L'écho de Sambre et Meuse

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16 februari 1918
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s.n. 1918, 16 Februari. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bk16m3471c/
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Aaneaaes la ligne 0.40 Ana. ùnanc. (avis d'ass. de sec.) » 1.00 Nserolegie » 1.00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers «orps » 1.50 Chronique lacale » 2.00 Réparati»»s judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOURIVAL QIJOXIDIHI3V Adminis ration-Rédac:ien : J.-B. CuLLARD 37, rue Fossés Fleuris, Namur Les Commuolques des Belllgerants AN&LAIS Londres, 13 février (officiel). Hier soir, aous avons effioacemeat attaqué 1** traschéss allemandes établies au Sad-lst d'Hargieourt; nous avons fait 11 prisenaiers parmi lesquels 1 officier. La nait, au Sad-Eat de Laas, aous ayons infligé des pertes à l'ennemi, au cours d'un eagagemoit eatre patrouilles. fia dekora de l'activité de l'artillerie 38-aemie daas les anvireas d'Epaky et au Nord-Est d'Ypres, riea à sigaaler. ITALIINS Rome, 13 férrier (officiel). Daas la vallée de (?), nos batteries oat dispersé des patrouilles ennemies. Sur le Pasuhie, aous avoas endommagé les positions ennemies en faisaat sauter des mines. Sans la vallée de l'Astico et à l'Ojest du kaut plateau d'Asiago, duel d'artillerie plus violent. Dans le secteur du col Caprile, l'infaa-terie eaaeaaie a exécuté un» attaque après uae violente préparation d'artillerie; la bravoure de nos treapes et notre canonnade immédiatement déclaaehéo ont enrayé eette epératiea; quelques prisoaniers sont restés eatre nos urina. A l'Eu de Coaegliano, des aviateurs anglais oat iteeadié deux ballons captifs ennemis. A la Chambre des Communes lia dlicteri de Al. Asqwltli — Londree, 12 février. Au eeurs de la discussion de la répons* au discourt dm Trôme, M. Asquith s'est exprimé cemme suit : — Depui* 1* début de eette année, des événements d'une importance eengldénble s* sont produits Par l'organe du chef du Gabinat, une nouvelle déclaration de nos buts de guerre a été faite, at cet exposé est cantonne dans son esprit et daas sa lettre aux déclaratioas de M. Wilsoa au noia des Etats-Unie.Après aveir rappelé les déclaratiens de MM. Hertling et Czernin, ainsi que la reprise et l'aboutissement des négociatioas à brest-Litovsk, M. Asquith en vient au disceurs pronencé hier par M. Wilson et souligne plus particulièrement les rapports existant entre les ministres allemands et autrichiens. Neus aussi, dit-il, nous luttoas peur obtenir une paix sereine et durable, qui soit fondée sur la justice nationale, toat autant que M. Wilson lui-même. Aussi longtemps que la guerre perdurera, il est de notre devoir de mettre en œuvre tous les resseurces dont aous disposons. Et parmi celles-ci, la direetion de la gaerre oceupe une plaee prépondérante; mais au point de vue militaire, rien ne sera décidé qui puisse le moins du monde ébranler la confiance que la nation et l'Empire oat placée dans nos admirables chefs Haig et Robertson. Neus leur sommes redevables d'une grande reeen-naissance et déclarons qu'ils eantinuent à posséder notre entière conlianee. Leur jugement et leurs décisions en matière militaire deivant prévaloir. Bn ee qui concerne l'exteasion de la compétence du Conseil de guerre des Alliés, nous estiraons que le. gouvernement peut se rallier entièrement à l'exteasion propesée. M. Anuitk désire savoir si une moditieation quel-conqae a été apportée au corumandeaaent supérieur ou à l'état-major général, eu si ane telle naedillcation deit être entrevue. La Chambre Manquerait à son devoir si elle ne asettait un terme au doute et à la méliaaee qui se soat emparés du peuple au sujet de la conduite fature delà guerre. Il faut que des assurances formelles aous soieat doanées à cet égard. » La répaoae die SB. iJoyd