L'écho de Sambre et Meuse

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06 augustus 1918
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s.n. 1918, 06 Augustus. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qz22b8wp2x/
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PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. financ. (ayis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; —Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Ghron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Réparations judisiaires, la ligne, fr. 2.00- Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de 11 à 1 h. et de 3 à 5 h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. L'Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. J.-3. GOLLHBB, Directeor-Proprié airi La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. Les Navires en Ciment LES NAVIRES EN CIMENT Serait-il vrai quant même que de l'excès du mal doit sortir le bien et que la guerre, si elle engendre des maux sans nombre, fait progresser l'humanité. Ce fut-il y a un peu plus de cent ans, pendant les fameuses guerres napoléoniennes, lors du blocus continental que l'Europe se vît dotée du sucre de betterave. La guerre actuelle a fait faire à l'industrie des appareils de locomotion et à l'aviation des progrès immenses qui pourront être mis à profit par tous après la conclusion de la paix et voici que l'on nous annonce d'Amérique, que la pénurie de bateaux causée par la guerre sous-marine, y a provoqué la construction d'un type de vaisseau tout nouveau, le bateau en béton armé. Ce fut il y a 70 ans que Lambot préconisa la construction de bâteaux en ciment et pour la première fois, aujourd'hui seulement, un bateau de,ce genre, de 5400 tonnes de jauge, vient d'être lancé à Redwood City en Californie, et si l'essai qui en est fait est favorable, il sera .suivi de la construction d'un grand nombre d'autres. Ce bateau le « Failli » (La foi), mesure 336 pieds de longueur, 44 1/2 de largeur et 30 de profondeur. Lorsqu'il sera muni de sa machine à triple expansion d'une force de 1760 chevaux-vapeur, il pourra fournir une vitesse de 12 nœuds à l'heure ; c est du moins là l'espérance de son constructeur. Les Etats-Unis manquent de navires; tous les jours la guerre sous-marine leur cau-e d'énormes dégâts et ils sont contraints d'employer les vaisseaux de la flotte marchande pour le transport de leurs troupes et du matériel. C'est donc pour eux une question vitale de parvenir à construire le plus vite possible des vaisseaux pour remplir les vides causés par les sous-marins et remplacer ceux réquisitionnés par le gouvernement. Un Américain, obsédé par cette idée, croit avoir trouvé le moyen de parer à cette pénurie ' en construisant des bateaux en béton armé. Il s'adonna à cette étude avec persévérance et quand le bateau exista théoriquement et sur papier, il .soumit son p-r-ojef- à l'armateur Leslie Comyn. L'homme d'affaires entreprenant qu'est Comyn vit immédiatement les avantages d'un pareil projet. En effet on ne construisait plus de navires d'acier pour les besoins particuliers et tout le bois pouvant convenir à la construction navale était réquisitionné pour les besoins de l'Etat. De sorte que la possibilité de construire des bateaux en béton armé ouvrait un nouvel horizon aux yeux de l'intelligent homme d'affaires. Il promit d'aider Mac Donald et, grâce à son appui, une somme de 1.200.000 florins était bientôt mise à la disposition de l'inventeur pour l'exécution du projet. Ceci se passait pendant les premiers jours de septembre 1917. La construction de la coque du Failli ne nécessita presque pas d'ouvriers spécialistes. C'est encore un des points sur lesquels Mac Donald attire spécialement, l'attention. Les Etats-Unis manquent d'ouvriers expérimentés pour la construction de navires. Cette difficulté n'existe pas pour le nouveau type et le constructeur n'est plus forcé de