L'écho de Sambre et Meuse

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06 september 1918
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s.n. 1918, 06 September. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5t3fx74x97/
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PRIX DES ANNONCES : Aannoaces, la ligne, fr. 0.58; — Ann. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50; — Qtron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, !a ligne, fr. 2.00. Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de il à i h. et de 3 à 5 h. Les articles n'engagent que leurs auteurs. — Les Manuscrits non insérés ne sont pas rendus. L'Echo de Sambre & Meuse M—MKM———————I PRIX LIES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 l.es demandes d'abonnement sont reçues exclusivement parles bureaux et les facteurs des postes. Les réchmutions concernant le* abonnements doivent être adressée» I exclusivement aux bureaux de poste. J.-B. &0LLHP.D, Directeur-Propriétaire La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. Quatre Ans de Gouvernement Général Quatre Ans de Gouvernement Général m Sous ce titre : « Quatre années de Gouvernement général en Belgique »,la « Kolnische Zeitung » publie l'article suivant qui remémore utilement des événements importants : Le 1er septembre est le 4"'e anniversaire du jour où le feld-mat'échal von der Golz a institué le Gouvernement général allemand en Belgique. j Ce Ïeld-marédïal, décédé depuis lors en pays lointain, a quitté son poste de Bruxelles le 1er décembre 1914. Il fut remplacé par le Freiherr von Bissing, qui mourut au printemps de 1917. Depuis le 3 mai 1917, le général-major Freiherr von Falkenhausen remplit les fonctions de Gouverneur général. La période de von der Golz peut être appelée celle de la restauration de l'adminis-. tration. Sous von Bissing, les obligations du Gouvernement général dépassèrent le cadre étroit de l'organisation, car, peu après son entrée en fonctions,on a pu se rendre compte que la guerre laisserait en Belgique des traces au point de vue de la forme intérieure. La lutte qui durait depuis de longues années entré les deux races belges, prit un autre aspect. Les Flamands se sont levés et ont demandé la libération de leur ancien assujettissement. Ils ont voulu de l'aide et de la protection, en vue de la conservation de leur caractère national et cultural. Mais ils ont revendiqué avant tout le droit de conserver leur langue et d'élever leur jeunesse dans le sens d'une tradition vieille de plusieurs milliers d'années.Ce mouvement, qui a pris le nom de « flamand activiste », ne tarda pas à se développer.Aucun Gouverneur général, conscient de son devoir, n'aurait pu dédaigner ce mouvement, né presque naturellement de toutes les couches sociales. Le Gouverneur von Bissing le comprit naturellement. Il coupa le mai par la racine et procura aux Flamands l'enseignement obligatoire • dans leur langue, remit en vigueur les anciennes lois sur les langues qui avaient été faites pour conserver la langue néerlandaise et créa l'Université flamande de Gand. Par le fait, le mouvement activiste eut un centre. Sous le 3e Gouverneur général, le mouvement s'acheva organiquement et remplit peu à peu toute la vie intérieure de la Belgique. Il gagna aussi des adhérents chez les Wallons qui, eux aussi, avaient reconnu que le système bilinguiste était le plus grand obstacle au développement de la politique intérieure en Belgique. Les Wallons aussi demandèrent l'autonomie; un parti activiste se constitua dans les régions de langue française. L'ancienne revendication de la Séparation administrative se lit toujours plus forte. Qu'on discutait <-ncore au sujet des méthodes de sa mise à exécution, mais puisqu'une situation saine ne pouvait résulter que d'une Séparation qu'on accorderait aux deux races du peuple, le pouvoir de vivre librement leur propre culture, le Gouvernement général 1 a réalisée. Freiherr von Falkenhausen a décrété cette Séparation : son nom restera lié à la formation et au développement harmonieux des deux peuples belges. Celui qui nie que le mouvement des nationalités