ti*ergc. Répondant au discours de M. Asquitk, M. Lloyd George s'est exprimé comme suit.' — Mon ami, M. Asquith, a parlé longuement des dernier* discours qui ont été proneneés au sajet de la paix. Le g-euvernement déelare mainteair à ce sujet les déclarations que nous avons faites au début de cette aanée, tant en notre ne» persennel qu'au nom de nos collègues du gouvernement. C'est avec un profend désappointement que j'ai pris eonnaissance des discours du chancelier Hert-liag et da cemte Czernin en réponse au discours de M. Wilson et aux déclarations que j'ai faites raoi-seéme au nom da goavernement. En ce qui concerne à tout le moins le ton adopté, il existe une différence très notable entre les discours allemand et auitro-hengrois. Je voudrais — et je le crois — que la différence ne riside pas senlement dans la forme, mais qu'elle concerne aussi le fond des discour». Cependant, il ne m'est pas possible de découvrir cette différence, Le ton amieal et la ferme courtoise disparaissent dès qa'il s'agit de discuter les exigences des Alliés. En effet, ils considèrent la Mésopetaasie, la Pales-tiae et l'Arabie au même point de me que la Belgique.Ces territoires devront probablement être restitués aux Turcs dans des conditions identiques à celles auxquelles l'Allemagne restituera la Belgique. Pour ce qui concerne des revendications italiennes, M Czernin déclare que des offres fermes oat été faites avant la guerre et que ces offres ont été dédaignées M. Czerain déclare encore, au sujet du sort des populations slaves de la monarchie danubienne, aa-quel M. Wilsoa s'est intéressé, que ces questions ne sont pas de notre compétente et ne nous regardent pas. M. Czernin n'^eflleuré aucune question déterminée fue pour neus faire entrevoir son refus à discuter les condition! qui pourraient servir de base à des négociations. Pour eelui qui lit attentivement la réponse allemande, il est difficile d'admettre que M. lertling ait prit au térieux les revendications qu'il a développées.En effet, que répond-il aux conditions si modérées des Alliés ? 11 part d» ce point de vae que l'Angleterre doit faire abandon d» ses statioas de eharboa disséminées à travers le mende et dent il en cite nominalement un» demi-d»uzaine. C'ett la première fois que cette revendication est produit», et je dois déclarer que l'Allemagne s'empressera elle-même de la retirer. C»s stations de eharboa, en effet, sont accestibles aui navires allemands au même titre qu'aax navires anglais. La marine allemande a toujours reçu le meilleur accueil dans ces stations. Au cours de l'année 1913, les navires de guerre eu de transports allemands ont fait r»làehe dans tes forts au nombre de cinquante à s»ixaate. Ils i oat été ravitaillés en charbon au môme titre et dans les mêmes conditions que les navires d» guerre anglais. Il en a été de même des navires de cemmeree illemands. Au sarplus, il existe dans ces stations des firmes allemandes qui y font leurs transactions eem-mercialts dans les mêmes tondilions que les firmes anglaises. J'ai don» raison de conclure qu'une telle revendication produite poar la première f»is dans la quatrième année de guerre est la meilleure preuve que l'Impire allemand, »u tout au moins ses dirigeants iictuels n* sent pas int»ntionaés d'entamer des négociation» de paix sérieuses avec les Alliés. 11 y a lieu de le déplorer. Les conditioas éraises ont été étudiées par nous ivee 1* plus grand sain, dans l'espoir d'y rencontrer un indice queleenque qui puits» nous faire croire que le» Puissances centrales sont résolues effectivement à nous fournir une base de négociations. Et je dois déclarer, à mon grand regret, que nous n'avons rien trouvé dans au»un de» deux ditcoars qui puisse nous donner eette assurance que le désir de paix repose au fond du eœur de »es deux hoistaes d'Etat Les façons d'agir de l'Empire allemand ii l'égard de la Russie démontrent clairement que toutes leurs déclaratiens au sujet d'une paix sans annexion ni indemnité n'ont au fond aucune signification. Aacune répente formelle n'a été donnée au sajet de la Belgique qui puiste être coasidérée «omiiie satisfaisant». 