A.nn©n««s la li#*« 0.10 Ann. fln*ne. (avis d'us, de s»o.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 Faits divars corps » 1 50 Chronique leeale » 2.00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOTJTOVAL. QTJQTIDIBIV I Adminis ration-Rédaciion : J -B. GOLLABD 37, rueFosaés Fleuris, K. mur I Les Communiqués des Belligérants —«0»— ALLEMANDS. Berlin, 28 avril (officiel). j Théâtre de la guerre à l'Qacat. Sur le champ de batailla «a Flandre, l'ennemi s'est replié sur des ligaes établies à l'arrière. j Au Sud de Lsngenaaîk, à l'Ert d'Ypres, il a passé au-delà du Steenbeek et s'est retiré dans les positions qu'il occupait en ; automne 1914; prôi de 2 liebeka, sou repli a dépassé cas positions. En les serrant de prés, nous avons à diverses reprises forcé nas adversaires à se battre et nous avona fait prisonniers des J Belges et plusieurs centaines d'Anglais à : cette occasion. Nous avona atteint la ligne Sud Ouest ; de Larg^marck iir# eecideatale du S een- ' baek-Verlorenhoi k-Mo9g9 Zllleb ke-Ver- j m< aeele. La doubla hïuteur 6#, pour ln possession da laquelle oa s'est battu l'en dernier à eat endroit, est ea notre pouvoir. Dans le secteur du Kammel, forte activité de l'artillerie. Après avoir repoussé les contre-attaques exécutées par les Frarçais le 27 avril au soir centre le versant occidental du K«m-mel, notre infanterie a poursuivi de si propre initiative l'ennemi battu qui se retirait et a pris d'assaut le village de Locker. Sur la rive septentrionale de la Lys, des attaques ennemies ont échoué A cette occasion, nous avons fait prisonniers des Anglais ; il en a été de nsêms au cMiri d'un* opération' fructueuse exécutée a* Nord Oaest de Festubert. Prè* de Givanchy, noua avons repoussé de fortes attaque* anglaises. Sur le champ de brtslHe des deux rives de la Somme, les opérations se sent bornées aux rte nnaissarjses et aux duels d'artillerie pl«s violents à certains moments. Près da bois ds Hangard, une attaque locale ennemie s'est écroulée- Thâïre de la guerre à i'E»t. Eu Finlande, aprèa un combat, le g*iié-ral comte von dar G1H2 s'est emparé de Tavastchu. Lorsque nos troupes sont entrée 1 dans la ville, elles ont éié saluées avec enthou si a 3 me par la population. Bsrlin, 27 avril (efficiel). Au larga de la cô e occidentale de l'An-g'eterra, nos sous marins oat coulé £5.00® tonnes brut. Un vapeur jaugeant au miaimum 12 000 tonnes brut et un g'and vapeur armé de 6000 tonnes brut ont éié torpîl!é3 en pleins convoi» puissamment protégés FRANÇAIS. Paris, 27 avril (officiel de S h.). Au cours de la nuit, le bombardement s'est poursuivi île part st d'autre sur le front Villers Bî'etonneux-Hangard. Aucun changement dans la situation. Une attaque ennemie sur nos organisations de ehemins de fer à l'Ouest de Then-He3 n'a pu aborder nos lignes. Nous avons réussi des coups de main dans la région du canal de l'@ise *ers Loivre et au Nord E t du Corcillet et fait un ce^tîin nombre de prisonniers. Lutte d'artiilerie ass^z active sur la rive droite de la Meu e Paris, 27 avril (offieiel d»j 11 heures) Aucune action d'iisfïnterie au eoera de la journée. La lutte d'artillerie se maintient vive au S«d de la S >mme et sur les deux rives de l'Avre. Bombardements violents dans la région de L*ffaux et s^r le front bois des Gau-rièras-Las Chambrettes. Jaurnée calme partout ailleurs. ANGLAIS Londre», 20 avril (officiel). Au Nord de 1a Lys, la batailla contiaue avec a«h«rmm§sî sur tonte la section du front comprise entre Drano?ter et le canal Ypres Géminés. Hier, neuf divisions allemandes y ont pris l'offansive avec une grande vigueur. Aujourd'hui à l'aube, des troupe» franco-anglaises ont pronascé une cantre-attaque «t ont tout d'alnrd réussi à progresses" Légèrement et à faire quelques prisonniers.D tus la journée, les Allemands ont renouvelé leurs attaques; ils