L'écho de Sambre et Meuse

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01 november 1918
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s.n. 1918, 01 November. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4j09w09z71/
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PRIX DES ANNONCES : \fiisiionr.e" , In. Ùjfnr, fr 0 50;— A un tinanç. (avis (t'iiss. rift soc ), !;i ligne :'v. t .00; — !n ligm fr 1.0'! — Faits divprvliii* !» Iiun« fr 1,25; - iiivBffc (fi)cp- . 1; • 50; î'Jirnu lO'V.k'.!p tr "20O — iii-;.?;ui!i nv>. !» 'jgy •. *>■. fcW) 3<v* tritntr&tio' Pc/faction 0^39, riir Ko.ssiV'-F'ii-nri»' N'-nniii- '<■Jrruas tir ii a 1 h. et de 3 à o h 'Article# ■ w- l'-urs auteur* ' «aïawïiie n<»« îud^rc^ as u»«t pas ro»<Aus PRIX DES ABONNEMENTS : I nio!-. fr. "2.50 — 3 mois. fr. T f l.e.s demande» d'abonnement «c r.n'uc cxclusiranei i par les bureaux e !r-v f ries postes' rAcliwnati(ii>.- (Oi CTpaiil {«»; •! 'ih.it'.iu' uls doivent i-tre adre.ssf»-» "solusivement ri» bureaux de poste j. i esum Dirèciear Proprféîslit La * Tribune Librt » est largement ouverte à tous Le Sens de la Guerre Actuelle «. Le sens de cette terrible guerre a été avant tout la victoire de l'idée du droit. » Telle est l'idée essentielle, fondamentale, le pivot du dernier discours du prince Max de Bade, chancelier de l'Empire. Elle est au plus haut point réconfortante. Pour les idéalistes, pour ce qui n'ont jamais, dans les pires conjonctures, désespéré des destinées des Hommes, elle est la récompense de leurs efforts tenaces, de leurs luttes obscures et passionnées. Tous, en ces dernières années, tous, tant que nous sommes, il nous est arrivé de connaître des moments de. doute et de désespérance : devant, le spectacle inouï de ees luttes fraticides, nous avons parlé de déchéance et de retour à la barbarie. Hommes de peu de foi, nous avions tort ; nous eussions uù garder, malgré tout, la conviction triomphante que le monde suit une ligne ascendante vers le progrès et que l'apparente victoire de !a force rutale n'est et ne peut être que les derniers efforts de celle-ci, des idées du passe, contre celles, envahissantes, incompressibles, des idées de l'avenir. Nous n'avons pas compris que < et immense bouleversement constituait en réalité l'aboutissement logique d'une longue évolution. Des peuples semblaient en retard dans l'évolution unanime : l'équilibre devait se rétablir. ujourd'hui, les idées des peuples ont atteint le même niveau, partout ie calme va se rétablir et ce sera à nouveau désormais la reprise de l'effort pacifique des nations vers un meilleur devenir. La société des nations, la réglementation internationale qui sera à la base de ce nouvel organisme, maintiendra l'équilibre dans le sens du progrès : les plus rapides dans leur évolution entraîneront les autres, plus lentes. « Le point fondamental, disait très justement le Price Max de Bade, de tout le programme de M. Wilson est la Ligue des Nations : elle ne peut être constituée si tons les peuples 11e se décident à s'imposer des sacrifices. » Ces sacrifices pourrait on. a ou ter, non seulement sont nécessaires aujourd'hui, mai-ils le resteront demain ; en ce sens que certains peuples devront faire au bien être de la 'uture collectivité internationale le sacrifice parfois de leur individualité propre. Il faudra qu ils cessent « de se placer sur la -base de l'égoïsme national, qui jusqu'à ces derniers t mps était la fore® dominante dans la vie des peuples ». Les sacrifices qui semblent encore être tels aujourd'hui, ne paraîtront plus demain, quand les peuples se seront habitués au nouvel état de choseiJ, que le do le plus naturel de soi- mêm» au profit de la collectivité Les nations comme les hommes s'aperce vront au bout de peu de temps qu'elles ne peuvent être réellement heureuses, d'un bonheur durable, que