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ann�e. � tV 163
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Annnonces, la ligne, fr. 0.50; � Ann.
financ. (avis d'ass. de soc), la ligne,
fr. 1.00; � N�crologie, la ligne, fr. 1.00;
� Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; �
Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; �
Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; � R�pa-
rations judiciaires, la ligne, fr. 2.00-
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JOLP^AL QUOTIDIEN � Le N� : 10 centimes
Mardi 16 Juillet 191�
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J.-8. COLLHBD, Directeur-Propri�taire
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Les �uvres Sociales apr�s la Guerre
Les �uvres Sociales apr�s la Guerre
(Voir Nos 140 du 19 juin et 151 du 2 juillet.)
Enfin l'homme a pass� la prime enfance, a
termin� son �colage. Jusqu'� pr�sent il n'a
fait que co�ter, mais � partir de ce moment,
il va commencer � produire.
Il enire en apprentissage et en quelques
ann�es il aura parfait sa forme et sera devenu
un producteur-dans toute la pl�nitude de sa
force. C'est alors qu'il donnera le maximum
de rendement, et ce rendement sera d'autant
plus consid�rable qu'il aura moins de jours
de ch�mige. C'est donc 'celui-ci qu'il faut
combattre.
Examinons quelles sont les causes de
ch�mage, en dehors du ch�mage volontaire ?
Ces cause� peuvent �tre d'ordre politique
ou �conomique, telles la gr�ve et la guerre,
ou d'ordre physique, telles la maladie et
l'invalidit�.
Nous ne parlerons pas du ch�mage par
suite de gr�ves, provoqu� par un diff�rent
entre le capital et le travail et qui n'est que
momentan�.
Quant au ch�mage provoqu� par la guerre,
nous assistons en ce moment en-Belgique �
l'action exerc�e par les autorit�s et par
l'initiative priv�e pour sauver de la famine
les milliers de familles qui sont priv�es de
leur gagne pain, le travail.
La guerre et la gr�ve sont des �v�nements
anormaux, qui peuvent �tre �vit�s, tandis
que les causes d'ordre physique, la maladie
et l'invalidit�, ne le pourraient �tre.
Le ch�mage n'atteint pas seulement l'ou-
vrier dans sa personne, mais encore tous ceux
dont il est le soutien. Il convient donc de
pr�venir la maladie et l'invalidit� par des
mesures prophylactiques et, au cas o�
elle survient, d'en limiter; les n�fastes
cons�quences.
Id aussi s'exercera l'action l�gislative et
celle de l'initiative priv�e. L'action l�gislative
s'exercera par la stipulation de conditions
d'hygi�ne et de propret� que l'Etat .devra
faire observer rigoureusement dans tous les
endroits .o� s'assemblera un grand concours.
de personnes et cela non seulement dansles
ateliers, usines, classes d'�cole, mais encore
dans tous les locaux mis � la disposition du
public : gares et wagons de chemins de fer,
tramwavs, th��tres, �glises, etc.
L'Etat devra aussi encourager la construc-
tion d'habitations, saines, spacieuses et bien
a�r�es, mais n'anticipons pas, car nous
consacrerons un chapitre sp�cial � la ques-
tion vies habitations ouvri�res.
C'est surtout l'initiative priv�e qui s'est
attach�e � combattre les cons�quences �cono-
miques du ch�mage par suite de maladie
Tout d'abord les ouvriers ont er�� dans
chaque atelier, � La Caisse des malades �,
aliment�e par des contributions du personnel
et avec en plus une participation volontaire
du patron.
Ce syst�me peut offrir quelques avantages
dans les grandes exploitations, mais dans
les petits ateliers cette �uvre, qui n'est en
r�alit� qu'une assurance r�duite, �chappe
presque totalement � la raison math�matique
de la probabilit� pour retomber sous 1 in-
fluence du hasard et, si quelques cas de
maladie se produisent simultan�ment, la
caisse est �puis�e et le but est manqu�.
Perfectionnant le syst�me de la caisse des
malades, les ouvriers" ont fond� des mutua-
lit�s.
