L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 23 April. L'écho de Sambre et Meuse. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tb0xp6w97v/
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L'Echo de Sambre & Meuse Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 -< Faits divers corps » 1.50 Chronique locale » 2 00 Réparations judiciaires » 2.00 JOURNAL. QUOTIDIKN Adminis ration-Fédaciion : J -B. G L ARD 37, rueFossés Fleuris, Namur Les Communiques des Belligérants 1VUUUUA I i. 1 L/M Birliû, 21 avril (officiel). Théâtre de la guerre à l'Ouatt Armées du feldmaréchal prirci héritier Rupprecht da Bavièra et du prince héritier allemand : Des opérations de reconnaissanca réci- ■ prôque ont amené de violents combits dMn- , famerie sur les f onts de bataille. P.ès de La Basséa, da Laas et d'Albert, j duels d'artillerie plus intenses. L'artilieriG a aussi été p'u3 active à certains endroits entra l'Avre et l'Oise. Armées du général von Gallwi'z et du feldmaréchal duc Albrecht de Wurtemberg : Eatra la Meuse et la Moselle, das bataillons de la Basse Saie ert attaqué les Américains dans leurs positions près de Saichepruy. Ils oit pris cette localité d'assaut et pénétré dans las lignes ennemies sur une profondeur atteignant jusque 2 km. Dt faibles coatre-attaqaes de l'ennemi ont été repoas éa-; en outre, aous avens fait échouer des tentatives d'attaque plus importantes s» les enrayant déjà dans les positions et les Américains préparaient leur mouvement et dài qu'ils ont voulu naareher de l'avant. La nuit, après avoir détrait les installations de l'ennsmi, nos troupes d'assaut ont été repliéas sur leurs ligotes da départ. Les pertes sasglsntss des Américains sont extraordinaires. Nous avens fait prisonniers 183 Américains, dont 5 officier#; en outre, nous avons capturé 25 mitrailleuses. Au NordOiest da Morville (Est de Poat-à Mousson), nous avons fait des prisonniers français au cours de combats entre avant-postes. La capitaine-commandant baron von Richthofen a remporté, à la tête de l'escadrille de chasse n° 11 qui si donné snt de preuves de vaillance, sa 79° et sa 80* victoire aérienne ; le lieutenant Bickler a remporté sa 31* victoire aérienne. Théâtre de la guerre à l'Est. Eq Qjkraine, après avoir brisé la résistance ennemie près de Pierekog et de Hart-Kassk, nos troupes se sont ouvert la route de Crimée. Front macélonien. Grande activité de l'eanemi â l'®uest du lao de Doiraa et dans la plaine 4e la Strouma. Berlin, 20 avril (officiel). Nos sous marins ont encore coulé 28,000 tonnes brut. Qjoique le mauvais temps entravât son action, un de nos sous marins, eommasdé par le capitaine-lieutenant Rose qui a souvent donné des preuves de son habileté, a poursuivi pendant prè3 de deux jours ua convoi ennemi puissamment protégé et en a torpillé trois vapeurs jaugeant au total plus de 21,f00 tonnes brut, parmi lesquels <e vapeur anglais « Port Gamp-b»ll » (f.tiO toanes brut) et le vapeur-citerne « Gardillae » (11,140 tonnes brut). AUTRICHIENS. Tienne, 20 avril (officiel). Sur le théâtre de guerre italien, les opérations eat été eatravées par le mauvais temps. TW1CS. CoBStantinople, 19 avril (officiel). Sur le front en Palestine, nos hardies patrouilles, toujours pleines d'entrain, dominent le terrain qui s'étend devant nés positions. Tout le long du front elles ont exécuté ces derniers jours des opérations fructueuses, fait des prisonniers et repoussé de nombreux et importants détachements de i-aeennaissaaee ennemis. Le 17 avril, à leur demande, nous avons accordé aux Anglais un armistice de deux heures pour enterrer le grand nossb-e de tués au cours d?s derniers combats. Sur le front du Caucase, nous nous sommes emparés de Kaschkale