payer des salaires de 8 à 10 dollars par jour, les ouvriers profitant des circonstances pour élever leurs prétentions. Les seuls ouvriers spécialistes nécessaires'ici sont les malaxeurs de ciment qui connaissent la manière d'y travailler l'acier. On peut dire que lorsque le bateau fut mis à l'eau le 14 mars dernier une nouvelle ère allait s'ouvrir pour la construction des navires.Mais allait-il flotter? Ne coulerait-il pas à fond? Les moqueurs et les incrédules avaient beau jeu. On entendit les mêmes critiques qu'il y a cent ans, lorsque le premier bafeau en fer sortit des chantiers de la Clyde. L'émotion était à son comble lorsque le « Failli » toucha les flots,, quand,après avoir plongé jusqu'à ce que l'eau ne fut plus qu'à Un pied du pont, il se redressa et prit la ligne de flottaison prévue par le constructeur.Washington s'était fait représenter à la cérémonie par nombre de délégués des conseils de guerre et de la marine; les experts du transport étaient venus admirer cette nouvelle merveille dont les Etats-Unis attendent un grand secours. Les frais d'entretien sont aussi beaucoup moindres et, eh outre, il ne doit pas être peint. L'ingénieur assura même que le navire ne ferait que se consolider et qu'après quatre ou cinq ans de navigation il vaudrait plus qu'à présent. Les bâtiments en ciment ne peuvent charger que les 7/8 d'un navire en acier du même tonnage, mais cette perte est largement compensée par le fait qu'un bateau en ciment ne coûte que la moitié d'un bâteau en acier. La construction du « Faith -> a nécessité ooQ tonnes d'acier, le pont est complètement en bois, ainsi que les cabines. La construction de pareils navires ne réclame pas d'installations spéciales et ils peuvent être construits partout. Le cc Faith » ne possède pas une assez grande vitesse pour naviguer dans la zone barrée. Les armateurs, marchands et délégués du « Schipping Board » de San Francisco sont ravis des deux succès remportés par le « Failli ». Il y a quinze jours que le nouveau navire-a fait s'on premier essai dans la baie déTSah Francisco. Ce fut une' victoire complète, pourtant on ne savait pas encore comment le navire se comporterait en haute mer. IL y a quelques jours, quittant le « Golt Gâte », il fit son apparition dans le Pacifique et quoique celui-ci ne fut pas très pacifique, qu'un vent violent y soulevait de hautes vagues, coupant l'eau, s'avançant fièrement et obéissant on ne peut mieux à la main habile du pilote, le « Faith » filait ses 10 1/2 nœuds à l'heure et chose remarquable malgré la mer agitée le navire ne ressentait ni roulis, ni tengage. A la suite du succès de Mac Donald, les directeurs du Schipping Board lui passèrent un ordre de 50 millions de dollars pour la construction de navires du modèle du «Faith», ce qui crée une nouvelle industrie, pour laquelle on établira des nouveaux chantiers navals à Oakland, qui coûteront 10 millions de dollars et occuperont 4 000 ouvriers, qu'on appellera maintenant mouleurs de navires. Le «Faith» va effectuer son premier voyage avec une cargaison de 4000 tonnes de sel à destination de Ronolulu et dans quelques temps on ne se retournera même plus pour voir entrer au port un bateau en ciment. C. F. La Guerre sur Mer Copenhague, 3 août. — Le vapeur néerlandais « Zwantze Corneleis », qui transportait du bois de mine de Bervik â Ilartlepool, a été incendié par un sous-marin allemand à 40 milles de la côte norvégienne . Il a été remorqué le 2 août à Christiana, où l'équipage a débarqué. Londres, 3 août. — On mande de Washington à l'Agence Iteuter : —■ Le ministère de la marine annonce qu'un sous-marin allemand, a coulé le 27 juillet, à 550 milles de la côte de l'Atlantique, le-navire portugais « Porto », qui transportait du coton. » Londres, 3 août. — On mande de Washington au « Morning Post » à la date du 29 juillet que le a New-York World » reconnaît la vaillante défense du paquebot « Justifia » contre les