L'écho de Sambre et Meuse

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03 september 1918
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s.n. 1918, 03 September. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pr7mp4wv43/
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L'Echo de Sambre & Rieuse PP.1X DES ANNONCH» : Anisnonees, la ligne, fr. O.S#; — A»*. ii*anc. (avis d'ass. de soc.), 1* fr. l.OO; — Nécrologie, la ligne, fr. {.10; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.S5; — %ifc divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Siron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Uépa-rations judiciaires, la ligne, fr. 2.00- Administration et Rédaation : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de il à 1 h. et de 3 à 5 h. Las article «'••gageat q*e leurs autours. — Los M&amtKrite aoa insérés ne sont pas readns. PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, l'r. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 l es demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et Iles facteurs des postes. Les réclemetions ioncernant les abonnements doivent être adresse-exclusivement aux bureaux de poste. J.-B. GOLLHRB, Birecteur-Propriéiaîrg La « Tribune Libre » est largement ouvertç à tons. L'Organisation de l'Instruction publique (2me Article) L'Organisation de 1 ( 3D e-u-ixiièïr CHARLEMAGNE ET L'I Dans nns contrées, avant Charlemagne, le soin d instruire la jeunesse était une tâche confiée à des précepteurs ou à des instituteurs particuliers. Cette instruction était donc essentiellement privée, l'Etat n'intervenant en rien dans sa réglementation pas plus que dans sou organisation. Tout au plus pourrait-on considérer comme une espèce d'école publique, l'académie installée à la Cour des rois francs et dans laquelle les fils des principaux du pays étaient instruits avec les princes et ce sous les yeux du roi. Au huitième siècle, des causes multiples que . je n'ai pas à rechercher ici, avaient diminué considérablement l'activité intellectuelle. Aidé du moine Aleuin qu'il avait fait venir d'Angleterre, Charlemagne mit tout en œuvre pour remédier à ce déplorable état de chose. A cette époque, toutes les éludes convergeant vers celle de la religion, les auxiliaires naturels de son œuvre de rénovation devaient inévitablement être les évêques et les abbés; A titre documentaire, je crois indispensable de donn«r ici copie de la circulaire qu'il leur adressa pour stimuler leur zèle. Quoiqu'un peu longue, elle mérite d'être transcrite car elle nous montre clairement la véritable tendance de l'enseignement d'alors en même temps qu'elle nous prouve que les couvents d'alors étaient loin d'être cette pépinière de lettrés et d'artistes tant vantée par certains. Cette lettre date de 788 : « Votre piété agréable à Dieu saura que, d'accord avec nos fidèles conseillers, nous avons regardé comme utile que les évêchés et les monastères, dont la faveur du Ciel nous a confié le gouvernement, ne se bornent pas aux habitudes d'une vie régulière et aux pratiques de la Sainte Religion, mais qu'ils s'appliquent à l'enseignement réfléchi des lettres pour en faire profiter ceux qui, avec la grâce de Dieu, peuvent apprendre, chacun suivant sa capacité. En effet, comme une règle certaine maintient l'honnêteté des mœurs, une bonne méthode d'enseigner et d'apprendre donnera de la régularité et de l'élégance au discours. Ceux qui désire plaire à Dieu par la pureté de la vie, ne doivent pas dédaigner de Lui plaire par la correction du langage... Bien faire vaut mieux que savoir, mais savoir précède faire. Chacun doit donc apprendre ce qu'il a à cœur d'exécuter, et l'âme connaîtra plus largement ce qu'elle doil faire lorsqu'on exprimant les louanges de Dieu, la langue ne risquera pas de se heurter contre le mensonge .. Dans ces dernières années, il