L'écho de Sambre et Meuse

1116 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 01 Maart. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/df6k06z36z/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

L'Echo de Sambre & Meuse Annonces la ligne 0.40 Ann. financ (avis d'ass. de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 & Faits divers corps » 1 50 v. Chronique locale » 2.00 Réparations judiciaires » 2.00 JOURNAL. QXJOTXDIBIV ■ Adminis ration-Bédac ion : f J-B. COLLARD 37, rue Fossés Fleuris, Namur Lis Communiqués des Belligérante —0— 1 TURCS j Constantinople, 26 février (officiel). Dans la journée du 24 février, noas avons purgé Tréb'zonde des bandes de pillards. Celles de nos troupes envoyées pour protéger la ville l'ont traversée en oelonne et poursuivent les bandes, qui fuieat vers l'£st. Nos troupes ont aussi pénétré dans la ville de Nsmshatum, dont la plus grande partie a été réduite en cendres par les hordes sauvages. Les bandes qui se refirent vers Erze-roum ont assassiné et brûlé environ 300 _ musulmans sacs défense,, dans les villages traversé. —<o»— ANGLAIS Londres, 36 février (officiel). En dehors d'une certains activité de l'artillerie allemaade sar différents peints du front, notamment prés de Flesquières, rien de particulier à signaler. —«o»— ITALIENS Rome, 28 février (officiel). Dans le secteur de Po*ina et dans celui de l'Aitlco, l'ennemi a été plus actif que d'h ibitude, ee qui a provoqué un efficace ^ feu roulant de nos batteries. Près du monte Asolona, nos patrouilles ont mis des patrouilles ennemies en faite; ces opérations ont eu pour conséquence de déclancher une canoanade ennemie longue binais vaine. % > Dana la vallée de la Seren, notre artillerie a surpris deB co'onaes ennemies en marcha; elle los a dispersées ea leur infligeant des pertes. Sur lo resto du front, opérations modérées. — Berlin, 25 février (officiel). Le chef du département de la Presse a fait le 11 février 1» communication suivant» aux représentants des journaux : — D'après certaines informations ^u'il est absolument impossible mettre en doute, l'Entente se prépare à mettre en scène, avec une ingéniosité raffinée, un nouveau plan de propagande contre le personnel du premier quartier-maître général. S» devise est : « A bas Ludendorff ! » Ce cri de guerre eit un des moyens les plus hypo" eritot employés par l'Entente pour affaiblir l'AllemagneElle cherche ea le poussant à créer dams le peuple allemand un abîme dont elle espère son salut. N'ayant plus qu'une médiocre confiance dans la force de son glaive et n'espérant plus guère pouvoir nous réduire à la fa*ime, elle se rabat sur le chef irremplaçable qui est le bras droit du feldmaréchal von Hindenburg. Je porte cette manœuvre à la connaissance de la Presse pour qu'elle fasse tout de suite le nécessaire pour réduire a néant cet espoir de l'Entente. Il faut, pour des raisons faciles à comprendre, qu'elle re lonce à publier autre chose que les nouvelles effectivement reçues. Les commentaires dont ces nouvelles ont été entourées ont été plus d'une fois mis à profit par certains journaux pour attirer la lutte des partis et se livrer à des attaques contre des personnalités politiques.Ce résultat allant complètement à l'encentre du but qu'il poursuit, le Bureau de la Presse a fait, le 18 février, au délégué des journaux, une communication le priant de cesser ses commentaires indésirables en faisant ressortir que la Press» ne devait être renseignée sur les projets de l'Entente qu» pour les faire avorter dès qu'ils voient le jour. Li présente constatation publique de ces faits »st nécessaire, les journaux qui étaient préstnts lorsque la communication fut faite et qui, par suite ..connaissaient la situatioi exact», ayant, par leur attitude, fait penser que le Bureau de la Pr«sse approuvait la lutte nuisible des partis ou les attaques centre les personnes. » La guerre sous-marlne — Barlin, 27 février. Les difficultés pour ravitailler l'Angleterre augmentent constamment depuis la fin de l'année