sous-marins, mais estime crue l'Amirauté aurait dû se lier moins sur la vitesse du navire et prendre d'autres précautions. Il s'étonne avec raison que l'un des plus grands navires du monde, disposant de la télégraphie sans fil, ait dû soutenir le combat durant un jour et une nuit, en rue de la côte d'Irlande, contre des sous-marins, sans que des navires île guerre se soient portés à son secours — La marine anglaise, «lit-il, ne s'est pas montrée à la hauteur de sa lâche. Nous approuvons entièrement la décision prise par les autorités de Washington île faire convoyer les navires destinés au transport des troupes à leur retour. Tout étant mis en œuvre pour garantir la traversée de l'océan aux hommes, il n'est que juste qu'il en soit de même des navires, desquels dépend la vie des peuples. » Berlin, 3 août. — Il résulte d'une statistique établie sur les données fournies par les journaux neutres et ennemis qui nous sont parvenus que, pendant la quatrième année Je guerre, 1,827 vapeurs, i72 navires marchands, 287 chalutiers, 27 navires à moteur, soit au total 2,813 navires marchands, ont été détruits par des mesures de guerre ou ont sombré par accident. Etant donné que ces informations sont incomplètes 3t qu'en outre, depuis que sévit la guerre sous-narine illimitée, nos ennemis ne publient leurs Dertes que lorsqu'il leur est impossible de les cacher, es chiffres ci-dessus sont déjà suffisamment significatifs. DERNIÈRES DÉPÈCHES Berlin, 5 août (ofï. il). —■ Dai s les eaux anglaises, nos sous-marins ont aétruit 16,OÛ0 tonnes brut. Constantin jple, 4 août. — Agence Milli : Des 7,500 prisonniers civils français et anglais qui se trouvent en Turquie, 568 Français et 506 Anglais seulement ont demandé leur rapatriement. Ceci est la preuve la plus convaincante du bon traitement que les sujets des Etats belligérants ont en Turquie. Le réveil de l'Inde. Rotterdam, 2 août. — On annonce de Bombay au « Daily Telegraph » : Un manifeste de dirigeants politiques hindous des partis modérés vient d'être répandu : ce manifeste approuve les projets de réforme esquissés dans les grands traits par lord Zhelmiford et Montagu On constate que ces projets vont même plus loin à maint point de vue que les prétentions formulées au Congrès pan hindou Quelques points des projets sont ensuite critiqués par le manifeste qui souhaite, avant tout, que les Hindous disposent au moins de la moitié des sièges au Conseil exécutif du vice-roi, alors que la proposition gouvernementale ne veut leur accorder qu'un tiers au maximum. En outre, la représentation populaire devrait être composée autrement qu'antérieurement; la population devrait y avoir part plus grande. Le manifeste désire enfin que l'on- s'abstienne de créer pne Chambre Haute qui pourrait opposer son veto aux décisions de la représentation populaire. De la frontière suisse, 2 août : Ainsi que les journaux de Paris l'annoncent, le député Manjeras a soumis à la Chambre une interpellation sur la pénurie de l'arine et de pommes de terre ainsi que sur la mauvaise qualité du pain. 11 se plaint entr'autres que le pain français contient souvent de la paille et est mou comme du caoutchouc. • L'on manque partout de moyens de transport On a prêté 10.000 wagons rien qu'à l'Italie. En dépit de toutes les réclamations pas un seul n'a été renvoyé. Entretemps, le peuple français continue à manger du mauvais pain, et les perspectives de la prochaine récolte sont loin d'être brillantes ensuite de la longue période de sécheresse. < COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux fcomiiiii!ii<jués des Puissances Centrales Berlin, o août. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht Sur le front entre Meteren et le Sud de Montdidier. l'activité a repris le soir et s'est maintenue vive toute la nuit. En Flandre, au Nord d'Albert et des deux côtés de la Somme, des poussées ennemies ont été refoulées. Au Nord de Montdidier nous avons retiré, sans être gênés par l'ennemi, nos compagnies qui se trouvaient sur la rive Ouest de l'Ardre et du ruisseau de Don, derrière ce secteur. Au cours de petites entreprises au Sud-Ouest de Montdidier, nous avons l'ait des prisonniers. Groupe d'armées du Kronprinz impérial. Sur la Vesle, l'activité de feu a repris. Combats heureux devant nos lignes au Sud de Condé et à l'Ouest de Reims. Après avoir refoulé des poussées partielles ennemies, nos arrière-gardes ont, conformément aux ordres, évité de plus fortes attaques en se retirant sur la rive Nord de la Vesle. Groupes d'armées Galhvitz et Archiduc Albrecht. A l'Ouest de la Moselle ainsi que dans les Vosges moyennes et supérieures, nous avons rejeté des poussées ennemies. Dans le Sundgan nos propres entreprises nous ont valu des prisonniers. Le vice Feldwebel Toyi a remporté sa 27me victoire aérienne. * * * Berlin, 4 août. — Officiel de ce midi. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréehal prince héritier Rupprecht de Bavière ; La canonnade a .augment é d'intaDsité la.jouit; elle est devèlïue très violente à certains moments au Sud-Ouest d'Ypres et des deux côtés de la Somme. Des deux côtés d'Albert, sans y avoir été forcés par l'ennemi, nous avons retiré sur la rive orientale de l'Ancre ceux de nos postes qui se trouvaient à l'Ouest de la rivière. Nous avons fait des prisonniers au cours de fructueux combats livrés entre avant-postes au Sud de la Luce et au Sud-Ouest de Montdidier. Armées du prince héritier allemand. Aucune opération. Nous sommes en contact avec l'ennemi sur l'Aisne (Nord et Est de Soissons) et sur la Vesle. Le lieutenant Bilhk a remporté sa 28e victoire aérienne * ¥ ¥ Berlin, 3 août. — Officiel. Dans la zone barrée à l'Ouest de l'Angleterre, nos sous-marins ont encore coulé 13.000 tonnes brut. * ' ¥ ¥ Vienne, 3 août. — Officiel de ce midi : Sur le front de montagne en Vénétie, les opérations restent plus actives. Sur le front au Sud-Ouest, dans la matinée du 31 juillet, un de nos meilleurs aviateurs de chasse — le premier-lieutenant Frank Lmke Crawford — est tombé glorieusement au cours d'un combat aérien. En Albanie, nous avons encore gagné du terrain des deux côtés du cours supérieur du Devoli. ¥ ¥ Constantinople, 1er août. — Officiel. Sur de nombreux points du front en Palestine, duels d'artillerie très violents à certains moments. Dans le secteur de la côte et à l'Ouest de la route de Jérusalem à Nablus, nous avons repoussé des détachements de reconnaissance ennemis. Dans la vallée occidentale du Jourdain, de violentes fusillades entre avant-postes ont amené une canonnade de longue durée. Sur la rive orientale du Jourdain, les opérations ont été aussi plus actives que d'habitude. Une de nos escadrilles aériennes a efficacement bombardé le camp établi par les rebelles à l'Ouest de Maan. Sur le front oriental au Nord de la Perse, nos troupes ont purgé la région d'Urmia de bandes armeniennes-nestoriennes qui se tenaient en contact étroit avec les Anglais. Nos détachements de couverture ont occupé la ville d'L'rmia. Sur les autres fronts, la situation n'a pas changé. —« os- Berlin, 3 août — Officieux. Depuis le 27 juillet, les Français font des efforts inouis, mais vains, pour avancer au mont des Sorcières. Le matin du 27, ayant, après une longue préparation par l'artillerie, profité du brouillard pour prononcer une attaque imprévue, ils réussirent d'abord à faire reculer nos avant-postes et à gagner quelques centaines de mètres de terrain, mais dont bientôt une partie leur fut reprise par une contre-attaque.Les autres points où l'ennemi avait réussi à prendre pied furent pris sous un feu convergent des plus destructeur, et nos troupes de la Basse-Saxe les réoc-pèrent sans essuyer la moindre perte. Sur l'un des points d'appui, notamment dans le bois des Bombes, neus avons compté 40 morts; en avant du front d'une compagnie, le nombre s'en élevait à plus de 100. Nos canons