L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 05 Juli. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jd4pk0859k/
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4me année. - N° 154 JOtftftAL QUOTIDIEN - Le K' : 1Q centimes Vendredi 5 Juillet 1918 PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. fiaanc. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Ghron. locale, !a ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00. Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de li à i h. et de 3 à 5 h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. J.-B. mm, Directeur-Propriétaire La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. ERRATUM IlUilllM Dans le manifeste du Comité de Défense de la Wallonie, tel qu'il a paru dans notre numéro d'ayant-hier, la vigilance de notre correcteur a laissé échapper quelques coquilles assez anodines, par exemple « régime autonome, », au lieu d'autonomique. Mais il en est une qui peut donner lieu à erreur. En lre colonne, à la fin du 4° alinéa, il est parlé du peuple de Wallonie; « éminemment démocratique et progressiste ». C'est « progressif » qu'il faut lire. L'autre mot est l'étiquette d'un parti. Le Comité Wallon comprend des hommes de tous les partis : catholique, socialiste, conservateur et progressiste. Si chacun est libre de défendre sous son nom et sa responsabilité personnelle, le programme commun, suivant la nuance de sa propre opinion philosophique ou politique, le groupe n'a d'autre politique commune que celle qui est clairement exprimée dans le manifeste bien connu du 1er mars. Et cette politique commune n'a rien à faire avec la politique de parti. C'est du patriotisme pur et simple. Seuls les communiqués émanant du Comité lui-même engagent tout le groupe. Il en est ainsi de la note que nous avons publiée avant hier, — et c'est pourquoi la petite rectification ci-dessus était indispensable. Les Miettes de l'Histoire Je viens ffe relire un bien beau livre, « Les Miettes de l'Histoire », de Paul Meurice. L'on y trouve, sous une forme originale et primesautière, une monographie historique complète de l'île de Jersey où Meurice séjourna de 1851 à 1855. Chassé de France par le coup d'Etat du 2 décembre 1851, Meurice s'était, réfugié dans cette île de la Manche, en compagnie de Victor Hugo, dont il fut le fidèle disciple, et d'autres proscrits. Jersey, « île de verdure et de granit, île charmante, fleur de la mer ", à la fois bretonne et normande, anglaise et française, impressionna vivement l'imagination de Meurice, comme elle séduisit Victor Hugo. Les deux amis écrivirent chacun un ouvrage sur l'archipel Anglo-Normand, Victor Hugo « Les Travailleurs de la Mer », Paul Meurice, « Les Miettes de l'Histoire ». Le choix de ce titre est singulièrement heureux. L'auteur se propose de montrer l'influencé que les événements de la politique européenne ont exercé sur Jersey au cours des siècles. Tout autre qu% Meurice eût élevé un monument de pédanterie et d'ennui. Lui s'est contenté d'un exposé rapide, imagé, spirituel, fourmillant d'aperçus curieux, d'anecdotes piquantes, de traits originaux. À côté de la masse imposante de l'Histoire générale, cette collection de petits faits apparaît comme particulièrement intéressante. Ce sont bien les Miettes tombées de la table de Clio. Un historien érudit doublé d'un poète et d'un écrivain de grand talent, les a ramassées et en a composé un plat de délicate saveur. Et en refermant le volume, presque malgré moi, je me mis à songer à notre chère Wallonie. Elle aussi, comme Jersey, plus que Jersey, est digne d'attirer l'attention des écrivains et des penseurs. Elle aussi a son originalité propre, sa physionomie, son caractère fortement marqué; elle aussi mériterait qu'un poète évoquât ses fastes et refît pour elle la monographie que Meurice a consacrée à son île. Voilà une tâche qui devrait séduire l'un de nos écrivains wallons, voilà une belle œuvre à accomplir. Cette œuvre, si jamais elle était réalisée, serait plus qu'un simple ouvrage de littérature; ce serait en même temps et avant tout une belle affirmation de l'esprit wallon, un chant d'amour à l'adresse de notre terre patriale Meurice, en écrivant sur Jersey des pages lyriques, n'exaltait qu'une patrie "d'adoption, un rocher de l'Océan qui lui avait donné asile et où il n'a habité que quelques années. L'auteur wallon qui entreprendrait de retracer, d'après le procédé de l'écrivain français, l'histoire de la Wallonie, parlerait de sa patrie à lui, du sol sacré ou les siens et lui ont vu le jour, où il vit, où il peine et où il viendra dormir son dernier sommeil. Comme il dépasserait son modèle français, comme Userait plus que lui inspiré et sincère... Et quant au talent, suis-je trop présomptueux en affirmant que son livre en serait une manifestation brillante ? Plus que Meurice, toujours fortement soumis à l'influence de Hugo, un écrivain de race wallonne parlant de la Wallonie saurait se montrer original. La personnalité de nos auteurs*ne s'est-elle pas depuis longtemps dégagée, ne s'est-elle pas affirmée, robuste toujours, souvent magnifique ? L'étude de l'Histoire enseigne que les provinces des Pays-Bas qui ont formé la Belgique contemporaine, n'ont jamais été soumises dans le passé au régime de l'unité et de la centralisation-. Au contraire, elles ont toujours vécu séparées, indépendantes les unes des autres, quoique réunies sous le sceptre d'un même prince à partir de l'avènement de la maison de Bourgogne. La principauté ecclésiastique de Liège n'a même jamais eu d'existence commune avec le reste des Pays-Bas. Complètement autonome quant à sa politique intérieure et extérieure, elle relevait du Saint Empire Germanique. Dois-je ajouter que le lien féodal de vassalité qui la rattachait à l'Allemagne était bien mince et bien tenu ? Dans le fait, la principauté constituait une nation libre et souveraine. Les Liégeois ne perdirent leur indépendance que lors de la conquête française; les. états du Prince-Evêque furent alors réunis aux autres provinces belgiques également annexées à la France, pour former avec ces dernières neuf nouveaux départements français. En 1830,1e souvenir de la situation ancienne n'était pas encore tout à fait perdu. Les Lié geois partirent au secours de Bruxelles et la révolution s'accomplit « Belges et Liégeois unis ». Ce livre que je rêve, montrerait combien les fruits de cette révolution sont devenus amers pour la Wallonie; il prouverait que le régime naturel de nos provinces, qui du reste les a régies pendant de longs siècles, ^st la séparation, que le système unitaire et centralisateur est à la fois le dernier venu et le plus mal venu. En même temps qu'un hymne à la gloire de laWallonie, ce livre serait une éclatante justification de l'idée et de l'œuvre séparatistes. Et que d'épisodes de notre histoire l'auteur pourrait citer à l'appui de sa thèse. Avec quelle clarté, quelle évidence, il pourrait démontrer qu'au cours des siècles, Flamands et Wallons, loin de former un bloc un et indissoluble, ont été au contraire toujours séparés, quelquefois ennemis. Avec quelle vigueur un écrivain de chez nous, pourrait ainsi exposer la vérité. C'en serait fait de la fallacieuse théorie de l ame belge. Comme il serait facile de détruire cette illusion bilinguiste, de dissiper ce mirage mid-delmatique. Non, l'âme belge n'a aucune réalité. Mais l'âme Wallonne existe, elle. Elle est le principe de la vie même de la Wallonie, et elle s'extériorise par les mille manifeslations du Génie Wallon Ah! si ce livre pouvait être- écrit, avec quelle chaleur cette âme pourrait être exaltée. Comme les Wallons pourraient y prendre conscience d'eux-mêmes, comme ils y trouveraient la libération de leurs intelligences et de leurs cœurs, la vraie libération après tout, celle dont toutes les autres ne sont que des résultantes. Que de bons esprits en Wallonie sont encore intoxiqués par les idées centralistes. Les Flamands se séparent de nous et tendent tous leurs efforts à établir, sur des bases solides, l'autonomie de leur pays, afin de reconquérir pleinement leur originalité rackjue. En présence de cette activité des Flamands, trop de Wallons restent encore attachés à la conception unitaire; c'est par notre passé national qu'il faudrait montrer à'tous lès fils de Wallonie la légitimité de la séparation. Non, la séparation n'est pas une chose nouvelle, étrangère, monstrueuse, c'est la forme politique la plus simple, la plus naturelle, la mieux adaptée à notre état d'âme, à notre mentalité, comme l'on se plaît à dire aujourd'hui. Et ce qui fait justement l'excellence de cette forme politique, c'est qu'elle plonge ses racines à même le cœur profond de l'Histoire. Et la conclusion de cé livre, découlerait logiquement des leçons que nous donnent les temps révolus La dernière page serait une vaillante réclamation de l'autonomie de la Wallonie. Oui, la Wallonie doit être autonome, libre, comme l'étaient jadis ses ancêtres immédiats, la principauté de Liège, les Comtés de Hai-naut et de Namur. La nature du lien — fédératif ou économique — que la Wallonie conservera avec la Flandre importe peu. Le grand principe qui doit être à présent affirmé et réalisé est celui de l'indépendance complète 'de la terre Wallonne. L'écrivain et le livre que j'ai souhaité voir se manifester après avoir relu « Les Miettes de l'Histoire » se rencontreront-ils ? Je l'espère de toutes les forces de mon cœur, je le souhaite de toute l'ardeur de mes convictions! Ah! ce .serait une belle œuvre de véritable et sain patriotisme. Georges MOULINAS. DÉPÊCHES DIVERSES Kief, 2 juillet. L'Agence télégraphique de l'Oukraine annonce que des troupes japonaises, commandées par le général Kato, ont débarqué à Vladivostok pour appuyer les Tchèques-Slovaques. Le grand-duc Michel-Alexandrovitch a été proclamé tsar il est, avec les Tchèques-Slovaques, en route pour Moscou. A la cjita de CC3 événements, le cours du roubie a monté de 7 kopeks. Pétrograd, 2 juillet L'ancien ministre de la guerre Soukhomlinof, qui était devenu portier dans un cinéma de la capitale, vient de demander au gouvernement des commis-missaires du peuple l'autorisation de s'engager dans la Garde Rouge. Les journaux de la capitale assurent que sa demande aurait été acceptée, mais que, vu son grand âge, M. Soukhomlinof serait employé dans les bureaux. Londres, 3 juillet. Dins les Midlamls, une nouvelle explosion s'est produite la nuit du 1er au 2 juillet dans une fabrique où l'on chargeait des grenades. Soixante à soixante-dix personnes ont été tuées. Le travail sera repris dans quelques jours. La Haye, 3 juillet. Un biplan français, violemment bombardé tandis qu'il bombardait la côte belge, a atterri samedi après-midi près de Breskens. I .'nprinreil i r-qnoté en touchant le sol. Les deux officiers anglais qui étaient à bord ont été internés. Pétrograd, 2 juillet. Le chef des troupes tchèques-slovaques Rosizka, qui s'était rendu à Omsk afin d'y participer à un conseil de guerre avec le général Alexéief et les autres chefs de la contre-révolution, a été victime d'un attentat Au moment où Rosizka allait rentrer chez lui, un inconnu tira plusieurs coups de revolver sur lui. Une balle traversa le poumon gauche. L'assassin a réussi à s'enfuir. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les aidr es journaux Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 4 juillet. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Bupprecht de Bavière Dans ! < soirée, l'activité combative a repris dans plusieurs secteurs. Depuis le petit jour, l'ennemi a déclanché un feu violent de part et d'autre de la Somme. Des engagements d'infanterie se sont développés ici. Groupe d'armées du Kronprinz Impérial A l'Est de l'Aisne, on signale de violentes attaques partielles des Français. A l'Est de Moulin-sous-Tousvents, une contre-poussée a rejeté l'adversaire de Ws premières tranchées. Partout ailleurs, ses charges se sont écroulées devant nos obstacles. A l'Ouest de Château-Thierry, l'adversaire a essayé de nouvelles poussées. Groupe d'armées du duc Albrecht et von Gallwitz. Sur la rive orientale de la Meuse, nous avons refoulé une plus forte poussée de l'ennemi. Dans le Sundgau,'des entreprises couronnées de succès nous ont valu des prisonniers. Le lieutenant Udet a remporté sa 40", le lieutenant Bumey ses 29e et 30e victoires'aériennes.* Vienne, 3 juillet. — Officiel. Le 2 juillet au matin, une petite escadrille de nos torpilleurs a rencontré, dans la partie septentrionale de l'Adriatique, des torpilleurs ennemis très supérieurs en nombre. Un violent combat d'artillerie s'est développé à courte distance, au cours duquel nos unités ont réussi à incendier un grand contre-torpilleur ennemi et, en outre, à avarier gravement un autre. L'ennemi a cessé le combat et s'est retiré à toute vitesse vers sa base. Nos unités n'ont subi que des dégâts absolument peu importants. En dehors de quelques hommes légèrement blessés, les équipages de nos torpilleurs n'ont subi aucune perte. * ♦ Sofia, 30 juin. — Officiel. >ur différents points du front, surtout des deux côtés de Dobropolje, le duel d'artillerie a été plus violent par intermittence. Dans la plaine, devant les positions établies sur le cours inférieur de la Strouma, des combats entre patrouilles se sont terminés à notre avantage. * ¥ Sofia, fer juillet. — Officiel. Sur le front en Macédoine, sur les deux rives du lac d'Ochrida et sur plusieurs points dans la boucle de la Czerna, courtes attaques d'artillerie de part et d'autre. Dans la région de la Moglena et à l'est du Vardar, nos postes ont repoussé plusieurs troupes d'assaut ennemies à l'aide de grenades a main.Dans la région située devant les positions à l'ouest de Serres, notre feu a dispersé plusieurs détachements de reconnaissance grecs. Dans la vallée de la Strouma, grande activité de l'artillerie de part et d'autre. A Aï>—— Berlin, 2 juillet. — Officieux. Les Anglais et les Français ont continué hier leurs attaques de reconnaissance contre nos lignes. Ils ont subi de fortes pertes en tués et blessés et nous leur avons fait un grand nombre de prisonniers. Les combats ont été particulièrement violents entre avant-postes depuis la forêt de Nieppe jusqu'au canal de La Bassée. Dans le secteur compris entre Arras et Albert, les Anglais ont tenté hier une grande attaque que notre feu de barrage a empêché de se développer. Une attaque prononcée par une compagnie ennemie au Sud de Montdidier a été repoussée et lui a coûté de fortes pertes. D'opiniâtres tentatives faites par les Français pour améliorer leurs positions dans la ville et le bois de Château-Thierry ont échoué. A l'Est de Château-Thierry, ils ont tenté de franchir la Marne, mais leurs patrouilles ont été décimées avant d'avoir atteint la rive septentrionale. Communiqués des Puissances Alliées T\ • rt ' 1 /f» 1 \ Paris, 3 juin (3 h.) Entre l'Oise et l'Aisne nous avons exécuté une opération locale au Nord de Moulin-sous-Touvent. d Nos troupes ont enlevé les positions ennemies sur un front de 3 kilomètres et une profondeur de 800 mètres en certains points. I Le chiffre des prisonniers actuellement dénombrés est de 220. A l'Ouest de Château-Thierry, la contre- g attaque allemande dans la région de Vaux a échoué sous nos feux. Des prisonniers sont restés entre nos t mains. D'autres tentatives allemandes, au Nord de q Moncel et en Haute Alsace n'ont obtenu c aucun résultat. p Nuit calme sur le reste du front. n d Paris, 3 juillet (11 h.) Activité des deux artilleries en Argonne dans la région de Vauquois et sur la rive droite de la Meuse. Journée calme sur le reste du front. Le chiffre total des prisonniers que nous savons faits dans la région au Nord de Moulin-sous-Touvent s'élève à quatre cent cinquante-sept, dont sept officiers. Nous avons capturé une trentaine de mitrailleuses. Londres, 2 juillet. — Officiel. Après un violent bombardement, l'ennemi a exécuté cette nuit une attaque au Nord-Ouest d'Albert, dans le but de reprendre le terrain que nous avons conquis la nuit du 1er juillet; il a été repoussé avec pertes, sauf sur un point où il a réussi à se nicher dans une de nos tranchées. Des tentatives d'attaques ennemies ont échoué dans le secteur du bois d'Aveluy, près d'Avion et de Hinges. Au cours d'engagements entre patrouilles, nous avons fait quelques prisonniers. Par ailleurs, rien de particulier à signaler, sauf l'activité normale et réciproque de l'artillerie dans divers secteurs. * • * Rome, 2 juillet. — Officiel. Sur le haut plateau d'Asiago, l'ennemi a tenté de nouvelles attaques contre le monte Valbella ; elles ont échoué sous notre feu, qui a infligé de fortes pertes aux Autrichiens. Nos troupes ont nettoyé quelques points où l'ennemi s'était niche dans nos tranchées avancées de première ligne ; puis, par de brillantes contre-attaques, elles ont occupé tous les postes avancés autrichiens, fait 127 prisonniers et pris quelques mitrailleuses et quatre mortiers de tranchées. Au Sud d'Asiago, des détachements anglais ont exécuté un heureux coup de main; ils ont fail prisonniers 1 officier et 42 hommes et se sont emparés d'une mitrailleuse. Dans la région située au Nord-Ouest du monte Grappa, les Anglais ont achevé les opérations commencées à l'aube et ont conquis des positions importantes; ils ont fait 500 prisonniers, parmi lesquels 19 officiers, et pris un grand nombre de mitrailleuses. I^a, Guerre sur Mer Londres, 2 juillet. On mande de Washington à l'Agence Beuter qu'un sous-marin allemand a coulé le 21 juin le vapeur belge « Oilier », à 1,400 milles de la côte de l'Atlantique. Vingt-cinq hommes ont été sauvés. * La Haye, 2 juillet. L' « Hollandsch Nieuwsbureau » annonce que le convoi armé partira décidément le 3 juillet, après qu'on aura déchargé du vapeur s Noordam » Tes couleurs d'aniline allemandes dont l'Angleterre n'a pas voulu autoriser le transport. Plusieurs journaux hollandais espèrent que le gouvernement ne laissera pas partir le convoi, celui-ci avant manqué totalement son but, qui était d'établir une communication les colonies en dehors de tout contrôle étranger. L'Offensive allemande à l'Ouest Paris, 2 juillet. A minuit 48, l'alarme a été donnée, des avions ennemis s'avançant de nouveau vers Paris. Toutes les armes de défense sont immédiatement entrées en action. Berloque à 2 h. 20. Quelques bombes sont tombées dans la grande banlieue. * Paris, 3 juillet. Les limites des réseaux de chemin de fer placés sous les ordres du haut commandement de l'armée ont été avancées vers le Sud. Genève, 2 juillet. Les journaux militaires et techniques français constatent que le nouveau biplan de chasse allemand (modèle Fokker) constitue une extraordinaire amélioration des modèles employés jusqu'ici par l'Allemagne. Il est de beaucoup supérieur aux tri plans Fokker et Pfalz. ainsi qu'aux biplans Hannover et Pfalz et à l'Albatros modèle n° » » Londres, 2 juillet. Exposant la situation militaire sur le front à l'Ouest, le « Times » écrit entre autres : — Grâce à la manière dont ils disposent leurs forces, les Allemands sont en mesure d'attaquer un secteur quelconque de Beims à la Manche ; ils peuvent même éventuellement attaquer une autre partie du front. Tous les spécialistes sont d'accord pour dire que l'offensive est imminente Les Alliés sont convaincus qu'ils y résisteront, quel que soit l'endroit où les Allemands attaqueront. DERNIÈRES DÉPÈCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du jouraal). Vienne, 4. Suivant les informations venant de Constantinople, le Sultan est décédé hier soir. * * Berlin, 4 juillet. Dans la zone barrée autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont coulé 14,500 tonnes brut. * « On mande de La Haye à la « Neue Zuricher Zei-tung » de source bien informée : — Le ministère Cort van der Linden a déclaré qu'il ne songeait pas à prendre une initiative quelconque en faveur de la paix. Il a jugé nécessaire de faire cette communication parce que, il y a peu de temps encore, le gouvernement anglais lui a fait savoir qu'il considérerait toute démarche en faveur de la paix comme peu amicale. » * « Londres, 2 juillet. Conformément à la loi sur la défense du Royaume, le gouvernement anglais menace de peines sévères l'accaparement de la monnaie d'argent. La Haye, 2 juillet. La presse anglaise se plaint que le beurre, la margarine et l'huile comestible sont remplacés depuis quelque temps par des matières dans la fabrication desquelles il entre des résidus de pétrole. Washington, î juillet. La commission de l'emprunt de la Chambre des députés a émis un avis en faveur du prejet urgent prévoyant un crédit de 927 millions de dellars poor les installations militaires. » * Washington, 2 juillet. M. Wilson a annoncé à la Chambre que le gouver-ment a l'intention de prendre des mesures peur éviter la grève que menacent de faire les télégraphistes et les téléphonistes. NÉGOCIATIONS DE PAIX Berlin, 2 juillet. Une convention spéciale, dite « accord de compensation », a été conclue entre l'Allemagne et la Finlande, réglant l'échange réciproque des marchandises entre les deux pays pour une période de six mois. Aux termes de l'accord, la Finlande fournira à l'Allemagne du bois, de la cellulose, du papier, des allumettes, du cuivre, du gravier. L'Allemagne, de son côté, exportera en Finlande du sel, des produits industriels, du fer, du charbon, du coke, de la benzine, des produits chimiques et pharmaceutiques et des couleurs Pour la fixation des prix, la Finlande sera traitée sur le même prix que la Suéde. La Finlande s'engage, d autre part, à ne pas exporter ses marchandises vers les pays en guerre avec l'Allemagne. L'importation et l'exportation sont réglées en conformité avec les accords conclus avec l'Oukraine. REVUE DE LA PRESSE Le paragrêle. Sous ce titre 1' » Humanité » consacre au secrétaire particulier de M Clemenceau un amusant article, où nous lisons : « Oh! Oh ! que se passe-t-il. Voici qu'un journal qui passait pour être alimenté au million de 1' « Action Française » vient de publier un étrange article : S. M. Mande!, roi de France. Nous étions moins bien renseignés sur M. Mandel. Pour nous il n'était, que « le Para-grêle ». Mais, roi de France. Mazette ! Au dire du journal en question, c'est Clemenceau qui est ministre, mais c'est Mandel qui gouverne. Le Tigre, dit notre auteur, « a été mis à même de commettre plus de fautes que tous ceux qu'il attaquait ». Mais est-il libre ou prisonnier? Derrière son fauteuil se profile une ombre bizarre, d'aucuns disent dangereuse; c'est celle d'un visage glabre, sans âge, sans expression, toujours figé et antipathique au suprême degré. Tout le monde a reconnu le petit juif dont on ne sait s'il s'appelle Jacob Mendelsohn ou Isaïe Bothschild, mais qui se fait appeler Georges Mandel. D'où sort-il? On l'ignore. Depuis, Georges Mandel a pérégriné aussi péniblement que mystérieusement. Sa principale occupation fut de quêter pour Clemenceau.Car Clemenceau est un bourreau d'argent; il en dépenserait autant que le Pactole lui en débiterait; Mandel avait du travail. La guerre venue, c'est encore Mandel qui solutionna la question caisse à 1' « Homme Enchaîné ". Où trouva-t-il l'argent ? Mystère; mais il a bien dû trouver près de 3 millions. Je connais à peu près l'origine du tiers; mais les deux autres tiers ? Aussi est-on ému lorsqu'on sait que rien n'est présenté à la signature du premier ministre, ministre de la guerre, sans le consentement de M. Mandel; que c'est cet homme qui accorde ou refuse les audiences; que c'est lui qui a la haute main sur la Presse et que c'est de lui que M. Clemenceau reçoit la plupart de ses « impulsions », les pires, probablement.Hein ! Si nous avions écrit le centième de ce qui est là ? Qu'est-ce que nous entendrions ? Mais quelle peut bien être la raison d'une attaque qui en frappant ainsi le valet — qualifié de danger national — atteint aussi le maître... » Liste des Belges victimes des bombes des aviateurs alliés : I. Brugn Bombes jetées par les aviateurs anglais le H juin 1918. Tués : Van DyckeJoseph,66 ans (lgendre à l'armée belge); Bauwerlinck Léonard, 60 ans (1 cousin à l'araée belge). II. Ostende. Bombes jetées par les aviateurs anglais le 12 juin 1918. a) Tués : 1. Delangke Benoît, 30 ans; 2. Deschrijver Auguste, 49 ans (1 cousin à l'armée belge). b) Gravement blessés : Janssens Sophie, 57 ans, Ostende (3 fils à l'armé* belge). c) Légèrement blessés : 1. Claeys François, 49 ans, Ostende (1 fils à l'armée belge); 2 Willems Louis, 60 ans,Ostende (1 gendre à l'armée belge); 3. Jonckheere Rosalie, 70 ans, épouse de Charles Willems- 4. Vyncke Jules, 65 an«, Ostende; Q. Denecker Hortense, 52 ans, épouse Vyncke Jules. III. Breedenne (près de Bruges). Bombes jetées le 15 juin 1918. Blessés : 1. Bauwens Cyrille, 33 ans (1 eousin à l'armée belge); 2. Backers Louis, 46 ans; 3. Hennemann Pierre, 74 ans, de Sasslykens, près Ostende ; est mert des suites de ses blessures (1 fils et 2 neveux à l'armée belge. IY. Courtrai. Bembes jetées le 16 juin 1918. Blessés : 1. Coigné Valère, 46 ans (6 neveux à l'armée belge); 2. Vermeulen Jean, 71 ans; 3. Deprez Julien, 23 ans; 4. Stillatus Georges, 32 ans (1 frère à l'armée belgej; o. Rogiers Godelieve, 16 ans (1 neveu à l'armée belge); 6. d'Hondt Pharailde, épouse Man-houtte Richard (4 neveux à l'armée belge); 7. Woes-tyn Esther, 23 ans (1 frère à l'armée belge). V. Ostende. Bombes jetées le 16 juin 1918. a) Tuée ; Vleminck Mathilde, 39 ans. b) Blessés : 1. Gastaldi Constance, 32 ans; 2. Devos Désiré, 74 ans (3 petits fils à l'armée belge) ; 3. Goes Marie, 77 ans ; 4. Herrling Paula, 17 ans (2 frères et 3 cousins à l'armée belge).

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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