L'étoile belge

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s.n. 1914, 08 Maart. L'étoile belge. Geraadpleegd op 19 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/th8bg2jw2j/
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L'ÉTOILE BELGE Dimanche 8 mars S9I4 ©Es" a/n "Rivée. — n*&° Baromètre do 3 mars PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : xi an : 13 fr.; 6 mois, fr. C.50; 3 mois, fr. ».5® POUR LA PROVINCI} : Un an ; Ï45 fr.; 6 mois, fr. S.5©; 3 mois, 5 fr. UREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. nprmbice iUiiftUieremettrelevriœdeVabmiiementiiii facteur Edition G France, Angleterre, Allemagne et ) Q fn ) par trimestre tous pays de 1 Union postale, ] y 11 * } payable d'avance Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6fr. i mandat-poste S centimes I© oumérc ANNONCES : 45 cme* la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité 3ti, rue Neuve, paraissent le soir môme. lemper. moy^ norrn10, le 7. 4°9 Maximum de la >^TtvQl&R/veille, ÎOH Minimum de la 'JfâS. nuit, 4°3 Baromèt., le 7, Jy y£\S à 8 il.. 752m:u4 Quantité d'eau de8à8hie*, ^ cp\ prles241i., 3mm8 Observations (/ùj Jff \ \ ^ \ de midi Température, ||=EE>o/H \ 11 11.04 Baromètre. Jl^^ra i» ff aZO II 752:aa(j HumiditS(100= \\~ V& * W £?/J Uum. absoi.). t;7 Vent domman V <£/ • // W Déclin, magn. 1*2°53'8 Ephém&ridcs pour le 8 rnars Soleil: Lune: lever, 6 h. 13 J&r lever, 12 h. 30 coucher. 17ii.34 mimhpp 4 ii jiï ricvit>»uixs ue l uoservatoire : \ enc w. moaere; piuie. Service des malles Osteode-Kouires Etat de la mer, le 8, à 4 heures : peu agitée IETK/JLIsr GEE» Angleterre et Etats-Unis La déclaration "de sir Edward Orey su 1 affaire Benton et la situation di Mexique n a pas été de nature à satis faire les chauvins anglais ; mais elle ete, en somme, accueillie sans protesta lion de la part des Anglais sensés, et elli a évidemment produit une très bonn impression en Amérique. Pour com mencer par l'Amérique, rien de plu; naturel, car sir Edward Grey, par cett-déclaration, a reconnu de la façon li plus complète, la plus absolue, la doc tnne de Monroë, qui, pour la résume: -n quelques mots, si l'on tient compti 3e 1 extension que lui a donnée M. Wil son, le président des Etats-Unis, interdi absolument toute intervention politiqui .le la part des puissances européenne: ■ians les deux Amériques et subordonni eur intervention financière et écono nique à l'approbation des Etats-Unis Déjà M. Asquith avait reconnu cetti loctrine Monroë revue, corrigée et aug nentée,dans le discours qu'il a prononct lu banquet du lord-maire en novembrf Jernier, et sir Edward Grey a confirme es paroles de son chef. La satisfactior les Etats-Unis et plus particulièremen le M. Wilson s'est manifestée dans 1( nessage que le président américain a li eudi au congTès pour demander que on rapporte l'article de la 16i sur le 'anal de Panama exemptant de tous Iroits les navires américains employés iu cabotage. M. Wilson estime que les Américains doivent revenir sur leui lécision première sans se demandei s ils ont tort ou raison dans leur façon { interpréter le traité Hay-Pauncefote el iniquement pour conserver leur réputa-ion de générosité. Ce qui est significa-if, c est la dernière phrase du message îans laquelle le président dit qu'il idresse sa demande au congrès poui ippuyer la politique étrangère de l'ad-ninistration. « Je ne saurais pas, dit-il, omment traiter d'autres questions plus lélicates encore et d'une importance il us immédiate si vous ne m'accordez tas sans marchander ce que je de-nande. » 11 va sans dire que si les Américains ont contents de sir Edward Grey, les inglais ne le sont pas moins de M. Wil-on. Cette question des droits du canal te Panama est d'une importance xtrème pour le commerce maritime de NOS Services spéciaux d e l'ETOILE BELGE FRANCE L'enlèvement du petit Harold Le tribunal d© Roniar.i.n t i n & renidu- samedi son j ng-ement. L avacat d'Earil-e a tout d'abord invoqué les différences existant entre les méthodes d éducation française et américaine pour justifier l'attitude de l'accusé envers son enfant. IL a d&mandé l'acquittement de son client. L'avocat de Mlle Hermaii demande également l'acquittement, en raison du rôle effacé d» sa cliente. Le tribunal, considérant la responsabilité cFEarle très atténuée, prononce coa-tre lui une conidammation de deux mois d'emprisonneme.nt et 25 francs d'amende. Mlle Herman est corn-d aminée à un mois de prison et 15 francs d'amende. Tous deux bénéficient de la -prison préventive et sont libérés le soir môme. La grève des officiers mécaniciens de Marseille iLes officiers mécainieiene de la Compa/-gnie dea Messageries -maritimes ont accepté le principe du compromis «l'arbitrage proposé par le ministre de la