On sait que prot�g�es et subsidie.es par
l'Etat, ces soci�t�s ont pris un grand d�ve-
loppement en Belgique, leur activit� est
consid�rable. Elles procurent non seulement
les soins m�dicaux et pharmaceutiques, mais
elles accordent en plus � leurs membres
malades, une subvention journali�re pendant
un assez long laps de temps.
Mais � c�t� de grands avantages, ces so-
ci�t�s offrent aussi de graves d�fauts. Sou-
vent la gestion en laisse � d�sirer, elles se
font sourdement la guerre pour l'obtention
des plus forts subsides, enfin pour certaines
le nombre restreint de leurs membres les
met dans les m�mes conditions d'ins�curit�
que les caisses de malades.
* Et, d�faut plus grave, la subvention qu'elles
accordent � leurs membres malades est la
m�me pour tous quelqu'�tait le salaire que
le malade gagnait avant d'avoir �t� frapp�
par la maladie.
Ensuite cette subvention est manifestement
insuffisante pour subvenir aux besoins de la
Berlin, 12 juillet (officiel). � A l'occasion des d�-
clarations que le chancelier de l'Empire a faites au-
iourd'hui � la Commission principale du Reichstag
relativement � la question belge, on en a r�pandu
dans le public des expos�s susceptibles de provoquer
des' malentendus.
C'est pourquoi nous reproduisons ci-apres et � in
extenso � la partie dont il s'agit du discours du Chan-
cGiicr i
� En ce qui concerne l'avenir de la Belqique,
ainsi que je l ai dit hier d�j�, l'occupation et la pos-
session actuelles de ce pays ne constituent qu'un
gigc pour les n�gociations futures. La Bslgique n est
donc et en r�alit� qu'un gage qui He sera pas gard�,
si les n�gociations qui s'engageront plus tard abou-
tissent � un r�sultat favorable
Neus n'avons pas l'intention de conserver la Bel-
gique sous quelque forme que ce soit. Nous d�sirons,
comme je l'ai dit d�j� le H f�vrier, que la Belgique
ressuscite apr�s la guerre en tant qu Etat autonome,
qui ne soit soumis en qualit� de vassal a aucun autre
Etat, et nous d�sirons aussi qu'elle vive avec nous
en rapports amicaux. Tel est le point de vue que j'ai
d�fendu d�s le d�but relativement � la question belge
et que je d�fends encore .aujourd'hui.
Ce cot� de ma politque, Messieurs, est en con-
nexion �troite avec les lignes directrices g�n�rales
que je vous ai expos�es hier. j \,
Nous ne faisons qu'une guerre d�fensive, et parce-
�~^us faisons � ce caract�re, toute
famille, et chose plus grave encore,elle n'est
que momentan�e. �
Or, dans l'int�r�t du malade, pour' qu'il
soit remis sur pied le plus rapidement pos-
sible, il a besoin non seulement'de soins
m�dicaux et pharmaceutiques, mais tous les
soucis moraux doivent lui �tre �pargn�s et il
ne faut pas que sa famille souffre de son
�h�mage forc�, tombe dans la mis�re et
doive �tre soutenue par la bienfaisance
publique; ce que l'ouvrier consid�re comme
une d�gradation.
> Ici, entre en jeu un autre organisme :
l'assurance contre la maladie.
Ce genre d'assurances accorde une indem-
nit�, �quivalente au salaire journalier, aux
assur�s malades, et pour laquelle ceux-ci
paient une prime proportionnelle.
Seulement, ici aussi, il y a un grave
d�fauf : celte indemnit� n'est vers�e que
pendant un certain temps, et va en d�crois-
sant, et alors se pr�sentent les deux alterna-
tives suivantes : ou bien l'assur� gu�rit et il
n'a plus besoin de l'indemnit� que lui verse
l'assurance, ou bien la maladie devient
incurable et lindemnit� que l'assurance
continuera � payer, sera r�duite � un mini-
mum.
Alors entre en jeu un nouveau facteur,
qui va agir au mieux des int�r�ts des deux
parties, c'est l'int�r�t priv� de la compagnie
d'assurance.
En effet, l'incurabilit� de la maladie de
son assur� lui i mpose une charge dont elle
ne peut, d'une mani�re positiv�, fixer l'impor-
tince et il est par cons�quent de son int�r�t
de r�duire cette charge au minimum.
