L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 02 Maart. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8p5v699b69/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1.50 Chronique locale » ii 00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOURIVAL QUOXIDIKIV Adminis ration-Bédac ion : J.-B. GOL1AR0 37, rue Fossés Fleuris, Namur j* lii iliiSiijiÉjis SiiirsÉ AUTRICHIENS Vienne, 27 février (officiel). Entre l'Adiré et la Brenta, activité de l'artillerie, plus violente par intermittence.Les aviateurs italiens ont bombardé Clos, Mezzalembario et Bozen, localités sen fortifiées, situées loin à l'arrière de notre front. TURC1 Gonstaatinople, 26 février (officiel). Sur le front ea Palestine, l'artillerie ennemie a été plus active dans le secteur de la cô.e. Deux escadrons ennemis, qui s'étaient avancés hier devant le centre de notre iront, se sont ensuite retirés. Sa Mésopotamie, dans la direction d'Hit et de Kubese, la cavalerie ennemie a fait de nouvelles explorations; elle a toutefois ensuite regagné ses positions de départ. Une attaque aérienne dirigée par l'ennemi contre Hit et Siije est restée vaine. La guerre navale — Copenhague, 27 février. Oa mande de Skagen au sujet de l'écheuage du navire convoyeur < Igos Mendi » que le steamer espagnol a pris à bord les passagers d'une douzaine de na-vires détruits. L'équipage de prise est composé d'effl-ciers allemands. Environ trente-deux passagers ont été Bauvés par les canets de sauvetsge de Sksgen et ramené» à terre. L'équipage de prise aussi bien que les marins espagnols refusèrent de quitter le navire. Ua escapé raconte que le « Wolf » a capturé ou coulé quaterza navires, dont le steamer américain « Vérenune » et la birfue norvégiaana « Storgrund ». D'aprèi le même témoin, le < Hilachi Maru > représentait une valeur de 60 mil-liens de couronnes. La mer étant devenue plus houleuse, les marins du steamer espagnol hissèrent le signal demandant à être ramenés à terre. Le canot de sauvetage prit la mer et ramena les Allemands et les Espagnols. Les Allemands furent internés et les Espagnols seront rapatriés. — Berlin, 27 'évrier. Oi communiqua encore les renseignements suivants, au sujet des exploits du croiseur auxiliaire « Wolf » : — Le voyage de retour s'est accompli dans des conditions part'entièrement difficiles.Les tempêtes, le brouillard et la neige constituèrent cependant des circonstances favorables pour forcer le blocus anglais. C'est vers la fia de 1916, que le « Wolf » se rendit dans la partie orientale de l'océan Atlantique. Ayant doublé le cap de Binne-Espérance le croiseur vegaa vers l'océan Indien, croisa devant Ceylan et la côte occidentale des Indes. Sur cette route, un grand nombre de paquebots furent détruits. L'alarnu ayant été donnée, le « Wolf » dut quitter l'océan Indien, les navires japonais ayant commencé à lui donner la chasse. Dans la nouvelle croisière, le navire allemand captura le steamer anglais «Tur-ricelli », qui n'était autre que l'ancien ' « Guteafels ». Ce navire fut baptisé « Iltis > et transformé en croiseur auxiliaire. Dès lors, le « Wolf » se pesta en sentinelle dans l'océan Pacifique, et entrava la navigation vers l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Amérique occidentale. Un staemer anglais fut capturé sur cette route et le gouverneur anglais des colonies allemandes des mers du S ad, qui rejoignait son poit?, fait prisonnier. L'avion que le « Wolf » avait pris à bord a rondu des servicas inappréciables au cours de la croisière. L'aviateur fut employé comme messager aux navires rencontrés, auxquels il transporta l'ordre de se rendre sans résistance, sans menace de se voir couler sans rémission.La grande préoccupation du < Wolf > fut la question du charbon. Durant onze mois, le croiseur a dû vivro de tes propres ressources,le mauvais temps 1 empêchant la plupart des fois de se ravi- \ tailler au dépens des navires capturés. Les navires se conformèrent en général ] aux ordres reçus. Ssul le steamer japonais <Hitaehi Mars» j fit mine d'opposer que'que résistance, mais ta premier coup do canon dirigé contre lui, la punique éclata à bord et les nom- j breux passagers s'empressèrent de chercher leur salut dans les canots de sauve- } tage. Lt manoeuvre fut mal accomplie et un ] grand nombre de passagers disparurent dans les flots. Le « Wolf » répara les dégâts et plaça un équipage de fortune à bord, tout en embarquant sa précieuse cargaison. Un peu plus tard on rencontra lo navire espagnol « Igos Mendi », avec un charge- S ment de charbon, ce q«i permit au « Wolf» de remplir ses soutes. Le navire espagnol fut également employé comme convoyeur et les prisonniers j embarqués à son bord. f En arrivant dans les etux européennes, le capitaine japonais du < Hitachi Maru » se suicida de désespoir d'avoir perdu son navire et d'avoir été cause de la mort de tant de passagers. Par una nuit de brouillard intense, le navire convoyeur fut perdu de vue et continua donc seul son voyage vers l'Allemagne.i Par suits d'une tempête, cependant, il i échoua près du cap Skagon on Jutland et i mit un certain nombre do prisonniers à terre, en majorité des femmes et des enfants, ainsi que Ifs neures. Li nombre des prisonniers fait par le « Wolf » Ee monta à 467, se composant d'Arglais, dAustraliens, de Fracçiis, de Japonais, d'Iadiene, d'Espagnols, d'Américains, de Norvégiens, etc. Quelques-uns de ceux ci restèrent plus d'une année à bord et prirent part à la croisière. En général, les prisonniers se sont bien comportés ; seul à la fia, le manqae de vivres frais, provoqua quelques ess de scorbut. La valeur des navires détruits p»r lo <Wolf» est estimée à des tfltfWnéif de" millions et le tonnage coulé se fera cruellement sentir. A Brest-Litovsk LA PAIX EN BONNE VOIE — Berlin, 27 février. Les autorités n'ont reçu jusqu'ici aucune nouvelle de l'arrivée de la délégation russe i Brest-Litov>k. La délégation allemande, présidée par lo conseiller secret von Reienborg, a pleins pouvoirs, mais on croit que le traité do naix sora ultérieurement signé par M. von Kiihlmann. — Berlin, 28 février. La délégation russe est arrivée cet après-midi à B est-Litovsk pour reprendre les négociations de paix. — Constantinople, 27 février. De l'Agence Milli : Le ministre des affaires étrangères Ach-med Nessimi Bay, faisant hier à la Chambre un exposé de la aituation politique, a annoncé que la République du Caucase, par l'entremise du commandant en chef de ses troupes, a demandé à la Porto l'endroit où il lui conviendrait d'ouvrir des négociations de paix et que le gouvernement ottoman a fait bon accueil à cette demande. En Allemagne. Le diseourt du Chancelier it la * Gazette de l'Allemagne du Nord » — Le Chancelier a réitéré l'assurance que l'Allemagne ne songe pas & garder la Belgique, mais qu'il faut qu'elle soit garantie contre le danger de voir ce pays, avec lequel nous voulons renouer des rapports pacifiques et amicaux, redevenir après la guerre un terrain de mac œuvres hostiles. Il a dit, en outre, que le gouvernement allemand est disposé à délibérer avee le gouvernement belge du Havre sur les moyens d'atteindre ce but. On a le droit, après ce'ta déclaration nette et claire, d'estimer que la prétendue question balge devrait cesser d'exister dans sa forme et son importance actuelle. » —■ «o»— Aux Etats-Unie. — Paris, 27 février. L' < lolair » publie une information de source diplomatique disant que M. Wilson prononcera un discours avant le 10 mars. Il exposerait notamment les griefs des Etats Unis contre les décisions de la Gon-féreacî de Versailles. — Washington, 27 février. Le président Wilson a fixé le prix mini-num du froment de 1917 à 1918 à J.20 dollars par bushel. —«o»— En Irlande — Rotterdam, 27 février. Oa mtnde de Londres au « Nieuwe Rot-; terdamsche Courant » : — Ces derniers temps, la situation s'est l tggravée sensiblement en Irlande. Le convent tiendra probablement ses ; dernières séances au cours de c«tte se-î maine. ? Les troubles provoqués par les sinn-[ feiners se sont étendus à tous les terri-; toires de l'î'e. '■ Le correspondant du « Times > à Dublin s écrit : ! — Voilà la vérité pure : l'ordre du Roi demeure lettre morte dans les contrées do Clare, Slige, Roscommon et Haye. | Sans quelques régions de Clare, des | rencontres journalières ont lieu entre la i police et les troupes de marchands de be«-£ tiaux et d'ouvriers agricoles. | Des renforts ont été demandés d'urgence.! Il ne se passe pas un iour sans qu'il soit constaté que les Ils télégraphiques ont été coupés et des troncs d'arbres jetés sur les routes pour empêcher les mouvements de 1 la police et de l'armée. î Dans loi comtés de l'Ouest, on procède journellement à la saisie de formes au nom : de la république irlaadslse. IM. Lynsch, qui s'intitule lui-même ministre du ravitaillement des sinn-feiners, „ a interdit à Dublin l'exportation de pores Deniers Comimipés des Belligérants ■■ -- 1 ALLEMANDS i Berlin, l«rmars. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière. Au Nord do Poelcapelle, des ptussées " nocturnes de fantassins anglais se sont écroulées après une préparation par feu violent. Sur lu reste du front, souvent en même . temps que de plus petits engagements do reconnaissance, l'activité d'artillerie s'est raaimée A l'Ouest de La Fère, un détacheme t a rameaéd'uBO excursion au-delà du canal un certain nombre de prisonniers. Une attaque aérienne ennemie sur Cour-trai y a causé des pertes considérables parmi la population belge. 0 Groupe d'armées du Kronprirt impérial. Près de Ghavignon, des détachements o d'assaut ont fait irruption dans les tran-a' chées ennemies et y ont espturé 10 Amé-.- ricains et plusieurs Français. Au petit jour, dans plusieurs secteurs en Champagne, l'activité combative s'est animée. Théâtre de la guerre à l'Est. _ Le long de la frontière septentrionale L do l'Ukraine, nos troupe?, en avançant vers l'Est, ont atteint le Dnjnester. e P. è ,i de Rjecschsa, elles ont trouvé une a tête de pont puissamment fortifiée et défendue par l'adversaire. B Les villes ot la gare furent prises d'as-g saut; plusieurs centaines de prisonniers B tombèrent entre nos mains- A Mesyr, nous avons capturé la flottille du Pripjït se composant de 9 moniters, 35 bateaux à moteur, i bateaux de la Creix-Rfuge.Dans la région de Sa tew et Kasatin, s nous avens atteint la ligne du chemin de fer de Kiew à Shmeriaka. Bas troupes allemandes ont porté secours aux légionnaires polonais combattant contre un adversaire numériquement uxpé-' rieur au Sud-Ouest de Starekenstantinow. L'ennemi fut battu à forces unies. a Appelées au secours par le gouverne-'' mont et peuple ukrainien: contre des ban-® des ennemies, des troupes austro hongrei-J ses ont avancé sur de larges froats dans le ~ territoire ukrainien au nord du Prut. I- Front italien. Pendant la journée, l'activitd combative était plus intense des deux côtés de la Brenta. Rien de nouveau sur le front macédo-» nien. e Der erste Gsneralquartie^meister, a LUDENDORFF. —«o»— - FRANÇAIS. r Paris, 28 février (3 h.;. Nos patrouilles, obérant dans la région t de B?aumont et en Lorraine, ont ramené e des prisonniers. Canonnade assez vive au nord de la eôte S44 (rive droite do la Meuse). Q Nuit calme sur le reste du front. 0 Parie, 28 février (11 h.). 8 Aucun événement à signaler sur l'ensemble du front en dehors de quelques éléments d'artillerie à l'Est de 3îint-Dié. —«o»— ANGLAIS 0 Londres, 28 février (9 h. 20). Un coup de main exécuté avec succès la j nuit dernière par des troupes anglaises sur les tranchées ennemies du Greenlandhill (Nord de la Ssarpe) a permis de ramener 12 prisonniers et une mitrailleuse. Un autre raid des trompes anglaises et écossaises sur les positions allemandes de - la partie Sud de la vallée d'Houthulst leur a valu 12 prisonniers et 3 mitrailleuses. Activité de l'artillerie ennemie vers le beis d'Avrincourt et au Sud de la Scarpe. Activité des deux artilleries pendant la première partie de la nuit à l'Est d'Ypres. t CflHHQGBHflHHflEHB s à destination de l'Angleterre et déclare ouvertement qu'il suspendra bientôt toute exportation de viande. > Le correspondant du < Times » se mon- - tre surpris du peu d'énergie dont fait preuve l'autorité et estime que la police et 1 l'armée ont reçu pour consigne d'éviter toute rencontre sanglante avec la popula- i t'on. i —«o»— En Basile [ — Pétrograd, 27 février. La < Noveïi Trémia » annonce que les patrouil'es de cavalerie allemandes appro- - chent de Mohilef, l'ancien quartier général russe. t On signale d'autre part que de* avant-ï gardes allemandes marchent sur Kief. J — Paris, 27 février. On mande de Fétrograd au < Journal > : î — La nouvelle de l'avance allemande en i i Russie a déterminé une panique inouïs à f Moscou. Des milliers de familles de toutes les , classes de la population quittent la ville j i sur des charrettes. Ces fuyards tombent pour la plupart entre les mains de déserteurs et de bandits qui les dévalisent complètement. €0» — En Erasice. — Paris, 27 février. Du « Petit Parisien » : — Le gouveraement français fera une déclaration au sujet de la paix avant que l'offensive allemande soit déclanehée. — Paris, 26 février. La Chambre a voté le premier article de la loi suspendant jusqu'à la première récolte après la guerre le commerce libre des céréales panifiables. — Paris, 27 février. Le ministre des vivres a fait à la Chambre des déclarations importantes à propos de l'envoi en congé des soldats nécessaires pour les travaux agriceles. " Il a dit que la situation de l'agriculture est défavorable et qu'on ne saurait obtenir d'améliorations qn'en envoyant en congé des hemmes du front; or, cela est absolument impossible à l'heure actuelle. La France a besoin de tous ses hemmes au front, car de grands événements auxiliaires sont imminents. Le ministre a encore dit que le gouvernement fait procéder actuellement à l'instruction militaire de soldats africains, américains et indo chinois, qui sont destinés à relever ultérieurement les vieilles classes françaises. — Berlin, 28 février. Le < Berlinor T»geblatt » apprend de Genève que l'affiire Humbert prend une nouvelle tournure. Le procureur de Nf-vr York a envoyé au gouvernement frsrçsis une communication, de laquelle il appert que M Humbert possédait à N*w York un compte courant de banque de 170 000 dollars, dont la provenance sembla être allemande, et qu'il aurait fait expéc' 1er en France par petits paquets. Il posséderait, en outre, à Genève, un coffra fort qu'il te serait déclaré prêt à faire ouvrir en présense de son délégué. —«o»— En Angleterre. — Londres, 27 février. Au couri d'un déjeuner, préiidé par M. Northclift, du Camité de propagande, M. Bontr Law a pronoacé un ditcaurs daas lequel il s'exprima comme suit : — Duramt l'automne, nous nous sommes trouvé» dans la nécessité de conclure u* emprunt à lang terme et l'argent a afflué em quantité» considérables pour être échaagt comtre des Bons du Trésor. Cependant calte manière de se procurer de l'argent a eu pour résultat d'augmenter encore la dette flottante, qui est déjà énorme, et n'a pas été de sature à renforcer le prestige financier de l'Angleterre à l'étranger. Quand il s'e»t agi d'un nouvel emprunt, il fallait chercher la voie la plus naturelle pour le faire réussir. M. Bonar Law a donc demandé conseil à ses amis compétent» de la City. Une difficulté qui se pose concernant la bonne réussite du nauvel emprunt, est la particularité que le grand tucces de l'emprunt du mois de janvier est dû principalement au fait que le public n'a pas seulement souscrit aa moyen de fonds disponibles, mais aussi au moyen de fond» obtenus contre dépôts de garanties. Or, après neuf mois, une grande partie de l'argent avancé par le» banquas n'a pa» encare été remboursée et, dès lori, il n'était pas certain qu'un nouvel emprunt émi» dans les mêmes circonstances que le dernier aurait eu un résul'at semblable. Une deuxième considération qui a son poids, est, d'après M. Bonar Law que le peuple était convaincu que l'emprunt de janvier était le dernier emprunt de la victoire, et le ministre des finances croit en effet, que cette éventualité se serait produite, ci la débâcle russe n'était pas venue renverser toutes les espérances.Si un semblable emprunt devait ne pas avoir le même succè» que le précédent, il »erait de nature à provoquer ce sentiment, non pas tant chez les An- ; glais, que chez les amis de l'extérieur et surtout chez les ennemis, que l'Angleterre n'a plu» autant de confiance dans le résultat final de la guerre, tel qu'elle l'a toujours entrevu Un autre moyen serait de prêter à l'Etat l'argent nécessaire à ses besoins hebdomadaires. Ce serait là, incontestablement, la voie la plus pratique.Le public pourrait avancer des fonds durant de longs mois, sans éprouver la moindre gêne financière, ; et ce système serait de nature à démontrer au monde la capacité de résistance de l'Angleterre. 11 est de notoriété, que la guerre ne sera pas terminée ti tôt, et il n'est pas possible de faire entrevoir au peuple cette espérance trompeuse. Le système adopté déjà et qui consiste à satisfaire | aux besoins hebdomadaires du pays, est assuré d'un j succès complet pour un temps indéterminé. L'intention qui deit primer, serait celle que chaque i partie du pays soutiendrait financièrement la guerre, ' à concurrence du chiffre de ses habitants, et il y aurait moyen de créer de cette manière une sorte d'ému- •: lation patriotique entre les différentes parties du pays, i D'après les prévisions, on pourrait s'attendre à vair affluer hebdomadairement un million de livres dans > les caisse» du Trésor. L'orateur laisse à la ville de Londres le soin d'éta- % blir elle-même le chiffre de sa contribation. Déjà il a prié les grandes institutions bancaires de " réaliser leurs Bons du Trésor et de verser l'argent à l'emprunt. Le public, d'autre part, dait s'imposer une grande épargne et confier à l'Etat chaque shelling qu'il aura épargné. Il existe encore beaucaup de dépôts dans les b'n- 31 ques et les caistes d'épargne de la guerre qui comptent huit millions de membres ont appris l'épargne du peuple et rempli les bas de laine. ->wimeoiioMMufc. La < Belgique » écrit : IL* fiUERRB et les PUISSANCES OCCIDENTALES Nous avons examiné dan» notre précédent commentaire le» probabilité» d'une paix à l'Est. Les regards ta portant aujaurd'hui avec anxiété ver» l'Occident, où seront prises d'ici peu des déci-f sian» grosse» de conséquence». * Le di»cours du Chancelier à la séance du Reichstag du 25 février se-nble un dernier appel adressé aux j puissances de l'Entente avant la lutte suprême qu'an I pressent »»r le front occidental. i Le Chancelier met ses adversaire» devant cette alternative : ou bien examiner les conditian» de paix esquissées par l'Allemagne, voir si elle» offrent dans leurs grandes ligne» une ba»e acceptable et entamer des négociations où l'on résoudrait pratiquement le prablèmes pendant», ou bien j'en remettre encore une fois au sort de» armes et déchaîner la plus terrible des batailles qui »e soient livrées au cours de cette guerre cruelle. Le discourt en question contient au sujet des buts de guerre deux «ortes d'indications, le» unes d'ordre général, les autres concrètes. Sur le» premières, l'accord paraît possible, puisqu'elles se rallient en somme aux propositions du président Wiiion. Quant aux autres, elles constituent la grosso difficulté.Pour n'en prendre qu'une à titre d'exemple, le Chancelier déclare sans ambages que la question ^ elle existe, cancerne la politique intérieure de 1 Allemagne et non la politique internationale.Cette question a fait jusqu'ici partie essentielle du programme de l'Entente; aucun des gouvernements français qui se sent succédé depuis la guerre n'ont varié dans leurs revendications, et il est peu vraisemblable que le ministère Clemenceau adopte un autre peint de vue. Le gouvernement anglais s'est rallié à cette politique, et les déclarations de Lloyd George à cet égard sont fermelles. La difficulté paraît danc pravisoirement irréductible.Nous ne voulon» pas dire que la questian d'Alsace-Lorraine soit la pierre angulaire de la politique de 1 Entente t nous voulons seulement préciser un des abstacles qui s opposent à l'ouverture des négociations.Il en est d'autres nan mains tangibles, telles la question des colonies, celle des territoires de la Turquie, les prétentions de l'Italie sur les pays de la frontière autrichienne. Un changement si radical et si soudain dans la politique de l'Entente est peu vraisemblable. L influence même de M Wilson,supposé que ses vues soient différentes de celles de ses alliés, sera-t-elle d un assez grand poids pour amener un tel revirement ? 11) autre part, les Allemands libérés dans l'Est n attendrons pas pour eng ger une action sur le temps d'achever leur» préparatifs et auront hâte d'amener une décision. On conçoit, dans ces condition», que la Presse se montre en général peu confiante en l'éventualité d'une issue pacifique. Beaucoup de raisons militent en faveur d'une conciliation.Mais des raisons non moins valable» «'opposaient en 1914 à 1 ouverture des hostilités et n'en ont pas empêché le déchaînement. La logique de la guerre n'est pas celle de la raison. DEBMIËBES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Welfi (Service particulier du journal). — Berlin, 1er mars. Dans la Méditerranée, nos seus-marins ont encore coulé sur les routes vers l'Alexandrie, Port Saïi et Sa'enique. 0 vapeurs et 2 voiliers jaugeant sa tout 21.000 tonnes brut. Les vapeurs étaient pleinement chargés, et en partie, arméï et puissamment protégés.— Berne, 28 février. Contrairement à la presse bourgeoise, dans 1' « Heure », M. Sumbat scwb e être très satisfait du disceara du chancelier. Il dit : on principe, Hertliag a accepté les maximes de Wilsou. G'eet un événement de la p'us grande importance. Gela signifie lo premier pas vers les négociations de paix, le premier pas vers une entente. Stmbat demande qu'on n'interromne pas ces négociations indirecte* et que Wilson réponde au plus tôt — Londres, 28 février. M. Bal four a eonférê aujourd'hui avec l'ambassadeu? du Japon. — Vienne, 28 février. On mande du quartier de guerre de la Presse : Le 25 février, le commissaire du gouvernement de Pedelie, Dr. Skura, un offl-■ cier de l'état-m*jor et le commandant du ! front du Sud Oueat, Nikolajeff, se sont présentés au commandement d'une division austro-hongroise et y ont déclaré être envoyés au nom du peuple ukrainien pour demander l'entrée lnmédiate des troupes austro-hongroises dans le territoire de l Ukraiae de combattre les actions I criminelles et indignes des bo'ehevistes. Les deux délégués ont établi leur qnalité de parlementaires et ont formellement déclaré qu'ils venaient au nom du peuple : ukrainien tout eutier. — Madrid, 28 février (Reuter). Le Gabinet espagnol a donné sa démission.— Berlin, l*r mars. Nous appronons que les députés finnois ; ont remis au gouvernement allemand une ^ lettre oAcielle du gouvernement finnois ' demandant de lui veair en aide. | — lame, 1er mars. | Le « Berlinor Lokil-Anzaiger » apprend de Lugano que, suivant une information du < Gorriere délia Sara », lo régiment £ « Preebraschei.ki », qui dovait partir de s St-Pétsrsbourg, a constaté dans une assemblée tenue en gare de la capitale, que l'armée russe n'est plus à mémo de se battre. Oa a décidé de ne pas partir et de rentrer dans les casernes. — Berlin, 1" mars. Le « Berliner Tageblatt » apprend de. Munich que demain vendredi, une assemblée extraordinaire dn Comité du Conseil Fédératif aura iieu à Munich sous la présidence du président premier ministre , bavarois von Dankl. L 4me année. — N* 51 Le N° : lO centimes Samedi J Mars 1918

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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