parmi des nations heureuses.Tel est le même sens, 1e sens encore incom pris, des théories socialistes. Lorsque le socialisme parle de fraternité des peuples, il sous-eutend le bonheur de ceux-ei en général et en particulier grâce au concours de tous et de chacun. En aucun cas, il ne peut s'agir de sacrifices inégaux qui n'appelleraient pas impé rieusement d'autres sacrifices de la part de tous les membres de la même association Le peuple allemand peut donc être tranquille : les sacrifices qu'il fait aujourd'hui, ou qui lui paraissent être tels, ne sont, en DÉPÊCHES DIVERSES Amsterdam, 30 octobre. L' t Algeràeen Handelsblad » annonce 3ue des manifestations graves se sont pro-uites hier à ^lessingue. On a brisé des vitres dans plusieurs misons. La pelice et des patrouilles de cavalerie ont di intervenir pour rétablir l'ordre. La Haye. 30 octobre. Le ministre de i intérieur fait savoir que les six navires allemands à l'ancre dans les ports des Indes néerlandaises qui avaient été cédés par le gouvernement allemand en échange des six navires néerlandais détruits le 22 février 1917 près de Falmouth, sont devenus la propriété des armements -intéressés et ont hissé le drapeau néerlandais. Avant leur mise en servie? un accord devra se faire avec les gouvernements alliés. Les négociations nécessaires auront lieu à Londres, en même temps que cel es de l'accord économique Berlin, 30 octobre : On annonce que la division politique du gran quartier général va être dissoute. Elle n'a du reste plus aucune raison d'être après I envoi au grand quartier général d'un délégué du ministère des affaires étrangères jqui a rang d'ambassadeur. Berlin, 30 octobre. La « Deutsche Tageszeitung » apprend qui la Section de la Presse de guerre est mise bouï le contrôle d 1 Chancelier de l'Empire. Londres, 29 octobre. Le prince Fushimi a remis aujourd'ui an roi d'Angleterre, à Bucfcinghain Palace, une realité, que des avances faites au profit, de tous et partant de lui-même. Celui qui parlerait de capitulation n'aurait rien compris a au sens de cette terrible • guerie. >> Le patriotisme d'hier n'est plus celui d aujourd'hui; comme toutes les conceptions humaines, il a évolué. D'avoir compris cela, le Prince >iax de Bade s'est élevé au rang des plus grands penseurs, L histoire inscrira son nom avec reconnaissance à côté de celui de Wilson dans le livre d'or des réalisateurs des idées nouvelles des idées de L'avenir. Disons-le tout de suite : le mérite du Prince Max de Bade, comme celui de Wilson ne consiste pa-: à avoir émis des idées nouvelles, mais de leur ayoir donné, à de tragiques moments. une expression puissante et décisive. Ni l'un ni l'autre rie sont des novateurs dans le domaine dé la pensée. Cette gloire revient à de plus obscurs qu'eux, à d'humbles écrivains Leur gloire à eux est d'avoir su donner à des pensées nouvelles l'appui de leur influence d hommes d'Etat. . L humanité leur sail gré, non d'avoir découvert 1111 monde nouveau, mais de l'avoir révélé et imposé l'attention des hommes sceptique*. Ils ont succédé aux inventeurs pour réaliser et faire entrer dans le domaine des choses réelles ces inventions qui fussent rester sinon inutiles et improductives pour le genre hu main. « Comprendre c'est égaler » a dit Ernest Hello. l'admirable auteur de « L'Homme. » Ainsi Wilson et le prince Max de Ba e égalent les plus grands penseurs de ces derniers sièclev tous les protagonistes de la fraternité des nations. Je ne puis terminer cet article sans rappeler, avec gratitude un passage prophétique d'un discours prononcé le '21 août 1849, au Congrès de la Paix à Paris, par Victor Hugo, passage qui prouve, à suffisance que L'idée de la'Société des. Nation*, dent Wilson et le prince Vax de Bade, se sont faits les défenseurs, se trouvait depuis longtemps à 1 état latent dans la conscience du monde ; a Un jour vierdra où la guerre paraîtra aussi absurde et sera aussi impossible entre Paris et Londres, entre Pétersbourg et Berlin. entre Vienne et> Turin, qu'elle serait impossible et qu'elle paraîtrait absurde au-jourd hui entre Rouen et Ainien.