Pour y arriver, quelques soci�t�s d'assu-
rance oiit install� des sanatorias, ou elles
soutiennent ceux existants en envoyant leurs
malades y faire des cures. C'est le cas notam-
ment pour, les tuberculeux.
Oii sait que si la tuberculose n'est pas
toujours gu�rissable, il y a moyen, par des
. soins bien entendus, d'enrayer les progr�s, de
la maladie et que, s'il n'est pas toujours
possible de rendre au malade toute sa force
productive, on peut arriver � lui rendre
suffisamment de forces que pour lui permettre
un travail restreint
Ces cures dans les sanatorias ont aussi
pour avantage d'�carter les malades de leurs
familles et ils cessent d'�tre un danger de
contamination pour; leur entourage, danger
qui engendre souvent chez les plus proches,
une esp�ce de r�pulsion pour celui qu'ils
ch�rissent. ',&*.%
De la sorte, bien souvent, celui qui avait
�t� consid�r� comme incurable, redevient
apte � gagner sa vie et celle des siens et cesse,
tout au moins dans une mesure plus res-
treinte, d'�tre � la charge de la compagnie
d'assurance.
Toutes les soci�t�s n'agissent pourtant pas
d'une mani�re aussi intelligente et aussi
humanitaire et c'est pourquoi nous estimons
que, lorsque nous serons rentr�s dans une
situation normale, il appartiendra � l'Etat de
suivre la voie qui lui a �t� trac�e par l'ini-
tiative priv�e.
La n�cessit� et l'urgence seront d'autant
plus grandes, qu'en dehors du grand nombre
de malheureux qui vont nous revenir eslro-
pi�s ou malades du champ de bataille, le
nombre sera consid�rable aussi de ceux qui,
par suite des privations, auront contract� des
maladies parmi lesquelles la sinistre tuber-
culose aura caus� le plus de ravages.
Ce sera un devoir et un besoin pour l'Etat
de rendre � tous ceux qui, � un titre quel-
conque, sont victimes de la guerre, leur
aptitude au travail; de diminuer le nombre
des invalides, de sauver de notre capital
humain tout ce qui peut en �tre sauv�.
Je l'ai d�j� dit, la question de la main-
d'�uvre sera vitale pour les peuples et ce
seront ceux qui auront su la r�soudre le plus
vite et le mieux qui se rel�veront les premiers
et auront les premiers pans� leurs blessures.
L'invalidit� 'totale ou partielle ne r�sulte
pastoujours.de la maladie, mais elle est le
plus fr�quemment le r�sultat des accidents
du travail
Il y a en Belgique une loi qui r�git cette
mati�re ; nous l'examinerons dans un pro-
chain article et en ferons re-sortir les d�fauts
et les lacunes. C. F.
COMMUNIQU�S OFFICIELS
� L'Echo de S ambre et Meuse � pubhe h communiqu� officiel allemand de midi
et le denier communiqu� fran�ais, douze heures avant les autres journaux
tendance imp�rialiste dirig�e vers la domination du
monde nous est toujours rest�e �trang�re.
Nos buts de guerre sont conformes � ce principe.
Ce que nous voulons, c'est l'int�grit� de notre terri-
toire, c'est une atmosph�re libre dans laquelle-notre
peuple puisse, sur le terrain �conomique surtout, se
d�velopper librement.
Ce que nous voulons encore, naturellement, c est
que l'assurance neus soit donn�e que ce libre d�ve-
loppement ne' sera pas plus tard entrav�, et cette
conception s'applique parfaitement � ce que je vous
disais tout � l'heure de l'avenir de la Belgique.
Les d�tails du r�glement de cette question ne
pourront �tre fix�s qu'au cours des n�gociations
futures, et je ne puis faire aujourd'hui, � ce sujet,
des d�clarations qui constitueraient un engagement.
Je dois me borner � �tablir une fois de plus ici � et
c'est ce que j'ai fait � les lignes directrices que nous
aurons � suivre. .
Je crois pouvoir, sur la hase de ce� indications,
vous demander de nous aider � conserver � 1 int�-
rieur du pays ce front unique dont le maintien a
pour nos fr�res en campagne une si extr�me impor-
tance.
