L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

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12 januari 1915
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s.n. 1915, 12 Januari. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5h7br8n244/
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L'ECHO DE LA PRESSE PRIX : Provinces 10 centimes le numéro INTERNATIONALE PKIX: Bruxelleset faubourgs 5 centimes le numéro. JOURNAL BELGE D'INFORMATIONS PARAISSANT TOUS LES JOURS A.dre»ser let lettre» et communiqué» 1» liédaction. Les annonce» «t demande» diverse» k l'Admini»tration. REDACTION ET ADMINISTRATION : 20, rue du Canal, Bruxelles / La petite ligne ou 1'espace équivalent. . . .fr. 0.26 V Réclame entre articles 2.00 ANNONCES / _ » , aTftat les annonce» 0.60 ] Corp» du journal et faits direri 1. u O / Néerologie 1.00 l on traite a forfait Nos étudiants universitaires n len Le 12e régiment de ligne, caserné a Liége, comprenait de nombreux étudiants des écoles liégeoises, des étudiants bruxellois détachés au 9e de ligne, des étudiants louvanistes déta-ché* au 10e. Le Ier aout, les Bruxellois et les Louvanistes ont rallié a Liége leur régiment qui put, dès lors, être considéré comme celui comprenant le plus grand nombre d' « universitaires ». Dans la suite, il a été renforcé et complété par les homme» du 32e de ligne. Les gens du « métier » ont parfois critiqué, blagué les compagnies universitaires et, a 1'occasion, cert-ains gradés s'amusaient d fatiguer les « étudiants ». Ceux-ci, faut-il le dire, provo-quaient parfois la sévérité de leurs chefs, par leur allure frondeuse, par certaines blagues in-nocentes, mais déplacées a l'arwée. Les étudiants du 12e de ligne ont tenu d prou-ver qu'ils savaient être sérièux, faire leur de -voir, rivaliser de bravoure et d'audace avec les meilleurs et les plus braves. lis eurent Vhonneur d Visé, le 4 aout, de tirer les premiers coups de feu contre les avant-gar-des allemandes et plusieurs mèritèrent, en cette occasion, d' être cités a l'ordre du jour. La nuit suivante, pendant toute la journée du 5, pendant la nuit dêsormais fameuse du 5 au 6 aout, ils se battirent comme des lions, autour des forts de Barchon et d'Evegnée, dans l'attaque contre le 4e corps d' arm,ée allemande, dans la défense des intervalles de Boncelles. Ces braves enfants demeurèrent au feu pen -dant trente-quatre heures consécutives, ravitail-lés par de « valeureuses » IAégeoises qui leur portèrent du pain et de la bière jusque dans les tranchées. Ils résistèrent obstinément comme de vieux soldats, et se retirèrent a contre-coeur, pour obéir aux ordres du général Leman, lors-que les ma sa es allemnndes eurent rendu la lutte trop inégale et impossible. En retraite par Hannut, Hougaerde, Gober-tange, l'Ecluse et Louvain, le régiment qui avait cependant beaucoup souffert, se trouva reconsti-tué lorsqu'il se replia le 19 aout vers Anvers et alla occuper Waerloos, prés de Contich. Nos braves s'appliquent obstinément d la défense des intervalles des forts de la première en-ceinte.Le 10 aout, ils participent a la fameuse sortie qui dégénéré en une bataille de quatre jours par Aerschot, Werchter, Boort-Meerbeek. Le soir du 14, ayant supporté un feu terrible qui leur a imposé des' sacrifices plus sensibles qu'd Liége, l'un d'eux écrivait « qu'ils s'étaient retrouvés bien peu nombreux stupéfaits d'avoir échappé a pareil enfer! » Sous le feu de Vartillerie, ces vaillants avaient fait notamment plusieurs charges a la baïonnet-te, avec une furia irrésistible. Le 27 septembre, le 12e de ligne se battit encore avec courage d Grimbergen, oü il laissa un cer-tain nombre de morts. Après les demiers combats