marine La commission d'arbitrage examinera les ijevendïcatioms des officiers mécaniciens ainsi que les propositions faites et décidera dans le litige. Dès que le compromis d'arbitrage aura été signé par les parties contractantes et le préfet, c'est-à-dire aujourd'hui dimanche, la reprise du travail aura lieu. Le .paquebot Paul Lecat partira lundi matin pour l'Extrême-Orient. Rupture de digues. — Inondations Une dépêche de Chambérv dit q.u'une pluie torrentielle tombe sur la région. On annonce que des digues se seraient rompues près du lac du Bourget. La campagne serait envahie par les eaux. Une nouvelle dépêche de Chambéry dit : Les digues des torrents de Leysso se sont rompues en aval de Chambàrr. La plaine est entièrement submergée depuis le village de Saint-Ongre jusqu'au lac de Bourget. ALLEMAGNE Arrestation d'un directeur de banque On mande de Berlin au Journal des Débats : On a arrêté samedi matin un directeur de la Disconto Gesellschaft qui spéculait avec les dépôts de ses clients. Journaliste socialiste condamné Un rédacteur du Vorwaerts a. été condamné à troi9 mois de prison à la suite de la publication! daTis ce journal d'un article injurieux pour le prince impérial. ANGLETERRE rom Mann part pour l'Afrique du Sud M Tom Mann, l'un des chefs travailiis-.es, est parti samedi pour l'Afrique diu 3Ud. Les membres du parti travailliste 'ont acclamé chaleureusement. M. Mann 1 déclaré que sa mission n'avait nullement m caractère de provocation, mais était te&tmée à umir las classes ouvrières de la Grande-Bretagne, et l'on sait qu'ell a sinon tendu, du moins rafraîchi, le relations anglo-américaines depuis u an ou dix-huit mois. Il reste, il est vrai, à obtenir l'adhé sion du congrès américain. Il semble rait qu'elle soit d'avance acquise, puis que les démocrates, qui ont la majorit à la chambre des députés comme a sénat, ont toujours combattu la poli tique des subventions et des privilège en faveur de la marine. Mais la politiqu des démocrates au pouvoir ne corres pond pas toujours à leur programm dans l'opposition. On l'a bien vu lors d la discussion sur le nouveau tarif doua nier. On l'a vu encore il y a deux ans précisément lors du vote sur cette ques tion des tarifs préférentiels en faveu des caboteurs américains traversant I canal de Panama. Un grand nombre d députés et de sénateurs démocrates on voté le^ privilège. Et le principe en ; même été inscrit ensuite au programma électoral des démocrates. Il s'agit don* de savoir si, à l'appel du président Wil son, ils consentiront à se rétracter Déjà deux de leurs chefs les plus in (luents, M. Underwood — le père di nouveau tarif — et le sénateur O'Gor man, se sont nettement prononcés pou: ;a résistance aux désirs du président. I semble bien, toutefois, que l'opinion di pays soit du côté de ce dernier et commi I y aura cette année même des élection: Dour le renouvellement intégral de 1< ;hambre des représentants et le renou /ellement d'un tiers du sénat, on peu îspérer que la crainte des électeurs assa ïira les démocrates qui manifestent de: /elléités d'opposition. Par une curieuse coïncidence, er nême temps que l'on publiait le mes-sage du président Wilson, une pétitior 'ignée de 310 membres du parlemen' inglais — plus de la moitié de l£ ;hambre — a été remise à M. Asquith, demandant au gouvernement de revenii sur ses décisions de ne pas participei officiellement à l'exposition de Sar Francisco de 1915. Deux fois déjà, Vf. Asquith a refusé de modifier sa décision première ; mais il est à croire, naintenant, qu'il devra céder, à moins ju'il n'ait, pour se montrer inflexible, les raisons plus convaincantes que :elles qu'il a données jusqu'ici. 1 Afrique du Sud pour le bien de l'huma mte. Une base d'aviation à Douvres Selon le Daily Teleqraph les essais aux quels il a été procédé au cours de l'autom ne dernier par le corps royal d'aviatioi auraient donné de si bons résultats cru. les autorités navales auraient décidé d'é tabliv une base d'aviation à Douvres pou le corps royal. Les frais s'élèveront ; 45,000 livres* ITALIE A la chambre I.ai chambre, votant au scrutin secret, £ adoipté par 231 voix contre 47 le projet re latif aux dépenses de la Lybie. Bruit de prochaine crise ministérielle Les journaux se livrent à des prévisions sur la crise ministérielle possible. On assure que la majorité du groupe radical qui se reunira prochainement, se prononcera contre les nouvelles mesures fiscales. Le ministère se trouverait ainsi séparé e/: deux et les ministres Sacchi et Credaro et trois sous-secrétaires d'Etat radicaux seraient obligés de démissionner, de sorte jue la crise ministérielle se trouverai linsi virtuellement ouverte. On dit que le iéputé Salandra formerait alors un ministère de concentration libérale modérée i