L'écho: journal régional hebdomadaire

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s.n. 1917, 25 Maart. L'écho: journal régional hebdomadaire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7d2q52gx64/
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SEPTIÈME ANNÉE. - N° 12 Le Numéro : DIX CENTIMES DIMANCHE 25 MARS 1917. • Journal régional hebdomadaire AUDERGHEM = BOITSFORT = E.TT E RBEEK = IXE.LLELS = WATERMAEL = WOLUWE Administration, Rédaction, Publicité : 106b, Rue de l'Arbre-Bcnit, 106b, Ixelles L'ECHO est en vente partout le Samedi^ ABONNEMENTS : à partir de 10 heures du matin Trois mois fr. 1.25 Six mois 2.50 Chaque semaine, de 4 à 8 pages - Un an a.oo DIRECTION G. GHISLÂIN INSERTIONS' En deuxième page la ligne, fr. 0.50 Troisième page ordinaire ... la ligne, fr. 0.40 Modes, Sports, Spectacles, etc 1.00 Petites annonces (1 à 3 lignes) 0.50 Nécrologies 1.00 La grande ligne 0.30 Ventes, avis de sociétés 0.50 La petite ligne 0.20 ON TRAITE A FORFAIT OIITSE iQOLilEiiS SONT CONDAMNES Â QUATRE ANS ET DEMI DE PRISON Nous avons faim.£-lUn Employé de l'Alimentation condamné. - Une Boulangerie clandestine à Tourneppe. - Du plâtre pour du poivre. - Quatre kilos de pommes de terre pour un kilo de riz. Des glans moulus pour du calé, vendus 400 francs les 100 kilos. - Honteux trafic du charbon. les trafiauants du Dafn. - Arrestations. AVIS Les bureaux du journal sont transférés 106b, rue de l'Arbre-Bénit, à Ixelles. Prière d'y adresser toutes les communications, à M. Ghislain, directeur responsable. Nous avons Faim! Pourquoi ? Et à qui la faute? Nous allons vous le dire !! ! Le Comité National déclare à chaque i instant que l'alimentation de la Belgique i est assurée. Nous voudrions bien savoir comment il entend cela. i Nous ne recevons plus ou presque plus ! de riz, de pois,-de ftaricots, de pâtes alimeixtaires'dans les magasins du Comité : National, est-ce comme cela qu'il entend 1 que l'alimentation de la Belgique est 1 assurée ? Et pour bien nous prouver qu'il ■ en est ainsi il nous diminue notre ration de pain et nous avons maintenant 1 250 grammes environs. Nous disons 250 grammes alors que la ration est fixee 1 à 3u0 grammes. Pourquoi? Mais tout simplement parce que presque tous nos boulangers volent de la farine qui nous 1 est destinée, cela est prouvé par ies : nombreuses mises en prévention et condamnations. Et en calculant qu'il ne nous manque de ce chef que 50 grammes de pain (pas de farine) par ration, nous croyons être absolument dans le vrai. Et c'est avec ces 250 grammes de pain que le Comité National ose prétendre que , le ravitaillement de la Belgique est assuré? Ah! Le Comité National nous dira, qu'il y a autre chose à manger; oui, en effet, il y a de la marchandise en abondance, mais à quels prix? Est-ce le peuple et la petite bourgeoisie qui peuvent se payer des pommes de terre à 1 fr. 40? Du lard à 20 francs? Du riz à 6 francs? Du sucre à 5 francs? De la farine à 4 francs ? Du beurre à 18 francs ? Non, Messieurs, nous ne pouvons pas acheter tout cela; il n'y a que les gens riches, dont vous êtes, qui peuvent se payer ces marchandises. Ah! Comme c'est malheureux que parmi vous il n'y ait pas des gens comme nous; ils sauraient vous faire comprendre que précisément en ce moment ou toutes les marchandises sont accaparées et cela sous l'œil bienveillant des autorités locales, au moment ou presque tous nos boulangers nous volent une partie de nos rations, il faudrait précisément 500 grammes de pain au lieu de 300 grammes. Les gens riches, encore une fois, ne sont pas à court de pain; ils se payent des pains à 4 et 5 francs, ou mieux encore un sac de de farine à 400 francs ! ! Et on laisse faire ! De même on laisse faire les paysans qui donnent les pommes de terre aux cochons : nous avons vu dans un village voisin une douche ou cuisaient au moins 100 kilogs de pommes de terre... pour les cochons. Quand il arrive que le Bourgmestre d'un de ces villages, ou le commissaire a assez de poigne pour faire son devoir il intervient en pareils cas et dresse procès-verbal. On l'a vu dans le pays de Bastogne, Florenville ou trente fermiers ont été mis en prévention et condamnés pour avoir donné des pommes de terre aux cochons ! ! Et croyez-vous que c'est là seul, non, c'est partout et la police rurale laisse faire. Aussi nous espérons bien