L'écho de Sambre et Meuse

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14 februari 1918
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s.n. 1918, 14 Februari. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qv3bz62h6p/
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L'Echo de Sambre & Meuse Ann»n£«« la ligne 0.40 A*«. inanc, (avis d'ass. «le sec.) » 1.00 Nécrologie » 1 00 Faits divars fin » 1.25 Fait* divers ccrps » 1.S0 Chroniqu» l»cale # » 2.00 lUparatiams judiciaire » 2.00 JOURNAL QXJOXIDtJaSBf Admjnistration-Rèrîaciion : J.-B. COLLARO 37, rue Fossés Fleuris, Namur Communiques des Belligerants BULGARES Sofia, 9 février (officiel). Sir tout lo front «a Macédoine, canonnade modérée; l'action d« l'artillerie a été t«it«f*ii plus riolente à certains moments. Bans la régies de Bltolia, à l'Oaest du Drebepolje, au Sa* Oaost d* lac 4e Deiran et au Nord du lae de Tahine, des combata outre patrouilles se sent terminés en notre faveur. , Sir le freatde la Bobroudscha,armistice. Sofia, 10 février (effisie!). Sar le froat ea Macédoine, dans la vallée de la Skumbi, aetre artillerie a mis ea faite aa iaapertaat détachement d'iifante-rie française. Nous aveas disporsi par aetre eanen-aade quelques détaehsmeats anglais {ai teataieat d'attafaer aos positions établies à l'embouchure de la Strouaia. ANGLAIS Londres, 11 février (officiel). La aait dernière, des treapes austra-lieanes ent exécaté aa heureux coup de msia contre les positions alleaaaades établies aa Sud Ist de Messines. Oatre les pertes qae cens aveas infligées à l'eaaeaii, aeas aveas fait 28 prlseaaiers. La auit du 9 février, uae patrouille belge a efficacement attaqué ua poste ennemi établi dans le sectear de Merekem; elle a taé les soldats qui occupaient le poste et a capturé une mitrailleuse. Leadres, 12 février. Officiel de l'Amirauté. - Le centre torpilleur britannique < Boxer » a sombré la nuit da 8 aa 9 févrior daas la Manche, à la suite d'aae colllsioa. ITALIENS Borne, 11 février (officiel). Hier, à l'Oeest et à l'Est de la vallée de la Freacila, violeates canoaaades concentriques et attaquas de l'infanterie eaac-mle.Via à vis de nos aoavelles positions établies sar le moate di Val Belle et sar le Col del Besso, le f«u précis de aetre artillerie a immédiatement enrayé les attaques eaaomies. Plas à l'Est, sar les versants mérldio-aaux da Sasse Rosse, des détachements autrichiens appayéi par de i'artillerie ont tenté plusieurs fois d'occuper quelques-unes de nos tranchées de sûreté établies devaat aos positions; tours epératieas ont éckeaé sous aotre feu de barrage meurtrier.Un de ao3 aviateurs a desesadu deux appareil» eaaemis : l'un d'eatre enx est tombé au Nord de Pioveao et ses occapaats eat été fait prisonnier»; l'autre est tombé ea flammes à proximité de la vallée dei Sigaoro. SUR MER — New-York, 11 février. A la snite du torpillage do plusieurs aavires espsgnels, la Gempania Transat-lantica a donné ordre i e<)ux dé ses navires qui ae trouvent-dans tes pnrti américains de ne pas les quitter. Le grand vapeur « Alphonse XIII », qui était prêt à partir et avait 250 passagers à bord, a été aussi retenu. Négociations de Paix A BREST-LITOVSK — Berlin, 11 février. Les délégués aliemaads et russes, réunie à Pétregrad, se sont mis d'sceord au sujet des prisonniers de guerre reconnus inaptes à tout service ultérieur et qui seront dans aa bref délai renvoyés dans leurs foyers. Un aoserd identique a été conclu par le goaveraement russe avec les gouverne-monts austro-hongrois, ottoman et bulgare. Va la pénurie des moyens de transport, ou Russie, il se pourrait que l'exécution de cette masure souffrit quelque retard, mais on estime généralement que ces difficultés pourront être surmontées. — Berlin, 11 février. La < National Zeitung » annonce que les travaux des commissions économiques des Puissances Centrales et 4e 1,'Oakraine auront lieu à Berlin. — Sofia, 12 février. A la Sobranié, le ff. de