L'écho: journal régional hebdomadaire

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s.n. 1917, 15 April. L'écho: journal régional hebdomadaire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mp4vh5f70j/
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SEPTIÈME ANNÉE. N° 15. • Le Numéro : DIX CENTIMES . " (DIMANCHE!5 AVRIL 1917. " L'ECHO JOURNAL REGIONAL HEBDOMADAIRE Administration, Rédaction, Publicité : 106b, Rue de l'Arbre-Bénit, 106b, Ixelles L'ECHO est en vente partout le Samedi ABONNEMENTS : à partir de 10 heures du matin Trois mois fr. 1.25 — — Six mois 2.50 Chaque semaine, de 4 à 8 pages Un an s.oo mTMItmmWHMimiMIMIMBI ———-M — IIIIM ■■■!■!III— lllliMlll II1IIIIIM ■■ ■HllIHM—HIIIWIffr—11 Directeur reaponsable : G. GHISLAÎN INSERTIONS « En deuxième page la ligne, fr. 0.50 Troisième page ordinaire ... la ligne, fr. 0.40 Modes, Sports, Spectacles, etc 1.00 Petites annonces (1 à 3 lignes) . . . . . 0.50 Nécrologies 1.00 La grande ligne 0-30 Ventes, avis de sociétés 0.50 La petite ligne 0.20 ON TRAITE A FORFAIT Les Autorités communales laissent faire ! ! ! Revue de la Semaine. - Les Paysans. - Des Nouilles aux Œufs sans Œuis. - Encore et toujours des Voleurs de Farine. - Les Falsilicateurs. - Pommes de Terre à 2 francs le kilogramme. - A propos de Jeu. Avis à nos Vendeurs Le dépositaire général pour la vente de l'Echo est l'Agence Générale de Pub icité et de Journaux, rue Monta-gne-aux-Herbes-Potagères, 52, Bruxelles. Inutile de se présenter à l'imprimerie. À nos Lecteurs AVIS IMPORTANT Afin de faire une oetite étude comparée sur la distribution du sucre notamment et de provoquer la mise en vente d'une ra ion mensuelle de six cents grammes là où la chose sera reconnue possible, VEcho se propose de faire une enquête. A cet effet, nous prions un de nos fidèles lecteurs de chacune des communes du Grand-Bruxelles (ixelies, Bruxelles et Schaarbeek exceptés) ds nous faire connaître le numéro des ^cartes de ménage récemment émises. L'intérêt de tous étant en jeu, nous espérons que chacun fera son possible pour nous fixer à ce sujet. Ce renseignement doit servir de base â toutes les déductions Cordialement merci par anticipation. LA DIRECTION. Les Autorités communales laissent faire ! La mortalité a été de mille personnes par mois environ durant les cinq derniers mois et les autorités restent inertes devant le désastre! Vampires, accapareurs, trafiquants continuent avec une audace tranquille, leur jeu, mortel pour nous. Les paysans sont tellement gonflés d'argent qu'ils ne savent plus où le porter, ni quoi en faire, et ces rapaces continuent néanmoins à faire hausser les vivres, jour par jour ! Les œufs étaient tombés — tombés ! — à 32 centimes à la joie des pauvres mères qui n'ont guère que cet aliment complet-là pour leurs petits. Mais le clan des vampires s'émut : cela ne pouvait durer et quoique les poules soient en pleine ponte, vite ils ont fait remonter les œufs à 40, 42, 44 et 46 centimes. La comédie du lait a commencé en janvier. Le lait était alors à 48 et 50 centimes le litre, bien entendu, copieusement arrosé. Le prologue ordinaire, c'est la disparition momentanée de la denrée qu'on veut faire hausser. Plus de lait! Les ménagères s'affolaient! On faisait sept crémeries sans trouver une pinte de ce produit. Quand celà eut duré une dizaine de jours, le lait reparut timidement. Mais il était rare... et cher! Il était monté à 56 centimes. Il continue â monter. Article indispensable aux enfants, aux vieux, aux malades, les vampires savaient bien qu'ils avaient franc jeu et ils haussèrent jusqu'à 70 centimes. La comédie du beurre a déjà commencé en février 1916. Toujours le même prologue : disparition totale, puis réapparition