et de Deir. Lesandjsk de Bajasig et le village de Tan sont de nouveau en notre pouvoir. Plus au Nord, nos troupas ont occupé Kerekilisse. S>ir les autres fronts, rien de nouveau à signaler. i FRANÇAIS Paris, 20 avril (officiel de 3 haures). f L'ennemi a tenté un coup de main dans 1 la région de Hangarl-en-Saaterre. Les prisonniers, dont un officier, so^t ? restés entre nos mains. L'activité des deux artilleries s'est maiu-tenue trèa vive entre Lassigny et Neyoa. Nés détachements ont eflVetsé au cours de la nuit de nombreux •otips do main sur divers potnts du front ennemi, notamment . au Nord Ouest et à l'flat de Reims. Ei Champagne, dans le secteur de Ju- , vinsourt et vers )S3 côtes do Mause, nous i avons fait un eertain nombre de prison- | aitrs. r S* son côté, l'sBnemi a dirigé plusieurs tentatives, repoussé®» à l'Ouest do la Butte- j du Masnil et ea Wtëvre. Nuit ealme partout aiLeurs. Paris, 20 avril (officiel). j La journée a été marquée par l'activité de l'artillerie, particulièrement à 1 Oaest j de l'Avre et sur les deux rives de la Meuse, j A l'Est de Saint-Mihiel, l'ennemi a pro- ; noneé hier matin une attaque sur uu front " «ta d'un kilomètre vers Seicheprey. Il a pris pied dans quelques éléments do ; nos tranchées avancées, mais nos centr®-| attaques immédiates l'en ont rejeté en s partie. Paris, 19 avril. Armée d'Orient. Activité d'artillerie à l'Ouest du lac de Iloiran, dans la région de Dobropolja et à l'Ouest de Menastir. Dans la boucle de la Czirna, p'usieirs j i détachaments allemands out attaqué les f j ligues italienne* su Sud de Vlakar et ont ; i dû se replier apiè3 un vif combat ea absn- • | donnant du matériel. Une tentative de coup de msin bulgare \ sur nos positioas entre les lacs a été re- \ poussée. ANGLAIS Londres, 19 avril (officiel). I Ainsi que nous l'avons signalé hier, las ' attaquas ennemies prononcéas au Sud de ] Ksmmil ont été reponssées. D'autres attaques dirigées par l«s Aile- : mands dans la soirée contre ce village ont été enrayées par le feu ie notre srtillerie et de ro3 mitraï leuses. Nous avons exésu'è de petites opérations qai nous ont permis de faire quelques prisonniers et de cipturer des mitrailieuses. Il est étab'i que des régimes ts allemands appartenant à six divisions différentes ont participé aux vaines attaquas qua l'ennemi a exécutées hier df^s les secteurs de Gtvenchy et ds Ssint Venant. Les a ttaques prononcées près de Given chy et sur d'autres parties de ce f~""t ont été ! CQmp'ètement repoussées et /ennemi n'a réussi, psr ses assauts vigoureux et maur- ; triera, qu'à preadt e pied sur deux points et à pénétrer dans nos lignes de défessa les ; plus avascéïs. ] Il est eertain que l'ennemi a subi d@ j fortes pertes ssus le fsu de notre artillerie pendant qu'il préparait ses attaques; ses pertes n'ont pas été mains lourdes au eours des combats. Aujourd'hui, notre front ne s'est pas | modifié. ^ L'artillerie ennemie a été active à divers endroits; elle? a bombardé oa matin nés positions établies dans les environs de Caudescure (Nord de Merville); toutefois, i aucune attaque d'infanterie allemande n'a suivi ce bombardement. Nos batteries ont efficacement canonné des troupes et du charroi ennemi à l'arrière du front de bataille de la Lys. Berlin, 20 av.il (officieui). Jusqu'à la dais du 1er mars deraier, les Puissances Centrales ont fait 3 millions 410,090 prisonniers. G® total dépasse le chiffre d'hommes en âge do travailler da la Ssèdss, d»3 la Nor-vèga et du Danemark réanis. 11 dépasse une cinquième de la population ouvrière mssculina de l'Allemagne ea temps de paix. Par ce fait, les Puissances Centrales disposent d'une armée de travailleurs qui leur est d'an grand appoint au point de vue économique, sont en mesure de distraire une grande quantité de leurs propres ressortissants pour renforcer leurs armées. C'est grâje à eax, que les Allemaads peuvent en ea momaat livrer la batailla décisive sur le front de l'Ouest, qui, depuis un mois, a mi* un nouveau «ontiagent de 135,000 prisonniers eatre leurs maias. Berlin, 21 avril (officieux). Il y a aujourd'hui un mois qae notre offensive a été déelanchée. Depuis lors, Anglais, Français et Portugais nt subi une série de graves défaites. Ils ont laissé plus de 117,000 prisonniers I eatre nos mains; le sombre des eas-oas que nous leur avons pris dépasse le chiffre formidable de 1,550; quant au nombre exact des nombreux milliers de mitrailleuses dont aeus aous sommes emparés, il a'a pas encore été possible de l'établir. L'ennemi a été forcé de nous ebandon-: ner plus de 200 tanks et notre artillerie en a détruit un nombre considérable. Sur le vaste champ de bataille d'Bolle- : beke à l'Oise, l'Angleterre, bien malgré j elle, a contribué à accroître très précieusement les ressources de notre armée en ' lui fournissant des quantités de munitions, | i de vivres et d'objats d'équipement repré- : I sentant des stocks d'une valeur inappré ciable. Sur un front énorme, nous avons conquis, sur une profondeur de plusieurs i milles, bien plus de 100 kilomètres de - positions anglaises. f II n'est pss possible, même approximativement, de fixer la valeur marchande du fil do fe-, du b'ûe, du béton, de l'acier, du cuivre, du fsr, des ouvrfge* blindé?, da ; m; ériel de theiftia de fer d« eïaipagae, ( des installations téléphonique, des csbles j sout«rraiis.s, etc., faisant partie d'ua système de tranchées que l'Angleterre avait s établi au moyen de toutes les ressources <fe i l'art miliUiia moderne et qu'elle a p: rsiu. p Les pertes des A^glsta en morts et en I blessés dépswfient déjà 500 000 hommes le 5 Rvril. | Au c«Ers de notre deuxième grande at< Itaquelur la Lyu, elles fse sont recrues dans dss proportions formidables. 11 faut y ajoator las grandes pertes sanglantes des Portugais et surtout eolles des Français, qui ont été fereês de rétablir la situation critiqua des Anglais partout eù ; les batailles ont été les plus aeharnées. ^ Notamment des doux eétés do la Somme, ' sur l'Avre, au Sud de l'Oise, près de * • ïerniBn Cwieipis tes Belliftais ALLEMANDS Berlin, 22 avril. TWâ're da la guerre à l'Ouest. Sur les fronts de batailles, entreprises d'infanterie de détail. Des tentatives ennemies da franchir le canal de La Bassée su Nord Oaest de Ba-thune se sont écrou'éas dans nos feux. Au Nord d'Albart, nous avons capturé 88 Aogisis, dont 2 offi<3i*rs et avons pris 22 Isnce-mices &lnsi que quelques mitrailleuses.La lutte d'artillerie ne s'est animée que dans peu da secteurs. Sur les autres fronts, l'activité combative n'a pas dépsssé la moyenne. Au Sud Ouost d'Altkirch, une poussée de reconnaissance nous s permis de faire des prisonniers. Rien de nouveau sur les autres théâtres de ls guerre. Dar erste G^neralquartiermaister, LUDENDORFF. —«o»~ FRANÇAIS Paris, 21 avril (3 h ) Activité soutenue d'artillerie sur la rive gaucho de l'Avre ainsi qu'entre Montdidier et Noyan Un coup de «aain allemand a été repoussé bu Nord da R^ims. La combat a continué pondant la nuit dans la région de Saiehaprey Nous avons reeria la presque totalité du terrain rerdu. D»s unités américaines combattant auprès de nos unités osit, ©lies aus*i, ropouasé uno vivo attaque allemastde dans lo même secteur Plusieurs coups de main ont été effâstués par aos troupes en Lorraine §t dans les Vosges. Paris, 21 avril (11 h ). Aucune action d'infanterie au oours do la journée; activité réeioroque de l'artille rie en divers points du