deraière. Les joureaux anglais sont remplis do considération sur l'action des sous-marias, la pénurie croissante de vivres et aussi de commentaires haineux sur la conclusion prochaine de la paix avec la Russie qui permettra d'améliorer la situation de l'Allem*gQe D'après le « Times » da 2 février, M. Prothero aurait déclaré dans une réunion de négociants de l'industrie des restaurants, que les huit mois qui voat suivre seront les plus durs que l'histoire de l'An-gloterre aura connus. Dans un télégramme du 25 février, lord Rhonada prévient le public qu'il no faut pas trop se fier aux importations de viandes annoncées. Les stocks présents devront être mis à la disposition de l'armée. La population civile qui importait la viando à concurrence do 40 p. c. devra ■aooro être rationnée. Pour gagner du tonnage, la ration do viaado des troupes restées en Angleterre aera seasiblomoat diminuée. . i Négociation» d« Paix A BREST-LITOVSK — La Raye, 27 février. Dans la < Pravda », M. Lénine expose bob vues on faveur do la conclusion do la paix. H constate d'abord que la réponse allemande contient dos conditions plus rigom- i reuses que celles qui furent accordées à | Brest-LUonk, mais nonobstant, il estime I que seuls ceux qai se laissent engluer par I la phraséologie révolutionnaire pourraient I soDger an seul instant à ne pas accepter I los conditions imposées. S'il a, jusqu'à présent, tenté do faire re-I venir les membres de son parti sur les I illusions qu'ils ont basées sur la révolution, I il faut qu'aujourd'hui il parla publique-| ment, car les prévisions les plus désastreu-j ses qu'il avait fait entrevoir se sont mal-I heureusement accomplies. M. Lénine avait averti ses correligion-I naires que, s'ils refusaient de signer la i paix à Bi'cst-Litovsk, les défaites russes | les contraindraient à accepter des condi-! tions d'une paix séparée beaucoup plus .I dures encore. I J Ces prévisions pessimistes sont demeu-! [ rées en dessous de la réalité. — En effet, continue M. Lénine, no^re 1 armée est démembrée et se refuse à conti-I nuer la lutte. Saule une phraséologie follement rageuse I peut en ca moment inciter la Russie à con-I tinuer la guerre. Personnellement, je déclare ne pas vou-1 I loir faire partie une heure de plus du ' I gouvernement et de la commission cen-1 traie, si la politique des phrases creuses I continue à dominer la situation. La vérité s'est montrée à nous si écla-I tante, qu'il a'ost plus possible do la nier. Toute la bourgeoisie russe est dans la * I jubilation pareo que les Allemands s'avan-9 I cent dans le pays. 1 I Tous eaux qui ne se paient pas de mots I doivent étro convaincus, à cette heure, s I que la politique révolutionnaire est deve-> I nue du psi a bénit pour la bourgooisie. 8 I Nous avons pour devoir de nous soumet-6 I tre aux ceaditioas do paix imposées quel- I que soit notre humiliation. > a" I A BUCAREST . I — Budapest, 27 février. Du « Pester Lloyd » : i- I L'audience accordée hier par le Roi au I cemte Tisia et celle accordée aujourd'hui I par le souverain à M. Andrassy ont trait I aux aégeciations^de paix de Bucarest. I D'autre part, on annonce que M. Wec-•- ! kerlé, présideot du Conseil, se rendra pro-" I chainement en Roumanie. Si une entente intervenait avec les délé-îe I gués roumains au sujet des questions de î- I principes, les négociations d'ordre écono-f- I miqae seraient vraisemblablement pour-,e I suivies par M. Joseph Steraeyi, ministre . I du commerce, et lo comte Seserny, minis-e- I tro de l'agriculture. ,e I — Berlin, 27 février. *' I On raando do Bucarest au « Borliner i, I Lokal Aaieiger > : ir I — Immédiatement après la signature du ef I traité de paix, le Parlement roumain se I réunira à Bucarest pour l'approuver, i, I II est à remarquer que les membres du re I cabinet Averescu sont d'accord avec M. I Marghiiomaa, qui travaille à Bucarest en *• I faveur do la paix. D£« IIïh!!s DlViàitSJs.