rare, intermittente avec hausse qui ne cesse plus. Aujourd'hui le beurre se vend en mille endro ts, en fraude, à 16 et 17 francs le kilo, et les vampires donnent le lait aux cochons par tonneaux. Car le cochon leur rapporte aujourd'hui plus que le lait, plus que le beurre, plus que tout. Les cochons s'engraissent de notre famine, on les élève par troupeau et le lard devient toujours plus cher, le saindoux a dépassé le prix du beurre et la côtelette se vend fr. 15.75 le kilo. C'est ce que je l'ai vu payer chez un charcutier qui peut donner la main aux ruraux en fait d'exploitation. Il y a mieux. On se prépare si bien à nous affamer jusqu'à la mort, que les charcutiers ne salent même plus du lard. Ils fument des demi-porcs et ils ont fait disparaître de leurs boutiques tout autre produit que la hideuse « tête pressée » composée en majeure partie de déchets ignobles et de « gelée » qui ne laisse rien dans la bouche. Ils vendent ce produit 6 francs la livre ! Le boudin de sang va arriver à 2 francs la livre. Et ils gémissent, ils pleurent, ils ont la larme à l'œil sur la cherté de la vie... En réalité ils jouent le même rôle que le paysan : ils exploitent, ils affament la population. Je connais un charcutier, qui depuis bien longtemps, fabriquait ses saucisses et ses pâtés avec du veau prohibé. Aujourd'hui que le veau se débite de nouveau, il ne se gêne même plus. Il vend des pieds de veau par monceaux ; il vend les tripes, mais il hache les têtes en très menus morceaux pour que le public ne puisse pas s'y reconnaître. Et ainsi, il garde ses porcs pour les fumer et les vendre au poids de l'or et il fait marcher sa charcuterie avec de la viande de veau — indigeste et nuisible, de la façon dont il la présente au public. Pourquoi, puisque les cochons sortent par les portes et les fenêtres à la campagne, puisqu'on n'en a jamais tant élevé. Pourquoi, je le demande, les charcutiers cachent-ils soigneusement la chair et ne préparent.ils plus ni lard, ni saindoux? Uniquement pour affamer, pour pressurer, pour saigner à blanc les populations et les autorités laissent faire ! Laissent faire toujours. Les administrateurs communaux du •.Grand-Bruxelles peuvent faire leur testament politique... On les a assez vul Qu'ils s'en aillent ! La Revue lie la Semaine L'événement le plus saillant de la semaine a été sans conteste l'appel qu'un M. Charles de B..., habitant Ixelles, rue Goffart, 68, adresse par la voie d'un quotidien au public dans le but de l'amener à constituer un Comité de salut public de l'alimentation. Prenez garde, vous qui, en acceptant les fonctions dont la confiance de l'électeur vous a investi jadis, avez assumé la mission de coopérer, autant que faire se peut, à l'œuvre que le C. N. a conduite jusqu'à ce jour à bien, avec un succès relatif ! Il « ne faut pas vous contenter de vous faire voir et de toucher régulièrement les beaux billets de mille francs que ous rapportent les fonciions de mandataire communal, provincial ou législatif, d'échevin ou de bourgmestre, de député permanent ou de député » (1). L'intérêt général exige plus : de concert avec le C. N. qui s'est emparé d'une sorte de dictature alimentaire, il vous faut agir, et agir promptement et énergiquement. Nous souffrons et nous souffrons cruellement ; chose plus grave encore : nous ne sommes arrivés qu'au pied du calvaire qu'il nous faut gravir ; l'été sera pénible, et si les hostilités n'ont pas pris fin pour lors, ce dont Dieu nous préserve, l'hiver sera autrement dur que celui que nous venons de passer si tristement. Et pourquoi souffrons-nous ainsi ? Parce que ceux que la chose intéresse n'ont pas su adopter une politique nationale ; durant l'occupation, nous nous sommes montrés