L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 05 Maart. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/154dn40t1g/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. financ (avis d'ass. de soc.) » 1.00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.2B Faits divers corps » 1.50 Chronique locale » X 00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse journal qtjqtidib3v Admlnis ration-Bédac'ion : J -B. COLLARD 37, rue Fossés Fleuris, Namur LA SITUATION MILITAIRE | « La Belgique > écrit : Les mtximalist«s s'étant inclinés devant l«ur ultimatum. les Allemands n'ont pas poussé leur interven-ventio» militaire au-delà des territoires de l'Esthonie | et de la Livanie. I Eatre le gelfe de Fiilande et le secteur de Pskof, 1 leur rayen d'actien reste délimité par le c»urs inférieur de la Narva, le lac de Peipus et le lac de Pskof. ! Au Sud de Pskof, des détachements arancés ent ; atteiat la rive gauche de la Welikaja, et c'est dams la i vallée de la Bérésina, de triste ■émaire, que se sont 1 déroulés les derniers combats officiellement signalés à l'Est de Miask Bans cette région, les troupes allemandes se por- k tent au secours des légioas polonaises qui oat jusqu'ici ? fort à faire pour résister à des gardes rouges supérieurs en moBsbre. Eatre les veies f.rrées Miaik-Saaolensk et Shme- | riaka-Kief-Njeshin, les Allamands, après avoir dépas- \ lé Mosyr et le Pripet, ont atteint le Dniéper : ils occupent la ville de Rjetschiza, située sur ce fleuve, à 30 kilomètres en aval de son confluent avec la Bérésina; elle est distaate de plus de 309 kilomètres de l'ancienne ligae de bataille. Depuis la Baltique jusqu'au Pripet, les apératioas militaires contre la Grande-Russie sont menées par le feld-maréchal von Eichhorn Au Sud du Pripet, c'est l'Oukraine : l'armée du général von Linsingen y continue son ac'ion, que nous qualifierons de « policière ». Cette armée aussi opère avec rapidité foudroyante, ce qui prouve qu'uae fois de plus l'Enteate s'est fait illus'on, sinon sur le nombre, du moins sur la qualité des troupes que les Allemands avaient maintenus sur leur front dans l'Est En effet, les Allemands qui opèrent dans le secteur de Shitomir-Berditschew, sont parvenus déjà à Fas-tof, sur la ligae Kief-Shmeriaka, ayant couvert plus de 400 kiloaaètrei depuis le 18 février. On peut dire que leur entrée dans la capitale de l'Oukraine, située à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Fastof, n'est plus qu'une question d'heures. La Russie maximaliste supporte ainsi les conséquences terrifiantes de l'aveuglement de ses délégués soi-disaat pacifistes à Brest-Litovsk. Cette cruelle leçon reste lettre-morte pour les Roumains. —-A peine entamées, les négociations de Bucarest ont été rompues : les Centraux rejettent sur l'intransigeance des délégués de la Roumanie la responsabilité de cette rupture, dont les effets pratiques n'ont pas tardé à se manifester. Répondant aux appels de la Podolie terrorisée par les troupes russes révolutionnaires, les Austro-Hongrois ont sur un large front franchi leur frontière. Leurs divisions, qui ont pour mission de rétablir l'ordre et d'assurer la sécurité des voies commerciales dans les districts qu'elles traversent, s'apprêtent vraisemblablement à descendre la vallée du Dniester. Dès à présent, elles menacent de tourner par le Nord les Roumains, qui occupent la Moldavie et une partie de la Bessarabie : menacés aiaai de se voir à bref délai coupés de fautes communications, ceux-ci devront sa résigner a abandonner ce qu'ils ont depuis quatorze mois réussi à canserver de territoire natio-aal, à