*, entre .i ston et. Philadelphie. Un jour viendra où vous France vous Russie, vous Italie, vous Angleterre, vous Allemagne, vous toutes nations du continent, sans perdre vos qualités distinctes et votre glorieuse individualité, vous vous fondrez étroitement dans une unité supérieure, et vous constituerez, la fraternité européenne, absolument comme la Normandie, la Bretagne. Sa fîour rogne, le Lorraine, l'Alsace, toutes nos provinces se sont fondue* dans la France. Un jour viendra où il n'y aura plus d'autres champs de'bataille que les marchés s'ouvrarit au commerce et les esprits «'ouvrant aux idées. Un jour viendra où les boulets et les bombes seront remplacés par les votes, par le suftrage universel des peuples, par le vénérable arbitrage d'un grand sénat souverain qui sera à l'Europe ce que le parlement est à l'Angleterre, ce que la diète est à l'Allemagne, ce que l'assemblee législative est à )a France. P. R. lettre autographe du Mikado et les insignes de feld-maréchal japonais. Strasbourg, 29 octobre. Un décret impérial du 28 octobre convoque le Parlement de l'Alsace-Lorraine pour le 12 novembre i) Strasbourg. EN RUSSIE. Mockholm, 29 octobre. Le correspondant à llelsingfors du *Stock-holm Tidningen » apprend de source bien informée que la situation de la Finlande est très grave. On craint que 1s pays soit attaqué par les bolchevistes. Berlin, 29 octobre. ' On mande d'Helsingfors ; — Le gouvernement finlandais annoncera à la Diète, qui se réunira le 3 novembre, qu'il se retire pou-r permettre la constitution d'un cabinet représentant tous les partis. Le, général Mannenhei» remplacera >1 Swinliufvud en qualité de régent. 9 Vienne, 2 > octobre. On annonce de source bien informée qu'il est inexact que les troupes austro-hongroises se retirent de la Pologne russe, comme les journaux l'ont annoncé hier. Moscou, 30 octobre. Les journaux du Caucase annoncent qu'un accord est intervenu entre les chefs des troupes anglaises et les chefs des troupes tu r -ques qui se battent pour la possession de 1 Bakou Les Turcs se sont engagés à évacuer Bakou ! sans combat. L'accord a été approuvé par les deux gouvernements. COMMUNIQUÉS OFFICS EL.S « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux rfîmmtiKiqiiés d?s Piiisssaces Ou;raies Berlin, 31 octobre. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière. Près de Zomergem, sur la Lys, nous avons j refoulé une attaque partielle des Belges. Au Sud de l'Escaut et à la lisière du bois de Vormal luttes d'artillerie passagères et escarmouches d'infanterie Groupe d'armées du Kronprinz impérial Une attaque ennemi1 dirigée sur le secteur du canal au Sud de-Cotillon s'est écroulée. ! u petit jour, nous avons rejeté de violentes charges des Français au Sud de l'Oise. A cette occasion, le 270e régiment d'infan-terie de la réserve s'est particulièrement distingué à l'Est de Landifay. De même, les assauts ennemis plusieurs fois répé'és msqu'au soir avec une mise en ligne de nombreux chars d'assaut et un nouveau feu violent se sont écroulées. Là eù l'adversaire est parvenu à prendre passagèrement pied dans nos lignes, nos contre-poussées l'en ont redélogé A la défense fructueuse contre les chars d'assaut ont pris une part notable : la 2e compagnie du 4\4e régiment d'infanterie, les compagnies de lances-mines 46-1 et -105,,1e 1er régiment d'anilleri • de campagne de la réserve, le sous-officier Kokaw^ki de la 4e batterie ainsi que le sergeant-major Horns-tein de la 2e batterie de ce régiment et le 57e régiment d'artillerie de campagne de la réserve.Sur le champ de bata.lle entre