impuissants à adopter une politique économique, conforme aux besoins de l'heure présente. Bien qu'elle soit relativement dans une situation plus favorable que nous, la Hollande a adopté cette politique économique, qui nous aurait évité beaucoup de misère et de souffrance. « Le gouvernement y achète, par cession libre ou par réquisition, des vivres de première nécessité qu'il met à la disposition des communes au prix coûtant, ou même en dessous quand il ne peut obtenir les vivres au prix maximum fixé. Le gouvernement intervient dans la perte sur le prix d'achat et c'est pour balancer cette perte que le ministre a demandé un crédit de 80 millions de florins. L'intervention du gouvernement permet aux petites bourses de se procurer des vivres à bon marché. (1) Cette phrase est empruntée au manifeste de M. Charles de B... d'Ixelles. » Comme système de distribution on s'est arrêté aux bons d'achat ; chaque administration communale, sur le vu d'une carte d'identité, a délivré des carnets de bons numérotés. Les bons ne sont valables que jusqu'à la date que l'administration de la distribution communale indique, par voie d'annonces, dans les journaux locaux. Les bons non employés à la date fixée sont perdus. » Les marchandises disponibles étant mises à la disposition des négociants inscrits (charcutiers, épiciers, etc.), chaque habitant peut acheter chez son fournisseur habituel (s'il est inscrit) et y obtient au prix maximum, la quantité indiquée dans l'annonce. « C'est ainsi que du 12 au 17 mars, on a pu acheter à La Haye : » Sur le bon n° 9 : 100 gr. de graisse, à fl. 0.80 le kilo; » Sur le bon n* 10 : 100 gr. de gruau d'avoine, à fl. 0.32 le kilo; » Sur le bon n° 11 : 1 kilo de pommes de terre, à fl. 0.065; » Sur le bon n° 12 : 700 grammes de riz, à fl. 0.20 le kilo; » Du 12 au 24 mars, sur le bon n° 13 : 250 grammes de pois verts ou haricots bruns, à fl. 0.22 le kilo. » Au change actuel multipliez le prix en florins par trois et vous aurez à peu près la contre-valeur en francs. La graisse est donc fournie à fr. 2.40 et le riz à fr. 0,60 le kilo. ^ » La ration indiquée s'entend par personne; autant de personnes d'un ménage, autant de bons d'un même numéro ». Comparez les prix de vente hollandais et belges et, malgré le cours défavorable du change, vous ne tarderez pas à remarquer les heureuses conséquences de l'intervention énergique des autorités néerlandaises dans l'établissement des prix et le règlement de la vente. Chose à retenir ! Elles y sont arrivées sans nuire au petit commerce qui, en Belgique, est devenu par la force même de l'état de chose créé par l'incurie de nos autorités l'agent le plus actif de la hausse artificielle des prix. Ici, on lui a enlevé sans compensation aucune, foule d'articles dont la vente le faisait vivre, tandis que ses charges demeuraient stationnaires ou, ce qui est plus conforme à la réalité, suivaient le mouvement ascensionnel général. Dans ces conditions, il ne lui restait qu'une ressource pour faire face à ses charges : augmenter ses prix à proportion de la régression constante de ses recettes. Ce phénomène s'est répercuté sur toute la hiérarchie commerciale et, la rapacité non endiguée par les autorités d'autres aidant, a amené la crise aiguë dans laquelle nous nous débattons sans trop savoir comment nous allons en sortir. Au point de vue agricole, la base de notre vie économique, ce ne sont cependant pas les exemples qui nous ont manqué. Sans sortir du pays, les autorités et nous tous, nous avons pu voir comment un homme d'initiative a assuré aux habitants de sa commune les 300 grammes de pommes de terre que les arrêtés de l'autorité occupante permettaient de distribuer. En réquisitionnant en quelque sorte les