L'écho de Sambre et Meuse

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27 februari 1918
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s.n. 1918, 27 Februari. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nv9959dg76/
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L'Echo de Sambre & lieuse Annonces la ligne 0.40 Ann. financ (avis d'ass. de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1.50 Chronique locale » 2.00 Réparations judiciaires » 2.00 JOUFUVAL QUOTIDIBIV Admmis ration-Bédac ion : J -B. G Li.ARO 37, rue Fossés Fleuris, Namur An iiiïiiiii m iililiiriilt j —o— AUTRICHIENS Vienne, 25 février (officiai). Sur le Piave, violente canonnade. Auprès des armées du général von Lin-singen, des avant-gardes allemandas ont opéré leur jonction avec les troupes ou-krainiennes à Schitomir. BULGARES Sofia, 22 février (officiel). Sir plusieurs points du front macédonien, fusillades et duels d'artillerie. Dans le terrain qui s'étend devant nos positions de la Strouma inférieure, nos détachements de reconnaissais oat exécuté d'heureuses opérati >ns. Sur le S»res, grande activité îérienne Sur le front de la Dobroudscha, armis tics. TURCS. Gonstantinople, 23 février (officie1) Sur le front en Palestine, les opérations ont été minimes par suite d'une vio'ente temrête accompagnés de pluie et de grêle. Pré? de Kjschan, un^ de nos batteries a descandu un avion ennam'. Las aviateurs ont été faits prisonniers et nous les avons empêihéi de détruire leur appareil. ITALIENS Rome, 23 février (officiel). Tout le long du front, duels d'artillerie moiérés et activité des détachements de reconnaissance. Des détachements d«* reconnaissanca britannique ont fait quelques prisonniers. Dans la valléa de la Brenta, un déts'che-mjsnt ennemi qui tentait de s'emparer d'un .d'é nos petits po >tas de garde, a été repoussé ^aprè3 un violent combat. Prè3 de Gismon, un de nos aviateurs a descendu un avion ennemi ; d?ux autres appareils ennemis ont été forcés à atterrir à l'Est de Silgarado, par des aviateurs britanniques. RUSSES Pétrograd, 24 février (officiel). L'état-major russe apprend que les Allemands avancent en groupes de 100 à 200 hommes de régiments différents. Dans une assemblée, tenue par la garnison de Pkoir, se composant d'environ 2,000 hommes, l'appel du commissaire du peuple pour la défense de la révolution a été chaleureusement acclamé. Les Allemands avancent avec beaucoup de circonspection. La ville de R«gisha a été occupée par l'ennemi; d'abord par une division d'automobiles, ensuite par l'infanterie. Minsk a été occupé le 21 février par les Allemands. Li garde blancha allemande, divisés en trois grounos, dirige son offensive vers Wal,vers Regisha et entre ces deux points. Au front méridional, rien de nouveau à signaler. La guerre aérienne — Berlin, 22 février (officieux). Le « Petit Journal » du 2 février écrit : « Les Allemands ont survolé Paris comme les Français ont survolé des villes de la Sirre, de la Moselle et du Rhin : ce'a, c'est la guerre aérienne. » De son côté le député socialiste Cachin a déclaré au Palais Bourbon que les raids des Allemands n'étaient qu'une réponse aux raids des Françiis et qu'il fallait se garder de parler de représailles. Ces affirmations ne satisfont pas l'opinion française, qui réclame avec intransigeants des représailles. C'est bien français. Les Françiis sont bissés au vif dais leur vanité. A quoi rimant, en effet, les attaques dirigées contre Sirrebruck, Mannheim, Carlsruha et d'autres villes allemandes, même en admettant l'exagération avec laquelle on a, au delà des Vosges et outre-Manche, parlé de leur succès ? Ce ne sont que des villages au regard de Paris. On perdrait son temps à répéter aux Français que ce sont nos ennemis qui ont la gloire douteuse d'avoir les premiers bombardé des villes ouvertes allemandes, ainsi que l'a constaté elle-même, le 10 octobre dernier, la revue anglaise « Aéroplane ». Nous avons bombardé Paris parce que des aviateurs ennemis avaient bombardé des vil'es ouvertes allemandes. • La 17 octobre 1917, nous avions lancé le radiotélégramme suivant reproduit par la presse : i « Nous écrivons le Mane-Tecel-Pharès qui doit servir d'avertissement à la France. Paris n'est qu'à 100 kilomètres de notre front et des maux affreux menacent ceux qui habitent avec les excitateurs dans les murs de la forteresse de la Seine. Le France est avertie. » De la menace nous avons passé aux actes et nous continuerons à le faire. A l'attaque française du 5 février contre Sarre a répondu notre attaque du 13 février sur Nancy. A voleur,voleur et demi! DE^EGH S DIV€M8£8 — Neu-Strelitz, 24 février. La grand-duc Adolphe-Frédéric VI est mort subitement. Le grand duché de Mecklembourg-Stre-litz passe maintenant au grand-duc de Mecklembourg-Sahworin sous forme d'union personnelle. — Neu Strelitz, 24 février. Le grand duc avait quitté le château samedi après-midi, vers 1 heure, pour se promener avec son chien. Des passants l'ont vu longer le canal de Kammer. Lorsqu'on s'est aperçu dimanche matin de sa disparition, le piqueur s'est immédiatement mis à sa recherche et a trouvé la corps du grand-duc flottant sur l'eau près d'un sentirr, à una centaine de mètres du pont du canal. Les soldats, accourus en hâte, ont retiré le cadavre Legrand-duc deMecklembourg-S hwerii, venait de Gniminden, est attendu ici lundi matin. — Paris, 24 février. On mande de New York au « Matin », que le ministre des fiaances a annoncé l'émission en avril prochain d'un troisième emprunt de guerre 4 1/2 p. c. En Italie. — Berlin, 24 février. Le « Barliner Tsgeblatt » apprend de Lugano que la dernière séance de la Chambre italienne a été particulièrement orageuse.L'ex-ministre Bonomi s'est plaint que les alliés de l'Italie se refusent toujours à reconnaître que le but de guerre de l'Italie exige le démembrement de l'Autriche-Hongrie.La socialiste Maffi a exposé la situation désespérée de la population otr 'ère, qui est littéralement affamée et envie le sort du bétail. Il n'est pas possible que la situation actuelle perdure. Les préfets refusent de faire connfître ca qui se passe dans les provinces éloignées. On a prétendu que si la catastrophe du Karst a été possible, c'sst parce que l'ennemi n'a trouvé devant lui que des soldats socialistes fatigués de la guerre. Ceci prouve que la guerre a été déchaînés contre la volonté du peuple. (La censure a biffé le restant du discours de M. Ma*.) La général Pistoja a pris alors, au milieu de «lameurs assourdissantes, la défense du général Gadorna, devenu l'homme le plus impopulaire de l'Italie. On a reproché à Gadorna son manque d'élan et on ne lui pardonne pas de ne pas avoir pris Trieste et Larbaeh, comme l'occasion s'est présentée à lui. On oublie que le terrain d'opérations de l'armée italienne était le plus difleile de tous et si Gadorna a pu créer une armée, il s'est trouvé dans l'impossibilité de lui insuffler une âme. C'est une tâcha qui dépasse ies forces d'un généralissime. —«o»— ■a France. — Pari», 24 février. La presse française, généralement d'accord à dire qu'une offeisive des Puissances centrales sur le front à l'Ouest est immi-sente, engage la population à garder sa résolution et son sang-froid et à ne pas se laisser influencer eu abattre par un succès initial de cette offensive. Le « Journal » dît qu'on peut avoir pleine cor fiance dans l'armée, mais qu'il faut qu'à l'arrière du front, la population fasse tout son devoir aussi bien que .les troupes sur le front — Partout où les Allemands attaqueront, dit il, ils nous trouveront prêts. Qui-cocque racontera des histoires à l'arrière, parlera de catastrophe» qu'on tient cachées, de pertes énormes, d'engins de combat extraordinaires inventés par les Puissances Centrales ou de l'évacuation de certaines lignes, devra être immédiatement signalé et incarcéré. » La « Journal des Débats » dit qu'il faut attendre les événements de sangfroid, mais que l'orage peut se déchaîner d'Hn moment à l'autre. — Paris, 24 février. M. Painlevé a violemment protesté à la Chambre contre la campagne qu'on mène en ce moment, dans le pays et dans la presse contre M. Ribot et lui. Cette campagne, dit-il, est maladroite, inopportune et menace d'ébranler la cDn-fiance du pays. — Paris, 24 février. Une instruction est ouverte contre l'écrivain M. Henri Guilbaaux du chef d'intelligence avec l'ennemi. — Paris, 24 février. On annonce l'arrestation du banquier Prineateau, l'éditeur des « Annales fiian-cières >, inculpé d'abus de confiance vis-à- vis de sa clientèle. En Hollande. — Amsterdam, 24 février, La comté directeur de la Chambre de commerça et de l'industrie vient de saisir le ministre des fltancis d'une requête dais laquelle il suggère l'idée de créer des ports francs à Amsterdam, à Rotterdam et plu-■ieurs astres villes, afin de mattre le commerce et l'industrie hillandai» en état d'-itro^readre avec le mtximim de chance» de succès la lutte économique qui semble être inévitable aprèi la fil de cette guerre. —«o> — En Chine. — Pékin, 24 février. La publication de la nouvelle loi électorale a provoqué une crise miaistérielle et Derniers Connmipts les Belligérants ALLEMANDS Berlin, 25 février. Aujourd'hui, à 10 h. 30 de la matinée, les troupes allemandes oit occupé, après combat, la ville et la forteresse de Rcval. Pieskau (Pskow), au Sud du lac Peipus se trouve oitre ne» mains. e Ba lii, 2§ février. Théâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armées du général vonlichkern. Qaatra jours aprè3 aveir franchi le détroit eitre l'île de Moon et le continent, les troupes opérait contre Réval, se composant de détachements do cyclistes, de cavalerie et de mitrailleurs, en tête le lieutenant général vicomte voi Sscksadorff, ont pris la forteréssa après combat. A l'entrée de nos troupes, de nombreuses villes de la Livonio ont paveisé. S«aucoup d'kabitaits mis en arrestation par les Russaa furent délivrés. Au sud de Pleskau, nos régiments ont rencontré un» résistance opiniâtre ; en combat acharné, ils ont battu l'ennemi. \ La ville fut prise, Groupe d'arméa» du général von Liasinges. Près de Koloskowitschi, de nombreuses forces ennemies se sont opposées à nos contiigents avançant dans l'Ukraine, le losg aa Pripjet. Par une attaque pleine d'élan, l'adversaire fut mis on fuite, la ville et la gare furent prises d'an&ut. Dans l'espace de peu de jours, les treupes du groupe d'armées Linsingea ont franchi soi- à pied, en automobiles ou on chemin da fer, défiait toute fatigue, plus do £00 kilomètres. In coopérant nvse de» troupes ukrainiennes, elles ont balayé de grandes parties du pays de bandes de pillards, iuns les région* purgée» de l'adversaire, le gouvernement ukrainien a rétab i l'ordre ot lo calme. De nouveau, sur le front oriental, des prisonniers furent ramenés par noa soldats, à savoir : 3 état» ma j ers de divisiois, 1S0 eMciers et 3,670 soldats. Le îombro des prisomlori et iu butin tombés entre nos mains à Réval et à Pie kau (Pakew) n'est pas encore évalué. Rien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. fier ersto generalquartiermeister, LUDENDORFF. FRANÇAIS Paris, 25 février (3 h.). Au Nord de l'Ailette, nous avons réussi un coup de main dans la région d'Argel et ramené 16 prisonniers et une mitrailleuse. Nuit calme partout ai leurs sauf en Champagne dans la région de Tahure et en Haute Alsace dans les secteurs au Nord et au Sud de la Daller où la lutte d'artillerie s'est maintenue assez vive. Paris, £5 février (11 h.). Rien à signaler en dehors de bombardements réciproques en Champagne et dans la région du Bois le Chaume. Armée d'Orient Actions d'artillerie dans la région do Doiran. Bombardement des établissements ennemis par les aviations alliées dans la vallée du Tardar et à l'Est de la Struma. Dans la partie occidentale du front, tempête violente entravant toute activité. —«o»— ANGLAIS Londres, 25 février. Ce matin, de bonne heure, un raid allemand a été repoussé avec pertes à l'Est d'Armentières. L'artillerie allemande s'est montrée active au Sud-Ouest de Cambrai et dans le secteur de Massines. a accentué encore le désaccord régaant entre 1e Nord et le S»d. La président du ministère Wang Tse-Gen est parti en congé. On considère que sa retraite ne fait pas le moindre doute. La ministre de l'intérieur a assumé ii-térimairement les fonctions de chef do cabinet.—«o»— A Brest-Lltovek — Berlin, 25 février. La chsscelier de l'Empire a déclaré au Reichst8g : — Nous avons appris hier que lo gouvernement de Pétrograd accepto nos conditions de paix et a envoyé des délégués à Brest-Litevsk peur négeeier. En conséquence, nos délégués sont partis hier soir pour les y rencontrer. Peut être faudra-t-il discuter encore cer-taias peints de détail, mais on sait dès maintenant que les Russes sont résolus à faire la paix aux conditions que nous leur avons dictées et qu'ils signeront le traité «ans retard. PEMIËBES PECHES Dépêches de l'Agence Wolfi (Service particulier du journal). — Berlin, 26. Le « Berliner Lokal » apprend de Genève que le parquet de Paris faisait une descente au cachet de Caillaux n'a su trouver la moindre trace de poison à l'autopsie du cadavre. Oa assure que la nourriture de la prison a fait empirer la maladie d'estomac de Caillaux et entraîné ainsi la mort du prévenu.— Berlin, 26 février. Suivait ies jeurnaux de Budapest, mande la « Berliner Lokal Aizaigor », l'Au-tricbe-H«Bgrie exigera des garanties militaires et économiques de la Roumanie, i Les questions de la Transylvanie, de la Debroudja «t du cours inférieur du Banube seront au premier plan des discussions. i — Pétorsfeoirg, 24 février (Agence Télégraphique de Saint-Pétersbourg). Uns séance plénière du Comité exécutif a ou lieu dans la nuit du 23 au 24. Après des débats violents, on a accepté ; les conditions allemandes de Brest-Litovsk, complétées par les suppléments doarés deriièremeat par M von Knllmann. 126 vaix ful'ont données poir, 85 pour la ; révolution. I 26 membres se sont abstenus. 2 anarchistes n'ont pas participé au vote. i — Pétersbourg, 24 février (Agaica Télégraphique da St-Pétersbourg. L" 24, à 7 h du matin, le télégramme I ci-après a été communiqué (par radiotélé-* graphie) aux gouvernements allemand à Barlia, autrichien à Vienne, bulgare à i Seia et etteman à Gonstantinople : 1 « Cenformémeat à la résolution prise à , 4 h. 30 du matin, le 24. par le Comité | «xéeutif et par le Conseil des représen-| tant» des ouvriers, soldat» et paysans, lo | Conseil des commissaire» du peuple a dé-| cidé d'rccepter les conditions de paix fixées | parle gouvernement allemand ot d'envoyer Isur ls champ une députation à Brest-Li-teirsk pnur y signer la paix. Le présiàeit du Cenieil de» commissaires du peuple : Wiadimir Lénîie. ILs commissaire pour les affaires étrangères : Léon Tretzki. — Barlii, 26 février (offi ciel). Dans la zone barrée autour de l'Angleterre, nos sens-mari' s ant de nouveau coulé i vapeurs et 2 chalutiers. D»ix bâtiments furent détruits au milieu de convois. Les chalutier« étaient les veiliers anglais et français < H*lk«r » et < Martemic ». — Amsterdam, 26 février. L' • Agence de la Presse Néerlandaise » mande de Batavia qu'à la suite d'une violente averse et d'un ouragan, la ville est presque complètement inondée. Pluaieurs villages ont disparu sous les eatsx. Des milliers do personnes sont sans abri. — Berne, 25 février. (Agence Télégraphique Suisse). La frontière italo suisse sara complètement fermée et cela jusqu'à la fin do la geerro. Tous les mouvement» de passagers, de transports et de marchandises sont suspendus.Les trains entre Brig et Isselle sont également supprimés ce qui jusqu'à présent n'a jamais été fait. — Rome, 24 février. Répondant à use interpellation da La-pmtela à la Chambra, la ministre des affaires extérieures a déclaré que l'Ita ie n'a jamais consenti à une paix séparée. La nuuvelle de négociations sur une paix séparée est dénuée de tout fondement. — Copenhague, 25 février. Polit) kan mandate Wasa : Les communiqués sur la marche énergique en avant des troupes allemandes sur Réval et St Pétersboutg ont provoqué une joie générale et sincère. L'exécution heureuse de» opérations allemandes serait d'una importance incalculable pour la Finlande. — Madrid, 24 février (Havas). Ls résultat des élections de Madrid est le suivent : S partisans de Maura, dent Maura lui-même, un conservateur, un démocrate, 2 républicains ainsi que le socialiste Pablo Iglesias. Lors de l'attrouppement penr la publication dei résultats des élections, il y a eu un mort et plusieurs blessés. — Berlin, 26. (Officiel) : S. M. croiseur auxiliaire * Welff », s'ccquittant de sa tâche sur les oeéai», a détruit ou si grave» eit endommagés qu'ils sont sans aucune valeur pour un temps assez considérable, des bâtiments d'un total do 21t,000 tonnes de cale marchande ennemie ou utilisée par nos ennemis. Il s'agit surtout de grands vapeurs apglais d'une grande valeur et qui, jusqu'à nouvel ordre, ne sont pas à substituer par l'adversaire. Plusieurs de ces vapeurs étaient des transports de treupes occupés. Leur destruction a causé des pertes en komtnes plu» ou moins grosses, suivant le javgeage des navires. la p us, au cours d'actions guerrières, ce cr )fre îr auxiliai e a gravement endommagé le creiseur de ligae japonaia«Baruna» (28®00 tonnes) et un autre croiseur japonais ou anglais dent l'identité n'a pu être établie. Discours du Chancelier Messieurs, Lo Reichstag a le déair justifié d'avoir des renseignements sur la situation politique étrangère et la position que le gouvernement de l'Empire prend via-à-vis de cette situation. Ja satisfais également à mes obligations lorsque, d'autre part, j'émets certain» doutes sur le projet et le résultat des discours de paix tenus vis-à-vis de l'opinion publique par des ministres et des hommes d'Etat des puissances ennsmies. Un député libéral de la Chambre des Communes,un ancien miniatre,Ranciman, a récemment émis l'opiiioi qia l'en se rapprocherait rapidement de la paix ai au lieu de catte discussion publique, les représentants responsables des puissances belligérantes voulaient se réunir en un cercle étroit pour y négocier. Je ne puis qu'approuver cetfc» opinion. Ce serait la voie pour enlever du chemin les si nombreux malentendu* voulus ou non voulus et d'obliger nos adversaires de prendre nos paroles dans leur aeis exact et, do leur côté, de dire également la vérité. Jo ne puis, en tous cas, reeoisaître quo les paroles qua j'ai prononcées ici à doux oceasiors ont trouvé chez nos eniomis un jugement objectif et impartial. (Approbation;.Une discussion en cercle étroit pourrait Bsule conduire à un accord sur les nombreux détails «rue soulèverait un compromis dans les questions ouvertes et dont la solution pourrait seule amener ca compromis.A ce sujet, je pense tout spécialemeit à îotra position vis à-vis do la Belgique. A différantes reprise?, il a -été déclaré du haut do cette tribuns que nous ne pen-aiois pa» à garder la Bslgiquo ou à faire de 1 Etat belge une partie da l'empire allemand; mais que, ainei qse la réponse à la note du Pape du 2 août de l'ai dernier l'a dit, aous devions nous garantir vis-à-vis du danger que ca psys, av#c lsquel nous voulons après la guerre vivre en paix et amitié, ne fasse l'objet ou no devienne le champ do machinations do la part de nos ennemis. Lss moyens d'arriver à ce bit et de servir ainsi la paix générale serait de négocier en cercle privé. Si donc une proposition dans es sens devait nous venir de côté adverse, du gouvernement du Havre par exemple, nous ne prendrions pas une attitude revêshe alors même qua les conversations, ce qui ne serait que naturel, ne seraient pas, tout d'abord, liantes. Pour ls moment, il no me paraît pas que la suggestion susvisée du parlementaire anglais ait chance de prendre une ferme tangib e, aussi j'en dois rester à la méthode du dialogue par delà le canal et l'Oséan. En m'y appliquant à nouveau, j» dois reconnaître volontiers qua le message du Président Wilsou, du 11 de ce mois, constitue peut être un petit pas vers lo rapprochement réciproque. Jo passe par conséquent les longues considérations de l'introduction pour me consacrer immédiatement aux quatre principes qui suivant l'avis de M. Wilson doivent trouver leur application lors d'un échange de vues. Le premier principe dit que toute partie d'un aceord définitif doit être bâtie sur la justice la plu» formelle at sur un accord tel qu'il seit le plus vraisemblable qui puisse amener une paix durable. Qui serait d'un avis contraire ? (Appro-batioi).Le priscipe quo lo grand père do l'Iglise Augustin a prononcé il y a des siècles, «justitia fusdamentum regnorum» est encore d'application aujourd'hui et il est certain que seule une paix basée sur la justice dans tou'e? ses parties à seule chance d'existence. Le deuxièma principe désire qua les peuple» et les gouvaraements ne passent pas de la domination d'un état à celle d'un autre, comme s'il s'agissait uniquement d'objets ou de pions dans un jeu, alors même que ce serait le grand jsu de l'équilibre des forces actuellement discrédité pour toujours. L'on peut également approuver pleinement ce principe; l'on peut même s'étonner que le Président des Etats Unis ait jugé nécessaire de l'accentuer à nouveau. Ce priscipe contient une polémique contre des considérations et d@3 situations depuis longtemps discréditées, contre la politique et les guerres de cabinet, contre la fusion des territoires êes états et des propriétés privées des princes, toutes choses qui appartiennent au passé lointain. Ja ne'voudrais pas être impoli, mais lorsqu'on se rappelle certaines déclarations antérieures da Président Wilson, on pourrait être tenté de croire qu'il est dans l'illusion qu'il y a on Allemagne divergence entre un gouvernement autocratique et la masse du peuple privA de tout droit. Pourtant lo Président Wilson, tout au moins à C3 que démontre l'édition allemande de son livre sur l'Etat, connsît la littérature juridique et politique alleman- Ide; il sait, par conséquent, que ebez nous les princes et les gouvernements constituent les membres sunArieurs de tout un peupla organisé en Etat, des membres supérieurs qui oit à prendre les décisions finales si bien que. comme ils appartiennent à un ensemble, bien qu'étant des organes supérieurs, le bien de tous constitue pour eux la direction à suivre dan% les décisions à prendre. 4me année N® 48 AO centimes Mercredi 2T Février 1918

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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