l'exclusion des radica.ux. D'a/utre part, on fait remarquer dans les cercles politiques que tout se passera ïncore cette fois comme M. Giolitti le vou-ira. Le président d-u conseil n'est pas liomme a abandonner le pouvoir avant i avoir mené a bonne fin l'entreprise de Libye en obtenant ie vote immédiat des lépenses nécessaires. Une fois ce vote obtenu et la charge qu'il s'est imposée étant "ésolue, il n'est nullement impossible qu'il uge le moment opportun de se reposer, .'opposition .des radicaux ne serait, dans :e sens, qu'une simple occasion et pas rntre chose. I.e député Barzilaï aurait exprimé la véritable pensée de M. Giolitti en disant .'autre jour à la chambre que l'état de choses sur lequel repose le ministère prenait fin avec le vote des dépenses pour la -.ibye. Ce vote acquis, M. Giolitti pourrait ie retirer loyalement.. Le groupe parlementaire radical s'est l'éuirii samedi après-midi. Suivant 1Italia, il aurait voté un ordre lu jour d'ans lequel il déclare retirer son ippui au ministère. Ce vote mettrait dans me situation difficile deux ministres et rois sous-secrétaires d'Etat .radicaux. Grève imminente à Rome Par suite de l'agitation qui règne dans e personnel des hôpitaux on prévoit pour undi une grève à peu nres générale ii îojne et la fermeture pour 24 heures des liaisons de commerce. I.es infirmiers re-irochemt au commissaire royal chargé de a réorganisation des hôpitaïux de vouloir é'duire le personnel sans accorder la ournée de 8 heures. L'administration répond qu'à la suite 'abus le personnel est trop nombreux et ue le licenciement d'une infinie minorité mutile et indisciplinée n'empêchera nul lement de donner satisfaction aux légiti mes deaiderata /lu peirsonneL L'affaire Pégoud Los journaux de Paris reproduiâ£ait h dôpêclie suivante de Rome : « L'expert de l'aviateur Dalmister a dé claré qu'un vol effectué sur l'appareil i lui vendu et dont la prise d'essence a ét< modifiée par Pégoud, risquait d'entraîne: ta mort du pilote. » RUSSIE Allemagne et Russie Les journaux de Paris reproduisent un< depêclie de Saint-Pétersbourg disant qui l'ambassadeur de Russie à Berlin a de -mandé, sous une forme amicale, à M. d< Jagow, si l'article de la Gazette de Colo gne correspond à une intention officieuse La réponse de M. de Jagow n'est pa; encore parvenue. ESPAGNE Les employés des tramways de Barcelone décident la grève Les employés des tramways de Barcelone ont avisé le gouverneur qu'ils feraient grève samedi, parce qu'on refuse de reconnaître l'association ouvrière. Le gouverneur leur ayant fait observer qu'ils devaient attendre un délai de huit jours, les employés se sont réunis en meeting pour trancher la question et finalement ils ont décidé de passer outre en déclarant la grève immédiatement. DANEMARK Un cirque incendié Un grand cirque, dans lequel ont lieu actuellement à Copenhague des représentations de tous genres, a été détruit samedi matin de fond en comble par un incendie. Les pompiers ont dû se borner à protéger un édifice voisin qui était en danger à cause d'un vent violent. Les pertes sont évaluées à environ 2 millions de couronnes.SERBIE A la skoupchtina Dans la discussion du projet de loi concernant le budget de l'Etait pour* 1914, le ministre des finances a déclaré, au cours de son exposé sur la situation financière, que l'on est -parvenu à couvrir la majorité •des dépenses de l'Etat avec les recettes ordinaires. ^ Ce n'est que pour l'assistance aux invalides, qui constitue urne dépense arunu-elle de 7,200,000 dinars, que l'on a établi des impôts particuliers. ^ Le ministre annonce la construction d'um -réseau die voies de communication dans les nouveaux territoires, ainsi que l'achèvement du renforcement de l'armée. Il fait ressortir que le gouvernement a déjà -prescrit des études préparatoires pouir la solution de la question agraire. Le ministre conclut : « Bien que la génération actuelle ait dé lourdes tâches à remplir, elle peut s'estimer heureuse que ce soit à elle qu'incombe cette mission cfhonneur. » AFRIOUE Dans l'Angola De Lisbonne : Une commission comprenant .d'é nombreux industriels de Porto est venue à Lisbonne pour conférer avec le ministre des colonies au sujet du décret accordant le libre transit des marchandises étrangères dans l'hinterland d'Angola. On sait que la discussion de oe décret fut interrompue au Sénat. ETATS-UNIS A la chambre Le droit de péage sur le canal de Panama Les membres do la chambre et du sénat qui se proposent de combattre l'exemption pour les caboteurs américains du droit de péage dans le canal de Panama, annoncent qju'il résulte de leur enquête que les deux chambres comprennent une grande majorité favorable à l'abrogation immédiate de l'exemption. MEXIQUE Les événements Suivant les derniers avis de Juarez les constitutionnalistes se seraient emparés de 'I'orréon. JAPON Le nouveau président de la chambre M. Hasebo, membre du parti Seiyouki (constitutionnel) a été élu président de la chambre des représentants à la place de M. Ooka, nommé ministre de l'instruction publique. Vvwwwwvwwvwwwwwwvwwvvvwvwwwwvwv* Voir plus loin nos Derniè- Les ÉràsBits Èffiœiis a uiece proclame le mocus devant Santi Quarant; Les insurgés ayant supprimé les antor tés qui se sont retirées devant la force, i gou,verr.