évacuer la Bessarabie et à se retirer précipitamment derrière le Dniester. Malheureusement pour eux, ils se trauveraient là sur le territaire de l'Oukraiae, qui est par la force des choses devenue l'alliée des Ceatraux : par le fa;t même, ils y seraient caupés des communicatians régulières et privées de tout ravitaillemeat normal, d'au il résulte qu'ils n'ont que peu de chance de réussir à oppaser aux Austro-Hongrois une longue et efficace résistance. A examiner de saag-froid la situation militaire^ de la Roumanie, on en arrive forcément à la coasidérer comme étant saas issue, et à se dire que le seul moyea qui reste au gouveraemeat du rai Ferdiaand d'empêcher la ruine complète de son malheureux pays est d'accepter la paix aux conditioas imposées par les Centraux. Si les dirigeants de l'Intente, a» lieu de rester sourds à la voix des populations éprouvées qui demandent la paix à grands cris, venaient enfin à se départir de leur inconcevable intransigeance, les négociations de paix intéressant l'Europe occidentale pourraient commencer demain .. Mais à peine le chancelier allemand après une déclaration très rassurante pour l'avenir de la Belgique, a-t-il proposé la discussion à notre gouvernement du Havre, à peine s'esMl déclaré d'accord avec les principaux poiats de vue défendus par le président Wil-son, que la Presse chauvine de l'Entente,appuyée par quelques-uns de ses hommes d'Etat, s'empresse de proclamer que toute négociation est impossible et que seule la force des armées peut décider entre les Alliés et la Quadrupliee. Cette attitude est désespérante pour ceux qui malgré l'accoutumance des massacres ont conservé des sentiments d'humanité Elle est incompréhensible et parait suprêmement dangereuse à ceux qui ne se payant pas de mots, se soucient avant tout de la réalité des faits. Bien rares, sans doute, sont ceux qui persistent encore, comme tous s'y efforçaient naguère, à découvrir une preuve de faiblesse dans les affres de paix de l'Allemagne. Les événements survenus depuis sa première préposition solennelle de décembre 1816 n'autorisent plus pareille fantaisie. Depuis lors, nous avons vu : la Roumanie mise hors de combat, la Russsie crouler et la force militaire de l'Italie subir une épreuve désastreuse. On objectera qu'en revanche l'année 1917 a apporté aux Alliés le concours de l'Amérique. C'est vrai, mais il ne faut pas oublier que la guerre sous-marine, cjui a provoqué cette intervention des Etats-Unis, a coûté à l'Entende dix millions de son tonnage maritime et lui crée les plus grandes difficultés. Que les dirigeants de l'Entente osent dans ces conditions rejeter d'emblée toute idée de négacier la paix, voilà, répétons-le, ce qui est incompréhensible. Peut-être aaus dira-t-an qu'ils savent des choses que nous ne connaissons pas ? Mais c'est ce que l'on nous objectait déjà lorsque nous déplorions il y a quinze mois, leur refus d'entrer en composition. Il n'en reste pas moins qu'ils nous ont depuis lors conduits de déception en déception. Il n'est plus possible à ceux à qui la haine et la passion n'ont pas fait perdre toute raison, de ne pas voir que l'intransigeance obstinée de MM. Llayd George, Clemenceau et caasorts nous menace d'une irrémédiable catastrophe. * * Les avaat-gardes de l'armée von Eichhora ant franchi le Dméper et, au Nard du Pripet. accupé Gomelni à 40 kilomètres à l'Est de Rjetschiza. Au Sud du Pripet, des détachements saxons de l'armée von Linsingen sont entrés à Kief en compagnie de troupes oukrainiennes. Les Austre-Hongrois qui, plus au Sud, sont à leur tour intervenus pour rétablir l'ordre dans