Restez unis et travaillez tous ensemble, afin que
nous puissions faire face, jusqu'� ce qu'une paix
honorable soit intervenue, aux difficult�s de cette
guerre que l'on nous, a mis dans la n�cessit� de
faire. �
Communiqu�s d�s Puissances Centrales
Berlin, 15 juillet.
Groupe d'ari�ta*�<||VKronprinz Rupprecht..
Au Sud-Ouest, d'Ypres, hier au matin,
l'ennemi a attaqu� apr�s une violente pr�pa-
ration d'artillerie et � p�n�tr� dans notre
zone de cornait sut, un d�veloppement
minime.
Des deux c�t�s de la Lys, l'activit� de
l'artillerie s'est janim�e pendant la journ�e ;
dans la soir�e, elle a repris aussi sur le reste
du front
Groupe d'arm�es du Kronprinz allemand.
Entre l'Aisne et la Marne, l'activit� de
combat est rest�e anim�e.. *�$�%
Au Sud de jSaint Pierre-Aigle, ai�� que
dans le� bas-fonds de Sav��res, engagements
locaux d'infanterie-
Le lieutenant L�wenhardt a remport� sa
35" victoire a�rienne.
Berlin, 14 juillet. � Officiel de ce midi :
Th��tre de la guerre � l'Ouest.
Arm�es du feld-mar�chal prince h�ritier Rupprecht
de Bavi�re
Grande activit� de l'artillerie durant la journ�e sur
la rive occidentale de l'Avre�
Des combats de reconnaissance ont aussi amen�
une recrudescence de la canonnade sur le reste du
front.
Arm�es du prince h�ritier allemand
Combats locaux pr�s de ht for�t de Villers-Cotte-
rets. . � ' .� . .,
Apr�s une violente pr�paration d artillerie, 1 en-
nemi a ex�cut� une attaque le soir � l'Ouest de
Ch�teau-Thierry; il a �t� repdusc� d'une mani�re
sanglante. i*s., Ks .
La nuit, le feu de diversipn est devenu violent par
intermittence;
Le temps s'�tant �clairci. nos escadrilles de bom-
bardiers ont ex�cut� des attaques la nuit contre les
installations de chemins de fer.ennemies del� c�te
fran�aise entre Dunkerque et Boulogne, � Abbeville,
dans la r�gion Lillers-St-Pol-Doulens, ainsi que dans
les secteurs de Cr�py-en-Valois et de Villers-Cotterets.
*
Vienne, 13 juillet. � Officiel de ce midi.'
En V�n�tte, sur le front de montagne, escarmou-
ches entre d�tachements de reconnaissance.
Par ailleurs, rien d'important � signaler.
* *
Sofia, 11 juillet. � Officiel..
Dans la r�gion de Bilolia et des deux c�t�s dp l�
Czerna, la canonnade r�ciproque a �t� plus violente
par intermittence.
A l'Est du Vardar, activit� des deux artilleries.
Nos troupes d'attaque ont p�n�tr� dans les tran-
ch�es ennemies et en ont ramen� des prisonniers.
D'autre part, nos troupes ont dispers� par leur feu
plusieurs d�tachements d'assaut anglais renforc�s.
Dans le terrain qui s'�tend devant nos positions au
Sud de Barakli-Dschumaja, nos troupes de recon-
naissance ont fait prisonniers plusieurs soldats grecs.
Berlin, 13 juillet. � Officieux.
La nuit du 10 au 11 juillet, une escadrille am�ri-
caine de six avions a tent� de bombarder la ville de
Coblence. . ,
Cette attaque a compl�tement �chou�; pas un seul
des appareils ennemis n'a r�ussi � jeter des bombes.
Nous avons emp�ch� cinq avions de cette esca-
drille de retourner au-del� de nos lignes; ils sont
tous tomb�s entre nos mains et tous les aviateurs, �
l'exception de quelques-uns, ont �t� faits prisonniers
vivants. . � ", '
Depuis plus d'un an, les Am�ricains n ont cess� de
se vanter qu'ils transformeraient en ruines les villes
de l'Ouesf de l'Allemagne � l'aide de milliers d'avions
et qu'ils pr�paraient la d�faite d�cisive au peuple
allemand par leur arme a�rienne, d�faite que tous
les moyens dont disposent l'Angleterre et la France
ne r�ussissent pas � lui infliger. �
L'attaque a�rienne ex�cut�e hier constituait la
premi�re tentative importante faite par les Am�ri-
cains seuls; elle a piteusement �chou�.