Nizy-le-Comte et l'Aisne, l'activité d'artillerie est resté» animée. Au Nord-Ouest de Herpy. nous avons dans la soirée refoulé de nouvelles attaques ennemies.Groupe d'armées von Gallwitz. Sur le - deux vives de t , Meuse, l'activité d'artillerie a augmenté. L'aviation a été particulièrement active hier. Nous ivons descendu 58 avions et 1 ballons eaptifs ennemis. Le lieutenant Doerr a '..blenu sa 35e, le lieutenant Auffarth sa "tls et le lieutenant von Hannelmann sa 25e nctoi-rys aérie ries. Berlin, 29 octobre. — Officiel ; Le 27 octobre, des escadrilles ennemies ont tenté de nombreuses attaques à coups de bombes ^ur des villes françaises et belges à 1 l'arrière de notre front. La plupart ont été dispersées par nos aviateurs de combat avant d'atteindre leur-but et ont dû lancer leur., bombes au hasard. Plusieurs avion- f«uii<»îiiis qui avaient vrai-semblabl ment prnjeie d'attaquer Mon? se sont débarrassés de leurs bombes au-dessus de la bourgade de Quaregnon, qui n'a pas la moindre importance au point de vue militaire.Le résultat a été tetribie ; 40 habitants ont été tués et un grand nombre blessés, des enfants pour la plupart. Les destructions que les jets de bombes ont provoquées dans les villes belges et françaises ne sont nullement proportionnées aux préjudices qu elles causent à l'armée allemande. La population civile s >in rend trè3 bien compte, car à l'approche les escadrilles ennemies, son seul souci est de savoir si nos escadrilles de chasse arriveront à temps peur la protéger contre ses e libérateurs ». » ' i ¥ * Vienne, 29 octobre. Officiel de ce midi ; Théâtre de la guerre en Italie La journée d'hier s'est passée sans grand combat d'infanterie pour les vaillants défenseurs de l'Assolene. d* Pertica et ou Soia-rolo.Dans le secteur du monte Spinuccia, nos troupes on; rectifié leurs positions en contre-attaquant.Dans le bassin d'5 iano, nos détachements de couverture ont été refoulés. Les importantes attaques dirigées par l'ennemi à cet endroit contre nos portions se sont écroulées et ont coût dr fortes pertes à l'ennemi. Le régiment d'infanterie hongrois 11* 133 ■ et 1" regim ni de houved n* 17 se sont parli-' culièrement distingués Sur la Piave, la bataille continue a sévir. ! L'ennemi a tenté d'amener en ligne des 1 renforts considérables et, mettant en action de fortes masses d'artillerie, il y continué ' ses attaques. I Des combats acharnés se sont livrés près de Val iobbiadena, au Nord de Morago et de | Seraghia, près des ponts de la Piave, au Sud de Misegaria près de 'l'czel et de Polo di Piaye. Grâce à la grande activité de défense de nos divisions, les troupes de l'Entente n ont, réussi nulle part à percer nos lignes; toutefois. dans la soirée, nous avons décidé de replier les secteurs les plus violemment attaqués dans des lignes établies à l'arrière. Ces mouvements se sont effectués la nuit. Théâtre de la guerre dans les Balkans. En Albanie, nos arrière-gardes ont évacué Alesis. Le calme a de nouveau régné à la frontière de la Drina. En Serbie, nos marches d hier 'se sont effectuées sans que nous ayons été en con- , tact avec l'ennemi, qui est arrivé jusqu'à Palanka Vienne, 30 octobre. — Officiel. Tenant compte de la décision prise hier d'amener la conclusion d'un armistice et d'une paix mettant fin à la lutte des peuples, celles de nos troupes qui se battent sur le territoire italien évacueront la contrée occupée.Constantinople, 29 octobre. — Officiel : Sur le front en Palestine, nous a\ons évité les combats dans la ville d'Aleppo et replié nos lignes de défense au Nord de la ville. Sur le front en Mésopotamie les combats continuent sur le front du Tigre. » # Berlin, '■ 0 octobre. — Officieux. Une escadrille d'aviateurs alliés a lancé dimanche dernier des bombes sur la ville de Gand. L'église du Sacré-Cœur, la vieille église du Pèlerinage, à Mont-Saint-\mand, et la cure ont été gravement endommagées. De nombreuses maisons ont souffert également dans ce faubourg. 