front de la Somme, de l'Avre et de l'Oise, ainsi que sur la rive droite de la Meuse au Nord da Sîicbeprey. Notre ligne a été intégralement rétablie. Les Allemaads ont bombardé Reims, où plusieurs incendies se sont déclarés. j Coucy-le-Château ot oa Flandre, les Frau fais ont per£u des millififs et dts milliers d'hommes et se sont vus forcés d'envoyer au f?u sans re'âsha les réservas gardée» précieusement intactes jusqu'alors et do rappeler en toute hâte le corps auxiliaire expédié naguère en Italie. Ea un mois à peine, les Aeglais ont non seulement perdu tout la territoire que leur Bva'ent valu les six mois de la bîtailte de la Somma et le terrain qu'i's gardaient depuis leur succès p> èi de Cambrai, mais encore les deux tiers de celui qu'ils avaient conquis au prix d'énormes sacrifices au i eours des seize balailles livrées en Flandre. | Gatte perte territoriale est d'autant plus f grave encore pour la Frarc», qua les ' Anglais ont dû noas céder da vastes terri- f toires florissants sur lesquels on n« s'était ■ pas encore battu jusqu'à présent et qui | connaissent les horreurs de la guerre. La violent duel d'artillerie a transformé 1 en décombres uo grand nombre de villes j et de villages paisibles et en des déserts f désolés de3 campfgao3 et des plaines luxuriantes.La parte territoriale de nos esnomis représente des milliers et des milliers de ki- ; lomèïres carrés. Las principales voies de communication $ par chemin de fer d« la région où sévissent 1 les h®*tilités, sont prises s<uis ls feu de aotra srtillérf» av«c leurs gares principales : Aurons, Doullens, Siiat-Pol et Hfza-brouk et déjà des parties importantes n'en doiveat plus entrer en ligne de compte. | LA GUERRE SUR MER — JLondras, iy avril. Da « Times > : — Oa peut résumer la aitua ioi actuelle en une phrase : le tonpaga diepônlb'e est lain de suffira aux besoira du piys et la pénurie eBt ressentis iournalhameat et eoestammeat par tous les citoyens. Il devient de plus ea plus difficile de résoudra la question de savoir comment nous pourrons, yvea les navires dont nous disposons, couvrir nos besoins. Ceux de l'armée passent avant tous les autres, le nombre des navires disponib'es pour le ravitaillement de la popu'ation civile tst extrêmement restraiat et plus la guerre durera, plus la pénurie de tonnage se fera sentir. Il mous faut à tout prix remplacer le tonnage détruit par les sous-marins, puisque nous n'avons pas de réserve sur lesquelles nous puissions compter. — Madrid, 19 avril. Le bruit ayant couru qu'il ne serait pas impossible qu'une grande puissance eût l'intention d'occuper la bue Alcszsr S»-gair, située entre la villo sspsgaolo de Ceuta et Tanger, qsi est internationalisée, on s'attend à ce que des troupes espagnoles soient débarquées sur ce point menacé. La cuirassé * Pelayo » a été envoyé à Tasger. Ea Hollande. — La Haye, 19 avril. La grèva des ouvriers des fabriques de munitions s'étend et englobe en ea moment quatre mille hommes. L'Association des ouvriers de l'Etat a décidé do ne pas participer à la grève. — Amsterdam, 20 avril. La grève ayant pris de l'extension à l'arge ial de Hambrug, près d'Amsterdam, et su chantier naval d'Amsterdam, le mi- ; nistre d@ la guerre a ordonné la fermeture de cas deux é abaissements pour un temps indéterminé. — L* Hsye, 20 avril. Le chevalier von Rsppard. ancien mi- | nistre d?s P#ys B*s à Washington, sera chargé da diriger le service des informa- \ tions d'ordre économique. En Palestine. — Locdres, 19 avril. Le correspondant de l'Agence Reuter au- i près de l'armée anglaise en Palestine si- ' gnale, en date du 12 avril, que la résistan- 1 ce opposée par les Tares aux attaques des Anglais devient de plus en plus opiniâtre et que leurs forces en hommes, en matériel et en canons s'accroissent constamment.Ils se battent avec une extrême énergie; ils ont reçi de g?os renforts et l'on a constaté la présence parmi eux de troupes allemandes.Ils semblent disposer d'une quantité de munitions d'artillerie inconnues d'eux jusqu'ici.En Irlande. — Rotterdam, 19 avril. La « Nieew<s Retterdamscha Courant » apprend de Londres que las chefs du parti nationaliste et des Sinn feiners ont teau uns réunion commune à Dublin, soas la prériienes du lord msyor, pour délibérer sur la situation. Tous les groupes nationalistes, ainsi que lea sy ndicats des ouvriers, étaient représentés à cette cenféranee, qui a fait la plus vive impression en Irlande. Lss chs>fi* du parti Rationaliste, Dillos, Henly, Da Valers et 0'Brien se rendent dans le comté de Kaidare, pour y eoeférer avec les autorités ecc'ésiastiques. Les èvêques ont décidé ?ua les earés irlandais provoqueraient des réunions cà les assistants devront déelarer sous sement qu'ils s'opposeront par tous les moyens à l'introduction du service militaire en Irlande. Dins les églisea catholiques, des prières publiques seront dites samedi pour supplier le Ciel d'écirter le danger qui menace l'Irlande. En France. — Barlin, 20 avril. L'Agence H*vas annonce qua les Commissions réunies des affûres étrangères, de la guerre et de la marine au Sénat français ont examiné l'iacident dip'omatique provoqué *<ar le «omte Czernin. MM. Clemenceau et Pichon ont renouvelé kurs précédentes déclarations, et le président du Conseil a soumis les doeu l ments contestés à l'examen des Commis- j sions M. Ribot a fait connaître en détail les | négociations auxquelles il avait été mêié 1 cosame président du Conseil. La Commission des affaires étrangères delà Chambre, après examen des doeu ments soumis par M. Clémenceau, a nommé une sous commission de 5 mambres chargé î de liquider définitivement cette affaire. — Zurich, 20 avril. On mande do Paris : — Ua nouveau Conseil de guerre,auquel ont assisté des représsntants de tous les pays de l'EQtente, s'est réuni au g and quarti&r géiéral fraaçai*; on y attacha une grand® impertar. ce. L'Angleterre était représentée par M. Bs 1 four et lord Derky; les E^atgUsis par les généraux Pershing et Bliss. O i dit que ca enmeil a été convoqué à la sui'e de la dée'sratioa de la Grande Bretagne que l'aide américaine viendrait trop tard. Les informations envry.'eï de Paris aux j uru <kx italiens dissimulent à paiiie leur inquiétude au sujat des é féaements qui :e passent à l'Oaest 6t reconnaissent qae la situation est grave. — Berlin. 20 avri1. L'émotion causée à Paris par les pertes énormes subies par l'armée française va croissant. Dans les cercles militaires, on s'étonne à juste titre que, durant l'accalmie qui a suivi l'offensive allemande, aucune tentative n'ait été faite pour arracher aux Centraux une partie au moins du territoire conquis. Une autre constatation pénible vient de créer de grandes préoccupations au gouvernement français : il u'est plus possible de ravitailler convenablement Paris et sa banlieue L'interruption de la circulation des trains et la nécessité de réorganiser les aamps et les dépôts forcent le commandement supérieur à mettre l'embargo sur tous les vivres disponibles dans un rayon déterminé. Afin de remonter quelque peu le moral de la population, un convoi de prisonniers allemands a traversé Paris; toutefois, ce n'étaient pas là de nouveaux prisonniers faits sur les champs d'Armentières et de la Somme, mais des interaés tombés depuis longtemps entre les mains des Français. En Angleterre. — Londres, 19 avril. En mars, la valeur des importations a atteint 107.235 460 livres sterling, en augmentation ds 