L'écho de Sambre et Meuse

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26 oktober 1918
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s.n. 1918, 26 Oktober. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/js9h41ks3d/
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Du « Temps » : — A Versailles, la Conférence des Alliés a commencé à discuter les conditions éventuelles de l'armistice pour le cas où M. Wil-son transmettrait à l'Entente les propositions de l'ennemi. Les délibérât ions dureraient jusqu'à samedi. Las maréchaux Haig et Feeh ont pris part personnellement à la discussion. « Londres, ^4 octobre. L'Agence Reuter apprend qu'un accord complet, est intervenu entre les gouvernements alliés au sujet des conditions auxquelles on peut songer à engager des négociations pour la conclusion d'un armistice. La question de la guerre navale est évidemment de 1a plus haute importance au point de vue de l'Entente. La liberté des mers telle que la conçoit l'Allemagne ne peut être acceptée par aucun des gouvernements alliés. - Les conditions préalables à la conclusion d'un armistice doivent comprendre aussi bien la puissance sur nier que Ja puissance sur terre. Les Etats-Unis, l'Angleterre, la France et l'Italie doivent tant à la domination des mers qu'il n'est pas possible de négliger les quss-t;ons de droit maritime dans lu discussion des conditions d'armistice. Londres, 23 octobre. Dans les sphères officielles, on considère la réponse allemande non comme une réponse h la question de M Wilson, mais comme une sorte de bavardage destiné à éviter une réponse directe. Le gouvernement n'a pas encore délibéré sur les détails de la note, bien que le chef du cabinet et ses collègues aient longuement délibéré aujourd'hui. L a été déclaré aux « Central News », en haut lieu, que la réponse est considérée comme une tentative pour continuer la conversation engagée, considérant à justi titre qu'il serait difficile de rompre les pourparlers. v La réponse ne concède nullement que l'Allemagne soit vaincue dans '•> guerre; elle est aussi peu conciliante que la note préçé dente et il ne faut pas douter qu'elle sera déclarée insuffisante. Le « Daily Chronicle » dit que la note formait hier l'objet de toutes les conversations dans les couloirs de la Chambre. Les conservateurs et la plupart des libéraux la considèrent comme une tentative de jeter la discorde entre l'Amérique et l'Entente.La concession de ne plus couler de paquebots transportant des passagers est estimée cimme un appât tendu à M. Wilson Des députés libéraux et ouvriers émettent l'avis que la note marque un sensible progrès en comparaison de la note précédente. Colognç, 23 octobre — De la « Gazette de Cologne o : — Le t.on de l'Agence Reuter et de la Presse Northcliffe ne reflète pas l'opinion du peuple anglais. Nous apprenons de bonne source, admirablement renseignés par lettres privées sur l'opinion publique anglaise et qui a en outre des rapports avec le Foreign Office, que le peuple anglais désire la paix au moins aussi vivement, si pas plus que le peuple allemand. En Angleterre, aucun citoyen sensé et, réfléchi ne songe à consentir des sacrifices pour donner satisfaction aux exigences de revanche exagérées de la France. Le peuple anglais veut la paix et saura le cas échéant, l'imposer à son g >uvernement. Du reste, le fait que le peuple anglais est vraiment convaincu que l'heure de la paix va sonner est confirmé par 1 incident suivant : Deux commerçants allemands de Kie), intéressés avant la guerre dans d'importantes firmes anglaises, ont reçu l'ordre par la Suisse de se rendre immédiatement dans ce pays pour y être, aussitôt la paix conclue, a la disposition des Irmes textiles anglais;s qui L'ur passaient des commandes avant la guerre. Ces commerçants allemands sont déjà partis pour la Suisse Il y a, là une indication sur l'état d'esprit des grands commerçants anglais, dont l'opinion joue un rôle si important en Angleterre < dar.a la question de la pa s. » Berne, 23 octobre. Le tournai « Avanti s publie le texte d'un ordre du jour déposé par le groupe socialiste à la Chambre italienne demandant qu'au Cours des négociants de paix on tienne compte du vœu de ne pas voir triompher l'idée d'oppression et de représailles et de faire abandon de toutes visées impéralistes qui pourraient provoquer de nouvelles revanches.Le droit des peuples de disposer d'eux-mêmes doit être proclamé virtuellement par un accord possible entre belligérants et Etats neutres/ L'épanouissementéconomique doit être garanti aux peuples et ne pas conduire à l'isolement et à la rivalité d'un groupe de nations, mais à la répartition na'irelle et, intelligente du travail dans un seul et vaste système économique du monde. L'ordre du jour demande, en outre, que la censure, les lois d'exception et les tribunaux de police extraordinaire soient abolis et que l'amnistie soit accordée aux victimes politiques de la guerre. Kief, 23 octobre : D'après le « O.leskeja Novosti », le ministre de l Oukraine à Sofia a demande aux Etats-Unis la représentation de l'Oukraine à u Conférence de la pais. M Lansing iui a répondu que !es Etats-Unis admettaient la représentation de toute la Russie, mais qu'ils ne connaissaient pas I autonomie de certaines contrées de la Russie. discours du Chancelier Opinions de. la Prenne \M>es 8 Hamburger' Nachrichten » : -&■— lie gouvernement estime-t-il que notre sécurité et notre avenir soient garantis par la Ligue des Nations que préconise M. Wilson? II en porte la responsabilité devant le peuple et nous, de notre eôié. nous ne placerons pas d'obstacles sur sa route. Mais il faut répéter a satiété que l'intégrité de la patrie allemande est le but de guerre de tous les Allemands, également le but du groupe qui est devenu majoritaire et a pris en mains le gouvernement du pays. Cette intégrité doit être sacrée ; nous devons conserver intact l'héritage de nos pères et le transmettre tel à nos enfants. Une paix par le droit doit reconnaître les droits impiv-scrip ibles du peuple allemand et laisser la patrie intacte. » Vienne, 2,1 octobre ; Le •> Noue Wiener Tageblatt » écrit : — Le discours du Chancelier de l'Empire, par son accent de sincérité et la haute idée du pouvoir politique qui s'y trouve exprimée, ne manquera pas de produire une forte impression, tant, à l'intérieur de l'Empire allemand que dans le reste du monde. » Le s Zeit » écrit : — S'il est vrai que les démocrates de l'Ouest n'ont d'autre but que d'assurer aux. peuples le droit de disposer d'eux-mêmes, l'Allemagne a pleinement rempli les conditions de ses ennemis actuels, s Budapest, 23 octobre. Le s Pester Lloyd » estime que le .Chancelier a parlé librement et ouvertement, comme il a été donné rarement de l'entendre sur le banc du gouvernement. La situation ne paraît pas désespérée aux yeux du G lancelier et il le laisse clairement entendre. » Du a l'est liirlap » : Il n'était pas possible au Chancelier de faire des déclarations définitives au sujet de ia. paix. Le génie de l'humanité est en lutte avec les démons de la haine et de l'esprit de vengeance. » De I- « -Mdôtman « — Le Chancelier a pris soin de faire remarquer à l'Entente que 1 Allemagne est encore en rne-ure de frapper des coups formidables si elle est poussée à bout. » Le « Nieuwe 1 ourant », de La Haye, constate que la réponse du Chancelier est on ne plus conciliante et qu'elle laisse subsister quelqne espoir. 11 ne croit pas, cependant, que l'Entente se décide à accorder un armistice et estime que l'avènement de la paix par le droit est entièrement subordonné à la situation militaireTout le monde se réjouira des déclarations gouvernementales au sujet de la guerre sous-marine.Le « Vaderiand » se laisse bercer par l'espoir d'un compromis et ne croit pas que M. Wilson adoptera envers l'Allemagne l'attitude qu'il vient de prendre envers 1'autriche-Hongrie.Le journal demande quels motifs M. Wilson pourrait opposer à l'acceptation de la proposition concernant l'armistice, il ne croit pas que la nomination d'une commission neutre ait quelque chance d'aboutir et se refuse à admettre que l'Amérique se contentera des déclarations du Chanceler au sujet de l'action des sous-marins. Le » Maaabode » voit dans la réponse allemande un facteur qui pourrait apporter la paix, quoique la proposition faite à 1' u-triclie de faire harakiri ne laisse guère de place pour des espérances favorables. Le i Haagsche Courant > est d avis que, à part la concession en matière de sous-marins, la réponse allemande n'est pas de nature a donner satisfaction à Washington. Pétrograd, 22 octobre : La ■< Krasnaja Gazeta » s'exprime comme . s it dans un article ; Les Puissances Alliées refusent de signer la paix et désirent que la lutte contre l'Allemagne continue jusqu'à l'effondrement complet de l'Empire. Cependant, leur cupidité pourrait bien avoir pour résultat de faire éclater la mutinerie au sein des troupes épuisées de la France, de 1' - ng'eterne et de l'Italie, comme on l'a constaté ailleurs. La consigne bourgeoise de la guerre jusqu'au bout pourrait bien conduire à la destruction complète de la bourgeoisie » DÉPÊCHES DIVERSES Rotterdam, 23 octobre. On mande du Havre au « Nieuwe Rotter-damsche Courant » : — M. Destrée, ministre de Belgique en Russie, a quitté Tokio, où il s'était rendu par suite des troubles révolutionnaires en Russie, et arrivera sous peu au Havre. La plupart des ministres belges se trouvent, dans les territoiies réoccupés ; ils retourneront pins tard au Havre. On ne sait pas encore si et quand le gouvernement belge quittera le Havre. Berlin, 2-3 octobre. La « Gazette de l'Allemagne du Nord » publie le procès-verbal dressé le 11 courant i COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux ^omminûqués des Puissants Centrales Berlin, 25 octobre Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht. En Flandre, dans les bas-fonds de la Lys, les combats partiels continuent. L'ennemi ayant fait irruption dans l'extrémité Sud de Deynze, en a été rejeté par une contre-poussée. Au Sud-Ouest de Deynze, nous avons pris une partie de la tête de pont établie par les Français au delà de la Lys. A 1 Est de Yijf St-EIoy, nous avons refoulé une plus forte attaque de l'adversaire de même que sur les bords de l'Escaut et entre la Lys et l'Escaut, des poussées partielles. Dans les bas-fonds ue l'Escaut, 1 adversaire poursuit la destruction des localités. L'intérieur de la ville de Tournai a également été pris sous le feu des Anglais. L'émigration de la population de ces régions vers l'Est va croissant. À l'Est de Solesme et de Le Cateau, les Anglais ont répété leurs plus fortes attaques et les ont, étendues vers le Nord jusqu'à l'Escaut. Au Sud de l'Escaut, leurs efforts se sont écroulés devant nos lignes, sur les hauteurs à l'Est du ruisseau d Ecaillon. Les charges dirigées sur le Quesnoy ont avancé jusqu'au chemin de fer au Nord-Ouest et à l'Ouest de le ftuesiroy Des tentatives ennt mies de percer à l'Ouest de 1 ■ ville, dans la direction du N'ord ont avorté, grâce à l'intervention de nos troupes débouchant de Sepmeris et de Yillers-Pol L'ennemi montant à l'assaut sur 'un large front contre le bois de Mormal a pu prendre-pied à Poix du Nord et à Fontaine-au-Bois. Partout ailleurs, il a été arrêté après rude combat à l'Ouest de la route Englefontaine-Landrecies Les combats d'hier ont, valu, en tout, à l'ennemi un gain de terrain de 800 à 10 '0 mètres de profondeur Malgré sa mise en ligne de forces considérables, il n'a pu réaliser de plus grands succès <- Groupe d'armées du Kronprinz impérial. Sur l'Oise e! la Serre ainsi qu'à l'Ouest de l' Aisne, lutte d'artillerie passagère. Sur l'Oise, des poussées partielles ennemies se sont, écroulées Entre l'Oise et la Serre, nous avons refoulé de plus fortes charges de l'ennemi. Là où il a pénétré dans nos lignes, notre contre-poussée l'a redélogé. Dans les secteurs de part, et djautre de Vouziers, l'activité combattivea ralenti. Nous avons maintenu contre de nouvelles attaques violentes la hauteur à l'Ouest de Chestres, défendue par une garnison bavaro-vrurttembergeoise.Croupe d'armées von Gallwitz Sur les deux rives de la Meuse, nous avons rejeté des attaques partielles des Américains. Théâtre de la guerre au Sud-Est : De part et d'autre de la Morawa, attaques ennemies. A l'Ouest de la rivière, elles nous ont quelque peu refoulés dans la montagne au Sud ae Klatujewak A 1 Est du cours d'eau, dans la région de Parcin, elles ont été rejetées. * • « Berlin, 2i octobre. — Officiel. Pendant le mois de septembre, les Puissances centrales ont détruit 444,000 tonnes brut de tonnage marc1 and utilisable pour leurs ennemis. En outre, d'après les derniers rapports, 3 i,i>00 tonnes brut de tonnage fortement endommagées par nos opérations militaires ont dû être remorquées dans des ports ennemis. ■ • Vienne. 24 octobre. - Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre en Italie. La canonnade ennemie est devenue extrêmement violente hier dans le secteur compris entre la Brentaet la Piave et le Mon-telloDans d'autres secteurs, les batteries ennemies ont aussi developpé une plus grande activité. Théâtre delà guerre dans les Balkans. L'ennemi ayant exercé une pression plus violente dans la région de Zajecar, nous avons replié notre front près de Jagodina.où nous- avons repousse ' de fortes ' attaques serbes. a ♦ <h Berlin, 24 octobre. — Officieux. Le 19 octobre, les Français ont recom- par la Commission neutre au sujet de l'évacuation de la population de la zone d'opérations en Belgique. La conclusion du procès-verbal est la suivante ; — Les ministres reconnaissent que les mesures prises par les administrations allemandes dans les villes menacées de bombardement ont toujours été inspirées par le souci de la situation de la population, dont elles se sont efforcées d'atténuer le triste sort autant que faire se pouvait. mencé, mais plus violemment que la première fois, à attaquer dans le secteur de Laon, avec l'intention visible d'enfoncer 1 arc, qu'à l'instar d'une tête de pont, notre position dessine en avant de la Serre. A 6 li. 30 du matin a commencé une série de cinq attaques qui a duré jusqu'à 3 heures après-midi et dont chacune a été déclanchée après une énergique canonnade et une émission de brouillard artifi iel sur l'avant-terrain.L ennemi n'a réussi à obtenir, au cën re près de Verneui! et sur la route Laon-Marle, que de médiocres succès locaux. Nos soldats ont donné, au cours de ces combats, des prenres remarquables de décision et d'énergi®. Une batterie d'artillerie d'avant-garde, commandée par le lieutenant José, a enrayé par son feu direct de successives vagues d'assaillants et leur a infligé des pertes considérables.Plusieurs de ses servants étant tombés, fauchés à leurs pièces, leur place a été prise par leurs officiers qui ont continué à faire feu A notre aile droite, des troupes saxonnes se sont défendues avec succès; l'ennemi ayant réussi, après deux inutiles assauts, à pénétrer enfin dans notre ligne en enfonçant l'aile gauche d'un de leurs bataillons, le reste du bataillon a immédiatement prononcé une contre-attaque avec un tel élan qu'il a non seulement repris d'un seul coup la position, mais encore qu'il a fait prisonnier 2 officiers et 148 hommes de la division française assaillante. Les Saxons ont fait le même jour échouer deux autres attaques de l'ennemi dont, la, faiblesse va croissant. Oj&oftuniquéii «fc* Passasws 'tlliéf* Paris, 24 octobre. (3 h.). Sur le front de l'Oise nos troupes ont franchi le canal à l'Est de Grandverly. Malgré des contre attaques allemandes nos éléments sé sont maintenus sur la rive Est. Entre l'Oise et la Serre la lutte a été également vive dans la région de la voie ferrée au Nord de Meslrecourt. Nous avons fait des prisonniers Au Nord deNizy-le-Comte neus avons sensiblement élargi nos gains pendant la nuit. Sur les plateaux à l'Est de Vouziers grande activité des deux artilleries. * * * Paris, 24- octobre (11 h.). Sur le front de l'Oise, nos éléments, après avoir franchi le canal à la hauteur de Long-champs, ont progressé sur la rive Est en faisant une trentaine de prisonniers. Entre l'Oise et la -erre, nous avons déclanché une attaque au cours de l'après-midi. « Malgré la résistance des Allemands, nos troupes ont réalisé une avanee sérieuse au Sud Dorigny-Sainte-Benoite et au Nord de Villers-le-Sec. A notre droite, nous avons atteint la route de la Ferté-Chevresis à la ferme Ferrières On signale plusieurs centaines de prisonniers.Rien à signaler sur le reste du front. « * Londres, 23 octobre. — Officiel. Aujourd'hui à l'aube, nos troupes ont pris l'offensive sur le front Le Cateau-Solesmes; on signale qu'elles ont fait des progrès. Plus au N >rd, entre Valenciennes et Tournai, nous avons pris Bruay et atteint la rive occidentale de l'Escaut près de Leharies et Estain. L'ennemi a fortement résisté dans ce secteur.Un combat acharné 'S'est livré, au cours duquel nous avons exercé une énergique pression sur l'ennemi; nous lui avons infligé de lourdes pertes et l'avons repoussé vers ses positions. Un certain nombre de prisonniers sont restés entre nos mains. Rome, 23 octobre. — Officiel : Duel d'artillerie intermittent, sur le front de montagne et le lon^de la Piave Au Nord du col del Bosso, un de nos détachements d'infanterie a pénétré par surprise dans un poste avancé ennemi, détruit les ouvrages de défense et fait prisonniers un officier et 10 soldats. Dans la vallée de 1' \ssa, nous avons dispersé des patrouilles autrichiennes Nos aviateurs ont énergiquement bombardé des trains et des objectifs d'ordre militaire à l'arriére du front ennemi sur le haut plateau d'Asiago. Un de nos appareils a jeté 3U0 kilos de bombes sur l'arsenal de Pola. Deux avions »t un ballon captif ennemis ont été descendus en combats aériens ; un troisième est tombé en flammes sous le feu de nos canons spéciaux. Berlin, 2H octobre. Les journaux annoncent que le parti conservateur du Reichstag a déposé une motion demandant que la solde des soldats et, des sous-officiers sont au moins doublée depuis le 1er octobre 191S et que les appointements des officiers soient relevés le plus vite possible.La motion propose en outre de nourrir de la même façon les officiers et, les hommes. Strasbourg, 23 octobre'. La « Post n de Strasbourg annonce que le ' < gouvernement a décidé de convoquer les deux Chambres du Landtag d'Alsace-Lorraine.Les séances auront lieu aussitôt que les bâtiments du Landtag, où sont installées des ambulances, auront été évacués. Berlin, "22 octobre. Dans le discours qu'il a prononcé aujourd'hui, M. Ebert a annoncé que M. Liebknecht a été mis en liberté et est rentré aujourd'hui à Berlin. Francfort-sur-le-Mein, 23 octobre. — M. Koster, correspondant de guerre an front à l'Ouest, écrit à la « Gazette de Francfort » : — Avec une énergie croissante, les autorités militaires allemandes s'efforcent d'atténuer la misère des réfugiés belges et français, dont le nombre atteint en ce moment un million. Elles ont nommé des commissions spéciales, qui aident les habitants à transporter leurs objets de valeur. Des trains sont, tenus,à