L'écho de Sambre et Meuse

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17 september 1918
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s.n. 1918, 17 September. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rn3028qr0h/
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PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. financ. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00- Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris,- Namur Bureaux de H à i h. et de 3 à S h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.-50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de postn J.-s. SOLLHED, Directeor-Progriatalrst La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. PROPOS SOCIALISTES •v Il paraît, convenu, môme dans les milieux soi-disant.socialistes, que toutes paroles-de. paix, toutes tentatives loyales d'apaisement doivent être considérées comme des manifestations antipairiotiqups, la peur des représailles ayant transformé certains internationalistes belges en, patriotards plus patriotes que le Roi. Par une étrange aberration on en est arrivé, à considérer comme traîtres au Pays ceux qui, en conformité avec leurs principes socialistes, font tout pour empêcher, qu'en suivant.les conseils d'un orgueil ridicule^ ont conduit finalement leur Patrie à une banqueroute générale. Lorsqu'un Belge tombe sur les champs de bataille, le capital de. la nation diminue et un peu de la Belgique meurt. Que m'importe les dépenses insensées causées par,la guerre; aussi importantes soient-elles, .elles ne m'intéressent nullement; une seule vié humaine est plus précieuse à mes yeux que tout l'or du monde. àprès la guerre, le travail collectif p.ourra reconstituer- les richesses dilapidées, mais ce qui lui" sera - impossible de faire, c'est rendre leurs pères aux orphelins, leurs maris aux veuves, leurs .soutiens, aux vieillards, on pourra indemniser ces malheureux,leur jeter une aumône, mais l'argent ne remplacera pas pour eux les disparus ! Pensent-ils quelques fois.à tout cela ceux qui parlent de guerre à. outrance; songent-ils que leurs paroles haineuses sont cause que demain des milliers d'hommes mourront encore loin des leurs, dans des soutîrai *es atroces.en appelant qui une mère, qui une épouse, qui un enfant, qui une fiancée-chérie.' Ah, il est facile de répondre un « non » sec à toute tentative de paix quand ou n'est pas exposé aux dangers de la mêlée ; il est facile de vouloir que le massacre continue lorsqu'on sait qu'on ne. sera pas -parmi les massacrés. Oui, c'est facile,, bien facile mais très .criminel aussi ! Elle est effrayante la responsabilité de ceux qui aiuôeiit d>*. leui autorité, morale Sur les masses non éclairées pour las empêcher d'arrêter le carnage. Les uns affolent le peuple . par des prières et des sermons guerriers et les autres par des mots d'ordre adroitement glissés.dans de petites réunions secrètes. Les nuits de ces gens doivent être hantées de cauchemars horrifiants au cours desquels les spectres sanglants des victimes de la journée viennent menaçants leur demander compte de l'infamie sle leur .conduite. Ils doivent s'éveiller souvent croyant entendre à côté d'eux -les cris des blessés et les râles des agonisants. Ils sentent la mort; ils gémissent et blotis dans leur lit, les couvertures ramenées au-dessus de leur tête grimaçante ils frissonnent de peur, eux qui. dans la journée, délibérément, n'ont pas craint de disposer de la vie des autres. Rêve terrible, cauchemar affreux mais qui n'est rien comparé à ce que je.voudrais : S'il y avait un Dieu et qu'il m'exauça, il leur donnerait chaque nuit la vision de ce qu'est la mort du soldat sur le champ, de 'bataille. Ils seraient les braves qui combattent, pataugeant dans une. boue fétide faite de terre, de sang et de chair hachée par la mitraille; ils verraient les obus éclater au-dessus d'eux, leurs camarades tombera leurs côtés; ils sentiraient la balle qui doit les tuer, entrer dans leurs chairs ; ils seraient à terre, étendus blessés mortellement, piétines partout, appelant leurs femmes.leurs enfants et mourant ,ans secours avec