L'écho de Sambre et Meuse

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30 oktober 1918
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s.n. 1918, 30 Oktober. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nk3610x16s/
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È»RiI »R£ àNN0.\C«6 : A.a«nom-».s, In liçne. fr 0 5Q-, - Km Siiaa*. (avi* d'ass. <ic soc t, la tig'iir* fr. l.#0; — féorologif fa li^uo, fi. 1.00 — Faits divers (lih)v!a lierne fr 115; — faits divers ( corps i, 'a lijjn* fr 1 ..V); Cliron. locale, la ligne, fr. '2.00 — Itér»»-ratior.s judiciaire*. !a 'i^ne, fr. 2.00 Administration Résifjetiop 3:7-99, ruf Fo*<A*-lfei)ri*. N#row Bwr»îM»,a- de H i i h. rX if 3 à h k. i utiolw q*e K-arj autour*. - L«. XMKMbTlte nex ITOTtJ BC U»»t O^S rMnilTi, PfUX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 5.50 — 3 mois, fr. 7 f< !.ps demandes J'aboiiiiemejrit • remues Hxciusivemei.t par le» bureau.» «v )<*? f;>rfeur? de? pcstPs I.- - ré. I.iii.ation- t on. ru î |i . boiiiiemenlv doivehi Mn- adies«ét e3t<"iiisi vt:Tri.-i >i a m ! tire. : s rie if J.-I. SBLLflri. OliêcîeBï-Proprîèis' La i Tribune Libre » est largeme.%. inverti à tous I Réponse de l'Autriche-IIongrie » M. WIIsoiî Le comte Andrassy, ministre des affaires étrangères a chargé hier le ministre d'Autriche-Hongrie à Stockholm de'prier le gouvernement royal suédois de transmettre au gouvernement des Etats-Unis la réponse suivante à la note du 18 octobre de M. Wilson. — in réponse à la note adressée le 18 octobre par M. Wilson ail gouvernement austro-hongrois et en vertu du désir que le Président a exprimé de traiter séparément avec lui d'un armistice et de la paix, le gouvernement austro-hongrois a l'honneur de déclarer qu'il adhère, de môme qu'à ses précédentes manifestations, à la conception contenue dans sa dernière note relativement aux droits des nationalités de l'Autriche-Hongrie. spécialement des Tchèques-Slovaques et des Jougo-Slaves. L'Autric e-Hongrie ayant de la sorte accepté toutes les conditions auxquelles le Président a subordonné les négociations d'armistice et de paix, le gouvernement austro-hongrois estime qu'il n'existe plus aucun obstacle qui empêche d'ouvrir ces négociations. En conséquence, il se déclare prêt, sans attendre le résultat des pourparlers engigés par ailleurs, à négocier la conclusion de la paix entre l'Autriche-Hongrie et ses ennemis et celle d'un armistice immédiat sur tous les fronts des armées austro-hongroises. Il prie le Président de prendre les dispositions que cetta ouverture de négociations comporte. VERS LA PAIX -, 27 octobre. Lugano, 27 octobre. On mande à la « Gazette de Cologne » que d'après des information venues de Paris, les Alliés délibéreraient en ce moment avec Was hington au sujet des conditions de paix. En ce qui concerne les conditions de l'armistice, elles ne seraient pas transmises par voie diplomatique, vu qu'elles comportent l'acceptation sans discussion des conditions militaires. Londres, 27 octobre. L' gence Reuter annonce qu'il se confirme que la note de M. Wilson est approuvée dans son esprit et dans sa lettre par les représentants ues Alliés comme réflétant exactement leur compréhension de la situation générale. C.'est à tort qu'on a cru que les Alliés avaient laissé à M. Wilson la charge principale des négociations. Il est établi aujourd'hui que les Alliés ont agi en parfaite communauté d'idées. S'ils se sont tenus à l'écart au début, c'est que les Puissances centrales se sont adressées particulièrement à l'une des parties belligérantes.Aujourd hui que le Président a transmis à ses alliés la proposition de 1' llemagne, ils agissent de commun acctfrd, et ce sont les commandants supérieurs de terre et de mer qui sont appelés à rédiger leurs conditions d'ensemble Lugano, 27 octobre : L'opinion prévaut dans les milieux politiques italiens que des divergences de vues existent entre MM. Wilson, Clémenceau et Lloyd George concernant la suite < donner à l'offre