11 en est de mêm» d» la Pologne et des revendications équitables de la France concernant la restita-tion de ses provinces perdues. Pas un mot n'a été prononcé aa sujet du sort des populatioos italiennes d'origine et de langue vivant sous le j»ug autrichien. Pour ce qui regarde la Turquie, en ne trouve, ainsi que je le disais tout à l'heure, aucune indication, pas plus chez M Hertling que chez M. Czernin, qu» l'Empir» ottoman sait prêt à reconnaître les droits d»s Arabes sur la Mésopotamie et l'Arabie. La méconnaissante «uverte de ces droits est un indice de leur intention formelle de maintenir »e qu'ils appellent l'intégrité de l'Iapire ottoman. Je verrais avec plaisir qu'an membre de cette Chambre me montrât dans ce» discours un» s»ule phrase dont il appert qu» les Puissances «entrâtes soient prêt»s à conclure la paix i des conditions que neus serions »n droit de considérer comme justes et raisonnable». Le gouvernement ne peut renoncer, dans quelque mesure que ce soit, aux buts de guerre qu'il »'est proposés et qui sont d»m»urés les buts et l»s idéals pour lesquels nous combattons. Tout indique que la nation tout entière estime que ces déclarations sont justes »t modérées, et si aacune autre preuve que celle qui est contenuedansles deux discours susvisés ne nous »st fourni» que las Puissances Centrales soient prête» à les prendre en comidération, ce aous est un devoir doaloureux de prendre les mesures nécessaires pour rétablir les droits des peuples dans le monde entier. Mon ami Asquith m'a posé une question au sujet de la Conférence de Versailles et il estime pouvoir y répondre lui-même. 11 demande qaelles ont été nos résolution* à l'égard de nos opérations militaires dans l'avenir. il comprendra qu'il n'est pas possible de lui répondre dans «ette enceinte aux questions qui m'ont été posées sans divulguer les plans des Alliés. La Chambre doit bien se rendre compte de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Il »st vrai qu'au mois de novembre, à mon retour de la Conférence de Kapall», j'ai fait entrevoir à la Chambre que le Conseil de guerre des Alliés s'était pronencé. aa sujet de l'anité dans la conduite de la guerre et que les décitions de ce Conseil de guerre auraient force d'autorité. Que s'est-il produit depuis '? La Russie entretemps a été mise fior» de combat. » M. Lloyd George t'occupe alors loBguement des délibérations du Conseil de guerre. Il y consacre nombre de phrases pour ne pas dire grand'chose. Tout ce qu'il est possible de recueillir de ce déluge de paroles, c'est que le commandement supérieur du front à l'Oueit tera dévolu à un général français. Il prie la Chambre det Communes de eontinaer sa confiance au gouvernement et finit par déelarer que si la Chambre estiuie qu'un autre gouvernement serait en mesure de conduire la guerre d'une manière plus efficace, il ne dépend que des députés de la nation d'appeler un autre goavernement au pouvoir. » CaiumcBtaifes da la Pmte — Amsterdam, 13 février : L' « Algemeen Handelsblad » croit que le diseeurs de M Lloyd George provoquera auprès des Puissances centrales le même désappointement qu'ont produit le* disc»un de MM. Hertling et Czernin tur lui-même. Si l'on compare les déclaration* de M. Lloyd Gterge au «ujet des peints d'appai de la Dette au vseu de neutralisatioa que 1» chancelier Hertling revendique dan» l'intérêt de la liberté des mer», on a la conviction d» t» troav»r en prétenee d'un» diversion de principe qu» d»s di»cus»iens ne s»nt pat prête* à résoudre. Tout ceui qui po»»èd»nt la «uppréfnatie de la mer •oat en metur» de poitéder des stations de charbon, peintt d'appui fortifiés, et en défendre l'aeeét