L'écho de Sambre et Meuse

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28 februari 1918
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s.n. 1918, 28 Februari. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j38kd1rq7g/
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Annonces la ligne 0.40 Ana. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1 50 Chronique locale » 2 00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOUFtlVAL QUOXIDIKIV Adminis ration-Bé^»c ion : J -B. COL* ARO 37, rue Fossés Fleuris, Namur An Communiques des Beillgerants AUTRICHIENS Vienne, 26 février (officiel). A l'Ouest de la Brouta, uns att?qae italienne à éahjué. —<o»— BULGARES Scfi», 25 février (officiel). Pfès d'Altsehïk Msh'e, aprèi des corps à co"ps avec des détachements d'inftnteria ennetain, plus'eurs de nos détachements de reconnaissance oat fait des prisonniers fraBçiis. A l'ouest du Vardar,nous avons repoussé par no're feu une forte pa reuille «r glaise —«o»— TURCS Constantinople, 24 février (officiel). Sar le front on Pa'estine, les opérations ont été fort actives. Sur l'Euphrate,dei>x bitiil'ons ennemis, deux régiments d« cavalerie at treis batteries ont attiqaé Hit, mais ont dû se retirer après un court duel d'arti'lerie. Au cours d'un combat aérien, nous avons descendu un avion ennemi. Le 23 février, d<sux colonnes snaemies ont ds nouveau attaqué Hit : l'une s'est arrêtés à 10 klloMètres de la looalité, près de Muhmedis, et s'y en terrée ; l'autre a approché jusqu'à 4 kilométras, puis a rebroussé «hemin. Pour le reste, rie i de spécial à signaler. ÉL —«o»— ^ ANGLAIS ^ Londres, 25 février (officiel). P^!e matin, l'E«t d'Armentières, nous W avoas rcpîussé une attaque allemande et infl gà des pertes à l'ennemi. L'artillerie allemande a été active au Sud Ouest de Cambrai et dans le secteur de Messine. —€0»— ITALIINS Rome, 24 février (officiel). Sur plusieurs poiati du 'ront, c nomades et engigements entre patrouilles. - -, — Berlin, 21 février (officieux). Les Allemands, au cours de cette guerre, «at fait leur entrée dans des villes où la population les accueillit avec d-es grincements de dents et les poiags serrés; daas d'autres, ils furent reçut avec des «ccl mations et on leur offrit des fleurs, on embrassa les soldats. En ce momeat, leur marche en avant en Oukraine offre un tableau quelque peu différent. Les habitants assistent calmes, stoïques à leur eatrée, confiants dans leur sort. Seuls, les bolchevistes, qui se sent livrés à trep d'exactions, se sont empressés de prendre la fuite et il ne reste plus que des Oukrainiens, des Grands-Russes, des Polonais et des Juifs. Les Oukrainiens et les Grands-Russiens, appartenant pour la plupart aux classes dirigeantes, voient dans les Allemands des sau/eurs qui les protégeront contre les bandes d'assassins et de pillards. Cependant, ils ne montrent guère d'enthousiasme. Le pays a trop souffert durant ces trois années de guerre, suivies d'une année de révolution; le sort des territoires entre le Styr et le Stockod, qui déjà avaient en 1915 et 1916 vu la retraite autrichienne, avait vivement préoccupé le peuple Aujourd'hui, grâce à Dieu! les Allemands sont arrivés.On respire à nouveau plus librement, car la présence des Allemands signifie : le retour de l'ordre et de la tranquillité publique Les éléments de la population qui avaient des penchants anarchistes se sont - rangés, se tiennent cois et comprennent que la situation a changé Et alors, en assiste à des scènes peu ordinaires, comme celles qui se déroulèrent à Luck, où les Allemands firent leur entrée d«ns la ville, qui était encore remplie de troupes russes. Les Allemands ont immédiatement, au cours de la nuit, pris des mesures d'ordre. Les postes devant les ouartiers ont été doublés et aux croisements de rues •-^des mitrailleuses ont été placées. Le len<iemain matin, les Russes commencèrent à livrer leurs armes et se coaitituèrent volontairement prisonniers. Les Oukrainiens s'enrôlent dans les nouvelles divi sions oukrainiennes ou prennent du service dans les rangs allemands eù ils rendent de grands services comme chauffeurs, télégraphittes