allemande. MM. Clémenceau et Llovd George seraient d'avis que les conditions Je l'armistice doivent être obtenues par la force, l'Allemagne ne pouvant pas les accepter si on ne les lui impose pas. Londres, 27 octobre. L* « Manchester Guardian » estime qu'un rejet brutal de l'offre de paix allemande par l'exigence criminelle d'une capitulation sans conditions erait un crime contre la paix. Le ournal anglais ajoute : — Le sanK de nos fils et de nos frères serait alors sacrifié pour une guerre de pure destruction et d ■ revanche. » D'autre part, un des collaborateurs politiques du « Manchester Gua:#M » écrit que les milieux responsables iîs Londres espéraient et s'attendaient à ce que la réponse de l'Allemagne à la note de M Wilson fût satisfaisante et qu'elle fit de larges concessions. Le collaborateur aioute : — Toutefois, il existe aussi un danger de notre côté. Ceux qui apprécient la situation avec le plus de compétence sont d'accord pour dire 3ue le peuple allemand, s'il se croit menacé e destruction et d'humiliation, commencera une très longue guerre de défense nationale La guerre prendrait un caractère tout nouveau.Les luttes politiques qui ont affaibli l'Allemagne s'apaiseront et il paraît certain que le peuple, au lieu d'être poussé à la révolution, se grouperait autour de l'autocratie. Dans tous les cas, la guerre pourrait faci îement se prolonger pendant deux ans. Qu'on ne nous parle donc plus d'une démoralisation de l'armée allemande 1 On m'assure qu« jamais les combats n'ont été plus acharnés et plus sanglants qu'à l'heure actuelle, et si l'on affirme le Contraire pour, tranquilliser nos concitoyens on est injuste envers le courage, 1 endurance et la persévérance de nos troupes. Naturellement, nous pouvons envisager avec une calme indifférence la perspective d'une ou deux années du guerre encore. > Mais les intérêts de notre pays nous dictent une autre voie. Nous sommes actuellement à l'apogée de ' notre puissance et de notre prestige, mais nos réserves en hommes sont très affaiblies et nous devrons diminuer notre collobora-1 tion au front durant les années qui viennent. î Simultanément, la situation de noire flotte marchande deviendra de plus en plus grave. L'auteur signale, en outre, les difficultés ' croissantes à l'intérieur du pays, la fermen-1 talion dans la classe ouvrière et la formidable cherté de la vie qui deviendra plus 1 difficile encore si la guerre se prolonge. Si l'on repousse maintenant l'offre de 3 l'Allemagne il sera impossible de calmer les 3 ouvriers mécontents. Quant à l'armistice, ses modalités devront f compenser l'avantage que l'ennemi aurait s'il voulait à son expiration recommemer à se battre sur un front raccourci Toutefois en réalité, le premier jour de e l'armistice sera sans doute le dernier jour de ^ la guerre. t Berlin 2" octobre. s On voit dans le général Grôner le sueces-s seur éventuel du général Ludendorff. Le général Grôner passe pour être l'homme s auquel 1 aile gauche de la majorité du Rei-s chstag est le plus favorable, a les Spérailoas à l'Ouest ma upiauuiid a i uuuai al La Haye, 28 octobre : s On mande de Paris. j, —- Le maréchal Foch s'efforce de ne pas ]0 laisser trop d intervalle entre les combats. v<: Il tente maintenant d'avancer sur le front de l'Escaut à la Serre, où les Allemands résistent à tout prix, e L'Agence Havas signale que l'ennemi ré- ca s siste avec un acharnement evrème et n'a pas se 1 air de céder le moins du monde. cc En tout cas. le front allemand est très _ fortement affaibli en ce moment et l'opi-r niàtreté de la résistance montre combjen sont t importantes les troupes qui le défendent. » j s La Haye, 27 octobre. ti< Du « Nieuwe Rotterdamsche Courant •• : — Depuis deux ours,une accalmie semble d( e- s'être produite à. l'extrême aile droite du di s frôtît allemand. re On prétend même que, par un accord ta- dt ^ cite, un armistice de trente-six heures y aurait été Conclu. j Cependant, on attache une grande importance à cette partie du front. Si les Aile- ai mands replient leurs lignes au Sud de Gand, t toute la partie qui avnisine la frontière doit a\ nécessairement suivre et il faudra même que er t les troupes allemandes mettent quelque hâte 's à atteindre le canal de Gand si elles veulent .