L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations

1269 0
29 december 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 29 December. L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3r0pr7nb46/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

L'ECHO DE LA PRESSE INTERNATIONALE JOURNAL QUOTIDIEN PRIX Provinces 10 centimes le numéro RftIX : Bruxelles et faubourgs 5 centimes le numéro | La petite ligne ou l'espace équivalent . . . fr. 0.20 ) Réclame entre articles 2.00 Adresser les lettres et communiqués à la Rédaction RÉDACTION RT ADMINISTRAI fOIS : ANNONCES . , avant les annonces . . . ... j Corps du journal et faits divers 1.00 Les annonces et demandes diverses à l'Administration 20, rue du Canal, Bruxelles ^"ontka.te a forVait 1'°° Le» ftononea» sont reçues *u bureau du j«urnal, 20, rue du Canal et à l'Office Central de publicité, B 3, rue de la Madeleine, L'enquête sur l'incident de Zeist LA GUERRE Communiqués officiels allemands BERLIN, 26 déc. — Communiqué officiel de ce midi : Dans la nuit du 24 au 25 décembre, nous avons repoussé des attaques françaises et anglaises près de Nieuport. Les résultats des combats avec les Hindous et les Anglais près de Festhubert se laissent maintenant entrevoir. Nous avons fait prisonniers 19 officiers et 819 soldats anglais et hommes de couleur; 14 mitrailleuses, 12 lanceurs de mines, projecteurs et autre matériel de guerre furent pris. L'ennemi a laissé 3,000 morts sur le champ de bataille. Un armistice demandé par les Anglais pour enterrer les cadavres fut accordé. Nos pertes sont proportionnellement petites. Nous avons fait 200 prisonniers dans les petits combats dans les environs de Lihons, au sud-ouest d'Amiens et de Tracy-Leval, au nord-est de Compiègne. Hier, il y a eu des petits combats dans les Vosges, au sud de Diedolshausen, et dans l'Alsace supérieur, à l'ouest deSennheim, et au sud-ouest d'Altkirsch. Les positions n'y sont pas changées. Un aviateur français a jeté, l'après-midi du 20 décembre, neuf bombes sur le village Inor, malgré que ce ne sont que des hôpitaux qui y sont établis, et qui sont bien reconnaissables pour les aviateurs. Pour répondre à ce fait et aussi à cause qu'on a encore jeté des bombes sur Fribourg, ville ouverte, nous avons jeté ce matin quelques bombes d£ calibre moyen sur les villages des alentours de la position de Nancy. Théâtre de la guerre orientale. Des attaques russes, sur les positions près de Lotz, furent repoussées. Mille prisonniers restaient entre nos mains. En Pologne septentrionale, au nord de la Vis-tule, nos attaques avancent. Notre offensive fut couronnée de succès sur la rive droite du Pilica, au sud-est de Tomaszow. Plus au sud,la situation n'a pas changée. TOKIO, 26 décembre. — Officiel : Le parlement a rejeté la proposition du gouvernement, demandant l'augmentation de l'arn.ée de deux divisions, par 213 contre 148 voix. L'empereur a ordonné la dissolution du parlement. C0NSTANT1N0PLE, 26 déc. — Le général Zekhi Pacha,nommé aide de camp spécial de l'empereur allemand, est parti hier pour Berlin. ATHÈNES, 26 déc. — L'Agence d'Athènes mande : Un croiseur français a visité, à hauteur de De-deagatch, le vapeur italien Torino, et a arrêté neuf Turcs qui se rendaient à Constantinople. COPENHAGUE, 27 déc. — Le vapeur danois Botnia a été arrêté par un navire de guerre anglais pendant son voyage de l'Islande à Copenhague. Le vapeur norvégien Romedal, en route de New-York pour le Danemark et la Norvège, fut également arrêté par des bâtiments de guerre anglais et emmené à Kirkwall. Le vapeur était chargé de blé et d'une grande quantité d'aluminium. Le gouvernement doit garantir l'emploi de cet aluminium en Norvège. BERLIN, 25 décembre. — Selon une communication de Shanghaï, l'agent d'une société d'assurance du Jang Tsé Kiang annonce que le croiseur auxiliaire Prinz Wilhelm, a coulé quatre bateaux de commerce anglais à la côte sud-est de l'Amérique du Sud. VIENNE, 27 déc. — Communiqué officiel d'hier midi : Hier nos troupes ont pris le col de Uszok, après un combat héroïque de quatre jours. Les Russes continuent leur oflensive, commencée il y a quelques jours, en Galicie, avec de grandes forces. Ils sont parvenus à reprendre possesion du bassin de Krosun Juslo. La situation sur le Duna-jec inférieur n'est pas changée. Nos attaques au sud de Tomaszow ont gagné du terrain vers l'est. Le