Les aviateurs am�ricains ont appris � leur d�pend
� conna�tre la diff�rence qu'il y a entre les fanfaron-
nades et la r�alit�.
La � Gazette G�n�rale de l'Allemagne du Nord �,
�crit ce qui suit : ...
Apr�s la publication des d�clarations faites avant-
hier par le chancelier au sujet de la question belge,
des membres du Reichstag ont propos�, afin d'�viter
de fausses interpr�tations, de faire �galement
conna�tre au public 1'expoMtion donn�e la veille � ce
m�me sujet par le chancelier.
Nous conformant � cette proposition, nous compl�-
tons notre rapport sur le dit discours en reproduisant
la partie suivante concernant la mati�re:
� En ce qui concerne l'Ouest, Messieurs, apr�s
comme avant c'est la question de la Belgique qui se
trouve au premier plan -toi:
Depuis le d�but de la guerre, nous n'avons jamais
en l'intention de prendre pour toujours possession
de la Belgique. Ainsi que je l'ai d�j� dit le 29 no-
vembre, d�s le commencement, la guerre a �t� pour
nous une guerre de d�fense et non une guerre de
conqu�te. . ...
Le feit que nous avons envahi la Belgique a ete
une n�cessit� nous impos�e par la situation militaire.
De m�me, h� guerre nous a oblig�s � occuper la
Belgique. Il estabsolumenteonforme� la convention
de La Haye sur la guerre sue terre que nous avons
instaur� en Belgique l'administration civile.
C'est sur cette base que aous y avons introduit
dans tous les domaine� l'administration allemande
et je crois que cela n'a pas porto pr�judice a la po-
pulation belge.
La Belgique est pour nous le nantissement pour
les n�gociations � venir; nantissement veut dire
garantie qui met quelqu un � l'abri de certaines
menaces par le fait m�me qu'on ne le l�che pas.
Ce nantissement ne sera donc rendu qu'au moment
o� toute menace sera �cart�e.
Le nantissement qu'est la Belgique constitue donc
pour nous une garantie de ce que les conditions de
paix, comme je l^i d�clar� � une autre occasion em-
p�chent que la Belgique redevienne jamais le champ
de d�ploiement de nos ennemis, non seulement mi-
litairement mais aussi au point de vue �conomique.
Nous devons nous "garantir pour l'apr�s-guerre
d'un isolement �conomique. De par sa situation �co-
nomique et g�ographique ainsi que dans l'int�r�t
Communiqu�s des Puissances Alli�es
Paris, 14 juillet (3 h.).
Au Nord de Montdidier, actions d'artille-
rie locales notamment dans les r�gions du
bois S�n�cat, de Cantigny et dans les secteurs
de Oournay-sur-Aronde.
En Champagne, nos reconnaissances ont
ex�cut� plusieurs coups de main qui nous
ont permis de faire des prisonniers.
Nuit calme sur le reste du front.
Paris, 14 juillet (Il h.).
Journ�e marqu�e par une activit� inter-
mittente d artillerie, notamment dans la.
r�gion de Corcy.
Pas d'action d'infanterie.
Paris, 13 juillet. � Officiel de 3 heures :
Entre la Marne et l'Oise, nous avons, au cours de
la nuit, avanc� nos avant-postes de 500 m�tres dans
la r�gion de la ferme Porte.
Plusieurs coups de main ex�cut�s au Nord de
l'Avre, dans la r�gion de l'Oise, sur la Marne et en;
Champagne nous ont valu des prisonniers.
Paris, 13 juillet. � Officiel de 11 h.
Nous avons ex�cut� ce matin une action locale au
Nord et au Sud de Longpont.
Nous avons avanc� nos positions vers l'Est et,
malgr� la r�sistance ennemie, franchi la Savi�re � la
hauteur de la ferme Catifet.
Une trentaine de prisonniers sont tomb�s entre
nos mains.
Le nombre de prisonniers faits par nous hier dans
la r�gion de Montdidier est sup�rieur � 600. Nous
avons captur�, en outre, 80 mitrailleuses.