en Belgique n'a pas influencé tout ce qui, directement ou indirectement, touche à l'avenir économique, politique et cultural de la Belgique, ne rend pas hommage à la vérité. USE IHTEBVIEW DU KRQKPR1NZ Le « Neue Wiener Journal » publie une interview accordée a son correspond uit berlinois par le Kronprinz allemand, qui lui a parlé de la guerre en ces termes : — L'entrée de l'Angleterre dans le conllit était fatale; elle se fût produite sans aucun doute, même si nous n'avions pas envahi la Belgique. On nous a traités de barbares assoiffés de conquêtes, alors que nous n'avons jamais lutté et que nous ne luttons encore que pour notre existence en tant que nation et pour notre droit à un développement rationnel : cette guerre n'a jamais été et n'est encore qu'une guerre de défense. Jamais il n'est entré dans ma pensée de considérer la guerre comme une promenade militaire au cours de laquelle nous allions à notre aise écraser nos ennemis. Je ne conçois d'ailleurs pas qu'on admette la nécessité d'anéantir ses ennemis, le monde étant assez vaste pour que toutes les nations y trouvent place. Dès le 3 août 1914, le deuxième jour de la mobilisation, lorsque je quittai Berlin, je m'attendais à une incessante déclaration de guerre de l'Angleterre : j'estime toutefois qu'elle n'aurait pas dû invoquer le prétexte du respect des principes et des nécessités d'ordre économique pour pousser le monde entier à prendre les armes contre des peuples auxquels on ne peut reprocher que leur grande activité et leur excès de modestie. Démocratie, Liberté, tous ces grands mots n'ont rien à voir en réalité dans le conllit actuel. Les causes sont ailleurs. Lorsque nos adversaires me représentent comme un excitateur à la guerre, ils savent qu'ils travestissent la vérité. Ce qui est vrai, c'est que j'ai toujours été partisan d'une armée forte et puissante, parce que je prévoyais que nous aurions quelque jour à nous défendre contre le monde entier coalisé contre nous. Quand l'Angleterre est entrée en scène, je n'ai pas hésit ' à déclarer que la guerre serait rude et de longue durée. En ce qui concerne la situation actuelle, on peut dire qu'elle nous donne toute garantie de sécurité. Souvent elle a été beaucoup moins bonne, et nous avons eu à surmonter des crises autrement redoutables. L'Allemagne et s<>s alliés doivent continuer la guerre jusqu'au jour où nos ennemis s'apercevront enfin qu'ils on fait un rêve fallacieux quand ils ont cru pouvoir nous anéantir et qu'ils n'ont aucun intérêt Les événements des derniers mois l'ont d'ailleurs prouvé. Après qu'une partie des fonctionnaires eut réfusé de collaborer à la réalisation de la Séparation administrative, il s'agissait de créer de nouveaux corps d'administration. l)e nouvelles couches sociales se levèrent et mirent leurs services volontairement à la disposition de la Patrie. Dans le même temps, des Belges vivant en exil furent aussi amenés aux idées de réforme, et aujourd'hui on voit que le mouve- < ment activiste a pénétré dans toutes les couches sociales. Les passivistes se sont, rappro- i cliés du point de vue activiste. Le Gouvernement national exilé est obligé de traiter la ] question. Et, s'il conserve le faible espoir de pouvoir étouffer les aspirations séparatistes i par des moyens misérables, les événements ] des dernières semaines lui ont montré claire- ] ment que cela ne lui est plus possible. La grève de la justice, qu'il a machinée, n'a pas pu empêcher le mouvement de pren- i dre de l'extension. i Le Gouvernement allemand a paru à l'or- : dre du jour; il a institué des tribunaux aile- ( mands, et, conscient de sa responsabilité, il continuera à développer son œuvre. Malgré la lourde charge que la Séparation administrative a* fait peser sur le Gouvernement général, l'idée a mûri que les exigences sociales du temps demandaient une réforme en Belgique. S. E. von Falkenhausen a introduit l'assurance sociale obligatoire, qui assure à l'ouvrier belge un secours contre l'invalidité, la maladie et la vieillesse. En dehors du cadre de ces travaux, l'activité de l'administration allemande s'est étendue à toute la Belgique. Les Belges s'intéressent vivement aux questions économiques de l'avenir, et l'on peut considérer comme de bon augure pour l'après-guerre, que les milieux industriels et commerciaux belges sont de plus en plus convaincus que le terrain économique commun de la Flandre et de la Wallonie ne pourra refleurir que s'il n'est pas séparé par la violence de son Hinterland naturel : l'Allemagne.Même des Belges à l'étranger, bien qu'ils soient sous l'hypnose de l'aide de 1 Entente, commencent peu à peu à se rapprocher de ce point de vue. Un germanophobe, du genre de Léonce I>ucatilion, a envoyé à « Belgisch Dagblad », la feuille excitatrice bien connue en Hollande, un article qui proclame les aspirations des lielges à l'étranger. Dans une série de questions qu'il pose, il montre combien les Belges craignent pour leur avenir, depuis que leur Gouvernement s'est livré à l'Entente. Il demande ce qu'il adviendra de la promesse de matières premières et de moyens de transport, de l'avenir des ports d'Anvers et de' Gand, du régime douanier vis-à-vis de l'Entente. Il se demande même si la Belgique et sa colonie seront prises en considération dans la nouvelle politique économique de l'impérialisme britannique. Le Gouvernement allemand en Belgique a assuré la possibilité d'un sain développement du pays. H peut donc attendre tranquillement la' décision que les Belges ont à prendre Nous, Allemands, pouvons avoir confiance que la grande majorité du peuple flamand et du peuple wallon aura compris peu à peu le chemin qu'elle doit suivre, si elle veut reconquérir 1 ancien rang de la Belgique sur le marché mondial. ouw i iTintMrrairriHTriiii in mu " -aiwwp>KauiBWMn«>.TimaE» à prolonger les hos: Utés. 11 est malheureusement impossible de prévoir quand ils le comprendront Cette conception, toutefois, s'imposera tôt ou tard à leur esprit. Loin de poursuivre les buts de guerre que les hommes d'Etat ennemis se complaisent à claironner par le monde, nous ne faisons la guerre que pour empêcher qu'on nous anéantisse en tant que nation. En revanche, nos ennemis ne savent vraiment pas pourquoi ils se battent. Je vous citerai un seul exemple à l'appui de cette affirmation. Je cnusais dernièrement avec un prisonnier américain. Comme il me disait que l'Amérique est entrée en guerre pour la cause de l'Alsace-Lorraine, je lui damandai où se trouvait située l'Alsace-Lorraine : mon homme me répondit que c'élait une mer. Des réponses toutes pareilles m'ont été faites par des prisonniers de diverses nationalités. En ce qui concerne nos ennemis, il convient, au point de vue militaire, de tirer hors pair les Français. Ce sont nos adversaires les plus sérieux, et ils sont très bien commandés. Le maréchal Joffre était un général de génie; Foch est un chef de valeur. Les Anglais sont bons soldats, tenaces aussi, mais leurs chefs pourraient être meilleurs. Quant aux Am ricains, te les tiens pour quantité négligeable. Certes, on s'aperçoit de leur présence sur le front à l'Ouest, mais ce n'est pas eux qui nous vaincront, en quelques masses serrées qu'ils puissent traverser l'Océan. » L'intervention lu Japon Berlin, 3 septembre. — On écrit de Stockholm à un journal du soir : — Les émeutes du riz au Japon ont1 des dessous politiques dont on trouve la preuve dans les faits suivants. Les troubles ont éclaté d'abord à Kobé, où furent promenées dans une manifestation des pancartes sur lesquelles on lisait : « Jeunes gens, ne vous laissez pas entraîner dans une guerre de rapine sans but déterminé ! Le peuple veut la paix et du pain ! ». Les manifestants lurent dispersés par la police, mais la foule excitée se livra au pillage. Malgré le secret dont on cherche à entourer les événements, on apprend aujourd'hui que des manifestations d'un caractère politique se sont produites à Tokio et que de nombreux policiers ont été blessés dans des échauffourées. Le mouvement protestataire s'est propagé dans tout le pays. A Nagasaki, une ■■■■■■■■■■M————■—■■bb——a— a» OJmmbj COMMUNIQUÉS OFFICIELS ' « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communique officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux t * Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 5 septembre. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière et du général von Boehm. Entre Ypres et la Bassée, l'ennemi a poussé contre nos nouvelles lignes. Des divisions se trouvant en avant se sont retirées suivant les ordres reçus. Près de Wvtschaete, des attaques enne-mies'partielles furent repoussées. Entre la Scarpe et la Somme l'adversaire s'est avance contre nus positions. Des combats d'infanterie avec nos divisions de reconnaissance.Activité de l'artillerie à la Somme. Entre la Somme et l'Oise, nous avons continué les mouvements commencés le 26 août dans la section de l'.oye, et nous nous sommes détachés de l'ennemi, sans lutte, dans l'avant-dernière nuit. L'ennemi- a suivi lentement, hier, dans l'après-midi. L'ennemi a atteint dans la soirée la ligne Voyennes-Guiscard-Apilly avec de faibles forces. Dans le secteur de l'Ailette des poussées de l'ennemi ont été brisées De fortes attaques ennemies au Fud de l'Ailette près Verny-Sornv, Glamecy et Buc-le-Long ont été repoussées. Le sergeant-major Schoelede la9ebatterie, régiment de l'artillerie n° 92, a détruit 8 tanks dans la dernière lutte. Groupe d'armées du Kronprinz impérial. A l'Est de Soissons, nous avons déplacé la ligne de défense de la Vesle. Les mouvements ont été exécutés suivant plan arrêté et sans être dérangé par l'ennemi. Nous avons descendu 32 avions ennemis. * » * * Berlin, 4 septembre. — Officiel, A l'Ouest et au centre de la Méditerranée, nos sous-marins ont coulé 14,000 tonnes brut. > Vienne, 3 septembre —Officiel de ce midi. Aucune opération importante à signaler. Vienne, 4 septembre. — Officiel. Au Nord du col du Tonale, nos détachements de i troupes de montagne ont arraché par surprise à l'en-; nemi le Monte San Matheo (3,692 mètres), le Monte Montello (3,036 mètres) et le sommet des glaciers (Gletscher Gipfel, 3,502 mètres). Cet exploit, accompli dans les glaces et les neiges i éternelles, est une nouvelle preuve remarquable de la vaillance de nos soldats, que ne rebute dans les Alpes aucune tâche si difficile qu'elle soit. Dans les Sette Communi, plus grande activité de : reconnaissance. Pour le reste, rien d'important à signaler. * * Sofia, 2 septembre. — Officiel. Sur le front en Macédoine, au Nord de Bitolia, un de nos détachements d'assaut a pénétré dans les tranchées ennemies ; il a fait des prisonniers français. Dans la boucle de la Czerna et à l'Ouest du Dobro-polje, la canonnade a été plus violente par intermit-; tence de part et d'autre. > Un détachement d'assaut ennemi a tenté d'atteindre nos tranchées près de Gradesnitza ; il a été , dispersé par noire feu. Aa Sud de Huma, au Nord de Lumaitza, près d'Altschak-Mahle et à l'Est du Vardar, la canonnade i réciproque a continué avec une violence variable, t Au Nord d'Altschak-Mahle, une tentative faite par un détachement d'infanterie anglaise pour attaquer nos avant-postes a échoué sous notre feu. Dans les vallées du Vardar et de la Strouma, grande , activité des deux artilleries. t » • Constantinople, 2 septembre. — Officiel Faible canonnade réciproque sur le front en Palestine.Rien à signaler sur les autres fronts. —«o»— Berlin, 3 septembre. — Officieux. Les nouvelles formes prises par la bataille de mouvement entre la Lys et 1 Oise imposent chaque jour à nos ' forces aériennes des tâches d'un nouveau genre. Elles les ont brillamment résolues le 1er septembre.Au Nord de Noreuil, les aviateurs d'infanterie ayant aperçu une de nos compagnies qui était encerclée de toutes parts et se défendait opiniâtrement l'a, au cours de trois vols réitérés, ravitaillée en viande, biscuits et munitions jusqu'à ce qu'une contre-attaque l'eût tirée de sa situation précaire. Nos escadrilles de combat ont pris sous leur feu des batteries qui se mettaient en ligne et ont dispersé des réserves qui avançaient. Sous la protection de nos forces aériennes de chasse, volant à faible hauteur, des escadrilles concentrées d'aviateurs ont enrayé un assaut de tanks déclanché des deux côtés de Vaulx-Vraucourt. compagnie d'un régiment d'artillerie s'est mutinée quand on a voulu l'envoyer au front. Le « Djidji » 1 adjure le gouvernement d'écouter la voix populaire, de ne pas croire que la situation mondiale soit tellement précaire qu'elle justifie l'intervention du Japon, qui rie doit pas se lancer dans cette aventure sous peine de rester isolé à la fin de la guerre. » Rome, 4 septembre. — Le journal japonais « Kokumin » affirme que le président de la Chambre des représentants japonaise, dans une conversation qu'il a eue avec le comte Teraulchi et le baron Goto, a insisté sur la démission nu ministère. M Terautchi a répondu que le gouvernement était prêt à se retirer dès que les troubles auraient pris tin. Stockholm, 3 septembre. — On confirme dans les cercles officiels de Moscou qu'il existe un traité secret anglo-américain dirigé contre le Japon. — | Le lieutenant Schwertfeger et le sous-officier Giinther, de l'escadrille d'aviateurs 252, volant bas,, ont incendié un tank à coups de mitrailleuse et en ont détruit un autre à coups de canon. c< La batterie 52 de nos canons spéciaux de défense <j; contre les attaques aériennes, commandée par le lieutenant de réserve Hausherr, a pris assez efficace- 1', nient sous son feu de grenades 2 bataillons ennemis ti qui débouchaient de Bouchavesnes, qui ont reflué en st débandade. Malgré une tempête où le vent avait une vitesse de ei 20 mètres à la seconde, nos ballons ont suivi nos troupes immédiatement à l'arrière, renseignant con- p, stamment les chefs sur l'avance de l'ennemi. (|| Nous avons perdu 2 ballons et jusqu'ici 2 de nos p avions ne sont pas rentrés. — — A Comiiiuniqnés ■dp. s Puissances Alliées !p Paris, 4 septembre 13 h.). Hier en fin de journée et dans la nuit, nous jy avons continué à repousser l'ennemi à t'Est vi du canal du Nord et entre l'Ailette et 1 Aisne. Nos troupes se sont emparées du bois du Chapitre, au Nord-Est du Chevilly, et plus au Sud, de Bussy. j, Leurs éléments avancés, poursuivant l'en- n! nemi, se rapprochent de Grisolles. P- Au Nord de l'Ailette, nous avons porté nos v< lignes aux abords Ouest de Coucy-lé-Châ- teau Juvencourt; au Sud, nous avons pro- « gressé à l'Est de Leuil'y, atteint les abords « de Glamecv et de Brav et pénétré dans Bucv- 81 i y *" v v (f. le-Long. C( Le chiffre des prisonniers que nous avons ic faits, dépasse 1500. Sur le front de la Vesle. nos éléments ont j (i franchi la rivière en plusieurs points. i q fc Paris 4 septembre (Il h.). Nos troupes, après avoir brisé, les jours précédents, la résistance opiniâtre des Allemands, les ont contraints aujourd'hui à battre en retraite au Nord de l'Oise-et sur le ^ front de la Vesle. S| Entre le canal du Nord et l'Oise, nos éléments avancés, talonnant les arrière-gardes «j allemandes, ont dépassé Libennont, atteint les abords d'Esmery-Hallon et occupé le bois je de l'Hôpital. Plus au Sud, notre ligne passe par Freni-ches, Guiscard, Beau^ies, Grandru, Mondes-court et Appilly. Plus à l'Est, elle franchit l'Ailette et atteint Jj Marizelle (Nord-Est de Manicamp) c Les Allemands ont laissé entre nos mains M de nombreux prisonniers, des canons, un " matériel et des approvisionnements considérables. d Entre l'Ailette et l'Aisne, la bataille a n continué sur le plateau au Nord de Soissons. Menacé sur leur flanc droit, les Allemands j! se sont repliés au Nord de la Vesle. Nous avons conquis Bucy-le-Long et le f; Moncel au Nord de l'Aisne. P Plus à droite, nos troupes, franchissant la 11 Vesle sur une étendue de trente kilomètres, d ont dépassé Chassemy, Breneile, Vauberlin, q Vaux-Ceré, Blanzy, et ont pris pied sur la P crête au Nord de Baslieux. a Londres, 3 septembre. — Officiel. Les opérations que nous avons exécutées hier au d Sud de la Scarpe ont été couronnées d'un plein succès. a L'ennemi a été battu à plate-couture dans ses po- d sitions préparées du système de défense « Drocourt-Quéant *», de telle façon qu'il s'est retiré ce matin t; tout le long du front de bataille. c Au cours de la bataille, outre ses fortes pertes, l'ennemi a laissé environ 10,000 prisonniers entre n nos mains. p Nos troupes continuent à avancer et on signale u qu'elles ont pénétré à Pronville, à Doignies et à Bertincourt. r En prenant d'assaut hier la ligne Drocourt-Quéant, les troupes canadiennes ont fait preuve d'un courage et d'une habileté digne de tous les éloges. Pendant les dix-huit derniers mois, l'ennemi avait minutieusement fortifié cette ligne par tous les moyens que l'art militaire moderne mettait à sa , disposition. ^ Il y avait renforcé ces positions au point que, sur un front de 8,000 yards, on a constaté la présence de 11 divisions allemandes au moins. d Malgré la puissance de cette position défensive, a le corps canadien, brillamment appuyé sur son aile ^ gauche par des troupes anglaises, s'est emparé de j tous les points situés devant lui. Les troupes des comtés du Sud et du 17e corps de a la marine, commandées par le lieutenant général sir Charles Fergusson, ont exécuté avec la même vaillance la tâche difficile de prendre d'assaut le point d central Drocourt-Quéant et la ligne Hindenburg. a Ces positions étaient d'une formidable puissance, s mais nos troupes les ont tournées et ont cerné Quéant par le Nord, ce qui a eu pour résultat de p mettre entre nos mains cet important pivot à la tom- 1 bée du jour. 1: Le corps des chars d'assaut a une fois de plus s contribué matériellement à la réussite de nos opé- f rations. ( Rome, 3 septembre. — Officiel. a Le mauvais temps a fortement entravé hier l'ac- g tion de l'artillerie; par contre, il a favorisé les opé- t rations de nos patrouilles, qui, dans la vallée de Concei, ont pénétré dans les lignes ennemies, se sont emparées de matériel de guerre et ont propoqué k une violente mais vaine canonnade ennemie à proxi- a mité du Grappa. Près du Stelvio et du Tonale, nos petits postes ont c dispersé des détachements ennemis. Le lor septembre, dans l'après-midi, un avion * ennemi a été descendu et un autre forcé à atterrir. Les Opérations à l'Ouest ! Paris, 3 septembre. — Une note de l'Agence Havas t dit que les difficultés que présente le terrain rend impossible l'emploi des tanks et qu'il faut par suite s'attendre à voir la marche en avant des Alliés se ; ralentir. < D'autre part, commentant la situation militaire, le j « Pelit Parisien » dit qu'il faut se garder d'espérer une victoire rapide. Londres, 4 septembre. — Le « Morning Post », annoncequela troisième phase décisive de l'offensive de l'Entente a commencé maintenant. L'js ordres du jour du général Mangin à ses troupes leur montrent la grandeur des tâches historiques qui doivent être accomplies. Bâle, 4 septembre. — Le colonel Egli termine comme suit son commentaire de la bataille en France dans les « Basler Nachrichten » de ce jour : — La retraite ne doit êt'-e considérée que coname If exécution logique île la décision qu'à prise la direction supérieure de l'armée allemande de raccourcir son front. Le mouvement général de retraite des Allemands entre Ypres et l'Aisne n'est pas encore terminé. Malgré la forte résistance opposée sur divers points, on remarque qu'un nombre important de divisions se sont déjà repliées et sont devenues disponibles pour un autre emploi. Au surplus, la lenteur de la marche en avant des Alliés démontre que les troupes allemandes sont loin d'avoir été ébranlées par les événements au point qu'on avait cherché à le faire croire. Londres, 3 septembre. — Le capitaine Richard Seely, fil< de l'ancien président du Conseil de la Nouvelle-Zélande, a été tué au front français, où il venait à peine d'arriver. sa, Guerre sur Mer Berlin, 3 sepembre. — Un état-major spécial de l'Amirauté, chargé de la direction de la guerre navale, a été adjoint au grand quartier général. Il est placé sous la direction du capitaine de vaisseau von Levetzow. Botterdam, 3 septembre. — Le vapeur anglais « Sung Kiang » (1,623 tonnes) a roulé. Le vapeur « Prunelle », réquisitionné par le governement anglais, a été torpillé et a coulé. Le vapeur suédois « Tyr » et le vapeur portugais « Lisbonne » ont péri corps et biens. Le vapeur belge « Moghrab » (1,087 tonnes brut) a coulé. I Rotterdam, 3 septembre. — On attend aujour-l d'hui les navires hôpitaux « Sindoro » et « Zeeland », ! qui amènent 31 militaires, 97 internés civils et 213 femmes et enfants. Londres, 3 septembre. — Les 29 et 30 août, le Conseil de navigation des Alliés a discuté diverses ques-tions de tonnage et d'arrivage. Londres, 3 septembre. — Le « Times » aunonce que les démarches faites pour empêcher la grève des ouvriers du port de Cork menacent de rester stériles. Le gouvernement a ordonné, en conséquence, que tous les navires à destination de Cork soient dirigés sur un autre port. Si la grève éclate, tout le Sud de l'Irlande sera isolé. NÉGOCIATIONS 1>E PAIX Moscou. 