autour d'Anvers, le 12e de ligne se retira en Flandre et arriva le 12 octobre a Dixmude, ou il se couvrit plus tard d'une gloire inégalée. c Les assauts a la baïonnette livrés par le 11e et le 12 de ligne, relate un officier, ont été su-blimes. Ces deux régiments ont été décorés de l'ordre de Léopold et peuvent inscrire en lettres d'or sur leurs drapeaux : « Dixmude ». Leur en-trée triomphale a Furnes êtait empoignante. Ces braves, éreintés, ont fait un effort formidable pour défiler devant le Roi. lis étaient liagards, hirsutes, boueux, les membres entourés de bandages encore couverts de sang, mais ils mar-chaient la téte haute, les clairons sonnant de -vant la moitié de la musique — la moitié seule- ment de la musique, car d la bataille un obus alle mand était tombé, tuant l'autre moitié — et les surcivants jouaient quand même ». « Ah, les beaux soldats. C'était le 12e de ligne, commandé par le colonel Jacques, lui-méme blessés deux fois, mais resté malgré cela d la téte de son régiment. Les soldats francais et anglais hurlaient d'enthousiasme et, pour ma part, je n'ai jamais rien vu d'aussi beau ». Le 12e de ligne continuo, a se battre sur l'Yser, oü nos * universitaires » supportér ent alternati-' vement, et allègrement les dangers des attaques et les inconvénients des tranchées. On aime, on admire, on jalouse même un peu nos universitaires. Ce sont des hommes, ce sont de fiers soldats. SIR. Lettre d'un «Pauvre réfugié» (Peut se chanter sur 1'air du Pont Davignon). Rester k BRUXELLES! Quelle histoirel Comm' si y avait d'quoi fair' sa poire C'est donc bien gai: Voir des tas d'gens Fair' d'la charpio et d'l'aliment Je vous dis moi: C'sont des peureux. Ne pas filer, vrai, c'est honteux Le seul devoir patriotique C'est s'conserver pour la BELGIQÜB. Tu rest' chez toi au coin du feu Tu dors, bois, mang' peut-être peu... Tu reQois rien d'tes locataires Mais moi, j'pai' deux propriétairea : Si a 1'hótel je fais bonn' chère. J 'en suis navré : la note est chère. Mais mon devoir patriotique C'est d'm'entretenir pour la BELGIQÜB, Je dois fair' de 1'économie En risquant mém' la pneumoni# On me voit en habits d'été Chaque jour au five o'clock te». Et je n'ai plus de valetaille! Et ne reqois plus VEventaïl. Mais mon devoir patriotique Est de souffrir pour la BELGIQUE. Toi, tu dépens' ton bel argent A engraisser leB indigents Pour réduir' 1'en'mi k meriji II suffisait d'venir ici On t'eut fourni vivre et galette C'était fort simple et trés honnêto. Le vrai devoir patriotique C'était de vider la BELGIQUE. Les Aü'mands, o'est inexistant Y B'fatigu'ront: question de temps. Anvers, Ostende, Saint-Adresse Je filai sans laisser d'adresse. On part encor-voi' du CANAL Dis quand tu viens dans le journal C'est tan devoir patriotique ; De rejoind' hors la BELGIQUE. Et si 1'on t'prend demain comm'otage? Tu viendras t'plaind', f'ras du tapaga. Si 1'on venait k bombarder Cet' vill' que t'as voulu garder : Mossieu pos'ra au martyr. Paree qu'il n'osa pas partir. Ah I zut, sans coeur patriotique, Qui n'a pas quitté la BELGIQUE! Petite Chronique Quantité de personnes, disposant de ressources abondantes en temps ordinaire, sont actuel-lement a court d'argent et parfois dans une si-tuation voisine de la détresse paree que 1'Etat Beige, leur débiteur a différents titres, n'est pas en situation de les satisfaire en Belgique. Les titulaires de comptes-chèques postaux, les fournisseurs ayant des arriérés a recevoir, les fonctionnaires, employés ou ouvriers, notam - ment eeux du chemin de fer, pourront s'adres-ser prociiainement a un organisme que 1'on oceupé a installer a Bruxelles, et qui era i. e, dans une mesure trés large, a toutes les obli-gi'tuins de 1'Etat Beige. Puisque 1'on discute — assure-t-on — la question de savoir si le devoir commandait de quit-tev le pays envahi ou de rester la oü 1'on esti-mait pouvoir fournir un appui moral a ses con-citoyens, il est peut-être intéressant de livrer a la publicité le document que voici. II exprime d'une fag«n fort nette, sous la signature du chef du Cabinet, 1'opinion du gouvernement. Certains membres de la Législature lui tireni demander « si éventuellement les membres du Parlement devraient suivre le gouvernement au cas oü le siège de celui-ci serait transféré a invers.La réponse leur fut adressée le 6 aout par la canal de la Questure, dans les termes suivants . Mon cher collègue, Jo ne crois pas que la place des députés soit & Anvers. S'il le faut, le pouvoir exécutif qui a re^u du Parlement tous les pouvoirs nécessaires, ira dans la position forti-fióe veiller au salut du pays. Mais les députés, qui ont Ir. Mnfianoo et 1'affeotiou des populations, me paraissent tout désignés pour maintenir, dans les régions oü ils ont de 1'influence, le calme et le sang-froid. Le gouvernement restera en contact étroit avec les ministres d'Etat des divers parfcis et leur présence me parait suffisante pour donner au gouvernement la marqué vraiment nationale qui lui est nécessaire. Dans ma pensée, seula ceux-la qui y sont appelés par un devoir impérieux doivent quitter la capitale, ville ouverte et par conséquent non menacée, pour se retirer dans une forteresse. L'action des députés dans les arrondissement« qui leur ont donné leur confian-ce peut être énorme et je ne crois pas pouvoir priver le pays de leur concours a l'heure tragique que nous vivons. Croyez, etc. (%) Baron de Broqcevillk. Mais depuis lors... combien se sont imaginée qu'un devoir impérieux...! Les pourparlers engagés entre 1'autorité allemande et le personnel des postes, en vue du réta-blissement du service postal a Anvers, viennent enfin d'aboutir. Le produit de la vente des timbres et quelques autres ressources procureront aux employés un traitement normal. Les employés abandonneront 25 p. c. de leur salaire a leurs collègues sans tra-vail.On croit que le nouveau service entrera en vi-gueur a partir du 15 janvier. Deux specialistes italiens, MM. Cumberti et Lorenzo d'Adda, ont étudié avec soin des modè-les de bateaux sous-marins de dimensions et de puissance énorines. Ce sont des sortes de cuiras-sés pouvant combattre sous 1'eau avec un arme-ment offeusif fprmidable. Ils constitueraient de redoutables adversaires pour les cuirassés et les croiseurs de modèle clas-sique.Le « trust néerlandais d'outre-mer » sera prociiainement constitué. Les gouvernements francais, anglais et russe, après avoir pris connaissance des documents et du mémoire qui leur ont été soumis, viennent de donner 1'assurance que les marchandises pouvant être considérées comme contrebande de guerre, adressées a la Société, ne seront point sai-sies.Naturellement, chaque transport devra pouvoir justifier, a tout moment, et de manière pro-bante, lorsqu'il en sera requis, que le destinatai-re n'appartient pas a un des pays belligérants. L'une des conditions imposées a la nouvelle Société de Transports Maritimes, 1'oblige a veiller, d'une manière particulièrement diligente, a déjouer la manoeuvre qui pourrait consister a diriger les envois sur un port neutre, pour, de la, être mis a la disposition d'un belligérant. O Tous les samedis soirs, a la campagne, on peut voir les paysans russes prendre dans 1'isba un bain de vapeur. C'est la religion orthodoxe qui 1'ordonne, et c'est un péché d'y manquer. Le procédé qu'ils emploient est fort simple : ils font chauffer de grosses pierres