chef de cabinet, M. Peckief; a donné lecture d'aa télégramme de M. Badoslavof, chef de la dé-patatioa bulgare à Brest-Litovtk, portaat à la coaaaissaace du cabinet les déclarations des délégués russes concernant la cassation de l'état de guerre avec la Quadrupliez, ainsi que la démobilisation immédiate des troupes russes sur tous les fronts. M. Radeslavof félicite le gouvernement •t le peuple bulgares de ce qae la paix est bioa près de se conclure avec la Russie. — La Haye, 12 févrior. La nouvelle de la conclusion prochaine 4e la paix avee la Rasslo, maude-t-oe au « Tagliche Rundschan », a été portée à la connaissance du publie hollandais par les éditioas spéciales des jeurnaax. A la Bourse, le ehanga da mark aile-maad et de la couronne autrichienne en a été très favorablement influencé. La Presse estime g4'éralemeat que la décision prise par les <**ximnlistes doit être cobsidérée comme a événement d'une importasse mondiale, de nature à nous rapprocher sensiblement de la paix géué raie. Au sujet de sa signification politique, on peut dire qae c'est là uae paix qui a été impesés par les victoires allemandes. La. força des armes allemaudoi et austro-hongroises ont ea effet brisé la résistance de la Russi* et l'empressemoat avee lequel MM. Trotzki st Lé iae ont replié armes et bagages, dit le < Nieuwe Couraat », semble indiquer que les belchevistes oat entrevu qu'il était préférable de conclure uae paix favorable avee les Puissances centrales avaat qae les choses preanent uae tournure inquiétante. Qaoi qa'il on soit, 1* eeaelusion de la paix aura pour l'AUemagao uresigniiea-tioa d'aae importance capitale, noa pas seulement au poiat de vus militaire, mats aussi au poiat de vue diplomatiqae et éaeaomique. Le < Yaderlaad », de soa côté, insiste sur l'imporîause toute particulière do la conclusion de la paix au front de l'Eit. La paix avee la Russie, écrit ce journal, sigsifie que désormais il est impossible d'affamer l'Allemagne; son ravitaillement et son commerce extérieur voat s'améliorer de mois on mois, taudis que la guerre sous marine est en train de saper les bases économiques de l'Angleterre. A ce point do vae, la conclusion do la paix doit être eoasidérée comme un évé-aemeat historique de première importaaee. IL s'agit maintenant d'ameaer les Russes à sigaer le traité de paix. Ils n'est pas étonnant qae M. Tretzki et ses partisans a'oat pas era encore pouvoir procéder à cette sigaaturo du traité do paix. Ils devreat, avant do passer par là abandonner leurs théories et se soumettre aux eoaditioas qa'il plaira aux Puissances centrales de leur imposer. Dans ces eoaditioas, ils devreat renon-eer à leur idéal eoaeeraaat la cene usien d'aae paix générale sur des bases démocratiques et lorsqu'ils sa présenteront à Pétrograd, porteurs des eonditioas de piix, il se pourrait parfaitement que les so7iets renoncent à les recoansîire pour lsars chafs. Et, cependaat, le peuple demaade à cor et à cri la conclusion de la paix à n'importe quelles conditions. Parlant de la possibilité d'une paix prochaine à conclure avea la Boumauie, le même journal fait eatreveir qae les aéga-eiatiers à ce sujet ne tarderoat pas, l'arrivée da M Avereseu au poavoir étaat très signifleative à cet égard. — Beiève, 10 février. Bu < Journal do Genève » : — Il esfpermis de dire que la paix avee l'Oakraiae enlève aax Puissaceas Centrales les graves soucis du ravitaillement; en outre, elle lour permettra de réergaaiser à lear g ise l'Est de l'Iurepe. D'autre part, eette première piix, bien qu'elle soit isolée, a une grande importaaee au peint de vue de la répercassiea morale et de la fasciuatieu qu'elle exercera sur les peuples. » Ea AllOBMagKO. —• Berlia, 12 février. B'aprèa la € Gazette de l'Allemagne du Nord », le ehaacalier do l'isapiro a déclaré au président de la Chambre des députés de Prusse q«e, contrairement à certaines iasinuations, il défead toujours avee la même énergie le projat de loi visant