L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 13 April. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/028pc2v48n/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. financ (avis d'ass de soc ) » 100 Nécrologie » 1 00 Faits div»rs fin » 1.25 Faits divers corps » 1.50 Chronique locale » iJ 00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOURNAL QUOXIDÏBUV Adm'nis ration-Rédac ion : J -B. COL' ARO 37, rueFossés Fleuris, Namur —». >> — ALLEMANDS Barlin, 10 avril (offioieitx). Parmi 1m prisonniers que bous avons faits sur le iront à l'Ouest sa trouvent de» bonnes appartenant à la territoriale française et qui n'ont jamais servi, ea qui preuve combien la grande offenaive allemande a déj k désimé les divisions de ba-taille françaises. AUTRICHIENS Vienne, il avril (officie1) A l'Ouest de la vallée de Garde et. de la vallée de la Brouta, nos troupes d'assaut ont exécuté d'heureuses opérations. Par ailleurs, rien de particulier à signaler.BULGARIS Sofia, 9 avril (officiel). Sur le front en Macédoine, dses let environs de Bltolia et à l'Int du Vardar, la c»nnorade a été pl >s violeate de part et d'au re que sur le rest» du front. Activité mfldé ée de l'astllUrie dans la vallée de la Sîrouma et au Sud de Barakli-Djumay^.Nos détaekemeuts d'attsque ont dispersé plusieurs détachements ennemis et ont fait des prisonniers anglais. Sir le front de la Dobreudeh», armistice.ANGLAIS Leadres, 10 avril (officiel) Par suite de la collision qui s'est pro ^ duite le 4 avril, an «outre torpilleur britannique a coulé. Teras les hommes oit prebak^meat péri. L4 GUERRE «IIS MER — Bsrlio, 11 mars (officie!) Aa eoars d'attaques opiniâtres, nos seus-marias oat eoulé dans la Méditerranée 2 ceavois de 4 vapeurs chacun, représentant aa tetal plus de 30.000 tennes krat, plus 1 «outre-torpilleur anglais d« la classe « L>, de 950 toaaea. Une terpille t toueké 1 vapevr «iterae, mais cklui ci, bien quo fortement endommagé, a sans deale pu atteisdre le port d'Alexandrie. Ce vapeur était chargé et, peur cutaat qu'oa sit pu le constater, armé. Los forets de pretaetiea qei l'eatearaient permettent de croire que sa cargaison était précieuse. Yoiei les aoms de vapeurs q*a cens avens pu identiier : les vapeurs anglais « Saldenha » (4 595 tonnes krut) », « Saint-D'mitrien » (3 369 tonnes brut), le vapeur-oiterne « Ouata » (.5,i~6 t©n*«a krat), le vapeur italien « Stneertte » (1 728 »«naes krut) et le vapear gree « Prlneess Sofia » (2,212 tonaes krut). L» contre-torpiil ir arglais coalé con voyait, avec un autre ontro torpilleur, un grand transporter qui a été également détruit. Le socs marin a constaté qu'à bord du vapeur « Saint Dlmitrion » une détonation s'est produite, provenant probablement de l'explosion de munitions. — Stockholm, 10 avril. La « Ncj Dagligt AUahanda » apprend que le gouvernement anglais refase aux équipages des navires suédois ancrés dans les ports ang ais l'autorisation de quitter leur bord. La but de cette mesure draconienne est de forcer les msrins suédois à s'eniô'er au service de l'Eatente. D'autre part, on annonce que le gouvernement refuse des passeports aux marins suédois qui demandent à quitter la Grande Bretagne. X r.v -, .fc L'offensive allemande à l'Ouest — Paris, 10 avril. Du « Petit Journal » : — Dapuis quarante hait heures, Soisseas est kombardée par les Allemands d'une façon ininterrompue. La ville est évaeuée en toute MTe » — Bsrlin, 10 avril. Les canons français continuant à bombarder Lion. Dapuis le 9 avril, à 1« heures da matin, 155 projectiles de gros calibre sont tombés dans la ville. Un grand nombre d'hommes, de femmes •t d'enfants ont été tués. Le même jour, l'artillerie leurde française a pris sous son feu la ville de Chau y. Aucun dégât militaire n'a été oectasionné. Dans les eombats au Sad de l'Oise, les Allemands ont capturé as immease katin composé d'objets d'équipement et de vivres.Les Frar fiis oat saki des pertes énormes lers de la défease acharnée des kauteurs de Ceucy-le Ckâteaa. Le kois Mortier est rempli de eadavres françiis. — Paris, 10 avril. M. Peiaearé est allé hitr au freat daai la région da la Falice. — Gerèïe, 1® avril. Djs affichas apposées sur le? murs des gares frontière fratçdses fant savoir qae jusqu'à nouvel ordre il ne «ara pas délivré de killets pour Paris. — Londres, 10 avril Le « Marnir g Post > atînence que 10 009 membres des eyadic*ts ouvriers anglais sont déjà tombés au «lump d'honoear depuis le débat de l'offensive allemande. Opinion* d« la Pre«»e Du correspondant t g «rre du « ûai y Ch o !«'« » Avant de déc aucher, lt> 9 avril, leur attaque, les Allemands ont lancé au moins 60,000 grenades à g»z sur nos lignes. Leur artillerie a touché ua grand nombre de villes et de villages situés à l'arrière de notre front, tela léthune, Armen-tiè es, Mervilie et Estaires. Dans la région d'Armentièr* s et aa Sad de Fleui bais, le feu roulant ennemi a csasé à 11 heures du matin. A ce moment, les tronf e? portugaises se trouvaient au oentre de la bataille; elles se sont comportées vaillamment sous l'attaque ennemie. Le terraia et le temps ne favorisent pas l'attaque, des Allemands, qui doivent traverser les maréetges que ferma un résoau inextricable de ruisselets que les récentes pluies torrentielles ont fait darder d'autant plus facilement que leurs digues ont été détuites par le feu des canons de gros calibre. » Da correspondant de guerre du < Mer-ning Pest > : — L* nouvelle attaque allemande a vraisemblablement pour kut d'étendre le sail lint formé par les lignes ennemies ent< e GKenehy «t Fieurbay. Sur divers! po'ats, la. ligne n'est que M-bleœir.t occupée, car le terrain est très marécageux et n'est p s fillonré de tranchées régulières i A cet endroit, l'enaerni a l'avantage do a'eppuyer sur Aakers, situé immédiate ment à l'arriére da freat, ea qai lui per-■ a et d'eaabmaser une grande partie da ter rain qu'il veut «enquérir. 1 es batteries ennemies ont eomm#n«é leur aation lundi, à 8 h. de soir, et ent continué à tirer jusqu'à wiaait. Dapuis miauit jusqu'à i h. du matin, la canonnade a orné, mata alors un feu concentrique a été déelancké depuis Armen-tiéres jusque Lens. A5h 1/2, la canonnade a «essé su S id , du caeal, tandia qu'elle continuait jusqa'à 1 6 heures, dana la région d'Aroaeatièras. Malgré la supériorité du feu allemand, . les Portugais se sont bravement accrochés > à leurs positions, qu'ils teaaient enee e k à midi. [ Les troupes anglaises ont repoussé des a'.tnq es dirigées centre les kauteurs qui s'é'èvert pré» de Giveneby. , Un discours de M. Lloyd George Loadrei, V avril M. L'eyd Gw g* a prononcé à la Chambre das Communes ua diaaours /««s lequel il a exposé la situation sur la front à l'Ouest et fait counsi re les prépositions du gouveraemeat visaot le reofore<>mTOt des efFralifs. Lt Chambre était bondée, ams il ne régaait aue^ae ^urrxdUtioH, «t au'euae manifestation n'a salué l'entrée des chefs de uerti. L* premier ministre, qai était lui Kéme estié sans étreaperçu, n'a pas été applaudi, eemme il en était d'ordinaire, lersqu'il s'ekt levé pourpreadre !a aarole. il a commencé son disooura à voix basse, et ce n'e«t que par la ss.lt? q l'il haussa -le toa. — Nous venons, dit-il, d'absrder la phase critique de la guerre Le sert de l'Europe et la liberté du monde entier dépendent probablement de l'issue de l'offensive aetaelle. Li gouvernement va è re obligé de ée mander au ptys de faire de graads sacri fions. Jusqu'en novembre 1917, le nombre des soldats de l'Entente comparé à oelui des soldats de l'Allpmagae à l'Onest était dans la proportion de 3 contre 2 Même lorsque eprè> l'écroalement du front russe les premières divisions allemandes et réserves autrichiennes arrivèrent à l'Ouest, les Aillés y gardaient encore une légère supériorité numérique dans toutes les armée, mais les Allfmiads avaient l'av-arjUga de l'iBfiistive, et au moment de leur effaosive, à laquelle ont pris part 95 divisions, le temps Jos favo rissit. Notre situation parut grava lorsque l'ennemi réussit à percer le front défandu p»r notre troisième et notre cinquième armée, et ce ne fut que grâae au sarg froid de nos troupes qu'une fois encore l'Europe fut sauvée Uae enquête est ouverte en ce qui concerne la retraite de la cirqu'ème armée, aommscdée par le général Gauhg, à qui l'on reproche d'avoir abandonne la ligne de la Somme trop !éï et sans faire sauter les ponts derrière lui : en atteadant d'en connaître le résultat, le général a été rappelé » M. L'oyd George rend un chaleureux hoiumsge à l'aide loyale de l'armée française : — Bien que le eoiiUct entre l'armée frarfaise et la nôtre a'ait pu être rompu, dit il, il serait absurde de méconnaître la gravité de la situation. Le gouvernement toutefois a pris teuton les mesures qu'elle commandait. Ses réserves plus nombreuses que jamais ont frasehi ln Manche. Les ehiftres publiés par l'enaerni coa-ceraant son kutin soat exagérés : il est exact que 1* ministère des muaitieaa ne pourrait à lui seul rcmplaeer nos pertes, mais dous avens d'importante# réserves mémo de muaitioas p' 4Vv'm« Ap èi avoir «xprimé se oonfiance quant au développement ultérieur de la katailla et parlé de l'aide matérielle et morale des Amérlaaias, M. Lleyd George centlaae : — Depuis longtemps, tous les généreux étaient convaincus de l'urgente nécessité d'un commandement supérieur unique à l'O >est. L* général Fech est un des meilleurs soldats de l'iarope. L'armée saglaise n'a pas été divisée ea v?.»e de < petites o érations. » S'il n y avait pas en de divisions anglaisée en Italie, l'Autriche Hongrie aurait jeté toutes ses forces sur le front à l'Ouest. Derniers Communiqués des Belligérants ALLEMANDS Berlin, 12 avril. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armentièras est tombée entre nos mains. Cernée du Nord et du Sud par les troupes des généraux von Eberhardt et von Stetten, coupée de ces. voies de retraite, la garnison britannique, se composant de E0 officiers et p'.us de 3,000 soldats, a mis bas les armes après une défense vaillante. Ea dehors des prisonniers, 45 canons, de nombreuses mitrailleuses, de grandes quantités de munitions, 1 dépôt à vêtements et équipements et un riche butin d'autre matériel ont été capturés par nos troupes. Au Nord Ouest d'Armentièi-es, noes avons gigné du terrain. A l'O-iest d'Armentières, aprèï a^olr refoulé ée puissantes contre-attaques effectuées sur Steer werrk par des forces prisfs au hasard par le commandement supérieur eaneœi et après un rude combat pour la pissestion de la 4e position an g! sise, les troupes des généraux von Stetten et von CtrlGwi'z ont reje'é l'adversaire dans la direction de Btilleul et de Mervilie. Mervilie fut conquise. Sur la rive S id de la Lya, les troupes du général von Barr hardi ont forcé, au cem bat, le pass ge de la L&wa et ont pousfé de l'avant jusqu'à la hauteur de Mervilie D'après lea constatations faites jusque maintenant, le butin tetal de la b&taille d'Armentières se monte à 20 000 prisonniers, dont 1 général anglais et 1 général portugais, gicsi qu'à 200 caaoas. Le passage du terrain marécg;ux des das entonnoirs en date du 8 avril a exigé le s Sorts ks p^s énormes de troupes de toutes les armes de la première ligne. Au sucré; ent contribué d'une ffçon partica-l'è^e les troupes du gér.'e, les sapeurs et les divisions échelonnées plus en arrière. Sur le ch-mp de bataille de part et d'autre de la Somme, de violents combats d'artillerie se sont développés. Des régiments frarçiis montant à l'is-saut à l'Ouest de M»reuil sur la rive Oaest de l'Avre se sont écroulés avec les pertes les pins lourdes et ont laissé entre nos m*ins 300 pritonniers, maia qui plus tard fureat anéantis par le fru d'artillerie fra ç»is. Der erste Généra lquartiermeister LUDENDORFF. FHAWÇA1S. Paris, 11 avril (8 h ). Notre artillsrlo s'est montrée active au «ours de la nuit entfe Moatdidier et Noyen. Un détschament allemand a été pris sous nos feux dans la région d'Orvillers-Sorel et dhpcsraé «vaut Savoir aborder aes lignes. Au front Ouest et à l'Est de Reims, aous avons réussi dea coups de main et rameaé une deuzaine de prisonniers ainsi qu'une mitrailleuse. En Champagne, l'eanemi a attaqué nos postes avancés à l'Est de Souain. 11 & été repoussé aprèi de vifs combats. Uoe autre tentative de l'eanemi ea ferêt d'Apremont a échcué «ous nos feux. Aviatieo. Dans la jeuraée du 10 avril, denx avions allemands ont été abattus par le tir de aos mitrailleuses. Pari», 11 avril (11 h ). Lutte é'artillerie violente ea certains points du front au Nord de Mentdidier et dans la régies de Laesigny. La nuit deraière et ce matin, nous avons repeussé deux attaques allemandes ass» vives dans le secteur de Neyon. Canonnade intermittente sur les deux rives de la Meuse et au b9ls L« Prêtre. Aviatieu Pendant le meis de mars deraier, 26 avions allemands ont été abattus par la défense âatiaérienne des armées, dont 8 de auit. A ce nombre, il y a ll«u d'ajouter lea 2 avions abattus par la défense antiaérienne de Paria au eeurs du raid du 11 au 12 mars. D ux divisions anglaises eat été retiiéas du front de Sslocique. En Mésopotamie,il n'y a qu'une division de troupes alanehes, et trois seu emrnt en Egypte et en Palestine. L<) reste est formé de contingents hindous ou mixtes. Ei ce qui «juccrne nos pertes à 1 Ouest, on ne peut encore rien préciser, mais le maréchal Haig prétend qu'il est impossible d'admattrd les indications fournies par l'ennemi. L'ennemi veut qu'eno décision militaire Intervienne cette année sur le freat compris entre le canal et l'Adriatique. Tout dépend de la question de savoir si nous resterons ferts jusqu'au bout : nous pouvons le rester gràee à l'aide de l'Amérique.La limite d'âge militaire sera portée à 50 ans, et dans certains cas et peur des troupes spéciales jusqu'à 55 ans. Il n'est pas possible de tolérer plus long temps que l'Irlanda échappe aa service obligatoire; la aeuve'lc loi lui sera donc appliquée et daas la même ferme. Un projet de loi donnant ua gouverne ment autonome à l'Irlande sera incessamment déposé au Parlement : le rapport éu Coavsiit irlandais nous permet d'espérer que l'applicatioa en aura un heureux résultat. Il est regrettîb a que la loi sur le ser vicsobiigatoirs frappe certaines industrie*, mais le gouvernement n'a pu l'éviter. Tandis que l'ennemi nous attaquait avec impétuosité, un de nos alliés nous a fait défection st *ia autre n'est pas encore prêt à mettre en œuvre un dixième de sa force. Si notas voulons éviter que la guerre dure encore des années,ilfaut que nous gagnions «se te bataille e'. qae, dans ee bat, nous mettions en ligne toutes nos ressources. > La discussion étant ouverte, M Asquijk t propose d'ajourner les débatf, le proet s devant entrt ioer au poiat de vue militaire 1 dos conséquences tellement graves que 4 toute autre considération doit leur céder ) le pas. Le député nationaliste irlandais Devlin 1 dépose une motion d'ajournement parce c que ce serait folie, dit-il, d'imposer le ser- 1 vice obligitoire à l'Irlande. M. D lion 8ppuie la motion de M. De- 1 vlin. ^ Api i) une hBure de discussion sur cette { molicn d'ajournement, le gouvernement 1 propose la c ô'ure, qui est votée per 110 voix co&tre 85. > La discussion du projet ea première lec- ' turo étant ouverte, de député irlandaii 1 William O Brien, nationaliste indépen- 1 dant, proteate à son tour, mais le projet 1 est voté par 999 voix contre 80. 1 O i croit généralement qu'il sera volé 1 avec quelques modifications en deuxième et on troisième lecture. A la Chambre des Lords, e'est lord Cur-zon qui a soutenu le projet. J 1! a déclaré que 30 000 hommes par jour traversent 'a Mtnche en sa moment et que ' la ciise vî'it elle à durer dei semaines, | des mois ou même un an, le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour y f»ire f<ce au moins pendant toute l'année 1919 M. Asquith s'étant élevé très énergique-m*nt contre l'exécution de la loi militaire à l'Irlande. M Bonar Ls w lui a répondu que le gou v«rnament ne s'est prononcé ea faveur do cette extension qu'après avoir pesé cons eioBeieusemeKt le pour et le contre et qu'il n'absndonnera son point de vue sous au cua pr/texte. Après le rejet d'une motion tendant à dire que le projet du gouvernement est de nature à amoindrir la force maritime et la puissance économique de la nation, sans augmenter de manière sensible sa.puif-sance militaire, le projet de loi a été adopté par 3i2 voix contre 100. * Le « Manchester Gaardian > écrit qne le dlsco ri du Premier anglais n'a suscité aucun enthojs'asme, sauf au moment (à il envoya !*> salat de la nation aux frères d'armes de Francs et où il rendit hommage à l'attitude énergique du président Wilson. I' fut interrompu à diverses reprîtes quand il pat 1* ds l'Ir ande. L'attitude de la Chambre était fort réservée. Quand il arriva au passage de son discours annonçant l'extension de la loi mi;i taire à l'Irlande, l'assemblée se partagea «n deux troupes bien distincts. premier «pplaudit à te»t rompre, mais le second se borna à app ouver bruyimaoat la protestation de M.Willif m O Brien disant que le projet de loi était une déclaration de guerre à l'Irlande. Les nationalistes refusé est d'entendre davantage 1* discours du Premier, même quanl il en vint à faire sa déclaration relative aa Home Rule. M. Asquith réutsit ensuite à ramaaer le calme aa sein do l'assemblée, et la séance put continuer, mais les nationalistes ne cachèrent pas leur intention de combattre lo projet par tous les moyens à leur disyo sition. Lers de la prise en considération du projet, l'opposition avait réuni 10 voix ; lors de la seconde lecture, elle fera valoir ses ncoyans do résistance. D'après le « Daily N«wa », toutes les administrations pubiques ea Irlande sont résolues à s'opposer au servlee militaire. Le boargmestra de Waterf jrd a dit que l'appel des Irlandais sous les armes aurait la même signilcation que l'ineorporation des Ba'gae daas l'armée allemaade. Da « Daily Tolegraph * : — Nous sommes partisans de mesures énergiques. Ce que M. Lloyd George demande est assurément le moins qu'on puisse demander à la nation. Il nous faut des réserves »&tez nombreuses pour satisfaire à toutes le» exigences qve li guerre nous imposera. Le psyj ne reculera pas devant les sacri fieas que lui impose soa devoir envers lui-même et envers ses alliés, à l'heure suprême ( ù se décide la grande casse pour laquelle il a pris les armes. > — Cologoe, 10 avril. De la « Gazette populaire de Cologne > : — Ce discours reflètent les graves soucis qui oppressent M. Lloyd George et toute l'Angleterre. S'il voulsït convaincre le Parlement de la nécessité des mesuras radicales demandées par lui, il eût ëû faire un rapport conforme, daas la mesure du possib e, à la vérité. Mais, dans l'esprit de M Lleyd George et de tous ceux qui oat assumé la responsabilité de la continuation de la guerre, les égards que l'on doit à la vérité ent des limites. La volonté de continuer la guerre lui interdisait de faire l'aveu que la partie était perdue. Le plus fort argument t'ont il pouvait se servir pour influencer l'opinion publiqce devait 1 ni venir de l'intervention améri caino, qui, ainsi que l'orateur l'a du reste ouvertfment avoué, serait ceule de nature à permettra à l'Angleterre de p=r ister. Jasqu'à pré-eat, teutes les prophéties de M. Lloyd George ont cependant été misé rablement démenties par les faits. M. Lloyd Gaorge ne s'est pas révélé comme ua chef, mais bien comme ua corrupteur de «on peup1®. Le larg.ge qu'il a tenu ne deviendra sans doute toot à fait clair que lorsque la bulle de ?avon que constitue le secours de l'Amérique aura éelaté. » LE BOMBARDEMENT DE PARIS — Londres, 11 avril. On mande de Paris aa * Tiaaes » que doux ou même peut être bien quatre bat teries fraiçaisca sont pointées et tirent sans relâcha vers l'endroit eù l«s canons à longue portée se trouvent et que les « grues » de Krupp sont assaillies par les bombes des aviateurs. Ces monstres ent été déplacés et se trouvent à ce moment à 74 milles anglais de Paria : étant montéa sur rails on ae peut les déplacer qu'avec grande difficulté. Toa tes les toatativos faites en vue d'en prendre des vues photographiques ont échoué jusqu'ici g< â«e à l'activité dos escadrilles d'avions ennemis qui survolent «onstamm«at les parages. La làihe do l'artillerie française, qui s'ciTeree d'imposer silence aux canena à longue portée, apparsîc très malaisée, le secret do leur emplacement étant gardé rigoureusement et les Allemands s'ab;te-aant seigaeasoment de tirer la nuit pour ne pas trahir leur présence par lo jaillissement des éclairs — Zurich, 10 avril. Un Français, arrivé en Suiase il y a Quclauez jours, > aeonte, dans le Thurgener Tsg'blatt, que le nombre de» victimes du canon à longue porté* est beaucoup plus OLsidérable que ne le dhont les communiqués offiaiels. La popalation parisienne oat absolument affolée. A la première alarme, 'es eavea sont prises d'assaut par une foule qui ne se soucie ni des femmes, ni des enftnts, ni des vieillards. Paris est deveau ua véritable Eldorado pour les apachea et lea voleurs, que la police est impuissante à Bâter. Aa avjet do l'offensive, le sème veyt-geur dit que, sans l'intervention des Français, lea Allemandsauraicat partie gagaée. Les Avglais se sont montré* inférieurs à t'-at «e qu'on attendait. Ou ne comprend rien à Paris à la retraite précipitée de cas al lés qui veulent continuer la guerre jusqu'au bout et qai se replient à la proasièro attaque. — Si les Franfcis s'avaient pas en toute hâte occupé 60 kilomètres ée front, la décision finale serait déjà probablement intervenue.Quant au ravitaillement de Paris, il n'y a gi'è^e lieu ée s'en félic'ter. L®s vivrrs eommercont à manquer. La rati n de pain a été fixée < fficleliemeat à 300 grammes, maia la plupart du teaips il faut se contenter da 100 grammes. Paria, dit oa, sera prochainement évaoué par la population «ivile. Négociations de Paix — Francfort aur-Mein, 10 avril. O i mande de Berlin à la « Grzetto da Francfort » que le traité do paix avee la R mmasie sera signé le 11 avril. — Buearoat, 10 avril. M. Arion, ministre des affaires étrangères de Roumanie, do passage à Bucarest, a été informé té'.égraphfquement par M. Marghlloman, présidant du Conseil, qu'après deux jours de délibération, la Diète Bessarabie a volé lo 9 avril, à 7 heures du soir, la réunion do la Ëassarahie à la Roumaoie. Le vote a été emporté par 86 voix contre 3 opposants. M Marghlloman ajoute : — Aa nom du peuple et du roi do Reu-maale, j'ai pris cote do ce vote soloanol et proclamé la réuuioa, au milieu d'ua en-thou«iaame débordant. A S heures du soir, un service d'actions de g âees a été célébré dans la cathédrale. La foule, particulièrement nombreuse, se livre à dea manifestations de joie. Je suis oa ne peut plus heureux ee ce résultat. » Le ministre des afaires étrangères a répondu à ci télégramme : — Le droit triompha une fois de plus. C'est avec une grande s*tisfaction que je vous félicite pour le résultat obtenu par vos efforts. Vous avez pansé les blessures du paya. L'acte accompli rendra plus forte la Roumanie agrandis. Les hibitants de la Bessarabie voiet au devant d'un sort heureux dans l'avenir. Vive la Bsssarabi ! Vive la Roumaniel » — Bucarest, 10 avril. La * G zette B-Joarestita > commente comme suit les dépêches échargé?s entre MM Marghiloman et Arion : — Le droit imprescriptible de la Roumanie triompha : l'ancienne province mo'davienne revient à la mère patrie aprèi plus de cent ans. L'injustice commise en 1812 par la Russie est réparée C'est aujourd'hui pour les patriotes un grand jeur de fête : ils pauvent. parler haut et envisager l'avenir av«c confiance. En France. Paria, 1® avril. M. Igaacc, aoua-aeerétairo d'Etat de la justice, a fait la déclaration auivante aux député a : — Le gouvernement a décidé do suraooir à l'exécutiea de Bel© Paths. le «oadam^é ayaat dévoilé oa derntère heure au capitaine Beackardon des faite à charge de eartalnes personnes dont la jaatiee s'occupe actuellement. Disns les kirconstanees actuelles, le témoignage do B9I0 n'a pas de valeur pai lui-même. S'il pvait été exécuté immédiatement, les personnes accusées auraient pu dire \ qu'on lui avait arraché son témofgiage. A^sla t-il été nécessaire de confronter d'abord Balo avec les personnes accu s*es > ' M Ignace n'a pas donné d'autre répons aux questions qui lui ont été posées at 5 sujet des dé siarations de B )le. Il y a capandant lieu do supposer que lei 4m« alinéa N1 85 Le N° i 1LO centimes Samedi 13 avril 1918.

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