aussi bien aax neotret qu'à leurt ennemie, et cette situation est en contradiction complète avee l'idée que se fait M. Wilton d* la liberté des mers aussi bien en tempt de paix qu'en temps de guerre. — Londres, 13 février : Du « Daily News » : — Après ton disceurs, M. Lleyd George a quitté la salle, visiblement fatigué, et laissa tet collègues sous l'empire d'une pr»fonda dépression. Déjà au début de lu téance, on avait la sensatioa qu'une crise ministériell» était dans l'air. » L» journal ajoute : — 11 faut que la situation soit éclaircie. L* Chambre des Communes est consciente de la responsabilité qui pèse iw'elle. Elle aura à décider eatre les mains de qui le sert des armées anglaises sera confié, et si Haig et Robertson devront se soumettre au commandement supérieur d'un général français. Elle a le droit d'exiger, pour eette éventualité, d'autres arguments que ceux qu'à produits la conduite de la guerre par le général Nivelles. Dans une question de cette importance, il importe de ne pas recourir aux échappatoires. Si on nous ! répond qu'il t'agit d'un fait accompli et qu'une modification de la situation terait de nalare à nous créer des difficultés auprès de nos allié*, aoas répondrons qu'en va au devant da bien d'autres difficultés si le Parlement n'agit pas résolument et conséquemment. Si d'autre part, comme le fait entrevoir M. Lloyd George, l'usage de set prérogatives doit conduire le Parlemeat à provoquer un changement de ministère, nous déclarons, quoique nous soyons prêts à tout pour écarter en ce moment une crise miuisté-térielle, qu'il est d'autres préeccupatious qui dépassent en importance telle de savoir par qui sera conduite la machine ministérielle. Il e*t de toute néeetsité de démontrer, arrive que pourra, que l'Angleterre ett gouvernée de Westminster et non de Versailles. » l)u « Nieuws van den Dag » : — Les débats qui se tont déroulés hier à la Chambre des Comeaunei témoignent d'une nervosité qu'on ae t'attendait pat à rencontrer auprès des hommes d'Etat anglais, qai savent si bien maîtriser leurs nerfs. Négociations d© Faix — Bsrlia, 13 février. De la « ftermaaia » : — Oi sait qu'avait d'ê'ra ratifié, le traité rte paix avoc l'Oskraine doit être approuvé par ie Raicastag. Il sera sans doute soumis au Parlement Derniers Commaiqués des Belligérants ALLEMANDS Berlin, 15 février. Groupe d'armées da Krenprisz Rapprechï Dans plusiears seeteurs, activité d'artillerie et de lancs-mises. D;* détachements d'un régiment de matelots ont ramené d'saa excursion dans les lignes belges à l'ouest de Manneken-fahre t officiers et 26S priionniers. Groupe d'&r@téas du Krosapriaz Impérial. Au Nor4 OaasS et à l'Eit de Rsims, vivo activité de patrouilles ennemies. Dans la région de Grug&y et au Sud-Eît de Takure, de violentas luttes d'artillerie se soat développées. Groupe d'armée? du duc Albrseht. Dana l'Alsac® supérieure, l'activité eom-. bative s'est animée de temps à autre. Rie* de nouveau eur les autres fronts. Au mois de janvier, sur les fronts allemands, les forces aériennes ennemies ont perdu 20 ballons captifs et 111 avions, dont 67 fnrent abattus en arriére de pos lignes, les autres ?ont visiblement tombés en dtçs des positions exnesaies. Es combats sériées, nous avens perdu I? aéroplanes et d ballons captifs. Der ersta Generalquartiermeister, LUDENDORFF. —«o»— FRANÇAIS Paris, 14 février (5 k.). Uso tentative alleausds sur sa de K03 petits çoites aa Nord de TargBjr-Filain a éckeaé. Yivas astioas d*«x artilleries dans la r^gjoK à l'Es* «le Raiaa?. !.. Gkïssîpigae, daas Is largs coup de main d'kier, de» batteries américaines not?» est prêté un appui trèi effîsacs. Nos troapts «ai organisé les positions «esqai' ss pu tmrs g$tte jeuraéa daas la région 8® Sud Oaest de la Butte de Msinii. L«î «biffre d«s prisonnier» faits p r bous, et &et*3llese8»t désossbrés, dépssse 150 Paria, 14 février (11 h ). Au