L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 01 Mei. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7d2q52gc43/
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4P* année N® 100 Le N® : JLO? centimes Mercredi 1er mai XM8* L'Echo de Sambre & Meuse JOTjrjrrr^-^n QXJOTIPIISIVJ Adminls'ration-Bédaction : J.-B. GOLLAJRD 57, rueFow»âe Ftoturis, F. 3 mur A.im»n«s k ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. ai* ra».) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits div«rs fin » 1.25 Faits divers corps » 1.6C Chronique locale » 'A Ou Réparations j»éi«i«ir»s » 2.00 Les Communiqués des Belligérants ALLEMANBS Berlin, 28 avril (officiel). Las conséquences da la conquête da mont Kemmel se font déjà sentir . le* Anglais sont forcés d'abandonner une nouvelle partie du territoire de Flandre qu'ils avaient conquis l'automne dernier au prix de tant de sang. Depuis le Sud de Lsagemark jusqu'au canal d'Ypres à Gotnines, nos patrouilles 4e reconnaissance ont constaté à l'aube du 27 avril que l'ennemi commençait & évacuer ses positions. Immédiatement notre infanterie se porta en avant en masses complétés et obligea l'ennemi à accepter un combat violent qui lui coûta beaucoup de pertes. Saint- Juliea, Freezarberg, Zillabeke tombèrent entre nos mains, treis villiges dont la prise da possession, il y a six mois à peine, fut fêtée c >mma une victoire importante en Angleterre et dans les paya alliés. L'angle Sud Oaeat du l'étang de Zil'e-beka a été atteint, et à est endroit nous ne semmas plus qu'à 1,900 mètres des murs d'Ypres. Au cours des poursuites de l'ennemi, l'offieier d'état-major d'une division à la tête de 39 soldats d'infanterie et d'un hussard, se fraya un chemin et, réussissait à passer le canal d'Ypres à C mines, attaqua résolument par surprisa une position anglaise, lt prisonniers 1S0 Anglais et prit 10 mitrailleuses. Au Sud du Canal, un grand nombre de nids de mitrailleuses ont été oeeapés par nos troupes. L'ennemi n'a pas renouvelé ses attaques contre les vercnats du mont Kemmel. Au Sud de R-anoeter, un régiment baverais, aprèi voir repoussé une attaque ennemie, a poursuivi l'ennemi à son tour et, après un vsgoui emx assaut, s'est rendu msître du vil *ge du Locre, ainsi que de l'hoipice à l'E-it du village, où l'ennemi s'était fortetae t retranché. Ua bataiilo thuringien, s'associant de son propre me v«m#mt à cetta attaque, a délogé l'armern des hauteurs su Sud de Lokar. L'artillerie » été très active d«w deux cêtés, et la pertle méridionale du fr»nt belg« ori«« p r nox csnons »ous h> fe>.» très vioient BULGARES Sofle, 27' avril («Mole') Sur le f 'ont en M«oédoine, su;' ia C zcaa orientale, la canonnade a été plus vJuiea'e à certains moments de part et d'autre % A l'Est du Djbropolja «t dans la légion de la M )g ena, des détachaments d'assaut •erbss renfo eés ont tenté d'approcher de ne; poste»; ils ont été dispersé* par îotre leu. Sur plusieurs points du front entra le Yar iar et le lac de Doiran, surtout au Sud du village da Bagoroditza, canonnades plus violentes. A l'Oaest du Doldgeli, nos patrouilles ont mis en fuite 3 détachements de reconnaissance anglais. Dm* la vauéa de la Strouma, escarmouches entre patrouilles. Sur le front da la Dobroudtha, armistice. TURCS Coastaatiaople, 27 avril (officiai). Sur le froit an Palestine, nos traupes da reconnaissance ont, sur la reute de Jéru-aalem à Nablus, profondément pénétré dans les positions «anémiés, ont poussé jusqu'au village de Zhtbu F nsh et ne se •ont repliées que ve*s le soir. L'ennemi a subi de fortes pertes ; rien qu'aux bords de Zbabu-Fench, il a laissé cinquante morts. Dms la région de Mata, nous avors repoussé de sérieuses attaques de > rebelles. Sur le front du Cauene. nous non* sommes emparés à Kirs, en dehors de ISO canons encore uti isables, d'un» grande quantité de munitions, de matériel et