<emeînt gnec a décidé de procla mer le blocus devant Santi Quaranta, dan un rayon de trois milles. Afin de ne pa fournir au gouvernement provisoire l'oc casion de provoquer des incidents avec le navires dles puissances étrangères, tout sortie est rigoureusement défendue. Dé fense a été faite également aux bâtiment de toutes nationalités de pénétrer dans 1: rade. Le blocus a commencé samedi à mi di. Cette mesure sera reculée si les puis sances le demandent. Le mouvement autonomiste dans l'Epire du Norc Dépêche de Janina : L'autorité du gou vernement provisoire épirote s'affirme e s'étend! de plus en plus. Les villes de Les kovik. et Primati viennent également d< proclamer l'autonomie. La région de Frechari a été occupée san: incident par la gendarmerie albanaise. Le voyage du prince de Wied I.e Taurus, ayant à bord les souverains albanais, escorté du Quarto, du Glouces ter et du Bruix, est arrivé à Durazzo sa. medi, à 2 h. 15. lia été salué par des salves d'artillerie et acclamé par la population. Les souverains ont débarqué à :3 heures, acclamés à nouveau par la foule. Les autorités de Durazzo et de Valona. le maire et Essad-Paicha se son/t rendus à la rencontre des souverains albanais. Geux-0 ont été reçus ù. leur débarquement par le préfet de Durazzo, le général hollandais, le corps consulaire et les clieis religieux. Une musique italienne a exécuté l'hymne alibana-is. Les membres de la commission de contrôle attendaient également les souverains. Le président, M. Léoni, délégué italien, a salué le prince et lui a remis ses pouvoirs. Le long do l'allée des jardins «le là résidence du prince, étaient rangés les représentants des villes albanaises, des délégations étrangères, les élèves des écoles italiennes et la délégation italo-albanaise. Des bouquets ont été offerts à 'la .princesse. L'enthousiasme est général. La population est en fête. En Albanie ïo:ut le district de Colonia a été remis à la gendarmerie albanaise. Les troupes grecques se rendent à Leskoviki. Le métropolite de Bêlas, membre du gouvernement autonome d'Epire, ayant voulu aller à Colonia pour -proclamer l'autonomie, en a été empêché par les autorités grecques. Les chemins de fer orientaux De -Vienne : Les conférences avec les représentants serbes relatives à la question des chemins d© f-er orientaux, ont comr mencé samedi après-midi au ministère des affaires étrangères. FRANGE fowi7 csyonuancc paiiicuueTe ae étoile belge? Paois, 7 mars. Rentiers, soyez tranquilles ï M. Louis Barthou n'en dort plus : il lui faut la peau et, surtout, la tête de ce mi-aistèi'e, la tête ronde, coquette et férocement taquine de M. Joseph Caillaux. Il ouvre les hostilités dès son réveil, les poursuit après déjeuner et laisse éclater dams l'après-midi, à la chambre, une colère évidente et qui étonne, après tout, chez un politicien qui en a vu bien d'autres. Jamais, au grand jamais, un» homme ne regretta autant le pouvoir. Qu'a donc perdu le pays à la chute de M. Barthou ? Nous le saurons peut-être un jour. Il est certain, en attendant, que l'orgueil du « petit Béarnais », comme dit M. Clemenceau, eu été cruellement blessé . Sans doute aurait-il voulu, avant que de choir, donner un autre spectacle que celui de la faillite des fameux « moyens financiers » de la loi de trois ans ? Alors qu'en Allemagne on votait d'abord l'argent, en France on vota d'aï >rd l'effort, ce qui ne fut ni à l'honneur des droites ni à l'honr neur du cabinet Barthou. Toujours est-il que dans sa rancune l'ancien président du conseil descend jusqu'à la polémique la moins digne de lui : n'a-t-ii pas dit aujourd'hui même, en un banquet de commerçants, « que M. Caillaux ne toucherait pas à la rente parce que le sénat le lui interdirait, que le même M. Caillaux l'avait, du reste, laissé entendre au même sénat et que la rente ayant monté aussitôt, tout le monde n'y avait pas perdu. » Un hommage à la probité personnelle du ministre des finances suivait. Mais le brandon était jeté. L'après-midi, M. Jaurès voulut éclaircir les choses. Et le cabinet tombait si M. Caillaux n'avait promis de consacrer à la rente un projet spécial de taxation'... Un projet qui ne passera jairiais, mais il fallait à M. Jaurès de quoi faire taire M. Barthou, de quoi l'empêcher de crier à la