la éforme électorale de Prusse et qu'il a toujours la même volonté de mener cette réforme à bonne fia. —«o»— En Italie. — Lugaao, 11 février. De la < Tribuaa » : — A l'ouverture de la Chambre, outre MM. Orlando et Crespi, qui donneront des explications sur le ravitaillement do l'Italie par les Alliés, M. Soanino et le général Alfieri, ministre de la guerre, prendront la parole. » Il est question de prolonger les pouvoirs des députés dent le mandat vient à expiration en autemae prochain. — Rome, 11 février. Du « Giernale d'Italia » : — Le ministre des affaires étrangères fera sans doute une nouvelle déclaration sur les buts de guerre. » Certains journaux, entre autres la « Epoca », de Milan, qui a des attaches avec M. Orlando, demandent la publication du Traité de Londres conclu entre les Alliés et l'Italie. — Rome, 11 février. Le ministre de la guerre a pris des mesures sévères centres les embusqués. Il a netammeat décidé que les officiers qui n'ont pas été au feu doiveat aller relever leurs camarades au front. — Milan, 11 février. L'anarchiste Moaticelli, secrétaire du Comité d'actioa anarchiste iateraatieaal et membre du Comité de la Fédération des syndicats ouvriers, a été arrêté. — Londres, 11 février. Un radiotélégramme aaaoacs que le Vésuve est en éruptioa. —«o»— Eh il*BMaai«. — Paris, 11 février. Oa mande de Jassy à l'Ageace Havas : — Le 8 février, lo f*ld maréchal von Mackeason, au aom du goavernemeat allemand, a envoyé au gouveraam^ut roumain ua, ultimatum lui doanant 4 jours pour entamer les négociations de p?ix. Le Conseil des ministres roumaias s'est immédiatement réuni et, après uue longue discussion, a off rt sa démission au Roi, qui l'a acceptée. Damiers Coupés te Belligérants ! ALLBMANDS Berlia, 13 février. IVàtre do la guerre à l'Ouest. Groupes d'armées da KroapriazRuppreâht et du Kronprinz impérial De plus fortes recoaaaifsaaees eaaomies avançaat au Nord de Ltns et de Omignon furent ropcmssées ea corps à •orpa. Du reste, l'activité combative s'est bornée à de plus petites entreprises et au feu d'artillerie daas plusieurs secteurs. Group® d'armées du due Albreeht. Après une augmantatioa violente du feu eatre Flires et la Moselle, près de Rame-aoville et daas l'extrémité occidentale du Bois des Prêtres de* troupes oat avancé ceatro nos ligsee. Après ua plus court combat, l'eaaemi fut rejeté avee des pertes considérables. Des prisonniers sont restés eatre aos mains. Près de la butte do Susel et du Hart-manBsireilerkepf, combats d'artillerie et do lance-mines. Ba guise de représailles de bombardements enaemis do Saarbriieken du 5 février, nos aviateurs ont efficacement attaqué kier soir la forteresse de Naacy. Front macédonien. Près de Moaastir et sur le Wardar, activité d'artillerie et d'aviatioa. Rien do noavaau sur les autres tkéàtres de la guerre. Ber erste Geoeralquartiormeister, LUDENDORFF. —<o»— FRANÇAIS Paris, 12 février (3. k ). Activité des deux artilleries oa Ckam-pagae dans la régloia des Méats, sur la rive droite de la Mease st ea quelques poiats des Tojges. Pas d'aetiea d'infaaterie. Aviatiea Au courts d<9 la journée du 11, 4 avioas aliemaads oat été abattus par nos pilotes. En autre, aetre aviation a effectué divers bombardement. 9 000 kilos de prejeetilea ont été jetés sar les établissements, dépdis, gares, ean-tov combats des Allemande, aotemmeat sur la gsre rie Meie-Syb'oua fcù sn incendie s'est déclaré. Parie, 12 février (11 h.). Nuit m&rqué» par uue grande activité de nos détachemsuts de reconnaissance. Au Nord de l'Ailette, un Mardi coup de main exéeuté aux abords de Beagonville nous a p mis de ramener uae vingtaine de prisonniers et deux mitrailleuses. Fn Wœrre, plusieurs incursions daas les lignes ailem»ades oat également réassi à l'Oitast du Remeuauvillo aotamment. Neus avoas fait vingt-quatre prisonniers. Les Allemands ent tenté à la faveur d'aa vif bombardement d'aborder ses ligaea eatre iMoavaux et le bois des Fesses. L'attaque