L'écho de Sambre et Meuse

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14 augustus 1918
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s.n. 1918, 14 Augustus. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ff3kw58m7k/
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PRIX DKS ANNONCES : AnnnoHees, la ligne, fr. 0.S0; — A**, financ. (avis d'ass. de soc.), 1* ligfn*, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.10; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Ghron. locale, la ligne, fr. 2.00; — H épurations juiii"iy ires, la ligne, fr. 2.00- Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur _____ « Bureaux de ii à i h. et de 3 à 5 h. Los articles n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne s®nt pas rendus. L'Echo de Sambre & Meuse l'iai des» akulmM-.mkms 1 mois, fr. Ï.50 —• moi*, fr. ' .Ht I.ei demaudt - d'aboi!:,emenl so; i rofues e*elufiitt'ii > i ï-î«r I«» bureaux « las facteurs des postes. Les réilnn.niions concert ; ni i< • abonnements doivent être adii;-:-fi «z jtsiremeni aux bure: n> de , < **•... J.-8. OOLLflHD, BiîiGÎeSf-/îOpriéls'" La « Tribune Libre » eut largm<"'ï ouverte à tout. sitfwnmMunt 1 mu' 111 1 1 wni'i'i1 ■ mw«ifgEX amsaa Hier et Demain Le mouvement révolutionnaire beige, de 1830 a eu son origine en Wallonie ou du moins dans les milieux représentant la partie française de notre pays. L'amour sacré de la patrie, sous l'impulsion duquel un prince étranger fut proprement « bouté dehors » dépassait de beaucoup en enthousiasme celui de certains tribuns wallons dont l'attitude passive actuelle attirait récemment cette remarque, quelque peu exagérée, semble-t-il, de la « Gazette de Cologne ». « Ces cercles wallons considèrent en ce moment comme politique profitable pour leur pays et pour eux-mêmes, d'atUndre le cours ultérieur des choses sur les champs de bataille. » Les scrupules injustifiés de quelques hommes de bonne trempe, décidés malgré tout à se taire, les plongent dans une léthargie préjudiciable à leurs propres intérêts. On peut même se demander, avec une angoisse bien compréhensible, au moment où la Flandre marche de l'avant avec une fougue insoupçonnée, si les ardeurs généreuses, les enthousiasmes d'antan revivront et refleuriront dans nos cités wallonnes, lorsque le moment sera venu de dire au monde ce que nous voulons, de développer notre programme à la Conférence de la-Paix, appelée à réformer les nationalités sur des bases solides et réelles. 11 est permis de l'espérer. Nous sommes tous, ou à peu près, dans un état d'esprit semblable à celui des homme* qui ont assisté aux grandes découvertes des siècles derniers : nous entrons dans un monde nouveau et nos enfants verront de belles choses que nous commençons à réaliser. Si nous n'élevons rapidement la voix pour préconiser l'avènement d'un régime qui se rapproche le plus de notre idéal, nous risquons de voir se perpétuer; l'erreur de 1830 et de voir régler par la diplomatie étrangère, sans intervention réelle et efficace de ceux qui nous représentent, le sort de nos populations indécises et désorientées. Mieux instruits que nos devanciers, peut-être parce que nous avon$ été plus mtlheu-' reux, nous avons pris conscience du passé de notre race, de son rôle et de sa place dans l'Europe moderne qui se transforme à côté de nous. L'expérience, peu à peu, nous éclaire, corrige nos préjugés, redresse nos erreurs. Notre pays, assagi et détrompé, revenu des grandes aventures et instruit durement par de grands revers, reul ménager désormais sa sève et son sang. Depuis les dernières années du dix-neuvième siècle et surtout depuis le début de celui-ci, nous avons assisté en Belgique à un sursaut et à un réveil des énergies flamandes et wallonnes. Le développement de l'industrie, la diffusion et la recherche du bien-être, le besoin et le désir de gagner de l'argent, la lutte pour la vie, et l'àpretê, dans les villes surtout, de cette concurrence vitale, ont voilé à nos propres yeux l'importance des griefs qui wwmiemsxmt armaient chaque moitié du pays contre l'administration monocéphale présidant alors à nos destinées. La séparation administrative a remis les choses au point. Elle aura rte, en Belgique, une des questions les plus graves et les plus vivantes de ce temps-ci. Chaque époque voil d'ailleurs surgir des* problèmes nouveaux qiïi s'imposent à l'attention de la pensée humaine; chaque page de l'histoire est une leçon d'expérience pour le présent comme pour l'ayenir. i)e même que le touriste des Alpes, au cours d'une excursion longue et difficile, considère le chemin parcouru, les précipices cotoyés, les ravins franchis, ainsi les peuples se reportent, par 1 imagination aux débuts de leur histoire, aux luttes ardentes qui leur ont frayé un chemin, aux épopées qui ont illustré leur passé. Lorsque d un coup d'oeil, on revoit avec émotion le bilan de l'héroïsme patriotique dont les manifestations s'échelonnent magnifiquement dans toutes les périodes de notre Histoire, on comprend alors pourquoi on a frémi, à 12 ans, de tout son petit cœur d'écolier, sur une page de ce glorieux passé. Côte à côte, Flamands et Wallons suivaient la même voie, observaient les mêmes étapes, reprenaient également courage à chaque effort nouveau, arrosaient de leurs sueurs communes la terre belge. La beauté et la variété de notre territoire leur apportaient tout ce qui faisait la vie aimable, brillante et dorée Leurs entreprises audacieuses promettaient aux générations futures le maintien d'une situation prépondérante parmi les nations d'Europe La guerre a arrêté net ce bel élan... Mais ce passé ne sera pas perdu, ni pour nous, ni pour nos descendants, si nos deux races, restant unies au sein d'une Patrie fédérale, conservent jalousement leur patrimoine commun, tout ce qui a fait la Belgique grande et belle dans les diverses branches de son activité nationale. De même que le magnifique essor de l'industrie, du commerce et des arts s'est manifesté dans le passé, indépendamment des luttes intérieures de race ou de parti qui nous minaient, une fois celles-ci apaisées à notre intervention et à celle des hommes d'Etar, appelés à conclure la paix prochaine, le mouvement irrésistible de nos facultés de travail et d'expansion continuera de s'affirmer comme aux plus beaux jours de notre histoire contemporaine, sans que l'influence des questions raciques ou politiques se fasse encore sentir d'une manière aussi aiguë. Les matériaux de 1 édifice superbe que la tourmente de 1914 a renversé sont aujourd'hui dispersés à tous les vents, mais ils. n'attendent que le signal de la paix universelle pour s'agglomérer en une union plus parfaite, mieux agencée, formée et équilibrée par des mains expertes dont les aptitudes auront été singulièrement perfectionnées par la dure expérience du temps présent. Chonci.otik. EN RUSSIE. Moscou, 11 août. — Deux cents matelots qui avaient refusé de se battre sont arrivés de la côte de Mourmane à Cronstadt Ils racontent que le chemin de fer de Mourmane est détruit sur de nombreux points, que l'Entente procède sans le moindre ménagement et que la population reste indifférente Le commissaire de la Presse a interdit jusqu'à nouvel ordre la publication de tous les journaux, à l'exception des journaux socialistes, dans le territoire de la Fédération des communes du Nord. En juillet, 4,614 cas de choléra ont été constatés à Pétrograd. Paris, 11 août. — On mande de Moscou que, par ordre du Soviet, les persennalités françaises suivantes ont été arrêtées comme otages : le consul général Grenard, son secrétaire et le général Lavergne, chef de la mission militaire française. Le gouvernement russe justifie son attitude par le fait que les membres du Soviet d'Arkhangel ont été fusillés par les troupes de l'Entente, Les gouvernements de l'Entente délibèrent en ce moment sur les mesuras à prendre pour la sécurité de leurs consuls i Moscou. Le gouvernement français a déclaré néanmoins qu'ainsi que les autres gouvernements de l'Entente, il souscrit sans1 conditions à la déclaration britannique touchant le but de l'intervention à Arkhangel; il a ajouté que les Iroupes françaises qui participent à l'expédition sur la côte Mourmane sont elles aussi placées sous le commandement en chef du général anglais Poole. Stockho'm, 11 août. — La Diète finlandaise a définitivement adopté par 52 voix contre 44 la requête par laquelle le gouvernement est invité à prendre «les mesures en vue du choix d'un monarque. Berlin, 12 août. — On mande d'Helsingfors au « Berliner Lokal Anzeiger » : —\,e personnel de la légation allemande de Moscou est arrivé dimanche matin à Helsingfors et partira de là à bref délai pour Keval. Les diplomates allemands ont été comblés d# prévenances aussi bien par les Russes que par les Finlandais. Moscou, 11 août. — Près d'Orcha, des coups de feu ont été tirés sur la commission russo-allemande chargée d'piablir la ligne de démarcation. Il résulte de l'enquête que l'attentat a été commis par des adversaires du gouvernement maximaliste, qui cherchent-à lui créer des difficultés. —«o»— Un appel du gouvernement russe au prolétariat de l'Entente L' « Isvestija » publie un appel du gouvernement russe au prolétariat de France, d'Angleterre, d'Amérique, d'Italie et du .lapon. Cet appel débute par un coup droit à la Presse capitaliste des pays de l'Entente, qui a exigé une intervention armée dans les affaires intérieures de la Russie. — Tandis que cette Presse ne faisait encore que menaeer la Russie d'une immixtio*, les opérations de guerre contre le gouvernement des ouvriers et des paysais étaient déjà déclanchées. Des bandits anglo-françai» ont passé par les armes les représentants du Soviet de Mourmane, et les troupes tchèques-slovaques, soudoyées par l'argent français et commandées par des officiers français, assassinent les membres des soviets dans l'Oural. Sur l'ordre de leur gouvernement, ils coupent les vivres aux ouvriers et paysans russes, pour obliger le peuple russe a se laisser imposer le joug ue la Bourse de Londres. L'attaque ouverte du capitalisme anglo-français contre le prolétariat russe a été précédée d'un travail souterrain : on voulait miner le sol sous les pieds des ouvriers russes, qui, les premiers dans l'histoire du monde, sont parvenus à secouer le joug du capitalisme et à imposer leur volonté en faisant cesser la guerre. Les gouvernements de l'Entente ont encouragé moralement et financièrement les socialistes révolutionnaires de droite, ce parti traître à la révolution, qui, les arides à la main, s'est levé contre le gouvernement des ouvriers et des paysans. » L'appel continue en ces termes : — Prolétaires -de l'Entente, qui, dans l'intérêt du capitalisme versez votre sang à la Marne et à l'Aisne, dans les Balkans, en Syrie et en Mésopotamie, consentirez-vous à vous laisser envoyer à la mort dans les neiges de la Finlande ou dans les montagnes de l'Oural ? Etes-vous prêts, dans l'intérêt du capitalisme, à jouer le rôle des bourreaux de la révolution prolétarienne russe ? Pour justifier leur r > iduile, vos capitalistes affirment qu'ils viennent i abattre en Russie l'impérialisme allemand, auqui i nous nous serions soi disant vendus. Vous savez bien que ce n'est là qu'hypocrisie et mensonge. Vous savez que nous avons été obligés de nous incliner devant la paix de Brest-Litovsk; que la Russie n'était pas en état de continuer la guerre;qu'après trois ans et demi de combats la Russie était saignée à mort; que ce n'est pas elle qui a trahi votre cause,mais que ce sont vos propres gouvernements qui ont jeté la Russie dans les bras de l'impérialisme allemand. Quand nous avons voulu nous soustraire à la paix honteuse de Rrest-Litovsk, en implorant l'aide de l'Entente pour la cause sacrée de la défense de notre patrie, quand nous lui avons demandé de rél'ee-tionner nos voies ferrées et de nous soutenir économiquement, les Alliés n'ont même pas répondu à vos frères. Ils ne songeaient à ce moment qu'au meilleur moyen de récupérer les intérêts des emprunts consentis au tsarisme, intérêts que le peuple russe a largement payés par une mer de sang et des montagnes de cadavres. Toutes les autres raisons qu'ils invoquent pour justifier leur intervention sont tout aussi fallacieuses. La vérité, c'est que les capitalistes de 1' .ntente veulent occuper la plus grande partie des territoires russes pour y récupérer, par l'exploitation des richesses naturelles et des chemins de fer, les emprunts consentis au'gouvernement tsarisle. Ils veulent en outre étouffer dans le sang la révolution prolétarienne russe, pour que les peuples occidentaux n'apprennent pas, par notre exemple, comment on se débarrasse du joug capitaliste; enfin, ils voudraient reconstituer le front de l'Est pour alléger leur front à l'Ouest. L'Entente prétend que la dispersion des forces allemandes est le gage de la victoire finale. ■Ile ment sciemment. Elle sait pertinemment que cette victoire est impossible- Elle n'a pu vaincre l'Allemagne alors que les armées rusess étaient en pleine forme; elle ne le pourra certes pas dans l'avenir. L'impérialisme allemand ne pourra être abattu q«e par une action commune du prolétariat du monde entier. La voie qui doit conduire à ce résultat n'est pas la continuation, mais la cessation des hostilités. Cessez cette guerre néfaste entre les peuples et COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de m ta et le dernier communiqué français, douze heures avattf les autres journaux ommuiriqriés fiw» P« .winres Centrâtes Berlin, 13 août. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht Au Sud Ouest d'Ypres, très tôt le matin, violente lutle d'artillerie. Grâce à notre feu, les attaques do l'ennemi n'ont pu se développer.Au Sud de "ïïerris, des attaques locales anglaises plusieurs fois répétées ont été repoussées.Des combats dans la zone d'avant-position ont eu lieu des deux côtés du canal de La Barsée et entre lu Scarpe et l'Ancre. Au front de bataille, entre l'Ancre et l'Avre la matinée a été calme. Au Sud do la Somme l'ennemi a attaqué l'après-midi des deux côtés de la route des Romains-Foucaucourt-Villers-Bretonneux. Il a été repoussé. Au Nord de la route Amiens-Reux nous avons repoussé le soir de fortes attaques ennemies.Entre l'Avre et l'Oise, une lutte violente a eu lieu pendant la journée, avec des divisions françaises en parti* fraîchement amenées.De fortes attaques ont eu lieu dans le brouillard du matin, immédiatement au Sud de l'Avre, comme auàsi entre Tilloloy et au Nord d'Eiincourt. Elles se sont brisée* devant nos lignes; en certains endroits nous les avons rejetées par la contre-attaque. Entre Tilloloy et Vannly, à 1 Ouest et au Sud-Ouest de Lâssigny l'ennemi a continué ses attaques! au Sud de Tilloloy il les a renouvelées cinq fois et jusque bien tard dans la soirée. Des attaques plus faibles ont été prononcées du côté de la Maas Nous avons repoussé l'ennemi. Plusieurs fois, des attaques se sont écroulées sous le feu concentré de notre artillerie. Groupe d'armées du Kronprinz allemand Au Nord et à l'Est de Fismes nos attaques ont été couronnées de succès et nous ont ramené des prisonniers. 29 avions ennemis ont été abattus hier. Le lieutenant Udet a remporté sa 53e, le major Berthold ses 43e et 4.4e, le lieutenant baron de Richthofen ses 39e et 40e, le lieutenant Boennecke sa 29e,le sous-sergent-major Tom sa 29e, le lieutenant Laumann sa 24e, le lieutenant en premier baron von Boenigk sa 21e, les sous-sergeants-majors Doew et Mai leurs 20e victoires aériennes. * ¥ Berlin, 11 août. — Officiel. Nos sous-marins ont coulé dans la Méditerranée quatre vapeurs armés jaugeant a» total 4,000 tonnes brut. ■A * * Vienne, 11 août. — Officiel de ce midi. Sur le haut plateau de Sette Communi, des troupes de l'Entente ont prononcé hier matin, des attaques intermittentes. Le champ de bataille s'est étendu de Canove jusque dans le secteur du col del Rosso. Après des combats acharnés, l'ennemi a été repoussé sur toute la ligne et a subi de très fortes pertes; nous avons fait des prisonniers anglais, français et italiens. Parmi nos vaillants défenseurs, les régiments hongrois 81. 101 et 13ï ont pris une part particulière à nos succès. Pour le reste, aucun événement à signaler ni en Italie, ni en Albanie. * * * Vienne, 12 août. — Officiel de ce midi. Sur le théâtre de la guerre en Italie, les opérations de l'infanterie ont été peu importantes hier ; mais, en revanche, la canonnade a été plus violente et les opérations aériennes plus actives. Survolant Feltre et tes Setle Communi et volant à faible hauteur, les escadrilles italiennes ont attaqué nos hôpitaux de campagne portant des signes dis-tinctifs et visibles au loin; ils ont tué des malades et des infirmiers. En Albanie, pas d'événement particulier à signaler. Sofia, 9 août. — Officiel. Sur le front en Macédoine, près des sources de la Skumbi, nos avant-postes ont dispersé à diverses reprises à coups de bombes des détachements de reconnaissance ennemis Au Nord de Bitolia et dans la région de la Mo-glena, la canonnade a été plus violente par intermittence de part et d'autre. Au Nord de Doiran, courtes attaques de l'artillerie ennemie contre l'avant-terrain de nos positions. Au Sud du cours inférieur de la Strouma, notre artillerie a dispersé plusieurs détachements d'infanterie grecque. * # Constantinople. 10 août. — Officiel. Sur le front en Palestine, l'artillerie et les avia teurs ont été peu actifs de part et d'autre. Près de Baan, après un court duel d'artillerie,nous avons dispersé un important détachement de rebelles.ïlill»—MjÉ IIll—'i IKWiaMWBMBBWMWIg que la guerre civile internationale, l'insurrection des opprimés contre leurs oppresseurs vienne mettre un terme au règne de l'injustice et de l'iniquité. Ne servez pas plus longtemps de jouet entre les mains de vos gouvernements capitalistes. En entraînant la Russie dans la guerre, vous ne mettrez pas un terme au carnage, bien au contraire. Prolétaires de l'Entente, ne vous faites pas les bourreaux de la révolution ! Que les descendants des communards ne servent pas de tremplin aux Gallifet de la bourgeoisie ! » L'appel se termine par une déclaration de solidarité avec les prolétaires du monde entier. Quoi qu'il arrive, le prolétariat russe ne veut pas briser avec les exploités des pays de l'Entente. En se défendant contre les attaques des capitalistes, la révolution sert les intérêts communs des prolétaires du monde entier. À bas les voleurs de l'impérialisme international ! Vive la révolution mondiale ! Vive la paix entre les peuples ! L'appel est signé, au nom du Conseil des commissaires du peuple, par MM. Lénine, Trotzki et Chi-chérine. Après un violent combat, un monoplan ennemi a été forcé d'atterrir près d'Anèse. Le 7 août, les rebelles ont ouvert un violent feu de mitrailleuses et de canons contre iio< positions établies au Sud de Madna; l'attaque qu'ils projetaient n'a pu se développer >-ous notre violente canonnade. Des Mebaris ennemis ont essayé de tâter nos lignes établies près de Bir-pl-Masch; ils se sont retirés sous le feu de notre artillerie. Une attaque ennemie, dirigée entre Tébuh et Had-jie contre le chemin de fer de Hedschas, a été re poussée par nos postes vigilants. Sur le front à l'Est, nos opérations se poursuivent méthodiquement au Sud du lac d'Urmia. Sur les autres fronts, rien à signaler. Communiqués <'es Puissances Alliées Paris, i'2 août (3 h ). Entre l'Avre et Loise, la situation est sans changement Pendant la nuit bombardement dans la région de Marquivillers et de Grivillers. Rien à signaler sur le reste du front: Paris, le 12 août 111 h.) Entre l'Avre et l'Oise nos troupes- ont enlevé le village de Gury et fait quelques progrès au Nord de Royé-sur .Vlatz et de Chevincourt. Sur le Iront de la Yesle nous.avons repoussé deux violentes attaques sur nos positions de la live Nord dans la région de Fismes. Journée calme partout ailleurs. Rome, 10 août. — Officiel. En Judicarie et sur le haut plateau d'Asiago, des troupes italiennes, anglaises et françaises ont exécuté avec succès de brillantes attaques contre les lignes ennemies. Dans 1 vallée di Daone, après avoir traversé la Chiese, des troupes d'elite italiennes ont surpris un important poste établi sur les versants méridionaux du Dosso di Morti ; e!les ont exterminé quelques soldats autrichiens et en ont capturé vingt el un, malgré le violent feu de barrage de l'artillerie ennemie et l'arrivée de renforts. ' La nuit du 8 au 9 août, des détachements anglais, appuyés par des batteries italiennes, ont attaqué par surprise les retranchement établis par l'ennemi en ire Canovre et Asiago, y ont pénétré sur 8 points et ont infligé de fortes pertes aux Autrichiens. Ils sont rentrés dans leurs lignes, ramenant 374 prisonniers, dont 10 officiers, 10 mitrailleuses, 4 mortiers de tranchée, du matériel de guerre et quelques1 bêtes de somme. Après une courte mais violente préparation d'artillerie, les troupes françaises ont pénétré profondément aujourd'hui à l'aube dans les lignes ennemies établies sur le monte Sisemol. Elles ont exterminé une grande partie des défi n-seurs et forcé les autres à se rendre. Cinq officiers, 243 hommes, 1 mortier de tranchée et 8 mitrailleuses sont restés' entre leurs mains. Plus àl'Est, quittant leurs positions du monte di Val liella, du Col del Rosso et du Col d'Echele, des détachements italiens ont pénétré sur divers points dans les formidables lignes qui leur font face. Au cours d'un corps à corps acharné,ils ont infligé de graves pertes aux Autrichiens et fait prisonniers 2 officiers et 57 soldais. Nos pertes et celles de nos alliés sont légères,bien que les canons et les mitrailleuses de l'ennemi aient fait un feu d'enfer. Deux avions ennemis ont été descendus au cours de combats aériens. —«(o)»— Berlin. 11 août. — Officieux : L'attaque prononcée par les Anglais le troisième jour de l'offensive, a été un assaut sanglant et a coûté de nouveau* et énormes sacrifices aux assaillants.Tandis que les vaguei britanniques débouchant de Moriancourt par-dessus un haut plateau absolument nu, étaient vers le Nord prises en flanc par les shrapnell» de noe batteries installées nur les hauteurs à l'Est d'Albert, nos mitrailleuses dissimulées au Sud dans les défilés boisés des rives abruptes de la Somme, faisaient de larges brèches dans leurs rangs et les obligeaient finalement à rebrousser ohemin. Les attaques prononcées par les Anglais au Sud de la rivière ont eu le même «ort : leur infanterie qni attaquait des deux côtés de la route romain* s'est treuvée prise sans répit sous le feu de flanc de nos petits délackements placé sur le haut plateau à l'arrière des versants abruptes aie la Somme et à l'abri «lu feu de l'arlillerie. Ceux des assaillants qui arrivaient des deux côtés de Proyart y avaient affaire à des défenseurs déjà abrités dans les tranchées extrêmes de l'ancien système de défense français et ceux qui avaient le malheur de s'arrêter sur le haut plateau dé«udé n'y trouvaient aneun abri contre notre feu. La frand'route romaine était couverte dans teute sa longueur par des troupes qui s'y pressaient côte à côte av«c des détachements de cavalerie prêts à nous poursuivre, des batteries, des colennes de munitions et de réserves d'infanterie qui venaient derrière avec des formations de mitrailleuses. Tout cela faisait une masse compacte d'hommes ot de chevaux dans laquelle se sont abattues la grêle de nos grenades et les bombes de nos aviateurs qui survolaient toute la route à faible hauteur et la mitraillaient.Au sein de formidables gerbes de tumée noire et jaune, on voyait les vieux arbres de la chaussée se fendre, les chariots verser, les bêtes et les hommes tomber, puis les réserves et les colonnes anglaises qui s'étaient avancées trop loin en escomptant le succès d'une marche en avant rapide, se replier enfin en arriére. * * Berlin, Il août. — Officieux ; Le troisième jour de leur offensive, les Français ont attaqué notre front entre Montdidier et le Matz. N'y disposant pas d'un solide système de positions, mais seulement d'installations de défense provisoires, nos troupes principales se sont repliées sur un terrain plus favorable, de sorte que, lorsque les Français se sont, après une préparation d'artillerie, lancés à l'assaut appuyés par des tanks, ils n'ont plus rencontré que nos arrière-gardes dont les mitrailleuses leur ont d'ailleurs infligé des pertes assez sensibles pour que leurs attaques fussent arrêtées partout. Après avoir repoussé d'une manière sanglante les assauts français, qui s'écroulèrent avec de fortes pertes en avant des lignes de nos arrière-gardes, celles-ci réussirent à se retirer en bon ordre, en ne ■Subissant que des pertes très minimes et sans rien devoir abandonner de leur matériel, au-delà de la ligne indiquée par le communiqué officiel. Au Nord de l'Avre, des Anglais et des Français ont sans aucun égard pour leurs pertes, mis en ligne des forces importantes en vue de rattraper malgré tout, vers le Sud, nos troupes qui se regroupaient entre l'Avre et la Matz, et se déployer vers le Nord pour venir à bout de notre résistance sur notre front de l'Ancre, entre Albert et la Somme. Malgré de très lourds sacrifices en hommes et la perte d'une masse de tanks qui gisent par douzaines démolis ou brûlés en avant de nos lignes, les troupes de l'Enlente n'ont pas approché de leur bu' L'importance des combats qui se livrent en re moment entre l'Ancre et la Matz ne doit pas. être mesurée au gain ou à la perte momentanée du terrain : ils constituent en réalité une bataille de mouvement de grand style qui nous permet, grâce à noire inclique qui vise à épargner des vies humaines, de faire des brèches dans les meilleures troupes de l'Entente en laissant du même coup intactes nos troupes qui auront à accomplir les tâches futures Berlin, 11 août. — Officieux. Dans la matinée du 3e jour de l'offensive,, les Anglais oi t limité leurs opérations à des attaques partielles exécutées entre l'Ancre et l'Avre, au Nord de la Somme, ainsi qu'à l'Est et au Sud-Est de Rozières; ils ont été nettement repoussés sur ces deux points Leurs masses compactes, déferlant à 11 h. 30 de Moriancourt, durent rebrousser chemin. Leurs réserves, qui Se tenaient prêtes à entrer en scène dans les bois au Nord de la Somme, furent prises sous le feu violent de notre artillerie et dispersées.Dans l'après-midi, les Anglais mirent en ligne un grand nombre de tanks, attaquèrent avec des effectifs nombreux, depuis la voie romaine jusqu'à l'Avre et répétèrent sans relâche leurs assauts jusqu'au crépuscule ; ils furent rejetés en arrière par notre feu et par des contre-attaques. A 7 h. 30, ils prononcèrent une nouvelle attaque au Nord de la Somme, mettant une rare opiniâtreté à amener un résultat décisif. Mais ce fut en vain que leurs escadrilles de tanks se 1 ulcèrent résolument en avant pour frayer le chemin à l'infantei ie. Ceux qui ne furent culbutés, rebroussèrent chemin sans insister. A I h. 30 de la nuit, une nouvelle attaque anglaise fut déclanchée des deux côtés de la route de Bray à Corbie, où les tanks jouèrent le grand rôle, mais elle fut repoussée, une fois de plus, avec pertes et fracas. Berlin, 11 août. — Officieux. Le plan d'attaque anglo-français entre l'Ancre et l'Avre visait particulièrement à culbuter les faibles ouvrages de défense établis sur ce front Le manque de temps et la mise en œuvre de toutes les forces disponibles pour les transports en vue des grandes offensives, n'avaient pas permis aux Allemands de se retrancher solidement à cet endroit. Ils y avaient établi tout au plus un système de délense transitoire. Sous le couvert d'un feu très violent, mais de courte durée, les escadrilles de tanks se tenaient prêles à ouvrir la voie à l'infanterie à travers les lignes d'infanterie et d'artillerie allemandes. Ensuite, la cavalerie s'élancerait à travers les rangs du l'infantçrie pour, soutenue et guidée par les tanks alieiridre, le premier jour, la grand'route de Péronnes à lloye. Grâce, à l'héroïsme dont ont fait preuve les occupants des trançhées culbutées, ce plan a complètement échoué Nos hommes, qui ne songeaient pas un seul instant à se rendre, ont continué la lutte jusqu'è ce qu'ils fussent complètement cernés. Durant des heures entières, les mitrailleuses de certains détachements qi i opposaient encore de la résistance crépitaient dans le dos des vagues d'assaut anglaises et françaises. Les desservants des batteries ne se sont pas montrés moins valeureux. Au milieu du feu qui faisait rage il n'était pas possible de diriger le tir; les signaux lumineux et les fusées lumineuses demeuraient invisibles à cause du brouillard opaque. Les artilleurs s'abritaient derrière un feu de barrage lorsque soudain; ils virent surgir les monstres blindés dans leur dos et sur leurs flancs, dont les mitrailleuses semaient la mort dans leurs rangs. Dans une hâte fébrile, l'un ou l'autre des canons fut retourné et envoya quelques obus pour tenir les tanks à distance, tandis que les autres pièces continuaient leur feu de barrage pour empêcher les Anglais d'amener leurs réserves. Dans mainte batterie, les derniers officiers et les artilleurs survivants se défendaient encore avec leurs mitrailleuses et plus d'un de ces héros réussit heureusement à rejoindre les troupes allemandes après avoir tenu l'ennemi en échec durant de longues heures. * * * Berlin, 11 août. —Officieux. Pendant toute la journée du 8 août, les Français ont bombardé avec une violence extraordinaire la ville de Montdidier. Les ruines de celte malheureuse ville, cent fois touchées déjà par les obus,sont devenues un monceau de décombres et de cendres sous l'action des obus de gros calibre. Au Nord, le long de l'Avre, l'attaque française approche de la ville. Nous avions observé au Sud et à l'Ouest que des forces considérables prêtes 4 l'attaque i vaient été massées dans les tranchées et que les Français espéraient, par un mouvement tournant, couper 1» ville. Nos défenseurs attendirent leur attaque de pied ferme résolus à ne pas laisser les Français occuper la ville à bon compte; mais le soir ils reçurent l'ordre de l'évacuer. Montdidier n'est plus aujourd'hui qu'un aflreux monceau de décombres, et il n'y reste plus ni stocks ni approvisionnements. I lu moment qu'on décidait de replier les opérations dans la région à l'arrière, l'importance de la ville devenait minime et, en tout cas, le maintien n'en aurait été nullement en rapport avec les sacrifices qu'il eût fallu consentir. C'est pour cette raison que l'évacuation en a été ordonnée. Dès la tombée du jour, lorsqu'on constata que le feu français n'était plus dirigé que sur les issues et les grandes voies d'accès de la ville, la retraite a commencé, nos troupes suivant des chemins secondaires qui n'étaient pas pris sous le feu des canons et des voies détournées que les avions de reconnaissance français n'avaient pas encore découvertes. Les eanons que nous avions dissimulés dans les maisons démolies en ont été retirés et n'ont rien laissé derrière eux. Quand les Français ont pénétré le lendemain dans la ville, ils n'y ont trouvé que le monceau de décombres en lequel leur feu avait transformé cette vieille et charmante localité. Au surplus^ leur joie d'avoir reconquis Montdidier a été de courte durée, car à peine leurs colonnes y étaient-elles rentrées que nos canons de gros calibre ont fait pleuvoir leurs obus sur la ville au moment même où les lignes d'infanterie qui s'av nçaient au Nord et à l'Est de la ville s'éproulaient sous la grêle de nos mitrailleuses. * Berlin, 11 août. — Officieux. La lutte contre les tanks dans le brouillard matinal du 8 août a fourni à l'infanterie allemande l'occasion de faire preuve d'un héroïsme et d'un esprit de sacrifice auxquels l'ennemi lui-même est obligé de rendre hommage. L'infanterie était complètement livrée à ses propres forces, va que l'opaeité du brouillard prôtégeait les tanks de telle manière qu'on ne les voyait surgir de l'ombre que lorsqu'ils n'étaient plus qu'à une distance de quelques mètres des tranchées allemandes. II n'était pas possible de constater leur approche par l'oreille, les milliers de canons y menant un tapage d'enfer qui noyait le bruit des tourelles roulantes s'avançant vers les tranchées. Les canons allemands spécialement destinés à combattre les tanks tiraient dans le vide. Entretemps, les mitrailleuses des tanks français et anglais faisaient rage dans les tranchées. Seule, l'infanterie, réduite à sa propre défense, n'abandonna pas la partie si inégale. En toute hâte, les mitrailleuses furent armées de 4ma année. — N° 188 JOURMÀL QuOTHMFT—• L«? V : 1Q Mercredi 14 Aoiît 19Î8

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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