L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 13 Juli. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jm23b5xg7q/
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PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — f financ. (avis d'ass. de soc.), la li| fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1 — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.2c Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.5( Ghron. locale, la ligîie, fr. 2.00; — F rations judiciaires, la ligne, fr. 2.00 Administration et Rédactio 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namu Bureaux de 41 à 1 h. et de 3 à. Les articles n'engagent que leurs auteu: lies manuscrits non insérés ne sont pas rend ; L'Echo de Sambre ambre & Meuse PRIX DES ABONNEMENTS : i mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et ^ les facteurs des postes. Les réclamations concernant les ■ abonnements doivent être adressées H exclusivement aux bureaux de poste. PJ.-B. coLLflHD, Directeur-Propriétaire La « Tribune Libre » est largement LETTRE DE BRUXELLES Lettre de Bruxelles La jrrippe espagnole. — Peut-on di « perdurer ». — Le nouveau bour mestre d lxelles. Bruxelles, le 10 juillet 1918. La grippe espagnole, mise à la mode j S. M. Alphonse XIII et anoblie par lui, vit de faire son apparition dans nos murs. E s'étend avec une rapidité vertigineuse et e jr^ndit à vue d'œil — ce qui n'a rien d'ét( riant puisqu'elle est espagnole. Il faut, paraît-il, la traiter par les sudo tiques, et surtout par le mépris. La facul jusqu'ici, n'est pas encore même parvenue lui donner un nom, ce qui est loin de avoir trouvé un remède spécifique. Les : vantg ont simplement constaté qu'il s'a d'un catarrhe protéifo'rme du type pandi mi que. Nous voilà bien avancés. En resterons-nous toujours aux médeci de Molièi;e ? Après tout, il en est des grippes comi des gens : il y en a qui se disent espagm et qui ne le sont pas du tout. Offenbach, temps où les flonflons de l'opérette faisait florés aux Variétés de Paris et à l'Alcazar Bruxelles, a mis une jolie musique là-dessi r La grippe actuelle, en dépit de son affub ment de tra los montés, est tout bonnemt l'ancienne intluenza d'il y a vingt ans, q lorsqu'elle vous tombait sur l'occiput, vc cassait bras et jambes en moins de de heures, ét vous réduisait littéralement à l'é de simple chiffe. Elle fit alors d'assez série ravages parmi Les valétudinaires et les vie lards. L'intéressante catégorie des. pochai professionnels lui paya un tribu plus impi tant encore. Aujourd'hui, on assure que sa forme assez bénigne, sans doute parce que la rari de l'alcool et le prix actuel de la vie, sa compter l'abus effrayant des falsifications des fraudes alimentaires, nous obligent toi plus ou moins, à imiter la sobriété du cl meau et la méfiance du renard. Que cette guerre, qui a tué tant de gei nous aura appris à vivre, est une vérité qu' entend proclamer tous les jours. Les phi sophes s'en consolent en songeant que l'ii manité, ayant enfin appris à connaître la 1 leur des choses, en sortira plus mesurée ses goûts et plus moaérée en ses appétits. Hélas! j'ai bien peur qu'ils ne se trompei Laissez revenir — je ne dis pa§ le b marché d'autrefois, car celui-là,le reverroi nous? — mais un sérieux et soudain abais: ment du coût des produits par la paniq qui, déjà, guette les accapareurs, et vc verrez la folle ruée vers les jouissances d< la bète humaine donnera, une fois déplus, spectacle. Non, non, l'existence à la sparti d'aujourd'hui ne « perdurera » pas... * * * .le viens d'employer le mot « perdurer et je vous en demande pardon. C'est bien première fois que cela m'arrive, et je vc assure tout de suite que je ne le ferai pli Mais toute une discussion vient de se noi autour de ce mot, et je tiens à vous parler. Depuis une dizaine d'années, cet affre vocable se rencontre couramment sous plume de la plupart des écrivains et < journalistes belges, et — les mauvais exe pies étant aussi contagieux que la grif espagnole - on l'a trouvé aussi sous i plumes françaises authentiques qu'une nég gence ou tine distraction habituelles inc liaient naturellement au snobisme. Il est arrivé aujourd hui ce qui aurait arriver depuis longtemps, si nous étions peuple sérieux et réfléchi : c'est que qu qu'un, employant ce mot depuis longtem sur des exemples qui venaient de haut, s' avisé d'en vérifier l'authenticité et a recon qu'il n'est pas français. Il n'est pas français, et il ne peut pas l'è-t eJ, cela pour des raisons que nous indiquerc plus loir.. Mais faisons tout de suile remarquer q ce barbarisme a été forgé par M. Carton Wiart — comme il en a forgé bien d'aut — et que cet auteur — prix quinquenn s'il vous plaît — appartenait à une éc> d'écrivains belges qui s'imaginaient qu'il f lait saboter la langue française par esprit nationalisme, et refaire le dictionnaire à mode de Beulemans. Comme l'écrivit un jour Albert Giraud, i gaillards s'amusaient à danser la danse scalp autour de celte pauvre langue frança qui n'en pouvait mais. Le culte de l'à belge exigeait, paraît-il, ce genre d'exercic On rêvait d'élever monument contre moi ment, église contre église, entreprise gi tesque et impie à la fois, qui devait un je finir par submerger ses auteurs sous un ri cule éternel. M. Carton de Wiart n'était pas, il est v DÉPÊCHES DIVERSES Berlin, 8 juillet. — Des informations de Mad confirment la nouvelle qu'après la victorieuse off sive allemande du 21 mai à l'Ouest, l'Anglete avait demandé d'urgence au Portugal d'envoyer $0,000 à 80,000 hommes en France. Le président Paez lui répondit qu'il lui était imp sible d'envoyer d'aussi considérables effectifs et pi la faire patienter fit partir pour la France 150 c ciers d'artillerie et quelques centaines d'hommes. Berlin, 9 juillet.— La Commission principale Reichstag a reçu communication d'un télégram mia In C 11 rt «-t n /v I i «-» «» ri r\ I ' ÏT nrï rv i r*a o (1 il iln frilirh re le dieu de cette religion nouvelle, mais un d g- ses prophètes les plus exaltés et les plu ardents. Le zèle de ces fanatiques alla si loi qu'au Congrès de Mons, M. Albert Mocke présenta et fit voter une motion invitant le |a! écrivains belges à respecter tout au moins 1 grammaire, la syntaxe et le génie de la lan : e gue française. N'est-ce pas énorme, et que faut-il pense 111 ' de ces littérateur-s quinquennalisés qu'o renvoie ainsi décemment à l'école ?.. Mocke rî" était encore un naïf. Il ne savait pas que te.' derrière ces septembrisades de la langue f ran a çaise, il y avait tout un plan, longuemen ourdi et savamment concerté, qu'on coin 'a~ mence — enfin ! — à pénétrer peu à peu a L'âme belge n'était pas qu'une idée littéraire !r~ et, comme M. Jourdain faisait de la- pros sans le savoir, les écrivailleurs niais qu ns imitaient M. Carton de Wiart et ses congé nères dans leurs fabrication de néologisme intempestifs s'associaient étourdiment }, des machinations où la littérature n'apparais ^l| sait que comme la sauce qui, dans les gar I gotes, sert à masquer le rôti faisandé. Non pas que nous repoussions le néolo ,ls" gisme par principe ou par système. C'est u moyen d'enrichir la langue qui a fait se ; preuves. Mais il ne faut l'employer qu'à bo escient. Surtout, comme nous l'écrivions avant 1 guerre à propos de M. Carton de Wiart lui même, il ne faut pas que Gros-Jean en re ux montre à son curé. Notre qualité de Belges surtout avec l'éducation qu'on nous a donné s depuis 80 ans, nous pose mal pour aspirer à 1 )r~ prétention de régenter la langue française Ne sutor ultra cre.pidam Un peu de modesti ne messied pas en l'occurrence. Pour innover dans le domaine de la lan gue, il faut être bien pénétré de son génie Pour donner à un mot nouveau droit d IS> cité, il faut qu'on soit bien certain qu'il vier ia~ combler une lacune, et que l'idée qu'il tra duit n'a pas déjà son expression dans 1 1S' vocabulaire. Quand M Carton de Wiai 0,1 emploie vibremënt, incante,menl,viration, etc. °~ au lieu d ^vibration, incantation,virement,sic. qu'exige le dictionnaire, quelle nuance nou a~ vello veut-il exprimer?... (l'est changer pou 011 changer. C'est se livrer à un jeu de barbar qui ne prouve que l'ignorance de la langue II " le vide de la pensée, et une présomption qi 011 dépasse les bornes du ridicule. De même, il emploie le mot perdurer dan ;e~ le sens de durer. Celui-ci ne dil-il pas suffi ue samment ce qu'il veut dire ? Ou veut-or "l® comme dans les amusantes monographies d j Georges Garnir, en faire un équivalent à 1 ie délicieuse expression rester durer, si chère ite Beulemans et à Kackobroeck ? Précisément, si le verbe perdurer n'exist pas l'adverbe perdurable figure au diction „ _ naire,mais avec le sens d'une chose qui dur la éternellement. On pourrait donc à la rigueu lUS employer perdurer avec la même acceptior ]S_ mais malheureusement, on en fait un syn< ier nyme de durer, si bien qu'on en vient à lir en des phrases dans ce goût : « Sa maladie n' perduré que trois jours », ce qui revient ux dire, en bon français : « Sa maladie n'a dur la éternellement que trois jours ». C'est tro les beau pour que les métèques de l'âme bel^ m_ ne s'en emparent pas immédiatement pou !pe « s'originaBser » une fois de plus... les li- La mort de M. Duray, bourgmestre il'lxelles :li- laisse vacante la charge de premier magistr; de cette importante commune. dû Les représentants des divers partis se soi un unanimement exprimés pour reconnaître qu jl- l'attribution de ce poste revient à M. Fernan ps Cocq. sst Nul choix en effet ne saurait être meilleui nu Depuis des années, la population ixelloise eu l'occasion d'apprécier les rares mérites d re, M. Cocq, comme député et comme échevii ms et les nombreux services qu'en celte dernièr qualité il a rendu à la commune. ue Ce n'est pas ici le moment de rappeler le de qualités de M. Cocq comme homme politique 'es sa création personnelle, notamment de 1 al, Ligue nationale de propagande libérale qi )le contribua tant à reconstituer l'union du par al- libéral, et ses interventions dans les discus de sions parlementaires des lois scolaires. Mai la il peut être dit, en passant, qu'en matière d langues, M. Cocq fut un des rares député ;es de Bruxelles qui ne sacrifiait pas ses convic du tionsàla popularité de sa candidature et che ise lui, au moins, on n'a jamais trouvé l'exem ne pie de cet abaissement de conscience et d îs. cette abdication de caractère qu'on a signalé iu- chez tant d'autres, et qui ont créé et aggrav ■o- la crise où nous nous débattons aujourd'hui nir Ajoutons que, comme tous les vrais Wal Ji- Ions, M. Cocq est un partisan convaincu d la Séparation, réservé seulement sur la ques rai tion d'opportunité comte Hertling rer-te au pouvoir et qu'au t ours d'u _ entretien avec lui M. von Hintze s'est déclaré d'a< cord arec sa politique. r'd Berlin, 10 juillet. — On annonçait hier à la Chan sn" bre des Seigneurs de la Diète de Prusse qu'un pre séance secrète aurait lieu vendredi; ou croit que 1 de question de l'exclusion du prince Lichnovski y ser discutée. os~ Berlin, 10 juillet — La dépouille mortelle du comt TOn Mirbach, assassiné à Moscou, est arrivée ce soii Le frère du défunt, le major von Mirbach, et 1 comte von Busuwitz, conseiller de la légation all< du mande à Moscou, accompagnaient le convoi funèbr» me Le convoi a été dirigé immédiatement sur Harf ar_ la nûvc rliôrnii rlonc l'onfinn» fît» I COMMUNIQUÉS OFFICIELS r > « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de m-, ûi 1p d PV111 pr mm-muM". nu J f-vnii mi c dnuvp hpurû? nurmi 1 oo nuivoe <i num nu v e ■ s j Communiqués des Pnissances Central Berlin, 12 juillet. Théâtre de la guerre à l'Ouest Groupe d'armées du Kronprinz Rupprech L'activité d'artillerie a repris vers le soir 1 s'est accentuée pendant la nuit où des rafal violentes de feu ont été dirigées sur nos p l sitions de combat et le terrain derrière 11 t lignes. Au Sud-Ouest d'Ypreç et de Bailleul air qu'au Nord d'Albert, nous avons refoulé plus fortes poussées ainsi que plusieurs p g trouilles de l'adversaire. i Groupe d'armées du Kronprinz impérial. Entre l'Aisne et la Marne, l'activité cor ^ bative des Français s'est maintenue animé Au courant d'escarmouches près de forêt de Villers-Cotterets, nous avons fait d prisonniers. Le lieutenant Nickel a remporté sa 2 ~ victoire aérienne. De l'escadre américai: 1 signalée hier comme volant dans la directii ^ de Coblenz, le 6e appareil est égaleme tombé entre nos mains. a « Vienne, 10 juillet. — Officiel du soir. Rien de nouveau à signaler sur les différents th< très de guerre. 6 * * a Vienne, 11 juillet. — Officiel de ce midi. Sur le théâtre de la guerre en Italie, pas d'évéi p ment particulier à signaler. En Albanie, nos troupes se sont établies sur le nouvelle ligne de résistance. Une compagnie française, qui cherchait à tàter r positions établies dans la vallée de Devoli, a < D repoussée. * ' Sofia, 9 juillet (officiel). . Sur le front en Macédoine, nos troupes d'attaq ont pénétré dans les tranchées ennemies établies t Nord de Bitolia et en ont ramené des prisonnif , français. , Dans la boucle de la Czerna et à l'Ouest du Dobi polje, la canonnade réciproque a été plus violenti certains moments. r Dans la région de la Moglena, nous avons dispei e des détachements de reconnaissance ennemis 1 notre feu. Dans le terrain qui s'étend devant nos pisitio établies à l'Ouest de Sérès, grande activité de rect naissance de part et d'autre. S —»o«— Berlin, 10 juillet — Officieux : Pendant la nuit du 8 au 9 juillet, deux for e patrouilles anglaises ont été repoussées près à'J a leux. • Au nord de la route de Bray à Corbie, no artillerie a dispersé des concentrations de trouj ennemies. e Notre feu destructeur a empêché des attaqv prêtes à se déclancher près de Saint-Maur, au Si Ouest de Noyon, et fait échouer pendant la nuit di au 10 juillet, le projet de l'ennemi d'attaquer '' nouveau près d'Antheuil. , L'ennemi a reflué et a subi de très fortes pert ). Sur l'Asine, des engagements entre détachemei de reconnaissance nous ont valu des prisonniers. Sur la route de Villers-Cotterets à Soissons, ® troupes de l'Entente ont prononcé une forte attaq à partielle pour essayer d'esquiver la nôtre et ont si é de fortes pertes ; notre tir de barrage et l'intervt _ tion de nos aviateurs d'infanterie ont transformé ' fuite leur retraite vers Vaux. e DERNIÈRES DÉPÊCHES ; Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particul du journal). Berlin, 12 juillet (officiel). Nos sous-marins < . récemment coulé dans la Manche, 4 vapeurs arir jaugeant en tout 22,000 tonnes brut. e d ! X . f.v G- uerre sur IVler La Haye, 10 juillet. — Le vapeur « Bhea » (l.S a tonnes).de la KoninklijkeNederlandsçhe Stoomvaa e maatschappii, un des navires hollandais saisis 1 l'Angleterre, a sombré. e Londres, 11 juillet. — Interrogé, à la Chambre c Communes, au sujet du passavant accordé au coni g néerlandais pour les Indes, lord Robert Cecil a 1 pondu que le fait ne signifie nullement que l'Ang terre ait fait abandon de son droit de visite, a Le gouvernement anglais n'y renonce nullemei i ainsi qu'il l'a fait connaître au gouvernement h j landais ; mais, vu les circonstances particulièi actuelles, il a consenti à ne pas faire usage de ce faculté et à laisser passer le convoi si par d'auti S moyens il lui était donné l'assurance que les con e tioiis imposées étaient remplies. 5 Ces conditions étaient : 1. Qu'une 'iste des passagers lui serait soumise que seuls les employés du gouvernement holland; 5 prendraient passade à bord du convoi. 2. Que les renseignements les plus détaillés : e raient donnés au sujet de la cargaison; 3. Que le gouvernement hollandais garantirait q des marchandises d'origine ennemie ne seraient p 3 embarquées; 4 Que les navires naviguant sous pavillon né< landais ne transporteraient pas des passagers civ et n'embarqueraient pas des marchandises ni des 1 L lis, sauf ceux destinés aux besoins militaires d troupes coloniales; 5. Que, sauf les dépêches officielles, les navii du convoi ne transporteront ni lettres, ni valeui ' ni imprimés quelconques; u 6. Que !" -cn-o: ne lèverait l'ancre que lorsq toutes ces conditions auraient été remplies. Ces conditions imposées à la Hollande ont t acceptées. M. Carson demanda quelles étaient i circonstances particulières auxquelles lord Ce e faisait allusion. Celui-ci répondit qu'il ne lui était { a possible d'entrer à ce sujet dans des détails, m: a qu'elles se rattachaient intimement aux relatio angio hollandaises. e Paris, 10 juillet. — Le « Times » publie un noui e article sur l'insuffisance de la production des cha i- tiers navals anglais. !, D'autre part, le « Journal » signale que 4 millio ï, de tonnes ont été perdues en 1917, alors que n mnslrnr.tinn de nouveaux navires n'a atteint a es Communiqués des Puissances Alliée Paris, 11 juillet (3 h.). Au cours de la nuit, nous avons élargi 1 gains aux lisières de la forêt de Retz. Ne t nous sommes emparés du village de Coi et dans sa totalité, de la station de Corcy, eg Château et de la ferme Saint Paul. 0_ Une cinquantaine de prisonniers sont n n. tés entre nos mains, parmi lesquels 0S officier. j Deux coups de main exécutés daus région de Maisons de Champagne et du m< a_ Sans Nom ont donné une dizaine de.prise niers. » ♦ Paris, 11 juillet (11 h.). a- Une reconnaissance dans la région e. Bussiares nous a permis de ramener 7 p la sonniers et une mitrailleuse, es Activité d'artillerie intermittente en div< points du front. 0« Dans le courant du mois de juin, no ie aviation a abattu 150 avions allemands el )u a endommagé gravement 181. nt De plus, elle a incendié 31 ballons capti Notre aviation de bombardement a lar plus de600tonnes de projectiles soit 213,é kilos de jour et 390,400 kilos de nuit. Armée d'Orient : Au Sud du Devoli, les troupes françai poursuivant leurs succès, se sont empari de la crête de Kosnitza sur toute son étenc ie- et ont occupé to'us les villages de la val de Tamorica en- amont de Dobveny. A leur gauche, les Italiens ont enlevé os hauteurs de Cana Plinnaka; plus de 250 p sté sonniers dont 4 officiers sont tombés en les mains des Français. Les Autrichiens ont subi des pertes vères et se retirent en incendiant leurs dép ue et en pillant. Sur le front de Macédoine, l'artillerie ai tro-bulgare a déployé une grande activité 1 •0- tamment à l'Ouest tlu Vardar et au Nord ! à Monastir. ,sé L'aviation britannique a bombardé a' ar succès de nombreux dépôts ennemis dans vallée de la Struma. ns • Londres, 10 juillet. - - Officiel. A l'Est de Villers-Bretonneux, nous avons repot hier soir des attaques locales ennemies. A proximité de Merris, nous avons avancé n< ■es ligne sur une courte distance et fait des prisonnii Lr- . ¥ * re Londres, 9juillet. — Officiel de l'Amirauté : ies Cinq hydroavions allemands ont bombardé et traillé un sous-marin anglais qui patrouillait au la les de la côte orientale de l'Angleterre, le6juillet à m id- Un officier et cinq hommes ont été tués. 1 9 Le sous-marin, légèrement avarié, a été remor de dans le port le plus proche par un autre sous-ma Rome, 10 juillet. — Officiel. Duels d'artillerie isolés, plus violents sur le 1 les plateau d'Asiago et dans la région située à l'Oi ue du Grappa. ibi Au Sud du Stelvio, les hommes d'un de nos po: in- avancés établi à une altitude de 2,931 mètres, en mis en fuite un détachement ennemi qui tentait les attaquer. Dans la vallée de la Brenta, de petites opérati — fructueuses nous ont permis de rectifier notre p tion et de faire 24 prisonniers. En Albanie, sur le front à l'Ouest, nos troupes atteint le cours inférieur et moyen du Sement; ier le front à l'Est, elles ont continué à progresser e sont emparées de la hauteur qui s'élève à l'extrén int de la vallée de la Tomorica. iés Au centre, avançant des deux côtés d'Osum, troupes ont refoulé l'ennemi. Aucun indice ne permet encore de dire que la (flo tuation s'améliore. >Uo rt- Londres, 11 juillet. — Du correspondant à Ch >ar tiania du « Times » : — Pendant le premier semestre de 1918, la fl< u„ marchande norvégienne s'est accrue de 68 navii ,0: jaugeant au total 96,000 tonnes. ,a Par contre, la guerre des sous-marins lui a coi I ~ pendant la même période, 76 navires jaugeant total 120,000 tonnes. ail EN RUSSIE. es Paris, 10 juillet. — L'Agence Haras apprend 1 ;tft le Soviet de Moscou s'est prononcé pour l'exclus ^.s de tous les révolutionnaires de droite et a déc h- qu'aucun socialiste révolutionnaire nepourraoccu une fonction dans le Comité central des Soviets. et Berlin, 11 juillet. — On mande de Moscou lis « Berliner Lokal Anzeiger » : — Un attentat a été commis sur la personne ie- M. Vlagowarof, membre du Conseil de guerre 1 cheviste et ancien commandant de la place de Pél ue grad. as Des inconnus ont tiré sur lui plusieurs coups revolver au moment où il rentrait d'une séance ir- Conseil de guerre à son domicile. ils :o- Moscou, 10 juillet. — L'ancien ministre de c< es merce, M. Tchernof, qui dispose d'une plus grai influence que M. Kerenski et consorts, s'est mis i es tête de nombreuses bandes de paysans et est •s, marche sur Moscou pour surveiller de près les é nements. Il se serait, dit-on, assuré le concours ue cosaques du Don. D'après des bruits, non confirmés toutefois, le •té néral Krasnoff serait à la tête de son armée de co es ques en marche sur Moscou. cil as Stockholm, 10 juillet. — D'après des informai ,'is reçues ici, une grève générale aurait éclaté sur di ns rents points du railway en Russie. Si la grève prenait de l'extension, elle compliq rait singulièrement la situation du gouvernem -el bolcheviste, car la capitale seriit coupée de to n- relation avec l'intérieur du pays. Les représentants des Soviets négocient avec 11s meneurs du mouvement gréviste. la On mande de Moscou que l'ex-ministre de la mar ue Dubienko et sa femme, partisans convaincus adverses, ont été arrêtés sous l'inculpation d'avoir . . des intelligences avec les meneurs de la contre-ré-dl volution. Les chefs des Cadets, Winawer et Kutler, ont également été incarcérés sous l'inculpation d'avoir par-ticipé au menées antibolchevistes. Stochkolm, 10 juillet. — Des arrestations sensa-S tipnnelles ont été opérées à Pétrograd. L'ancien président du Conseil, M Kokovtzoff, l'ancien ministre de la guerre, général Werchowski, lOS et un publiciste, M. Kuprine, ont été arrêtés. Dans les sphères politiques à Pétrograd, on suit avec un intérêt soutenu le développement du conflit 'CV entre l'Angleterre et la Russie. du D'après des bruits qui circulent, les ministres ds l'Entente continuent leurs entrevues à Wologda. jS_ Le journal « Isvestija » dit que les relations entre deux pays sont tendues à se rompre et que les un paysans russes se préparent à expulser les instrus, leur patience ayant des bornes. Ici mt t Moseou, 10 juillet. — M. Chitcherine, commissaire du peuple pour les affaires extérieures, a envoyé aux représentants diplomatiques russes à Londres et à Washington une protestation énergique contre l'embargo mis par l'Angleterre et les Etats-Unis sur 3 navires de la flotte volontaire, dont il exige la restitution immédiate. de ri- Moscou, 10 juillet. — D'après les journaux, 10,000 français et Serbes ont débarqué le 28 iuin à Arkhangel. îrs Le commandant de ce détachement a déclaré qu'il avait pour mission de protég-er la ville et les environs tre contre une attaque des prisonniers de guerre alle-mands.Iles vivres ont été distribués à la population. loutes les voies ferrées du gouvernement d» iS. Samara ont été déclarées en état de siège. icé 00 v juiDet. — L'édition parisienne du « New-York Herald » apprend de Tokio qu'une escadre japonaise, se composant de trois vaisseaux de ligne et de cinq croiseurs, est partie à destination de Vladivostock. ;es àes Berlin, 10 juillet. — Le « Prudkolnik Swobody » [ue organe du parti communiste tchèque-slovaque, t&-lée connaît que pour la mise en scène de la contre-revolution russe 1s gouvernement français a versé ■ "ans la caisse du parti 11 millions et le gouvernement les anglais 3 1/2 millions : la section de Moscou du Con-ri- seil national tchéco-slovaque en a reçu la moitié La tre somme a été payée à M. Schick, délégué du Conseil national, a la date des 7, 9 et 25 mars. ■ , ke 26 mars, il a été payé 1 million au viee-prési-»e- dent du Conseil national, et le 3 avril un autre mil-ôts lion a M. Schick. 2 m.^F.s au ^ avt"i'> 'e gouvernement français a paye 8 millions. Du 7 mars jusqu'à la date de la retraite du prési-10- dent de la division du Conseil, celui-ci a encaissé 1& de millions pav^s par les gouvernements français et anglais. ,(-c Moscou, 10 juillet. — Le gouvernement publie un ta manifeste disant que l'insurrection des socialistes-révolutionnaires de gauche est définitivement étouf-fee. La vie normale a repris dans la ville. Plus de mille arrestations ont été opérées. La circulation des trains a été momentanément isse interrompue. , LamGarde marche victorieusement en avant contre 'tre les Icheques et les cosaques dans la direction de srs. Iekaterienenburg-Tcheljawinsk et Tobolsk. Dans le district de Kuban, les coasques ont occupé les stations de Welik-Wnakesknja et Gorgowaja. ™- Zurich, 9 juillet. — Le « Populaire du Centre > Hi PubilR une conversation que le député Longuet a eue avec Litvinoff, le représentant diplomatique du gouvernement des Soviets, à Londres. 