L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 23 Juni. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r20rr1qt6g/
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. L'Echo de Sambre LE Secret de l'Angleterre L'INCIDENT LONGUET Le Secret de l'Angleterre S'il v a un Doint sur leauel tout le monde I Inmossible de réDondre à cette nuestion. est actuellement d'accord, c'est que la prolongation de la guerre est due à l'Angleterre. Nul n'ignore que les Puissances centrales ont fait plusieurs fois des propositions de paix, qui sont restées sans résultats. Au lendemain de l'entrée victorieuse des troupes austro-allemandes à Bukarest, l'Empereur Guillaume a tendu le rameau d'olivier à ses adversaires. De son côté, l'Autriche n'a cessé de chercher toutes les occasions de se rapprocher de l'Entente. Clemenceau n'a-t-il pas jeté à la face du jeune Empereur Charles, les fragments d'une lettre que celui-ci aurait écrite en vue d'offrir une combinaison a la France ? Le comte Czernin n'a-t-il pas proposé maintes fois aux Alliés des bases de discussions acceptables ? Le Pape Benoit XV, qui est peut-être le personnage le mieux renseigné de 1 Europe sur la situation des belligérants, n'a-t-il pas erié aux peuples fratricides : « Arrêtez-vous ! Il est temp< ! ». N'a-t-il pas risqué par cette tentative de médiation de perdre son prestige aux yeux de la Belgique et de la France catholiques ? N'a-t-il pas, lui, prisonnier au Vatican, environné d'un peuple hostile, menacé par une populace fanatisée dont les flots furieux viennent battre les murailles de -son palais, joué sa propre tête dans cette partie engagée contre les « puissances infernales » de la destruction et de la mort? Et pourtant la guerre a continué. Elle continue encore malgré l'atroce misère des foules, malgré l'appel du socialisme international à Stokholm, malgré l'écroulement tragique de la Russie, malgré les coups de boutoir • formidables assénés par l'armée allemande à la France meurtrie. La lutte se poursuit âpre et furieuse Les temps d'arrêt qu'elle subit ne sont que des pauses brèves permettant aux adversaires de concentrer leurs forces pour de nouvelles étreintes. L'Amérique prépare, «lit-on, une année de dix millions d'hommes. Mais combien d'années lui faudra-t-il pour équiper, exercer et amener en Europe ces milliers de bataillons ? Combien de bateaux ne lui faudra-t-il pas construire ? Et que d'événements ne se seront pas passés en Belgique et en France avant que les Etats-Unis puissent mettre sur le continent seulement l'équivalent du quart de ce qui fut l'armée russe ! Et là-bas de l'autre côté du monde,l'hyène japonaise aiguise ses griffes et gronde sourdement au bord du Pacifique, en louchant vers les Philippines. Mieux que nous, les Français commencent à se rendre compte de la situation. Un journal parisien imprimait l'autre 'oui-ces lignes suggestives : » Même si l'Allemagne nous rendait 1' Usace-Lorraine, nous serions obligés de continuer à nous battre, car l'Angleterre ne nous permettrait pas de conclure une paix séparée. Il faut donc nous résigner à faire la guerre à outrance, sous ' peine d'être bloqués à notre tour et de mourir de faim, (sic) ». Ces propos, tolérés par la censure française ont l'accent du désespoir Ils nous révèlent l'infinie souffrance de ce noble et beau pays livré tout pantelant aux serres du vautour britannique. En même temps ils font monter une fois de plus à nos lèvres cette question tant de fois posée • « Puisque les diplomates allemands et autrichiens ont proposé aux hommes politiques de l'Entente de discuter la paix, pourquoi la guerre conti-nue-t-elle ? Puisqu'ils sont d'accord sur la nécessité de restaurer la Belgiqug et de respecter le droit des nationalités, pourquoi continue-t on à s'entr'égorger au nom de la Bdlerirrue et des nationalités? » si l'on ne connaît pas « les-buts que poursuit l'Angleterre ». Le but primitif que la Grande-Bretagne a poursuivi dans la guerre actuelle, a été d'abaisser l'Allemagnè surtout au point de vue commercial. Elle ne prétendait pas la supprimer, car elle tenait par l'empire allemand la Russie et la France en respect, mais elle vôulait réduire suffisamment l'Allemagne pour n'avoir plus à redouter sa concurrence économique. Seulement la prolongation de la guerre vint révéler à l'Angleterre !a force insoupçonnée de sa rivale Les hommes d'Etat anglais assistèrent avec stupeur à l'effondrement de la Roumanie, à la conquête du Nord-Est de l'Italie, à la prise de possession de l'immense Empire russe par les armées austro-allemandes. Ils virent surgir peu à peu du champ de bataille grandiose un monde nouveau qui se formait et 'qui déjà, dans la langue politique et dans celle des chancelleries, avait reçu le nom de « bloc central européen » ! L'Angleterre comprit alors que la partie était militairement perdue et qu'on ne pouvait vaincre les Allemands par les armes Elle imagina alors de remporter une victoire économique : en face dç cet énorme Empire Central qui s'étendait de la mer du .\ord au Golfe Persique et de la Baltique à la Médi-térrant# elle voulut constituer uneinpire britannique nouveau, capable de concurrencer l'Etat continental austro-allemand, qui rayonnant de Berlin, embrassait la moitié de I Europe industrialisée et s'étendait jusqu'aux te ! es fécondes de l'Orient Mïïis pour réaliser ce rêve l'Angleterre avait besoin d'un associé riche et complaisant. Elle téta les yeux sur l'Amérique qui accepta aussitôt la combinais»!!. Les Etats Unis tenaien', du reste, à rentrer dans leur argent lis avaient prêté des milliards à l'Angleterre et ils veillaient désctn-pensationsC'est en effet avec les munitions américaines que les Anglais ont conquis provisoi rement les colonies allemandes, l'Arabie, la Mésopotamie et une partie de la Perse. Ordinairement quand une « affaire n est bonne, le commerçant tâche de la faire seul. II ne prend ni associé, ni commanditaire. Si l'Angleterre a fait appel à l'Amérique, c'est qu'il a bien fallu! Et l'Américain est entré tout de suite dans la combinaison, parce qu'appartenant à la même race que l'Anglais, parlant la même langue, il saluait avec joie la constitution de ce « bloc anglo-saxon » où allaient se réunir sans solution de continuité le Sud et le Centre Africains, l'I la Turquie et cette partie de la Pei ;- qui conduit à l'Empire des Indes. Maîtresse de l'Australie et alliée de l'Amérique, la Grande-Bretagne enserre ainsi comme dans une pince gigantesque le monde jaune, c'est-à-dire la Chine et 1« Japon, qui sont les ennemis de demain On comprend maintenant pourquoi l'Amérique et l'Angleterre ont fait cause commune. On voit aussi combien la Belgique est peu do chose dans cette lutte gigantesque et combien est petite la part d'idéal que l'Angleterre attache à notre défense. Quand les peuples de l'Entente se seront pénétrés de cette idée, quand ils seroi.t convaincus — comme le disait Gaillaux que l'Europe Continentale n'a qu'une ennemie : l'ANGLETERRE », alors, Belgique, France, Espagne, Allemagne, Autriche, Italie, Bussie, Suisse, Scandinavie, Oukraine, Pologne, Balkans, Asie-Mineure se grouperont pour la défense de la vieille civilisation européenne et orientale contre les forces coalisées du cap talisme anglo-saxon. nr H H I DÉPÊCHES DIVERSES procurer une demi-livre de viande congelée de qua- ■ ■■»■■» —ii. 111 m in lité intérieure. n.. .1 • _ L.'II. Milan, 20 juin. Du • Gorriere délia Sera » : — On entend sans cesse le canon à Padoue et à Venise. Il ne saurait être question d'un ralentissement des opérations. —net— Roms, 20 juin. Le nouveau bloc parlementaire se composera de députés antiinterventionnistes de gauche, de socialistes réformistes, de radicaux, de démocrates et de libéraux. Ce bloc, dont la constitution est imminente, comptera une centaine de députés. —«o»— Stockholm, 20 juin. La presse accueille froidement l'accord commercial conclu entre la Suède et l'Entente. —«o»— Vienne, 20 juin. De la « Nouvelle Presse Libre » : Les Polonais décideront vendredi si la convocation du Parlement est possible ou non. Si les décisions du Club polonais ne lui convenaient pas, le gouvernement donnerait sa démission. » —«o»— Berlin, 21 juin. One dame, revenue d'Angleterre il y a trois jours, écrit à un officier de marine : — Cela commence à aller très mal en Angleterre. Depuis votre dé >art, les vivres et les matières premières sont devenus excessivement rares. On peut dire qu'au cours de l'été la viande fraîche fait complètement défaut ; c'est tout au plus si l'on peut se V^.. .wuo ui/iuuu n, »"»©«• 9111111 I I g s j;uui un poulet liliipuiien, alors i|ue, i oinine vou» .savez, o pouvait se procurer il y a trois mois un beau poulet pour 7 1/2 shilling. L'esprit guerrier est entretenu artificiellement <<u sein des masses par une débauche d'atliches. Les moyens les plus odieux sont employés pour attiser la haine populaire contre l'Allemagne, p est ainsi que l'une des affiches représente une infirmière de la Croix-Rouge, à laquelle un officier anglais blessé* demande en grâce de lui passer de l'eau. Au lieu de satisfaire ce désir, l'infirmière laisse, sous les yeux du blessé, l'eau s'épancher sur le subie, tandis que deux officiers allemands sourient ironiquement à cette vue. La morale du tableau s'exprime à peu près ainsi : « Il nous faut continuer la guerre contre un peuple animé d'un tel état d'eiprit. Signez les bons de caisse nationaux ! » —»o«— Sofia, ÎO juin. Le Roi a chargé M. Malinof de la constitution du nouveau Cabinet. —«o»— Londres, 20 juin. Les hommes nés en 1867, 1868 et 1809 viennent de recevoir leur appel sous les drapeaux. —«o»— Malmô, 21 juin. On mande de Moscou que tous les nationaux japonais séjournant à Iikoutsk ont été invités par le commissariat du peuple à quitter la ville endéans la quinzaine. —«o»— COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux f offlmqniqués des Puissances Centrales Berlin, 20 juin. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Buppreclit de Bavière. Entre Arras et Albert, l'ennemi a poursuivi ses poussées locales jusqu'au matin d'hier. Elles se sont terminées par uiï échec complet. De part et d'autre de la Scarpe, près de Boiry Becquerelle, Hebnterne, Hameln et dans la forêt d'Aveluy, de nombreux détachement anglais ont été rejetés, par endroits en corps-à-corps acharné. Sur le reste du front aussi, les Anglais ont entrepris plusieurs vaines reconnaissances. En refoulant l'ennemi et au cours de poussées de nos propres détachements nous avons fait des prisonniers , Une attaque aérienne dirigée par les aviateurs ennemis sur Bruges a causé des pertes dans la population. Groupe d'armées du Kronprinz Impérial. Au Sud-Ouest de Noyon de puissants groupes ennemis ont réitéré leurs vaines charges. Au Sud de Vandelicourt, entre l'Oise et la Marne, vive activité de l'ennemi. Plusieurs tentatives de reconnaissances françaises ont échoué Au Nord-Ouest de Château-Thierry, nous, avons repoussé d'une manière sanglante des attaques de détail de Français et Américains. * * * Vienne, 20 juin. — Officiel de ce midi. * En Venétie, la bataille continue. A la chate de la plus grand» partie da fract de la Piave, l'enneai a répondu par de violentes contre-attaques exécutées avec aue tenace opiniâtreté. Des combats acharnés se sont livres pour lu possession de nos nouvelles positions sur le canal de Fosetta, sur le chemin de fer Oderto-Trévise et sur le Montello. Dans le secteur de Montello, le combat est devenu à plusieurs reprisas aussi violent que l'a été la grande bataille du Karst. A certains endroits, les Italiens ont laneé leurs colonnes d'assaut jusqu'à six fois à l'attaque. Les fortes pertes qu'il a subies ont forcé l'ennemi à mettre eu ligue sans méthodes ses réserves, envoyées au feu par divisions et par régiments; tous ces efforts eut été vains. Le groupe des ar.uées du feld-maréchal von Boroevic a non seulement tenu nettement la ligne gagnée en combattant,mais encore les divisions du général d'infanterie baron von Scha-riczer, faisant partie de ce groupe, ont refoulé les Italiens plus vers l'Ouest, au Sud du chemin de fer conduisant à Trévise. Au Sud-Est d'Astago, les Italiens se sont de nouveau lancés à l'assaut avec le même insuccès que les jours précédents. Les rapports sur la bataille s'expriment d'une matière particulièrement élogieuse au sujet de la collaboration des aviateurs de combat et sur le service de reconnaissance. Parmi nos aviateurs de combat, le capitaine Brunowsky a remporté ses 33e et 34e victoires aériennes, le lieutenant von Linke- Crawford sa 25° et le lieutenant Fiais sa 23°. * * SoGa, 19 juin. — Officiel. Au Nord de Bitolia, nos batteries ont incendié un dépôt de munitions ennemi. Dans la boucle de la Czerna, à l'Ouest du Dobropolje et sur plusieurs points de la région de la Moglena, ainsi qu'à l'Est du Vardar, la canonnade réciproque a été plus violente par intermittente. Dans la plaine qui s'étend devant nos positions établies à l'Ouest de Seres, rencontres entre patrouilles qai se «ont terminées on notre faveur. * * * Constantinople, 19 juin. — Officiel. Sur le front on Palestine, dans le secteur de la côte, activité de l'artillerie, plus violente à certains endroits. .Nous avons continué à bombarder Jer-cho et les camps ennemis étubHs dans la tète de pont du Jourdain. Des poussées de nos détachements contre l'embouchure du Jourdain ont amené des combats avec d'importanis contingents de cavalerie ennemis; ils se sont termiiiés par la retraite en débandade des Anglais. Nous nous sommes emparés d'une certaine quantité d'armes et de matériel de guerre (] miniirt q és e IM s^nc s \\ ié«'s Paris, 2. juii1 *3 h.). Nous asons amélioré nos- positions au Nord de Faverolles et dans la région au Sud de Hautevesnes. Une vingtaine de prisonniers sont restés entre nos mains. uit calme sur le reste du front. ★ * ¥• Paris, 21 juin(11 h.). Bien a signaler sur l'ensemble du front. A ¥ » Londres, 20 juin. — Officiel Des troupes frinçaises ont exécuté hier soir deux heureuses attaques dans les environs de Locre; quelques prisonniers sont restés entre leurs mains. Nos troupes ont aussi fait quelques prisonniers au Nord-Est de Meteren. Nous avons légèrement avancé ce matin notre ligne au Nord-Ouest de Merris, fait quelques prisonniers, pris un mortier de tranchées et une mitrailleuse. Les Allemands ont exécuté deux contre-attaquas contre nos nouvelles positions; elles ont été repoussées.Dans la journée, l'artillerie allemande a été très active et s'est servie de grenades à gaz dans les em irons de l'Ayette Des détachements tchèques-slovaques ont pour la première fois versé leur sang en combattant vaillam ment à nos côtés pour leur liberté et leur indépendance. Rome, 20 juin. — Officiel : La bataille acharnée continue sans arrêt sur le Motello et le long; de la Piave. Nous avons repoussé hier soir l'ennemi le long du chemin de fer de Monte Belluna ; en outre, nous avons, dans une certaine mesure, fait céder tout son front d'attaque dans la direction de la pointe qui forme saillant au Nord-Est du Montello. A cette occassion, nous avons fait 1 226 prisonniers et pris un grand nombre de mitrailleuses.Sur la Piave, l'ennemi conduit la bataille avec décision et hardiesse, tandis que nos troupes résis tent bravement sur la première ligne à l'opiniâtre ruée ennemie. Les Autrichiens, qui ont mis hier après-midi de nouvelles et importantes troupes en ligne, ont réussi à gagner un peu de terrain au début en face de Zenson ; toutefois, leur attaque a été entièrement enrayée et, grâce à la rapide arrivée de nos renforts, ils ont été obligés de céder. Nos troupes ont réussi à lier le combat dans le secteur situé à l'Ouest de Sandosa "par d'habiles attaques partielles Cinq cent treize prisonniers sont restés entre nos mains. — oo»— Berlin, 20 juin. — Officieux. Une preuve des lourdes pertes subie* par l'Entente au ceuri de l'offensive du t imestre éeoulé, de fin de mars à fin juin, est fournie par le fait que les masses toujours croissantes de régiments américains doivent être utilisées pour boucher les trouées dans les rangs français et anglais. Lors de leurs vaines contre-attaques, les Américains, encore en grande partie inexercés, ont dû consentir aux plus lourds saerifices sanglants. Les transports américains attendus serviront donc en premier lieu à combler les pertes subies par les Sammies. Une preuve de plus de l'importance de la défaite et du chiffre élevé des pertes subies par l'Entente, se rencontre dans le fait de l'engagement des troupes italiennes au front de l'Ouest, alors que sur le front italien de nouveaux combats se sont déclanchés. Les pertes totales en morts, en blessés et en disparus, y compris les prisonniers, enregistrées par l'Entente, se montent, d'après une estimation prudente à environ un million d'hommes. l a Guerre sur Mer Berlin, 20 juin. — Officiel. Le capitaine-lieutenant Georg, un de nos commandants de sous-marins qui a remporté le plus de suecès, a fait hier soir une causerie devant les membres de la Cemmission centrale du Reichstag, ei leur a conté ses aventures dans la zone barrée. Ce qu'il dit des mesures de défense contre les sous-marins mises en œuvre par l'ennemi laisse l'impression que malgré l'emploi de nombreux hydroavions, de contre-torpilleurs, de chasseurs de sous marins, de chalutiers armés, de ballons captifs, de barrages de mines, de souricières pour sous-marins, et malgré le système de convois armés, les effets de l'arme sons-marine ne peuvent être annihilés. Aussi bien dans la lutte contre les moyens de défense que dans celle contre les chantiers navals, elle demeure victorieuse. Le conférencier a souligné en outre l'excellent esprit qui anime les équipages de nos submersibles. * * Milan. 21 juin. L'attague des sous-marins allemands dans les eaux américaines a coûté vingt et un navires aux Etats-Unis.* ¥ Londres, 21 juin. La vapeur anglais « Oriisa » (5,436 tonne» brut) a été torpillé par un sous-marin et a coulé. Le vapeur américain « Mesterly », rentré de son premier voyage d'Europe en Amérique, a coulé au larjpe de la côte française à la suite d'une collision. * Amsterdam, 21 juin. Le vapeur néerlandais « Kieldrecht », de Rotterdam, a touché une mine et a coulé. Ce navire, jaugeant 1,287 tonnes et construit en 1916, avait été saisi par l'Angleterre. * * Paris, 21 juin. Le vapeur de transport « Santa Anna ». qui allait de Bizerte à Malle sous protection et qui avait à bord des sotduts, ainsi quî des ouvriers indigènes, a été torpillé la nuit du il juin sans que l'on ait aperçu de sous-marin ennemi. Sur les 2,150 personnes que transportait le navire, 1,513 ont été sauvées. — ¥ ¥ Rotterdam, 20 juin. Le vapeur néerlandais i Alcer » (3,551 tonnes brut) s'est échoué à proximité d'Halifax Le « Alcor » était un des vapeurs réquisitionnés par les Etats-Unis.* ¥ Rome, 20 juin. Uu convoi, t>lacé sou> le commandement u cou-tre-amirai Viglioue, après avoir fait une série de" traversées sans avoir été inquiété, a été attaqué dans la nuit du 30 mai. Le vapeur « Maroncelli » a été torpillé et a sombré. Le commandant du convoi, qui était resté le dernier à-bord de cevapeur, a péri. ¥ ¥ Marseille, 20 juin. Les journaux d'Extrême-Orient arrivés ici le 17 annoncent que le vapeur japonais « Taiten Maru » (5,800 tonnes) a été coulé par un sous-marin allemand dans la Méditerranée. L'équipage, qui comprenait vingt-trois Japonais et vingt-deux Chinois, a pu se sauver. Le i avire avait été affrété par le gouvernement italien pour le service entre New-York et l'Italie. L'Offensive allemande à l'Ouest Milan, 21 juin. Du « Secolo » : — Le nombre des victimes du bombardement de Paris atteint 400 depuis la deuxième décade de mars jusqu'au 1er juin. Dans cc chiffre sont comprises les personnes légèrement blessées. * —¥ ¥ Paris, 21 juin. Le « Temps » annonce qu'un grand nombre de Parisiens ont quitté la capitale. 11 donne aux autorités le conseil de prendre des mesuras pour qu'il soit possible, en cas de nécessité, d'éveuer 150,UOO personnes par jour au lieu de 20,000. Nons n'en sommes pas encore là, ajoute le « Temps », mais il est toujours bon de prendre des précautions. D'autre part, i1 faut souhaiter que l'on éloigne de Paris les bouches inutiles et les pessimistes. D'après le « Petit Journal », les trains qui partent de Paris sont toujours bondés. Dans les gares, les voyageurs attendent des heures avant d'arriver aux guichets. Les départs en masse et la quantité d'argent dont disposent les soldats américains ont rendu la vie extraordinairement chère en province. ¥ ¥ • Paris, 20 juin. La Ligue des Droits de l'Hom*e vient de lancer l'appel suivant : « Citoyens, Nous touchons aux heures les plus graves de cette guerre II est impossible de ne pas voir quels périls menacent Paris et la France. Dans cette minute tragique qui va décider de l'avenir du monde, la Ligue des Droits de l'Homme adjure toutes ses sections, tous ses membres, d'entendre l'appel de la patrie en danger. La Ligue ne prétend dicter à personne sa ligne de conduite; elle compte sur tous pour faire jusqu'au bout leur devoir. Le devoir, à l'heure actuelle, c'est de sauver Paris... Ce devoir prime tout — le gouvernement le comprendra, comme le comprend le peuple, et les Alliés le comprendront comme le comprend la France. Cœur du pays, foyer de la civilisation humaine, réservoir de forces industrielles immenses, Paris, sous les canons allemands, c'est l'Entente paralysée dans son sffort libérateur, c'est la cause des nations libres pour longtemps compromise. Que tout le monde se lève. Que pas une force ne demeure inutilisée.! Nous nous en portons garants : pas un ouvrier, si on lui demande ses bras pour creuser les tranchées. ne gardera les bras croisés. Qu'on ne craigne pas de faire appel au peuple, et pour lui faire appel, qu'on commence par lui faire confiance I L'heure n'est pas aux récriminations v unes. Du même coup, nous l'espérons, l'heure des vaines suspicions est aussi passée. Devant un ennemi qui menace tous les peuples libres (!) en menaçant Paris, « cité des révolutions », notre peuple unanime, ne se souvenant que de la France et das espérances qu'elle porte en elle, saura encore une fois ramasser toutes ses épergies et sauver avec sa propre liberté la liberté du monde. » * * ¥ Berlin, 19 juin. La gare de Saint-Nicolas et l'installation de la gare d'Amiens ont été attaquées encore le 18 juin avoo succès parle feu aérien le plus lourd. L'ennemi, qui entreprend presque journellement, avec des forces assez sérieuses, des attaques partiet-les sur les points les plus différents du front en Flandre et de part et d'autre de la Somme, entre Noyon et Château-Thierry, accroît constamment les pertes sanglantes énormes que l'Entente a subies depuis le 21 mars au front de l'Ouest. Après une vigoureuse canonnade, il a attaqué nos lignes à I aube et vers midi, le 18 juin, au sud-ouest de Dommiers, au moyen de troupes fraîches et en engageant de nombreux tanks. 11 fut repoussé en corps à corps et par contre-action Beaucoup de tanks sont restés démantibulés devant nos positions. Le résultat pitoyable de cet effort tenté sans égard aux sacrifices de vies humaines a simplement été la reprise d'une ligne saillante à l'Est de Montgobert, à l'intérieur da bois. DERNIÈRES DÉPÊCHES ' Londres, 21 juin. Du « Morning Post » : — On est très inquiet aux Etats-Unis au sujet du grand nombre de jeunes aviateurs qui périssent sur les champs d'aviation. Les journaux réclament une enquête sur le point de savoir si les appareils employés sont défectueui ou si les aviateurs ne sont pas suffisamment exercés —«o»— Malmô, 21 juin. On mande de Moscou que M Lénine a l'intention d'abandonner la présidence du Conseil des commissaires du peuple. Le Soviet pan-russe de Moscou l*i a exprimé son entière confiance et lui a demandé de renonaer à son projet en ce moment si critique. —«o» — Londres, 20 juin. Le « Times » signale que l'attaque autrichenne s étend et (juc lo. situation est très ^rsve sur 1a Piave. Toutefois, il ne faut pas craindre de voir se renouveler les événements qui se sont passés il y a quelques mois sur l'Isonzo. —«0»— Bàle, 20 juin. D'après une informations dignes de foi envoyées d'Italie à Paris, les dégàls causés par le bombardement persistant de Trévise, de liassano, de Schio et d'Asolo sont plus étendus que le< premi rs rapports il»- ie huaient prévoir. Les artilleries italienne et française réagissent de leur mieux. La supériortjé numérique des canons autrichiens se fait fortement sentir depuis qu'ils sont postés aux nouveaux points d'attaque. —«0»— Washington, 19 juin. (Reuter). La Chambre des Représentants a approuvé une loi portant de 87,116 à 131,485lepersonnel de la flotte. La loi a déjà été adoptée par le Sénat. —«o»— Paris, 20 juin. > On mande de Rome que l'on croit au Vatican à l'attribution au Pape du prix Nobel pour la paix. —«o»— Paris, 19 juin. Le nouveau gouverneur de Paris a déclaré lundi aux représentants du Conseil municipal de Paris, qu'il se portait garant de la sécur té de la capitale. Le Comité de défense a décidé de mettre les abris bétonnés des forteresses à la disposition des population.—«o»— Stockholm, SO juin. On mande de Stockholm que l'ex-tsar Nicolas a été transféré avec sa famille à Moscou, son séjour à Iékaterinenburg étant mis en danger par l'action des I tchéco-slovaques et des eosaques de l'Oural. 4"" année. — N" 144 JOtRIVAL QUOTIDIEN - Le X* : IO centimes Dimanche-Lundi 23=24 Juin 1918

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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