l'Oukraine, ont déjà pénétré fort avant en Podolie : ils y ont atteint la ligne Proskurof-Lipkany, à 50 kilomètres à l'Est de la frontière Cette avance rapide n'est sans doute pas étrangère à la décision prise par les Roumains de négocier la paix sur les bases proposées par les Centraux. * * * Dans l'Ouest, les Allemands ont précédé à de non-, breuses attaques locales. Celles entreprises par l'armée du Krenprinz en ! Champagne et sur la rive gauche de la Meuse ont ] été particulièrement opiniâtres. I * * * Une interventian militaire du Japon en Sibérie paraît imminente. Le but officiellement déclaré en est de mettre à l'abri les apprevisienntm*nts de toute sorte, et principalement les stacks de munitians, garés le long du Transsibérien. Il semble bien que ce ne soit là qu'un prétexte et •: qu'en réalité les rusés Nippons estiment que l'heure ^ est propice pour se tailler une large part du gâteau. » Un cri résumait les possibilités de la politique I japonaise : 1' 'sie aux Asiatiques! On peut se demander si cette politique ne serait pas à la veille d'entrer dans la voie de la réalisation pratique Les peuples de la Vieille-Eurepe en tout cas ne sont pas en état de s'y opposer. Seuls les Américains, qui ne font pas mystère de leurs prétentions économiques en Asie, seront peut-être de taille â refréner les ambitions nipponnes Encore leur faudra-t-il du temps peur se mettre en mesure de leur tenir tête. Mais au fait : la nécessité qui s'impose aux Etats-Unis d'équilibrer les forces redoutables de leùr dangereux rival ne sertit-elle pss pour beaucoup dans l'ampleur du programme militaire qu'ils paursuivent depuis un an?... ■m iiiiiiii su sis» ALLEMANDS. — Berliu, 3 mars (< ffl-ciel).Théâtre 4a la guerre à l'Ouest. Armée* du fsld-maréchal prince héritier Rupprecht de tarière : Au «ad-ouoit «le Lombartz^de. ions ayons ftit prisonniers un corum nombre de soldats belges. A* cours d'une attaque exécutée prèn de Ncuv» Chapelle, des troupe» d'»isaut du Brandebourg ont capturé 66 Portugais, parai lesquels 3 officiers. Armées du prince héritier allemand : Apréî plusieurs heures de prépara tien d'artillerie, des compagnies françaises oat attaqué le soir aos pesitions établies près de Corbeny; elles eut été repeussées par une centre-attaque. En Champagne, les opératioas sent devenues plus actires à certaias «©méats dans les secteurs où des combats se sent livrés le l" mars. Théâtre de la guerre à l'Eit. Front da faldmaréchil priées Lôopold de Bavière : Les epératiens eBgsgées après l'expiration de l'armistice ont conduit à de graads saceès. Les troups» da géœèral-colonel comte ren Kirchbach eat victorieusement et rapidement traversé la Livonie et l'Es-thoaie peur seeearir les habitants ea détresse* elles étaieat aceempagaées par des parties des troupes en garaison sar les îles de la Baltique, qui avaieat franchi le Meen-Suad sar la glaee, et par des régimeats de l'Esthonie. Reval et Dorpat ent été con-qaises.Nés troupes seat aux portes de Narva. Lu armées du général-colonel von Kirchbach et du feldmaréchal von lich-hora, marchaat ea avant sans relâche, au delà de Dwinsk et de Miaik, se soat emparées, après de violents combats, de Pleskau, aiasi que de Polocz et de leris-sef. A Bobruish, elles ont fait leur jenc-tioa avec les divisions polonaises. D'accord avec le gouvernement de l'Qu-kraiae, des pirties des armées da général von Liesingea, après plusieurs combats, oat rendu à l'exploitation le chemin de fer Lnninick-Gemel par Rjetschiza sur lè Dniéper. D'autres divisions, commandées par le général von Kaocrzir, brisant toute résistance, ont expulsé l'ennemi