s?or£-0*e*t ©t à i'iti de Raitus, aoas avons txétR é dtee «oaps da mai» et ra mesè dos prhoa&iers. Es Ghaaspsgao, ? «tz grande activité des dsîàx artiil-ïrie*. Nos bsfclsrios ont prh îous leur leu et dkpmé a» fort ïé'mUtebTisQdaï àllomfcfid signalé su Sud An la Dorssei?e. Risa à signa'ar sur la reste du front. sa rentrée, &oit le 19 février, et diseaté on séa plésiére le SI oourant. On estime q a la digcnsskm ne prendra <j»'«ne sétsaee et fae le chuccolior de rXae^iro prononcera un discours à cotte occasion. A l'issae d'une conférence entre les ckefs des partis parlementaires et M. von desk Bust-.fihe, M le député Trimborn a félicité la chancelier de «"S'aspire et M. von Kiikî-mann, an nom t e icm les partis, du ss&câôa de leur politise. — Berlin, 13 février. L& « flszstta de l'Allemagne du Nord » annonoe çae M Radoslavof, président du Conseil des ë&inistres balgares, est arrivé ee midi à Bsriin. Il discutera avee les chefs de l'Impire la situation créée par la fia des négoeia-tioss de Brest-LUov*k. — Tienne, 13 février. La presse publie le commentaire offieiel suivant : — La conclusion de la paix avee l'Oa-kraine a forcé M. Tro zki à déelarer qu'il considère l'état de guerre comme n'existant plus entre la Russie et les Puissances Centrales.Après toutes les questions qu'il a soûle vées à Brest Litovsk, il lui était impossible de conclure la psix ; or, retourner purement et simplement à Pélrograd les mains vides, c'était mettre en danger le pouvoir chancelant des maximalistes. Toutefois, si' M. T otzki a l'intention de laneer sa Garde Rouge contre les Oukrai-niens, il ne doit pas oublier que les Puissances Centrales n'ont pas accepté de reeonn&îire que l'état d» gaerre n'existait pics entra ehes @t la Grande Russie et qu'elles ne permettront pas que lo libre développement d'un nouvel E;&t ami soit entrave. — Vieane, 13 février. L-j gouvernement austro-hongrois a envoya a Badapss! u&s Commission, q$i, aussitôt que la paix o^tre l'O jkraiaa cet las Puissances centrales sera radiés, partira pour O iessa à l'effat de préparer l'expédition des stoeks de eérém s qui y soat disponibles.— Paris, 13 février. Ot maa-1o de Stockholm aa < Matin » : — La R&dâ do 1 Oskraias a décrété la démobilisation immédiate do l'armée et a ordonné aux trospes rassos d'évacuer le territoire de la République. — Lambsfg, .13 février. L« secrétariat général do l'Oskraine prépare la reprisa dss fglitioas «ssaai-îr-eiales aermàe* avee l'Iarepa Centrale. Dèi que le traité do paix sera ratifié, des communications télégraphiques seront établies entre Kief et Bsriin. La servies postal feaetionEera régulièrement lo pies vite passible. Oa compte qae, dès l'été prochain, l'Al-lemsgie et l'Autriche Hongrie seront ea mesure de fesrair les wigees poar le transport de l'excédent de la récolte. D'ici ii, on se servira en première ligne des vapeurs qai se treuvent dans la mer Nwire. lès que la situation aera redevenue normale daas la Russie méridionale, un servis^ marekand régulier sera établi entra Odessa si Const&ntinopie : les navires da la mer Noire suffisent largement à l'assurer. vœmrnmmssmœimr.. Rb Roumanie —■ Londres, 13 février : Oa maado de Jsscy au « Times » : — Lo Cabinet constitué par le général Avore&ea aura pour tâche de faire face à la situation qui vient d'être créée à la Roumanie. Il est constitué de personnalitéa qui n'ont joué aucun rô'e politique juaqa'à présent. — Paris, 13 février : Da « Matin > : — Las ministras de l'Intente à Jassy ont mis le gouvernement roumain en garde eoatre les gravas conséquences qu'entraînerait uns défection de la Roumanie. L$ nouveau ministère s'est borné à enregistrer eette déclaration. — Londres, 14 février : D'après le « Mornlag Post », les eom muni cation s télégraphiques entre la Roumanie et la Grande-Bretagne sont suspendues depuis raidi. —*o»— Eb France. — Parie, 13 février : Les misiïtras se sont