nous est venu beaucoup d'écrits des monastères. Les frères qui habitent ces saintes maisons y rivalisaient de zèle pour nous dans leurs pieux discours; mais nous avons reconnu dans presque toutes ces compositions, que si les sentiments étaient bons le langage était inculte. Ce qu'une louable dévotion dictait fidèlement au dedans ne pouvait se produire au dehors sans de graves défauts, parce que la négligence d'étudier rendait le style barbare. Aussi, avons-nous craint que s'il y avait moins de lumière dans l'expression il y eut aussi beaucoup moins d'aplitude à comprendre les Maintes Ecritures, nous vous exhortons donc, non seulement à ne pas négliger les études, mais à rivaliser d'émulation avec humilité et pour plaire à Dieu, alin de pénétrer plus facilement et plus sûre-. ment le sens mystérieux des Divines Ecritures. Puisque dans ces pages sacrées, on trouve des figures et des tropes, il est évident qu'on reconnaîtra le sens spirituel avec d'autant plus de facililé qu'on aura été plus abondamment nourri dans l'élude des lettres. Pour cetje œuvre, il faut choisir des hommes qui aient la \olonté el le pouvoir d'apprendre et le désir d'instruire les autres ; qu'ils y Uns Déclaration du Chancelier A l'occasion de son 75e anniversaire, le chancelier von Hertfing a reçu une délégation des associations d'étudiants catholiques Après avoir esquissé la psychologie de la guerre en Allemagne et dans les pays ennemis et adjuré la jeunesse de se serrer les coudes autour du drapeau, il a dit concernant la situation militaire : — En vous parlant de la situation de nos armées, mon premier devoir est d'exprimer notre profonde admiration aux troupes allemandes pour la vaillance dont elles ont fait preuve au cours des dernières semaines.Je puis tous donner l'assurance que la direction supérieure de l'armée envisage, l'avenir avec calme et confiance encore que des nécessités tactiques lui aient imposé l'obligation de replier ses lignes en divers endroits. Nous avons déclaré dès le premier jour que la guerre que nous faisions était une guerre de défense. Les opérations militaires ont été transportées sur le territoire ennemi pour défendre efficacement nos frontières et épargnera notre patrie les horreurs de la guerre. Nous continuerons à combattre sur le sol ennemi et nos troupes héroïques sauront repousser les formidables assauts de l'adversaire et contenir ses efforts jusqu'à ce qu'il se rende bien compte que c'est poursuivre une chimère que de vouloir anéantir le peuple allemand, jusqu'à ce qu'il se déclare enfin prêt à conclure un compromis. Cette heure sonnera, parce qu'il faudra nécessairement qu'elle sonne si l'on ne veut pas se trouver devant une Europe exsangue et voir la civilisation humaine crouler dans la misère et dans la barbarie. Nous supplions le Tout-Puissant, qui nous a visiblement assistés jusqu'ici, de ne pas retarder ce jour . plus longtemps. Messieurs, je viens de prendre connaissance de l'interview accordée par lord Cecil au représentant du « Storkholms Tidningen ». Je ne veux pas m'arrêter aux détails de ses décla- l'Instruction publique :me _A.x-ticle) -'INSTRUCTION PUBLIQUE le mettent autant de zèle que nous mettons de lie conviction à le prescrire. u- Nous désirons que, comme il convient à ne des soldats de l'Eglise, vous soyez pieux au nt dedans, savants au dehors, purs par la vie, ne classiques par ie langage. Si quelqu'un, it- pour la glaire de Dieu et pour le profit d'un île saint commerce, cherche à vous voir, nous es voulons que. édifié par votre aspect, charmé n- de votre science, qu'il aura remarquée dans es vos lectures et dans vos chants, il s'en retourne joyeux et rendant grâce à Dieu Toutes Puissant. » (1) nt II me paraît impossible de donner un ordre c- en l'entourant de plus de considéra'ions nt capables de le faire exécuter entièrement par ni ceux à qui il s'adresse. Si l'empereur avait de dit aux moines « J'ai besoin de citoyens éclairés, instruits », il est certain que sa voix :r- n'aurait pas été entendue; tandis qu'en leur es affirmant comme il le fit que seule la religion nt devait îécolter le^ fruits de l'instruction, ses ■S. prescriptions furent suivies à la lettre et. île partout, dans les monastères, dans les églises 'il même s'ouvrirent des écoles. Dans les unes comparables à nos écoles re primaires, on. enseignait, la grammaire, la l'arithmétique et le jhant; dans les autres rs on étudiait les autres sciences et l'Ecriture es Sainte. ,tc L'enseignement prit rapidement partout ée un développement très grand niais l'histoire cite tout spécialemenl les villes de Lyon, e, îulde, Metz et Orléans. us Vivant dans l'intimité de l'empereur, les és évèques des Pays-Bas parvinrent à l'inté- us resser tout particulièrement à la prospérité as de leurs diocèses. Des maîtres très distingués ix leur furent fournis par Charlemagne. ils Pour l'organisation de l'Enseignement, il es fit principalement appel à des moines Irlan- ec dais, Ecossais et Anglo-saxons, qui vinrent m vivres dans tous les couvents de notre pays sous le nom d'Ecole du Palais, fonctionna n- bientôt à Aix-la-Chapelle une sorte d'Acidé- é- mie réunissant les maîtres les plus habiles le et les plus réputés. Là. comme dans le palais s. des rois-francs l'élite de la jeunesse était té instruite en présence de l'empereur, ni Dans les écoles de J'empire de Charle- 3n magne la base de l'enseignement était le iir « Safyricon » de Marlianus Capella. ouvrage re du cinquième siècle dans lequel l'auteur avait n- exposé la théorie des arts libéraux compre- re nant : la grammaire, la réthorique, la dialec- u. tique, 1 arithmétique, la musique, la géomé- pr trie et l'astronomie. es Le premier degré du savoir était formé des ls trois premières de ces sciences et désigné sous le nom de trivium. Le quadrivium ou iS degré supérieur comprenait l'étude de la rf> musique, de la géométrie, de l'astronomie et w de l'arithmétique. cs Hélas, le bel essor auquel la volonté de Charlemagne avait donné l'envol s'arrêta '' bientôt. Lui disparu, une décadence intel- "f lectuel commença promptement. Livré de c nouveau à l'initiative de chacun : sans direction, l'enseignement périclita et tomba aussi I bas qu'il était au début du règne du grand empereur. 1S L'étude fut de nouveau délaissée par le iS clergé qui alla même jusqu'à négliger l'enseignement du catéchisme comme le lui , reprocha le Concile de Paris de 829. ;- L'Eglise eut beau lutter, faire l'impos- 3. sible, ordonner Ja création de nouvelles re écoles, l'enseignement demeura sans vie, ,n l'instruction publique était morte arec it Charlemagne et nous ne la verrons se i- ranimer qu'au XIT,ne siècle avec Roscelin, lr Guillaume de Chai .peaux et Abélard. II Georges Làforêt. 3l y (1) Baluze — Cipitul, reg. francor, t I, col. 201. 1 (1) Baluze — Cipitul, reg. francor, t I, col. 201. 2 riinmim 1 injnni r <i mu lu m i n lu jiiini pjHWi i—n—nani'i mi i > rations, mais il est deux points de son interview qui demandent une réponse immédiate. Lord Cecil fonde sen espoir en la victoire finale et décisive des Alliés sur la coopération des troupes s américaines. Sans m'attarder à cet appel au militarisme que l'Entente nous jette dans les jambes s depuis le début des hostilités,je rappelerai les divers i espoirs auxquels les Alliés se sont cramponnés au , cours de la guerre pour escompter la victoire finale. Ce fut d'abord 1 intervention de l'Italie parjure ; ce fut ensuite le tour de la Roumanie, qui devait ! faire pencher la balance. Lord Cecil oublie que depuis . lors la paix a été conclue avec la Russie et la Roumanie, et que nos effectifs à l'Ouest ont pu être renforcés par les divisions libérées à l'Est. Le second point des déclarations de lord Ceril : qu'il convient de relever est l'affirmation que l'En-i ente ne consentira jamais à faire la paix avec son i ennemi aussi longtemps que l'Allemagne sera gouvernée par les Pangermains. Messieurs c'est l'Empe reur allemand qui gouverne en Allemagne avec la collaboration constitutionnelle du Conseil fédéral et du Reichstaff. Aucun parti politique, que ce soit le parti pan-germain eu un autre, n'a pu jusqu'ici influencer les décisions du Reichstag. En ma qualité de chancelier de l'Empire allemand, je ne connais que des partis allemands et qu'une politique allemande. Mon devoir est de représenter cette politique et je n'en cqnnais point d'autre. » L'inteivenfioD du Japon Londres, 31 août. — On télégraphie de Tokio au « Morning Post » : — Un groupe de cent et dix députés appartenant à l'opposition ont protesté auprès du président du Conseil contre la politique suivie par le Japon en Russie. Le correspondant du journal anglais ajoute que des manifestations et des cortèges sont organisés p Tokio contre le gouvernement. COMMUNIQUÉS OFFICIELS CQM M U NIQU ES OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communique officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux e u i'omaiisfiitjués des Centrales i, Berlin 2 septembre. 11 Théâtre de la guerre à l'Outst. s • é Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht s de Bavière et du général "ton JBoehm. " Combats dans le terrain ' devant nos lignes de part et d'autre de la Lys En Ire la Scarpe et la Somme, les Anglais ont poursuivi leurs attaqués sur un front de r 45 kilomètres. jt Au Sud-Est d'Arras, ainsi que des deux s côtés de Bapaume, les effets produits par le x tir de notre artillerie dans les cadres ue ré-r serve ennemis ont considérablement contri-n bué à l'écroulement de ces attaques, s Hendecourt, Noreuil et les champs d'en-;t. tonnoirs à l'Est de Bapairme et entre Ran-s court et Bouchavesnes ont été les foyers de la lutte d'infanterie. s L'adversaire gagnant du terrain au Nord de Hendecourt en direction de Gagnicourt a s été refoulé sur Hendecourt par des contre-e attaques. On a combattu longtemps pour la posses-1 sion de Noreuil ; finalement, le village est e resté entre nos mains. ' Des attaques de chars d'assaut débouchant de part et d'autre de Vauix-Vraucourt se sont écroulées. é A cette occasion, l'équipe d'un avion de s l'e.-cadrille aérienne 25:!, se composant du lieutenant Schwertsieger et du, sergeant-[ major Gunter, a incendié à la mitrailleuse un ohar d'assaut et en a détruit un autre par t un tir d'artillerie bien réglé. Au Sud-Est de s Bapaume, nous avons fait avorter des charges a ennemies dont la poussée principale a été dirigée contre Villers-au-Flers. s Au Nord de la Somme, nous avons enrayé s l'avance de l'ennemi poussant 3e l'avant de-t puis le petit jour avec des forces importantes dans la ligne passant par Sailly-Saint-Pierre-Vaast, à l'Est de Bouchëvesnes et par e Mont-St-Quentin. e L'adversaire a occupé Péronne. ' Des deux côtés de Nesle, les Français ont continué leur offensive. Après un feu roulant des plus violents, ils ont essayé une fois de plus de percer, en niasses compactes, nos positions établies sur ? les bords du canal. Au Nord de la voie ferrée 3 de Nesle, le 56e régiment d'infanterie de la 1 réserve, en tête son commandant le major | von Lo bbecke, a rejeté tous les assauts ennemis. Dans la soirée, soutenu par des compa-3 gnies de la Hesse, il a redélogé l'adversaire 1 de ses positions où celui-ci avait fait irruption. Des détachements d'artillerie de cam-3 pagne, s'élançant à la contre-poussée avec T les fantassins delà première ligne, a eu une j part prépondérante à ces succès. Au Sud du chemin de fer de Vesle, des troupes brandebourgeoises et silésiennes ont 3 complètement refoulé l'ennemi de leurs li-gnes. Au Sud de Libermont aussi, des char-1 ges françaises ont échoué au soir. Hier, après les combats sanglants et infruc-* tueux du 31 août, l'infanterie ennemie n'a 5 pas montré d'activité de part et d'autre de Noyon. > Entre l'Oise et l'Aisne, l'activité combal-tive s'est également bornée, en grande partie, à des luttes d'artillerie. Dans les bas-fonds de l'Ailette ainsi qu'au Nord de Soissons, nous avons repoussé des attaques partielles des Français. •» ! » . i Berlin, 1er septembre. — Officiel de ce midi : ^ Théâtre de la guerre à l'Ouest. i Armées du l'eld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière et du général-colonel von Boehn : 1 Entre Ypres et La Bassée, nous avons raccourci 1 notre front en abandonnant l'arc saillant que formait 1 notre ligne vers Hazebrouck. Nous avons ainsi laissé le kemmel à l'ennemi : notre mouvement, exécuté depuis quelques jours déjà, est resté caché à nos adversaires. ' Les Anglais ont attaqué hier avec d'importantes forces n»s anciennes lignes. Les détachements mixtes que nous avaris laissés dans l'avant-terrain de nos nouvelles positions sont en contact avec l'ennemi. L'ennemi a occupé le Kemmel et nous a suivis au delà de Bailleul-Neuf-Berquin et au delà de la Lawe. Sur la route d'Arras à Cambrai, des attaques de l'infanterie anglaise se sont brisées devant nos lignes. L'ennemi a exécuté jusqu'au soir de puissantes attaques entre Heudecourt et Vaulx-Yran-court ; elles ont échoué. Au cours de combats à alternatives variables, Bullecourt et Ecoust sont restés entre les mains de l'ennemi. Ap-ès une violente préparation d'artillerie, des divisions anglaises et australiennes ont pris l'offensive entre Morval et Péronn e. Près de Morval et au Sud-0 uest de Bancourt, l'ennemi a été repoussé. Des contre-attaques nous ont permis de tenir Bouchavesnes.Plus au Sud, après la fin des combats, notre ligne passait à la route Rouchavesnes-Péronne. Les tentatives faites par l'ennemi pour franchir la Somme près de Brie et de Saint-Christ ont échoué. Fortes attaques des Français entre la Somme et l'Oise contre notre position du canal et le massif situé au Nor d-Est de Noyon. Des divisions françaises, qui attaquaient le soir des deux côtés de Nesle, sont restées couchées sous notre feu devant nos lignes. r J c Près de Rouy, nous avons rejeté l'ennemi par une contre-atlaque. ÏS Des"attaques d'ensemble exécutées vers midi'entre Beaulieu et Morlincourt se sont écroulées avec de ]a très lourdes pertes pour l'ennemi. (>| Une nouvelle offensive engagoe le soir n'a amené P1 que des attaques isolées que nous avons partout repou.ssées D'importantes forces ennemies ont attaqué au Nord de Varesni's et par delà l'Oise, près de Bretigny ; elles ont été rejetées. e; gS Entre l'Oise et l'Aisne après une très \iolente N canonnade, la bataille d'infanterie a été de nouveau pi engagée hier soir. Immédiatement au Sud de l'Oise, et ,is les attaques de l'ennemi n'ont pu se développer sous o; ]e le feu de notre artillerie et de no* mitrailleuses. Ci Des deux côtés de Champs, d'importantes forces ennemies ont attaqué les londs -H,; l'Ailette. Nous si ix avons rétabli l'ancienne situation par des contre- ru je attaques. pi a Entre l'Ailette et l'Aisne, les assaïits ennemis ont E L été précédés d'attaques partielles. A cette occasion, le et vizefeldwebei Haas, de la compagnie d'-s mitrailleurs oi du régiment de réserve iiu2-i9. ami- 4 tanks ennne- le mis hors de combat el t Ht pri onniers leurs occupants. Le soir, d'importantes forces ennemies ont 11_ exécuté des attaques d'ensemble. le Près et au Sud de Crécjr-au-Mnnl, nous avons repoussé l'ennemi en partie par des contre-altaques. a1 , A l'Est de Juvigny, il a avancé jusqu'à Terny-Sorny, d' 'u où des réserves locales ont ••nrayé sa marche en a avant. Les attaques succssives, exécutées par g- l'ennemi de cet endroit vers le Sud jusqu'à l'Aisne ont échoué devant nos lignes. c; S- • * * Berlin, 3t août. — Ofïieiel du soir : j,] Les Anglais ne se sont rendu compte qu'aujourd'hui que nous avions raccourci depuis quelques jours le 11 Qt saillant que formait notre front vers Hazebrouck, qi . entre Ypres et La liassée ; ils ont suivi au delà du di Kemmel-Bailleul-Neuf-Berquin et au delà de la Lawe les détachements de reconnaissance que nous avions oi |g laissés en contact avec l'ennemi. C: j Au Sud-Est d'Arras, des attaques partielles anglaises ont échoué. Combats au Nord de la Somme. éi t" Iles deux côtés de Noyon el entre l'Oise et l'Aisne, l'i ;e après de très violents combats d'artillerie, d[es ti< j;. attaques françaises, se sont développées l'après-midi. vi le * " 3S Vienne, 31 août. — Officiel de ce midi : ^ Sur le théâtre de la guerre en Italie, combats entre détachements de reconnaissance en Judicarie ; ils se sont terminés à notre avantage. lé Le Mente Mayo (Ouest du Pasubio) est tombé hier s_ passagèrement au pouvoir de l'ennemi ; le feu de 0] „ l'artillerie et des lance-mines italiens, diriges pendant et plus de deux heures sur notre position, avait enseveli el t" celles de nos troupes qui l'occupaient, et c'est ainsi pi ir que l'ennemi a réussi à pénétrer dans nos tranchées. et Nos détachements de la réserve du secteur, appartenant au 3" régiment des chasseurs impériaux du vi Tyrol et au bataillon d'assaut des chasseurs impé-nt riaux, ont immédialemenl contrâ-atlaqué. excellemment appuyés par les batleries de la division des oi chasseurs impériaux et de la 40" brigade de l'artil- r( ls lerie du llonved, ils ont rejeié l'ennemi hors de nos ai >n positions après un court et acharné combat. vi Le 20e régiment de bersaglieri a payé son échec pi de la p-erte de plus de 200 tués et d'une centaine de ;e prisonniers. ra la En Albanie, rien à nouveau à signaler. le )r ts Sofia, 29 août. — Officiel : Sur le front en Macédoine, dans la vallée supé- ce rieure de la Skumbi, nous avons dispersé des déla- Ri ehements de reconnais»ance français par notre feu. n( Entre les lacs d'Ochrida et de Prespa, nos troupes d'assaut ont pénétré dans des positions ennemies lé; i- d'où elles ont ramené des prisonniers français. er ■C A l'Ouest de la Czerna. près des villages de Grad- at „ nitza et de Tarnova.ainsi qu'à l'Ouest du Dobropolje di ceurtes attaques d'artillerie de part et d'autre. PI Depuis Huma jusqu'au Vardar, la canonnade réei- tu ;s proque est devenue plus violente. Des détachements ro ,i ennemis ont tenté par deux fois d'approcher de nos p< postes établis près d'Altschack-Malile ; ils ont été repoussés d'une manière sanglante. Sur la rive orientale du Vardar, au Sud des villages de Bogoroditza et de Djacovo (?), nos détachements de reconnaissance ont fait plusieurs prisonniers se ]' anglais. 'a Sur l'avant-terrain à l'Ouest de Seres, des opéra- S(1 [e tions de patrouilles se sont terminées à notre avan- cc tage. V1 . m t- * * ne 3 Constantinople, 30 août. — Officiel ? le En Palestine, nous avons exécuté sur un large frent sur notre aile droite des attaques de patrouilles P1 u contre les lignes ennemies ; nous avons obtenu des ;s résultats précieux. Ces opérations ont eu pour '[S conséquence de provoquer une très violente "e canonnade ennemie à certains endroits dans le et secteur de la côte. Sur la rive orientale du Jourdain, fa région de ' ^ Tell Kinarin a aussi été prise hier sous un violent feu. * * Grâce aux observations faites par nos aviateurs, a' une tentative d'attaque des rebelles contre le chemin lit de fer de Hetschas à échoué le 25 août près de de Bir Hermas. Sur le front en Afrique, une attaque fde ■ troupes itafiennes débouchant de Homs a été repoussée le 35 août '? Rien de neuveau à signaler sur les autres fronts. sa D'après des informations complémentaires, un des n? 3S avions ennemis qui avaient lancé, la nuit du 28 août, des bombes sur Constantinople a été forcé à atterir -,J îs sous le feu de nos eanens de défense à proximité de !s la ville. L'appareil a été réduit en cendres. ™ in L'aviateur blessé — un capitaine anglais — a été d ; se fait prisennier. Mi a ______ le (> m mu niques fies Puissances Alliées le js Paris, 1er septembre (3 h.]