Paris, 12 juillet. � Officiel de l'arm�e d'Orient.
Rencontres de patrouilles sur la Strouma.
Les troupes hell�niques ont dispers� un d�tache-
ment bulgare dans la boucle de la Czerna.
Activit� d'artillerie de part et d'autre dans la
r�gion de Doir�nj�TEst du Vardar et dans la r�gion
des lacs.
Au cours des combats a�riens livr�s par l'aviation
britannique, un avion bulgare a �t� contraint d'at-
terrir pres de Doiran.
En Albanie, les Autrichiens se sont repli�s Sur une
ligne organis�e jalonn�e sur Rastani-Selcain-c�te 500
au confluent de la Tomorica et du Devoli-Kurskowa.
Le nombre des prisonniers faits par nos troupes
s'�l�ve � 470.
Il se confirme que les Autrichiens ont subi des
pertes tr�s lourdes au cours de leur mouvement de
retraite.
Londres, 13 juillet � Officiel.
Des troupes anglaises et australiennes ont ex�cut�
une heureuse op�ration dans les environs de Vieux-
Berquin et de Merris; elles ont fait 96 prisonniers et
pris quelques mitrailleuses.
Au cours d'une attaque prononc�e au Nord-E st
d'Hamel, nous avons fait 22 prisonniers.
Au Nord-Est de Meteren, une attaque ennemie a
�chou�.
Rome, 13 juillet. � Officiel.
D'importants d�tachements ennemis, avan�ant en
�chiquier, ont attaqu� hier apr�s-midi nos positions
�tablies pr�s de Comone (versants m�ridionaux du
Sasso Rosso); ils ont �t� repouss�s et poursuivis jus-
que dans leurs tranch�es de d�part par nos troupes.
Un gnnd nombre d'ennemis sont rest�s sur le ter-
rain; en outre, nous avons fait 66 prisonniers, dont
2 officiers et pris 4 mitrailleuses.
Sur le reste du front, op�rations peu importantes.
Pr�s du Pasubio, canonnade r�ciproque plus vio-
lente entre la vall�e de le Frenzela et la vall�e de la
Brenta.
Nous avons dispers� des �claireurs ennemis. _
Malgr� le mauvais temps, grande activit� a�rienne
durant la journ�e.
Dix avions ennemis ont �t� descendus.
Le lieutenant-aviateur Silvio Scaroni a remport�
sa vingti�me victoire a�rienne.
Berlin, 15 juillet (officiel). � Dans ta zone barr�e
autour de l'Angleterre, nos sous-marins ont an�anti
16500 tonnes brut de cale marchande ennemie.
propre de son d�veloppement, la Belgique a besoin
de l'Allemagne.
Si nous entrons �conomiquement dans des rapports
�troits avec la Belgique, cela serait donc, dans toute
l'acception du terme, aussi l'avantage de ce pays.
Si nous parvenons � nouer des relations ^�cono-
miques �troites avec la Belgique, si nous parvenons
�galement � nous entendre avec la Belgique au sujet
des questions politiques qui touchenfl'inter�t vital
de l'Allemagne, nous aurons une perspective cer-
taine d'avoir �cart� des dangers futurs qui pourraient
nous menacer du c�t� de la Belgique ou bien par la
Belgique du c�t� de l'Angleterre et de la France.
Avec ceci aussi, le secr�taire d'Etat von Kuhhnann
a �t� compl�tement d'accord. �
��o��
B�le, 14 juillet. �On mande de Londres � l'Agence
Havas que des aviateurs allemands ont lanc� des
bombes sur La Panne, pr�s de Dunkerque. Une
cinquantaine de personnes, pour la plupart des
femmes, ont �t� tu�es
Paris, 13 juillet. � D'apr�s le �Journal du Peuple�,
les chefs socialistes fran�ais ont commenc� � discuter
avec les syndicats ouvriers la question de la paix et
les moyens de mettre rapidement fin � la guerre.
Paris, 12 juillet. � Le trafic du port de Marseille
est tmub� en 1917 de 11,397,292 tonnes � 9,118,000
tonnes. ,w-
' Cette diminution est due au manque de tonnage
et d'autre part, au danger des sous-marins qui a eu
pour cons�quence de d�tourner les navires du port.
