Annonces la ligne 0.40 Ann. finaoc (avis d'ass. de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divers corps » 1.50 Chronique locale » 2 00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse joxjrival. QUOTIDIEN Adm'nis ration-Rédac ion : J -B. COLIARD 37, rue Fossés Fleuris, Namur LIS CeillDllÉ m HIlIlM AUTRICHE!*!. — Vlenae, 28 février (oEeies) Dams certains secteurs du front du Piave, activité plus inteasa de l'artillerie A titre de représailles pour l'attaque aérienae italienne contre la riile ouverte d'Innsbruck.quBlqie* uses de nos escadrilles ont bombardé la nuit du 22 février les gares et les installations militaires du ~ort j de Yenise; il a été nettement cangUté que nos aviateurs ont touché leurs objectifs à de neabreuses reprises et que les expie sions ent provoqué des incendies. BULGARES. — Sjfla, 26 février (officiel).Sur le froat en Macédoine, dans la régie» de Bltoiia et au Sud Ouest de Gevgeli, la canonnade a été plus violente de part et d'autre. ANGLAIS. — Londres, 29 février (officiel de l'Amirauté). Le navire-hôjital « Glenart Gastle » a été coulé le 26 février, à 4 heures du ma-t'n, dans le canton de Bristol. Le navire naviguait tous feux allumés et ne trans portait pas de malade». Ua csrtain nombre de survivants ont été recueillis par un contre-torpilleur américain. Heit canots manquent encore à l'appel. D?s détails complémentaires seront publiés le plus tôt possible. ITALIENS. — Rome, 27 février (officiel).Activité des détachements de reoonnais-■aice ennemis ; ils ont été repoassés par ne? avaat-postes sur toute la ligne, entre i'Adige et la Brenta. Violent duel d'artillerie à l'Ouest de la vallée de la Freiz îla et dans le secteur de la cô a. Nos batteries ont bombardé des troupe» eaacmies concentrées au Nord Oj<9st d« monte Grappa et prèi de Chsri*to, ainsi que des détache ments en marchi sur le Piave inférieur. Dias les environs da Gis mon. nos avia tears oat oEc« cernent bombardé un dé;ôt do munitions enaem;. La «uit, nos escadrilles aériennes ont efficacement bembar dé les iasta llations de chemina de fer à Da'zane et à Pergiee. Un grand nombre d'avions eanesais o*t laneé des bombas s*r des centres habités situés onlre Trévise et Venise; eette der aière ville a été notamment attaquée «DR MER — Cepenht gua 28 février. Depuis le début de la gaerre. la 11 itte marchande danoise a perda 22i navires, parmi lesquels 209 depuis le l,r février 1917. Négociations de Paix — Paris, 28 février. On mande de Pétrograd au « Matin » : — Le gouvernement russe a réfuté de reeevoir la protestation dos ambassadeurs de France et d'Angleterre contre le traité de p$ix conclu avec les Puissances centrales.— Vienne, 28 février. De la « Wieaer Mittags Zeiturg » : Il y a lieu de constater que la Roumanie ae semble pis encore se rendre un compte exact de ta situation dans laquelle elle se trouve, le gouvernement autrichien a décidé de ne pas envoyer peur le moment de délégués aux négociations de Buc&rest. En Irlande. — Paris, 28 février. Les journaux apprennent de Londres que dans le comté irlandais de C'are, des troubles ont éclaté et ont nécessité l'intervention de la troupe. L'état de guerre a été proclamé dans le comté. Le pouvoir civil a passé entre les mains de l'autorité militaire.—«o»—■ En Suède. — Stockholm, £8 février. Le gouvernement a soumis au Parlement un projet de loi mettant les femmes exactement sur le même pied que les hommes au point de vue du vote et du service militaire. * —«o»— En Serbie. — Amsterdam, 28 février. Lps journaux hollandais apprennent de Corfou que la démission du Cabinet serine est la conséquence d'un vote défavorable au gouvernement qui a été émis lors de l'élection du président do la Skeuptchina. Au cours de ce vote, le candidat du parti radical Gieka Brachinat a réuni 54 voix, tandis que le candidat du parti un)fié de l'opposition a obtenu E0 voix. Devant la minime majorité de 4 voix obtenue par le gouvernement — majorité qui a empêché que le quorum fût atteint par l'élection du vice-président - le préaident du Conseil M. Pachltch a offert au Roi la démitsion du Cabinet. — €0»— En Angleterre. Le député libéral M. Holt avait provoqué une discussion à la Chambre dos Communes au suj«t du discours da Chancelier allemand, M Bitfour a répondu : — Les relations diplomatiques entre les belligérants ont été suspendues jusqu'au jo*?r où la reprise pourra s'en faire avec quelque* chances d'aboutir à des rénaltata. Je dois reeonntÎT* A mon grand regret que nous n'en tommea pas enaere arrivés là ? Comment vou pe vous que des négociations puissent s'ouvrir aprè? le discours de M. Hertlirg qui vient de cous faiie connaître les dernières limites de ses concessions ? Il m'est împossib's de prendre au sérieux la prétendue acceptation par M Hertlirg dei principes fondamentaux posés par M. WHson. Ce serait rendre le p'us mauvais service à la cauto de la paix d'encourager l'opinion de ceux qui prétendent que dos négociations verbales pourraiont amener un résultat : il faut attendre pour cela que la possibilité d'un scaord général puisse être entrevu», » — Londres, 28 février. Le « Dai yt News » annonce qu'une réunion de députés libéraux et conservateurs a été tenue à la Chambre des Communes, sous la présidence du député Whjrte. dass le but de constituer à la Chambre le groupe des affaires étrangères. Les principaux membres sont : Hobheuse, Bexten, Herbert. Hagh, Saw et Hs»yeourt. A la prochaine réunion du greape, fixée à mardi, le Polonais Zadetky fera une 6»r.férence sur la situation actuelle de la Pologne. —«9»— En Grèce. — Berse, 28 février. Le « Nouvelliste de Lyon » apprend d'Athèaes que les personnes condamnées à mort par le Conseil de guerre pour avoir pris part aux troubles de Lamia ont été exécutées hier. Le? condamnés étaient pour la plupart des soldats, mais il y avait aussi nombre de civils et, parmi eux, se trouvaient deux f°m&ie<j qui furent pissées par les armes. — Berce, 28 février. L'Agence Hellénique communique ce qui suit au srjet de la situation en Grèce : — La conclusion de la paix avec l'Ou-kraino et les nouvelles concernant les négociatioas de paix avec la Roumanie ont provoqué au sein du peuple grec une grande excitation et de l'exaspération : contre M. Venfziles. Les fphè'-es gouvernementales sont gous ! l'empire de la panique et les bruits les plus invraisembinb'es circulent dans le public. On parle d'une offensive de grande envergare des Puissances centrales centre Saloniqae et l'on escompte le produis envoi d'un ultimatum à la dréce aussitôt la paix conclue avec 1* Roumanie La peuple est convaincu que la première exfge*«e de» coalisés sera la misa au rancart de M Venfzéies e? le retour à la situation constitutionnel!e. B*ns ces eosditloas, il n'est pas étonnant eue la mobilisation partielle ne donne geéce de résultats Même dans les cercles veniz^listes, on a été pénib'ement sffecté par le fait que l'état maj«r grec a été placé sous 'es ordres et la démmdasce du général fraufala Bardeaux. E-»treUmps. le gouvernement cen-tinue k étrsrg'er foute opposition en pre nor.çant la seine de mort contre les récalcitrants.—<o> — En France — G»nère, 28 février. La « Feuil'e » apprend do tourca autorisé» que 2,000 ouvriers et ouvrières de Bourg»» so sotit assemblés devant l'hôtel da ville et y ont fait une démonstration au cri de • « A bas la gaerre Nens vouions la paix ! Un grand cartel, p«r'é »ar des femmes, représentait M. Clemecceau baignant dans une mare da sang. La revue « Demain » apprend de Lyen qu'une grève générale y a eu lieu da 19 au 21 février. Quelques semaines auparavant, les mé tallurgistes de la Leire avaient arrê é le travail parcs que le secrétaire général de leur syndicat a^ait été eavcyé au f«"0*t Une réunion de dé'égKés des iyadieats métallurgistes s'est tenue à Paris sous la présidence de M Merrheim ; un millier de délégués, représentant 1.800 000 ou vriers, y assistaiert. Dans le compte rendu de cette réunion, la censure a biffé complètement les passages de l'ordre du jour adopté psr l'assemblée exigeant de la Conférence interalliée de Londres qu'elle provoquàUa conc usion immédiate d'un armistice sous menace de grè7e générale. — Paris, 28 février. La commission de la Haute-Cour a étendu l'instruo-ion de l'affaire Malvy à tonte la gestion de l'ancien ministre de l'I; té-rîeur. Ea conséquence, le procès ne vien dra pas devant la Cour avant le mois de mai. — Paris, l*r mars. Un certain nombre de députés républicains importants, narmi lesquels MM Dal-biez Poncet et Violet, convoquent pour jeudi après-midi le groupe socialiste et radical-socialiste* en vue d'établir un accord pour combattre la propagande antirépublicaine. . DERNIÈRES DÉPÊCHES Dépêches de l Agence Wola (bervice particulier du journal). — Berlin. 2 mars (efflaio') Neuveeux saesès de ne "ous-marins sur le tbtà're de la gaerre septentrional : 28 000 tonnes. L«* xteccèi ent été obtenus surtout dans la Mer- Irlandaise et dans la Manche. Un nombre des navires détruits étaient des vapeurs précieux de 8 000 et de 4 000 tonnes brut. Ua vapeur pleinement ehargé de 2 500 tonnes fut torpillé dans la Manch* au milieu d'un convoi puissamment protégé Ont bu être Mentifi^a : Le voilier i me j te«r anglais « Kl* O a », le voilier fraa- ' ç»is < B«ra'ier », cba»g* de bois de mine, ! de La Roche'le à CardÉff ainsi que les chalutiers anglais «Commander». «S«ow-grop », « Jimx », « L»onore », * Rosebug », * Idaie » ft « O .yx ». Dernier: Ceiumps les Belligérants ALLEMANDS Berlin, 2 mars. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprisz Buppreeht de Bavière. Seulement dans quelques secteurs, l'activité combative s'est animée dans la soirée Das entreprises de reconnaissance près de Hollebceki et au Sud de Saint Quentia nous ent valu des prisonniers, flrreupe d'armées du K>©npriaz impérial. B s de nombreux endroits du front, sous avons exécuté des entreprises couronnées de suecài A l'Eit do Reims, des troupes de la Hasse ont fait irruption da*s le fort détruit de Pot»pelle. Des soldats de la Prusse Rhéaane ainsi que des Westphaliens ont pénétré bien avant dans les positions ennemies f h Word-Ouest de Presaes Les éléments de tranchée restés encore entre les mains de l'ennemi depuis les combats de février au Sud-Bst de T«hure furent r ettoyés par une attaque.de troupes thuringiences et badoises. Sur la rive occidentale de la Meuse, des compfgnies r béante es ont pris d'assaut les lignes enretniesau Sud de Hautecour. Ap;èi avoir exécuté leurs entreprises d'observation, nos soldats sont rentrés en ramenant plus de 400 prisonniers ainsi que de nombreuses mitrailleuses capturées.Les tranchées prises au Sud-Est de Ta-hure furent maintenues et défendues avec Euccès contre das contre attaques françaises.•rsapd d'armées du duc Alhreeht von Wurttemberg. Eatre la Meuse et la Moselle, des fantassins renforcés de troupes de génie ont poussé daas les tranchée* ennemies au Nord Est de SeicSsebrci. La garnison américaine a subi de lourdes partes et a laissé entre nos mains 12 prisonniers. Le capitaine, chevalier de Tutscbek, en descendant un ballon-captif ennemi, a remporté fa 25' victoire aérienne. Théâtre de la guerre à l'Est. Greupe d'armées du général Bichhorn. En Esthenie et ea Lfvonie, à la poursuite de l'ennemi battu, nous avoas pris Gemal. K« w la capitale de l'Ukraine, fut délivrée par des treujes Bkrainieunes et saxonnes.Rien de nouveau sur les autres théâtres de la gaerre. Dsr erste Generalquartiermeister. LUDENDORFF. —«o»— FRANÇAIS Paris, 1er mars (3 h ). Dans la région à l'Est de Chavigaon, hier, vers 20 h., les Allemands ent lancé, après un vif bombardemeat, deux colonnes à l'attaque de nos lignes. Un vielent combat corps à corps s'est engagé; il s'est terminé à aetro avantage. L'ennemi a été refoulé aprèi avoir subi de fortes pertes. Dos prison aiers sont restés eatre nos maina. U ae autre tentative sar nos petits postes au Sud Est de Corbeny n'a pas ea plus de a ecès. Pendant la nuit, l'activité des deux artilleries s'est maiatonae très vivo dans toute la régioa de Craonae entre Miette et Aisne et dans le secteur de Reims. L'hosDiee civil de Reims a été incendié et bombardé systématiquement pendant l'incendie. En Champagne, la nuit a été également marquée par des séries de bombardements sur ses premières lignes, notamment dans la région des monts de part et d'autre de la Saippe et vers la butte du Mesnil. Ce matin, une très vive attaque ennem'e déclenchée sur nos nouvelles positions au Sud Ouest de la butte du Mesnil a été brisée par nos feux et refoulée sauf sur un point gà les Allemands ont pris pied dans nos éléments avancés. Vers la même heure,à l'est de la Suippe, un fort coup de main ennemi a subi un échec complet. En Argonne, rencontres de patrouilles. Nous avons fait des prisonniers. En Wœvre, asstz grande activité de l'artillerie vers la fia de la nuit dans les secteurs de Rrgnéville et deRemenauville. Nuit calme sur le reste du front. Paris, l«r mars (11 h.). Au cours dé la journée la lutte d'artillerie a pris un caractère d'assez grande intensité dans la région au Nord et au Nord Ouest de Reims ainsi qu'en Champagne, principalement dans la région des monts, ve s Ta hure, et de part et d'autre de la Suippe. Au Sud Ouest de la Butte du Mesnil, les Allemands, après avoir été chassés par nos contre attaques des points qu'ils avaient pénétré ce matin, sont revenus à l'assaut avec des forces nouvelles. Après plusieurs tentatives infructueuses qui leur ont valu da lourdes partes, ils sent parvenus à reprendre pied dan* une partie des positions que nous avions conquises le 18 février. Sur la rive droite de la Meuse et en Wœvre, les allemands ont bombardé vso éwmsnt nos prftnt'èras lignes sur le frpnt Beaumont boia Le Chaume ainsi que dans la région de Ssieheprey on un fort eoup de main allemand a été repousEé et nous a donné quelques prisonniers. Sur deux des points attaqués par les Allemands au cours de la nuit dernière et aujourd'hui, les tr»upes allemandes spécialisées dans les raids se sent heurtées & des éléments d'infanterie américaine. Les alliés de l'Buteate ont partout maintenu leur ligne intacte, infligeant à l'assaillant des pertes sensibles et lui eausaat, sur chacun des points, des prisonniers. — Berlin, 2 mars. Le < Berliaer Lekalaiszeiger » apprend de La Raye que suivant une information parvenue de New York, au < Times », le président Wiison m répondrait pas au discours du comte Hertling avant que le comts Ciarnin n'ait pas parlé à son tour. On s'attend à ce que, comme d'habitude, le président soulignera la différence existant entre les gestes et les paroles de l'Allemagne. — Berlin, 2 mars. Le < Beriiner T«geblatt » appread de Genève que d'après un journal de eette ville, Kereaski séjourne à Paris. — Berlin, 2 mars. * Ainsi que l'apprend la «Gszatte de Voss» il faut considérer comme échouées les négociations avec la Roumanie'. Il semble que la réponse du roi Ferdinand aux propositions des Centraux est peu satisfaisante. D autres journaux l'apprennent aussi et ajoutent : C'est parce que M. von Kùhl-mann et le comte Czgrnia ont été appelés à Brest Litevtk pour y signer le traité de paix avec le gouvernement de l'institut de Smolny. — Berlin, 2 mars. A la carte d'informations leur parvenues de St-Pétersbourg, des journaux suisses s'attendent è une évacuation sans combat par les Bo'ch4vistas de la capitale russe. Suivant la < Vcssisehc Zcitung », le comité exécutif das Soviets aurait décidé de ne publier riea au sujet des négociations de paix de Brest-LUevsk. — Bariin, 2 mars. Li < fieatsch* Tageszeitung » mande en date du 23 fevrier que le jour-même où la maladie de Lloyd George a été publiée, en avait attenté à sa vie daas la rue. On dit qu'il s'agit de la tentative d'ua Slnpein irlandais qui fut arrêté. — Stockholm, 1" mars. Suivant information de Havas de St-Pé-tersbeurg, la situation y est sans changement, la ville est ealme. Das mesures extraordinaires contre l'entrée des Allemands sent prises. Des détachements de la Garde Rouga partent pour renforcer les troupes des Soviets, surtout dans la direction de Pskow. Les ministres français et anglais ont quitté Saint-Pétersbourg au courant de l'api ôs-midi. Les consuls y sent restés. — Rotterdam, l*r mars. Le < Nieuwa Rotterdamsehe courant » apprend de Londres en date du 28 que le roi a ouvert sa nouvelle session au Parlement par ua discours au trène. « ■ Suivant le « Nieuwe Retterdamiche Courant », Chiozza Money a déclaré à la Chambre des Communes que l'anaéa dernière l'on avait ceastruit en Angleterre doux oents navires de commerce de 1600 toaaes et plus, d'un tonnage total do 1.0@7 696 teanes. La perte aette en navires anglais de 1600 tonnes et plus est de S98. Cela représente une perte de 20 '/. du tonnage anglais dont on dispesait en 1916. Mais des cargaisons destinées à l'Angleterre il a'a été perdu que 2 On a construit en Angleterre en novembre 22 navires jaugea*» 130 375 tonnes, ea décembre 21 navires jaugeant 125 752 tonnes et en janvier 11 navires jaugeant 65.K88 tenues. Le « Times » remarque à ce sujet qu'en ces trois mois, 147 navires de plus de 1600 tonnes ont été coulés. — Rome, 1" mars. Dans la nuit du 27 au 28 février, une de nos escadres d'hy iroavions a bombardé Poia et y a jeté 3 tonaes de madères explosives sur l'arsenal et des établissements militaires. On a constaté de bans effets. Malgré le tir de barrage violent, tous nos aviateurs sont rentrés indemnes. — Amsterdam, 1er mars. Le « Murning Post » apprend de Shanghai par des journaux chinois que le Japon mobilise pour envahir la Sibérie. La Chine prendrait part à cette entreprise avec 4 divisions. — Barne, 1" mars (S. B. A ). La frontière fraaç Use sera fermée vendredi, à midi. — Buenos Aires, 1er mars. La moitié du personnel des chemins de fer de l Etat à repris le travail. Plusieurs ligaes ont repris le mouvement des voyageurs. Communiqués du tiourernament ARRÊTÉ concernant la formation Au canton scolaire île Welhenraad. Sa vertu do l'article 39 de la loi organique de l'enseigaemeat primaire, j'arrête ce qui suit : Article 1er. L31 communes et parties de communes suivantes : Klause (La Couse) (de la commune d'Aubal) Bilan, Gemmenich,Senri-Chapelle, H >mbarg, Merabach, Monlzan, Moresaet, SipfeHak®n, "Weîkîaraad, qai, au sens de l'an été pria à la dato da 22 avril 1916 par le Chef da l'administration civile (VtrvraltjiagMhif) prèj le gouverneur général en tfe gique et concernant la langue véhiculaire dan» les écoles de la région allemande du pays (Bulletin officiel des lois et arrêtés pour le territoire belga eo cupé, n" 20S, page 2050), appartiennent à la régioa allemande du pays, forment un nouveau caaton scolaire, appelé < cantoa scclairede Welkearaad ». Article II. L'inspecteur du canton scolaire de Wel-kanrjiad relève directement du Chef d« l'Administration civile de la "Walloaio. Article III. Le Chef de l'Administration civile de la Wallonie est chargé do l'exécution du présent arrêté. Brusîel, le 7 février 1918. Der Ganeralgeaveraour la Belgion. Froiherr voa FALKBNHAUsEN, Goaoraloberat. OAJMS 3L.K PAT® FLANDRE ET BELGIQUE « Loraqao la tempête souffla, la poussière s'élève, cela a'a riea d'étonnant » écrit la « Gazette de Bruxelles » du 27 février. Quel effroi a passé parmi les patriotarda lorsque les Fiamaads oat proclamé leur autonomie ! Mais s'ils avaient froidement réfléchi, ils auraient peut être été moins nerveux. Actuellement, ils regardent plus ver» Berlin que vers Paris, envoient protestation sur protestation et craignent que s'en soit fait de la Belgique. Tout le monde raconte, dit le journal activiste flamand, que nous voulons partager la Belgique en deux. Mais oi cala est-il écrit ? Qui l'a jamais dit ou écrit ? Mais le gouvernement dent nous ne voulons plus rien savoir : Ua gouvernement c'est si facile à remplacer ! Ea France on en déchire deux ea un an. 11 n'y a donc rien de terrible quand en combat ua gouvernement. Nous n'avons jamais fait campagne centre la Belgique même. Nous combattons au contraire pour qu'une Belgique seit encore possible à l'avenir. Mais ce qui est impossible c'est-co que ces Messieurs du Havre projettent : faire de la Belgique ua instrument aux mains d'étrangers. Non, la Belgique doit être neutre, réellement neutre et non pas seulement sur le papier — ea bien elle doit cesser d'exister. Les activistes veulent une Belgique véritablement neutre, une Belgique où la Flandre équilibrera les influences mauvaises veaant du Sud. Seule, une telle Belgique est encore pea-sib'e; et nous cherchons à la mettre sur pied. L'en comprend pourtant qu'il y ait delà poussière. Les serviteurs de l'aacienne Belgique courent sur leurs dernières béquilles. Leur puissance s'en va. Dani la nouvelle Belgique qui naîtra de la paix, ils auront perdu tout pouvoir. - mum—■—fc. La peslioD flamande sera-t-elle internatioiialisfieî Il y a quelques semaines, les deux ehefa flamanda Frana van Cauwclaert (catholique) et Camille Huysmaas (socialiste) sont entrés en échange de vue sur le sort futur de la Flaadro. Ce rapprochement important de personnes a amené également un rapprochement de prlneifes. lien ressort que Praas van Caaweiaert voudrait pousser la aéparatieu administrative plus loin qu Haysmans, mais d'autre part, il recule » avaut l'internationalisation du problème flamand. Haysmans, lui, treuve cette internationalisation le procédé le plus efficace et le plus avantageux et li reprend la discussion peur faire admettre ses idées. Dans nn des derniers numéros du < Socialiste Belge », il publie une nouvelle lettre dans laquelle il constate que tous deux, Van Canvralaort comme Buysmana, sont d'aeeord en principe, mais diffère uniquement dans la question de la tactique à suivre. Le but da Van Cauwelaert est de réaliser la solution : Le lamand en Flandre ! Mon but est le même. Mais tandis que l'opinion de van Caaweiaert est que le mouvement flamand, qui existe depuis des siècles et qui a rédigé son programme depuis des dizaines d'années, n'a rien à faire avec la guerre et l'issue de celle ci, Huysmans, en politicien réaliste considère la guerre comme étant un bouleversement de toute l'Europe et déclare qu'elle a provoqué de nouvelles conceptions dans la question flamande. Ces nouvelles conceptions sur le droit d'autonomie d*>s nations ont eu pour suite que le problème de la vie en commun de différentes nationalités dans un seul et même Etat doit être réglé et assuré, en principe, par des accords internationaux. Aussi, la question des nationalistés flamande et wallonne appartient également au tribunal international. Ce point de vue, ajoute Huysmans, a de nombreux partisans dans tous les pays. Le hasard a voulu que les paroles de Huysmans fussent immédiatement confirmées; le professeur Wilmotte, de l'Université de Liège, vient, ea effet, de publier dans le « Journal des Débats » de Paria un article disant que les grande* puissances doivent s'intéresser à la question belge et la solutionner définitivement par des accords internationaux. Ainsi donc, l'étranger en viert tout doucement & la conception que les activistes flamands défendent depuis 1915. Ceci témoigne en faveur de la tactique d'audace et de la confiance politique en soi-même, car sans l'inter vent ion activiste le monde international ne se soucierait nullement den flamands. D'ailleurs les flaminganta veulent plus que des droits linguistiques; leur but est une politique d'Etat : la Flandre aux Flamand» ! 4mM année N* 52 Le N° HO centimes Dimanche-Lundi 3-4 Mars 1916

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