d'approvisionnement.En Mésopotamie, les troupes a* glaises ont attaqué ces derniers jours nos pasitions près de Szattel-Aden et de Bjal'a. Pour le reste, riea de nouveau à signaler.Constantinople, 28 avril (officiai). Sur le front en Palestine, à l'Est de la route 4e Jérusalem à Nablus, nos positions avancées ont été prises sous un feu plus violent de l'artillerie et des mitrailleuses. A l'Ouest de la route et à l'embouchure du Jourdain, ('es détachements de reconnaissance ennemis ont été «poussés. Sur les autres fronts, la situation n'a pas changé. ITALIENS Romt-i, Xi avril (©«ciel). Bans lebassî î d'Atiago, des patrouilles anglaises ont attaqué une trou ne autri-«hienne qui a été forcés de te retirer en abandonnant d ? morts sur le terrain. P.us tard, p< è < du monta C«bttrl" la.noua avons repo i8#*ri dés >r ire un dé;a h ment autrichien Uae petite troupe ennemie qui tentait d'aporoeher d»» a-s lignes éablies au Sad de St caron a été dispersée. Sur to t la frent, opérations de r^con-Dâisaance qui nous ont valu des fusils et des mitrailleuses. ^ Quatre avions autrichiens ont été descendus. -Jwlin, 4» avril (oBsieux). Harcelant sa us cesse l'ennemi en r( traita, les troupes allemandes continuent leur marche victorieuse contre les lignes anglaises.Des lettres trouvées ces jours damiers sar dea prisonniers fracçsis décrivent en termes angoissants la consternation et la détresse qui règne au sein da la populaticn de ces centrées, qui n'&ttaehent plus aucune foi aux affirmations que l'attaque allemande sera rapoussée victorieusement, malgré que des troupes françaises de plus an plus nombreuses s'élancent au secours des forças anglaises. C'est ainsi qu'un journal d'una ville dont les combattants s'apprcchent de plus en plus s'exprime à ce sujet : — Les Français sont arrivés. Chez nouf, tout est occupé par des traupes, et la pain manque partout. Beaucoup d'artillerie a été amenée sur place, pour secourir las Anglais, qui ne peuvent résister à l'assaut des Allemands, n'étant pas de tailla à leur tenir tète. Bous vivons dans une angoissa perpétuelle, vu qu'on parle déjà de faire évaeier la ville. Tout a été préparé pour le départ, en attendant que l'ordre de quitter la ville ■oit donné. Les malades resteront ici, vu qu'il n'est pas possible de les transporter. L'ordre d'évacuer nos maisons n'a paa encore été donré, mais tout fait prévoir qae cela ce tardera guère. > Une autre lettre, venue d'une villa déjà évacuée, décrit ainsi l'indicible navrance que la guerre provoque dans ce ps f» : — Les habitants ont abandonné sur place tout ce qu'ils possédaient pour se retirer plus en arrière, la localité devenant trop exposée au feu de l'ennem'. Ce fat une balle panique qui s'empara de tous ces pauvres gens! Sans pouvoir rien emporter de leurs meubles ni de leur «alnt-frusquin, ils se voyaient contraints de. prendre le chemin de l'inconnu. Un petit paquet de llnga fut tout aa qu'on leur permettait d'emporter. Qaelle catastrophe inattendue! Btre dis persé aux «uatr« points cardinaux sans saveir cù l'on aboutira demain. Quel triste sort! Les masses toujaurs plus eompsetes qui affinant à l'intérieur du pays commencent à inquiéter sérieusement les populations d* l'hintcrlsnd. » O i lit dans une autre lettre : — C'est un spectacle vraiment empoignant de voir défl'er dans les rues tous ee« pauvres gens fey» t 'es hsrreur» de la gu*rre. La situation dc-iant véritablement angoissanteAujourd'hui encore, nous coucherons dans netre lit, mais que nous réserve déniait!.. » L'Offensive alleiÉ à Iles! — Barre, 28 avril. Ou mande de Paris que le trafle postal vers Dgsnksrque, Calais et Boulogne a été suspendu, probablement pour des motifs militaires. — Genève, 29 avril. Des voyageurs venant de Fraica annoncent que les vastes camps américains de Bisanç »n ont été évacuée depuis quelques jours. Le général Foch a