En outre, les quais �tant insuffisants, les navires
doivent souvent attendre des semaines pour d�char-
ger leurs cargaisons. .
La Chambre de commerce de Marseille sollicite
du gouvernement la construction de nouveaux quais
qui co�teraient 125 millions et feit remarquer que
Rouen est devenu aujourd'hui le port fran�ais le
plus achaland�, surtout en ce qui concerne le trafic
. du charbon.
Berlin, 13 juillet. � Le � B�rsenzeitung � croit
savoir que le comte Hertling a pu annoncer au grand
quartier g�n�ral qu'il est parvenu � apaiser les
esprits. ,-�
Ce r�sultat est d� principalement aux d�clarations
en conformit� d'id�es avec la direction supr�me de
l'arm�e auxquelles les partis de la majeure declare*
ront s'en tenir.
Constantinople, 13 juillet. � Aujourd'hui s'est
constitu�e � Constantinople, au capital de 500.000
livres turques, la Banque G�n�rale de Turquie, qui,
outre les affaires financi�res et les op�rations de
banque courantes, fera des affaires commerciales.
Londres, 13 juillet. � La � Westminister Gazette �
�crit, � propos de la discussion � la Chambre des
Communes de In loi sur les �trangers, que les mem-
bres du gouvernement, qui connaissent aii fond
cette question, sont vraiment honteux du r�le que
leur font jouer le Cabinet de guerre et la Presse �
sa d�votion.
� Cerb�re, fitt ce journal, aura-t-il lieu d'�tre sa-
tisfait?
Nous en doutons fort.
Il ne sait vraiment quelle attitude il conviendrait
d'adopter.
M. Lloyd George a parl� hier, et ses paroles ont
�t� cat�goriques.
L'Angleterre ferme sa porte au nez de tous les
�trangers.
Si vraiment H. Lloyd George a l'intention de met-
tre ses menaces � ex�cution, on peut s'attendre � un
� nettoyage' � complet.
X..� Ouerre sirr Mer
Brest, 12 juillet. � Il est impossible de se procurer
des mati�res- premi�res pour les constructions
navales. Depuis 1914, les chantiers locaux n'ont pas
m�me construit une demi-douzaine de navires mar-
chands ; ils en ont � peine livr� deux ou trois et n'en
ont pas un seul sur chantier.
Stockholm, 13 juillet. � On annonce que le vapeur
su�dois * Fryken �, 943 tonnes brut, qui se rendait
de Gottenburg � Londres, a �t� coul�.
Berlin, 13 juillet.� Ce fut une belle mac�doine
de peuples qu'un sous-marin rencontra � bord d'un
navire anglais qu'il avait coul� il y a quelques se-
maines dansrl'oc�an Atlantique.
Des 79 hommes d'�quipage que comptait le navire
seuls les officiers et les machinistes �taient de natio-
nalit� anglaise. Les autres �taient des n�gres afri-
cains et am�ricains, des Malais, des Mongols, des
Indiens, des Chinois et des Japonais, parmi lesquels
quelques Europ�ens s'�taient fourvoy�s.
C'est l� une preuve �vidente de plus de la dificult�
que rencontre la marine marchande anglaise �
recruter des matelots exp�riment�s et qu'elle doit
se contenter de rempla�ants peu ou prou exerc�s au
m�tier de marin.
EN RUSSIE
Kiel', 18 juillet. � On mande de Moscou au jour-
nal � Vodrodschenje � :
� A Vologda, les grands-ducs Nicolas-Michaelo-
vitch, Georges-Miehaelovitch et Dimitri-Constanti-
novitch ont �t� arr�t�s pour man�uvres dirig�es
contre les Soviets.
Moscou, 13 juillet. � Dans son discours prononc�
au Congr�s des Soviets, M. Chitch�rine, commissaire
pour les affaires ext�rieures en Russie, a fait des
d�clarations au sujet des relations ext�rieures de la
R�publique :
� Les Etats-Unis, a-t-il dit, ont toujours montr�
beaucoup de bienveillance pour le gouvernement
des Soviets. Nous en trouvons la preuve dans le
t�l�gramme adress� au mois de mars dernier par le
pr�sident Wilson au Congr�s des Soviets.