l'ultime vision de leur foyer détruit en un instant. Et chaque nuit, la même vision se reproduirait, ils ne pourraient fermer les yeux une seconde sans "être transportés aussitôt sur le ■' * champ de bataille. Et toujours, toujours, le même supplice de damnés recommencerait pour eux. Je doute qu'il y en ait qui résistent plus d'une nuit avant de crier « Assez ! ». Une seule nuit ! et. ils veulent que la guerre continué encore alors que nos malheureux .soldats viveiit ce cauchemar depuis près de 1300 jours! Cauch mar, dis-ie;- pour les uns oui, mars pour les autres, triste réalité. Il est vrai, qu'en compensation de leurs . souffrances, on promet l'immortalité à nos pauvres petits pioupious. Grand mot \ide de sens mais sonnant bien aux oreilles de ceux que l'on veut sacrifier. Avec sa naïvetc déniant terrible lphonse Karr a, admirablement caractérisé le néant de ce qu'on appelle la gloire du soldat mort en combattant : « Arrivé à l'âge, du service militaire, il faut se" soumettre à des ordres non motivés d'un'cuistre ou d'un ignorant; il faut admettre que'ce qu'il y a de plus noble'et de plus grand est de renoncer a avoir une volonté pour se faire l'instrument passif de la volonté d'un autre de sabrer et de se faire sabrer, de souffrir la faim, la soif, la pluie, le froid; de se faire mutiler sans jamais savoir pourquoi, sans : litre compensation qu'un verre d'eau-de-vie,.le jour de la bataille, la promesse d'une chose impalpable et fictive que donne ou refuse avec sa plume un gazetier dans sa chambre b 'c.n chaude, la gloire et l'immortalité après la mort, advient un coup de fusil, l'homme indépendant tombe blessé ; ses , camarades l'achèvent presque en marchant dessus; on l'enterre à moitié vivant et alors il est libre de jouir de l'immortalité; ses camarades, ses parents l'oublient, celui pour lequel il a donné son bonheur, ses souf-rances, sa'vie ne l'a jamais, connu. Et'enfin, qu elques années après, -on vient chercher ses os blanchis, on en fait du noir d ivoire et du cirage anglaite pour cirer les bottes-de son général. » Les parents de ceux q'tf déjà sont morts' devant les tranchées ennemies me reprocheront peui-être la brutalité de cette citation mais il me la pardonneront, comprenant . qu'elle était nécessaire pour ouvrir les yeux à d'autres çgares et les empêcher de souffrir comme eux ont souffert en perdant des êtres chers. Si les femmes, les enfants, les parents des soldats commençaient à réfléchir, la révolte gronderait dans leur cœur et la guerre devrait finir. Je connais de ces gens que la moindre allusion à uiie paix par compromis,, rend fu'rieux. Fascinés, trompés par les grands mots de « Patrie », « Honneur » « Paix du monde à assurer définitivement », iis n'admettent la cessation des hostilités qu'après-l'anéantissement 'complet de l'Impérialisme allemand. Théoriquement c'est peut-être très beau. Comme eux, plus qu'eux-sans doute, je suis i'ennemi de tout impérialisme, de tout militarisme, mais n'oublions pas que chaque journée qui s'écoule voit mourir des milliers et des milliers d'hommes. Que ceux qui tous les jours.tremblent pour la vie de ceux qu'ils aiment réfléchissent; qu ils se demandent si, la main sur la conscience, ils oseraient dire encore : « Nous voulons que la guerre continue », sachant que demain leurs fils ou leurs maris, seront peut-être tués. Ils peuvent répondre ainsi mais alors, si dans quelques jours, j'apprends que celui qu'ils attendaient ne reviendra plus j'aurai le droit de dire : « H est mor, tué par ceux qui prétendaient l'aimer i » Il est temps que. leg peuples se donnent le grand baiser de Paix, trop de sang déjà a été répandu, trop de larues ont été versées. Georges LA FOR ET. . t -)3L CH-mteri-e sur jVŒejt- Amsterdam, 12 septembre. — Les journaux annoncent que lé vapeur anglais « Ora » a coulé à la suite «l'une collision avec un vapeur français. Amsterdam, 12 septembrr. — Pendant le mois d'août, 134 mines ont échoué à la côte néerlandaise, dont 115 d'origine anglaise^, 13 d'origine allemande et 6 d'origine inconnue. Zurich, 13 septembre. — L'agent du Conseil intersyndical de Berne a réussi à affréter