interprètes, etc. Seuls les prisonniers grand-russiens ont l'autorisation de circuler librement dans les districts qui leur sont assignés On a autorisé les officiers à conserver leurs arme» et ils ont passé sans réserves du côté allemand. Ils ont tellement souffert sous la révolution qu'il ne leur est pas possible de ne pas considérer les Allemands comme des sauveurs et des libérateurs. Parmi eux se trouvent des colonels et des géaéraux qui combattirent les Allemands dans les Carpathes, au Sam, dans la baie de Stocki et devant Tarnopol. Les Allemands les ont délivrés de la prison où à chaque instant ils s'attendaient à être assassinés, vu que les bolchevistes avaient l'inteation de passer par les armes tous les officiers russe» se trouyant en Oukraine. Plus d'un d'entre eux avait les larmes aux yeux quand les Allemaads leur rendirent leur sabre et leurs épaulettes. Deux jours à peine après l'arrivée des Allemands à Luck, la ville présentait déjà un tout autre aspect. Si, hier encore, les rueî et les places publiques étaient encombrée» par la lie curieuse d'uae soldatesque oisive, si les civils s'aflublaient de costumes et d'usages militaires pour assurer de la sorte leur sécurité personnelle, aujourd'hui la vie publique a repri» tous ses droits. Il a suffi aux Allemands de prêter quelque appui aux organismes de la Rada oukrainienne, pour que l'exercice du pouvoir leur fût rendue. Aujourd'hui, le port d'un costume convenable n'expose plus aux dangers et aux insultes. On voit apparaître à nouveau dans les rues des dames en habits élégants et des officiers en uniforme brillant. Les soldats russes recommencent à saluer leurs supérieurs et tout le monde se réveille comme d'un affreux cauchemar, d'une orgie de sang et d'anarchie, dam laquelle la jeune liberté allait irrémissiblement à sa perte. Tel un symbole des temps nouveaux, les patrouilles allemandes circuleat la nuit dans les rues désertes ,de la ville, où les habitants joutent enfin un repos paisible, sans crainte d'attentats ou d'extorsions sous l'égide du militarisme allemand La guerre navale — Celogae, 25 février. Oa mande de Kiel à la « Gazette de Co-legae > : . — L« croiseur auxiliaire « Wolf » est entré dimanche daas le port de Kiel. Il a été acclamé par une foule enthousiaste. — Copeohîgue, 25 février. Les informatieus publiées en Nervège au sujet d'un désastre qui aurait atteint un convoi dans la mer du Nord étaient exagérées.S?ul le vapeur asglais « Ihrrewaate » a coulé dans la tempête. Tons les autres vapeurs acindinaves sent actuellement en sécurité, même le vapeur « Georg» signalé comme ayant sombré. Queiqu'il soit prouvé qua leurs affirmations sont inexactes, les gens de mer norvégiens continuent à prétendre que le convoi a été dispersé par une attaque de sous-marins.Ils cherchent vraisamblab'eaaent à excuser leur attitude, « car, di«ent-i's, si le cenvei n'avait pas été attaqué, nous nous serions portés au secours des naufragés. » Le capitaine du vapeur daoois « Georg » a déclaré que le convoi était composé de trente-quatre navires, parmi lesquels dix danois. Négociations de Paix A BREST-LITOVSK — Berlin, 26 février. Aujourd'hui, au Reieh»tag, le baron ven dem Busichi, sous-iecrétaire d'itat des affaires étrangère», a fait eorarître les conditieas auxqnelles l'Allemagne est disposés à repreadre les négociations avec la Russie et à conclure la paix : 1. L'Empire allemaad et la Russie déclarent la fia de l'état é§ gaerre. Les deux aatieaa sent décidées à vivre désormais ea psix et ea amitié. 2. Les territoires situés à l'Ouest de la ligne indiquée par les délégués, russes à Brest-Litovtk et qui ent fait partie de l'Eaa-pire russe, scroat soustraites à l'autorité territoriale de la Russie. La ligae doit être déplacée dais la région de Dvrinsk jusqu'à la frontière orientale de la Courlaade. Le fait que ces territoires ont appartenu à l'Empire russe n'eutraîae peur eux pas la moindre obligation vis-à vis de la Russie. La Russie reaence à toute immixtion daus les affaires intérieures de ces territoires.L'Allemagne et l'Autriche Hongrie ont l'intention de décider du sort futur de ces territoires du consentement de leur population.Tant que la paix générale n'est pas conclue et que la démobilisation russe n'est pas entièrement exécutée, l'Allemagne est dispesée à évacuer les territoires situés à l'e3t de la ligne ci dessus indiqué», pour autant que l'article 3 n'en dispose pas autrement; 3 La Llvenie et l'Esth^.nie seront immédiatement évacuées par les troupes russes et la Garie Rouge et occupées par des fer-ces policières allemandes jusqa'au moment où les institutions de ces miys garantiront leur sécurité et que les bises de c«s Etats seront établies. 