26 089 590 livre* comparativement ?u mois de mars de 1917. Les «xDortations ont atteint une valeur de 36 002.315 livres, ea diminution de 108 816 livres. — Berne, 21 avril. Oa mande de sourea privée de Londres au « Bsrner Tagblatt » : — La nouvelle loi militaire anglaise donnera au maximum 250,000 hommes en Angleterre &t en Ecotse. L'application dss service ebligatoire pouvant fournir 150,000 soldats irlandais, la levée d« la Grande Bretagne lui donnera au total 400,000 hommes. — Londres, 20 avril. Pionocçant un discours tenu à Hitehin, lord Robert Cecil n'a r>as caché les appréhensions que fait n&ître la gravité de la situatioa. — Je suis sans inquiétude, a-t-il dit, à l'égard de la décision finale, mais à aucun moment de la guerre le sort ne nous a été plus défavorable qu'à cette heure. Il m'est revenu qua dans les cours étrangères des officiers allemands avaient parié que l«s Centraux réduiraient les armées de l'Eatente à merci en moins de quinze jours. Un mois s'est écoulé depuis lors, et ils ont pei du leur part Mais la bataille dure toujours, et personne na peut prévoir ce qae demain nous apportera. Il na faut pa3 méconmi re k valeur de nos ennemis Us ont sur nous le grand avantage de s'être préparés à la guerre depuis un demi-siècle.La guerre nous a été une rude leçon. E le a prouvé que noire vieille bravoure n'est pas un vain mot, et si l'Allemagne a pour elle sa discipline et ses troupes aguerries, nous avons fait montre d'un courage qui veut biea d'autres vertus. L'Allemagne a fait la guerre dans des conditions baaueoup plus avantageuses que nous, el!6 y était préparée, et sa situation géographique s'y prêtait mieux. De plus, elle a eu toujours l'unité du commandement dont les avantages s'affirment chaque jour de plus eu plus. Les mesures que nous avons prises en ces derniers temps sont de nature à compenser ces avantsgee. C'est avee l'assentiment de sir Douglas Haig et de nos vaillants généraux eu France que nous avons placé nos troupes, concurremment avec les armées françaises, s.ous le commandement supérieur unique du général Foeh Ce grand soldat se montrera certainement à la hsuteur de sa tâche et sera digne de la confiance que nous avons mise en lui. — Lu H^ye, 20 avril. Dj « Yaderland » : — On se demande quelle est la tâche spéciale qu'aura à remplir à Paria lord Dariy, qui a abandonné le poste de secrétaire d'Etat de la guerre. Nous avons peine à admettre comme fondé 1e brvit que la défonfive ait amené des divergences de vues entre l'Angleterre et la France, quoique l'on nous ait assuré q^'on escompte déjà à Londres la possibilité de devoir continuer la guerre rien qu'avec l'aide des Etats Unis. En Ukraine. — Barlin, 19 avril. L'Oakraine a sschevé de dresser une première liste des marchandises qu'elle désire recevoir de? Puissances castra'es. O* y re ève des étoffes en fibre de papier, du chanvre, onza millions de sacs, des lâehes imprégnées, des gszss de soie, des étoffes de papier, des machines d'imprimerie et da meunerie, des couleurs d'aniline. du chlore, des matières premières pour la fabrication du papier, enfin du char ban à concurrence de 17 millions de pnuds, pour les districts d'Odessa et de Kief. Dt soa (ôté, la commission d'Etat a dé-sfgoé les marchandises qui pourront être experlées dans les pays des Puissances centrales, à savoir : 30 millions de pouds de céréale (1 poud = 16 kiîos), 2 millions de pouds de sucre, £00,000 pouds de semences de betteraves 4m® année — Né 93 Le N° î JLO centimes Mardi 28 avril 1918.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho de Sambre et Meuse behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1915 tot 1918.

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