échapper à l'encerclement. Il est possible aussi que les Alliés s'efforce-ront de forcer le passage sur cette partie du s front pour obliger l'adversaire à replier la s section méiidionale de son front * Cependant, telle ne semble pas être l'ïnten- '1 s tion des Mliés, car il apparaît aux yeux des moins initiés que des attaques de grande e1 envergure n'ont guère été tentées dans ces s' parages. On n'y reste toutefois pas inactif. L'artille- é( ,s rie y fait entendre sa grosse voix qu'accom- a ,t pagnent le tac-tac des mitrailleuses et la à fusillade la À différentes reprises, les Belges ont tenté L !t de forcer le passage du canal de la Lys, à .. Stoobrugge. ' n e Ils ont même, à certain moment, réussi à a ii passer sur l'autre rive et à atteindre la frontière hollandaise. Ils tenaient encore les têtes de pont lorsque a dans la nuit de jeudi à vendredi, une pa-n tr uille allemande réussit à s'approcher et à " r faii-p sauter le pont. P s La lutte s'est, circonscrite entre Stoobrugge, n et Bulgérhoucke, deus points importants où se croisent les routes, les canaux et le che- li ;s min de fer. et qui donnent accès à la partie d 'e du pays où sont retranchés les Allemands. La région s'y prête admirablement à la ! i- défense le v part les deux grands canaux, on y ren-3- contre de nombreux ruisseaux, des criques r le et des étangs bordés de taillis et de grands fi s- arbres. e >. Déjà en 1914, les patrouilles belges q avaient mis ces appuis naturels à. profit,mais n le depuis 1917 les Allemands les ont renforcés en creusant de nombreuses tranchées et en d e édifiant des abris en béton armé. s re C'est ce qui explique la facilité avec d -é laquelle ils défendent cette parte du front, q 'a Christiania, 27 octobre e Le collaborateur militaire ie 1' « Aften- a post ». qui envisage généralement la situation militaire en défaveur de l'Allemagne, écrit I; j* aujourd'hui : g j — La retraite de l'armée allemande a été } ' remarquablement Conduite : ses soldats ont I fait preuve d'une force de résistance indéniable, et comme les progrès des Alités sont loin d'avoir été aussi rapides que l'on s'y s_ attendait, on peui dire que dans son ensem- ( 1S ble la situation des Allemands est beaucoup re meilleure qu'elle n'était il y a deux ou trois r .„ semaines. » r ii- j te Stockholm 27 octobre, [ t é- Du capitaine Norregard, critique militaire 1 c du « Dag- ns Nyheter a : j 1 sr — La situation militaire doit être consi- j c ire dérée comme satisfaisante pour les Aile- j e. mands. j i COMMUNIQUÉS OFFICIELS '^1#' " yj Q ■ v W W a T» « anevy 'W k m f! w ,«i* «man "w « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi j et le d armer communiqué français, douze heures avant les autres journaux s | t m e <,«raminïiq«és des Pnissan<'PH Onirales p, îs Berlin, 29 octobre. vj j. Théâtre de la guerre à 1 Ouest. ls Groupe d'armées du Kronprinz Piupprecht ^ de Bavière. q! }S Dans les bas-fonds de la Lys, près d'Ol-sone, nous axons rejeté des attaques par-jt tielles de l'adversaire. il Par une contre-poussée, nous avons refoulé ® se de plus forts détachements ennemis qui au Lj" Nord-Ouest de Condé essayaient de gagner la 11 le rive orientale de l'Escaut. ie Au Sud de l'Escaut, près de Famars, de ( t plus puissantes attaques ont permis à l'adversaire de faire passagèrement irruption c' dans nos lignes. Cl Le 176e régiment d'infanterie, commandé ie par le capitaine Hauffer, a complètement re- 1 j. poussé les agresseurs. " Combattant en première ligne, la 7e batterie du 71e régiment d'artillerie de campagne ainsi que le 3:'e détachement de pièces de tranc* ées, ont largement contribué au succès obtenu. a1 Dans les bas-fonds de l'Escaut et plus à l'Est, l'ennemi a continué de détruire