© — Budapest, 27 février. Environ 2000 soldats austre hongrois, prisonniers de guerre en Russie, sont arrivés hier à Dobroiia; ils étaient en route depuis déc.mbre aernier pour regagner leur patrie. — Londres, 26 février. L'attacha de la marine britannique à Wabhagion, qui Beat particulièrement fait routai quar par sa propagande antiallemande, a été rappelé en Angleterre et remplacé par l'amiral Yictor Sianley, frère du ministre de la gaerre. Ce changement est dû, partît-il, à des divergences de vue aveo lord Roaditg, nouvel envoyé spécial anglais aux Esats-Uais.—-«o»— Eu Italie. — Rome, 26 février : Une note semi-officieuse de lundi soir annonce qu'au cours de la nuit précédente, des a iateurs ennemis ont jeté 27 bombes sur Venise, 30 bombes sur Mestro et cinq bombes sur Castelfranco. Il y a eu deux tués à Tenise et neuf blessés, et à Mestro il y a eu trois morts. Toutes les victimes sont des civils. Les dégâts causés aux bâtiments et aux propriétés privées sont peu importants. —«o»— An Japon. — Pétrograd, 21 février. L'ambassadeur du Japon a refu l'ordre do partir immédiatement pour Yladivos-toek où il délibérera aves un envoyé spécial parti do Twkio. D'aprè» 1' « Utro Rossiji », l'ambassadeur doit faire rapport sur la situation de la Russie. Le gouvernemoit japonais se basera sur ee rapport pour déterminer aon attitude. — Londres, 26 février. D'après des nouvelles do Vladivostok, deux journaux japonais paraîtraient déjà dans cîtte ville ; ils ont visiblement pour but de favoriser l'exploitation écoaeaaique de l'Est asiatique russe. —«o»— Ea franco. — Paris, 26 février. Da l'Agence Havas : Lundi, le ministre des finances a fait dos • J Derniers CommiDipés des Belligérants ALLEMANDS Berlin, 28 février. I Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kr oh priez Rupprecht de Bavière. I Ea do nombreux points du front, les I Anglais ont poursuivi leurs entreprises de I reconnaissance. I Pendant la nuit, après une violente I préparation par le feu. ils ont poussé do 1 l'avant près du bois de Mouthoulster, ainsi I qu'au Nord de la Scarpe. ] Ea corps à-aorps par use contre-poussée, | ils furent rojetés et battus. I Groupes d'armées du duo Albrecht et du Kronprinz impérial. 1 Près d'Avocourt et des Eparges, des I entreprises couronnées de succès nous ont j permis da ramener 27 prisonniers. I Théâtre do la guorre à l'Est. Les opérations e développent métho-I diquement. j En Esthonie, un 4* régiment d'Estho-| siens a joint nos troupes pour combattre j les bandes rançonnant le pays. AMinek, nous avons capturé 2000 mi-3 trailleuses et 50-0?0 fusils. j Rien do nouveau sur les autres théâtres | de la guerre. I —«o»— I FRANÇAIS , J Paris, 27 lévrier (3 h.), j Deux forts coups de main allomands au | Nord du Chemin des Damas n'ont pas ~ | obtenu de résultat. I Ei Champagne, après un violent bom-| bardeaaont, les Allemands ont tenté d'abor-I der nos lignes en deux'points sur les nou-I voiles positions au Sud-Ouest do la butto I du Mesail. I Nos feux ont arrêté las assaillants^ . j Canonnade intermittente, mais assci . I vive, dans les bois do Choppy et d'Avo-I court. 2 I Nuit calme sur le reste du front, j. I Aviation. Des avions allemands ont bombardé i- I Nancy la nuit dernière. le I On sfgaale 2 tuéa et 11 blessés. 9" Paris, 27 février (11 h.), g Actions d'artillerie parfois,"violentes | dans la région de la Butto du Mesnil et sar * 1 la rive gauche de la Meuse. Risn à signaler sur le resto du front. Aviation : Dans la Journée du 26 février, ar I trois avions allomands ont été abattus par I nos pilotes. [u 1 Nos escadrilles de bombardement ont Bg | lancé quatre mille cinq cents kilogrammes I d'explosifs, notamment sur les gares de [a j Metz-Sablons et de Warmeriville. 4. ! —«o» — m ANGLAIS 9 I Londres, 27 février. I Pondant la nuit, dos raids ennemis ont _ | été repoussé* au nord ouest de St-Quentin, | vers Bullecourt et à l'est de Vermelles. L'artillerie s'est montrés aotive de part ' j et d'autre de bonne heure ce matin au nord-^ ! est et à l'est d'Ypros. I jiBiiMumii iiamiiMij lilMIBII—mwniUMM— m !