envoyé toutes l#s troupes disponibles se trouvant en France sur les poitUs menaces du iront anglais. Des trains transportant des troupes roulent nuit et jour entre M arseille et le front de bataille en Flandre. — B«rna, 27 avril. Divers journaux da Paris soulignent la fait qui des contre-torpilleurs français ont collaboré à l'attaque anglaise contre Zte-brugge et O&tende. — Paris, 29 avril. Oa mande d'Amiens au sujet de i'eater-rement du commandant von Riehtofen que le corps portait las traces de 9 balles de mitrailleuses. Opinions de la Presse Bu < Times » sur la chute du Kemmel : — La perte du Kemmel aura uae sérieuse répercussion sur l'arc d'Ypres, qui se trouve réduit d'autant. Assurément, notre ligne des deux eêtéa du front Ypres-Comines-canal près de Saint-Eloi ne court aucun risque en ce moment, mais il convient d'avouer que la ville d'Ypres même et les positions qui l'entourent «ont très sérieusement menacées psr la suacès indéniable que l'ennemi vient de remporter. Nous nous sommes efforcés de démontrer que quelque puissante «ue puisse apparaître l'attaque dirigée contre la secteur d'Ypres, il ue faut pas perdra de vue que les grandes masses des armées ennemies sont toujours concentrées entre Arras et l'Avre, et la bataille n'a pas dit son dernier mot. La situation est très critique, sans aucun doute, et exige que bous l'envisagions avec le plus grand sang froid, mais l'endroit ln plus da >g<areux e^t toujours et quand mé>w a lig e da ia Samme. Si ueus étions, comme il est possible, dans l'obligation d'abandonner le terrain dats la partie Nord du front, notre retraite sur ce point n'aurait pas de eonaéqaen-ces irréparable*; oa revanche un vigoureux assaut de l'ennemi dans la direction d'Amiens, s'il était couronné d'un plein succès et suivi d'une marche an avant vers l'embouchure de la Somme, aurait pour e«n»é(juene» *e er>up"r r.eïr? (foison avre les armées f>a . C'est «9 p'sw qu'il f aï fsirs ^chousr à tout prix et c'est oourqufi aussi, ta refou lant l'ern^mi à Villéré-Bretani-eux, nous avons obtenu un suceès des plus marqué. Les Alliés ont pour devoir de défendre jusqu'à extinction de forces la dernier Derniers Coamsnipés tes Belligérants ALLEMANDS Berlin, 39 avril. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur le champ de bataille en Flandre, de violents combats d'infanterie se sont développés en plusieurs secteurs. Au Nord de Yeornezede et Groote Yler-leraat, nous avons pris plusieurs tranchées anglaises. Des détachements d'assaut, pénétrant lans les ligaes ennemies prés de Loker, lat rencontré do puissantes contre-pous-ïéa™ françaises. Au cours de ces combats, l'eaaemi a pu preadre pied à Laker. Ses tentatives d'avaaeer au delà de cette localité se sont éoroiilées. L'activité d'artillerie vielaate pendant ta joaraée s'est étendue sur toute la zoao iu Kemmel et s'est maintenue jusqu'à l'obscurité. Sur la resta du frant,l'activité combative l'eat bornée à des entreprises de patrouilles et à un feu d'artillerie s'animant. Front macédonien Entre la Yardar et le lac Doiran, une poussée ennemie déclanchée après une préparation d'artillerie de plusieurs jours l'est écoulée devant nos lignes. Der erste ftenaralquarUermeister, LUfifïNBQRFF. FRANÇAIS. rarl», IV avril ( 11 n.;. Activité des deux artilleries au Nord et au Sud de l'Avre et dans la région du Piémont. Un détachement rllomand qui tentait de franchir l'Oise à l'Est de Yaresnes a été pris sous nos feux et dispersé. Didi les Yoagea nous avons repoussé un conp de main tenté par nos petits postes du secteur du Lirga. Rien à signaler sur le resta du front. Aviation S avions allemands ont été abattus par noa pilotes dans la journée du 27. Ce même jour, nos bombardiers ont lancé 6000 kilofs de projectiles sur des établissements de la »>ne allemande. FRITZ LUNETTES e« PINGE-NEf 82, l'île Emile Cuvelleer SEULE Maison