des voies ferrées conduisant vers K(ef et du chemia do fer Kief Shmerinka. Obérant avec des troupes oukraiaiennea, aos troupes sa soat emparées de Kief le 1er mars. Des troupes allemandes et austro hongroises sont entrées à Shmerinka. Il n'est pas possible de chiffrer, même approvisionnement, le butin enlevé & l'ennemi. Il résulte des informations rentrées jusqu'à présent que nous avons entre les maias : Comme prisonniers : 6,800 officiers et 57,000 hommes. Comme batia : 2 409 eaaons, plus de 5,00) mitrailleuses, de nombreux milliers de véhicules, parmi lesquels plus de S00 automobiles et 11 automobiles blindées, plus de S millions d'obus, 121,000 fusils, 860 locomotives et 8 003 wagons de chemins do fer. A ces chiffres, il y a lieu d'ajouter la butin fait à Raval, soit 1S officiers, 500 hommes, 220 canons, 22 avions et un important matériel roulant. Armées du feldmaréchal von Mackensea: L'armistice avec la Roumanie a été dénoncé hier. Le gouvernement roumain a alors déelaré être disposé à engager de Bouvolles négociations pour la conclusion d'un autre armistice, aax coaditioas posées par les Puissances ceatralos. Les négociations relatives à l'armistice seraient suivies de négociations de paix. Rien de nouveau à signaler dos autres théâtres de la guerro —«o»— AUTRICHIENS. — Vienne, 2 mars (officiel). Sar le front italien, pas d'événement particulier à signaler Ea Podolie. aos opérations se poursuivent méthodiquement. Hos troupes eat atteint Laehevey, Pros-kurof et Lipkany. derniers Conmipés des Belligérants : ALLEMANDS Berlin, 4 mars. Théâtre do la guerre à l'O Jest. Grouoe d'armées du Kroopriaz Ruapracht de Bavière et du Krenpriaz impérial. Sar l'Yser, un de nos détachements d'assaut a fait irruption dans les lignes enne-mies et y a capturé un certain nombre de 1 Ba'ges. En plaBiours endroits du front en Flan- | dre, un feu violent a précédé des poussées aeglaises, nous le* avons rejetées. Da reste, l'activité combative s'est bornée à des luttes d'artillerie et de laacc-mines dans plusieurs secteurs. Groupe d'armées du duc Albrecht de Wurttemberg. Sar les hauteurs à l'Est do la Meuse, l'artillerie et les 1 .nceaaines français ont été très actifs de temps à autre. Da plus petites entreprises au Nord du canal reliant la Marne et le Rhin, à l'Ouest de Blarmont ainsi qu'au Sad da Neizsrol, nous oat permis do ramener 27 prisonniers. Théâtre de la guerre à l'Est. Ea conséquence de la signature du traité de paix avec la Russie, hier, les mouvements militaires furent suspendu* daas la Grande Russie. Rien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. •cr ersta Geaeralquartiormoistcr, LUDENDORFF. —«o»— FR\NÇAIS. Paris, 3 mari (3 h.). Daux tentatives de coups do maia ennemis au «ord da Chemin des Bames et dans le bois do Malaacourt ent échoué sous nos feax. Bombardement» assez vifs sur le front du bois Le Chaamo. Ea Lorraine, au nord-est de Yeillon, les tirs de notre artillerie ont empêché une attaque on préparation, de sortir de ses lignes. Nuit calme partout ailleurs. Paris, 3 mars (11 h.). Actions d'artillerie parfois vives dans divers scctcars de la rive droite do la Meuse et en Woëvro, dans les régions do Domevro ot de Badonvillor. En Haute Alsace, l'artillerie allomando, énorgiquement contre-battue a violemment bombardé oet sprè« midi nos ligaes au Nord du canal da Rhôna aa Rhin. Rien à signaler sur le reste du front. —«o»— ANGLAIS Londres, S mars. Un coup de maia a été exécuté avec succès la nuit dernière sur les tranchées allemandes au Sad Bit d'Armentières; des détachements ennemis ont été rejetés avant d'avoir pu aborder nos