s'embarrasse pas dans des manières compliquées. Yes, No, et c'est tout. Si vous lui offrez d'un plat, d'une pâtisserie ou d'une boîte de cigares, il en prendra aussi longtemps qu'il en aura envie. S'il refuse, n'insistez pas, c'est inutile. Mais si vous refusez, il n'insistera pas. Il ne lui viendra pas à l'idée que vous n'êtes pas sincère. Il ne vous accablera pas de chatteries pour vous faire revenir sur votre première décision. Alors quoi. D'où vient le malentendu. T1 me semble qu'il est tout entier dans une particularité du caractère anglais. L'Anglais n'est pas rationaliste pour un sou. Il n'éprouve à aucun degré le besoin de régler sa conduite, ses institutions, ses moeurs, d'après des principes clairs de logique formelle. Il se laisse guider par une autre sorte de logique, la logique tâtonnante, tortueuse, nuancée de l'action. Le Français part d'une théorie des droits de l'homme et il organise toute sa vie politique en conséquence. L'Anglais se guide d'après des coutumes qui sont des concrétions solides d'anciens usages lentement modifiés au cours des temps. Il ne compare jamais sa conduite à des canons de perfection théorique absolue. Servi par un instinct naturellement droit, il l'adapte aux conditions du moment. Voilà pourquoi il nous semble parfois hypocrite, pourquoi nous discernons par moments des contradictions logiques entre sa conduite et ses paroles. "T.'Anglais, écrivait un jour le directeur politique du ' Times,' "est surtout yne créature d'instinct. Il se méfie des idées. Il a hor-

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Belgique behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres .

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