3"e Ce dernier a déclaré que la Russie est complèle-ment épuisée en ce moment et qu'avant tout elle doit se refaire économiquement. La Russie est décidée à maintenir sa neutralité, mais la campagne menée par les Alliés est en train 1 de leur aliéner les sympathies du prolétariat russe. La Russie est prête à conclure des traités économes î11^1168 avec tous ses voisins; si les Alliés attaquaient ont Russie, celle-ci se verrait forcée de se défendre. de Stockholm. 11 juillet. — On mande d'Helsingfers a « Svenska Dagbladet » : «2/ — Ue sénateur Setla a déclaré à Viborg qu'il était presque impossible au gouvernement finlandais d'ob-ont ten'r ' aPPl" étranger indispensable au pays, sur Si la forme du gouvernemeut n'est pas définitive-1 se ment fixée à bref délai, le ministère estime que tout îité trava>' devient inutile. Lnndi. le cabinet a discuté en séance secrète la forme du gouvernement avec les délégués du groupe de la Diète. Le chef du gouvernement, M. Paasikivi, a déclaré ™ que le ministère avait décidé ^e poser la question de eonfianre sur la forme monarchique. si- Les républicains protestent contre cette pressien et réclament un référendum populaire devant lequel tout le monde devra s'incliner. ns- —ao»— >tte EN ITALIE es' Milan, 10juillet. — Le général d'artillerie Hum-bert Favini, tommandant du 23e corps d'armée, a aJ été tué par un éclat de shrapnell entre Capo Sile et la Piave. Rome, 10 juillet. — L'Etat italien et le Vatican ent conclu un accord aux termes duquel les documents jue qui se trouvent, depuis 1870, hors du palais aposto-ion lique et qui concernent l'administratiou ecclésias-idé tique, seront échangés contre les documents eoncer-per nant l'administration publique et l'Etat, qui sont restés dans les archives du Vatican. au «e» — EN AMÉRIQUE de ,01_ Washington, 10 juillet. — Le Congrès a voté une ro. résolution par laquelle le président de la République est prié de publier une proclamation invitant le de peuple américain à prier tous les midis pendant une du minute pour la victoire. Washington, 9 juillet. — Une note officielle évalue ,m. à 50 millions de dollars par jour les dépenses de 1(je guerre des Etats-Unis: la première année de guerre ! ia lemr a coûté 12 1/2 milliards de dollars. en vé- Londres, U juillet. — On mande ae New-York an jes « Times » : — La Chine a refusé d'a«repter les conditions que ?é- mettaient les Etats-Unis à lui consentir une avance sa- de 50 millions de dollars. Berlin, 11 juillet — On mande de San-Francisco >ns qu'on a découvert un nouveau procédé de fabrication Ofé- de "l'aluminium, moyennant lequel on obtiendrait un métal aussi résistant que l'acier, tout en n'ayant que ue- je onzième du poids de de dernier. Cette invention ent serait particulièrement importante dans la fabrication ute des avions. les Nashville, 10 juillet. — Deux trains sont entrés en collision. Une centaine de personnes ont été tuées ine et plus de quatre-vingts blessées. Les machinistes et de les chauffeurs ont péri. On ignore la cause de l'ac- 4°" année. — N° 161 JOl P .AL OlOTiiiiiiiV" — Le iV : ILO centimes C n m-* r4 i t 1 !<««*! /\+ 1 H 1 U

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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