lignes au Nord Ouest de Saint Qaentia ot à l'Est d'Arleux-en- Gohelle. Une troisième tentative sur nos tranchées de la région de Pontruet a échoaé à la suite d'un corps à corps avec nos patrouilles.L'annemi a subi des pertes importantes. Un certain nombre de prisonniers est resté entre nos mains au cours do ces diverses opérations. Activité de l'artillerie ennemie hier soir contre nos positions à l'Ouest do Lens. Lorsque noas avons occupé Chotin, K&-miensk et Podolsk, 2 corps et 3 commandements de division d'infanterie russes ont mis bas Iob armes. Jutqu'à présont, plus de 300 canoas,280 cuisines de ctmpagee, plusieura centaines do ehiriots, une station complète do radiotélégraphie, aiasi que d'importantes quantités de munitions, du matériel de guerro do tout genre et des approvisionnements sent tombés entre nos mains. —«c>— FRANÇAIS. — Paris, 2 mars (officiel de S h.). A l'Est du Têtoa, la tentative ennemie a échoué sous nos feux. Au Sud-Oaest de la Butte du Mcsnil, bombardement violent pondant toute la nuit. Au cours de ces actions, nous avons infligé des pertes sérieuses à l'ennemi et fait un certain nombre de prisonniers. Sar la rive gauche de la Mouse, actions locales d'artillerie, assez vive daas le secteur d'Haucourt. Sur la rive droite de la Meuse, dans la région deTaax-les-Palamaix, nos patrouilles ent fait dos prisonniers. Deux autres coups des main ennemis on Lorraine et dans les Vosges (Sud de la Fave) ont subi un éehee complet. Paris, 2 mars (officiel de 11 heures). Dans la région de Reims ot ea Champa-gae, l'artillerie n'a manifesté qu'use faiblo activité au cours do la jour né?. Dès ce matin, nos troupes eat complètement rétablit leurs ligaes à La Pompolle. D'après de nouveaux ranioigaoments, l'attaqae ennemie dirigée sur ce peint, la nuit dernière, était forte de deux batailloaa. Canonnade assez vive sur la rive droite de la Meuse, sur la côte 344 et aux^Nord t ie Sezonvaux, intermittente sur le reste > lu front. —«o»— ANGLAIS. — Londres, 1er mars (officiel). Au cours d'opérations do reconnaissance Les Portugais ont fait quelques prisoaaiori. Ba dehors d'une certaiae activité do l'artillerie allemaade sur différents points du front entre Rtbacourt (sad-ouest de Cambrai) et la Scar-ps, rien d'impertaat à signaler. La guerre sous-marine — Rotterdam, 2 mars. La < Maasboie > publie la liste suivante de aaviros qui ont été torpillés ou oat sombré en touchant des miaes, dont les noms sont communiqués aujourd'hui seulement : Staemers français : « Ville de S!ras- | bourg » (2.167 tonnes brut), < Réseaux » | (1,687), « HousseiR » (5,772), « Ville de , Valeaelenaes » (1,734). Steamers anglais : < Tamsgaa » (5,1911. | brut), « Shimosu » (4 261), « Vienaa > | (4 170), * Ortona » (5 524), « Morkagarih » § (1,928) « City of Coriath » (5,870).. « Del- | phic » (6,273), « Eaatora Priace » (2,888), , < ldomona » (6,89?), « Malta » (6 084), « Miaaehaha » (13,714), * Tarshina » (9,MO). Le steamer bolgo «Elisabethville» (7,017 t. brut) ; le steamer grec < Heraklios » (2,878,; lei voiliers américains « Anna J. Traniers » (427) ; * Henry Lippitt (895); « Miss Queen » (492) ; « White > (495); « William H. Liford » (1 524 t. brut). — Berlin, 2 mars (officiel). Daas la partie occidentale do la Méditerranée, un de nos sous-marins, commandé par le lieutenant de vaisseau Launburg, a coulé 6 Tapeurs et 1 voilier, jaugeant au total 24.008 tonnes brut. La plupart des vapeurs ont été torpillés en plein convoi puissamment protégé. Parmi les vapeurs coulés se trouvaient j ▼raisembloment le vapeur ang'ais < Cim-brier > (4,950 t. brut) ainsi que l'ancien