calme règne depuis dix jours sur le théâtre de la guerre des Balkans. Il y a parfois de petites escarmouches sur la Save et sur la Drina. Une faible attaque des Monténégrins fut repoussée le 24 décembre par la forteresse de Bileca. BERLIN, 27 déc. — Communiqué officiel : De légères forces anglaises se sont avancées le 25 décembre contre la côte allemande. Des hydroplanes, amenés avec elles, ont survolé l'embouchure des fleuves, et ont jetés des bombes sur des navires ancrés et sur le gazomètre près de Cuxhaven, sans les toucher, ni occasionner de dégâts. Pris sous le feu, les hydroplanes se sont éloignés dans la direction de l'ouest. Nos dirigeables et aéroplanes ont fait des reconnaissances contre les forces anglaises. Ils avaient l'intention de jeter des bombes sur deux destroyers anglais et sur un vapeur de transport. L'effet du feu fut observé vers le fin. Le brouillard survenu empêchait d'autres combats. Au moment de mettre sons presse, aucun communiqué des armées alliées ne nous était parvenu. L'industrie de l'aviation en Russie Cette industrie se développe en Russie plus rapidement que celle des automobiles. Grâce au bas prix du matériel nécessaire à la construction des appareils d'aviation, une industrie nationale a pu se créer. Les commandes furent d'abord très peu nombreuses, lisons-nous dans le Journal de Saint-Pétersbourg du 10 mai 1914. La pratique des sports était peu dérveloppée et le ministre de la guerre n'avait pas de programme pour l'aviation .Dèsque ce programme eut été élaboré et que la Fédération nationalp de la llotte aérienne eut commencé à fonctionner, les usines d'aviation ont pu recevoir plusieurs commandes et consolider leur situation.Jusqu'en ces derniers temps ces usines ne construisaient, que les appareils d'aviation sans les moteurs. Ce n'est que fin 1911 que l'usine mécanique « Motor » de Riga construisit le premier moteur russe. Les essais ont donné des résultats excellents. A la même époque, la Société française des moteurs Gnome a ouvert une usine à Moscou. L'usine « Motor » a déjà construit quelques moteurs, dont un a été acheté par le département de la guerre. L'usine « Gnome » de Moscou a monté plus de vingt moteurs et en a commencé la construction à l'aide de matériaux russes. La plupart des usines russes d'aviation se trouvent à Saint-Pétersbourg. Ce sont notamment la Première Société russe d'aviation, la Compagnie Lomatch. la Société d'aviation de Saint-Pétersbourg « Pta », l'usine « Gakkel ». Une seule usine d'aviation « Dux » est à Moscou. Plusieurs usines ont organisé des sections spéciales d'aviation à Saint-Petersbourg. L'usine d'« Ijor » du ministère de la marine, les Chantiers navals de la Baltique et l'usine électromécanique de la lit me « Duflon et Con-stantinovitch » construisent des dirigeables. L'usine de la Manufacture russo-américaine decaoutchoucfabrique lesenveloppes d'aérostats et de dirigeables, les freins et pneus pour aéroplanes. L'usine « Provodnik » fabrique le tissu caoutchouté pour aéroplanes, les freins et les pneus. Les aéroplanes et les hydroaéroplanes sont construits par l'usine de wagons « Russo-Baltique » à Riga. Enfin, il existe en Russie deux usines construisant spécialement les aérostats ; ce sont les usines « Dux » à Moscou et « Ridinger » à Saint-Pétersbourg. Les usines « Dux » sont les mieux outillees. Elles ont construit plus de cent aéroplanes, dont cinq Blériot et septante-cinq Farman. Ces usines sont capables de construire vingt-cinq appareils par mois. Le second rang parmi les usines d'aviation revient aux usines dé la Première Société russe d'aviation,qui a construit vingt biplans Farman et quinze monoplans Blériot. Elles ont reçu du département de la guerre une commande de trente-deux aéroplanes. Puis viennent les usines « Russo Baltique » à Riga, qui ont construit plus de trente-cinq aéroplanes. Elles peuvent mettre sur le marché quinze aéroplanes par mois. Ces usines viennent d'achever la construction d'un aéroplane Uia Mourometz, d'après les plans de l'ingénieur Sikorsky. Cet appareil appartient à un type intermédiaire enlre le mono et le biplan. Il peut transporter 5,000 kilogrammes, le poids mort étant de 2,500 kilogrammes, (appareil avec moteurs et hélices sans essence ni voyageurs). La capacité utile est donc d'environ 2,500 kilogrammes. Il pourrait voler environ mille kilomètres sans arrêt avec dix