ont dirigé leurs assauts aves une ténacité extraordinaire contre les positioas que les Alliés occupent de Loere à Leelyct# et »ur les deux rives du esnal Ypres-Gamines. A proximité de Leelykte et de Scharpes-berg, nous avons tenu tète à toutes les at- j taques ennemies; mais, après d « violents ; combats au cours desquels une série d'attaques énergiques avaient été repoussées avec de fortes pertes pour les troupes allemandes, celles ci ont réussi à refouler n©-tra ligne dans la direction de Lccre. Sur les d«sux rives du eanal Ypres Go-mines, l'ennemi a ausai fait quelques pro • grès. ï Aujourd'hui, de grand matin, de* troupes franco anglaises ont attaqué les positions ennemies établies au Sud de la Somme, à hauteur de Hangard et Jdu bois , de Hangard, et avancé leurs lignes snr certains points au milieu de vio'erst» combats. I Sur le reste du fro t britannique, la ■ituation ne s'esl pas modifiée. ITALIENS Borne, 26 avril (officiel). Dans le val Arda, nos fortes ealonae» ont fraîchi treis rasgé»* d'obstacles en fil de f-sr barbelé et pé'xétr* par *urpH«e d*DS les postes avancés du val Mobbia et de Porto. EUes ont fait prisonniers 1 fous-offieiar et 18 soldats et détruit sur une large étendue les ouvragas de défense accessoires et le barrage de la route de Rovereta. Elles sont ensuite rentrées dans leurs lignes, r» menant leurs prisonnier», tandis que l'artillerie ennemie concentrait vaine m^rt son feu f<ur le secteur d'attaque. Diel d'artillerie assig vio'eDt sur le haut , plateau d'Asiis^o et dans la vallée de la » Brenîa. Notre canonnade a, dans la vallée 1 d'Asie go et dans la plaine de Foi», provo- ■ qué des incendies et des explosions de batteries ennemies. Djux avions ennemis ont été descendus par rot aviateurs au-deasus de Goae-g'iano.»■IM,y LA GUERRE iUK MER ï — Londres, 27 aTi'. L'Agence Reuter annonce que le vapeur j américain « St Paul », après avoir été ré- | paré dans un port de l'océan Atlantique, a ! chaviré au moment où il quittait le» docks. ! Les 300 hommes .qui se trouvaient à bord ont été sauvés. i Oa ignore quelle est la cause de l'accident.; — Rotterdam, 21 avril. Le vapeur ang^is € Nyrpura », trans- : portant de» troupe», a été torpillé au large de la cô a d'Espagne ot a cou'é Ge vapeur, construit en ltlC, jaugeait 7Ô40 tonnes brut. — Bsrlin, 27 avril. Sir Josef Maclay, diroateur de l'Office des chanti#rs navals en Angleterre,*», par l'inte? médlaira du correspondant du « Times » à Nfew-Yoïk,ad;e»»éau peupla amériedi un appel qui m dit long au sujet des pertes anglaises aar mer. — Le manque de tonnage, dit i', prend des proportions effrayantes; toutefois,,âo tra situation n'est pan encore désespérée si l'Amérique est on mesure de tenir ses promesses. Il no faut p s oub'ier, en effet, que nos pertes nettes en 1917 se sont montées & 598 navires, représentant une flotte capable de ravitailler 50 à 70 ». c. de la popu-latiun de la Grande-Bretïgne. Les sous marins allemands coulent le doubla du ioumge que peuvent livrer les chantier» américains. L'effectif d»s troupes américaines débarquées en Europe s'accroît de jour en jour, mais chaque soldat de plus augmoate vir-tue 'eoaeï "• le défiait du toonago parce qu'il nous faut importer d'autant plus do vivr«»s po r assurer sa subsistïKce et son ^quip^mant et lui fournir les munitions n^sessaires. Le peuple anglais est lis-de-la ju»rre. Sis nerls eoat te&dw* par troi» ans et demi do privations, et il e.t littéralement épuké. I s'«*t d'aiUewr» pas étonnant que sa c«p ei!