3 personnes de la population civile ont été tuées et un grand nombre d'autres, parmi lesquelles des enfants, grièvement blessées. * ♦ Ferlin, 29 octobre. — Officieux. Le temps de repos pris par l'ennemi sur le front de bataille à l'Est du Cateau semble moins s'expliquer par la nécessité de reconstituer ses formations et, à assurer l'avance de son artillerie que par les pertes sanglantes qu'il a subies durant les deux derniers jours de combat. !l résulte des déclarations de tous les' prisonniers, que nulle part l'ennemi n'a atteint les buts assignés à ses puissantes attaques et que toutes les troupes qui y ont,pris part ont subi de lourdes pertes. Les prisonniers ont de nouveau insisté sur l'action terrible des mitrailleuses allemandes.Une lettre adressée à sa fernrrie par un officier de la t>" division anglaise et trouvée sur son cadavre donne une idée de la manière de combattre de l'ennemi et de l'esprit qui anime,ses troupes. Il y a lieu de remarquer que la i' division s'est battue à un endroit où les combats ont été relativement moins durs que sur le reste du front. L'officier écrit : — La journée d'aujourd'hui a été terrible L'enfer était déchaîné. Les boinmi-s poussaient des cris comme des enfants Bien que ma compagnie fût, désignée pour rester en deuxième ligne, j'ai, dès le début de l'attaque dû avancer 'usqu'aut abords immédiats du front allemand, et comme l'officier qui commandait avait été blessé, c'est à moi qu'il incomba d'encourager les hommes et de les pousser en avant. Nous avons beaucoup souffert dans celte marche en avant et nous avons tous eu l'impression que nous serions exterminés jusqu'au dernier- Je suis finalement arrivé, avec une poignée d'hommes, à a ligue qu'il s'agissait d atteindre. Nous n'avons pu faire que quatre prisonniers. Cette action a été très énervante, et je prie Dieu que fout soit bientôt fini ! » C'-iB5i»!iB5ij«.sés 'les Poissâmes }iliée<« Paris, octobre. —Officiel de 3 heures. Lutte d'artillerie assez vive dan» la région de l'Oi-e, notamment en face du Grand-Verly.Au cours de la nuit, nos troupes,-surmontant la résistance de l'ennemi, se sont rapprochées sensiblement de Guise Elles . ont enlevé les baraquements et l'hôpital, les abords de la gare et la première tranchée fortifiée au Sud du Château. Plus ru ud. nous avons dépassé la ferme de l'Ouvry. \ droite du Péron nos éléments ont continué de progresser à l'Est de Monceau-le-Neuf, faisant une quarantaine de prisonniers. Sur le front de la ^'erre, grande activité de mitrailleuses. Nos patrouilles sont partout au contact de l'ennemi Nuit calme sur le reste du front, * » t Paris; octobre. Officiel de 11 h Entr.e l'Oise et la Serre, la journée a été marquée par de vives actions d'artillerie notamment dans la région de récy-sur-Serre. A l'Ouest de Chàteau-Porci n, le^ troupes infatigables de la VL' armée ont entrepris aujourd'hui une nouvelle poussée. Sur un front de 12 kilomètres, entre Saint-Quontin-le-Pelit et Herpy, la bataille s'est engagée avec un magnifique entrain de notre côté et un grand acharnement de la part de l'ennemi, qui avait reçu l'ordre de tenir coûte que coûte. Sur la gauche, malgré l'abondance des mit: ailleuses ennemies qui tentaient d'entraver notre avance, nous avons réussi a déboucher de Saint-Quentin-le-Petit et à porter nos lignes iux abords de la côte 137, A l'Ouest de Banogne, nous avons également progressé. Au Cântre, nos troupes, brisant toutes les résistances, ont refoulé l'ennemi au delà de la route de Recouvrance à Saint-Fergeux. sur une étendue de trois kilomètres à l'Est du signal de Recouvrance. .J droite, elles ont enlevé la côte 1. 