terrains des cultivateurs qui ont été mis en demeure de mettre à la dispo'sition du collège échevinal une quantité minimum de pommes de terre. Rendons hommage à M. le conseiller communal socialiste Dumoulin, de Monceau-sur-Sambre, qui est parvenu à atteindre ce résultat. C'est illégal diront les trop nombreux partisans du « laisser faire ». Ce à quoi nous pouvons répondre : c'est au moins aussi légal que le fait de voir exercer le commerce de pommes de terre, de sucre et d'autres denrées alimentaires par les administrations communales avec cette circonstance aggravante qu'elles réalisent ainsi des bénéfices dont elles ne rendent aucun compte. D'autre part, admettant même un instant la thèse des partisans de la liberté illimitée d'affamer une population entière, elle a perdu depuis un an toute sa valeur, attendu que le gouvernement belge a adopté lui-même le système de M. Dumoulin au début de l'année et l'a appliqué dans la région non occupée par l'armée allemande. Quelle conclusion pratique découle-t-il de cet exposé ? Que nos autorités ne savent pas nous défendre comme il convient contre l'exploitation éhontée dont nous sommes victimes, parce qu'elles ne le veulent pas. Elles sont armées, mais ne veulent pas faire usage des armes défensives dont elles disposent. Leur indolence et leur incurie sont les seules causes de nos misères. Et si, fatigués de souffrir et d'être exploités, nous ne parvenons pas à leur marcher sur les pieds à la manière des gosses qui écrasent un tant soit peu les pattes du hanneton pour le faire marcher, nous risquons beaucoup de crever l'hiver prochain, de misère, de faim et de froid. Saurez-vous, administrateurs publics, agir d'initiative ou faudra-t-il vous y forcer? CONDAMNATIONS Vols de farine Deux voituriers étaient chargés du transport de la farine du Comité National. Ils en profitèrent pour remplir quelques petits sacs qu'ils s'approprièrent. Ce sont les nommés ROUSSEAU, MICHEL, demeurant 211, rue Charles Demester, à Laaken, et BREKMANS, PIERRE, rue de Machteren. Ils furent pincés et déférés au parquet. Ils ont comparu devant le tribunal correctionnel la semaine dernière, et ils sont condamnés chacun à six mois de prison et 26 francs d'amende sans sursis. Des nouilles aux oeufs... Sans œufs ! M. H. WEILER, négociant 46, rue Neuve, fabriquait des nouilles ; oh! des nouilles exquises, des nouilles aux œufs! C'est ainsi qu'il affichait sa marchandise. Mais voilà, les inspecteurs ont le nez fin, et l'un d'eux s'avisa de prélever un échantillon de ces nouilles et en fit l'analyse. « Les nouilles ne renfermaient pas un atome d'œuf ! » Traduit devant le tribunal correctionnel, M. H. WEILER, vient d'être condamné à 150 francs d'amende. L'affaire ira en appel, et nous tiendrons nos lecteurs au courant de la décision des nouveaux juges. Ils volaient de la farine! Six ouvriers des magasins du Comité National enlevaient de temps en temps de la farine. Ils ont été pincés et une instruction a été ouverte à leur charge. Cette instruction a abouti au renvoi de six inculpés devant le tribunal correctionnel qui condamne : J.-B. VAN CAMPENHOUT, François PUTTEMANS, Winand SERVRANKX, Pierre STEENPUT, Ivan HENMACKH, Pierre VANDENPERRE chacun à deux mois de prison et leur accorde un sursis de 3 ans. Les Falsificateurs ! Edouard POTY, représentant de commerce, rue Jules Van Praet, à Bruxelles, n'a rien trouvé de mieux, pour se créer des ressources, que de vendre pour huile d'olive une vulgaire huile d'arachide. Et combien a-t-il vendu son huile d'arachide? A 17 francs la bouteille de 3/4 de litre! Il y a là un vol, puisqu'il vend 17 francs ce qui en vaut 13, et en plus une tromperie, puisqu'il vend de l'huile d'arachide pour de l'huile d'olive. Le gaillard est poursuivi et il vient de comparaître en correctionnelle. Il s'en tire avec cent francs d'amende ou un mois de prison. Il avait mérité six mois. BRUXELLES Pommes de terre à 2 francs le kilogr. Un agent de police de Bruxelles, de service au boulevard Anspach, fut intrigué des allées et venues d'un individu qui déchargeait de la marchandise dans un restaurant du boulevard. Il s'approcha et vit que c'était des pommes de terre que le restaurateur avaitachetées à 200fr. les cent kilogr. Le paysan fut invité à recharger ce qu'il avait déjà mis en cave et le tout prit le chemin du commissariat. Les pommes de terre ont été confisquées et procès-verbal dressé au paysan voleur. Oh! plus tard, il faudra que les Bruxellois se souviennent de ces pommes de terre à 200 francs, de ce beurre à 18 fr., de ce lait à 68 centimes, et alors user de représailles contre tous les paysans, fermiers. Il faut que sans pitié on leur fasse rendre gorge. IXELLES Vol de farine à la boulange; ie Timm rrnar.3. - Une mise au point. Dimanche 1er avril, deux ouvriers de la Boulangerie Timmermans furent arrêtés par la police, au moment où ils transportaient 200 kg. de farine, provenant de chez leur patron, M. Timmermans, boulanger, chaussée de Wavre. La farine fut confisquée au profit du Comité local d'Alimentation, et une instruction ouverte à charge des deux ouvriers. Ils nièrent avoir dérobé cette farine à M. Timmermans et prétendirent l'avoir achetée à un particulier de Braine-l'Alleud ou de Nivelles. Cette explication ne put convaincre la police qui prévint le parquet, qui lui, ne tardera pas de tirer cette affaire au clair. Après la découverte de cette affaire, M. Timmermans procéda à un examen des lieux où se tenaient habituellement ses ouvriers et il découvrit quatre petits sacs renfermant 225 kg. de farine, cachés là par les mêmes coupables. Voici comment opéraient les deux larrons : chaque jour ils détournaient une petite quantité de farine qu'ils cachaient. Il y a peut-être bien longtemps que le manège dure. On s'est étonné à Ixelles, de ce que M. Timmermans ne se soit pas aperçu plus tôt de ces vols, et les mauvaises langues ont commencé leur œuvre de basse calomnie à l'adresse de M. Timmermans lui-même. Les bruits les plus malveillants circulent depuis huit jours. On a osé nous affirmer que M. Timmermans avait été arrêté et que la perquisition pratiquée dans ses magasins, avait fait découvrir soixante-huit sacs de 100 kg. de farine. On ajoutait même que M. Timmermans était accusé par les deux ouvriers arrêtés, et comme bouquet à toutes ces diffamations, on disait que M. Timmermans avait offert aux policiers chargés de l'arrêter, cinq mille francs pour sa liberté. Rien de tout cela n'est vrai, et l'honorabilité de M. Timmermans ne peut être un instant mise en doute à p opos de ce vol, banal en somme ; les ouvriers arrêtés déclarent que M. Timmermans n'est pour rien dans leurs détournements. Ce qui a de suite donné de l'ampleur à l'affaire, c'est le stock de 68 sacs de farine prétendument découverts dans la boulangerie. Ce stock est permanent chez M. Timmermans, qui cuit environ 6000 pains par jour pour la cantine. Les petits boulangers, qui n'ont que leur clientèle à servir, reçoivent leur farine au fur et à mesure de leurs besoins. Il n'en saurait être ainsi d'une boulangerie qui fournit le pain des cantines. Disons pour terminer, qu'une enquête est ouverte pour découvrir les calomniateurs, que M. Timmermans est bien décidé à poursuivre. Nous prions les personnes qui nous demandent des renseignements, ou qui sollicitent notre aide, de joindre à le-r envoi une petite obole pour nos pauvres.

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