é 1« travail en soufra. Notre position «st devenue trèi «ritiqaa; elle s'aggraver: eicore dan» les samainss aui v®at suivre j squ'à la prochaine mois-ion.Naus ptmmflis à bout de ressouresa, et il nous est impossible de reculer. Miis vous, Américain», vous avez sous la malu du matériel humain, des hommes de valeur et des matière» premières en quantité suffisante pour résoudre le pro-b ème angoissant qui se p<?se k l'Entente. — Birne, 2k avril. II appert do l'interpellation du député Portellà, à la Ghintbro italienne, qne lo paquebot postal « T ipoli », coulé U nuit du 17 au ifi avril, dans le golfe d'Arranci, transportait des troupes, du matériel de gue< ré et dos vivres. U a grand nombre d« soldais permission-naiies, revenant du front, perdirent la vie au coûts de «e nanfraga tragique. D'autre part, le < Giornale d'Italia » an-n@»oe que le service postal entre l'Italie et la Sirdaigne ne fonctionne qso tous les 4 jours. Le projet d'organiser ce service par voie aérienne semble avoir été abandonné. — La Hsye, 26 avril. Répondsnt à une interpellation du député Knebal, le ministre de la marine a \ déo aré, à la seconde Ghamb a, que les i informations publiées par la Pre»$e, au sujet de mines placées par de» navires J ang ais, & l'embduohure de l'Escaut, i ; l'intérieur des eaux territoriales néorlan- j d aises, sort conformes & la vérité. La 23 mars, un bfttiment-pilote a pèshé j une mine anglaise dans ces parages. Le gouvernement hollandais n'a pas été : informé par lo gouvernement aaglais du placement de ces mines. D*s navires de garde hollandais ont fait sauter huit mises et en ont fait couler quelques autres. Le ministrèa des affaires étrangères a } Mt à Londres des représentâtes au sujet ' da ces faits, qui sont contraires à l'ar- ; ticle III de la Convention de La Haye et au Droit des geni. La protestation hollandaise est C0EÇU9 en termes très sévéras. Le» mines anglaises oat occasionné la perte du bateau pilote n* 14 et d'un bateau de lèjhe, dont neuf hommes trouvèrent la mort datis les flots. L'attaque atiflaiie contre Ostende et Jleebruff* — Londres, 26 avril. Offlaiel de l'Amirauté : 1 U'i* barestse à moteur a sauvé l'équi- i pagfl du « Thétis », «aai» le navire a péri : 5 hommes sent morts et 5 h'essés. L?s navires « l^h?géKia » et < Intrépide» ont edeux réussi : ils sont dirigé» tout droit vers le canal et, conformément aux instructions qu'ils avalent re«ae«, lia se derniers Gunnipés lui! BelligMi ALLEMANDS Berlin, 28 avril, rhéètre de la guerre à l'Ouest. Sur le champ de bataillo en Flandre, « lut le d'artillerie s'est animée à partir le midi. Le butin fait depuis la prise du Kemmel l'est é své à plus de 7100 prisonniers, lont 181 officiers, SS eaaon» et 233 mitrailleuse»Entre le canal de La Baiaée ot la Scarpe ilnsi qu'au Nord de la Sommo, vivo activité de reconnaissance drs Anglais. Da puissantes attaquas da détail des Français contra le boi» de Hangard et le rillsge du même nom ont été refoulées l'une manière sarg ants. En de nombreux endi oit» du reste du front, embats entre le» ligne». Sur la riva Est de la Meuse, une incursion dans les tranchées françahes nous a valu des prisonnier». Rien d« nouveau sur les autres théâtres 10 la guerre. Der erste ôeneralquartiermeister, LUDENIORFF. — «G» — FRANÇAIS Paria, SS avril (S h ). Au oouri da la suit, actions d'artillerie violentes au Nord de l'Avre et dans la région comprise antre kasaigoy ot Noyon. Au Nord du Ghamin des Dames, nous «vons réussi deux coups de main sur les lignes allemandes qui cous ont permis de ramener 2k prisonniers. Nous avons repoussé des tentatives ennemies précédée» de vifu bombardements au Nard Oae»t do R?im«, dan» lrascotour» de St Mih'el, de Lunévilie et du bois le Prêtre. Des prisonniers sont restés entre nos mains. Nuit calma sur la reste du front. Paris, 28 avril (11 h.). Bombardements violents de Viller»-Bre-tonneux à la Luce et dans la région à l'Ouest da Noyon. Journée c*lme sur le reste du front. —«0»— ANGLAIS Londres, 2S avril. Siir la totalité du front de bataille au Nord &e la Lys, de part et d'autre, violenta activité d'artillerie pendant la suit. Bans ce sceteur, le combat a été trèa