les S1 13 localités. Vaienciennes également s'est trouvée sous un feu violent des Anglais, ni i é- Groupe d'armées du Kronprinz Impérial. Des attaques françaises d rigées sur le canal de l'Oise entre Etreux et Lesquielles n JS se sont écroulées dans notre feu d'artillerie p concentré. De faibles éléments poussant au delà du lj canal ont été rejetés par une contre-poussée. A l'Ouest de Guise, notre feu a empêché des attaques ennemies de se développer en- u tièrement. b : Près du secteur de Souciiez, des deux côtés d le de la route de Laon à Marie, des régiments f lu de la Posanic et de la Prusse Occidentale ont t; reieté,-ri petit jour, de puissantes attaques P a- de l'adversaire. y s Groupe d'armées von Gallwitz. r- Lutte d'artillerie reprenant de temps à e- autre entre l'Aisne et la Marne. ] d, Au cours de ces derniers jours, nous j ut avons abattu 49 avions et 3 ballons captifs e ie ennemis. ] te r nt Vienne, 27 octobre. — Officiel de ce midi : 1 Théâtre de la guerre en Italie. Sur le haut plateau de Sette Commtini l'ennemi a de nouveau prononcé hier une, s série de fortes attaques partielles, qui ont e été toutes repoussées soit par corps à corps, g soit par contre-attaques. D'autres tentatives d'attaque ont déjà échoué sous notre feu de défense. L'ennemi a subi de lourdes pertes. a Dans les montagnes à l'Est de la Brenta, la bataille continue avec la même violence, é Le combat a sévi durant toute la journée. a Dans le secteur du col Caprile, l'ennemi a reperdu sous nos contrt-attaques tous les a avantages momentanés qu'il avait obtenus. Après un combat acharné, la 4* division p a pris d'assaut 1' solone. Nos bataillons, lancés contre le monte à Perlica, sont arrivés dans la soirée jusqu'au pied du sommet, qui est tombé la nuit entre , nos mains. ù Des tentatives répétées faites par les Ita-liens pour gagner du terrain dans la région e de la Kontana Seca ont été vàinas, malgré la .a 1 mise en ligne d'une forte infanterie et d'une h puissante artillerie. Sur les versants du monte Spinuccia, la \aillance de nos braves a réservé aux attaques ennemies le même sort que les jours précédents Les exploits de nos troupes égalent ceux J qu'ils ont accomplis au cours des plus [_ s grandes journées de combat des précédentes batailles. Tous nos peuples doivent avoir la plus grande gratitude envers nos vaillants soldats, car le sort de la patrie dépend uniquement i des opérations militaires. ■c'ur la Piave, l'artillerie a continué hier à le être active. 1- La nuit, les troupes de l'Entente ont dé-{) clanché une attaque d'envergure des deux côtés du Montello. lé Des combats se livrent sur les points où l'ennemi a réussi à passer sur la rive gauche du fleuve. Théâtre de la guerre dans les Balkans. En Serbie, nos mouvements se poursuivant je méthodiquement. lé Après des combats d'arrière-gardes, nous avons abandonné Kragujevac à 1 ennemi. 1S En Albanie, pas d'événement important à js signaler. Omrriiiïiiqriés Puissances Uliéfts r * u moment de mettre sous presse le'com- ^ mimique français ne nous était pas encore parvenu. à Londres, 20 octobre. Officiel : ^ Aujourd'hui à l'aube, nous avons exécuté une heureuse petite' opération à la lisière du bois de MormaL nous nous sommes emparés , v de la colline connue sous le nom de « Mont p Carmel »' ainsi que du village d'Englefon- s taine, et avons fait un certain nombre de prisonniers. d Plus au Nord, nos patrouilles ont avancé P sur certains points au Nord de la voie ferrée P Le Quesnoy-Yalencieçiies. Une énergique contre-attaque dirigée par l'ennemi hier soir contre nos positions sur j] le chemin de fer au Nord-Est de Maing a été 0 enrayée en corps à corps par des troupes de v la 51e division ; les Allemands ont été repoussés avec de lourdes pertes. f Nous avons encore 'avancé notre ligne g entre Vaienciennes et Tournai et nous soin- é mes emparés des villages d'Odonnox et de Meulde.