étaient si précis que les survivants accouraient dans nos lignes les mains levées et complètement démoralisés. Une seule de nos divisions a fait plus de 300 prisonniers, dont des officiers français qui nous ont déclaré qu'ils avaient pour instructions de conserver à tout prix la ligne occupée le 27 près du mont des Sorcières et que, par suite, leurs pertes furent particulièrement lourdes. Le général Couraud, comnrmdant de corps d'armée, avait envoyé encore dons la fournaise la 27e division, qui avait eu récemment tarif à souffrir de notre feu au mont Kemmel < t qui n'était pas encore entièrement remise de ses pertes Ce ne fut qu'après un combat de quatre jours, au cours duquel l'ennemi jeta constamment de nouveaux bataillons dans cet enfer, les envoyant systématiquement à la boucherie, que nous pûmes le déloger Les Français avaient une fois de plus sacrifié des réserves précieuses sans obtenir le moindre r.ésultat. Berlin, 3 août. — Officieux : En développant les combats livrés hier par nos avant-postes en Champagne, nous avons avancé nos lignes sur un front de 5 kilomètres, malgré une opiniâtre résistance. Les cent prisonniers, dont deux officiers,que nous avons faits à cette occasion appartiennent à deux divisions françaises différentes. ¥ ¥ Berlin. 3 août. — Officieux : Notre mouvement de repli signalé hier a complètement surpris l'ennemi,qui l'a laissé s'effectuer sans l'entraver; il n'a osé nous poursuivre qu'avec la plus grande prudence, en déployant des forces importantes, qui ont subi des perles sensibles sbus le feu efficace de nos mitrailleuses et de nos canons de défense. * « ¥ Berlin, 3 août. — Officieux. Au cours des grandes opérations qu'elles ont effectuées pendant la dernière année de guerre, les Puissances Centrales se sont emparées, près de Tarno-pol, «le Riga et d'Oesel, de plus de 600 canons, d'un millier de mitrailleuses, d'un grand nombre de milliers de prisonniers et d'un matériel de guerre d'une valeur inappréciable. En Italie, dans l'espace d'à peine un mois, nous avons, outre 300,000 prisonniers et plus de 14.000 kilomètres carrés de terrain conquis, pris au-delà de 18,000 canons, 3,000 mitrailleuses, 400 lance-mines, lot),000 fusils, 1 million de grenades à main, plus d'un million et demi d'obus, 52 millions de cartouches, 150 avions et enfin tout le matériel des deux armées italiennes bétonné dans les positions ou entassé dans les camps des étapes. Rien que le renouvellement d'une partie de ce matériel a coûté des milliards à l'Italie. Après notre marche en avant dans l'Est, en février 1918, nous avons capturé 4,381 canons, 9,490 mitrailleuses, plus de 750,000 fusils, 2,867,000 obus, plus de 102 millions de cartouches, 210 locomotives, au delà de 26,000 wagons de chemins de fer, 63,000 autres véhicules de tous genres, l;278 automobiles,' 1,705 canons de campagne et 152 avions. Le butin tombé entre les mains de nos armées lors de notre offensive à l'Ouest en 1918, n'a été . guère moindre : outre 2,800 canons et plus de 13,O0O mitrailleuses, neus avons pris une telle quantité de matériel de tout genre qu'il n'a pu encore être évalué jusqu'à présent. ¥ ¥ Berlin, 3 août. — Officieux. Le 1er août, à 7 heures du soir, l'ambulance Labry, située près de Confians, à l'écart de toutes autres installations militaires et que les signes distinctifs de la Croix-Rouge faisaient nettement reconnaître, a été bombardé# par des aviateurs ennemis. Berlin, 3 août. — Officieux. L'échec de leur attaque aérienne du 10 juillet contre Coblence ne leur ayant rien appris, nos ennemis en ont prononcé une nouvelle le 31 juillet contre Sarrebruck, dans l'intention de semer la mort et la destruction dans cette ville paisible et d'y tuer des femmes et des enfants, comme le veut la haine qui anime leurs peuples et que renforcent les excitations journalières de leur Presse. Un grand nombre d'escadrilles se dirigèrent vers la Saar, dans la direction de