■■■ déclarations à la commission budgétaire à propos des avancos consenties par la Praace aux Alliés. D'autre part, il a déclaré que le gouvernement a l'intentioa de payer les coupons des fonds d'Etat russes échéant en mars aux porteurs frac çais. — Londres, 26 février. On mande de Paris à i' * Indépendance Belge » : — D<ns les couloirs du Palais, les amis de M. Caillaux racoatent que l'instruction centre l'ancien président du Conseil n'arrive pas à condenser une accusation précis».On a voulu, expliquent-ils, lo mettre on liberté provisoire, mais il a refusé par un 1 hautain : — Pas du tout; vous m'avrz arrêté saas preuves ; il me faut un non-lieu et je ' l'aurai. Jusque-là, je tions à ne rien vous devoir. > Le propos a été tenu par doux députés, amis particuliers de M. Caillaux. — Paris, 26 lévrier. D'après 1' < Œivre », M. Caillaux est gravement malade et présente tous les symptômes d'un empoisonnement. t Ses défenseurs réclament une enquête. —«o»— En Angleterre. — La Haye, 27 février. D'après un télégramme reçu ici, M. ' Myndman aurait tenu à Londres uae eon-féroEca au cours de laquelle il a déclaré que le gécéral S mu ta, alors qu'il faisait eaoore partie du Cabine" de guerre, s'est rendu en Suisse, en qualité de délégué de l'Angleterre, pour y entamer des n^gocia-[ tions en vue d'une paix séparée avec l'Au-, tricha Kengrie. 3 On aurait bien dû savoir qu'use paix semblable était virtuellement impossible, vu que l'Autriche RoDgrie est unie à l'Allemagne par une chaîne d'acior et d'or. Lo géaéral Smuts avait pour mission de se mettre en rapport avec le comte Mens-i dorff et, alors que lo peuple auglaia était tenu dans l'ignorance de ces faits, des télégrammes furent envoyés journellement à Berlin, ee qui eut pour résultat de consolider singulièrement la poiition des Allemands à Brest-Litovsk. Co faisant, lo gouvernement anglais a commis un acte de trahison envers le peuple. — Rotterdam, 26 février. On mande de Londres au < Nieuwe Rot-terdamseho Courant » : — Au cours d'une réueion populaire tenue à Londres dans le but da souteair la politique pacifique de lord Lansdowae, il a été donné lecture d'une lettre de l'ancien lord chancelier Buckmaster qui demande à M. Wilson de faire connaître les raisons pour lesquelles la guerre doit être continuée, abstraotion faite des buts d'ordre I général à débattre. — Il serait possible, dit-il, d'entamer des négociations en te pleçant à ces points do vue. Si même les négociations s'aboutissaient pas, on aurait censcionce d'avoir tenté tout «e qu'il était possible de faire, saas déroger aux principes de l'honneur, Ipour épargner au moado la catastrophe finale. » L'ancien lord-chancelier Loroburn a dit à son tour qu'il n'est pas du tout question de porter des accusations contre les Alliés ni de suspecter le courige de l'armée et de la marine, mais qu'il s'agit simplement do rechercher un terrain d'entente capablo do fournir une base à des négociations. Après des discours de M. Ramsay Mac Donald, «ooiallsto, et de M. Smiilios, membre du Labeur Party, un ordre du i jour approuvant las déclarations du Labour i Party et de M. Wilson au sujet des buts de guerre a été adopté. " — Londres, 2fl février. Le commandant eu chef des forées bri-" tanniquos en Irlande vient d'interdire aux civils le port de toute arme et la possession illégale d'armes ou do munitions. < La Belgique » éerit : LA PAIX AVEC LA RUSSIE On l'a annoncée plusieurs lois déjà et plusieurs fois les «spérances qui devançaient la marche de» événements ont été sinon déçues, du moins fortement ébranlées. Il est à noter cependant que les Puissances Centrales omt toujours montré une certaine réserve quant au résultat possiblt des négociations et que leurs dirigeants n'omt pas laissé de doute au sujet des obstacles qui pouvaient surgir jusqu'à la eonclusion de la paix. Le ton d'assurance sur lequel le Chancelier annonce l'acceptation par les Russes des conditions allemandes et ouvre la perspective d'une paix prochaine sur le front de l'Est n'en est que plus significatif. Il semble bien d'ailleuri que le gouvernement russe n'eût pas d'autre parti à prendre. Le discours du Chancelier nous apprend »[u'à la proposition de Trotzki de reprendre les négociation» le g»uvernem»nt allemand répondit par l'envoi de ses conditions « sous forme d'ultimatum ». Les marchti forcées des troupes allemandes qui, parcourant e* qu«lqu«» jo.ur» plus de la moitié du chemin qui lts séparait de Pétrograd, ont atteint Rêvai, Dorpat et Pskof *t, au Sud, s'avancent rapidement sur Kief, ne pouvaient laiiser aucun doute sur l'efficacité de l'action militaire entreprise dans l'Est. Le gouvernement russe s'est enfin rendu compte de l'inutilité de ion obstruction; il s'est décidé à envisager lts réalités et à tirer de la situation les conséquences qu'elle comportait. Les dernières nouvelles de Russie laissaient entrevoir la position du Soviet comme fortement ébranlée. Une paix signé» dans ce» conditions serait-»lle très solide. Quel que soit le »ort du gouvernement Lénine-Trotzki, la paix est en ce moment pour la Rujsie une nécessité inéluctable; aucun gouvernement ne pourra se maintenir au pouvoir »'il ne commence par l'inscrire à son programme. Même au cas où d'autres hommes »uccéderai«nt aux commissaire» du peuple — on en nomme déjà quelques-uns — ils ne pourraient qu'adhérer à la nouvelle situation imposée par les faits. On s'est également d«mandé si, à raiion de l'avance de »es troupes, l'Allemagne ne poserait pas de nouvelle» conditions. La déclaration du Chancelier concernant 1» but des opérations actuelles apporte à ce sujet quelques éclair-! cisiement». Ces opération» n'ont, affirme-t-il, d'autre but que d'ass«rer aux Centraux le bénéfice du traité passé avec l'Oukraine et de secourir les populations terro-riiées par la Garde Rouge Les Allemand» ne songent à se fixer définitivement ni »n Livonie ni en Esthonie. i Quant à la Courlande et à la Lithuanie, ils veulent donner à cet pays des organisations autonomes qui assurent leur libre développement. Il appert d'ailleurs de ces déclarations qu'ils dési-' rent établir avec leurs voisins de bonnes relations et I conclure avec eux une paix durable. Il n'en »st pat moins certain qu'après les expériences qu'il» viennent de faire, ils prendront leurs 1 précaut'ons vis-à-vis de» Russes et sauront se prémunir contr» les empiétements des bolchevi»tes. Entretemps, les négociation» ont été entamées avec la Roumanie, et bien que l'opposition de» intérêts, » notamment entre ce pays et la Bulgarie, lai»se pré-I voir ces difficultés, il est vraisemblable qu'on aboutira à un accord. Au point d» vue militaire, la Roumanie, isolée du fait de la paix russe, est réduit» t l'impuissance. Les changements dams le gouvernement, le refus d'un arbitrage de l'Entente, la participation aux négociation» d'hommes d'Etat roumain» opposés à la guerre sctuell», indiquent uae nouvelle orientation de la politique roumaine. Les probabilités d'une paix générale sur le iront de i l'E t sont aujourd'hui beaucoup plus nombreuse» qu'elle» ne l'étaient lors de la signature Je l'armistice; ■ j un avenir prochain nous apprendra si elles doivent t i cette fois te réaliser. i I DERNIERES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolâ (Service particulier du journal). — Berlin, 28 février (officiel). Ua de nos tous-marins, commandé par lo lieutenant-capitaine Lohs, a récemment coulé dans la Manche : 9 vapeurs jaugeant • près de 29,000 tonnes brut, dent les vapeurs anglais armés et pleinement chargés «Sléa-nor » (1980 t.), < Polo » (291S t.) et « Car-lisle Castle » (4325 t.). En plus, il a anéanti les vapeurs caboteurs < Limes Fields », « Ardbeg » et « Ben-Reim ». Par la destruction do eos naviros, nos adversaires ont perdu des cargaisons pré-cieoses de matériel de guerre et d'objet» de première nécessité; le vanour « Eléanor » par exemple, portait une cargaison de mines pour lo théâtre de la guerro maritime dans la Méditerranée. Troie caboteurs étaieat pleinement chargés d'étoupe Boire, de so4a et de savon. Sas vap*ii"8 particulièrement précieux de 4000 à 7000 tonnes, armés de pièces d'artillerie, furent ceulés à l'entrée du canal do St-Georges oi l'ennemi a concentré ses mesures de défense. — Innsbruck, 27 février. Dans la nuit.l'onnomi a dirigé 3 attaques aériennes sur Bozen. En tout, 15 bombes furent jetées, on partie sur des quartiers où sont logés des prisonniers do guerre. 