menés pvr trois détachements a été arrêtée par aes feux qui oat ialigé des ne tes à l'ennemi. D'aatrae tentatives allemandes ea Champagne en Wosvre, dans les Vosges n'ont obtenu aucun résultat. — Paris, 12 février. Da < Petit Journal » : — M Autoneseu, ministre de Roumaaie à Paris, cooflrme que le feld-maréchal voa Mïckeusea a eaveyé un ultimatum à la Roumanie et que le Cabinet Bratianu s'est retiré. M. Antoaescn a ajouté qu'il était impossible de prévoir comment les événements se développeront en Roumanie. — Berlin, 12 février. Oa transmet de Tienne au « Berliner Tageblat » une dépêche de Sofia annonçant que la députa tien de la Dobroudcha, qui vient d'y ê re reçue par te prince héritier Boris et les ministres d'Allemagne et d'Autriche Hongrie, se dispose à partir pour Tienne et Berlin, eù elle remettra aux gouvernements un mémoire réclamant la rétrocession de la Dobroudcha à la Bulgarie. —«o» — En Amérique. — Berne, 10 février. On mande de Nftw York à l'édition parisienne de la « Tribune » de Chicago : — M. le sénateur démocrate Chamberlain a, daas la séance de la commission du Congrès chargée de l'euqcête sur les conditions de l'équipement de l'armée américaine, reproché au secrétaire d'Etat Bar-ker d'avoir induit le peuple américain en erreur au sujet de' effectifs américains disponibles et prê's à s'embarquer et d'avoir dit à ce sujet que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. M. Baker répond que les troupes américaines en France so t pourvues de tout ee qui leur est nécessaire. S'il n'a pas parlé Jusqu'à présaat de la situation ass»z précaire de l'équipement des troupes dan« les campa de formation, e'est pour ne pas jeter l'inquiétude parmi ls peuple. Quant aux doutes exprimés par la commission relativement à l'équipement complet des troupes américaines aa front français. M 3rk«r convient qae les plaas, ea ea qai eo' cerne p u* spécialement l'artiliorie, sent suse^pt bles d'amélioration, mais ajoute qu'il n'y a pas lieu d'avoir la moia-dre inquiétude. M te sénateur Wadyworth dit que le3 E ate-U lis vont se trouver, pendant le prochain semestre, obligés à des prestations bien autrement lourdes que celles qn'ils eut connues depuis les neuf mois qae dure déjà la guerre. La commission exprime, 4autre part ses profonds regrets de la décisioa du département de la guerre de refuser le type du canoa de 24 cent, et la fabrication des munitions à utiliser pour ces pièces quoique le pays dispose amplemeat des usines Léeesfsaires à catto fabrication. M. Biker convient que son départemeat n'a pas jugé utile do propeser au Congrès ea 1910 des mesures préparatoires à la guerre, les Btats-Uais étant coavaiacus que, malgré les offensives allemaades, l'état de guerre pourrait être évité. Il reconnaît aojourd'kui qu'il ett été utile de prévoir le pire et de commencer les préparatifs guerriers. A uae question portant sar la date à laquelle l'équipement des troupes daas les camps de formation peat être entrevu, M. Btker répond ne pouvoir donner uae assuma ee formelle à cet égard. La situation de M. Baker comme secrétaire d'Btat est très menacée et sa retraite ae serait pas de nature à consolider lo prestige du président Wilsen, qui désire le maintenir au pouvoir. —«e»— Eh Franc*. — Paris, 11 févrior. La Chambre a discuté hier l'interpellation de M. Benaudel sur la décision prise par le gouvernement de déférer avec Cail-laux à la justice militaire. Chaudement approuvé par les socialistes unifiés, M. Renaudel a dit que si M. Clemenceau a pris cette décision faute de connaître la loi française, il a lo devoir de donner sa démission peur ne paa rester solidaire de l'ignorance ersase d'un de ses collaborateurs au ministère de la guerre. Le eeus secrétaire d'Btat Ignace ayant répondu au nom du gouveraemont qu'ea ne peut relever de ce chef aucune irrégularité, M. Renaudel demande la nomination d'une commission d'enquête parlementaire.M. Moutot, chef de la minorité socialiste, reproche au gouvernement d'appuyer exclusivement sa politique sar l'intervention des tribunaux de guerre. — Ceux, dit il, qui ent lo courage d'arrêter MM. Malvy et Caillaux devraient au moine avoir eaiui d'accepter qu'une en-qsête «lise si le gouvornomeat a, oui ou non, violé la loi. M. Clemenceau demande la rejet de la proposition d'enquête et le vote de l'ordre du jour par et simple on posant la question do conlUnee. L'ordre du jour pur et simple est voté par S95 voix contra 113. — Paris, 11 février. La Banque de Franco vient d'être autorisée à porter le montant de sas billets de banque en eireulatien de 24 à 2i milliards de francs. —«o»— En Rassit. — Paria, 11 février. D'après des nouvelles de Russie, le pays est en proie à une anarchie complète. Presque toutes les usiaes eoat fermées. La populace pille le* églises. Le nouveau deeret du gouvernement de Pétrograd Interdisant les communications télégraphiques avec la province est très commenté. Malgré la situation désespérée de la Russie, le gouver&ement maxima liste continue une propagande ardente à l'étranger; il a envoyé des fonds en Ssède, en Norvège et au Danemark pour provoquer des mouvements révolutionnaires et travaille dans le mène sens en Franoe et en Angleterre.On dit qae l'inll jence des maximalistes se fait toujours sentir à Wilna. — Stockholm, 11 février. D'après une dépêche parvenue à Pétrograd, on aurait découvert des millions de paires de guêtres, des dizaines de milliers de paires de chaussures et des centaines de milliers de pouds de farine de provenance américaine enterrés dans les docks du port de Mourman depuis septembre 1917. Dès la réception de cette nouvelle, le comité central de la flotte de la Baltique a donné l'ordre de lui expédier ces stocks le plus rapidement possible, une foule de matelots de la flotte étant obligés d'aller nu pieds et la disette de pain étant imminente, le magasin d'alimentation du port de Sveaborg ne contenant plus de farine que pour einq jours. — Stockholm, 11 février. Du journal mi i'aire polonais « Wjedo-mosti Zvrienzky Woyskowyok Polakof », qui se publie à Min*k : — Le généra;iasime Tcborbatehef, d'ae-cord avec les généraux commandant les 4e, 6", 8" et 94 armées russo-roumaines, a admis que les Polonais quittent les rangs; ils constitueront des régiments spéciaux. — Loadres, 11 février. 01 mande de J st>y au « Moraing Post » : — Lo Parlement roumain a été convoqué. Il est vraisemblable qu'il a*ra à discuter des q^stioas importaatos, maia-tensat que l'O^kraina a déclaré qae les Bissarabieas n'appartenaient pas aux races onkraiaiennes. — Berae, 11 février. Le gouvernement provisoire do la République sibérienae eomprond les représea-tants de tous tes partis russes, depuis les eadnts jusqu'aux siinimalista»; seuls tes bolehavistes eu ont été exelis. — Copenhague, 11 février. Eu présence du manque de vivres qui règne a-i Finlande, le gouvernement danois a autorisé l'expéditioa d'une cargaison de vivres dans cq pays. la coaséquence, le navire à moteur « 3>iet Thomas » est parti vendredi pour Stockholm, chargé do céréales, de farine, de beurre et de sucre. — Berlin, 11 février. Le Conseil des commissaires du peuple à Pétrograd a chargé son président M. Léninae d'envoyer aux états-majors et aux administratioas du chemin de for uae circulaire daas laquelle il préconise les moyeas d'empêcher les prisonniers eu tes réfugiés do se diriger sur Pétregrad ou sur tes districts du Nord, oi sévit on ee moment la disette. — Les prisonaiers ou les réfagiés devront, dit il, êtro dirigés sur les gouvernements «à existent eacoro des réserves do blé. las mesures de sévérité exceptioaaelles devront être prises contre les meneurs qui s'efforcent de faire affiner le plus de monde possible daas les districts où règao la pénurie de vivres daas la seul but d'étouffer par la famine la glorieuse révolutioa. Il no faut ajouter aucune foi aux télégrammes provocateurs qui vous