sur lesquelles ils lan-cent de 1'eau; une vapeur s'élève qui remplit la petite maison de bois et la chaleur répandue fait ouvrir tous les pores de la peau qui sue et se dé-barrasse entièrement de toute la saleté accumu-lée au cours de la semaine. Cela n'empêche pas d'ailleurs notre brave moujik de remettre aussi-töt après ses vêtements malpropres, qui ne le quitteront plus jusqu'a la semaine suivante, car il dort la nuit tout habillé. Et ainsi il est a la fois plus propre et plus sale que notre paysan qui, lui, sé déshabille et couche dans un lit, mais par contre, ne se baigne presque jamais. Ce bain salutaire, auquel le Russe est si habitué, on a voulu qu'il puisse le prendre même la-bas, dans les plaines de Pologne entre deux batailles. Et on a con$u le projet, maintenant réalisé, d'envoyer pres de la ligne de bataille, des trains qui sont de véritables établissement» de bains ambulants, admirables, qui permet-tent aux soldats, quel luxe? de quitter de temps a autre leurs uniformes maculés de boue, de se déshabiller complètement, de se laver et de prendre un repos bien gagné en attendant de repartir au front. Yoici la description qu'en fait un Russe de nos amis, qui a été autorisé a les visiter : « Le train se compose de vingt-deux wagons qui ont chacun une attribution spéciale. Dans le premier, les soldats se déshabillent et aussitót leurs vêtements et leur linge sont transportés & l'autre bout du train oü ils sont suspendus, dé-sinfectés et passés a la vapeur. Puis ils vont prendre un bain de vapeur et une douche dans quatre autres wagons qui peuvent contenir chacun cinquante hommes; de la, ils passent dans deux wagons qui constituent des chambres de repos oü il leur est permis de rester une heure. De 1&, ils gagnent deux autres wagons-salles a manger, oü on leur sert de la soupe, du thé, etc. » Des blanchisseuses sont chargées de laver le linge, toujours dans le train! Ce linge, ainsi que les autres vêtements, passent dans les séchoirs et en sortent. admirablement propres. Dans les autres wagons sont installés les cuisines,la lingerie oü les jeunes filles raccommodent le linge a la machine, un atelier de cordonnerie, une infirmerie avec une grande réserve de médicaments, car, en cas de nécessité, on porte secours aux blessés. Enfin, il y a de vastes dépots de linge de rechange, de tricots chauds, de flanelles, des provisions abondantes de thé, de sucre, de sa-von, en quantité suffisante pour cinquante mille hommes. » J'ai visité aussi, ajoute le correspondant, le compartiments oü sont logés le commandant du train, ses officiers et le personnel sanitaire qui comprend : quarante infirmiers et infirmières et deux docteurs. Pour le moment, il existe onze trains semblables; 1'installation de chacun d'eux a coüté 50,000 roubles ». O—- La Commission consultative pour la recherche du travail pour les réfugiés beiges séjournant en Angleterre vient de publier son rapport. Elle divise les réfugiés en trois catégories : 1. Ceux qui sont aptes a des travaux, pour les-quels il existe de la demande en Angleterre. Tous ceux-ci sont déja placés dans 1'industrie et 1'agriculture; 2. Ceux qui sont aptes a des travatix pour les-quels il n'y a pas de demande (tailleurs, dia-mantaires, imprimeurs, relieurs, métallurgistes menuisiers, ébénistes). La Commission propose de procurer a ces hommes, dans les localités mêmes oü ils séjournent, CAFË METROPOLE La meilleure des bières beiges la " ROYAILE BELGE se déguste au Café Mètrcvoh. — Buffet froid de premier ordre, ^UMÉRO SFÉCr ' MARDI 12 JANVIER 1915. - 2* Année. W 12.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1917.

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