qu'après les événements on supprimera radicalement toutes ces polices communales, nui rnûtent cher d'entretien et qui sont impuissantes à agir, liées qu'elles sont toutes à la politique de l'endroit. Nous pourrions citer telle administra-ion communale, telle police locale, qui 3nt étouffé ur. scandale imputé à un agent électoral catholique, ami du Bourgmestre, ïmi d'un échevin, ami du commissaire. Telle autre administration libérale :eiie-là, qui a étouffé un scandale non moins retentissant parce que le coupable, un fonctionnaire communal, pouvait taire ies révélations et qu'on craignait que ces révélations ne feraient tort au parti. Quant aux boulangers voleurs, nous sn serons toujours les victimes; ce qu'il :aut c'est la suppression des boulangeries st la création de la boulangerie du Comité National. Cette réforme s'impose immédiatement. Une bonne fois pour :outes, il faut qu'on se rende bien compte }ue les boulangers continueront à voler. Certain boulanger, qui vient d'être pris, /oiait 10 kilogs de farine par jour qu'il •evendait à 3 francs. Cela lui procurait jn bénéfice de 1000 francs par mois, pour une pareille somme, ne vous éton-lezpas qu'il risque 100 francs d'amen-ie avec sursis de 5 ans ! ! ! On vient de découvrir une boulangerie clandestine; 1 y en a encore qui fonctionnent, mais jour pincer tous les délinquants, il faudrait plus de policiers capables. Nous 'épétons donc, que si on mettait plus l'énergie à poursuivre les coupables, les îccapareurs, les falsificateurs, il y aurait noyen de nous donner à manger. Et ;ependant il faut que le Comité National s'occupe d'urgence de cette questipn Drûlante. Nous avons faim et nous ne /oulons pas que cela continue, parce que si cela continue nous finirons par mourir je faim. Le moment est grave et si l'on ne prend immédiatement des mesures, il s'aggravera encore, alors... Plus de Lard! Plus de Graisse ! Plus rien pour les petits bourgeois ! On dit que le Comité National vient de décider de doubler les rations des indigents. Et que va-t-on faire pour combler de cette nouvelle faveur les secourus actuels? Tout simplement, supprimer aux petits employés et bourgeois, le lard, le saindoux, etc. !! Non, mais est-il possible que ie Comité National aille affamer des milliers de vrais malheureux pour donner davantage encore à ceux qui depuis près de trois ans reçoivent des secours de tous genres ? Qui souffre le plus en ce moment de la guerre? N'est-ce pas la classe moyenne? Et c'est elle que le Comité National veut frapper ! Certes les classes inférieures sont à plaindre; on voit la misère et la faiblesse sur le visage de tous les malheureux qui vont à la soupe, mais croît-on que la classe moyenne, les employés, les petits commerçants, les petits bourgeois et même certains petits rentiers ne souffrent pas également de privations? Voilà trois ans que les classes moyennes luttent et se privent pour ne rien demander à personne, soutiennent même toutes les œuvres en faveur des indigents. Voilà près de trois ans qu'ils mangent leurs économies, se séparent même de souvenirs, pour ne rien solliciter des organismes de secours ! Et c'est cette classe de la société que le Comité National va plonger dans la misère, plus qu'elle n'y est déjà en lui supprimant le lard et le saindoux ! ! Les classes inférieures, nous le savons, sont à craindre. Elles sont capables d'un soulèvement et c'est pour cette raison surtout qu'on s'efforce de leur accorder le plus de faveurs possible. Tandis que bien au contraire, la classe moyenne, on le sait, luttera jusqu'au bout avec résienation. N'est-ce pas pour ce seul motif que le Comité National ne retirera ni le lard, ni le saindoux aux classes moyennes? Oui, n'est-ce pas? Nous ne pensons pas du reste que la petite bourgeoisie, se laissera faire. Nous croyons au contraire qu'elle se soulèvera comme un seul homme si le Comité National met son projet à exécution. —HOWMMM»!'