pour le Syndicat d'importation suisse 28 navires jaugeant ensemble 105,000 tonnes brut. Stockholm, 13 septembre. — Le journal « Alle-handa » apprend de source sûre que l'Angleterre s'autorise pas la Suède à importer les charbons des mines suédoises du Spitzbergen. La Suède ne peut envoyer que 400 tonnes à Goiten-burg. Le reste doit aller en Norvège, Stockholm, 14 septembre. — M. Arrhiba'd Hurd ayant proposé dans un journal anglais de fermer la nier du Nord, sans souci des inconvénients que cette fermeture entraînerait pour les petites nations riveraines, le « Stockholms Tidningen » écrit : — Non contents de nous avoir contraints par la force-à aç-epter les miettes, d'ailleurs payées fort cher, qui soi-disant dev ient nous préserver de la famine et de la mort, on nous menace aujourd'hui de nous priver de toute liberté en bloquant complête-mentla mer. Nous avonssouscntàbiendes exigences, usais nous ne croyons pas que le gouvernement anglais puisse descendre si bas. Londres, 12 septembre. — Le « Dail Tetegraph » reproduit les déclarations suivantes de M. Norman Hiîl, armateiir de Liverpool, relatives à la proposition faite par M. Havelbch Wilson de boycotter l'Allemagne pendant cinq ans : — Je doute très fort qu'il soit possible de réaliser le projet de M. Wilson et je doute plus encore de la sagesse de ce projet. „ Le fait que pendant les cinq- prochaines années aucun navire anglais ne ferait escale dans un port allemand constituerait peut-être un désagrément pour le commerce transocéanique allemand, mais cel i ne le détruirait, certainement pas. Nous ayons affecté une très grande partie de notre Hotte marchande aux.services de la guerre. Pendant ce temps-là, les neutres et les Etats-Unis ont consacré tous leurs efforts à l'accroissement de leur flotte commerci de et il est évident qu'après ia conclusion de la paix ils continueront à agir dans le même sens. Allons-nous rester les bras croisés à regarder le grand commerce transocéanique du centre de l'Europe passer dans d'autres mains ? A supposer même que tous les pays du monde s'accordent à ne plus envoyer leurs navires dans les ports allemands, il sera impossible de détruire le commerce transocéanique du centre de l'Europe tant que les ports de Rotterdam, d'Anvers et de Gênes resteront ouverts. Quant à refuser de fair e escale à Anvers, nous ne ruinerions en le décidant que la Belgique. Je ne crois pas qu'il existe pour nous, aucun moyen d'exclure des marchés transocéniques l'influence qu'y exercent les populations du centre de l'Europe, tant comme producteurs que comme consommateurs, ei j'estune que si cela était possible, la suppression de leurs produits sur ces marchés influencerait défavorablement le monde entier. Une politique dont le résultat serait de forcer l'Allemagne à s'appuyer sur les neutres et à déployer des efforts énormes pour- développer sa flotte marchande, nous ferait du tort à nous, mais pas à l'Allemagne».Berne, 14 septembre. — Revenant dans F « Information-» de Paris sur le discours prononcé par M Clémenceauà Londres le 2 septembre sur les résultats de la guerre sous-marine, l'amiral Degouy écrit: — Nous ne possédons pas encore le texte exact de ce discours.mais tout nous porte à croire qu'il révèle qu'il faut nous préparer à de nouvelles privations et à de nouveaux sacrifices. La vie renchérit de plus en plus et c'est la conséquence directeXiê la guerre sous-marine. On a eu grand tort d'en parler si à la légère. Il faut avoir le courage de reconnaître que, malgré les moyens de défense plus ou moins heureux mis en œuvre contre eux, le danger des sous-marins n'est pas écarté. » L'amiral demande en terminant qu'une grande offensive navale soit entreprise contre l'Allemagne qui rende aux neutres le courage de faire" reprendre la mer par leurs navires. COMMUNIQU ÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre ei Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Cotifoiasiqués dés Puissances Centrales Berlin, 'i6 septembre. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronpriftz Rupprecht de Bavière.. Dans les bas-fonds de la Lys ainsi qu'au S,ud du canal de La Bassée, nous avons exécuté des entreprises, couronnées de succès-^ Entre Havrincourt et: Epely, dans la matinée, -violent combat d artillëfie, suivi par des attaques partielles ennemies près d Havrincourt et plus au Sud. L'ennemi a été repouss'é. Activité combative médiocre. Au Nord-Est de Vermand, près du bois de Holnen et à proximité d'Essigny-le-Gtos, escarmouches d'infanterie. Groupe d'armées du- Kronprinz impérial. Violents combats de, détail entre l'Ailette et l'Aispe. Après avoir déelanché des poussées infructueuses d'ans lu matinée, l'ennemi s'est de nouveau porté à l'attaque au soir. Il a été refoulé presque partout. Il a, à cette occasion, quelque peu élargi l'endroit où il avait fait irruption dans nos lignes les jours précédents et a pris pied dans 1-'extrémité Sud de Vailly. Entre l'Aisne el la Vesle, l'infanterie ennemie n'a pas été active. Nous avons balayé les petits nids français restés depuis les événements du 15. Groupe d'armées von Gallwitz. Depuis la côte Lorraine jusqu à la Moselle, la iutte d'artillerie s'est passagèrement animée dans la soirée. 5 A plusieurs reprises, de violents combats d'infan.terie.se..sp..nt engagés, devant nos nouvelles positions; nous y avons fait deè prisonniers.Au soir, l'ennemi se trouvait à peu près dans la ligne Fresiles-St-Bilaine-Haumont-Bambercourt ainsi que dans la forêt de Rappes. Groupe d'armées du Kronprinz Albrecht. Des poussées ennemies ont été rejetées au front en Lorraine. En guise de représailles pour les bombardements continuels de villes allemandes, nos escadrilles de bombardement ont versé, la nuit passée, 22,000 kilos de bombes sur Paris. Hier, nous avons abattu 24 avions et 15 ballons captifs' ennemis. * * Berlin, 15 septembre. — Officiel de ce midi. Théâtre de ia guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : Nous avons repoussé des attaques partielles ennemies,de part et d'autre du canal de La Bassée. Les Anglais ont attaqué une fois de plus près d'Havrincourt. Au cours de leur premier assaut, ils nous ont refoulé des abords orientaux du village; les attaques successives qu'ils ont ei^ulte exécutées pendant la journée se sont écroulées. Notre contre-attaque a été préparée par un très viol.ent feu concentrique de notre artillerie ; elle nous a remis presque partout en pleine possession des lignes que nous tenions avan que ne s'enga-g-eassent les combats. L'ennemi a subi de fortes pertes et a laissé une centaine de prisonniers entre nos mayis. Armées du général-colonel von Bôhn. Canonnade modérée. Nous avons repoussé des attaques prononcées par l'ennemi près du ruisseau d'Omegon. Armée du prince héritier allemand. L'armée du général von Garlowitz a été de nouveau engagée dans de violents combats entre l'Ailette et l'Aisne. Après une minutieuse préparation, d'importantes forces françaises ont pris l'offensive dès l'aube. Des deux côtés de l'Ailette, elles ont été repoussées par des troupes du Hanovre et 'du'Brunswick. Après 9 jours de combats acharnés, au cours desquels l'ennemi a presque journellement tenté ue s'emparer des hauteurs situées à l'Est de Vauxaillon, des troupes du Brandebourg et des régiments de la garde ont une fois de plus fait échouer hier — soit par des corps à corps acharnés, soit par des contre-attaques — 4 attaques préparées par un très violent feu d'artillerie et de lance-mines. Le régiment d'infanterie n° 20, commandé par le major Miliach, s'estparticulièrement distingué a cette occasion. L'ennemi a avancé, par-dessus la hauteur située à l'est de Latfaux, dans le fond d'Allémant, où nos contre-attaques l'ont arrêté. Entre Sauey et Vailly, les attaques successives ennemies, dont certaines ont été exécutées avec l'appui de chars d'assaut, je, sont écroulées devant nos lignes. A l'Est de Vailly, nos éclaireurs ont traversé à la nage le canal de l'Aisne, de la rive méridionale duquel iis ont ramené des prisonniers. Au Sud de l'Aisne, entre Révillon et Romain, les Français ont attaqué, mettant surtout en ligne des nègres sénégalais. Malgré les fortes pertes que lui ont coûté ses vaines attaques de la matinée, l'ennemi a de nouveau pris l'offensive