voyageurs. Il sera muni d'appareils de télégraphie sans fil et d'un puissant projecteur électrique. Les autres usines construisant des aéroplanes sont peu importantes. En ce qui concerne les dirigeables, les usines d'« Ijor » occupent le premier rang. Elles ont construit trois dirigeables Les usines « Dux » et « Duflon et Constantino- vitch » ont construit chacune un dirigeable. Les Chantiers navals de la Baltique achèvent la construction d'un dirigeable de 18,000 mètres cubes. L'usine « dénient Bayard » à Moscou achève la construction d'un dirigeable demi-rigide ayant une capacité de 22,000 mètres cubes. C'est jusqu'à présent le premier appareil de cette importance construit en Europe. Le plus vaste Zeppelin a une capacité de 21,000 mètres cubes. La longueur de ce ntmveau dirigeable est de 135 mètres. Grâce à de puissants moteurs, il pourra développer une vitesse de 100 kilomètres à l'heure. Il pourra tenir l'air pendant quarante à cinquante heures, transporter douze à quinze hommes et être chargé de huit à neuf mille kilogrammes. Les aéroplanes et les dirigeables construits en Russie peuvent rivaliser avec les appareils construits en Europe occidentale. L'absence d'une bonne fabrication des moteurs d'aviation entrave les progrès de cette industrie. L invention d'un moteur russe et la construction des moteurs étrangers, ainsi que le développement de l'industrie d'automobile, permettent d'espérer que là Russie construira prochainement des aéroplanes et dirigeables munis de moteurs de fabrication russe. l'enquête sur l'incident de Zeist Concernant l'ouverture d'une enquête sur les faits du 3 décembre, le député socialiste Troelstra avait posé on le sait, au ministre compétent, la question suivante : « M. le ministre a-t il ordonné une enquête sur les faits et circonstances qui donnèrent lieu à l'incident regrettable du 3 décembre à Zeist, sur le caractère de ces faits et l'intervention de l'armée à cette occasion? » M. le ministre est-il prêt à exposer le plus tôt possible devant la Chambre les résultats de cette enquête? » Le ministre a répondu qu'on procède à une enquête Dès qu'elle spra terminée, les résultats en seront exposés à la Chambre. Nous est avis que cette enquête, après quinze jours, devrait être terminée. On pourrait se hâter moins lentement... Dernières dépêches L'Italie et le Trentin - D'après le Novoje Vremia, dé Saint-Pétersbourg, des pournarlers secrets seraient entamés actuellement entre l'Autriche et l'Italie pour accorder l'autonomie au Trentin et céder Trieste à l'Italie. La Gazette de Cologne soutient que cela est inexact. Petite Chronique L'affiche du jour. Il est de ces affiches du jour qu'il convient, pour leur grand intérêt, de mettre en vedette. Telle cette affiche placardée samedi sur les murs de la capitale et qui concerne la Banque Nationale de Belgique. Dans cette affiche, d'un haut intérêt, répétons-le, le Gouverneur général en Belgique, baron von Bissing, fait savoir qu'il accorde à la Société Générale de Belgique, pour une période d'un an, le privilège exclusif d'émettre des billets de banque. L'émission des billets de banque devra se faire par un département d'émission dont les affaires doivent être gérées séparément des autres opérations de la banque. La loi organique de ce département d'émission de la Société Générale de Belgique sera publiée au Bulletin officiel des lois et arrêtés pour le territoire belge occupé. M. Félix Somary est nommé commissaire du Gouverne ment auprès du département d'émission de la Société Générale. A partir de ce jour, il est interdit à la Banque Nationale de Belgique d'émettre des billets ou de remettre en circulation ceux de ses billets qui lui sont rentrés ou qui lui rentreront. Le commissaire général pour les banques en Belgique est autorisé à prendre toutes les mesures à ce nécessaires et à admettre, le cas échéant, des exceptions. Toute infraction à cette interdiction sera punie d'un emprisonnement d'au moins deux ans et d'une amende d'au moins 100,000 francs. La tentative est punissable. La connaissance des infractions au présent arrêté est uniquement de la compétence des tribunaux militaires. Le gouverneur et le commissaire belges de la Banque Nationale sont destitués de leurs fonctions. Il y a cours forcé pour les billets émis par la Banque et ceux à émettre par la Société Générale. EN PROVINCE A ALOST Depuis quelques