Ce n'est d'ailleurs un secret pour personne que les
Etats-Unis se sont toujours oppos�s � une immixtion
japonaise dans les affaires russes, alors que les
autres alli�s poussaient le Japon � s'en m�ler.
Il entre dans nos intentions de faire des avances
aux Etats-Unis, en vue d'arriver � conclure avec eux
un accord �conomique, en m�me temps que nous
nous adresserons � l'Allemagne et au Japon, maigre
la politique agressive d'une partie de la population
de ce dernier pays. �
En ce qui concerne {es relations de la Russie avec
la France, M. Chitch�rine a d�clar� que le gouver-
nement fran�ais n'avait donn� jusqu'� pr�sent
aucune suite �.la demande du rappel de l'ambassa-
deur Noulens, formul� par le gouvernement russe.
L� France a refus� l'acc�s du territoire fran�ais
au d�l�gu� officiel russe Kamenef, ainsi que de ren-
voyer les troupes russes qui combattent en France,
malgr� les d�sirs exprim�s par les soldats eux-
m�mes.
Une pression �nergique est exerc�e sur eux afin
de les inciter � former des l�gions de volontaires, et
ceux qui se rebiffent sont envoy�s au bataillons de
discipline, en Afrique.
Le Japon a d�barqu� des troupes � Vladivostok et
feit conna�tre sa volont� de s'immiscer dans les
affaires russes..
Une lutte est engag�e en ce moment au Japon
entre les partisans aune intervention militaire, sou-
tenus par les r�actionnaires, et les repr�sentants du
parti lib�ral mod�r�, qui estiment que les avantages
entrevus peuvent �tre entrevus par la voie pacifique,
sans se faire un ennemi mortel de la Russie.
� Nous sommes pr�ts, de notre c�t�, a dit M.
Chitch�rine, d'accorder aux Japonais une part pr�-
pond�rante dans l'exploitation des richesses*natu-
relles de la Sib�rie
Nous sommes pr�ts � leur accorder, avec l'assenti-
ment de la Chine, le contr�le sur les chemins de fer
de la Chine orientale, sur lesquels nous-m�mes avons
des droits � faire valoir, et dispos�s � vendre' an
Japon la ligne m�ridionale de ce chemin de fer.
Nous sommes pr�ts � leur accorder d'autres faci-
lit�s encore, notamment pour l'importation des pro-
duits "hinois.
Nous sommes pr�ts, enfin, � conclure avec le Japon
un trait� de commerce et une convention de p�che.
Les dispositions dont nous sommes anim�s ont �t�
port�es � la connaissance du gouvernement japonais.
Kn ce qui concerne nos relations avec la Grande-
Bretagne, nous devons dire que l'Angleterre admet
les citoyens russes sur son territoire et promet
m�me au repr�sentant des Soviets, le citoyen Lilwi-
nof, de faire usage du chiffre. ;
Des navires de guerre anglais se trouvent cepen-
dant toujours � la c�te de Mourmane, malgr� les
objections du gouvernement russe. .
Le 14 juin, les Soviets ont formellement exig� le
d�part de ces navires, mais il n'a �t� donn� aucune
suite � leur r�clamation. i^iL
Au contraire, dix jours plus tard, un d�tachement
anglais fort de 1,100 hommes a d�barqu� � la c�te.
Nous avons imm�diatement prolest� contra cette
vioialion du territoire russe, et nous avons envoy�
des troupes dans le district de Mourmane.
11 faut que le gouvernement des Soviets fesse res-
pecter son prestige dans ce district.
Si les Alli�s ne veulent pas entendre parler d'une
solution pacifique de ce conflit, il ne nous restera
qu'� recourir � d'autres moyens. �
Moscou, 13 juillet. � Le commissariat "des affaires
�trang�res a adress� aux repr�sentants diploma-
tiques de la Grande-Bretagne une note exigeant le
retrait imm�diat des d�tachements anglais d�barqu�s
� Mourmane et renouvelant sa protestation contre
le s�jour des. navires de guerre anglais dans ces
i parages.
Moscou, 12 juillet. �Les r�volutionnaires sociaux
de gauche se sont install�s dans les b�timents o