% r Après une heureuse opération engagée ce matin au Sud de Vaienciennes, nos troupes se sont emparées des villages d'Artres et de Favart ; elles ont franchi la Rhonelle près d'•• rtres et avancé le long de la rive orien- 1 taie de l'Escaut vers les abords méridionaux a de Vaienciennes. Près d'Englefontaine, no s avons repoussé une contre attaque ennemie. \ Les opérations de ce jour nous ont valu un millier de prisonniers. Hier, 6 avions' ennemis ont été descendus. Trois des nôtres manquent à l'appel. J )« ^ ri Rome, 26 octobre. — Officiel. e Dans le secteur au Nord-Ouest du massif u du monte Grappa, la bataille a repris à e l'aube et a continué hier toute la journée. Sur le terrain que nous avons conquis la t- veille, les combats se sont poursuivis avec n des alternatives diverses; en fin de compte, a les troupes de notre IVe ai mêe ont maîtrisé a — ——! Leur retraite s'est effectuée d'une manière q s remarquable, vu surtout les grosses dif- n s Acuités auxquelles elle s'est heurtée : elle P continue d'ailleurs lentement et chaque jour s qui nous rapproche de l'hiver fait naître de g s nouvelles difficultés. s s Les Allemands ont encore derrière eux d n diverses lignes solides à défendre avant de h se trouver dans les dernières positions où d c devra intervenir la décision finale : c'est dire que les Alliés ont encore devant eux un long „ et difficile, cbemin à parcourir et que leur ^ adversaire est à même de résister encore un c an, peut-être davantage. t, 11 D ici là peu\«* surgir beaucoup dévéne- ,, 1 ments qu'on ne soupçonne pas aujourd'hui * et c'est peut-être celte inconnue que les u ê Allemands escomptent » r - t - ! : On mande de Berlin, à la « Gazette de ; C Cologne » : j ^ — Il ne peut exister de doute, et les com { mentaires de la presse n'en laissent d'ailleurs i planer aucun, que la retraite du général Lu- j É ; dendorff est un corollaire de la modification ; \ de la Constitution et que c'est la direction de I c | la politique de l'Empire qui est intervenue j a | dan - l'affaire de faç-m décisive. J i II est certain aussi que l'étranger attribue- 1 l | ra à cette retraite des raisons politiques et * i qu'il y verra le résultat des décisions fondamentales et définitives prises hier par le ( Reichstag. Ces décisions fournissant à M. Wilson les garanties constitutionnelles indiquées dans sa note, nous sommes maintenant en droit d'attendre avec confiance que l'on nou-^ pose * les conditions de l'armistice et non pas celles d'une capitulation. De leur côté, nos ennemis doivent tenir pour certain que le peuple et le gouvernement allemand n'accepteront pas plus une capitulation sans conditions que n» l'acceptera l'armée, dont préciséaent il éclate aux J yeux depuis quelques jours que la force n'est pas brisée et qu'elle est résolue à repousser ] une capitulation aussi énergiquement qu'elle repousse les assauts ennemis. i La voie qui doit nous conduire à un armis- c tice proc ain, puis à la paix à laquelle aspi- < rent toutes les nations belligérantes est donc j ; clairement indiquée : c'est la voie des con- i j ditions acceptables. S Elle serait barrée si l'ennemi voulait exi- ' | ger de l'Allemagne qu'elle se rende à merci. 1 ! On n'est, pas encore éclairé sur l'attitude ! que l'Angleterre, la France et l'Italie ont •; adoptée à l'égard des quatorze points du pro-' gramme de M Wilson, qui constitue la i plate-forme sur laquelle doit être construite la paix par le Droit. i * I " ; les contre-attaques désespérées de l'ennemi. rj. j Nous avons tenu les positions conquises '' ! et agrandi Mir certains points nos gains ter-! ritoriaux — ■ D urant les dernières vingt-quatre heures, nous avons fait prisonniers 47 officiers et ne 2,102 hommes., Notre 9e graupe d'attaque s'est particul'iè-la rement distingué. ta- La brigade de Pc'saro, ainsi que les 18e et irs 23e groupes d'attaque, ont vaillamment achevé la difficile conquête du monte Pertica ux puissamment fortifié par l'ennemi. us La brigade d'Aoste a brillamment occupé tes le monte Valdero, au Nord-Ouest de Spinuccia.us Sur le haut plateau