réunis hier sotîs la présidence de M P*incaré et oat «iiseuté la situation diplomatique et militaire eré- s par la susaension de l'état i« guerre sur le front i l'Est. — Bârîia„ 13 février : L' « E«ho de Paris » assénés que la Conférence Interalliés tenue récemment à Paria à modifié le traité de 1914 relatif à la paix séparée. — Berce, 14 février. L'Agence Tél^giaphiqgo Sui sesppreid de Paris que ie départassost do la guerre viasî d'envoyer à tous les e^meaaBdants de régiment un® eirssîgfrs dans laquelle il et dit qse, jasqa'ea 1er mai, les agriculteurs servait dans l'armée française doivent être snvoyés ea eorgé dsns ia mesure la éts-Rduo, err il est inéisp»DS»ble peur la Fi'inse^quo la aaporfleie cultivés soit agrandie si l'oa Ee veut pas qse dos meures restrictives plus révéras soieat prises — Faris, 14 février. L'Association socialiste du départemeat de Saine-et Oise s'oat ralliés au programme de paix adopté aassodi par la minorité radicale. Jufqa'à e» jour, le dépirteseent de Sf>in#-et Oise était acquis aux vues de la majorité. — Faris, 14 février. Le Coaseil dos ministres qui s'est réuni mardi a décida la fermetare complète de tous les magasins débitaat du chocolat et des biscuits et l'interdiction de la «onsom malien du bsurre, du patn et du fromage dans les hôtels. Le froment se peut être emp'oyé qu'à la panification. D'autres arrêtés «raeere entreront en vi-gsear sons peu. Ls ministre du ravitaillement a proposé de défendre aax restaurants do servir encore des repa* entre les repas principaux. DERNIERES DEPECHES — Athèaes, li février (Router). La cour matiale qui s'est constituée à 1a suite des mutineries de Limia et des troubks qui y ont été causés a condamné 3 lleut naats et % soldats à la dégradation et à ia peine capitale et un autre lieutenent à la dégradation e à un an de prison. — Rome, 15 février (Havas). Ui décret reyil ordonne le service axiiiaire volontaire pour l'agriculture, l'industrie et le serviee d'Etat. Au cas où le nombre des volontaires ne suffi -ait pas, lo gouvernement se réserverait l'introduction du service obligatoire. — Washington, lê février (Router). Le bureaa des postss a demandé l'offre de 5 - viotis qui, à partir du 1er mai, devront assurer un servie» postal régulier entre Washington et New York par la voie de Fhiladelphia. Le Congrès a accordé uae somma de 100.000 dollars poar as servies aérieu. Les exports pi étsads^t que l'oatropriso est plus qu'ua «ssai. Chaque avioa doit pouvoir porter sans iuterraptioa S00 colis postaux aérisus sur uae distança de 200 lieues. — Londres, 14 février. (Reutor) : Le taux poar les chasgas du trésor anglais n été diminué à 3 1/2 p. e. L'»BgiSg laieat des dépôts de bssnque a été fixé à 3 p. c. Pour les dépê .3 étraagars, le taux reste à 4 1/2 p. a. — Los>dr-*s, 14 février : Le < Timas » informe de Kapstadt : Pendant une conférence, pour l'intro duction du serviee obligatoire dans l'Afrique du Sud, Bot ha s'y est opposé ea disant que l'Afriqae du Sud avait déjà traversé assez de difficultés et que les événements ea Australie l'avaieat vivemeat impres-sioané.Si le service était établi réellemoat daas l'Afriqae du Sud on ae saarait plus eavoyer des hommes dans les Flandres, mais ea devrait ea rappeler pour mettre fin aux troubles qui éclateraient alors dans l'Afrique du Sud. DISSONANC1S DI LA CONFÉRENCI DI YIRSAILLIS — lerlia, 14 février. Le jeuraal < Bsrliaer Zsitar g sa Mit-tag » iaforme de Castrawa : La Conféreaee de Versailles, dont le résultat a été annoncé si pempeasameat, aarait clélaré sa séance avec de violeati dissentiments. Le « Times > (!) exige que le publie doit apprendre la vérité entière et que le parlemeat devra négocier publiquement les articles ea question. Les secrets russes militaires n'en seraient pas lésés. A«quith a préparé toute une liste do questions à peser à Lleyd George pour obtenir des renseignements sur les résola-tioas importantes da la Conféreaee de Versailles. La Ceaférence aurait montré uae hostilité ouverte ea plasiears peints. — Berae, 14 février. Le « Bund » apprend de source ru; se : Oa a ouvert à I«katerinodar des négociations favorables pour l'établissement d'une union russi pour la défense contre les maximalistos. Toutes les Républiques russes se sent entendues pour agir de commun accord eontre les bolsehewikts et peur former une armée russe commune dans le but de délivrer la Russie méridionale des saaxi-aalistes.— Genève, 14 février. L' < Echo de Paris » informe que les officiers «gréés des alliés ont été rappelés. Il y avait au front ukrainien Si officiera dasa des positions importantes. Les officiera de l'Entente sont partis samedi soir. LIVLANDE ET ESTLANDE. L© « Lt kal Anzsigsr » da Berlin apprend do Riga que la situation des Allemands se trouvât ea Livlande et Estlaade s'approche d'un© catastrophe si la délivrant ne vient pas à. la première heure. Les m" xi ma listes ont arrêté 3000 Allemands et habitant d g l'Isïlaade. Les femBfcss se trouvent réparés d» leurs enfents dans le château; les heaume: go trouveat daas les cinémas. A Derpat eaviron 880 hommes ont été arrêtés. Oa sigaalo d'autres arrestations à Fellia, — Stegkhelm : Le eerrespondaat du « T. N. » apprend do Pétregrad : Dans toutes les graados villes de Russie, oa répand des fouilles volantes portant la signature du Comité principal de l'armés et élevant les éloquentes prétentions ei-sprès : Nous recommandons à tous les partis socialistes ot à toutes les erganisatieas démocratiques d'exiger de Léaine et consorts l'éxecution du programme suivant : 1. Ruptare complète avee ie système de la politique terroriste et retablhsemeat de toatos les libertés parsoaaeiies. 2 Fixation imméaiate de 1a date où la Con&titaaate pearra reprendre ses débats «vu liberté complète de parote. 5. Remise du sol à l'administration du Comité agricole. 4. Continuation des négociations de paix. 6. Mise en application immédiate de la reprise du pouvoir supérieur de 1 Etat par le président de ia Constituante Tcharneff. — Coastantinople, 14 février. L'agence Milii annonce : L'on a pu constater au front du Caucase que profitant de la circonstance que depuis l'armistice les troupes russes se retirent peu à peu de la ligne de démarcation, se retirent à l'intérieur du pays, ou se font transporter en partie en Russie par iâteau, des bandes armées de canons et de mitrailleuses dont elles ont pu s'emparer se rendent coupables d'actes cruels et barbares vis-à-vis des sujets turcs des territoires dégarnis de troupes russes. Bien qae nous nous soyions adressés plus d'une fois, officiellement, au commandant en chef de l'armée du Caucase pour le prier de mettre fin à eette situation et bien que noua en ayions reçu l'assurance que les mesures nécessaires seraient prises, la Commission mixte d'armistice qui s'était réunie dans la localité de Pi lkitt à 16 km à l'Est de la ligne de démarcation, s'est à nouveau vu forcée, daBs ces derniers jours, de s'adresser, dans ane demanda sigaée par toas ma membres, au commandant de notre armée du Caacase pour demander sa protection contre les bandita. Aussi, ot tenant compta çue le§ territoires où »e passent ces atroeités sent dégarnis de troupes russes qui pouvaient exécuter les mesures nécessaires promises par le commandant en ehsf russe, ooame du fait également que les actes barbares commis par les bandita s'accroiaseat de jour en jour, le cemmaadant da notre armèi du Caucase a rpça l'ordre da pranâro dos dispositions efficaces p#ar assurer l'honneur, la propriété et la vie do aos et titoyaus dans les territoires abandonnés y&v les Russes. Ea cosséqueace, l'ordre règne maintenant dans la région jusqu'à Pi lkitt et U ligne Keuiae-Sadak- 4m# aimée N* 39 Le N° fiO centimes Samedi 16 Février 191S

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