vapeur russo « Empress Jekaterina II » (5,545 t. brut). En outre, notre sous-marin a fortement endommagé par une torpille le vapeur de transport anglais « Scardi-nia » (9.180 t. brut) et a touché trois fois, au cours d'un duel d'artillerie, un piège à sous-marin. — Berlin, 2 mars. Le mécontentement des armateurs an glais provoqué par la politique guerrière inaugurée par M. Lloyd George est monté à un haut diapason. Lors des guerres antérieures, ce furent les représentaats de la navigation qui étaient eonsidérés comme les porto-dra-ptau de l'expansion britannique, car chaque extension de l'empire mondial anglais aagmentait le besoin des moyens de communication et, par ricochet, le capital engagé dans les chantiers navals et dans les sociétés de navigation devenait de jour ea jour plus eonsidérable. Va sous eet angle, les armateurs anglais ent considéré au début cette guerre comme un simple < business as usual », comme sir Grey s'exprimait en 1914 quand la guerre sous-marine est venue leur apporter quelque désiilusioa. Depuis beau temps les armateurs eoq seulement voient couler sans rémission leurs plus beaux navires pour la perte desquels ils ne touchent aucune indemnité, mais ils se voient contraints do mettre le restant de leur flotte à la disposition de l'Etat et à se placer sous sa tutelle. Il n'est dèi lors plus question de bénéfl-ees plantureux à encaisser pour frets en temps de guerra. Le journal spécial « Fair Play » du 31 janvier conseille aux propriétaires de navires de vendra leurs staemers, vu qu'il faut compter avec l'éventualité des progrès du socialisme et l'exploitation de la navigation en régie par l'Etat. Négociations de Paix — Budapest, 2 mars. On mande de Vienne de source autorisée à 1' « Az Est » : — Le comte Cumin ne part pas pour Brest-Litovik. L'ambassadeur Morey, qui dirige las négooiatioas à Brest-Litovsk au nom de l'Autrich8-HoBgrie, a reçu ploias pouvoirs peur signer le traité de paix avec la Russie. Ce traité de paix sera signé par M. von Kiihlmann au nom de l'Allemagne. — Berlin, 2 mars. On nous annonco à l'instant de Bucarest que la Roumanie accepte da négocier la paix sur les bases proposées par la Qaa-drapliea et qu'elle enverra des délégués pour entamer les négociations. PE ECH S OiV - r > — Amsterdam, Ie* mars. L' < Aigemeen San^elsblad > apprend de source généralement bien informée que la paix ayant été concise entre les Puissances centrales et l'Oukraine — ce qui permettra à l'Allemagne de disposer do grandes quantités de blé — en croit que la question du blé jouera un rète très important lors dos négociations qui auront pour but le renouvellement de la convention ^ £ économique eatre la Hollande et l'Allema ;ne, convention qui expirera fin mars. Le « Stockholm Dagbladot » écrit, à la date du 28 février, soua le titre < La Paix germaaique » : — Il a'existe d'autre explication pour le Sasco des^leaders bolchoviatea que le fait qu'ils considèrent la situatioa mondiale sous'.un jour complètement faux. Dans leur ignorance complète de la situatioa, plus particulièrement en ce qui cencerae}rAllemagao, i's se sont imaginés que la révolution générale, copiée sur le modèle russe, allait s'étendre dans toutes les iirections à pas do géant. La paix russe-allemande, telle qu'elle sa présente, a évidemment fait envoler les deraièret illusions des protagonistes de la révolution. Cesarne l'Allemagne estime qua l'heure n'est plus aux longs pourparlers, l»s négo-ciations?prendrent assurément ane allure plus rapide. Une fois de plus, au cours de l'histoire, il à été,démontré qu'une action vigoureuse et énergique vaut infiniment mieux que do longues phrases. Il appert aax yenx des moins clair-\oynats quel sorviceimportant l'Allemagne a rendu aux Etats de l'Euro io ecaideatale en marchant résolument da l'avant. S'il est un paya qui mérite d'être qualifié de protecteur des petites na ions, c'est bien à l'heure actuelle l'Allemagne elle même. Lei pays frontières, où les Allemands sont salués comme des libérateurs, on témoignent à suffisance. L'Allemagto a sauvé une fois do plus le vieux moade du daiger russe. En Allemagne. — Berlin, 2 mars. La « Gaictte générale de l'Allemagae du Nord » estime que les débats parlementaires oat démoatré «uole peuple allemand est décidé à se plier aax conditions do via créées par la guerre au cours de cette quatrième année da lutte et est prêt à continuer les sacrifices qu'il s'est imposé jusqu'ici, dans la conviction qua, ce faisant, il ebàit à une nécessité patriotique et historique.— Barlin, 2 mars. La « Germania » é^dt au sujet des délibérations du Reichetag : — En considérant dans leur ensemble les opinions qui ont été émises, on peut affirmer que le gouvernement de l'Empire a trouvé dans la représentation populaire un solide point d'appui pour la politique qu'il a inaugurée. — Barlin, t mars. De la « Gazotte de l'Allemagne du Nord » : — On mande au « Morning Post » qu'il est question à Washington d'uae nouvelle offre de paix allemande. L'Allemagne, dit-on, cèlerait l'Alsace-Lorraine à la Franco et signerait uu accord en ee qui concerne la Belgique et la Serbie et les indemnités à accorder à la France, à condition qu'elle puisse conserver «on butin à l'Est. A Washington, on serait disposé à accepter pareille offre, ce que aous croyons sans peine. A Londres et surtout à Paris, on serait sans doute tout aussi disposé à s'y rallier, car il est fort possible que es puissances de l'Ouest favoriseraient volontiers leurs propres buts de guerre aux dépens de la Russie. Mais nous n'avons rien à céder à l'Est et noas entendons laisser aux intéressés seuls le soin de régler leurs rapports avec l'Allemagne ot la Russie. Si l'information du « Moraine Post » n'a pas pour but de raffermir, pendant les jours critiques qui s'aïaaoacont, les espoirs qae fondent les Français sur l'Alsace-Lorraine. elle doit être considérée comme une absurdité politique complète. —«o»— En Italie. — Zurich, 3 mars. Da la « Neue Zaricher Zdtung » : Sar la base des accorda inter.vanus entre l'Italie et ses alliés, d'importantes troupes italiennes paraissent avoir été envoyées sur le front à l'Oaest. Cela résulte d'une circulaire du ministre des postes, qui invite le public à adresser très exactement les envois destinés aux soldats italiens qui se trouvent en Franee, de nombreux colis n'ayant pu être remis à leurs destinataires faute d'indications précises. —«o»— En Roumanie — Berna, 1" mars. Le « Berner Tageblat » a interviewé le ministre de Roumanie à Berne. Celui-ci ne sa fait pas d'iliusioms concernant la conclusion de la paix. — La Roumanie, «Jit-il sera forcée de signer un traité île psi* détruira peut-ê're peur longtemps tons les espoirs du peuple roumain. Il an rend responsable non seulement la Rassie tiaristo qui a forcé la Roumanie à ®ntrer on guerro par u» ultimatum formel, mais awssi la trahison du gouvernement maxiœalists qui a amené la catastrophe roumaine. Le bol6h©vist8 s est Diêm0 emparé de la fortune nationale de la Roumanie et a saisi un milliard déposé à la banque d'Etat russe. 4me année — N* 53 Le N° dLO centimes Mardi 5 Mars 1918

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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