intense, hier, i'eeneni entreprenant plusieurs tentatives résolues de tirer prclt de ses gains de la veille. Aprè* dea alternatives d'avance et de recul da plusieursk»ure», sou» »vea»~en-rtyé partout la progression de l'ennemi. Au #)urs de leun nombreuses vaines attaquea, lea treape» do l'advoraalre ont essayé da lotrde» perte». Le» attaqua» ennemie» sur les position» ft'acfilses depuis Leker jaaqu'à La Glytte ont été menées avec une violence extrême; après l'écroulement sanglant da S de leur» charge», le» troapes allemandes soat parvenues à prentre le village de Leker. lins la leirée, nos alliés ont déolanché une contre attaque, ont délogé l'ennemi do ses lignes et ont regagné la village. Sur d'autres points, toutes les attaques ennemies furent refoulées. Un combat acharné a'ost déroulé aussi au Nord 4u village de Kemmel et k proximité da Yeormweela qui, après une lutte de longue durée, eat resté outre les mains de nos trou pet. Dms l'a près midi, l'a<|versaire a repris s?s charges acharnées sur nos positions dans le bois au Sud-Ouost deYoormeiaele; 11 fut rejeté complètement. Dans ce combat, nous avens fait plusieurs centaines de prisonniers. lier après-midi aussi, un ongagement lcc' l sur le champ do bataille de la Lys, à proximité de Hivenchy, nous a permis de c.pturer 40 soldats ennemis. Au Sul de la Somme, depuis Hangard jusqu'à Yillers Bretonneux, le combat s'est maintenu pendant l'aprè3 midi. Ea quelques endroits, nous avons avanoé notre ligne de combat. Uae attaque de tanki ennemis, déalan-chée peu après midi, fut avortée par nos feux et n'a pu se développer. Lg nombre des prisonniers faits par nous dans ce secteur dévaste 900. Pendant la nuit, nous avons exécuté des raids couronnés de suecès à proximité d'Arleux at dan3 le secteur de Yieux Berqain. Nous y avons fait 2d prisonniers. Rien à sigaalar sur la reste du front. iF-jR.irrz LUNETTES •' PINOE-NE1 82, ru« Emile Cuvellsr SSUJLSI Maison d'Optique de Namur. sont placés l'un sur la rive orientale et l'autre sur la rive occidentale, où leur équipage les a fait sauter. Leur preue émerge : ils sont e»uehés en travers le canal, affectant la forma du ehlffre Y romain : Il est vraisemblable i qu'ils ont rempli la mission dont ils avaient été chargés ot que la canal est effectivement bloqué. Das baraoasses k moteur ont recueilli leurs équipages at leurs officiers, qui disent que l'explosion du vieux sous marin a été la plus formllable qu'ils aient jamais eutaadue : elle a déchiré le mêle en deux f arties que sépare une crevasse de plus de 00 pieds. L'affirmation des hommes d'une des bar-casses qui ditent avoir coulé un dea torpilleurs le long du môla est confirmée par de nombreux témoin» oculaire» parmi lesquels des officiers du < Yindiotive », qui ont vu la mât et la cheminée du navire dépasser d'abord le môle, pui» disparaître. Le « Narthstar », un dea trois eontre-torpilleur» qui protégeaient le < Ylndlc-tiva » contre uné attaqua éventuelle de «ontre-torpilleurs et %ui, par suite, côtoyait la môle, a perdu son chemin dan» le rideau de fumée, puis éclairé brusquement par l'éclat d'une futée, a été coulé. Il est absolui&ent inexact que peu d'hommes de son équipage aient pu é:ra sauvés : la vérité est qu'un autre contre-torpilleur le < Phcsbé », s'est porté ver» lui ious la violante canonnade at qu'il a sauvé presque tous ses hommes. Tout le temps qu'a duré l'opération, no» monitors at nos canons da sièga ont bombardé les batteries ennemies. — Londres, 26 avril. (Officiel de l'Amirauté) : La sauta du vent nous a encore été plus défavorable prés d'Osttnda que prés de Zaebrugga. Un navire à mo eur avait déjà réussi à éclairer l'entrée du chenal au bout du pier à l'aide de projecteurs au calcium et à proluire des nuages da fumée suffisante pour cacher les opérations à l'ennemi, lorsque le vent a tourné et a tout dévoilé. L'einemi a aussitôt éteint les feux à coups de canon et, cnjâme il allait sombrer, le navire l'ast hâté d'aller se couler lui même à environ 400 yards à l'Est du pier, pendant que des bareasses à moteur recueillaient son équipage. •- • vir r y,i»rir*n»n ' L'Offensive allemande i l'Ouest — Sranèvo, 2S avril. D«ns l' « Heure », M. Albert Thomas avoua qu'il faudra peut être bien conclure la paix tans qua la complète victoire du Droit soit assurée. — Amsterdam, 27 avril. Le» journaux belges paraissant en Hollande te plaignent qae l'Agence Reuter exalte sans cessa la courage dont font preuve les troupes anglaises dans leur re raite, alors qu'elle passe sous silence la part glorieuse prise par l'armée belge à la bataill; de Flandre L' « Ech» Belge » prétend que le gouvernement belge interviendra à Londres à as sujet. Oylalom d« la Press* tous la pression de l'offansive allemande, les Anglais préparant ouvertement leur» alliés à l'éventualité da sa voir abandonner à leur sort. ii y a quelques jours déjà, la Presse britannique a cherché à consoler la population par cette nota peu rassurante : « En ftu de compta, Il nous restera toujours la tête de peut de Galais at, même si { nous étions forcés de l'abandonner, nous consenverions la mer et, sur notre lie, nous aérions Inattaquables. Sans la « Westminster Gazette » du 28 mars, M. Spender a donné le mot d'ordre suivant : * Avant de neu» rendre aux Allemands, nous nous retirerons sur notre lie si la nécessité s'en Impose et, nous appuyant sur notre flotte de concert avec les Etats-Unis, nous continuerons la guerre à l'infini, de la même fa«en que nous l'avons menée centre Napoléon, jusqu'à ce que les Allemands aoieat devenus raisonnables. » D'autre part, sous le titre : « Une haure grave », le « World » — journal qui reflète l'opinion des club» haut» cotés de Londres, mais non celle du peupla anglais en ce qui concerne la guerre et la paix — écrivait le 26 mars : — Si, grâce à leur forte pression, aux chances heureuses de la guerre ou à l'habileté de leurs chefs, les Allemands réussissaient à vaincre nos armées, à détruire complètement notre système de défense et à se frayer un passage sur Paris et les ports de la Manche, < quid ». Il ne no«s resterait qu'à replier le» restes de notre armée sur la cête française, puis à la ramener sur notre île. Dans ce cas, nous aurions san» douta à tenir tète à des formidables attaques navales et aériennes et nous nous trouverions vis à vis d'une grave et longue guerre défensive.Toutefois, tant qua nous conserverons intacte notre flatte de guerre, nous ne serons pas plus mal lotis qua nous l'avons été à maintes reprises au cours de notre histoire mouvementée et nous pourrions toujours compter sur l'aide Infatigable at toujours plus effioace de la grande République d'outre-mer. De M. #ibbs, correspondant de guerre anglais : — Après un violent bombardement, l'infanterie anglaise a commencé à attaquer le mont Kemmel. Bataillo* sur bataillon et division sur division, ainsi qua quelques troupes de montagne, ont marché au feu. Les Français, contre lesquels l'attaque principale était dirigée, ont atrooement souffert sous lo bombardement. Les Allemands ont attaqué do deux côté», essayant de cerner le village et le mont Kemmel, marchant de l'avant sous la protection du brouillard et du violent feu de ■ le ar artillerie. L'ennemi a réussi à enfoncer un coin ■ dans le front français et à isoler le mont. H Les Français se sont battus héroïque- H ment et, quoique entourés, n'ont pas cédé un pouce de terrain. A 9 heures du matin, la ligna principale française a dt être repliée, le front ayant été entamé sur plusieurs point». Les Français occupent da nouvelles po- I sitions do défense. Avant qu'il ne connât la prise du mont Kemmel le « Morgenbladat », da Copan- ■ hague, écrivait : — Si les Allemand» s'amparant du mont Kemmel, la situation militaire des Alliés I deviendra des plus difficile, car cette importante colline eat la dernière hauteur qui sépare le» Centraux de la vaita plaine qui s'étend de là vers la Nord jusqu'à la mer at qui ne présenta auoun point où une énergique défense puisse s'accrocher. il le Kemmel tombe, la situation des Anglais deviendra très critique dans l'arc d'Ypres. » D'autre part, le correspondant à Londres du « Morgenbladet » télégraphie : — Les grands journaux anglais sont unanimes à dire que la situation près du Kemmel est grave, car celui-ci domine l'arc d'Ypres. Il importe donc de le conserver coûte que coâte. » Appréciant, dans le « Bund » de Berne, > les derniers résultats obtenus en Flandre, M. Stegemana exprime l'avis que l'offensive décidera du sort de la eampagne jusqu'à l'automne Loin de s'être améliorée, la situation des Alliés a encore empiré par suite de la -perte du mont Kemmel. Si Ypres vient à tomber, c'est toute la défense du canal d'Ypres qu£ s'écroule : l'espoir s'envole d'attaquer désormais de flsnc la basa des sous-marins, l'important point d'appui da Nieuport tomba entre les mains des Allemands et il ne reste plus au gén'ralFoch autre chose à faire que de reculer peu à peu son front jusque Poperinghe et Furnes dans la direction de BuDkerque. ^shhhbv fin Hollande. — Amsterdam, 27 avril. Du « Haagacha post » : — On sembla croira à Berlin qua le gouvernement des Pays Baa a d'ores et déjà conclu avec la gouvernement anglais un accord lui assurant l'aida da l'arméa anglaise, dans le cas d'une Invasion da l'Allemagne.Noua sommes autorisés à affirmer quo les Pays Bays n'ont conclu avec aucune des puissances belligérantes une alliance ou un acoo^d relatif à une aide militaire éventuelle. En eibtfrle. — Londres, 2< avril. Bu < Times » : L' < lsvastia » dit que l'arrêt da l'action japonaise en Sibérie dalt être attribué à l'opposition des Etats-Unis, ainsi qu'à l'attitude da l'Angleterre, qui refusent d'y participer. Cette version a été confirmé* par las déclaration» du représentant anglais à Moscou. L' « Isvestia » ajoute que le gouvernement des Soviets a montré aux Alliés, par sa résistance énergique au projet d'intervention japonaise, que l'Iatente serait çondamnée à l'impuissance si la Russie s'entendait avec l'Allemagne. vm'inasmÊmsimimmÊÊÊÊÊmamm DERRIÈRES DÉPÊCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal). — Copenhague, 28 avril. < Politlken » mande de Stockholm qu'on signale da Finlande as qui nuit : — Les généraux Alcxejepp et Kornilov se trouvent à St Pétersboum et se sont rendus maîtres de la situation. Une vérification de cette nouvelle est impassible, la Russie était isolée du réseau té'.égraphique. — Bsrlin, 26 avril. Le < Bsrliner L«kal AnzMger » apprend de Genève ce qui suit : A la suite de rapports spéciaux du Grand Quartier belge, on est sérieusement inquiété, à Paris, à propos du secteur au Nord d'Ypres. — Londres, 28 avril (Reuter). L'Amirauté communique : L'action du 28 avril contra la côte belge nous a caûté les pertes suivante» : officiera: 16 tués, S morts da leurs blessures, 2 manquant à l'appel, 29 blessés; matelots : tués, 144, 23 morts de leur» blessures, 14 manquent à l'appel, 36k blessés. — Lissaban, 28 avril. Sidonio Paas a été élu président de la république. ~ Berlin, 29 avril (officiel). Bans la Manche, un de nos sous-marin» a torpillé un vapeur-transport d'au moins 10 000 tonnes brut qui étaient protégé d'une manière peu commune par un grand nombre de destroyers at d'avions. D'après les rapport» arrivés, le butin total en cale marchande «at de 17 006 tonnes. A la tête d'une reconnaissance aérienne dans las Xolden, le lieutenant de vaisseau 4^® année, - N* 99 L© N° : *1.0 centimes Mardi 30 avril 1918.

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