d'Optique de Namur pouce de terrain au Mord, mais ils ue peuvent oublier que l'enjeu da la partie se jouera sur les deux rives de la Somme, devant Amiens, oà il faut que nous tenions à tout prix jusqu'au dernier homme. » La Hsllande «t l'Allemagne Oa a pu se rendre compte par les télégrammes publiés loi même que l'horizon politique s'assombrit en Hollande. Le gouvernement des Paya-Bas a déclaré à la Ckambre Haute qu'il ca lmait la situation très grave. Toutefois, les fruits lea plus pessimistes et les plus absurdes ayant été lancés dans le publie, il convient de mettre les choses au point, à l'aide de renseignements puisés aux sources les plus sérieuses. Au point de vue hollandais, 11 faut tout d'abord retenir l'article que le * Yader-land », de La Haye, qui a des accointances ministérielles, consacra à la question : — Il a'y a pas à nier, dit-il, que ies intérêts vitaux de notre pays sont en jeu et que la situation peut devenir excessivement critique d'un moment à l'autre. La question en jeu est celle du transit du sable et du gravier. L9s autres difficultés qui s'étaient éle-véas, notamment celles concernant les douanes et le chemin de fer limbourgeois ont été aplanies. Il ne semble pas que l'Allemagne veuille pousser les choses à l'extrême, et l'en assure même que moins que jamais elle ait des intentions hostiles envers nous; mais il n'en est pas moins vrai qu'on se montre très formalité à Berlin pour les trois raisons que voici : 1. Les Pays-Bas ont consenti à négocier avec les Etats Unis au sujet de la cession des navires hollandais; 2. Ils ont cru né pas devoir porter ces négociations à la connaissante da gouvernement allemand; S Notre navigation sur le Rhin a cessé subitement au mois do mars. L« « Y*derland », vu la gravité de la situation, estime le moment venu pour le Cabinet Cort van der Linden de faire place à un ministère national. Le point de vue allemand, en attendant que le journal officieux du gouvernement ait parlé, est défendu ainsi par la « Ger-mania » : — L'Allemagne a fait connaître au gouvernement hoilandais ses exignnees qui sont d ? nature à rétablir l'équilibre de la neutralité, qui en ces derniers temps penchait assfz sensib'ement en.faveur des pays de l'Entente. Certes, l'Allemagne n'ignore pas la aituatlon excessivement critique dans laquelle se débattent les Pays Bas, mais elle ne peut aonsentir à se laisser porter préjudice au profit de l'Angleterre et des Etats-Unis. La Pressa hollandaise parla d'une situation tendue entra les deux pays. Cette tension existe, en vérité. La Grande Bretagne et l'Amérique ne tarderont pas aependant à prétendre que la Hellande naua a fait trop da concessions et elles ne tarderont pas à rappliquer avec da nouvelles exigences. Si la guerre se prolonge, il arrivera pour les Pays-Bas, et peut être aussi pour la Suisse, un moment où il ne s'agira pas de savoir quels avantages ils pourront offrir aux belligérants, mais ot ils se trouveront aoculés à choisir entre les deux camps, à décider de quel cété de la barricade ils sa rangeront. Cette obligation se dessina, an effet, avec une si impérieuse nécessité morale — nous pourrions dira néoassité physique — que nul n'est à même da l'esquiver. Tout dans oette guerre s'enahalae avec une logique élémentaire et précise, contre laquelle la puissance humaine doit se déclarer vaincue. Cette lutte de Titans n'a pas absorbé seulemeat toutes forces vives à l'intérieur des pays belligérants, mais aussi au delà de leurs frontières. » La < Gazette de Yoss » dit d'autre part : — Larsque las Etats neutres se volent obligés do faire pencher trop la balance d'un côté, il est nécessaire, pour rétablir l'équilibre, d'aceorder à l'autre partie en cause plus d'avantages que ne comporterait la situation normale. L'Allemagne a le droit d'exiger qu'on ia traite sur le même pied que lea puissances ennemies. Dans