8 do ceux ci fureat tués, 20 blessés. — Berlin, 28 février. On mande de la frontière suisse au « Barliner Lokal Anzeiger » : Suivant une information de 1' «Exehange ' Telegraph », les navires anglais stationnés dans la mer glaciale russe ont reçu l'ordre de quitter les eaux russes dans les 24 heures. Cependant, un radiotélégramme do ' l'amirauté britannique défend aux navires , de quitter le port d'Arch&ngelsk. i — Berlin, 28 février. Suivant le « Berlincr Lokal Anzeiger », la Presse italienne apprend de St-Péters-bourg : - La ville est en proie à une émotion sur-! excitée. On sonne le tocsin et les sirènes hurlent l'alerte. Des patrouilles de la Garde Rouge et des automobiles occupées par des hommes armés traversent les rues. Les porteurs d'armes se recrutent pres-qu'exclusivement d'ouvriers, les soldats s n'obéissant qu'en nombre fort restreint aux ~ apoels sous les armes. Dans les rues, on volt des fommes d'eu-. vriers, tordant les mains et criant : « Nous t n'avons pas de paie, nous mourrons de faim. » Les geas die ont : .« D'ici peu, les Allemands seront ici, c'est alors que tous 1 auront du pain. » e — Madrid, 25 février. e L'indépendance de la Finlande a été reconnue par le gouvernement espagnol. lt — Stockholm, 27 février. a « ST«n«ka Digcb'adet » a*pr*nd de ®o-» tenborg qu* le vapeur du Lloyd suédois e « A«gin » (2500 t.) a été torpillé au largo do la côte de Cor»wall. ù — Vienne, 27 février. Les journaux mandent : r Lo bruit court dans les ml'iaux parle-t. mentiirf s que le département po*r le ravi-e tailloment sera joint aux ofic«s du minis-l- t^re. Ea voici les raisons : Le président du ministère Dr. von Saidler était avant sa !" oomisation chef de section dans le minis-[e tèrè de l'agriculture et se conntlt à merveille dans les questions les plus impor-:- tantes de l'agriculture. _ Barlin. 28 février. s- La « Tàgliseho Rundschau » écrit que l'hsure estivale commencera cette année ,x dans la nuit de dimanche à lundi dePàques. J Elle durera cette fois-ci 4 semaines plus longtemps que l'année précédente. :e _ Berlin, 28 février. J- 7 O i mande que l'ambassadeur roumaia »s de Londres, M. Michu qui, dans lo nouveau r- Cabinet roumain, s 8ra chargé de la diree-I tien des aff ires étrangères, est arrivé le '* I 25 février à Paris d'eu il partira pour la ^ 1 Suisse. De là, il prefitera du libre passage lui nt ofiort par l'Autriche et se rendra en Roumanie.nt Un collaborateur de la- « Gazette de ui Cologne » écrit à ca sujat : Michu est un homme très capable; il sera à même, dans et les temps difficiles, de trouver la meilleuro voie à prendre pour la Roumanie, •é- * rs • * u" — Berlin, 27 février. ec Depuis l'arrivée des délégations des cen-? traux à Bucarest, des conférences non offi-eielles ont eu lieu. Conformément à un accord conclu au lu cours d'une de «es conférences, le premier ministre comte Czarnin a eu, le 27, une us entrevue avec le roi Ferdinand de Rou-°e | manie dans une ville du territo'ra encore o- occupé par les troupes roumaines. î D'accord avec las coalisés, Czarnin a de remis au Roi les conditions dans lesquelles " les Puissances Centrales seraient prêtes à oonc ura la paix. L» Roi lui a demandé un petit délai I avant de répondre, e'ost de la réponse du Roi qu'il dépendra si une solution pausible sera possible. ® — Copenhague, 25 février. L'sgeEC9 Mitzau annouco : Le steamer de Bilbao < Igaaeio Miendi » i a échoué hier soir à l'est du phare do Sh*gen. Ce steamer conduit par dos offl-ir clers allemands avait à bord un équipage nt de prise allemand et transportait les pas-nt sagers et les équipages d'uno douzaine / t 4.™ RTinéft N* 50 Le N° AO centimes Vendredi 1er Mars 1918

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes