L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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11 januari 1915
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s.n. 1915, 11 Januari. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mw28912t0k/
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LUNDI 11 JANVIER 1915. 2e Année. N° 11. L'ÉCHO DE LA PRESSE PRIX : Provinces 10 centimes le numéro INTERNATIONALE PKIX: Bruxelles et faubourgs 5 centimes le numéro. JOURNAL BELGE D'INFORMATIONS PARAISSANT TOUS LES JOURS Adresser les lettres et communiqués à la Rédaction. Les annonces et demandes diverses à l'Administration. REDACTION ET ADMINISTRATION : 20, rue du Canal, Bruxelles !l,n petite ligne on l'espace équivalent. . . .fr, 2 O0 Réclame entre articles 2.00 » uvmit les annonces . . . . . . . 0.60 Corps du journal et faits divers I.OO Nécrologie 1.00 OV TRAITE A FORFAIT Explosion dans le métro de New-York La femme providence des blessés Taudis que, contraintes par les nécessités de la défense du sot, les différentes nations ingénient chaque jour à rendre plus meurtriers les engins de d est ru et ion, les sentiments d'humanité reprennent leurs droits et se traduisent par le soin tout nouveau que l'on prend de porter secours aux blessés sur le champ de bataille. Dans cette œucre de pitié, vue part considérable appartient à la femme. En se préparant par vue éducation technique, par des sacrifices de temps, et même d'argent, à être à même de donner avx blessés des soins utiles, la femme remplit de la plus noble f<t{ ou son admirable mission de dévouement et de bonté. On connaît ce tragique épisode de la retraite de Russie, raconté par le comte de Ségur. Elle défilait, grâce et silcnrieiise, dans ce champ de mort, parmi les cadarres, lorsqu'on entendit des gémissements. L n soldat français, qui lirait eu les deux jambes brisées dans le combat, était lù depuis plus d'un mois, se nourrissant de chair humaine, n'ayant d'avtre abri contre le froid, d'autre lit où se coucher que fe corps d'un cheval éreiitré par un.obus. Un tel exemple nous fait assez comprendre quel sort affreux peut menacer le blessé. Heureux le soldat qui, frappé d'une balle, meurt dans l'en, freinent du combat, en défendant son« pays! Mais quelle horrible agonie serait celle du ■soldat qui, sans être mortellement atteint, resterait étendu sans secours sur le champ de bataille/Aussi, la date du 26 octobre 1SG3 marque-t-clle vraiment une étape dans l'histoire de l'humanité. Ce fut ce jour-là, en effet, que la convention de Génère proclama la ntutralité du blessé et déclara que postes, ambulances, hôpitaux et leur personnel défraient être défendus par les belligérants contre toute agression. Un drapeau et un brassard, portant une croix rorge sur fond blanc, étaient en même temps adoptés comme signes distinctifs; ce drapeau, celui de l'humanité, flotterait à côté du drapeau national des peuples sur toute muison, sur tout abri contenant les blessés. L'ancré internationale et magnifiquement humanitaire de la Croix Rouge était fondée. La femme, que l'on représentait sourent comme f ri rôle et incapable de s'occuper d'autre chose que de chiffons et de toilette, montra qu'elle sa fuit être /' abnégation même. Sur les champs de bataille apparaissait quelqu'un sur qui l'un n'anait pas compté : la femme, « Providence des blessés ». Ce fut entre les femmes de toutes les classes de la Société, grandes dames, bourgeoises, femmes du peuple, religieuses, actrices, paysannes, une généreuse émulation, et depuis l'on rit des femmes portant les ph/s grands noms rerêtir par-desus leur robe de rille une camisole de toile écrite, ceindre un tablier blanc et se mettre lira renient, situ.» faiblir, à pin*er les plaies hideuses des hommes. Eu 1S7D. elles organisent des hôpitaux, des ambulances. .1 Pnris, ce sont les sociétaires et pension nuires de la Comédie Française qui irn-prorisent une ambulance dans leur théâtre même. Et, sous le t/rarc regard tics marbres emper-ruquês de Corneille, de l'acine et de Molière, sous le sourire narquois de I ni taire, on gourait roir Cliimène, Merinione et Célhtiène panser les bras brisés ptr des halles et bander des fronts tailladés par des coups de sabre. ravitaillement DE la belgique Le vapmr amérir.ai'i « M iskinnnce », na.viixa.nl sous pnoi Ion neutre, est en route pour la BiiLgiifue, avec un cli irgeineiit de denrées alimentaires d'une valeur de 1,5''0,000 francs. Rendons hommage à tant d'admirables bonnes volontés. On ne s'improvise pas infirmière. C'est pour donner à la future infirmière cette éducation indispensable que sont fondées les dicerses sociétés qui coin posent la Croix Rouge. Des cours théoriques y sont donnés. Elles y apprennent à stériliser le linge. « L'Antisepiie », tout le secret des opérations chirurgicales est là. Pour foutes, il y a à faire. Chacune trouve une occupation adaptée à ses aptitudes. Aux femmes ne pouvant s'accoutumer à la vue du sang, des plaies, à l'ambiance sinistre des salles d'hôpitaux, combien d'autres besognes utiles sont réservées.C'est la confection de linges, de chaussettes, c'est la réunion de vieux feuilletons, de journaux permettant aux malades de distraire leur ennui, c'est le soin tffîi superflu, de ce superflu qui est parfois si indispensable pour soutenir le courage des soldats. La guerre d'aujourd'hui dépasse en horreur tout ce que l'on a encore vu, mettant en présence des millions d'hommes, faisant journellement des milliers de blessés; ces blessés, il ne reste plus que les femmes pour les soigner et c'est pourquoi, de même que les volontaires s'apprêtent au redoutable combat en maniant le fusil, de même aussi il faut que la femme s'y prépare en étudiant, en connaissant d'avance son rôle d'aide, de garde-malades, d'infirmière,-selon ses capacités. A joutons enfin, qu'outre tes soins matériels à donner aux blessés, il y en a d'autres. Et c'est quand il s'agit d'apaiser l'angoisse morale, de faire prendre leur mal en patience à ceux qui souffrent, que la femme est inconiparallie. Parler au patient, dit quelque part Maxime Du Camp, relerer son âme défaillante, l'endormir dans ses . illusions comme on fait pour un enfant malade, rappeler l'espérance qui s'envole, cela, les femmes n'ont pas besoin de l'apprendre. D'instinct, l'infirmière se penche sur le malheureux, essuie son front trempé des sueurs de l'angoisse, lui parle de sa mère et de sa fiancée, suscite l'effort de vivre, même chez le plus découragé. Celui qui se révolte contre un homme, qui s'irrite et l'injurie, obéit arec soumission au plus léger bruissement des lèvres d'une femme. C'est pourquoi les .4//-glais disent justement: « Une infirmière bien préparée vaut, plus que vingt infirmiers. > Consoler, apaiser, guérir : voilà bien une 7iiis-sion toute féminine. Et peut-on rêrer une plus noble conception que celle de la femme apparaissant, le soir, sur le champ de bataille où les hommes se sont entretués, comme un ange aux ailes blanches qui vient s'efforcer d'adoucir et de réparer le mal accompli par le noir Démon de la mort ? P. Explosion dans le métro de New-York —o— Trains menacés par le feu. =• 300 blessés Tout le trafic du Métro de New-York a été sus->eudu pendant la matinée du G janvier, par uite d'une explosion qui s'est produite à la onction de la 5!)' rue et de Hroadway, et des cènes extraordinaires s'y sont passées. L'explosion avait détruit le câble principal, >longé les tunnels dans l'obscurité et arrêté ous les trains entre les «rares. Des nuages de umée opaque couvraient les rails et augruen-aient l'angoisse et la confusion. Toutes les aml>ulauces de la ville furent im-nédiatement requises et les pompiers furent promptement sur les lieux pour aider au sauvetage des voyageurs emprisonnés, dont beaucoup furent ramenés au jour inanimés. Il n'est pas encore possible de déterminer l'étendue de l'accident, qui semble être un véritable désastre. Un a vu les flammes s'échapper des tunnels à différents endroits et l'on suppose qu'elles ont enveloppé plusieurs trains. Quinze compagnies de pompiers combatteut l'incendie et. au dernier moment l'on constate qu'ils ont fait quelque progrès dans leur tâche difficile. Ce n'est qu'au prix des plus grandes difficultés que l'on arrive lentement à sauver les voyageurs qui se trouvent encore dans les tunnels.Des scènes de panique se sont produites : il y avait, en effet, des milliers de personnes eu ih.nger et un grand nombre d'entre elles étaient évanouies, à moitié asphyxiées. Il y en a aussi qui souffrent de blessures. On parle de 300 blessés.Le Métro sera arrêté au moins pendant huit jours. C'est l'accident le plus grave qui se soit produit jusqu'à présent dans les métros. Qui veut nous aider à retrouver les parents de cette pîtite refugiee belge ? Elle s'appelle Jeanne Vermeirsch. Les parents habitaient à Lokeren. La mère avait amené l'enfant à Anvers chez sou oncle, qui s'est réfugié avec elle à Amsterdam. Renseignements au bureau du journal. Lire en quatrième page la suite de notre beau roman-feu illeton Ursule Mirouet l'une des œuvres les jjIus captivantes du célèbre romancier Balzac. A VJ1 JTi ÏWTTPTPÏÏ TP me*^eure s la "ROYALE BELGE,, UfVft £l ifl£l X Jti>/ft U Jij£l se déguste au Café Métrrno'e. — Buffet Iroid de premier ordre.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1917.

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