ces conditions, le gouvernement est en droit d'attendre du gouvernement hollandais qu'il souscrive aux exigenoas dont l'Allemagne, quoi qu'il arrive, ne •aurait faire abandon. Il ne sert à rien de vouloir cacher que la situation a été très tendue, cas jours derniers, entra Berlin et La Haye, mais nous sommes assurés que ces menaces d'orage se dissiperont rapidement et que le gouvernement hollandais fera droit aux vaiux légitimes de l'Empire. » Le chroniqueur militaire de la « Gazette de Yoss », le capitaine von Salzmann, examine à eatta occasion la position stratégique de la Hollande par rapport à l'Allemagne.Ii démontre qu'un débarquement de la flotte anglaise en Danemark ou en Hollande compromettrait gravement l'industrie vrcstfhalienna. — La tentative de Ziebrugge, dit-il, ne doité .e considérée que comme le prologue d'une action plus violente qui se déclaa-chsra au cours de cet été. L'Angleterre pessèie eacore sa puis-saute flotte et elle ne se repesera pas qu'elle n'ait tenté un suprême effort peur impliquer la Hollande comme facteur actif dans la guerre mondiale. La Hollande présente des avantages con-■'dérables comme base maritime pour une opération de grande envergure. Mais avant que la flotte anglaise puisse entreprendre une action sérieuse contre l'Allemagne, elle devra détruire les positions allemandes de la cête belge. C'était là le but évideat visé par elle daas sa graade offensive de 1917. Les Pays-Bas se trouveat donc placés devant l'obligation de décider de leur sort. La neutralité bien comprise peut encore les sauver du conflit. C'est à eux mêmes qu'en incombe la décision. Mais que la Hollande se persuade bien de cette vérité que la patience de l'Allemagne a des bornes. ■Ile a fermé les yeux sur bien des choses au cours de cette guerre, mais quand les intérêts vitaux de l'Empire sont en jeu, il ne peut plus être question de sentimentalité.Yoilà ce qu'à cette heure critique il fallait ire à ia Hollande. » Le < Yaderland » écrit ea deraière hestre : — Tout fait prévoir que les difficultés surgies eatre les gouvernements hollandais et allemand seront réglées à l'amiable. Nous avons dit qu'un accord avait été conclu au sujet des questions douanières et de la question du chemin de fer limbourgeois.Ea ce qui concerne ce dernier point, le rétablissement de la circulation a été décidé, mais il existe eneore des divergences de vues au sujet de l'importance des transports, aussi bien par chemin de fer que par canaux. Le « Nicws van den Dsg », d'AmBter-dam, reproche vivement au ministère Cort van der Linden de n'avoir rien tenté pour mettre fin à la guerre par une proposition d'arbitrage. Si le gouvernement, dit il, avait fait des efforts dans ce sens — aux termes des traités l'Angleterre est obligée de s'y prêter — sa situation morale se serait siagu-lièremeat consolidée, même ea cas d'échec. Il a'a donc qu'à s'ea prendre à lui-même des difficultés dans lesquelles le peuple néerlandais se trouve en ce moment impliqué et dont il pourrait devenir la victime. Si le gouvernement de ce pays, qui a l'insigne honneur de posséder le relais de la Paix, venait, après avoir fait moatre d'assez d'indifférence et d'insouciance pour réarligar d'appliquer en cette henre angoissante le principe de l'arb trage antre nations, à adopter une attitude capable de nous entraîner dans la guerre, ce serait plus qu'urg faute : ce serait ua crime impardonnable. » En Irlande Lt « Sphinx > irltndtit Du < Morning Post » : — Samedi dernier, Patrick Whelan, capitaine du corps des volontaires Sinn-Fain à Dungarvan, a été condamné à un mois do prison pour avoir présidé à des exercices militaires illégaux. Le prévenu a refusé de reconnaître la Cour et de se découvrir. Le « Tewn Cieck » — la secrétaire communal — de Dungarvau a refusé d'intervenir, malgré sa qualité officielle et n'a pas vaulu sa découvrir