3 septembre. — D'après 1' « Iswestija », la ratification de l'acte additionnel au traité de paix de Brest-Litovsk a eu lieu lundi en séance du Comité central exécutif et, après que l'acte eut été signé par M. Swerdec, un courrier diplomatique est parti le même soir pour Berlin, de façon à ce que l'échéance des traités ratifiés puisse s'opérer le 6 septembre. Au cours de la conférence du parti communiste de Moscou tenue le 29 août, M. Narine a fait connaître les points principaux de l'accord. Le rapporteur démontra qu'une série d'améliorations avaient été obtenues par rapport au traité de Brest. La Russie voit plusieurs villes et gouvernements faire retour à la mère-patrie et elle obtient liberté pleine et entière en ce qui concerne la nationalisation de sa vie économique. La conférence approuva à l'unanimité la motion du rapporteur comportant l'approbation de la politique extérieure du Conseil des commissaires du peuple. Bucarest, 3 septembre. — D'après des informations autorisées de Jassy, le Roi a donné sa sanction préalable à la loi sur l'amnistie qui sera dépesée à la Chambre cette semaine et dont le vote est prévu dans les conditions du traité de paix. Lorsqu'elle sera votée, le gouvernement roumain aura rempli tous les engagements qu'il a pris en vue de l'échange des documents de ratification. Dans les milieux gouvernementaux et parlementaires, on croit que les Chambres clôtureront encore cetle semaine leur session d'été. MM. Marghiloman, président du Conseil, et Arion, ministre des affaires étrangères, partiront aussitôt pour Vienne en vue d'y procéder à l'échange des ratifications.i—mm ■ lima DÉPÊCHES DIVERSES Le Havre, 3 septembre. — M. Georges Lorand, député de Virton, est mort à Aix-les-Bains; il a succombé à une atlection cardiaque. Washington, 3 septembre. — Le département de la marine annonce la perte d"un hydroplane avec ses trois occupants, par suite d'une collision avec un autre hydroplane, au large de Fire-Island, dans la baie de New-Y«rk, samedi soir. Un des hydroplanes est tombé à la mer et a coulé aussitôt. Paris, 3 septembre. — L'Agence Havas apprend de Mexico que M. Carranza a envoyé un message aux Chambres, à l'occasion de l'ouverture de la session parlementaire. 11 y passe en revue les travaux accomplis et expose les questions qui devront encore être résolues; le message se termine en disant que le Président de la république, malgré les difficultés résultant de la situation, fera tout son possible pour maintenir de bons rapports avec tous les Etats. Washington, 2 septembre. — On mande d'El Paso (Texas) que les bandes armées du général Villa ont arrêté et pillé un train de chemin de fer : 26 voyageurs et 46 soldats mexicains qui étaient dans le train ont été tués. La Haye, 4 septembre. — Il résulte d'un télégramme envoyé au « Times » par son correspondant à Pékin. q»e la situation politique intérieure est extraordinairement confuse et tendue. La plupart des intellectuels combattent le gouvernement. Le chef de la fédératieu du Sud-Ouest de la Chine a publié un appel dans lequel il sollicite l'aide des Alliés. Le mouvement monarchiste a perd* de son importance.Un nouveau danger est en train de naître de la désunion entre les partis républicains. Si une rupture devait en résulter, une nouvelle révolte s'ensuivrait très probablement. Paris, 4 septembre. — Le « Populaire » publie un article très énergique et chaleureux en faveur de la conclusion de la paix par compromis. j — Depuis le délmt de la guerre, dit-il, le peuple 4me année. - .V 207 JOURiïAL (MTHMft - v : lO intimes Vendredi 6 Septembre Î91S

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