Sarrebruck. ils n'ontpas réussi à atteindre leur objectif. Le service de surveillance ayant signalé aussitôt leur arrivée, nos avions de défense s'élevèrent pour les accueillirent à leur manière. Malgré leur infériorité numérique, nos aviateurs n'hésitèrent pas à attaquer, et un combat aérien des plus violent s'engagea, qui se corsa très vite, des escadrilles de secours s'étaet élevées de tous côtés, et se transforma bientôt en une bataille aérienne comme on n'en avait pas encore vue au-dessus du sol allemand. L'ennemi, surpris par notre audace, s'empressa de chercher le salut dans une fuite précipitée en se fiant à la vitesse de ses appareils, mais en vain. L'escadrille, qui avait pris l'initiative de l'attaque fut détruite, nonobstant une défense opiniâtre. Les premiers avions abattus tombèrent près de Saorgeminde, les autres près de Saaralben. Ayant perdu le tiers de ses effectifs, l'escadre anglaise s'empressa de rebrousser chemin, poursuivie par le feu de nos avions, en laissant sept appareils entre nos mains. ¥ ¥ Berlin, 2 août. — Officieux. Du 27 au 31 juillet, nos aviateurs de combat ont été très actifs. Malgré le mauvais temps, ils sont souvent intervenus dans I# combat final «t ont retenu l'ennemi qui tâtait nos lignes sur le front compris entre Reims et Soissons. Le 28 juillet, ils ont cowbattu pendant 5 h. et avec des résu.t its manifestes des colonies en marche sur Fère-en-Tardenois. Ils ont exécuté des reconnaissantes au loin comme dans les environs immédiats de nos lignes. Les aviateurs de l'infanterie ont exécuté des vols au milieu de la tempête, souvent à de faibles hauteurs.Nos aviateurs de chasse ont fait échouer une nouvelle tentative de l'ennemi qui, à l'aide d'escadrilles de bombardiers et d'avions de reconnaissance, cherchait à pénétrer dans le terrain situé à l'arrière de notre front. Au cours de violents combats aériens, nos aviateurs ont fait subir des pertes extrêmement fortes à l'ennemi. Les escadrilles de bombardiers ont attaqué des installations de chemins de fer, des abris et des champs d'aviation, malgré le temps particulièrement mauvais et malgré une violente contre-action de l'ennemi, ils ont lancé 81,803 kilos de bombes. A Epernay, après la première explosion, un grand incendie s'est déclaré et a duré toute la nuit. Du 28 au 31 juillet, nous avons perdu 21 avions et 4 ballons captifs. Nos ennemis ont perdu 74 avions au cours de combats aériens. Cinq avions et deux ballons captifs sont tombés sous le feu de nos canons de défense. Ont pris part à ces succès, le lieutenant Lowen-hardt, qui a remporté ses 45e, 46e, 47a et 48e victoires aériennes; le lieutenant Bolle, qui a abattu son 27° avion, et. l'aviateur-tirailleur vice-feldwebel Lobmann, qui a remporté ses 12e et 13P victoires aériennes. <>nnnunifiics (les Puissances Alliées Paris, 4 août (3 h.) Sur le front de bataille la situation est'sans-changement.Pas d'événement à signaler au cours de la-nuit.¥ ¥ Paris, 4 août (11 h.) Ati cours de la journée, nous avons atteint' la Vesle en plusieurs points à l'Est de Fismes. Les arrière gardes allemandes ont opposé-une vive résistance notamment entre Muizan et Champignv. Les éléments légers ont néanmoins réussi à prendre pied sur la rive Nord en divers endroits. Fismes est en notre possession. Au Nord-Ouest de Reims, nous avons i gagné du terrain jusqu'au village de la Neuvillotte que les Allemands défendent avec énergie. Sur la rive gauche de l'Avre, entre Castel et Mesnil-Saint-Georges, les Allemands ont été contraints d'abandonner une partie de leurs positions devenues intenables à la suite de notre avance du 23 juillet. Nous avons occupé Levaches, pénétré dans Arg court' et porté nos lignes aux lisières Ouest, de Courtemanche. Nous avons fait des prisonniers. * ¥ ¥ Paris, S août. — Officiel de 3 h. Au cours de la nuit, nos troupes ont poursuivi leur avance vers la Vesle. Sur notre gauche, elles bordent l'Aisne entre Soissons