devant la tribunal. Ces incidents ayant arraché au nombreux public d'enthousiastes acclamations, le président donna l'ordre d'évacuer !a prétoire, ce qui ne put être obtenu qu'à grandi coups de bâton. Lorsque la foula aa trouva dans la rue, elle lança une grêle da pierres contre le Palais de Jusitlee, eassaat toutes les vitree et forçant les magistrat» à se retirer à l'intérieur du bâtiment. On mande, d'autre part, qu'à Fethard, lorsqu'on emmena à la gare trois Sinn-Feiners qui devaient aller purger une peine à la prison de Waterford, une foule compacte 1m suivit., molestant la p? ce et criant : < Yive la République! » c « Y'" le Kaiser! ». Un autre Sinn-Feiner, traduit devin t (e tjiDunal de Dublin p<mr avoir » ppri* l'exercice militaire à d'autres perso ne-, déclara : « En ma qualité de soldat de la République irlandaise, je refuse de reconnu î i e la Cour et de lui laisser poser aucu> e question! » Le « Morning Post », dont nous traduisons ces détails fait encore mention d'une demi-dotaalne d'autres condamnait ns, toutes encourues du chef d'avoir erg a isé des exercices militaires. Ce sont autant de symptêmes inq fêtants; il n'est pas douteux que l'intri ue-tion du service militaire en Irlande (mènera des incidents sanglant*. DERNIERES DÊPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal). — Berlin, 39 avril (officiel). Dans la zone barrée do la Méditerranée, ies sous-marins allemands et austro-hongrois ont coulé 5 vapeurs et 2 voiliers jaugeant en tout 28.090 tonnes brut environ. Au nombre des navires anéar is c , trouvaient le vapeur frarçais armé « Liberia » 1942 tonnes), un grand transport srmé à ï cheminées ainsi qu'un voilier talien ivee une cargaison de 760 r * „ ; fer pour Gênes. — Berlin, 29 avril. Depuis ce matin 11 h., ia frontiéra italienne a été rouverte pour un temps indéterminé.— Copenhigue, 29 avril. Le < Berlinske Tidanda » apprend de Stockholm : Oa télégraphie da Wasa que sur tous les fronts les troupes bourgeoises progressent à tel point que la Garde Rouge sera bientêt complètement vaincue. Yendredi dernier, le commandant des révolutionnaires a envoyé au grand quartier des troupes de la Garda Blanche une députation présidée par l'ancien président le la Chambra Manner at qui demande l'ouverture de négociations de paix; leur demande fut rejetée; on leur a répondu (n'en exigeait ane soumission sans coalitions.— Berlin, S0 avril. Le < Berllner Lakal Anteiger » apprend le Rotterdam : < L'Exchange Telegraphe » mande da Copenhagae qae pendant ees derniers lours auaun télégramme n'est plus arrivé li S&int-Péterabourg. D'après des rapports parvenus par la voie de la Finlande, des troubles sérieux )nt éclaté à la suite d'un mouvement contre-révolution naire. — Berne, 29 avril. Le « Petit Parisien » apprend de R *o«de» Janeiro : Le gouvernement brésilien a résolu de renouer las relations diplomatiques régulières avec la Mexique. Depuis plusieurs années déjà, le Brésil a'était plus représenté diplomatiquement au Mexique. — Berlin, 29 avril. Suivant la « Gazette Générale de l'Allemagne da Nord », l'ambassadeur hollan-lais, le baron Gevers, est rentré à Berlin at s'est déjà présenté au département des affaires étrangères ce matin. — Pétersbourg, 39 avril (Router). Le déploiement dos troupas allemandes •t ubrainicanes se poursuit toujours vers Rostow. Oa maada que des combats ont au lieu prèi d'Alcyandrow dans le gouvernement de Jikaterinohlavr. La villa serait évacuée, diton. — Vieana, 29 avril. Bureau des correspondances de Yienna : L'ambassadeur da l'Ukraine, M. la Dr Andres Jekowidow est arrivé hier à Yienne. DE-CI, D -L- V Notre BphémOride ; Le prix au silence Dans la célèbre abbaye 1' ffl n , à Hekelghem, en Flandre, oa lôtfcit refols, le S0 avril, la mémoire du bitinheureux Radulphe, prêtre et moine de oette 4®

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