. ru Les actions en cours ont continué pendant sa à la nuit. it Des éléments de notre infanterip ont franchi le canal de la Somme à l'Est d'Epé- fe' 3S nancourt. ça Plus au Sud, nous nous sommes emparés en n_ de Rouy-le-Petit et nous avons fait 2S0 prisonniers. J u- Dans la région au Nord de Soissons, nous r'e avons pris Leury et réduit plusieurs centres ie de résistance fortement tenus par l'ennemi. Un millier de prisonniers sont restés entre e<1 !r nos mains. di 8" « m; et * m ié Paris, 1er septembre (11 h.). Au cours de la journée, activité assez 'e.' grande de l'artillerie dans la région de la Somme et du canal du Nord. de e Au Nord de l'Ailette, nous avons pris pied dans ]os bois à l'Ouest de Coucy-'e-Château. Au Sud de la rivière, nous nous sommes emparés du village de ( récy-au-Mont. , Journée calme partout ailleurs. * ¥ Paris, 31 août. — Officiel de 3 heures r Pendant la nuit, la lutte d'artillerie a été vive dans la région du canal du Nord, au Nord de Noyon et entre l'Ailette et l'Aisne. Des coups de main ennemis en Champagne n'ont obtenu aucun résultat. ¥ ¥ Paris, 31 août. — Officiel de 11 heures : Au cours de la journée, la lutte a continué avec un extrême acharnement dans la région du canal du Nord et au Nord de Soissons. Nos troupes ont progressé pied à pied et enlevé successivement les centres de résistance que l'ennemi défend avec opini. treté. Nos troupes se sont emparées de Campagne, sur la rive Est du canal. L'effort de l'ennemi a été particulièrement violent sur le village de Chevilly, qui est resté finalement en noti e possession, après avoir été repris deux fois par l'ennemi. Nos troupes ont fait 200 prisonniers. Elles ejit élargi leurs gains au Nord d'Happlincourt et de, Morlincourt. Au Nord de Soissons, nos troupes ont conquis Juvigny et Crouy de ligule lutte et atteint les lisières Ouest de Leury. Rien à signaler ailleurs. Londres, 30 août. — t'flîciel : Quoique l'ennemi ait détruit les pont, nos troupes avancées o»t franchi la Somme au Sud et à l'Ouest de Péronne. Nous avons conquis Chéry-'sur-Somme et Combles. Dans ce secteur, nous avons, dans la seule journée d'hier, fait plus de 200 prisonniers et pris plusieurs canons Au Nord de Bapaume, des Iroupes de Londres et de l'Ouest du Lancashire ont fait des progrès notables hier après-midi à l'Est de la Sensée. Après un dur combat, elles se sont emparées de Hullecourt et de Hendecourt lez-Cagnicourt, ainsi que du puissant système allemand de tranchées qui défendait ces villages. Entre Hendecourt et la route d'Arras à Camhrai, on signale que l'attaque engagée ce matin par les Canadiens se développe à notre avantage. Des deux côtés de la Scarpe, une division anglo-écossaise a continué hier après-midi à marcher de l'avant et a gagné un important terrain dans la direction d'Eterpigny-Hamblain-Leupres-Plouvain. Le village de Remy est entre nos mains. Nous avons fait des prisonniers. Nos troupes continuent à avancer dans les vallées de la Lawe et de la Lys. * Londres, 31 août. — Officiel : Les troupes australiennes ont fait une i rillante opération de nuit et se sont emparées de la colline et du \ illage de Mont-Saint-Quentin (Nord de Péronne) elles ont ainsi conquis une position importante au point de vue tactique en ce qu'elle domine Péronne et le passage de la Somme. Pendant la même opération, nous avons pris le villages de Feuitlancourt et fait 1,500 prisonniers. Nos pertes sont minimes. A l'aile gauche du corps australien, nos troupes ont prononcé ce matin une attaque qui a pleinement réussi et se sont