6 et avancé plus à l'Est. Le chiffre des prisonniers faits par nous actuellement dénombrés dépasse, 850. Rien à signaler ailleurs. * Londres, 29 octobre. — Officiel. Activité de l'artillerie et des patrouilles sur diverses parties du front. , Une heureuse attaque exécutée ce matin au Nord-Est d'Sngl'efontaine nous a valu 70 prisonniers. L'ennemi a subi de lourdes perles. Nous avons repoussé- une attaque locale tentée par l'ennemi au Nord de Famons. • « Rome, 29 octobre. — Officiel. Nous poursuivons la formidable offensive que nous avons engagée le 27 octobre sur la Piave; nous continuons ;) nous battre victorieusement des collines de Vaidobbiadene à la voie ferrée Trévise-Oderso. Les deux premiers jours de combats ont permis à l'armée italienne et à celle de nos alliés de s'emparer de la rive gauche de la Piave. Les troupes de la XIIe armée ont conquis les collines de Vaidobbiadene. Le 13* régiment français d'infanterie a pris d'assaut le monte Painar. Piave di Sernablia est en notre pouvoir. Le^ troupes de la VIIP armée ont occupé Susegana. La X." armée," qui a continué son irrésistible marche en avant, a porté ses avant-gardes sur le Monticano. Nombre de canons sont tombés entre nos mains. Des prisonniers faits hier, 4,000 seulement ont pu être amenés dans les camps de concentration; ltts autres sont encore sur la rive gauche de la Piave. De l'Astico à la Brenta violente canonnade. Des détachements ennemis, qui tentaient d'attaquer le col del Rosso, oui élé repoussésDans le secteur du monté Grappa, nous avons fait échouer une attaque dirigée contre le monte Pertica. 'ur la rive gauche de l'Ornio, notre infanterie a occupé Alano di piave et fait quelques centaines de prisonniers Nos aviateurs ont bombardé des troupes en mouvement , Nous avons descendu six ballons captifs ennemis. Une preuve de la brillante activité des aviateurs italiens et alliés est d'avoir fourni des vivres à nos avant-gardes sur la rive gauche de la Piave. VERS LA l'.UI Berlin, 29 octobre ; Les journaux ont parlé de < Commission neutre » à l'occasion de la démarche faite récemment par des représentants de gouvernements neutres à Bruxelles, qui, on le sait, se sont rendus dans différentes villes de Belgique et du Nord de la France pour étudier sur place la situation. Le fait qu'on a parlé de « Commission n a pu faire supposer qu'il s'agissait; en l'espèce d'une commission officielle agissant sui l'ordre des gouvernements neutres. Or, ainsi qu'il a été déclaré déjà, ces Messieurs se sont décidés, de leur propre initiative, à se rendre dans les villes susdites pour s'y convaincre de visu des griefs et des be-» soins des populations. Us n'ont donc pas agi en exécution d'un mandat de leur gouvernement. C'est'uniquement dans l'intérêt des populations éprouvées qu'il ont entrepris ce voyage et, comme le temps pressait, ils n'ont pu attendre l'agrément de leurs gouvernements. Ils l'ont du reste déclaré eux-mêmes il y a quelques jours. *11 convient d'ajouter que ce voyage d'utilité publique n'a pas été sans présenter un certain danger, et c'est une raison de plus df témoigner de la reconnaissance aux person nalités qui en ont pris 1 initiative. Londres, 29 octobre : L' gence Reuter dit que la eo'iférence des hommes d'Etat alliés qui va se réunir à Paris ne discutera pas seulement la proposition d'armistice, mais encore un grand nombiv d autres questions, y compris les mesures i prendre pour continuer ériergiquement la guerre si cela devenait nécessaire. Berlin, 30 octobre ; D'après le « Vorwarî* », il faudrait en ce moment attacher grand prix aux informations du 1 Times » qui laissent entendre q ie le* Alliés feraient sans délai connaître leurs con ditions de paix avant que de consentir à dis enter la nuestion de l'armistice. 4me annle. - .v 254 JOi'BSAi QlïoniME.X — b- j. lO wi.l'wc.® Vendredi-Samedi îer«2 Novembre

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