la disposition des malades et de ceux qui ne peuvent se mouvoir.L exode des habitants de Valenciennes et de Cambrai s'est, fait d'accord et avec la collaboration des maires, qui ont confirmé par I écrit au commandement supérieur de l'armée allemande que tout a été fait par lui pour atténuer les souffrances indicibles des réfugiés.D'accord avec le Comité national, des stations de ravitaillement ont été établies de 8 à 10 kilomètres de distance; les réfugiés y trouvent jour et nuit des mets chauds. Malgré tout, la misère est effrayante. On manque de vaisselle et de matelas. Des milliers de femmes et d'enfants doivent camper à ciel ouvert sous la pluie et le froid. Budapest, 23voctobre. ' la Chambre des députés, M. Weckerlé a pris la parole et a déclaré, dans un l«ng discours, que la situation devient de plus en plus difficile et qu'il est indispensable de concentrer toutes les forces nationales. Dans la situation actuelle, il estime qu'il est opportun de donner sa démission et propose à Sa Majesté de constituer un gouvernement comprenant la représentation de toutss les forces du pays. Milan, 24 octobre. D'après les journaux, M. Orlando a dit à une- délégation du parti socialiste que la Chambre ne pouvait encore être convoquée, la situation internationale se modifiant sans cesse. Berne, 23 octobre. M Milioutine, membre du Soviet supérieur de l'économie mtionale est arrivé ici porteur de pleins pouvoirs pour engager des négociations en vue de la conclusion d'un traité de commerce entre la Suisse et la Russie Le commissariat russe pour le commerce extérieur est prêt à exporter en Suisse de grandes quantités de marchandises, surtout, du lin, du cuir et des fourrures. Dans le cas où l'Allemagne autoriserait le transit, il çst possible que la Suisse reçoive des quantités considérables de marchandises de la Russie. Amsterdam, 23 octobre. Le gouvernement néerlandais a autorisé l'exportation de 500 millions de cigares. Christiania, 23 octobre. Les élections montrent une forte tendance des suffrages à se porter à droite. Sur 48 résultats définitifs connus jusqu'ici, 25 sont acquis à la droite. Il à la gauche 1 aux démocrates ouvriers et 8 aux socialistes11 y a ballotage dans 66 districts et 12 résultats sont encore inconnus. Rotterdam. 23 octobre : Du « Nieuwe Rotterdamsche Courant >-• : — Sir Arthur Stanley a exposé aux délégués des charbonnages anglais que la situation était extrêmement grave. Si l'on ne réussissait pas à augmenter immédiatement 1 extraction, des centaines de milliers d'ouvriers industriels seront forcés au chômage. Les soldats mineurs devraient être renvoyés aux fosses, mais ce résultat ne semble guère pouvoir être obtenu. D'autre part, sir Caltrop a déclaré que la question d j charbon ne pourrait être resolue cet hiver si la paix n'était pas conclue. » Panama 22 octobre : Un tremblement de terre, qui s'est produit au Gualémala, a occasionné la mort de loO habitants. Les dégâts matériels sont important*. EN RUSSIE. Kief, 23 octobre. — L'Agence officieuse Hossija annonce que le grand-duc Nicolas Nicolaïvitch ne se trouve pas à Kief, ainsi qu'on l'a prétendu. Il réside à son château de Dueber, en Crimée. La nouvelle récemment propagée, que le grand-duc aurait été fusillé par les bolche-yist.es, est également controuvée. Résultats fie la commission neutre d'enquête pour les destructions en Belgique et dans le Nord 4e la France. Berlin, 23 octobre : La a Nordd, Mlgem Zeit » publie les résultats de la Commission d'enquête neutre pour les dévastations de la Belgique et du Nord français Cette Commission était composée de l'ambassadeur espagnol, Marquis de Villalobar, 4°" — .s" 249 ^ ^ rr^fri_^__rrr-r^^^t — ^ -•J • 1Q ^-l'aies Samedi 26 Octobre ! PdlX DES AÎOOSCES : priy rurs i finvïciitvT. .

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