capitulation de M. Caillaux devant le sénat, «alors que Jui, Barthou-, âtait tombé pour l'immunité de la rente. Si le sénat n'était profondément radical, M. Barthou, faisant provoquer le même débat devant la haute assemblée aurait la partie belle. Mais les sénateurs, bien tranquilles pour la rente, ne veulent pas le moins du monde renverser un cabinet qui fera les élections aux lieu et place de MM. Barthou, Briand et leuirs alliés modérés.Eh mais! J'ai trouvé... C'est bien là ce ïui enrage M. Barthou ! On l'a fait tomber parce qu'il refusait de prendre certaines initiatives... que l'on ne prend pas plus que lui, tout en se donnant l'air de vouloir les prendre. Il est de fait que c'est vexant. Et ce CaiL aux, taquin féroce, qui rit toujours du >etit nez blanc et des colères de M. Bar-hou ! Le dernier décret De la côte d'azur arrive, tout parfumé, e premier courrier de la mode. C'est chaînant.Robes écossaises, donnant l'idée de longs lucres d'orge rayéb verticalement de vert, le rouge, d-e noir. On appelle cela l'étoffe : furlana », ce qui est tout à la gloire de aet excellent Jean Carrère. Car vous n'ignorez pas que Jean Carrère :st le lanceur de la « furlana », cette danse [ni supplante partout Le tango. Pour en-luyer les évêques qui empêchaient de dan-er « en long », ce confrère conta au grave 'emps que Pie X avait de visu, d'après les attitudes d'un jeune couple romain, con-amné le tango et autorisé la forlane... fui n'est qu'une vieillie danse vénitienne ,rchicoimue des popolani de la ville des oges... Mais revenons à nos belles : l'Italie fait., ur elles, fureur : l'épmglé bayadère, la einture napolitaine, le chapeau de paille Dut plat, à la nizzarte, sortie de galette pinglée aux cheveux. On la porte pail-îtée de jais ou couverte de mimosas, de iolettes de Panne, voire de chaume ! beaucoup de plumes de coq (du coq de oclie) sur les derniers toquets. Et les che-eux casqués en conque. Les chroniqueurs ajoutent que, cette an-ée, les yeux se portent bleus et très rands. Presque toutes les femmes en ont, araît-il, sur la Riviera. C'est de rigueur : arrangez-vous, mes-ames ! Louis Maurice. Il est interdit de reproduire nos cor-espondanoes, à moins d'en indiquer la ource, ANGLETERRE {wrresponaame particulière de I'Etoilb belsi) Londres, G mare. La question irlandaise On saura, lundi, de quelle façon M. Asquith entend régler le problème irlandais. Il est inutile d'ajouter que le monde politique et l'opinion attendent avec impatience sa déclaration ; mais il serait puéril de vouloir, dès à présent, prévoir ce que sera cette déclaration. Les organes libéraux les mieux informés d'ordinaire ae livrent à des conjectures diamétralement opposées, ce qui, dans une certaine mesure, montre bien que le secret du gouvernement est bien gardé'. Si, cependant, les opinions diffèrent sur la solution- projetée, il est un point sur lequel tout le parti libéral est -d'accord, st ce point, fort important, est celui-ci : les propositions que fera le premier ministre, 3it-on, seront tellement larges et généreuses, tellement imbues d'un esprit de sincère conciliation et du souci des intérêts impériaux qu'elles feront un effet considérable sur l'opinion et que l'opposition aura le la peine à les repousser sans encourir le blâme des gens modérés de tous les par-iis.Comme les concessions que fera M. As-juith ont été communiquées à M. Redmond ît approuvées par lui, la situation, après es déclarations de M. Asquith, sera très probablement celle-ci : Les propositions du ministre seront l'ex-;rême limite des concessions possibles sans àoler ou détruire les principes mêmes du \ome rule bill, et tout le poids de la res-jonsabilité reposera sur l'opposition qui levra, comme l'a dit M. Birrell, prendre >u laisser le projet -du gouvernement. Etant donné l'état de l'opini-on, l'opposi-ion aura tort de pousser les choses trop oin et de se montrer intransigeante. L'opi-îion est saturé'e du home rule et demande [u'on en finisse une bonne fois avec cette [uestion qui dure depuis si longtemps. Il ! s t très probable que les chefs de l'oppo-ition ne demanderont pas mieux que d'ac-epter les propositions de M. Asquith pour ieu qu'elles soient raisonnables, mais il aut tenir compte des irréconciliables de la hambre des lords qui, se trouvant en ma-orité dans cette assemblée, peuvent faire -chouer tout accord conclu entre les chefs lu gouvernemnt et ceux de l'opposition, iarce que, conformément au Parliament Lct, le projet de loi de home rule ne peut tre modifié qu'avec le consentement de la hambre haute. Les pairs irréconciliables -nt montré si peu de sens pratique — et lolitique — en 1909, au moment où fut préenté le fameux budget de M. Lloyd George, ;ue l'on ne saurait avoir grande confiance ans leur sagesse aujourd'hui. Néanmoins, omme ils ont besoin de l'opinion publi-ue, il est douteux qu'ils se risquent à la lécontenter sans raison. Ce qui peut faire spérer une solution amiable, c'est que, iprès la déclaration de M. Asqiuith, il se assera une quinzaine de jours avant la iscussion à fond et que, dans cet irvter-alle, l'opinion publique aura le temps de e manifester, d-e se décider ; et si elle ap-rouve les projets ministériels, il est dou- La caricature anglaise La mo.rt de l'éminen-t caricaturiste Ten-mii, la semaine dernière, m'a donné l'idée de feuilleter rapidement la collection du Punch de l'époque victorienne et de comparer la caricature d'alors à celle d'aujour-d'hui. Ce qui frappe tout d'abord, c'est que la caricature anglaise, il y a un demi-siècle comme aujourd'hui, est essentiellement politique. A ce point de vue, il n'y a rier, de changé. Mais alors que la caricature du xix° siècle était parfois dure pour les personnages qu'elle prenait pour sujets, celle d aujourd'hui est plus courtoise. Cela est surtout 4 noter quand il s'agit des souverains anglais et étrangers. La reine Victoria figurait beaucoup plus souvent dams le Punch de son temps qu'Edouard VII ou George V dans le leur. Et quant aux souverains étrangers, ils ue paraissent plus que rarement dans le Punch, alors qu'autrefois Napoléon III, Guillaume Ier, Victor-Emmanuel s'y voyaient constamment. Le caricaturiste anglais d'aujourd'hui est devenu plus sérieux, moins personnel, et surtout, il ne franchit guère la Manche pour trouver des sujets. Aujourd'hui on ne se permettrait plus de donner à M. Asquith ou à lord Lansdowne, les déguisements parfois brutaux et presque inconvenants que l'on donnait, dans la carica-.ure, à Disraeli, par exemple. C'est peut-itre un progrès. Mais au point de vue de a satire publique, la caricature anglaise l'aujourd'hui est souvent plus profonde, jlus pénétrante et de vue plus large que adis. D un autre côté, elle est de moins en noins caricature et de plus en plus des-lin politique. Elle brille plus par la pen-;ée, par la légende que par le comique de a représentation graphique des attitudes • u des accessoires ; en un mot, elle se fait ittéraire. Aujourd'hui comme autrefois, la cari-ature anglaise s'occupe peu des mœurs, les idées de l'époque et de personnages ion politiques. Les artistes, les littéra-eurs, les journalistes, les mondains lui chappent complètement, au contraire de e qui a lieu dans les autres pays, et quand lie fait des excursions en dehors du mon-;e politique, c'est pour s'occuper de l'ac-ualité, de la gène occasionnée par une rêve. En revanche, comme toujours, elle rouve un plaisir immense à se moquer es amoureux, des belles-mères et des ères barbares qui refusent d'accorder la îain de leurs filles à des gendres beso-neux. Et puis et surtout les ivrognes sont ucore une mine inépuisable pour les ca-icaturistes anglais. On ne sait vraiment e qu'ils feraient sans les pochards, les elles-mères et les logeuses en garni, que aillais oublier. Tout cela, cela va sans dire, est fort loffensif, fort aivodin ; mais sans grand îtérêt réel. Dans ces sujets d'une bana-té un peu excessive, la caricature an-laise est également littéraire ou, pour lieux dire, anecdotique. En résumé, caricature politique littéraire, caricature générale an«cdotique, c'est ainsi que l'on peut définir la caricature angLaise moderne. J"ajouterai à sa louange qu'elle est toujours fort convenable et que, de près ou de loin, le demi-monde et encore moins le quart de mondfe n'y figurent jamais, (pas plus que les mésaventures conjugales. Ce sont des sujets }ue le caricaturiste anglais n'aborde jamais. Mais entre la licence de la caricature étrangère pour laquelle il n'est rien ie sacré' et la caricature anglais^ au sirop le groseille o.u d"orgeat,il y a certainement place pour une caricatrire mordante, sati-:ique, philosophique même qui pourrait être très intéressante, très humoristique, Hant donné l'esprit pince-sans-rir.e si caractéristique de l'Angleterre. INTÉRIEUR i/oipiraiora DE M.DEBROQUEVILLE Nous avons attiré l'attention sur les opinions contradictoires exprimées dans les sections de la Chambre par M. de Broqueville, chef du cabinet-, et par le nouveau ministre des finances,M. Vande Vyvere. Le premier combat le projet de MM. Franck çt Van Cauwelaert, relatif à la « flamandisation » de l'Université de Gand ; le second, au contraire, l'approuve pleinement. Un catholique pince-sans-rire que nous avons rencontré hier nous a dit à ce propos : « Il serait, en effet, plus logique que M. Vande Vyvere n'émit pas un vote contraire à celui du chef du cabinet ; mais il ne faut rien exagérer. D'après mes renseignements .particuliers, il est probable que l'opinion de M. de Broqueville sera partagée