4 La Ruisie ce clut une paix immédia te avec 1* république du peuple ukrainien. ans tarder les troupes russe; et la Garde Rouge évacuent l'Ukrsine et la Finlande. 5. La Russie fera de son mieux pour garantir la reddition comp'é'e dus provinces dan» l'Anatolie orientale à la Turquie et reconnaît l'abolition de la capitulation turque. 6 a) La démobilisation complète de l'armée russe, y compris les cidres récemment organisés par le gouvernement, est à exécuter sur le ehama. b) L«s navires de guerre russes dans la Mer Noire, dans 1 » Mer Baltique et dans la Mer Glaciale seront immédiatement i conduire dan* les ports russes où ils restât j-aïqu'à la fia delà guerre rù ils seront désarmés sur le champ. *) Dtas les meri Noire et Biltiqne, la navigation marchinde sera reprise ainsi aue le traité da l'armistice l'avait prévu. On commencdra sur le champ à baltyer les m^rs des mines; la zone barrée dans la mer Polaire sera maintenue. b) Le traité commercial germano russe de 1904 rentrera, csmme le vise l'article 7, alinéa 2i du traité de psix avec l'Ukraine. ill en *era supprimé seulement l'alinéa 3, du § 3 de l'article 8 qui prévoit d#s &van-, tsges spéciaux peur les pays de l'Asie. 1 En plus, on rétablira toute ia première ! partie du dernier paragraphe. jj Oa se réserve ées *aranties pour la 11-j barté des ex lortatieas et la liberté douanière pour les exportations des minéraii. j des négociations prochaines sur la conclusion d'un nouveau traité de commerce ; l'Allemagne sera favorisée le olus à cet égard jusqu'au moins en fia 1925, aussi au ess d'une annulation du parsgraphe. E"fla, des stipulations conformes aux chiffres 3, 4a et 5 de l'article 1»* du traité de paix avec l'Ukraine. 8. Les affaires politiques d'ordre juridique seront réglées conformément à la base | donnée par les résolutions de première lecture de la commission juridique ger-! mano russe, en tant que ces résolutions ne sont pis encore prises, donc surtout ea ce qui concerna les dommages intérêts aux | particuliers à la base des propositions « allemandes, la restitution des charges Derniers Commaniqués des Belligérants ALLEMANDS Berlin, 2§ février (soir). A l'Eu, les opérations ce développent méthodiquement. Riea de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. Berlin, 27 février. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sar l'Y«er, nous avons fait prisonniers quelques Be ges. S ir le front en Flandre, de part ot d'autre de 1a Searpe, ea Champagne et sur la ç rive orientale de la Meuse, l'activité d'artillerie s'est aaimée dans la soirée. En de nombreux endroits, de violents combats aérions se sont ergagés. Un# attsque générale d'aviateurs aDglais sur nos ballons captifs entre Oise et Aisne a échoué. Hier, nous avons abattu 15 avions et ? 3 ballons captifs ennemis. L<» «îpitaine chevf lier von Tutsch-'k a y descendu son 24' adversaire La premier soldat Kaffner a détruit 2 ballons captifs ennemis. Théâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armées du générai lichhern. Au Sud de Borpat. nous avoas capturé S régiments russes battant ea retraite. Groupe d'armées du général von Liasingea. la Ukraine, près de Keressty Seht'w, À 13 kilomètres à l'Cst de Shitemir, ua bataillon ennemi s'oppotant à notre marche en avant fut dispersé et a subi des pertes sensibles. Au Sud da Schit, nos troupes ont pénétré jusque Bergitsohew. A Kr-emenez (au Sud de Doubno), nous avons capturé l'état-majer d'un commandement supérieur russe, un état-major d'une division et 2000 soldats. Front macédonien. Des détachements anglais qui après avoir fra? chi le Butkeve avascèreat vers les pe-sitioas bulgares, furent rejetés par uao contre-poussée. Front italien. Rien de nouveau. Der erste Generalquartiermeister. LUDENDORFF. —«Q»— FRANÇAIS Paris, 26 février (3 h.) Rien à signaler sauf dans la région de Beaument.