L'écho de Sambre et Meuse

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01 februari 1918
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s.n. 1918, 01 Februari. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j96057f13f/
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nlnis'ration-Rédaction : J.-B. GOL'ARO 37, rue Fossés Fleuris, Namur L'Echo de Sambre & Meuse JOURNAL, QUOXIDIKJV Les Communlques des Belllgerants AUTRICHIENS Vienne, 30 janvier (officiel). Les violents combats continuent sur le h? it plateau d'Asiago. Au Sud-Ouest d'Asiago et dans la région dv uonte Gisemon, toutes les attaques itr iennes ont échoué et ont coûté de fortes pp t»s sanglantes à l'ennemi. Après une défense héroïque et un combat adisrné, le monte di Val Bella et le Col del Raeso ont dû être abandonnés aux forces ennemies envoyées au feu en nombre de plus ea plus grand. BULGARES Sofia, 28 janvier (officiel). Sur différents points du front en Macédoine, violente canonnade. Sofia, 29 janvier (officiel). Sur le front en Macédeine, à l'Est du le de Deiran, au Sud du Vardar, à Gra-d tza et entre le Vardar et le lac de D ran, la canonnade a été violente. Sud-Ouest du lac de Do'ran, les opéra is des détachements de reconnaisse i se sent terminées en notre faveur. •aa la plaine situés à l'Ouest du Sïrath, e artillerie a dispersé plusieurs déta-cb i.T.nts d'infanterie anglaise. ' le front de la Dobroudsch», armis- lif ANGLAIS Londres, 29 janvier (efflc'el) nuit, nous avons repoussé un déta-cî ont d'attaqua ennemi à proximité d' sax-en-Gehellc. L' rtillerie allemande a été très active d secteur de Monehy-Ie-Preux. ait au 27 au 28, un9 de nos patrouille quitté nos lignes établies au Nerd-E Y ares; elle n'est pas rentrée. ITALIENS Rome, 29 janvier (officiel), l'aube, des détachements d'infanterie it eue ont impétueusement attaqué hier h sUions ennemies établies sur les h rs qui se dressent à l'Est du bassin d' a go. lifféronts points, brisant une opi-niâ « défende, ils y ent pénétré et ont ré j ensuite à des contre-attaques achar- B tir, 1 âOO prisonniers environ, paris? 62 officiers, étaient déjà ras-s lés iana le camp de concentration. : -;nra artillerie et celle de a®s Alliés « appuyé notra opération; elles ont bc bardé la terrain situé à l'arrière du fr enïemi, dispersant ainsi les renforts a. més en hâte par les vallées qui courent au Nord da Gaispoaaule. Nos escadrilles aériennes eatau le dessus str- toute la ligne. Ne3 aviateurs ont sttaqué et repoussé u grand nombre d'avions ennemis; ils ent d sendu dix appareils ennemis et les a ateurs français en ont descendu deux astres. La guerre navale — Paris, 30 janvier. L'Agenea Reuter annoace qie le vapeur « Andania », de la Cunard Line, a coulé avant d'avoir atteint le port. — Londres, 30 janvier. On annonce officiellement qu'à l'excep ti*« de deux matelot?, tons les p»s?8gprs et 1 s hommes d'équipage de 1' « Andiana », t la Cunard Line, ont été sauvés. — La Haye, 30 janvier. Le Bureau de corresponds» es nierlan-daia apprend qua la navigation ve-s la Se xdinavie est momentanément inter-rerapue.Cette mesure aurait été prise par crainte d voir des navires allemtnds arré «r des Miments dont les cargaisons sont cosignées au Trust transecéanique néerlandais. Eq eff«t, un tribunal allemand de prises i cammentjugé que pareille consigna tion ne garantissait pas srffisamment les j ehandises qui étaient effectivement d.: inées aux Pays-Bas. — Paris, 80 janvier. L;; vapeur « Brome », transportant "du il, et le chalutier à vapeur « Morbi-i » OHt touché des mines au large de î aeille et ont coulé Quarante hommes manquent à l'appel. Négociations de Paix A BREST-LITOYSK - E st-Litevsk, 29 janvier. " t arrivés hier à Brest-Litovsk : L'après-midi, le comte Ceernin, accem-p aé des autres membres de la déléga-t ;;3stro-bongreise. Le soir, M. von Kuhlmann, le comte f wits, ministre d'Etat bavareis, le Ë id-vizir Talaat Pacha, le ministre turc < s affairas étrangères Messimy Bey, l'am-1 fadeur turc Hskki Pacha et quelques ps personnalités turques ; enfin, la dé-1 'ion bulgare, conduite par le colonel G tschef. Vers 11 h. 1/2 du matin, M. Trotzki est e vé à Brest-Litovsk. A la demande de la délégation russe, la sé ace de la Commission politique, qui devait avoir lieu aujourd'hui, a été ajournée à demain. — Berne, 21 janvier. Las délégués russes de la Rada centrale da Kief sont restés à Brest-Litovsk, gù va venir les rejoindre la délégation de l'Ou-kraioe, repirtie hier de Kief. — Stockholm, 28 janvier. On mande de Pétrograd que le CoDgrès maxiœaliste discutera à bref délai l'état des négociations de paix. Il est permis de dire dès à présent que trois courants se font jour. En présence de la situation intérieure de la Russie, certains sont partisans de la conclusion d'une paix immédiate aux meilleures conditions possibles. D'autres ne veulent ni conclure la paix, ni recommencer la guerre, mais rester le p'us longtemps possible dans le < statu quo » se uol; en présonce des événements survends en Autriche, ils estimant qu'il peut être avantageux de gsgner du temps. Un troisième groupe, composé d'extrémistes, préconise une guerre révolutionnaire.Oa ignore quelle est la décision que prendra le Congrès. — Birlin, 30 janvier. M. Trolzki ayant déclaré que la délégation russe no renoncera pas à ses exigences et ne foaslura pas une* psix séparée, la « Gazette de l'Allemagne du Nord » écrit à ce propos : — Oa peut à bon droit se demander si la proposition de M. Trotzki de laisser à une révolution mondiale le soin d'amener la paix à coup sûr, semblera une garantie suffisante à la grande masse du peuple russe. Celle-ci sachant fort bion que les Puissances centrales continuent les négociations av«c une sincère volonté d'aboutir, il ne faut pas trop se h&ter de croire quo les ma-ximalistes courront lo risque de la leurrer pour faire triompher les idées do révolution internationale. » En Allemagne. — Barlin, 30 janvier. On distribue aux ouvriers grévistes une feuille volante, par laquelle lo feld-maré-chal von Hindenburg donne son avis sur la grève; elle est aussi affichée sur les murs do la viilo ot dans les tramways. Le foldznaréchal dit que toute cessation de travail, aussi minime qu'elle soit, contribue à affaiblir la puissance offensive allemande, responsabilité qae personne no voudrait assumer, et constitue une faut* irréparable contre l'armée, surtout vis-à-vis dei soldats qui sont dans les tranchées. —«o»— L'attitude de la Bulgarie — Budapest, 29 janvier. L? président du Conseil des ministres bulgare, M. Radoslavof, a dit à un rédacteur d« 1' « Az Est » : — Même ia chute des dirigeants russes gc uels ne sertit pas un obstacle à la conclusion de la paix. Kn c? qu' regarde la Bulgarie, elle n'a rien pris et ne veut rien prendre à la Ru f ie qui, da sot c^é, ne nous veut aucun mal. Nous avors affranchi la Dobroudscha do la domination roumaine et la Morava de la domination serbe; nous occupons les villes de Dr» ma et de Sérèi qui appartenaient à la Grèce, avec laquelle nous sommes en état de guerre depuis un an : toutes ces > s giots avaient de tout temps été bulgares. La fore ) de nos ennemis est brisée tandis q e la nôtre s'est aecrue et, d'autre part, nous avons le droit pour nous. » ! M. Rsdoslavof a ajouté qu'il ne lui con-; venait pa » d'en dire davantage concernant les négociations de paix, un accord com-! plet avao la Russie devant intervenir au préaïab'o : il compte pouvoir communiquer fous peu le résultat de cet accord à la Sobranié. — Depuis lorgtemps, dit en terminant M. Rado-lavef, on discute la question de savoir si les armées de l'Entente resteront enMacéloine ou si, se rendant compte qu'il est inutile d'y continuer la bataille, elles se d^cidr-ront à l'évacuer. La question nous intéresse au plus haut point, mais le résultat final n'en dépend pss. Quant à D^endre nous mêmes l'offensive, nous n'y songeons pas : il nous suffit de savoir que nous n'avons rien à redouter d'une offensive de nos adversaires. » —«o»— En France. — Genève, 30 janvier. La Conférence des puissances do l'Entente, qui s'ouvre aujourd'hui à Versailles et qui durera plusieurs jours, s'occupera non seulement de la conduite de la guerre, mais aussi de la direction diplomatique de la guerre. La France y est représentée par MM. Clémenceau, Pichon et les généraux Foch et Weyland; l'Angleterre a délégué lord Milner et le général Wilson, tandis que l'Italie est représentée par MM. Orlando et Soninno — Paris, 29 janvier. On dit que M. Balfour, ministre anglais des affaires étrangères, assistera à la Conférence des premiers ministres de l'Entente. Dans ces conditions, il est probable que les ministres français et italien des affaires étrangères seront aussi présenta. Derniers Communiques des Belligerants ALLEMANDS Berlin, 30 janvier soir. Rien de nouveau sur les théâtres de la guerre. Barlin, 31 janvier. Théâtre de la guerre à l'Ouest. L'activité combative s'est bornée au feu d'artillerie ot de lance-mines en plusieurs endroits du front. La nuit de Ncël et au courant du mois de janvier, les aviateurs de nos adversaires ont, malgré notre avertiss ment, attaqué de nouveau des villes ouvertes allemandes situées bien loin de la zone des opérations. Comme représaille, nous avons dirigé d8ns la nuit du 30 au 31 janvier la première attaque aérienne méthodique sur Paris où nous avons jeté 14.000 kilos de bombes. Front italien Ah Sud Est d'Asiago, une attaque italienne s'est écroulée dans nos feux. Entre Asiago et la Brenta, l'activité d'artillerie est restée minime. Le nombre des prisonniers capturés au cours des derniers combats par les troupes aus'ro hongroises s'est élevé à 15 officiers et 660 soldats. Rien de nouveau sur les autres théâ res de la guerre. Dar erste Generalquartiermaiitar, LUDENDORFF. -—«o»— FRANÇAIS Paris, 30 janvier (3 h.). Nos patrouilles, opérant au Nord do l'Aisne, oat ramené des prisonniers. Dans les Yosges, la lutte d'artillerie s'est maintenue vive pendant la nuit à l'Martmanns-weilerkopf. Rien à signaler sur le reste du front. Paris, 30 janvier (11 h ). Assez grande activité des deux artilleries dans la région de la Miette, sur lo front du bois dos Caurières et en Woevre. Dans cette dernière région, un coup de main allemand au Nord de Seicheprey n'a pas donné de résultat. Journée calme partout ailleurs. Dans la journée du 29 janvier, deux avions allemands ont été abattus par nos pilotes et trois sont tombés dans leurs lignes avec de grosse) avaries, à la suite de combats. — Paris, 30 janvier. A la Chambre, au cours de 1« discussion des interpellations relatives au ravitaille ment du payj, plusieurs orateurs ont surtout critiqué le système de répartition uniforme de 300 grammes de pain par habitant.Dans sa réponse, le ministre de l'alimentation a dit que le rationnement était imposé par l'insuffisance des stocks. Il a rappelé que la ration de 300 grammes de pain est plus ferto que celle distribuée dans les autres pays de l'Europe; s'il demande à la France de supporter quelques privations, c'est dans le but de montrer aux Alliés que le pays consent des sacrifices ot qu'il a donc droit à des compensations.Le ministre a terminé son discours par un appel à l'esprit d'abnégation des Français.La Chambre a ensuite voté par assis et levés un ordre du jour de confiance au gouvernement. — Paris, 30 janvier. Les journaux annoncent que le Conseil des ministres nommera demain M. Jon-nart gouverneur général d'Algérie, en remplacement de M. Lutaud, qui est désigné pour occuper un poste important auprès d'une des nouvelles républiques russes reconnues. — Londres, 29 janvier. On mande de Marseille au < Labour Leader » : — En octobre et en novembre 1917, quelques vapeurs de transport amenant des troupes musulmanes de Tunis et d'Alger sont entrés à Marseille. La plupart de ces soldats avaient refusé d'aller en France et de s'y battre. Leur attitude avait provoqué en Tunisie une révolte générale qui n'a pu être réprimée qu'à l'aide de troupes européennes. La population indigène est si mal disposée que la France doit envoyer sans cesse des troupes en Tunisie lorsqu'il s'agit d'embarquer des soldats indigènes. Le correspondant de < Labour Leader > est d'avis que le régime extrêmement rigou reux appliqué dans les colonies françaises pourrait avoir pour conséquence d'y amener une situation très grave après la guerre. —«o»— En Chine. — Londres, 30 janvier. On mande de Tekio : — Le ministre japonais des affaires étrangères annonce que dos bandes armées se livrent au pillage dais le Sud de la Chine, le long du fleuve Yangtsekiaug. Elles viennent d'attaquer la canonnière américaine « Monaeacy », ainsi qu'un navire anglais et 2 navires japonais. Etan<-. donné qu'il est indispensable de protéger d'urgence le commerce étranger en Chine, le Japon a protesté à Pékin. -a-<o»— En Russie. — Paris, 29 janvier. On mande de Pétrograd à l'Agence Havas : — Adressant une allocution 4 la Garde Rouga da Pétrograd, le généralissime K^y-lenko a dit entre autres : — La liberté nous est chère, mais, tendis que cous combattons contre la bourgeoisie il ne nous est pas toujours possible de la respecter. Nous sommes chargés de soutenir le pouvoir des soviets ot nous ne reculerons devant rien pour accomplir notre tâ?h9. Nous fèmerons la terreur parmi nos adversaires. » — Paris, 30 janvier. Oa mande de Pétrograd è l'Agence Havas que les maximalistes ont retiré l'artillerie du front pour s'en servir contre Kief. — Londres, 3# janvier. Le correspondant à Pétrograd du «Daily Chronicle » télégraphie qu'il est presque impossible de s'imaginer ee qui se passs à Pétrograd. < Je ne saurais, dit-il, décrira les désordres qui se produisent dans toute la Russie; il dépassent en horreur tout ce qui s'est vu jusqu'à présent. La tyraanie qu'exerce les bolehevistes est pire que celle d'un tsar. » — Pétrograd, 30 janvier. La brusque arrestation du général Ka-zantzaf, commandant du district militaire de Pétrograd et seccefseur du général An tonnof. a provoqué une profonde émotion dans les milieux maximalistes. K zantzef se faisait délivrer de grosses sommes par la Bsnque d'Etat et les perdait la nuit au jeu Le matelot Jereniejef s été nommé commandant du district militaire de Pétrograd.— Berne, 30 janvier. Le csrrespondant de la presse russe à Berne apprend que le décret sur la séparation de l'Eglise »t de l'Etat contient entre autres les points suivants : — Reconnaissance légale de la liberté de conscience, abolition du mariage religieux et de l'enseignement religieux dans les écoles. L*s communautés ecclésiastiques et religieuses seront assimilées dorénavant aux communautés de droit privé : elles ne peuvent avoir de personnalité juridique, ni acquérir des biens. Les biens des églises, d» couvents,ainsi que de toutes les communautés religieuses passent à l'Etat. Le contrôle des biens des fabriques d'églises est confié aux administrations communales. —■ Hambourg, 28 janvier. Oa mande de Z irich au * Hamburger Fromdenb'att » : — Une information de Pétrograd annonce que le Conseil des cadets a chargé le général Alexéief de crétr une armée chsrgâe de défendre l'Assemblée constituante.— Pétrograd, 29 janvier. Le Conseil des commissaires du peuple, considérant comme insuffisante la réponse de la Roumanie à l'ultimatum du gouvernement maximalisto, l'état de guerre exis te dès à présent entre la Grande-Russie et la Roumanie. Près de Galatz, les combats continuent. D'après les journaux, les troupes maximalistes sont forcées de céder dans cette région devant les Roumains. Des détachements roumains ont franchi le Pruth et ont occupé une série de villages situés en territoire russe. — Paris, 29 janvier. Le « Matin » apprend de Stockholm que les communications postales entre la Russie et l'Allemagne fonctionnent actuellement à la perfection. Les trains postaux circulent deux fois par jour viâ Brest-Litovsk et Bunabourg. — Berne, 30 janvier. On mande de Pétrograd : La situation sur le réseau des chemins de fer russes s'est aggravée ces derniers temps au point que le trafic était menacé d'un arrêt complet. Le généralissime Krylenko a publié un ordre où il est dit entre autres : — A l'arrivée des trains, certaines stations doivent être gardées par au moins une compagnie munie de mitrailleuses. Chaque voyageur doit se soumettre au contrôle. Ceux qui s'opposeraient à cette formalité doivent être arrêtés et déférés au tribunal révolutionnaire, qui doit prononcer son arrêt endéans l^yingt-quatre heures. Le flux des déserteurs doit être endigué. — Stockholm, 30 janvier. On mande de Pétrograd : Hier, à i heure de l'après-midi, la légation de Roumanie a reçu l'ordre d'avoir à quitter la Russie endéans dix heures; elle est partie à minuit pour Stockholm. — Stockholm, 29 janvier. Oa télégraphia d'Haparanda à 1* « Aften-bladett » : — A Helsingfors, le Sénat finlandais a été dissous par les révolutionnaires. Le nouvel ambassadeur de Suède en Finlande s'est enfui à Tornea pour regagner de là Stockholm. — Londres, 30 janvier. On mande d6 Pétrograd à l'Agence Reuter : — M. Trotzki annonce que le Conseil des commissaires du peuple a décidé de rompre les négoc'ations tvee la Rada de 1 Oukraine. L?s maximalistes combattront la Rada jusqu'au moment eù les soviets de l'Ou-kraine seront maîtres de la situation. La paix et l'ordre ne seront rétablir dans l'Oukraine que lorsque le pouvois sera anx mains d'une nouvelle Rada formée par les soviets et dont le noyau a été cr^é Les bolehevistes oukeainiens mobilisent leurs forces depuis hier. On a'atfend à une bataille générale à bref délai. — Vienne, 30 jînvier. On mande de Budapest à la < Wiener A'gempine Zeitung » : — Le socialiste roumain Rakovski,résidant â Odessa, a constitué dans cette ville un gouvernement maximaliste roumain ; il a prononcé la destitution du roi Ferdinand et s'est proclamé dictateur. M. Rèkovski est médecin, il a séjourné à Paris et a habité en dernier lieu Stock-hlom et Pétrograd. Arj êïé à un moment donné par le gouvernement roumain, une amnistie lui avait rendu la liberté. DERNIERES DÉPÊCHES — Stockholm, 30 janvier Suivant « Steckholms Tidningen », une iéput&tion composée de 3 éminents membres suédois de ia chevalerie de l'Eithonie st de la Liola da ont remis hier au représentant du gouvernement bolchaviste à Stoekholss, M. Worcw»ky, un mémoran-ium où l'on proclame ia chevalerie de i'Esthonifa et de la Liolande représentante légale du pays qui, par la présente, annonce L'indépendance de la Liolïnda et de l'Esthonie et son droit d'entrer en négo-îiations avec d'autres nations. A la conclusion, le mémoire dit : < Les impiètements répétés des autocra-:es détrôaés et les nombreux méfaits contrairement aux lois du pays de la part du gouvernement républicain ru- se ont plongé !e ptys dans une situation désespérée et lui ont pris la possibilité de consolider son existence politique. Aussi lea représentants du pays sont contraints de chercher protection et garantie pour loi et droit à l'extérieur des frontières nationales. La chevalerie de la Liolande et de l'Esthonie a résolu de demander tide et protection à l'Empire allemand. En même temps, elle en informe le représentant du gouvernement russe : — De ia frûnîièrejiuisse, 30 janvier : Havas mande de PétèrsBSBEgô. La Garde Rouge s'est emparôtT"aïr4!Sê,:'" tel de ville de Moscou. Les ouvriers se plaignent de la ration insuffisante du pain. Le Conseil communal remplacera la ration de pain par une ration de pommes de terre. ... Suivant Htvas, le ministre roumain est parti de Pétersbourg pour Londres sans incident. — Stockholm, 30 janvier. En égard à la situation en Finlande, le gouvernement suédois a pris les mesures nécessaires pour y envoyer sur le champ des navires qui aillent chercher les ressortissants suédois. — Bâle, 30 janvier. Havas mande de Pétersbourg : Actuellement, on y enregistre plus de 300 cas de typhus par jour. La mortalité dans la capitale a atteint, à la suite de la misère publique, 60 p. c. vis-à-vis de 12 p. c. en temps ordinaire. Le Congrès des employés et ouvriers du chemin de fer, siégeant à Pétersbourg, a été averti que la peste règne sur la côte caucasienne entière. La contagion y serait importée par des soldats qui ont quitté leurs régiments avant la fin de la quarantaine. — Stockholm, 30 janvier. Suivant la « Nowaja Shisn », outre les représentants de la Bessarabie, ceux des républiques autonomes de Sibérie, Touran, de la région du Don se rendront à Brest-Litewsk.En plus, le journal annonce que trois représentants de la Perse se trouvent en route pour Brest-Litowsk. — Stockholm, 29 janvier. Les troubles en Finlande ont pris le caractère d'une vraie guerre entre les troupes russes et la Garde Rouge d'un cèté et les contingents formés par la bourgeoisie de l'autre. Suivant * Stoekholms Tidningen », les troupes de la bourgeoisie de la Finlande occidentale sont commandées par la général baron da Mannerheim qHi, à l'heure actuelle, cernent Wasa et sont sur le point d'attaquer la g*rnison russe de c«tte ville On assure qve cette dernière a déjà envoyé d«s parlementaires pour dépeser les armes. Egalement en d'autras points de la Finlande occidentale, les troupes de Mannerheim semblent avoir remporté de beaux succès. 4me année N* 26 ' Le N° JLO centimes ~ Vendredi 1er Février 1918.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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