jours, il y a eu des arrivages de charbons industriels et les moyens de communications semblent s'améliorer un peu. Certaines usines cotonnières font maintenant travailler à journée réduite. Il reste cependant des milliers d'ouvriers qui chôment toujours totalement. La ville compte aussi beaucoup de travailleurs au chemin de fer, à qui, avec l'aide de quelques particuliers,elleaavancé une vingtaine demille francs. De plus, l'administration communale doit secourir actuellement près de quatre mille familles, ce qui représente chiffre rond vingt mille bouches sur une population de 35,000 habitants ! Les nécessiteux reçoivent de la soupe, du pain et des pommes de terre, dont les frais dépassent hebdomadairement 25,000 fr. Les mendiants à Alost font encore légion, malgré tous ces secours ; ils arrivent ici nombreux des villages environnants, ce qui suggère des protestations. 'A. le baron de Béthune, resté au poste dès le début, témoigne d'un admirable dévouement; c'est grâce à lui que la majeure partie de la population a été préservée d'une véri-■ table famine. Avec l'assistance de son dévoué collaborateur, M. J. Vandenbergh, l'indemnité à pu être réglée et les réquisitions fournies. Les denrées alimentaires arrivent, à peu de choses près, assez régulièrement en ville, mais le pétrole manque totalement ; les rares favorisés le paient de fr. 1.25 à 1.50 le litre ! Les prisons belges pendant le lomMement Sur les vingt-neuf prisons que compte le pays, trois ont dû être évacuées à cause du bombardement.Ce fut d'abord à la prison de Malines que se présentèrent les Allemands. On bombardait la ville depuis cinq jours. Le directeur avait donné l'ordre de faire descendre dans les caves les gardiens, leurs familles et les soixante-cinq prisonniers. Ils furent nourris pendant tout ce temps de riz bouilli. Le 1er septembre, le bombardement devint terrible ; les obus pouvaient sur la.prison ; il n'y avait plus qu'un parti à prendre : fuir au plus tôt. C'est ce que décida le directeur. Profitant d'une accalmie, il fit sortir tout le monde et par la chaussée, les trains ne roulant plus, on se mit en route vers Dutfel. Ce que fut cette marche au milieu des obus qui ne cessaient de pleuvoir, on peut s'en douter ; après quelques kilomètres, le danger disparut, et c'est très paisiblement que le voyage se continua jusqu'à Duffel. Celui qui aurait rencontré cette caravane ne se serait guère douté que ces hommes qui s'avançaient docilement avec quelques gardiens étaient des prisonniers. Pas un d'eux, en effet, ne chercha à fuir et tous furent bientôt incarcérés à Anvers. L'odyssée des hôtes de la prison de Termonde fut plus tragique. Après le rude combat du 4 septembre, les^Alie-mands entrèrent dans la ville. Des obus étaient tombés à diverses reprises sur la prison, et les détenus, qu'on avait fait descendre dans les caves, poussaient des cris d'épouvante, implorant pour qu'on leur permît de fuir. Il fallut toute l'énergie du directeur et le courage des gardiens pour que des incidents dramatiques ne se produisent pas. Dans l'après-midi, la canonnade fit trêve et les Allemands pénétrèrent dans la ville. A la prison, ils furent reçus par M. Deridder, qui avait revêtu son uniforme et les pourparlers commencèrent. Avant le second bombardement, le directeur fit ouvrir toutes larges les portes et annonça aux détenus qu'ils devaient fuir au plus vite s'ils voulaient échapper au bombardement. Comme bien on pense, ils ne se le firent pas répéter et, une demi-heure plus tard, la prison était évacuée. La plupart des prisonniers étaient des gens de la contrée qui aussitôt rentrèrent chez eux. Le directeur et les gardiens s'en allèrent à pied jusqu'au village de Zele, où ils trouvèrent un train. Ils étaient à peine en route que le bombardement de la ville commença. A Anvers, l'odyssée des directeurs, gardiens et prisonniers prit des allures véritablement tragiques. La prison fut un des premiers bâtiments i /i ânn nirFTRnPnT P La meilleure des bières belses la "ROYALE BELGE,, wJHLa JEl JLvJLJui A AUa Uu£s déguste au Café Métrc^n1e. — Buffet froid de premier ordre. MARDI 29 DECEMBRE 1914. 1" Année. N° 52.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de la presse internationale: journal belge quotidien d'informations behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1917.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes