L'écho de Sambre et Meuse

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26 september 1918
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s.n. 1918, 26 September. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kw57d2rf91/
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PRIX DES ANNONCES : Anrmonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. financ. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00- Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de li à i li. et de 3 à S h. • Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste J.-B, COLLRBS, Bireoigor-Froprislalrg La » Tribvm Libre » est largement ouverte à tous. Sujet d'Actualité Coup de Clairon Sujet d'Actualité J ai lu avec grand plaisir le bel article du camarade Laforét, le vaillant détracteur de « La Princesse Maleine »,sur « Ceux dont on ne parle pas. — Les Eorivains Wallons » Je ne peux que le féliciter et le remercier au nom de ceux qui seuls manient et rassemblent tout ce qui a trait à notre langue maternelle, de laquelle je ne cesserai, si Monsieur le Directeur me le permet, de vous entretenir. La langue wallonne redevient un sujet d'actualité comme il le fut il y a quelque cinquante ans. Des malins qu'ont bin Vtimps... Etrange spectacle ! Voilà une langue qui est la nôtre, une langue que parle encore exclusivement la grande majorité des habitants de ce pays, et,en particulier, les classes populaires et agricoles qui occupent réellement le sol, qui sont enracinées et avec lesquelles les classes éclairées sont continuellement en relation; eh bien, non seulement cette langue ne reçoit ni culture, ni encouragement, mais elle est dédaignée par ces classes soi-disant éclairées et proscrite par un trog grand nèmbre de compagnies littéraires.Ne soyons donc pas surpris que nos malins compatriotes, les don Quichotte de l'âme belge aient voulu faire de notre ancienne langue un jargon méprisable; que nous ayons fini par adopter cette manière de voir, que nous en soyons venus jusqu'à ce point de considérer L'oubli de la langue de nos ancêtres comme le signe d'une éducation distinguée, c'est là une monstruosité inconcevable, contre laquelle nous ne saurions assez protester.Il faut réagir d'autant plus contre un tel préjugé, que le système d'enseignement auquel nous sommes soumis, tend à le faire prévaloir chaque jour davantage. Ayant à combattre la puissance de la routine, je suis forcé de m'appuyer sur des témoignages qui ne sont point suspect et que n'égarent ni le patriotisme, ni l'hostilité. Voici comment s'exprimait un de ces rares historiens, Sismondi, qui aiment la vérité pour elle-même, et qui ne recherchent pas les succès en flattant les préjugés vulgaires. « Le plus puissant lien pour un peuple, celui qui se rattache à ses mœurs, à ses liabi tudes, ^ ses plus doux souvenirs, c'est, la langue de ses pères. La plus grande humiliation à laquelle il puisse se voir soumis, c'est d'être forcé de l'oublier pour en apprendre une nouvelle. » Il y a, ce me semble, quelque -chose de profondément, triste dans la décadence et la destruction d'une belle langue même pour-ceux qui lui sont étrangers. N'est-ce pas ici vraiment le lieu de rechercher toutes les causes qui contribuent à perpétuer notre servitude intellectuelle: il suffit de signaler à quelques-uns des moyens qu'il ne tient qu'à nous d'employer, pour rendre nos chaînes moins pesantes. Or, parmi ces moyens, il n'y en aurait pas de plus efficaces que les études-tendant à nous familiariser avec nos origines, et à relever notre langue maternelle de l'ab ection où nous l'avons laissé tomber. Comme on l'a dit souvent et avec tant de raison, l'âme d'un peuple s'incarne dans sa langue aussi bien que dans son histoire, et quand même toutes nos sources historiques seraient taries ou corrompues, l'étude de notre langue, et de notre dialecte même, suffirait pour nous mettre en communication avec l'esprit de toutes les générations qui nous ont précédées. C'est là une tradition magnifique et il ne tient qu'à nous de ne pas la laisser périr. La moindre pierre, les vestiges les plus insignifiants de l'antiquité et du Moyen-Age trouvent leur place dans nos Musées et nous n'aurions que du mépris pour notre vieille langue ! N'est-ce pas aussi un monument, et un monument vaste, autrement instructif et vivant que des débris de pierres, ou même que les plus belles cathédrales ? L'originalité d'un peuple et l'indépendance qui en est la suite et le prix ne s'improvise pas, c'est l'épargne des siècles; qui aurait le triste courage de la sacrifier à-une chimère et de laisser anéantir, par ignorance ou par dédain, ce trésor d'autant plus précieux qu'il peut toujours servir sans s'épuiser jamais ? Nuton. .iC_ss, a- licîjf sr'o sur Mer Rotterdam, 24 septembre. — Le « Maasbode » annonce que le vapeur « Caman »-(4,570 tonnes brut) — ancien navire « Steiermark », de la liap'pag — s'est échoué et est complètement perdu. Le vapeur anglais « Cordon » a été abandonné en llammes. » Copenhague, 23 septembre. — Le vapeur « Igon », jaugeant 2,200 tonnes, qui se rendait de Gotteburg en Angleterre, a été coulé. L'équipage a été débarqué dans un port anglais. Londres, 24 septembre. — Au nombre des navires coulés au large des côtes des Etats-Unis par les sous-marins allemands se trouvent le grand vapeur-ci terno anglais « Mirlo » et le vapeur américain « Madrigada » (2,600 tonnes). Les Opérations à l'Ouest Paris, 24 septembre. — Dans son commentaire du 23 septembre, l'Agence Havas dit entre autres : —- Sur le f< ont à l'Ouest, la résistance de l'ennemi devient de plus en plus forte tout le long de la ligne Siegfried. Les contre-attaques exécutées par les Allemands avec le plus grand acharnement se multiplient. Coup de Clairon Le sort en est jeté, la Wallonie revit, les poètes l'ont chantée, les Nations du monde clameront : « Vive la Wallonie !... » Et j'éprouve le besoin de venir à mon tour donner mon coup de clairon et dire les pensées que me suggèrent les faits accomplis et ceux qui perspectivement devront semble-t-il se réaliser encore. Tout concours s'harmonise, s'amplifie, s'idéalise et se fortifie pour prouver le droit à la vie, à l'autonomie, à l'indépendance. Ce sont : les Arts, les Sciences, le Co'mmerce, l'Industrie et l'Agriculture. Dans un autre ordre et c'est sur celui-ci que je voudrais m'étendre, nous avons l'Histoire, la Langue et la Division région-nale, trois grandes choses, dont l'importance suffit à un pays pour en faire reconnaître la juste valeur et lui accorder une place parmi le monde. On ne peut contester : quelle est la chose qui devrait surtout nous faire réclamer notre autonomie, parce qu'elle est comme le stigmate éternel de notre race et de notre caractère ? C'est votre langue, votre langue maternelle la langue qui vous appartient, c'est la langue de votre pays ? C'est la langue que les Forir, les Granga-gnage, les Wérotte, efc., auraient voulu unifier et faire à l'égal de la langue flamande, reconnaître officiellement ! C'est la langue que les Doutrepont, les Feller et les Haust mémoraient hier par le beau et vaste projet du dictionnaire général? C'est la langue dans laquelle i.efrecheux a chanté ses deux belles élégies, Loiseau a « gruziné » ses si touchants chefs-d œuvre et Collard et Bodart ont composé leurs comédies immortelles! La langue wallonne est le plus beau titre de notre gloire! Allons, Wallonisants, ouvrez l'œil et dites, la Wallonie aux wallons! Wallons toujours! Vive la Wallonie une et indivisible ! Et en prononçant ce grand mot, jetez un fier et long regard sur cette terre bien aimée et nommé ju fur et mesure tous /ses centres, expression de notre, admirable sol natal, à qui seront rendu dans un 'temps pas bien éloigné le nom que leur avaient donné nos Pères et qui possédait tout leur cœur si grand et généreux ! Tournais!» ! Borinage ! Ëntre-Sambre-et-Meuse ! Fagnes ! Hautes-Fagnes ! Ardennes ! Famenne ! Condroz ! etc., la nomination de toutes ces régions, n'est-elle pas chère à vos sentiments,'tout comme la chanson particulière de votre terroir. Tournaisiens, Borains, Ardennais.. tous Wallons, réclamez l'autonomie, avec esprit de décentralisation, pour redevenir ee que vous avez toujours été, et Schiller, alors, pourra redire ; « C'est un Wallon. Respect à cet homme!..» Alors surgiront de toutes les contrées des braves qui sont encore endormis et ce sera le vrai réveil de la race, le cœur de la Wallonie battra! Ce sera- l'autonomie, l'indépendance de notre Terre Wallonne et la Paix! Nuton. l>;lle, 24 septembre. — Des « Basler Nachrichten » : — A Bàle, on entend sans cesse la canonnade qui gronde sur le front du Sundgau et des Vosges. Les nuits dernières, au clair de lune, on voyait un violent feu roulant sur tout le front de l'Alsace à la frontière suisse, » La UoIb Autrichienne Sofia, 23 septembre. — Le gouvernement bulgare a répondu c#mme suit à h note du comte Burian : — La démarche du go ernement austro-hongrois est entièrement confor, aux aspirations du peuple bulgare et répond aux xi.es de son gouvernement. Je m'empresse donc de déclarer que la liulgarie est prête à envoyer des délégués pour prendre contact avec ceux des pays belligérants en vue de négociations l'ulures. La Bulgarie est d'autant mieux disposée à collaborer au rapprochement des peuples en vue d'amener la paix désirée qu'elle-même n'a jamais émis de revendications qui n'aient, en principe, emporté l'approbation générale. Fidèles à l'idéal de la justice et de la liberté, auquel nous rattachent nos traditions, notre renaissance et l'esprit de notre Constitution politique, ainsi que toutes les manifestations de notre vie publique, nous n'aspirons ni à conquérir des territoires habités par des peuples étrangers, ni à établir notre domination sur les peuples voisins. Nos buts de guerre visent simplement et i niquement la consolidation de notre sécurité et la réalisation de l'unité de notre peuple à l'intérieur des frontières ethnographiques qui lui ont été assignées par l'histoire et qui nous furent reconnues à diverses reprises par les décisions des grandes puissances. La formule ne date pas d'aujourd'hui. Chaque l'ois que la question des Balkans est venue en discussion au tribunal diplomatique de l'Europe, la Bulgarie s'est tenue invariablement sur le terrain des nationalitésNous ne désirons pas autre chose aujourd'hui que nous n'avons désiré hier, conformément aux aspirations de notre race. Et c'est parce que nous avons la certitude de contribuer à l'établissement de l'ordre durable dans l'orient europé-n. parce que nous sommes assurés d'apporter notre .ippui à la fondation d'une Ligue des Nations que les peuples civilisés appellent de toutes leurs forces, que, nous poursuivrons les revendications de notre peuple. Dans cet ordre d'idées, nous croyons que la nécessité d'aplanir les conllits dans les Balkans, en tenant compte des droits des nationalités ei telle qu'elle a été proposée par le président des Etats-Unis, doit prévaloir avant tout. Les puissances de l'Entente ayant déclaré à plusieurs reprises qu'elles marchent d'accord avec M. VVilson. la Bulgarie a tout lieu de croire que ces puissances n'élèveront aucune objection contre les revendications de la Bulgarie. Tout en partageant la conviction de Votre Excellence qu'un rapprochement des peuples belligérants COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux Coiïmmniqiïés des Puissances Centrales Berlin, 25 septembre. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Pavière. En Flandre,vive activité de reconnaissance. Entre Moeuvres et le bois d'Havrincourt, la lutte d'artillerie a repris; une nouvelle charge ennemie s'est écroulée près de Moeuvres. ' Groupe d'années du général von Boehn. A l'Est d'Ephey, nous avons réoccupé par une contre-attaque locale la ligne tenue avant les combats du 22 courant. Entre l'Omignon et la Somme, les Anglais et Français ont repris leurs attaques dans la direction de St-Quentin. Leur entreprise a été appuyée par une artillerie puissante et par des chars d'assaut. Au petit jour l'adversaire a pris pied à Pontru, Gricourt et Francilly-Seîency. De violentes tentatives ennemies renouvelées jusque midi pour élargir l'endroit d'irruption se sont écroulées. Des contre-poussées de nos fantassins et troupes de génie, efficacement appuyées par l'artillerie et les aviateurs, nous ont permis de reprendre, vers midi, Pontru et Gricourt. La hauteur qui se trouve entre les deux villages a été réenlevée à l'ennemi après une lutte pleine d'alternatives d'avance et de recul. Francilly-Selency est restée dans le pouvoir de l'adversaire. Sur le reste du front, ses charges se sont échouées en grande partie déjà avant d'avoir abordé nos positions. Là, où celles-ci ont été atteintes, une contre-poussée a rejeté l'agresseur. Groupe d'armées du Kronprinz impérial. Entre la Vesle et l'Aisne, une irruption dans les lignes ennemies au Sud dé Glennes a permis a nos détachements d'assaut d'en ramener 85 prisonniers.' Une puissante contre-attaque dirigée par l'ennemi à la suite de cette entreprise contre nos lignes de départ a été repoussée. De plus petits raids exécutés au-delà de la Vesle et en Champagne nous ont valu des prisonniers. Hi er, en combat aérien, nous avons abattu | .28 avions et 6 ballons captifs ennemis. Le lieutenant Rumey a obtenu sa 42° victoire aéiienne, le lieutenant Jacob sa 30°. * * Berlin, 24 septembre. — Officiel. Sur le théâtre de la guerre de la Méditerranée, nos sous-marins ont coulé 20,000 tannes brut, dont un vapeur français transportant des troupes, coulé à proximité de la côte française. * * * Sofia, 22 septembre. — Officiel. A l'Ouest du lac d'Ochrida et dans la Cervena Stena, une violente canonnade ennemie a duré un -certain temps. A Perister et au Nord de Bitolia, nous avons repoussé de forts détachements après un corps à corps et avons fait des prisonniers grecs et français. A l'Ouest de la Czerna, nos bataillons ont soutenu de violents combats avec des forces ennemies importantes pour la possession de la hauteur qui se dresse au Sud de Troiotzi et de Drenow. Dans le but de rectifier notre front dans l'angle que forment la Czerna et le Vardar à leur confluent, celles de nos troupes qui s'y trouvaient installées ont été repliées dans de nouvelles positions au Sud de Prilep et au Sud de Doiran. * * Constantinople, 22 septembre. — Officiel : Sur le front en Palestine, les mouvements que nous avons commencés sur le Jourdain s'effectuent aus«i avec une méthode complète. Nos arrière-gardes opposent partout une vaillante résistance. Près de Kartal, nous avons descendu à coups de mitrailleuses un avion qui faisait partie d'une escadrille aérienne ennemie qui a fait son apparition à la côte de l'Anatolie la nuit du 21 au 22 septembre. Les aviateurs un capitaine et un lieutenant anglais — ont été faits prisonniers. Près d'Ari-Burnu, un second appareil ennemi est tombé entre nos mains avec ses occupants. Sur les autres fronts, pas d'événement important à signaler. Communiqués «les Puissances Alliées Paris, 24 septembre (3 h.). Au cours de la nuit, activité marquée de l'artillerie dans la région de St-Quentin et entre l'Ailette et l'Aisne. En Champagne, deux coups de main sur les tranchées allemandes de la région de Pcrthes et vers la butte du Mesnil ont permis à nos troupes de faire une quarantaine 'de prisonniers. Rien à signaler ailleurs. * ¥ ¥ Paris, 24 septembre (11 h.). Dans la région à l'Ouest de Saint-Quentin, nos troupes, en liaison avec l'armée britannique, ont réalisé ce matin une avance nouvelle. Elles se sont emparées de Fromully-Sé-lency, de l'Epine de Dallon et du village de ne doit pas être considéré comme impossible, nous formulons les meilleurs vœux pour que la démarche de l'Autriche-Hongrie aboutisse et mette fin à la guerre néfaste, et que la vie internationale soit rétablie sur de nouvelles et plus nobles bases. Nous souhaitons ardemment de pouvoir saluer ce triomphe. » Vienne, 24 septemhre. — La « Sonntags- und Montagszeitung » expose que l'empressement de l'Amérique et de la France à récuser la note du comle Burian n'a pas visé à étouffer les aspirations pacifiques des populations, mais à éviter le débat ) Dallon, malgré la résistance énergique des Allemands. Plus au Sud, nous avons porté nos lignes aux lisières Ouest de Giffécourt. Nous avons fait plus de cinquante prisonniers et pris un grand nombre de mitrailleuses.Sur le front de la Vesle, au cours d'une violente attaque dans la région de Glennes, les Allemands ont réussi à prendre pied dans nos éléments avancés. Un retour offensif de nos troupes a rétabli intégralement notre ligne et nous a donné une cinquantaine de prisonniers appartenant à trois régiments. Rien à signaler sur le reste du front. Armée d'Orient. La poursuite continue sur tout le front de Monastir au Vélés. Les colonnes bulgares, talonnées par les avant-gardes françaises, harcelées par la cavalerie, mitraillées et bombardées par les avions alliés se replient dans le plus grand désordre vers Vélés, Islip et Strumitza. A l'aile gauche les forces alliées débouchant du front de Monastir, refoulent les Bulgares sur les routes d'Albanie. La cavalerie française est entrée à Prilep le 23; elle a trouvé la ville intac.e et y a saisi d'immenses approvisionnements. Plus au Nord les forces franco-serbes ont dépassé la route Prilep-Gradsko et menacent la route Prilep-Vélés. Au centre les troupes serbes qui ont franchi le Vardar par plusieurs ponts intacts entre Defnir-Kapou et Gradsko ont établi une large tête de pont au Nord du fleuve; elles occupent Enilse. Londres, 23 septembre. — Officiel. Nos troupes ont exécuté pendant la journée d'hier et pendant la nuit d'heureuses petites opérations sur certains points du front. Nous avons conquis l'après-midi un puissant ouvrage de défense allemand près de la route de Rons-soy à Bony; l'ennemi y avait résisté avec acharnement touie la journée; 80 prisonniers sont restés entre nos mains. Plus tard dans l'après-midi, nous avons repoussé à coups de mitrailleuse des contre-attaques ennemies venant de la ferme de Gillemont; les Allemands ont subi de lourdes pertes. D'autre part, nous avons progressé la nuit dans la direction de la ferme «le Tombois après nous être battus durant de longues heures. Plus au Nord, nous nous sommes emparés d'un certain nombre de tranchées énergiquement défendues et d'ouvrages de défense établis près de Sœur, au Nord-Ouest de Vendhuile; nous avons fait quelques prisonniers. Une heureuse attaque exécutée la nuit au Sud de Villers-Guislain nous a aussi valu une centaine de prisonniers. A l'Est de Gavrelle, nous avons progressé sur un front d'environ trois quarts de mille et fait 60 prisonniers.Au commencement de la nuit, les Allemands ont attaqué près de Berchaucourt, sous la protection d'un violent feu de barrage ; ils ont pénétré à un endroit dans notre ligne. Une contre-attaque immédiate de nos troupes a complètement rétabli notre situation. Au cours d'une heureuse opération locale exécutée ce matin, nous avons enlevé un point d'appui allemand au Nord-Est d'Epehy ; l'ennemi l'avait défendu avec acharnement pendant les trois derniers jours. Au Nord de cet endroit, une contre-attaque ennemie a réussi ce matin à pénétrer sur un point dans nos positions, où un détachement ennemi est encore fixé. Par ailleurs, la contre-attaque a été repoussée. Londres, 22 septembre. — Officiel de l'armée le Palestine. Le 21 septembre, à 9 h. du soir, en exécutant un mouvement tournant près de Birafour, notre aile gauche a atteint, à 5 milles au Nord-Est de Tutkeram, la ligne Beisdejan (5 milles au Sud-Est de Nablus)-Samarin-Birafour.Cette opération a ainsi refoulé des troupes ennemies à l'Ouest de la route de Jérusalem à Nablus contre notre cavalerie qui opérait au Sud de Djenin et de Beisan. Les autres colonnes ennemies ont vainement essayé de s'échapper vers la vallée du Jourdain, dans la direcliou de Jisreddanui, qui était encore occupée par nos troupes; l'ennemi-a subi de lourdes pertes sous le feu de nos aviatnurs qui n'ont cessé de le mitrailler et de le bombarder à faible hauteur. Près du lac de Tibère, nos détachements de cavalerie ont occupé Nazareth, ainsi que les ponts et les routes traversant le Jourdain, près de Jisreddami. Jusqu'à présent, nous avons compté 18,000 prisonniers et rassemblé 120 canons ennemis. Rome, 23 septembre. — Officiel. Violentes canonnades sur certains points du front de 'a Piave. Sur le reste du front, feu de diversion. Hans la v.tllée du l.edro, nos détachements ont repoussé des patrouilles et attaqué un avant-poste ennemi; plusieurs prisonniers sont restés entre nos mains. Sur le haut plateau d'Asiago, des détachements français ont prononcé ce matin une brillante attaque à l'Est du Sisemol; ils ont pénétré dans les lignes ennemies à une grande profondeur, détruit ou endommagé ses travaux de défense, infligé des pertes aux Autrichiens en un corps à corps acharné et ramené plus d'une centaine de prisonniers, dont trois officiers, ainsi que cinq mitrailleuses dans leurs positions. Un petit détachement britannique a ramené des prisonniers tombés entre ses mains au cours d'une hardie attaque exécutée dans les lignes ennemies au Nord d'Asiago. Deux avions ennemis ont été descendus au cours de combats aériens. que M. Clémenceau a des raisons de redouter à la Chambre française. — Le vœu du « Times », dit-il, qui eût voulu voir soumettre la note à un nouveau conseil de guerre diplomatique tenu à Versailles, apparaît impossible à exaucer. Le< Alliés ne peuvent discuter les éventualités de paix, liés qu'ils sont par de nouveaux traités secrets qu'on se gardera bien de publier. M. Wilson est resié en dehors de ces traités, mais il en connaît la teneur et les approuve, et c'est pour cetti> raison qu'il s'est empressé, lui aussi, d'envoyer la réponse qu'on connaît, au plus grand profit de M. Clémenceau. EN RUSSIE. Berlin, 24 septembre. — De l'Agence télégraphique de Pétrograd : — M. Lénine est rétabli au point qu'il a pu assister à la dernière séance du Comité central du parti communiste; il a été accueilli avec la plus grande cordialité. » Londres, 22 septembre. — L'Agence Reuter annonce que le gouvernement britannique a reçu de M. Chichérine une note relative au départ des sujets britanniques. Les négociations concernant j'échange réciproque de sujets anglais et russes se poursuivent, Berlin, 22 septembre. — Le consul généi*al allemand à Moscou a protesté auprès du gouvernement des Soviets contre l'arrestation d'un grand nombre de ses ressortissant arrêtés par ordre des autorités russes, sans que des motifs suffisants aient justifié ces arrestations, qui maigre l'intervention des autorités consulaires ont été maintenues à quelques exceptions près. La protestation du consulat allemand vise tout particulièrement l'arrestation et l'exécution de citoyens polonais placés sous sa protection. Le consul général insiste pour l'élargissement immédiat des personnes arrêtées à charge desquelles il n'exisle pas d'accusation grave. Le gouvernement oukrainien a protesté de son côté auprès des autorités bolchevistes contre l'arrestation de ses ressortissants. Kief, 23 septembre. — Le « Golos Kiewa » signale les efforts que fait l'Entente pour accaparer tout le trafic commercial dans le Nord de la Russie. Les navires retournent en Angleterre avec des chargements de bois- Toute l'industrie de la pêche est aux mains des Anglais, et nombre d'entreprises se sont constituées avec des capitaux anglais pour l'exploitation des richesses naturelles du pays. Moscou, 23 septembre. — Des membres du gouvernement des Soviets ont encore été en butte à des attentats qui ont provoqué de nouvelles mesures de répression. Helsingfors, 23 septembre — On mande de Perm que le grand duc Michel Romanof et son secrétaire ont été arrêtés le 18 septembre par des agents du Comité extraordinaire du gouvernement de Perm et amenés dans cette ville. Cinquante otages, bourgeois et gardes blancs, ont été fusillés à Perm en guise de représailles pour les attentats commis contre MM. Ouritzki et Lénine. Kief, 23 septembre. — L'Agence télégraphique de l'Oukraine est autorisée à déclarer que le gouvernement oukrainien n'approuve pas la propagande monarchiste qui prend de plus en plus d'extension dans le pays. Il a l'intention de la combattre avec la môme vigueur qu'il met à s'opposer aux manœuvres des socialistes avancés. Kief, 23 septembre. — La « Kiefskajar Myst » annonce l'élection de l'ancien ministre Wmitschenko en qualité de président de l'Association nationale oukrainienne. Kief, 23 septembre. — D'après l'Agence télégraphique de l'Oukraine. la mission de Crimée, composée de représentants du gouvernement et de spécialistes, partira au début de la semaine prochaine pour Kief en vue de négocier avec le gouvernement oukrainien. Tokio, 23 septembre. — La colonne de la Croix Rouge suisse qui devait partir pour le front a été arrêtée par les Tchèques-Slovaques sous prétexte qu'elle était en relations avec l'Allemagne et les bolchevistes. Helsingfors, 23 septembre. — M. le ministre Hjelt, rentré à Helsingfors après avoir rendu visite au prince Frédéric-Charles, est très satisfait de son entrevue. Le prince se prépare avec soin et intérêt à sa tâche et a déjà commencé à étudier le finlandais, ainsi que l'histoire, la géographie et le droit public du pays qu'il sera appelé à gouverner. DERNIÈRES DÉPÈCHES Berlin, 21 septembre — La note verbale ci-après a été remise le 18 du mois dernier au ministre suisse à Berlin au sujet des attaques d'aviateurs ennemis sur des lazarets allemands. Le déparlement de l'extérieur a l'honneur de faire savoir la légation suisse que suivant les communications du Grand Etat-major, les attaques suivantes ont été, en ces derniers temps, exécutées contre des lazarets allemands par des aviateurs ennemis : 1. Le 13 juin dernier 12 avions ennemis ont attaqué l'hôpital des Frères de la Charité à Trêves, le chiffre des victimes est de 7 tués et blfssés ; 2. Le 21 juin, les établissements sanitaires ont été attaqués dans la vallée de la Vesle ; 3. Le 15 juillet, ce fut le tour de l'hôpital d'Offen-burg ; 4. Le 22 juillet, 50 avions ennemis ont attaqué en plein jour les lazarets de Mont-Notre-Dame, 30 personnes ont été tuées et blessées, dont le médecin de Freiburg Gossler, un médecin français, un grand nombre de sœurs ainsi que des blessés français, américains et allemands; 5. Le 1er août, lors d'une attaque sur Duren l'institut provincial des aveugles et une école ont été atteints ; 6. Le même jour, au cours d'une attaque sur 1« lazaret de Laby près de Conflans. 2 personnes ont été tuées el 67 blessées dont 13 grièvement ; 7. Le 11 août, lors d'une attaque aérienne sur Montmédy, à 1 h. 15 après-midi, 40 bombes environ ont été lancées sur un lazaret portant clairement les marques distinctives de Genève. Parmi les malades et blessés 6 ont été tués et 21 blessés. En outre, cinq enfants'qui jouaient à proximité du lazaret ont été blessés, en partie grièvement. Comme tous ces établissements et lazarets étaient facilement reconnaissables par leurs Croix Rouges, il semble qu'il s'agisse d'une action systématique des ennemis contre les établissements sanitaires allemands. Le Gouvernement allemand proteste de la façon la plus formelle contre ces violations répétées de la convention de Genève et prie la légation suisse de faire en sorte que cette protestation parvienne de la façon la plus rapide possible à la connaissance des Gouvernements français et anglais. Berlin, 22 septembre. — Suivant le « Vorwarts », le député Scheidemann a déclaré ce qui suit à un représentant du journal «Politiken» de Copenhague, qui lui demandait son avis sur la proposition autrichienne : La proposition de l'Autriche est et reste intelligente, alors mêpie qu'elle serait rejetée dix fois et elle sera d'autant plus intelligente qu'elle sera répétée après chaque refus. Lors d'une grève, les gens sensés trouvent raisonnable qu'on cherche à écarter la cause de la grève le plus rapidement possible. Le parti qui ne veut pas négocier se compromet aux yeux de tout le monde. Et lorsque maintenant, là où il s'agit d'une chose de millions de fois plus importante, un groupe de Puissances ne veut aucune négociation, ce groupe agit comme des entrepreneurs- autoritaires qui 4œe annCe. — .V 224 .JOURNAL QUOTIDIEN — Le J. lO wUlwes Jeudi 26 Septembre agWTTi^r.iTr-Tiirirgr.Biï^s'tfFr.BTrT'rryffigtiT'^ïg'riw^ m iiiimm 11 min i il » ■milieu i> m1 mu. h i ■ nii ■iiimiifin—iih h v

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