■ M' Il If—IH ■ WQT1B 1 ■ Wl IIIIIWI11 f Les Voleuis de Farine! ^ Quatre Condamnations ! Quatre ans et demi de prison ! i rois Acquittements ! Nous avons parlé dans notre dernier numéro de l'affaire Vanderstappen. Le tribunal a prononcé son jugement. Le boulanger Gustave Vanderstappen demeurant, iô, rue de l'Escalier est condamné à « 2 ans de prison » et 26 francs d'amende. Le boulange, Linîle Smets demeurant, 86, rue du Taciturne, récidiviste incorrigible, est condamné à « 1 an de prison » et 26 francs d'amende. Le boulanger Pierre Alders, demeurant, 18, rue Gray, est condamné à « 6 mois de prison » et 26 fr. d'amende. Le boulanger André Dedecker, demeurant, 59, rue de la Croix de Fer, ayant une succursale, 30, rue de Schaerbeek, est condamné à « 1 an de prison » et 26 francs d'amende. Gustave Strubbe,20, rue Marcq, Henri Geeraerts, cabaretier, 328, chaussée de Haecht, Philippe Letebvre, 54, rue d'Or, Caroline Schiffer, son épouse, sont acquittés.Le tribunal ordonne l'arrestation immédiate de Vanderstappen Gustave, de Smets Emile, et d'André Dedecker, auxquels ies gardes bourgeois passent immédiatement les menottes. Pour un peu, le public applaudirrait, on lit la satisfaction sur tous les visages. Bien jugé. Le nettoyage continue. FALSIFICATEURS Ménagères, attention ! La police de St-Gilles vient de saisir chez plusieurs épiciers, des paquets d'un kilog, d'un produit appelé « Koffie-simili-café » et qui en réalité ne contiennent que des glans brûlés et moulus. Ménagères, attention ! Retenez bien le nom du produit falsifié et méfiez-vous. Nous espérons que la police de toute l'agglomération va saisir cette mixture qui est répandue dans toutes les communes. Les glans ont été payés 7 et 8 fr. les 100 kg. Et on vend cette saloperie moulue, à 4 fr. le kilog. soit 400 fr. les 100 kilog. ! Le parquet poursuivra pour tromperie sur la qualité de la marchandise vendue. C'est fort bien, mais ne pourrait-on pas poursuivre aussi pour escroquerie ? Vendre 400 fr. ce qui ne vaut que 7 ou 8 fr., c'est voler son monde d'une belle façon. Si encore ces produits étaient vendus ce qu'ils valent en réalité. Mais quand on songe un instant qu'on paye cela plus cher que le café de première qualité, on est indigné de l'audace de tous ces falsificateurs-accapareurs et on voudrait les voir bien punis quand ils sont pris, de façon à leur enlever le goût de recommencer. Tous les falsificateurs nous ont détruit la santé, ils nous ont empoisonné petit à petit ; ils sont plus dangereux qu'un assassin ; ils devraient donc être condamnés sévèrement. ÇA CONTINUE! Le 11 avril prochain, comparaîtront en correctionnelle les boulangers suivants, poursuivis pour vol de farine du Cemité National : Englebert Maes, 21, rue de ia Panification et Isabelle Trapeniers son épouse; Corneille Demondel, 42 rue Van Hamme pour recel ; Catherine Van Hamme, rue de la Consolation pour recel ; Adolphe Gepsels, 15, rue Le Titien, pour recel. Nous donnerons le jugement qui interviendra. « A qui le tour? » ETTÊRBEËK Nouvelle arrestation d'un trafiquant du pain. Dimanche matin, près de l'église St-Antoine, un agent ue police a arrêté un nommé D... de Waterloo qui prenait livraison d'un sac de pains que lui livrait un garçon livreur d'une grande boulangerie de la ville. L'affameur se rebella et maltraita l'agent. 11 fallut du renfort pour se rendre maître du forcené et le conduire, ou plutôt, le traîner au commissariat.Il aurait dû être incarcéré et conduit directement en prison. Demain, il recommencera et continuera son infâme métier. On emprisonne ie malheureux qui vole un pain d'une charrette, et ces grands voleurs des pauvres restent en liberté. Expliquez-nous cela, si vous pouvez ! Nous n'y comprenons rien. Si les prisans sont bondées, qu'on les agrandisse !... L'affaire de la Farine. C'est donc entendu, la farine trouvée par l'agent Dumoulin sur le camion de l'entrepreneur de la rue Louis Hap, n'était pas de la farine accaparée. Savez-vous lecteurs, ce que c'était : Mais tout simplement une partie de farine que le propriétaire avait achetée à un meunier pour se faire, pour lui et sa famille, de temps à autre, un pain, attendu qu'avec les rations, il est impossibledesubsister!!! L'agent Dumoulin a été la semaine dernière présenter ses excuses à l'inculpé, bien à tort comme on voit, et ce dernier, en présence des regrets de l'agent a bien voulu promettre qu'il ne demanderait pas sa révocation. Cette affaire n'est cependant pas finie ainsi. Ii parait qu'avec la farine on a fait des galettes croquantes qui seront distribuées aux pauvres de la commune. Tout est bien qui finit bien. Encore un Boulanger fraudeur. Nous signalons à la police, le cas d'un boulanger des environs de la rue des Tongres, dont les pains n'ont plus le poids. Les