d'Asiago. nombreuses )s escarmouches entre nos patrouilles et les détachements de reconnaissance ennemis. Nos avions, opérant en groupes, ont violemment et efficacement bombardé des cam-1 a pements et des dépôts ennemis; ils ont aussi attaqué et dispersé à coups de bombes des lé- colonnes et des transports autrichiens entre iux la vallée de Su'gana et dans la vallée de Sisinon. où Nos aviateurs ont lancé au total 7.000 ■he kilos d'explosifs. Nos diiigeables de l'armée ont lancé, en outre, '^.00j kilos de bombes sur des che-_Ilt mins de fer et des voies de communication de l'ennemi. )U Deux avions ennemis ont été descendus. DÉPÊCHES DIVERSES Le Havre, 27 octobre. Le Conseil des ministres s'est réuni, en l'absence de M. Cooreman, parti pour le m_ front, sous la présidence de M Carton de )re Wiart, ministre de la justice. Il a pris connaissance de la situation mili- ' taire et diplomatique et examiné 1 s mesures à prendre pour venir en aide aux populations des régions libérées. lté Le Havre, 27 octobre. du Un récent arrêté-loi impose à tous les na- 'és. vires battant pavillon belge l'obligation de mt posséder des installations de télégraphie in- sans fil. de Faute de se conformer à cette prescription dont l'impérieuse nécessité ne se discute îcé pas, la licence de navigation ne pourra plus •ée leur être accordé?! Paris, 27 octobre : )ar Au Conseil des ministres qui s'est réuni iUI_' hier après-midi, MM. Clémenceau et Pichon L'je ont fait un exposé de la situation au point de "e vue militaire et diplomatique. re~ M. Clémenceau a dit que les événements feront l'objet de délibérations régulières des ;ne gouvernements alliés, qui prendront à leur m- égard des décisions communes. de Le Conseil des ministres se réunira de nouveau mardi à l'Elysée. ce La Haye, 28 octobre. Du h Nieuws van den Dag » : p£s L'Est, et le Sud-Est de l'Europe nous in'_ menacent d'un danger pire que tous les ux autres, à savoir le bolchevisme. Les chefs de l'Italie, de la France et de , l'Angleterre ne semblent pas se soucier du ss ' point de savoir si les pays de l'Entente seront épargnés par ce grave danger. La Haye, 27 octobre. us_ Des réfugiés français et belges qui se rendent a Maestricht ont encore franchi la frontière hier. Un grand nombre d'entre eux venaient de Douai et de Cambrai. Certains faisaient route à pied depuis six semaines. ,s'f Berlin, 28 octobre. Un accord est intervenu entre ,1e comte la Carolyi et le comte Andrassy, dil une dépêche envoyée de Budapest à la « Gazette de Voss ». ite, Deux ou trois membres du groupe - n-isé drassv entreront dans le cabinet Carolyi. Après un court laps de temps, M. Andrassy Ï35 se retirera et le comte Carolyi deviendra ministre des affaires étrangères de Hongrie. Ja- C'est ainsi que s'effectuera la séparation le entre l'Autriche et la Hongrie. Berlin, 28 octobre. los Les journaux de Vienne confirment l'en-,0'lt trée dans le Cabinet du professeur Rediich ose en qualité de ministre des finances. jes A l'exception donc du ministre de la justice, qui sera remplacé par un ancien fonctionnaire de son ministère, tous les anciens mr ministres en feront partie. ne- ine Vienne, 27 octobre. ep- On mande de Czernovitz à la >< Nouvelle tus Presse Libre » : est — Des troupes reumaines ont envahi la ser Dobroudcha. die Les Roumains ont décidé de jouer leur va-tout et croient qu'il y a une chance sérieuse lis- de voir les modifications du régime en Autri-,pi_ che et les intentions séparatistes de la Hon-jne grie favoriser la naissance d une Grande on- Roumanie. L'apparition des Alliés à la frontière de la Roumanie a poussé môme les éléments [Cj roumains les plus réfléchis à se rejeter dans j ' le tourbillon de la guerre. t Ce sont, les nationalistes qui sont les maî- très du jour. » la Rome, 27 octobre : aite L'Etna manifeste une certaine activité. De Catane, on signale que des lueurs très vives, 4- annic. - a 252 — Le . ÎO Mercredi 30 Octobre i^lfe

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