seraient envoyés daas le but de diriger les prisonniers do giorre sur Pétrograd. — Berlin, 11 février. Le commissaire russe des affaires étrangères a laacé de Tssrknié Sâlo lo radio-téUgramme suivant » A Tous » : — Attendu qn'il est Intolérable qu'on exerce une pression sur les citoyens russes résidant en Angleterre pour les incorporer dans l'armée anglaise et d'une manière générale qu'on a'arrege le droit d« contraindra tes citoyens russes au service militaire, 1e commissaire du peuple peur tes affaires étraagè es a ohsrgé son représentant plénipotentiaire a Londres, le camarade Litvinof, de demander au gouvernement ang ais quelles mesures l'oblige à prendre la convention qu'il a ce « e, au sujet de «*tte question, sveo 1e geuv*r-nemont de Baron ki, de lui exprimer l'espoir que sur ce terrain aucun malentendu ne se produira entre l'Angleterre et la Russie et que l'Angleterre a'eb tiendra de toutes mesures capables d'en faire surgir un. DERNIERES DÉPÊCHES — Berlin, 12 février. Le chancelier et le secrétaire d'Btat ven Kuhtra&an sont partis aujourd'hui au gras i quartier g ^nérat afin de conférencier avea 1e graad état-major sur la situation «réî a par les déclarations ds Tretzki. Ces déclarations sont simplement orisc;3 par nous pour information sans qu'on les ait prises comme base peur notre position future. Nous conservons ainsi pleine liberté d'action, tandis que te gouvernement da Trotzki est lié à ses déclarations. Au surplus, de notre eêté, oa ne montre pas grande disposition à se laisser prescrire par Tretzki le lieu où tes négociations ultérieures pourraient aveir lieu. Ni 8: Pétersbaurg, ni n'importa quelle localité neutre ne peut être es£ -question, car nous ne sommes pas di«pe>L^., iais«$r troabler les négociations par M espions et des émissaires. Il faut y ajouter que la situation à Saint-Pétersbourg n'offre pas de garantie suffisante peur des négociations calmes et l'on pourrait bien également avoir envisagé la question de savoir s'il ne convient pas da rappeler les commissions qui séjournent dans la capitale russe. Nous pouvons donc tranquillement conseiller à M. Tretzki à transmettre à Barli* tes communications qu'il pourrait avoir à faire à notre gouvernement. — Berlin, 12 février. Pour autant qu'on lo sache les négocia-tiens evee la Roumanie n'ont pas eacere commencé. Elles ent dû tout d'abord être ajournées ensuite de la retraite da cabinet Bratianu qui entraîna qu'aucun gouvernement roumain responsable n'existait pour le moment. L'en a appris entretemps que le ministère Avereseu a commencé ses fonctions. — Pétrograd, 10 février. On publie te décret suivant annulant les emprunts d E at suivant décision prise en séance de la commission générale du 3 février : 1. Tous tes emprunts d'Etat o;>ntractés par les gouvernements de la bourgeoisie russe sont déclarés nuls à partir du i«r décembre 1917 et les coupons de décembre ne seraient plus payés. 2. Sont également déclarées nulles toutes tes garanties qua cas gouvernements ont données pour des emprunts de différentes entreprises. 3. Tons tes emprunts étrangers sont annulés sans exception et conditien. 4. Les promesses à court terme resteat valables, tes intérêts ne sont plas payés. Les promesses ent la valeur da bons de crédit. 5. Les bourgeois do la classe moyenne qui ont des parts d'emprunts intérieurs annulés, allant jisqu'à lO.OtO roubles ront indemnisés par des parts du nouvel emprunt de la république fédérative socialiste russe. (5 L®s dépôts aux caisses d'épargfl.g de l'Etat et leurs intérêts sont iatangiblss. Las empruits annulés en possession d 3 esiasfcg d'épargae sont mis au eemate d» la République. 7. On prépare dos dispositions spéciales peur indemnisée les sociétés et asâ^eia-tions semblables. 8. Le commissaire général des affaires économiques dirigera la liquidation des emprunts. 41** À&née N® 37 Le N° i HCt centimes Jeudi 14 Février 1918

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