(rive droite de la Meuse) eù la lntte d'artillerie à été assez vive vers la fin da la nuit. Paris, Zt février (11 h.). Activité marquée des deux artilleries au Nord du Chemin des • .mes et sur les deux rives de la Meuse Ufltarom<!»t d»«a les secteurs ds la eôve 304, du Mort lamme, de Bgaumont et des Ch^mbrettes, «ù nos batteries ost violemment contre battu l'artillerie allemande. Pas d'action d'infanterie. Canonnade intermittente sur le reste du front. — 40» — ANGLAIS L«adres, 26 février (10 h.). Une tentative de covp de main ennemi ; sur une de nos «apss au S'id de la route j d'Arras à Cambrai, a écheué cette nuit sous nos fe'îx d'infanterie. , Aucun autre événement important à signaler. Le coup de main qui a eu lieu le 23,dans les environs de Chevrigny,était une opération de sondage et ho« une atttsque en force comase l'a prétendu un communiqué allemand. Il a, d'ailleurs, brillamment ! réussi : 25 prisonniers, dont 2 officiers et une mitrailleuse furent ramenés. • Bas bitteries américaine? coopérèrent à la préparation qui ne dura que cinq minutes, mais qui fût d'una extrême violence, on donne sur la coopération d'an détache-I ment américain les rensei?aements : ; Le commandement fra- ç^is ayant sollicité des volontaires pour participer à l'opération, tous demandèrent k f*ire partie de la reconnaissance, il fallut désigner ceux qui seraient admis à y prendre oart ; 2 officiers, 24 soliats américains furent choisis et firent preuve d'un entrain égal à celui de nos troupes. causées per l'entretien des prisonniers de gierre à la base des propositions russes. La Russie admettra des commissions allemandes pour la protection des prisonniers de guerre allemands et les appuiera de son mieux. 9 La Rassie s'engage de mettre ua terme à toute agitation ou propagande officielles ou officiellement appuyées, dirigées contre les quatre gouvernements coalisés et leurs institutions constitutionnelles et militaires, aussi dans les territoires occupés.10. Les conditions présentes devront être acceptées dans les 48 heures. Sans tarder, la Russie enverra dea délégués à Brcit-Litovtk et y signera, endéana les 3 jours, la paix qui sera ratifiée au courant des deux semaines suivantes. — Vienne, 25 février. L'ambassadeur ven M»ry, qu! négociera au aom de l'Autriche-Hongrie, part ce soir psur Brust-Litovsk. — Budapest, X6 février. M Weckarlé a été reç* hier en audience parle Roi; il est parti aujourd'hui pour [ Brest-Litovsk, #ù il représentera las iaté-| rê r> de la Hcngrio aux négociations de | paix. A BUCAREST ? — Bucarest, 25 février. Le ministre des affairasétrangères,Achi-: mid Nessi ici et le général Izzat Paeha, >- délégués turcs, arriveroat mardi à Baca reat, eù la géaéral Avereteu se trouve déjà depuis quelqaes jours. I — Bucarest, 26 février. 5 * 7 g Le ministre de l'intérieur, M. Lupukes- - taki, a remis à la délégation roumaine ea-f v«yée à Bucarest par le gouvernement de - Jassy peur y négocier la prolengatioa de l'armistice avec les Puissaacss Centrales, I la note suivaate que lui a fait parveair M. Pierre C*rp, ancien président du Conseil : — M. Pierre Carp vous prie de remontrer resoectaeus«me*t k S* Majesté qa'il estime que le maintien du R«i sur le trôae i de Roumanie, même s'il signait la paix avee les Puissances Centrales, provoquerait des troubles qui retarderaient la gué-risen de la plaie caoséa par sa fitale politique. » — Berlin, 25 février. Les négociations avee lo général Avérer eu, président du Conseil des ministres roumains, ont commencé hier. D'après des informations autrichiennes de source privée, elles prennent jusqu'à présent une tournure favorable. Les Roumains attachent la plus grande importance aax trois districts bessarabiens qui leur ent été enlevés par le traité de Berlin. Ce» districts ont une superficie d'environ 10,000 km. carrés et englobent les régions d'I-mail, de Bolgrad et do Kovel. Le général Averescu a'a pas réussi jusqu'à présent à faire entrer dans son ministère des hommes politiques roumains restés à Bucarest. En Angeterre. LA POLITIQUE BI LLOYD GEORGE Le < Daily News », l'organe du grand parti libéral anglais, vient de publier un article de sir A. Methuea, qui en dit long sur le mécontentement croissant qae suscite en Angleterre la funeste politique impérialiste do M. Lleyd George : En 1901, écrit sir Methuen, lorsqu'on réclamait impétueusement la soumis«ion sans eonditioas des Boers, quelques tiaaides voix s'élevèrent pour plaider en faveur de la fia de la guerre par négeciations. Nous finîmes par conclure une paix de conciliation et, grâce à l'habileté de aotre diplomatie, nous transformâmes nos' ennemis en amis et sauvâmes l'Aftique du Sud. Le même problème se présente daas la plupart des ■ guerres Le temps vient où nous bous demandons : « a quel moment sera-t-il iautile de continuer à se battre? Quand terminerons-nous la guerre? Soriïmes-nous arrivés actuellement à ce point ? Quelle est netre situation actuelle ? Parlant des propositions de paix formulées par l'Allemagne, M. Methuen dée^re : Les écarter crame un piège, quand elles peuvent renfermer un élément de sincérité, serait condamner le m*nde à la prolongation infinie d'une guerre qui consume les jeunes gens par millions et l'argent par milliers de millions. Deux considérations troubleat l'tsprit public. On nous met en garde contre une paix qui ne con-cluerait rien. Soyons sans crainte. La paix qui terminera cette gaerre sera aussi con- i cluante qu'une paix peut l'être, car ce sera une paix ? d'épuisement où le mot même de guerre, où la seule , pensée de la guerre donneront des nausées au monde ' pendant plus d'un siècle. S'adressant à eux qui se refusent à en- ^ vissger la possibilité de négocier avec 1 l'Allemagne, l'auteur affirme que leurs i objections ne tiennent pas debout : Car, dit-il, tôt ou tard cette guerre devra se termi- , ner, et une paix quelconque devra se négocier avec nos ennemis. Si les \lliés pependant s®nt résolus à supporter les frais et les souffrances et les myriad«s d'incertitudes d'une guerre prolongée, nous pourrons probablement vaiacre l'Allemagne. Mais nous ne pouvens espérer atteindre ce résultat 1 avant deux ans, à partir du printemps prochain, quand la pleine ferce de l'Amérique aura pu iater-I venir. Dans ce cas, qu'est-ce qui aous attend? 11 est b»n de regarder le» choses en lace. Les morts, qui se comptent par millions, augmenteront encore par milliens La famine menace; le mécontentement empirera avec les centaines de maux qu'amènera encore une guerre prolongée et dent le pire sera la ruine financière.Sir Methuen démontre par des chiffres qce la gisrre entraîne po r l'Angleterre des dé tellement exagérée!, que le gouvernement se verra finalement forcé de reco rie aux pires mesures fiscales pour fait o face aux charge* de l'intérêt et de l'amortissement dettes formidables qai s'aceomuleet. Et il demande : Y a-t-il un homme raisoanable, sachant ce que signifie l'augmentatien des impôts, de quel poids il j pèsera sur le pauvre, conabien il fera baisser les salaires et de quelle manière il appauvrira tout l'Etat, y a-t-il quelqu'un qui puisse considérer une telle perspective sans frémir ? Si tel est l'état de l'empire britannique, la plus riche, la plus solide des nation» du monde, qu'en sera-t-il de l'Italie, de la France? Il est temps de parer ouvertement. Nous «eaablons avoir des ministres incapables de conduire une guerre, comme de conclure une paix. Une espèce de cauchemar fataliste les oppresse. Le bateau s'ea va à la dérive, sans raaaes, san» pilote, vers des mers inconnues et dangereuses. Où allons-nous?...Les buts de guerre des Alliés devraient être clairement définis et ouvertement publiés; ils devraient être modérés, autant que poseible dépourvus d'égois-me; ils devraient finalement ne laisser subsister aucune possibilité d'une nouvelle guerre. Ils devraient par-dessus tout frayer la route du désarmement général et stipuler des méthodes rationnelles pour régler les conflits par l'arbitrage. L'horreur mondiale dont noui soaamei les témoins dépasse toute conception. La jeunesse de l'Europe se détruit rapidement. On a constaté que 12 millions d'hommes ont péri en conséqueace de blessures, de maladies ou de faim; encore deux années de guerre et ce nombre atteindra le chiffre effrayant de 20 raillions.Nous sommes devenus indifférents à la signification de tels chiffres, mais nous devrions nous secouer pour en saisir l'épouvantable teneur. Si les Puissances Centrales sent, comme elles le déclarent, désireuses de discuter les conditions de la paix, ne devrions-nous pas, bien que méfiants, aller à la rencontre de ce désir, voir si nos principaux buts pourraient être atteints et nous affranchir de la responsabilité écrasante de prolonger par une seule parole cette horrible tragédie ? Le gros bon sens le réclame; un monde agonisant le demande à grands cris. En France. — Londres, 26 février. Oa mande du quartier général britannique : — Le front arglais a été de nouveau étendu vers le Sud au delà do Saint-Qtcntin, do sorte que plusieurs formations françaises ost été relevées. Cette opération a été exécutée en deux mois dans le plus grand secet. Le front anglais s'étend à présent sur plus de 180 kilomètres. Un corps auxiliaire spécial a été constitué au moyen des divisions françaises ainsi libérées. —«o»— En Italie. — Berne, 25 février. La frontière suisse italienne est complètement barrée et tout le trafic des voya-gears, des bagages et des marchandises suspendu, même sur la ligne Brigues-Iselle.— Rome, 14 février. Répendant à une question de M. La-brieol, M. Sannino a déclaré à la Chambre quo le gouvernement no s'est jamais, ni sous aucune forme,.rallié à un projet de paix séparée et que les informations partant de la négociation d'une paix séparée sont absolument inexactes. — Rome, 25 février. Voici, d'aprèi l'Agence Stéfani, la déclaration faite par M. Seanino à la Chambre sur les buts de guerre de l'Italie : — Nous basons nos exigences vis-à-vis de l'Autriche Hongrie d'uae part sur la question des races et d'autre part sur la question de notre légitime sécurité sur terre et sur mer. Nos raisons ethniques sont péremptoires et répondent aux aspirations de l'âme populaire italienne dans les pays < non libérés ». Tout aussi pérempteires sont les raisons qui découlent de notre droit à la sécurité sur terre et sur mer. Ja ne puis, en ce qui eoneerne la Méditerranée orientais, que répéter ce que j'ai dit précédemment : nous n'avons pas de buts impérialistes, mais nous exigeons, dans l'éventualité d'un agrandissement des autres payp, le maintien de l'équilibre etitro eux et nous. la ce qtti concsrne l'Albanie, nous voulons son indépendance, conformément aux prirrpes généraux du respectées nationalités ot du droit des peuples de décider de leur sort. Le sort da l'Albanie a un intérêt parti-culisr pour l'I;alie parce qu'il est connexe 5 avee la question de l'Adriatique qai est pour nous, tout conme la possession de Yalosa et de son district, une question vitale. L'Italie ne vise, en ce qui concerne l'Albaiiie, que sa défense contre toute ; ingérence ou teste agression extérieure. I — Rome, 25 février. La discussion, à la Chambre, de la déclaration du gouverneme» t otant close, M. Orlando a prononcé un di cours dont voici la substance : — Sans eatror dans les quêtions spéciales en matière d'alimen ation, il a dit qae les c réaies et le charbon nécessaires jusqu'au mois de mars étaient assurés par un accord avec les Alliés. Parlant des événements de Karfreit, il a répété qu'il sera impo?siblo de procéder à une enquô'e parlementaire aufsi longtemps que durera la guerre, qu'au surplus, la composition de la commission et le loyalisme de ses membres doivent donner tous leurs apaisements au Parlement et au pays. Ea ee qui concerne la censura, le gouvernement évitera, dans la mesure du possible, tout confit; toutefois, il estime qu'en temps de gaerre la cossu ,a s'impose et il n'adoptera jamais la mé h >d« bo eheviste consistant à supprimer tout net les journaux qui ne sont pas de son avis. 4me année N* 49 Le N° dLO centimes Jeudi 28 Février 1918.

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