l'après-midi après une violente préparation d'artillerie. Nous l'avons repoussé en lui enlevant plus d'une centaine de prisonniers. Armées du général von Galwitz : Des attaques ennemies ont échoué de part et d'autre de la route de Verdun à Etain. Entre les côtes de Lorraine et la Moselle, combats < d'avant-posles devant nos nouvelles lignes. Nous avons repoussé l'ennemi, qui a exécuté con- i tre nos lignes des attaques partielles, dont certaines étaient appuyées par des tanks. : L'activité de l'artillerie s'est bornée à des canonnades de destruction, qui sont devenues plus \iolen-tes par intermittence pendant que l'infanterie livrait combat. Nous avons descendu hier 9 ballons captifs et 46 avions ennemis. * Berlin, 14 septembre. — Officiel du soir. Combats locaux près d'Havrintourt. Entre l'Ailette et l'Aisne, de fortes attaques ennemies ont échoué Entre la Meuse et la Moselle, journée calme encore aujourd'hui. * Berlin, 14 septembre. — Officiel : Dans la zone barrée autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont enco're coulé 9 000 tonnes bri t. Vienne, 14 septembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre en Italie A l'Est de la Brenta et sur le monte Solarole, nous avons repoussé des attaques ennemies. Sur la Piave, près de San Dona les Italiens on! tenté de franchir le fleuve; leur opération a échoué. Théâtre de la guerre à l'Ouest Pas d'opération importante à signaler auprès des troupes impériales et royales. Théâtre de la guerre en Albanie Au Nord dé Kojani, nos troupes ont arraché à f ennemi plusieurs fermes opiniâtrement défendues. Elles ont repoussé,-dans les positions conquises, de fortes contre-attaques appuyées par des automobiles blindées; les Italiens ont reflué en débandade. Dans la région montagneuse du Tonar, nous avons élargi nos récents gains territoriaux. Sofia, 11 septembre. — Officiel : Sur le front en Macédoine, à l'Ouest du lac d'Ochri-da et à l'Est de la Czërna, notre feu a dispersé de forts détachements, d'assaut ennemis. Au Sud du village.de Gradesnitza, nos détachements d'a|taque ont pénétré dans les positions ennemies et en ont ramené du matériel -de guerre. A l'Ouest du Dobropolje et sur le Vardar, la canonnade a été plus violente de part et d'autre par intermittences.Au Sud de Gewgeli, nos détachements d'attaque ont pénétré dans les tranchées ennemies et ont l'ait des prisonniers anglais. A l'Est de Doiran, une de nos batteries a incendié -un grand dépôt de munitions ennemi. Sofia, 12 septembre, — Officiel. Au Nord de Bitclia, nos avant-postes ont repoussé un détachement de reconnaissance ennemi. A l'Ouest de Dobropolje e't près de Tarnova, canonnades réciproques. Au Sud de Gevgeli, après une violente préparation d'artillerie, des bataillons anglais ont attaqué notre position avancée près du village de Schovo ; découverts en temps opportun, ils ont été repoussés avec pertes en partie au cours de corps à corps. A l'Est du Vardar, nos postes ont mis en fuite des détachements d'attaque anglais. Dans la région de Bitolia. au cours d'un combat aérien, un avion ennemi a été forcé d'atterrir devant nos tranchées ; il a été mis en pièces par notre artillerie. *" ¥ Constantinople, 13 septembre. — Officiel. Sur le front en Palestine, entre la côte et le Jourdain, faible canonnade. Noiis avons repoussé des détachements de reconnaissant e qui avançaient en hésitant. Dans la vallée du Jourdain et sur la rive orientale du fleuve, l'artillerie ennemie a été plus active Notre infanterie et nos positions d'artillerie ont été bombardées dans ce secteur, parfois par des aviateurs.Nos détachements de reconnaissance ont avancé sans rencontrer de résistance jusqu'aux ouvrages de défense de la tête de pont de Modesse. Notre artillerie a descendu un avion ennemi dans la région de Jéricho. Pour le reste, rien de nouveau à sfgnaler. Communiqués des Puissances AHiées Paris, 15 septembre (3 h.). Dans la région de Vauxaillon, nous avons, au cours de la nuit, arrêté trois Contre-attaques ennemies sur nos nouvelles positions. En Champagne et en Lorraine, nous avons repoussé plusieurs coups de main. Paris, 15 septembre ( 11 h,). Au Sud de l'Oise, les Allemands ont encore violemment réagi par des contré-attaques. Nos positions ont été intégralement maintenues.Au cours de la journée, nous nous sommes emparés du plateau situé à l'Est de VauxaillonPlus, au Sud, la ferme Mennejean a été dépassée et nous avons enlevé la'croupe au Nord Est de Celles-sur-Aisne. Le nombre de prisonniérs.faits depuis hier matin et'jusqu'ici dénombrés, dépasse 3500. Paris, 14 septembre. — Officiel de 3 heures : Rien d'important à signaler sur l'ensemble du front. Paris, 14 septembre. — Officiel de 11 heures : Au Sud de Saint-Quentin, nos troupes ont avancé leurs lignes jusqu'aux lisières de Fontaine-les-Clercs. Entre l'Oise et l'Aisne, elles ont procédé en divers points à des attaques locales, destinées à améliorer leurs positions. Malgré la vive résistance de l'ennemi, nous avons pris le village d'Allemant et le moulin de Saffaux. Nous avons également accentué notre progression à l'Est de Saucy et au Nord-Est de Celles-sur-Aisne. Le chiffre de nos prisonniers dénombrés jusqu'ici est de deux mille cinq cents. Au Sud de l'Aisne, dans la région de Merval, nos troupes ont réalisé des progrès et pris le village de Glennes. Près de deux cents prisonniers sont tombés , entre nos mains. , * 1 * * 1 Londres, 13 septembre. — Officiel : Nos troupes ont conquis hier le bois d'Holnon et ! expulsé l'ennemi des positions où il tenait encore. 1 Plus au Nord, nous avons avancé notre ligne à ' l'Est du \illage de Jaucourt, que nous occupons. ' Dans là soirée, d'importantes forces ennemies, appuyées par des aviateurs volant à faible hauteur, ont attaqué nos nouvelles positions près d'Havrincourt ; elles ont été. repoussées et ont subi de fortes ' pertes. Vis-à-vis de Mœavres, nous avons violemment bombardé l'infanterie ennemie qui se préparait à l'attaque; en conséquence, l'opération projetée a échoué et les quelques soldats allemands qui ont atteint notre,position ont été tués ou faits prisonniers. v Nos troupes ont progressé la nuit à l'Ouest d'Au-chy-lez La Bassée. * * Rome, 13 septembre. — Officiel : Tout le long du front, duels d'artillerie modérés JJanf la vallée de Daone (Chiese), un de nos détachements a pénétré dans Ja position ennemie de Pramagiore ; après un combat acharné, nos soldats ont exterminé ou fait prisonniers les hommes • composant le peloton qui l'occupait. Dans la vallée de Lagarina, au Nord du firappa et sur la rive gauche du cours moyen de 1a Piaye, nos patrouilles ont exécuté des coups de main, infligé des pertes à 1 ennemi, endommagé des ouvrages de défense et fait 20 prisonniers Une troupe d'assaut ennemie, qui tentait d'approcher de nos lignes sur le monte Assolone, a été immédiatement contre-attaquée ; elle a été forcée de se retirer, laissant plusieurs prisonniers entre nos mains. * * * Berlin, 13 septembre. —Officieux : Le 12 septembre, les Anglais ont renouvelé leurs efforts pour percer notre front dansia direction de Cambrai. , Dès 6 h. 30 du matin, ils ont mis en ligne, en vue d'une attaque d'ensemble, de fortes masses de ■ troupes Le feu destructeur de l'artillerie allemande a dispersé l'assaut anglais prononcé en attaques isolées. Les Anglais n'en ont pas moins continué leurs efforts. Leurs vagues d'assaut se sont heurtées au feu de nos fusils et de nos mitrailleuses, tandis que notre artillerie intervenait de son. côté et avec efficacité dans le combat Le sous-officier Halbreiter, du 1er régiment d'artillerie de campagne de la garde, s'est particulièrement distingué en accueillant de très près, par un feu rapide et efficace, les Anglais qui se lançaient en avant. Au Sud de la route de Bapeaume à Cambrai, des corps à corps acharnés se sont livrés à certains endroits. Nos troupes ont évacué le village d'Havrincourt et se sont fixées dans le« tranchées anglaises qui contournent le village à i Ouest et au Nord. Les anglais ont cherché à provoquer une percée .du front en mettant en ligng un 'grand nombre de " Canons de com'bat po'stês à courte distance en avant des positions allemandes, mais une batterie de mortiers du régiment n° 17 de l'artillerie à pied commandée par le capitaine