par la majorité de ses collègues I » Et notre catholique prit congé de nous en souriant.Il avait raison de sourire. Du moment qu'il est probable que M. de Broqueville sst d'accord avec la majorité de ses collaborateurs, tout est pour le mieux dans le plus homogène des ministères ! Quoi qu'il en soit, M. de Broqueville repousse donc te projet de MM. Franck 3t Van Cauwelaert. ii ne veut pas qu'on transforme l'Université de Gand en université flamande. Il n'entend pas qu'on Heigne le seul foyer de culture française lui existe dans la partie flamande du says. Toutefois, il se déclare partisan le la création d'une université fla-nande.Cette opinion de M. de Broqueville serait partagée par un grand nombre de îos compatriotes, s'ils avaient l'assu-■ance que la création d'une université lamande laissât intacte et complète la iberté des pères de famille et des étu-Jiants. Mais s'imaginer que cette li-jerté resterait entière, ce serait mal :onnaître et la ténacité des flamingants, oujours prêts à reprendre de la main fauche ce qu'ils ont été contraints de lonner de la main droite, et la veulerie le nos dirigeants, toujours prêts à cé-ler aux injonctions des flamingants. )éjà nous possédons quelques lois dont 'effet le plus certain serait de pousser es pères de famille à envoyer leurs ils dans une université flamande. On nultiplierait les lois de cette nature, et iar des mesures hypocrites et sournoi-es, on rendrait indirectement la fréquentation de l'Université flamande ;uasi obligatoire pour les Flamands. C'est pourquoi, sans contester qu'en rincipe la solution de M. de Broque-ille soit admissible, nous continuons, ans la pratique, à nous méfier du tezzo termine enfariné que suggère le hef du gouvernement. Nous ne sommes pas payés pour nous îéfier ; mais nous avons assez payé our avoir le droit d'être méfiants. Noire Colonie Crédits supplémentaires Le ministre des colonies a déposé un pro-et de loi approuvant l'ordonnance du vice-gouverneur général, faisant fonctions de gouverneur général à Boma, ouvrant un :rédit de 110,000 francs au budget du Con-;o pour l'exercice 1913. Dans l'exposé des notifs, le ministre constate que les dépends résultant du payement d'irid'emnités lux indigènes ou non-indigènes pour ap->o,rts d'ivoire provenant d'éléphants trou-■és morts ou tués en cas de Légitime dé-ense, ont dépassé de loin les prévisions. ]es dépenses sont obligatoires en vertu de 'article 8 du décret du 26 juillet 1910, réglant les droits de chasse et de pêche. Au conseil colonial Le Conseil colonial réuni samedi après-lidi sous la présidence de M. Renkin, mi-istre des Colonies, a ratifié à l'unanimité ?. rapport préparé par MM., Morisseaux t Dubreucq respectivement sur le projet e décret approuvant la délivrance de enrnis spéciaux de reichercheis minières ■u Katanga et le projet de décret attri-uant ù l'American Presbyterian Congo ïissionxles terrains situés à Luebo. (Rapporteur M. Morisseaux.) Il a ensuite repris J'examen du projet de écret approuvant la convention du 28 îinvier 101 i conclue entre la Colonie du. ongo belge et M. Alfred Jordan portant onicession et cession éventuelle de terres t concession éventuelle d'un droit d'ex-loitatiori minière. Aux termes de cette convention, M. Jor-j dan, sous des conditions et charges nette ment déterminées, obtient : A) Des terrains jusqu'à concurrenci d'une superficie totale maxima de 2,00i hectares en blocs de 500 hectares ai moins, destinés à rétablissement de fer mes et de cultures ou à tout autre usagi agricole; B) Des terrains jusqu'à concurrence d'une superficie totale maxima de 20,00( hectares, en blocs de 1.000 hectares ai moins, destinés à servir de pâturages. M. Jordan a le droit de chasser les ami maux sauvages dans les régions où seron choisis ces terrains à condition de remet tre à la Colonie la valeur de la moitié d( L'ivoire recueilli. M. Jordan est en outre autorisé à fair* :les recherches minières et à solliciter 1( iroit d'exploitation des mines qu'il décou vrirait sur les terres qu'il tiendra à bai au en propriété ou sur lesquelles il exer cera un droit exclusif de pâture. Plusieurs membres ayant exprimé l'avis 311'il ne convenait pas d'accorder par uw même convention une concession de terrains et de mines, les membres n'ont pas nsisté devant l'exposé que fit le ministre les colonies de la vraie nature du droit minier accordé à M. Jordan. A la suite de l'observation d'un membre, e décret 11e reconnaîtra à M. Jordan que e droit de chasser les animaux sauvages luisibles pour le bétail. La convention, mise aux voix, a été ap-jrouvée à l'unanimité des membres présents.Le conseil a encore procédé à l'examen lu projet de décret qui approuve l'ordon-lance du gouverneur général du 5 septem->re 1913 et en étend l'application à tout le ^ongo. Cette ordonnance interdit l'expor-ation des caoutchoucs frelatés et des ca->utchoucs impurs. A la demande de plusieurs membres le lécret a reçu une forme nouvelle. Les dis-jositions de l'ordonnance du gouverneur général se sont fondues dans celles du lécret. Le projet a été approuvé à l'unanimité mpmhrp.s nrésAnt.c: |vx..vuf<i.uuwivii ug l u1u1lc otilulij 6 m&rs. A l'Art contemporain Vincent van Gogh Nous sortons de la salle des fêtes de la place de Meir. Pas réussie, cette salle. Uni hall — comme d'une gare de province —-avec des verrières en couleur. Ujie lumière sourde, brouillée, qui charrie des bleus froids, des roses vineux, des jaunes glauques, éclaire d'un faux i nr les tableaux exposés sur fond roug vert. Il est vrai que ces tableaux so Takob Smits, des Ensor, des Paer van Gogh. Et leur lumière à - éclatante pour triompher mêim mière la plus triste du monde. Nous sommes en plein vernissage, vernissage non officiel. Entendez que _ plupart des toiles sont posées à terre, contre le inur, et que le c air r eau est encombré de caisses éventrées. Rien n'est charmant, d'iailleurs, comme de visiter une exposition de peinture encore livrée aux tapissiers et aux menuisiers. On a a joie de la découverte; chaque toile vaut par elle-même, et non par l'ensemble. Elle a' une vie propre, individuelle, un frémissement qui va se glacer, tantôt, dans la symétrie, l'ordonnance du placement, si in-< telligent soit-il. On admiire plus à son aise, su/rtout on amie davantage". Donc, mous voici à la veille de l'ouverture du salon de l'Art Contemporain, ouverture fixée à demain samedi, à 3 heures de relevée. Déjà vous en savez assez pour vous douter que ce salon fera « hurler » ! C'est que nous sommes une métropole artistique, style officiel, plutôt bizarre. Si l'Anversois a toujours un goût très vif pour la- peinture, c'est la mauvaise peinture qu'il aime aujourd'hui. Simple question d'hérédité. Cependant vous objecterez : Rubens, Van Dyck, Jordaens. Soit* Mais ne hâtez de conclure. Anvers, même à l'énorme de ces maîtres, surtout à leur époque, était aussi le centre d'un commerce d'art très important. Pas de ?ra.nd comptoir, jadis, qui n'avait pas son t*a.yon de tableaux, de statues, de médailles. Des commis-voyageurs plaçaient cette marchandise à Vienne et à Madrid. Et l'on 1 retrouvé dans les archives des livres de comptes de ces marchands où sont renseU, niés à des prix variant de quatre et cinq lorins à cinq cents et mille florins des tableaux de peintres hauts cotés et d"autres lans la manière de ces peintres. Ceci est nen la preuve qu'à côté d'artistes orûgi-laux il y avait une foulé de copistes et de 'abricants qui travaillaient dans le goût lu client. Et ce goût, ici. est demeuré à )eu près le même depuis trois cents ans; Que le métier nourrit encore son homme îous en trouvons la preuve qu'il y a, au-ourd'hui encore, 152 peintres qui en vivent. Si nous avançons ce chiffre avec précision, ;'est que nous le trouvons renseigné dans* îme requête que les artistes anversois, )u, pour parler plus justement, Ja i Vereeniging van Antwerpsche Kunst-cliilders », qui a son siège à l'Académie, idresse au ministre compétent pour pïv-ester contre l'ostracisme où les tiennent ,es bureaux. Ils so plaignent de n'être pas. Miiffisamment représentés dans les jurys officiels. Surtout l'idée qu'à la défunte exposition de Gand ils n'occupaient que 1 mètres de cimaise, alors que les Gan-ois en avaient 95, leur fut insupportable. Cvideimment, 41 mètres de cimaise à par-agetr entre 152 paysagistes, marinistes, ;en:ristes, sans compter les animaliers et 3S peintres de fleurs, c'est peu, tous n'é-ant pas des Mëoissonier. Mais, enfin, ces réduits exposés tout le Ions de l'année ans le^s cinq ou six grandes sallés publi-ues du centre se vendent assez couram-lent ; une grande partie même est exporte en Amérique. Au>ssi s'explique-t-on >vec peine pourquoi ces messieurs s'en u'ennienit au gouvernement, maintenant ue Je ministère des beaux-arts est indé-endant. de celui de l'agriculture... Nous avons eu déjà l'occasion, ici-même, e dire que Y Art Contemporain avait été )iMé précisément pour rendre à l'art la laœ usurpée par l'industrie. Des rétro-3ec.1l.ves. Henri Leys, Henri de Bi aekeleer, Lfred Stevens, Tliéod. Verstraete, Ben-iftmig junior, Àrtan, Boulenger, etc., ne dizaine de grands salons de peinture toderne où les meilleurs artistes du pays . de l'étranger furent représentés par -:s ensembles importants, tel est le bilan ? Y Art Contemporain contre lequel se >nt liguée les 152 « Antwerpsche Kunst-,, •hildèrs » et qu.i eut toujours à lutter mire• la sçtoirnoise hostilité de l'admims-^Ltiom caiii/lxuniule, uniquement dévoué*

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