et Venizel. ¥ ¥ Paris, 3 août. — Officiel de 1 f h. Au cours de la journée, nos troupes, refoulant les arrière-gardes ennemies, ont continué leur marehe victorieuse sur un front de 50 kilomètres environ en direction de la Vesle. Sur notre gauche, nos troupes bordent les rives Sud de l'Aisne et de la Velse depuis Soissons jusqu'à Fismes, dont les Américains tiennent les lisières. J A l'Est de Fismes, nos troupes ont atteint la ligne ' générale Nord de Courville-Ilranscourt-Courcelles-Cbampigny.Les reconnaissances de notre cavalerie opèrent le long de la voie ferrée de Soissons à Reims. Sur certains points, notre progressions a dépassé depuis hier, dix kilomètres. Plus de cinquante villages ont été délivré dans cette seule journée. * Londres, 3 août. — Officiel. Nos patrouilles continuent à avancer dans le secteur d'Albert. Nous avons occupé la plus grande partie du terrain que tenait l'ennemi à l'Ouest de l'Ancre. Au Sud-Est d'Hébuterne, nous avons nettement repoussé d'importants détachements de reconnaissance allemands. * ¥ ¥ Rome, 3 août. — Officiel. Les opérations de l'ennemi ont été peu importantes hier. Notre artillerie et celle de nos alliés ont dirigé un feu roulant efficace sur le terrain situé à l'arrière des lignes ennemies établies sur 1* haut plateau d'Asiago Nos patrouilles ont harcelé les Autrichiens sur tout le front. Les Opérations à l'Ouest Paris, 4 août. — Le correspondant de guerre du « Matin » au grand quartier général britannique mande en date du 1er août au malin : — Les détachements de reconnaissance restent très actifs sur tout le front britannique. Des troupes américaines sont aussi arrivées dans la zone de combat anglaise. » Genève, 3 août. — Il résulte des informations de la Presse française que les bombes jetées la nuit dernière par des aviateurs allemands sur Le Havre et Rouen, ont occasionné d'importants dégâts, surtout dans les ports Les avions ont été vainement poursuivis! Bâle, 3 août. — Des « Basler Nachrichten » : ■— Le nombre des divisions américaines opérant sur le véritable front de bataille est peu important. On dit de source autorisée que tout au plus 120,000 à 150,000 Américains y ont été employés jusqu'à . présent. Sur d'autres secteurs du front, notamment dans les Vosges, il n'y a que peu de divisions américaines en ligne. Il est vrai qu'un grand nombre d'Américains sont exercés et employés dans les étapes et à l'arrière du front. Pour un soldat américain au front, il y en a neuf à l'arrière. Bouen, 2 août. — Pendant la nuit du 1er août, une escadrille aérienne a survolé les villes de Rouen et du Havre. De la région du Havre, on signalg un mort et quatre personnes légèrement blessées. Dans la région de Rouen, il n'y a pas eu de victimes.EN RUSSIE. Moscou, 4 août. — La Presse publie des informations sur les derniers moments du Tsar. 11 en résulte que Nicolas II a fait preuve du plus grand sang froid. Au moment d'être fusillé, il a écrit la note suivante : — Epargnez ma femme et mes malheureux enfants innocents. Puisse mon sang préserver la Russie de l'écroulement. Zurich, 3 août. — Du correspondant à Moscou de la « Neue Zuricher Zeitung » : — Les socialistes révolutionnaires de gauche, dont la révolte a été réprimée par le gouvernement maximaliste après l'assassinat du comte de Mirbach, ont tenté de commettre de nouveaux assassinats dans plusieurs casernes bolchevistes En guise de protestation contre l'exécution de deux cents membres du parti socialiste révolutionnaire, de hauts fonctionnaires du parti ont quitté les bureaux du gouvernement. » Madrid, 3 août. — Le journal « El Sol » apprend de bonne source que le ministère des affaires étrangères a sollicité l'intervention de toutes les puissances belligérantes pour obtenir le transfert en Espagne de la veuve et des fils du Tsar Nicolas. 4me année. — V 181 JOtP .AL Qb'OTIDitiK — Le tV : IC Mardi 6 Août 1918

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