Rielke, a démoli les canons anglais les uns après les autres Malgré le vent et la pluie, les Anglais ont continué leurs attaques jusqu'au soir, sans gagner du terrain. Une forte attaque franco-américaine s'est déclan-chée en Lorraine contre l'angle qui faisait saillie à Saint-Mihièl. Nous nous attendions à cette attaque, et depuis quelques jours déjà l'évacuation de ce saillant de notre front fortement menacé se poursuivait. Les Allemands se trouvent maintenant dans des positions depuis longtemps préparées sur la corde de l'arc. * * * -Berlin, 15 septembre. — Officieux : Sur le front de la grande bataille, depuis Lens jusqu'à la Somme, les Anglais ont aussi poursuivi le 13 septembre leurs attaques dans le secteur de Cambrai, tandis que les Français, après l'arrêt de ces derniers jours, reprenaient l'offensiv<| contre Saint-Quentin et entre l'Ailette et l'Aisne. Dans la région d'Havrincourt, les attaques anglaises se sont heurtées à nos contre-attaques ; au milieu de côrps-à-corps acharnés, nos troupes ont pénétré dans les ruines du village d'Havrincourt et en ont ramené 37 prisonniers. Près de Couzeaucourt, les Anglais ont tenté d'appliquer une nouvelle méthode d'attaque t tandis qu'ils dirigeaient une très violente canonnade contre notre position au Nord de Gouzeaucourt et qu'ils semblaient visiblement disposer leurs troupes à l'attaque, ils ont brusquement pris l'offensive à l'Ouest du village, sans aucune préparation d'artillerie. Mais nos défenseurs ne se sont pas laissés surprendre et les Anglais ont été forcés de refluer en abandonnant 25 prisonniers entre nos mains. Au cours des combats partiels livrés près de Vermand, nous avons fait prisonniers un certain nombre d'Australiens. Entre I Ailette et 1 Aisne, les Français nous ont attaqué plusieurs fois l'après-midi et le soir. Dans ce terrain raviné où s'enchevêtrent à certains endroits les broussailles et les fils dê fer barbelés, des combats acharnés se sont brisés contre notre défense tenace, appuyée par nos aviateurs volant à faible hauteur. Entre la Meuse et la Moselle, la journée a été calme. Le plan du général Foch était de couper nos troupes, à Siunt-Mihiel ; comme il a échoué, fes Français et les Américains n'ontplus renouvelé leurs attaques. Le radiotélégramme de Lyon du 13 septembre a annoncé un peu vite que la garnison de Saint-Mihiel se trouvait dans une situation désepérée. Ni les attaques exécutées par les Français au Nord ni celles prononcées par les Américains au Sud n'ont été poussées assez loin pour mettre sérieusement en danger la retraite de celles des troupes qui se trou-vaieat à Saint-Mihiel. L'évacuation ayant été préparée dans la journée, le repli de nos troupes, et surtout l'enlèvement de notre matériel d'artillerie, se sont effectués dans les meilleures conditions, quoique des pertes en hommes et en canons soient inévitables au cours d'une semblable opération. Près de Saint-Mihiel, les troupes austro-hongroises ont été engagées pour la première fois dans de grandes batailles sur le front à l'Ouest ; collaborant avec les divisions allemandes, elles ont vigoureusement contenu l'ennemi. Le sceau a été mis au Sud de là hauteur de Combres à la fraternité d'armes indestructibles des armées allemandes et austro-hongroises. L'AUTAICHE-HONGRIE ET LA PAIX J* JiaiitHMlIL ki JL/Î lllin Vienne, 14 septembre. On publie la note officielle suivante : L'examen consciencieux de la situation des divers Etats belligérants ne laisse plus subsister le moindre doute sur le fait que tous les peuples, de quelque côté de la barricade qu'ils se battent, aspirent à la fin prochaine de cette guerre meurtrière. Malgré ces aspirations naturelles et compréhensibles, on n'a pas réussi jusqu'ici à créer des condi-ditions préalables qui soient de nature à rapprocher les efforts faits en faveur de la paix et à combler l'abîme qai sépare encore les belligérants. Il y a lieu, par conséquent, de rechercher des voies et moyens plus aptes à fournir aux facteurs 4me cffîtiCe. — 216 ' JOURNAL QUOFïDfEIV — Le ..j. lO wLliiiies • /..ardi Î7 Septembre 11918

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