emparées du bois de Marrières, ainsi que du haut plateau à l'Est et au Nord du village. Nous avons fait un nombre appréciable de prisonniers. Pendant la journée, nous avons efficacement enrayé les contre-attaques dirigées par l'ennemi contre le corps australiens et nos troupes. Nous avons repoussé, en infligeant à l'ennemi de lourdes pertes, une attaque prononcée à l'aube des deux côtés de la route de Bapaume à Cambrai. Bans cptte région, nous avons achevé la conquête de Riencourt lez-Iiapaume Nous avons fait un certain nombre de prisonniers et pris plusieurs canons. Nous avons fait d'autres prisonniers encore et légèrement amélioré notre position sur divers points entre Vaulx-Vraucourt et Bullecourt, où de fortes attaques ennemies ont une fois de plus amené de durs combats sans modifier sensiblement la situation. Plus au Nord, le corps canadien a exécuté une fructueuse opération locale immédiatement au Sud de la roule d'Arras à Cambrais ; il a infligé de sérieuses pertes à l'ennemi. Rome, 30 août. — Officiel : Violente canonnade de diversion dans quelques secteurs du Iront de montagne et le long de la Piave. Dans la partie supérieure de la vallée de Zebru, sur la rive droite de l'adige, dans la Vallarsa, sur le col del Rosso et dans le secteur du Grappa, des patrouilles d'assaut ennemies ont tenté de coups de main ; elles ont été arrêtées partout et forcées par nos avant-postes à se retirer en laissant des tués sur le terrain. En les poursuivant, nos soldats ont fait quelques prisonniers. (Jn détachement britannique a pénétré dans les lignes ennemies établies au Sud d'Asiago ; il a infligé des pertes aux Autrichiens, détruit une mitrailleuse-et fait plusieurs prisonniers. Nos aviateurs et ceux de nos alliés ont bombardé • des baraquements ennemis établis dans le bassin de Vezzena (plateau de Lavarone) et mitraillé de faible altitude des chariots automobiles. Deux avions ennemis ont été descendus au cours de combats aériens. * lleme, 31 août. — Offieiel : Dans le bassin de la Posina, nos patrouilles d'assaut ont pénétré fort avant dans les positions ennemies près du Monte Maye et infligé des pertes sérieuses à leurs défenseurs. Elles en ont ramené 25 prisonniers, ainsi que des armes et du matériel. Dans la Vallarsa, nous avons repoussé à coups de mitrailleuses des détachements ennemis qui tentaient d'attaquer de très près nos lignes à gauche du Mente Leno. Sur le reste du front, canonnade modérée. V ¥ Berlin, 30 août. — Officieux. Les Anglais et les Français poursuivent sans interruption la grande bataille entre l'Oise et Soissons, sans obtenir jusqu'ici un succès décisif. Pendant la première phase de cette bataille, du 21 au 28 août, les Anglais ont mis en ligne vingt-huit divisions entre An-as et l'Avre, dont six ont été au feu plus d'une fois entre l'Avre et l'Aisne, les Français ont mis en ligne quarante divisions, dont cinq environ ont été deux fois au feu. Y eompris les formations d'artillerie et d'autres groupes d'armée, nos ennemis ont donc lancé de 1,100,000 à 1,200,000 hommes contre nos fronts en l'espace d'une semaine. Toutes ces divisions, empruntées aux meilleurs effectifs de l'Entente, sont allées au combat bien équipées et au grand complet. Du côté anglais, ce sont les corps d'élite, canadiens, écossais et née-zélandais et la 63° division de marine qui ont été sans relâche lancés dans la mêlée. Depuis le 28 août, les chefs français ont appelé à leur aide, pour les aider dans leur tentative de percée toujours vaine entre l'Ailette et l'Aisne, des troupes américaines, mais cette aide ne leur a-pas donné de résultat. 4me année. — IS" 204 JOURNAL QiOTÏDlËlV — Le V : ÎO eentimea Mardi 3 Septembre 1918 i i— il —■ k»!my a nnftmr.mik • un iy ih/i t lu iivml'vt .

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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