L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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s.n. 1915, 21 Mei. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wp9t14vp6x/
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L'ECHO DE LA PRESSE I i H > . . . îi. 12.oe Abonnements ) 9 mois ...» 7.00 Bruxelles *t faubourgs j 8 ,HOi, * • • * 4.00 i 3 moi* ... » 1.60 aBDACWIO» ADMIMÏ8®BÀ$I0® .3 20, rue du Canai, Bruxeîlas INTERNATIONALE msmil nui DnrrosKATZOm PARAISSANT TOUS LE5 JOURS Annoncest La petite ligne ou l'espace équivalent . . fr. 0.20 Réclame entre articles > 2.00 » avant les annonces » 0.50 Corps du Journal et faits divers . ... » 1.00 Nécrologie » 1.00 ON TRAITE A FORFAIT Adresser les lettres et communiqués à la Rédaction. Les annonces et demandes diverses à l'Administration. : v: :■> ' ' \ î ■> Ht; -V î , -=\ : ; , ■. - % JU'égiise |g><aint-E3asile à Moscou (Russie) L'église Saint-Basile est un des édifices les plus extraordinaires, non seulement de la Russie, mais encore du monde entier. Elle est à l'une des extrémités du quai Rouge et tout à côté de l'une des entrées du Kremlin, nommée la Parte du Sauveur. Cette église fut érigée par Ivan lé Terrible, il y a environ trois cents ans, sur le tombeau de Saint-Basile qui était regardé en son temps eofflJSe un prophète et un saint ayant le pouvoir d'accomplir des miracles. L'architecture de Saint-Basil© est stupéfiante De son toit s'élèvent onze tours de formes différentes, couronnées de coupoles ressemblant à des turbans de géants orientaux. On ne saurait exagérer l'impression produite p&y l'effet des cou leurs qui y resplendissent. Ce toit est peint de toutes les-nuances de l'arc-en-ciel, et ces coupoles étincellent comme de l'or ou brillent comme des tulles argentés. Le rouge, l'orange, le pourpre, 1© vert, le violet, l'or et l'argent se mélangent en formant un ensemble pittoresque, pareil à des châteaux faits de prismes multicolores. Quand tout fut fini, Ivan le Terrible trouva l'édifice si remarquable, qu'il fit appeler l'architecte, et lui demanda s'il pourrait en reconstruire un second semblable, L'architecte répondit affirmativement, « Par Dieu, s'écria Ivan le Terrible, vous n'en, ferez jamais un second. » Et il ordonna qu'il fut décapité. En Bosnie=Herzégovine Sur les rives de la Drina.— Visegrad. Population rude et farouche. — Le gendarme bosniaque. Dans un précédent article, nous avons parlé de la Bosnie pour touristes, fournie d'hôtels accueillants et confortables, et où l'on trouve à l'heure dite le train en partance, la voiture prête, la collation s'ervie. A côté de cette Bosnie un peu parée et fardée, il en est une autre que l'étranger visite plus rarement et dont la saveur est. vlus originale et plus sauvage: c'est celle du sud-est et de l'est, celle qui touche au Monténégro et à la Serbie, où se sont livrés la plupart des combats de lu guerre actuelle entre Serbes et Autrichiens. Pour voir l'aspect véritable du pays, c'est là surtout qu'il faut aller,à travers les grandes pla-nvnas solitaires, les hauts plateaux tapissés d'herbe rase qu'encerclent au loin des bouquets de sapins, à travers les grands bois séculaires, , les forêts de> pins, de hêtres et de chênes center noires où parfois la route est à peine frayée, où la rencontre des Ours n'est point rare, où il y a danger, tant les loups abondent, à voyager l'U- ■ ver, ou encore le long de estte Drina, qui forme frontière entre la Bosnio &t la Serbie et qui promène son cours sinueux et rapide entre o ç h. au -tes falaises calcaires tombant, à pic sur les eaux vertes. Quand la rivière est hautp, on la descend d'ordinaire sur ces grands radeaux qui pofidui- j sent à la Save les bois des forêts bosniaques, et par les défilés étroits et sombres, où parfois la Drina se gonfle en rapides, entre les cimes chauves et les montagnes boisées que couronnent des ruines féodales; c'est, dit-on, une nQljigàtipji charmante. Il est plus dur de suivre par terre le cours de la rivière, par les sentiers escarpés et glissants, où le robuste petit cheval bosniaque est seul capable de passer, et qui finissent souvent dans le vide, emportés par places par une crue du fleuve. Mais la splendeur des paysages paie amplement ces fatigues. Je me souviens entre tous d'un site d'une étrange beauté. Une eau noire qui coule lentement, étranglée entre deux hautes parois abruptes, au fond d'un défilé obscur; puis, brusquemep-t, à un coude de la rivière, l'horizon s'élargit et se découvre, un chaos confus de montagnes apparaît, croupes boisées qui s'abaissent vers le fleuve en un vaste amphithéâtre, puissantes falaises tombant à pic sur la Dnw, cimet aiguës et sombres., qui dans la lumière du soir, semblent escalader le ciel; au milieu du courant, plus large maintenant et plus rapide, de grands rochers détachés de la rive se dressent dans le tumulte des courtes vagues écumantes; à l'issue d'une petite vallée latércfle, où un ruisseau serpente, sous un fouillis de verdure, un vieux pojit turc; qui semble ■ construit d'hie-r, et que personne ne traverse plus depuis des siècles, met seul une trace d'humanité. Partout ailleurs c'est la nature primitive et sauvage, et dans cette solitude silencieuse, ce paysage grandiose et désolé, prend, sous le g derniers rayons du soleil qui se couche, quelque chose d'infiniment mélancolique et mysté-i rieux, i ! Puis ce sont de petites villes pittoresques et j charmantes, Visegrad avec son magnifique pont \ turc du XVe siècle et son vieu-x château ruiné \ qui domine la Drina; Srebrenica, comme enfouie dans la verdure, au fond d'un cirque de montagnes boisées; Zwornik, avec sa forteresse ancienne barrant la route et la rivière, et ses ouvrages modernes dont les canons surveillent la rive serbe du fleuve. Mais, en dehors de ces agglomérations urbaines, tout ce pays semble presque désert. Les villes sont rares, les villages moins nombreux encore; où la carte semble indiquer des centrés habités, le plus souvent on ne trouve que des hameaux misérables, des auberges isolées ou des postes militaires. Sauf en quelques belles vallées cultivées, comme celle de Rogatica, la terre est pauvre, infertile; les plawinas sont stériles, les grands bois restent inexploités. Comme le sol, la population a quelque chose de farouche et de rude; dans le sud-est surtout, parmi les groupes musulmans plus compacts, règne un fanatisme plus intransigeant et plus agressif. Les hommes que l'on croise sur les routes ont le regard insolent et hostile: froidement, sans un salut, sans une parole de bienvenue, ils dévisagent l'étranger qui passe et qui leur parait un intrus. Aussi pour assurer la sécurité, a-t-on pris ici des précautions particulières. Sur les hauteurs de la Romanja planina-, u-ne caserne fortifiée surveille le pays d'alen-: our; des garnisons assez importantes occupent Rogatica et Visegrad; de la frontière du Sand-jak jusqu'à Serajevo, la poste ne circule que sous bonne escorte; il n'est point rare de rencontrer enfin des patrouilles sur les routes: et ,oui cela en dit, assez, je pense, sur la confiance qu'inspire la population de cette région. Mais surtout un réseau fort habilement disposé de postes de. gendarmerie couvre et en- rre le pays de ses mailles: et il faut bien le ùre aussi, dans toute cette Bosriie du sud-est et de l'est, le gendarme bosniaque est véritablement la providence du voyageur. Sauf à Zwornik et à Touzla, où l'on trouve des hôtels confortables, les autres villes n'ont, quand elles en ont-, que des auberges misérables; quant à la campagne, elle n'offre pour la nuit que des taudis, dont l'extérieur seul fait passer sur la peau des frissons d'inquiétude. Sans les casernes de gendarmerie des villes, sans les postes surtout qui surveillent la campagne, on risquerait fort de passer des journées entières sans déjeuner, ni dîner et de coucher à la belle étoile ou plus mal encore. Chez les gendarmes, au contraire, on trouve toujours bon souper et bon gîte: la chambre est simple, mais d'une propreté extrême; la cuisine est saine, souvent excellente, quand la cuisinière (car chaque poste a sa cuisinière), a quelques prétentions au cordon bleu; la dépense enfin est modeste,et la conversation par surcroît ne laisse pas d'être parfois instructive; les sous-officiers, chefs de poste, sont gens intelligents, choisis avec discernement et que l'exacte et incessante surveillance du district, confié à leurs soins, a rendus capables d'initiatiï ve, d'observation et de réflexion, Je ne veux point examiner, au moins pour le mom-ent, ce que pense la population indigène de la gendarmerie, qui 1$ w-aintient dans le devoir; mais je ne conseillerais à nul voyageur de s'aventurer dans cette partie de la Bosnie sans être muni de la lettre ouverte, ce « Sésame, ouvre-toi s des casernes de gendarmes. Sans elle, rien n'est possible; avec elle, tout devient aisé et commode; et quoique en instituant sa gendarmerie, le gouvernement austro-hongrois n'ait point exclusivement, je pense, songé à l'inappréciable ressource qu'elle offrirait aux touristes, il faut avouer de ce point de vue du moins, qu'ellç, assurément l'une des plus belles choses- que l'Autrichç, i^traduites en Bosnie. Vu le succès obtenu par notre premièfç QÇ/yte sur les opératipii?, militaires à l'Yser, nous mettons en vente une seconde Carte détaillée de la région d'Ypres pour suivre jour par jour les communiqués officiels Cette carte, fçrmqt 3,3 x 44, nç peut manquer d'être accueillie avec faveur par tous ceux qui veulent se rendre compte de la situation. Nous la rééditons à la demande d'un grand nombre de nos lecteurs. On peut se la procurer, au prix de 10 centimes, au bureau du journal, 20, rue du Cufial^ et cl\e.z no,s dépositaire# et vendeurs., I II est un mot d'enfant ■ Il est un mot d'enfant tout simple, mais si beau, Que son parfum demeure en nous jusqu'au tombeau; Dès que le nouveau-né veut exprimer qu'il aime, Qu'il vit, qu'il est heureux, il le trouve lui-même, ; Le dit et 1© redit, le gazouille sans fin. C'est un mot tout mouillé de tendresse et de faim, Nul ne peut l'oublier, l'aïeul qui, malgré l'âge, L'entend chanter, en lui voit comme un mirage, Tout au fond de son cœur, usé de souvenir, Le passé radieux, lentement revenir. Maman, ce mot se dit ainsi qu'une prière; Maman, c'est le premier regard plein de lumière Qui se glisse en notre âme et prépare nos yeux A supporter l'azur éblouissant des cieux. C'est le sourire éclos parmi le matin rose. Maman, c'est le baiser éperdu qui se pose Tout vibrant de 'douleur encor, mais triomphant, Pour la première fois, sur le front de l'enfant, Sur ce front nu, veiné, ce creuset d'espérance, Qui contient tout entier déjà le ciel immense. C'est le chant qui nous berce à l'approche du soir, Le visage chéri qu'il nous suffit de voir Pour qu'aussitôt nos bras, vers lui, sachent se tendre; Que les hommes plus tard nous feront oublier. C'est aussi d'une main le contact familier, Que nous croyons sentir jusqu'au bout de la route... Maman, mais c'est, enfin, l'être dont chaque goutte De lait devient en nous un flot rouge de sang; L'être frêle, la femme au cœur noble et puissant, Qui, par ses fils, peut prendre à jamais sa revanche, Puisque leurs c'orps bronzés ont bu son âme blanche, Ut par ses filles peut poursuivre chaque jour, Son œuvre de douceur, d'espérance et d'amour. Aussi, lorsque courbés sous notre destinée Nous allons, retenant d'une étreinte obstinée Le rêve qu'une mère a fait fleurir en nous, Lorsque la tête au vent, raidissant nos genoux, .ieurt.es à chaque pas et fouettés par la vie, Nous voyons s'acharner le mensonge, l'envie, La soulïrancé, le deuil sur nos illusions, Alors ce premier mot, ce mot que nous disions Quand nous étions petits, ce mot baigné d'aurore, Sur nos lèvres revient nous soutenir encore, Comme s'il contenait le courage et l'espoir. Le soldat, cet enfant que grandit le devoir, Un tombant sur le champ de bataille le crie, Comme s'il contenait à lui seul la patrie. Lte criminel qui pleure au fond de sa prison Et se sent à jamais perdu, sans horizon, Sans soutien, puisque tout ici bas l'abandonne, Sait encore murmurer ce saint mot qui pardonne, Qui console malgré les hommes et la loi, Comme s'il contenait en lui-même la foi. Tous, nous l'avons en nous, caché dans le mystère De notre cœur, et l'être exilé sur la terre, Dont les bras confiants en vain se sont ouverts, L'être qui l'a redit,"ce mot, à l'univers, Au rayon de soleil, à la brise, sans cesse, A tout ce qui réchauffe, à tout ce qui caresse, Et n'a jamais connu, n'a jamais même pu voir, Celle qu'il appelait de tout son désespoir, Celui-là, parmi nous, c'est la barque sans voile, Le vallon sans écho, le berger sans étoile. Théophile GIARD. Petite Chronique La femme polonaise. Qui est là pour prodiguer ses soins à la nervosité de la nation? La femme polonaise!. Sa santé, sa tendresse, son charme, cette beauté si persuasive du front calme et intelligent, font d'elle le médecin de la race. A proprement parler, elle l'avait d'ailleurs toujours été. « La vie d'une dame à la campagne, disent les mémoires, était très laborieuse, car sur elle reposait le bien-être de sa famille, de nombreux commensaux et serviteurs. C'était elle aussi qui soignait les malades et pansait les plaies et blessures. Elle possédait en général des recettes secrètes qui passaient de mère en fille. Souvent , dans oes "temps où la médecine n'existait pas et où l'on n'usait que de moyens empiriques, les femmes étaient plus habiles dans l'art de guérir que des soi-disant médecins, $ Depuis un siècle pour les grands enfants malades de la patrie perdue, la femme polonaise a dû se montrer doublement mère. En"fixant Phomme nomade dans le cadre sédentaire d'une existence de famille intime et bien organisée qui ménage sa santé, c'est elle qui chaque jour lui rend 1a. patrie. Nous traversions la Grand'Place de Cracovie quand le Polonais qui nous accompagnait, faisant sonner les vieilles pierres enchâssées du pavé sur lesquelles les paysans brûlent des cierges et apportent des fleurs, aperçut le voile rouge d» SA femme arrêtée devant la charrette d'un petit marchand forain. Il se précipita vers elle, prit sa main qu'il baisa aveç attachement. Le visage levé, tranquille et clair comme celui des vierges dans les Nativités des Primitifs, elle sourit. à la tendresse de son salut ainsi qu'à la reconnaissance d'un enfant. « Nous ne serions rien, nous dit le Polonais, sans notre Madone! Elle est notre épouse et , notre mère. Nous la vénérons plus encore que nous l'aimons. Sans respect humain, il faut avouer que nous la craignons. » .... (j--- Un commerce original. Vous direz sans doute que les commerces originaux ne manquent pas chez nous et qu'unç grande ville récèle toujours beaucoup de choses pittoresques! Que d'entre les pavés des vastes agglomérations poussent quotidiennement des innovations, et que le « struggle for life », de plus en plus âpre, stimule singulièrement l'esprit d'ingéniosité des populations! Rien de plus vrai, et pourtant notre nature avide de uouveautés et notre esprit friand d'impressions neuves, s'étonnent toujours avec la même candeur de tout ce qui sort quelque peu de la très ordinaire banalité des choses ! C'est ce sentiment sans doute qui avait l'autre jour arrêté devant la modeste vitrine d'un magasin de friandises populaires, deux messieurs intrigués par la présence, parmi les flacons de bonbons, d'un bocal garni d'un mélange de feuilles vertes et de taches brunes. Ces taches brunes étaient tout simplement... des hannetons ! Des hannetons bien vivants, remuant les antennes et s'agrippant des six pattes! Dos hannetons qui, comme une simple marchandise, attendaient sans grande patience le moment de changer d'asile. La population enfantine de la rue a sans doute grand tort de faire de ce coléop-tère un accessoire de jeu, mais cette habitude existe à ce point que, lorsqu'elle ne peut aller le cueillir sur la branche même, elle le demande à son ordinaire fournisseur de joujoux et de friandises! Selon la période ou selon l'abondance des approvisionnements, il s'y vend à raison de deux, trois, quatre et jusqu'à cinq exemplaires pour deux centimes! C'est incontestablement merveilleux de bon marché, mais ne serait-il pas à souhaiter de voir se perdre cette habitude quelque pittoresque et originale qu'elle paraisse. Les hannetons sont de très mauvais insectes qu'il est utile de détruire, c'est certain, mais le fait de remettre a o-)s enfants de la rue des êtres vivants, quels qu'ils soient, développera rarement chez eux de très bons sentiments. Remous déterminé par un aéroplane. Les praticiens de l'aviation savent qu'il est très dangereux de passer en aéroplane au-dessus d'un autre appareil en vol. Plusieurs accidents ont déjà eu lieu de ce fait : rappelons seulement Rawlinson, « gratté » à Nice par Ef'fimoff, Saul-nier, capoté en roulant par le passage de Far-man. L'appareil en vol produit, en effet, derrière lui, un courant descendant d'une violence extrême et qui se prolonge très bas en dessous, de lui. Il est d'ailleurs facile de s'en rendre compte par une petite expérience de chambre très simple. Faites brûler dans une chambre, dont l'air est très calme, du papier ou toute autre matière produisant une colonne de fumee assez épaisse, et, avant que cette fumée se soit répandue dans; toute la pièce, faites passer rapidement au milieu d'elle un carton incliné de quelques degrés. Vous verrez très nettement dans la fumée, mal mélangée d'air pur, des tourbillons descendant rapidement et prolongés. Dans une expérience à laquelle il a procédé avec un plan de 2 décimètres d'envergure sur 1 de largeur, déplacé à une vitesse d'environ 4 mètres par seconde, le capitaine Sazerac de. Forge a constaté des remous descendants très accentués jusqu'à un mètre au-dessous de la trajectoire horizontale de ce plan. Il a renouvelé avec des plans plus petits et plus giands, 1 effet était a peu près proportionné à l'aire des surfaces courbes; il n'y a pas de dilfé rences notables entre les effets de surfaces planes et de surfaces courbes, D apiès ces essais, il est porte à supposer que* le plan de deux décimètres carrés, à la vitesse de 20 mètres par seconde, eut produit un remous au moins dix fois plus prolongé, et qu'un plan de \\ngt mètres carrés^à la même vitesse, entraînerait un remous de plusieurs centaines de mètres.Mais i expérience est trop grossière paas* qu'on puisse en déduire aucun chiffre. La seule constatation à en retenir, c'est l'existence évidente^ d'un remous descendant violent derrière les aéroplanes en •voi, d'où danger- des croisements dans l$£i aiïs. VENDREDI 21 MAI 1915 10 centimes le numéro riiifrniriiiii.il iiiiiiiiiin i un 'ii'iiriiihihp.» ■■■an i mm 2* Année N* 136

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1917.

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