clients se plaignent et avec raison ; les rations sont de 3G0 grammes et s'il faut encore déduire ce que les boulangers nous volent, il ne restera bientôt plus rien. On sait que le pain doit être fourni aux clients 12 heures après la cuisson. Or, que font les boulangers fraudeurs, ils livrent leurs pains immédiatement après la cuisson. Ainsi nous recevons du pain encore chaud et frais. S'il était rassis il pèserait moins et nous nous apercevrions de la fraude. Si la police se disposait, on ne sait jamais, a vouloir pincer ce boulanger-requin, nous lui conseillons de vérifier une charrette entière au moment du départ, et si, vraiment, nous avions le bonheur de voir la police curieuse, nous tenons l'adresse de ce boulanger à sa disposition. Comme on ie voit nous sommes tout disposés à aider la police dans ses recherches; mais voilà, certains policiers croient tout savoir et pouvoir se passer d'aide. Bien souvent cependant, il a été prouvé que sans la presse de grands crimes, de grands vols seraient restés impunis. Quatre kilogs de pommes de terre pour un kilog de riz ou un kilog de haricots ! Ils deviennent ingénieux, les voleurs, les accapareurs, enfin toutes les fripouilles qu'on arrête maintenant à grands coups de filet. En voici un qui spéculait sur la rareté des pommes de terre. Aux malheureux privés des précieux tubercules, il disait : voulez-vous me donner un kilog de riz ou un kilog de haricots je vous donnerai quatre kilogs de pommes de terre ! ! Quelle canaille que cet individu! Quel affreux voleur! Les quatre kilogs de pommes de terre qu'il donnait valaient 60 centimes et lui il revendait le kilog de pois ou le kilog de haricots à 4 et 5 francs ! ! Ce bandit le sieur Bourdinon vient de comparaître devant le tribunal qui se montre encore trop peu sévère et ne le condamme qu'à 3 mois de prison et 26 francs d'amende. Accapareur et Falsificateur ! Félix Mertens de Bruxelles a vendu à un négociant 16 kilogs de poivre en paquets pour 240 francs. Le dessus des paquets était bien du poivre mais le dessous c'était du bicarbonate de soude, de la fécule et du plâtre ! ! Cet escroc fut pincé et une instruction ouverte à sa charge. Il vient de comparaître devant le tribunal d'infamie qui le condamne à 4 mois de prison, 50 francs d'amende et aux frais. « Bien jugé! » .« Le nettoyage continue ». Charbon menu à 1 fr. 25 les 9 ou 10 kilogs ! Rue Vondel, à Schaerbeek et rue Keyenveld, à Ixelles, les marchands de charbon « Flamand » et « Lion » ont vendu leur charbon menu à 1 fr. 25 les 9 ou 10 kilogs. Et la police n'intervient pas! Pourquoi? Quand donc va-t-on réglementer la vente du charbon? Quand va-t-on fixer les prix maxima? Les pauvres gens sont exploités d'une honteuse façon et les autorités locales laissent faire, c'estdéses-pérant; peut être attend-on que la foule exaspérée pille les dépôts de charbon. Alors seulement on prendra des mesures ! Les affaires du Son ! Nous apprenons au moment de mettre sous presse que les inculpés vont bientôt avoir à répondre de leurs méfaits. On s'attend à des débats très mouvementés et nul doute que l'Echo ne puisse annoncer à ses nombreux lecteurs, quelques fortes condamnations suivies de l'arrestation immédiate des principaux coupables. L'instruction de ce scandale a été longue, mais elle a fait découvrir, le croirait-on, une centaine de coupables, complices, etc. dans cette désormais célèbre affaire du son. A bientôt le nettoyage à Auderghem, à Woluwe et à Boitsfort. Un employé de l'Alimentation qui vole du Saindoux ! Charles Boddaer, était employé au Comité d'Alimentation, où il fut placé par protection. Il avait déjà auparavant fait par.erdelui. Celà n'empêcha pas qu'on lui donnât un poste de confiance. Il ne tarda pas à voler du saindoux qui était destiné aux malheureux. Il fut pincé et traduit en correctionnelle. Le tribunal se montre sévère et lui octroie 5 mois de prison, 26 francs d'amende, plus les frais. Bien jugé. « Le nettoyage continue ». Nous prions les personnes qui nous demandent desrenseignements, ou qui sollicitent notre aide, de joindre à lear envoi une petite obole pour nos pauvres.

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho: journal régional hebdomadaire behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in - van 1917 tot onbepaald.

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