L'étoile belge

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25 januari 1914
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s.n. 1914, 25 Januari. L'étoile belge. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qf8jd4r58q/
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■■ ■ ■ ■ nmrnrnmmaMgUiB Dimanche 25 janvier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES: Un an : 19 fr.; 6 mois, fr. C.3®; 3 mois, fr. 3.SM» POUR LA PROVINCE : Un an : IO fr. ; 6 mois, IT. 8.5©; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 18 b.' £71 province U suffit de remettre le prix de l'abonnement au /àcteuf Edition G OS0 année. — 25 L'ETOILE BELGE 'S^!-lraad?Dufl; ^ ! £ ) P|anSS9 S Ce»lfilll8S fô WOOÊtO Baromètre du 25 janvier heures Tempêr. moy»* noi-m'0, 24, 2°." Maximum de la >^ÎîvU1&R veille, — 1 "r Minimumdcla m:T' ~ 1!"\ Earomèt., le 24. Jy %' à S h., 270W»2 Quantité d'eau de 8 à 8 hr«s, p'iesm, 0=»»0 Observations [L- Lff /jf ^ ^Al tfe wîûfc* Température, ÏJ =5o/a al® 'S 1 — 0°8 Baromètre, jf aPP^IS TU»®! Humidité(100= 11^" Y& .£/ ^5/# iium. absol.), Sti Vent dominant, Web \&. Jf/ • § Faible, varié Déclin, magn. 12»52'4 Ephémérides p* lcfE> janrter Soleil: Lune: lever, 7 II. SD lever, 7li.o7 goucher, 16ii.21 coucher, 15 h. 8 Prévisions de l'Observatoire : Vent S. nuageux; réchauffement Service des ntaSIes Osleode-Uonvrcg Etat de la mer, le 25, à 4 heures : agitée ETRANGER BULLETIN POLITIQUE I^es cgcixestioaa-s SHT&six3L&I±&&& Ilexiste à présent deux questions albanaises qui préoccupent l'opinion : celle de la frontière albano-grecque et le problème intérieur albanais. On sait que la Grèce revendique quelques-uns des territoires attribués à l'Albanie par les puissances et qui, d'après le gouvernement d'Athènes, sont habités par des populations essentiellement grecques. C'est le cas notamment des districts de Koritza et d'Argy-l'ocastro. Koritza fut toujours un des principaux centres de culture hellénique ; on !'a même appelée l'Athènes de l'-Épire. Les Grecs prétendent que des 2û,000 habitants que compte cette ville, 20,000 sont des Grecs de pur sang. Le fait est que les écoles grecques y sont fréquentées par plus de 2,000 élèves, lundis que la seule école albanaise n'en compté qu'une trentaine. La situation sst presque aussi favorable aux Grecs à Argvrocastro, dont le district entier comprend près de 100,000 Grecs et seulement 5i,000 musulmans. Les revendications des Grecs sont donc légitimes, mais elles n'ont cependant guère de chance d'être entendues ; tout ce que M. Venizelos aura pu obtenir au cours de sa visite aux principales capitales européennes, ce sera une légère rectifi-.•ation de frontière. On ne fera pas plus parce qu'on a lié la question de la frontière méridionale de l'Albanie à celle des îles et qu'on a accordé à la Grèce, dans la mer Egée, des compensations pour la renonciation qu'on réclame d'elle en Épire. Toutes les puissances oui. adhéré à la proposition du ministre des affaires étrangères d'Angleterre et, l'omme- celui-ci vient d'e' lu renouveler après ses entretiens avec M. Venizelos, on est, en droit d'en conclure que la !, Grèce a résolu de se soumettre à la décision des puissances. Mais il reste à organiser l'Albanie. La première question qui se pose est ctdlè du gouvernement. C'est ici que surgissent les difficultés. Les puissances,-'on le sait, se sont ralliées à la candidature du prince de Wied comme futur prince d'Albanie et on annonce le prochain départ de ce dernier pour l'Albanie. Il devait d'abord s'y rendre avant la fin de ce mois. On dit maintenant qu'il fera d'abord des visites à Vienne et îi Rome — c'est-à-dire aux capitales des deux pays qui s'intéressent tout spécialement à l'Albanie — ce qui ajour- . nera son arrivée à Durazzo jusqu'aux premiers jours de février. Il faut convenir que la perspective ; n'est pas des plus alléchantes pour le prince de Wied. Il ne connaît pas exactement les dispositions de la population albanaise à son égard. Il ne peut même pas se fier aux affirmations de fidélité , de ceux qui, publiquement, se procla- ' ment ses partisans. Ainsi on a découvert récemment le double jeu d'Ismaïl , Kemal, le chef du gouvernement- provi- i soire, et personne ne sait au juste si Essad pacha travaille pour le prince de , Wied ou pour Izzet pacha, l'ancien mi- , nistre de la guerre de Turquie, qui est : d'origine albanaise, ou pour son propre ' compte. Isnwïl Kemal vient de donner sa , démission de chef du gouvernement t provisoire et a remis ses pouvoirs à la ' commission de contrôle représentant , les grandes puissances. On vante le ] désintéressement et le patriotisme d'Ismaïl Kemal. 11 est probable qn'Ismaïl j Kemal. dont l'attitude a été des plus suspectes, n'a donné sa démission que J parce qu'il avait, en réalité, perdu toute 1 autorité. La commission de contrôle en aura- ; t-eile davantage ? Elle jouira de l'in- < fluence morale que lui donne sa qualité ' d'instrument des grandes puissances. , Mais il ne faut pas s'exagérer son près- i tigo sur les populations albanaises. < Ce. qu'il iranorte surtout de savoir à ' l'heure actuelle, c'est l'altitude qu'adop- j Lera E.ssad pacha, ..qui. .est,. en fait, Je maître, de l'Albanie méridionale et centrale et qui doit commander à des troupes assez importantes, ,ce nui reste des forces avec lesquelles il a évacué la ville de Scutari qu'il défendit longuement contre les Monténégrins, et les partisans qu'il a recrutés depuis. Essad pacha a été invité à suivre l'exemple ' d'Ismaïl Kemal et à se démettre à son : 'our du pouvoir qu'il s'est lui-même 1 ittribué lorsqu'il a fondé un gouverne- * Tient en opposition avec celui d'Ismaïl Kemal. Une dépêche dit qu'Essad serait disposé à accepter, mais sous certaines réserves. Il s'agirait justement de connaître ces réserves. Par Téléphone et Télégraphe Services spéciaux de l'ETOILE BELGE FRANCE Laa funérailles du général Picquart Les funérailles, aux frais de l'Etat, du général Picquart ont eu lieu samedi matin. Les troupes de la garnison de Paris, chargées de rendre les honneurs, se sont iitassées à la gare du Nord à partir de S h. 1/2. Les présidents du sénat et de ia chambre et les ministres sont arrivés à 9 h. 25. Le président de la République est arrivé à 9 h. 30. Les troupes ont rendu les honneurs. Le président de la République s'est incliné devant le cercueil, a serré la main aux membres de la famille et a assisté à la levée du corps. Le coTtège s'est mis en marche à 9 h. 4-0, puis le président s'est retiré. Dans l'assistance on remarquait MM. Alfred Dreyfus, Fallières, Clemenceau. Le corps a été conduit au cimetière du Père-Lachaise où a eu lieu l'incinération en présence des membres de lj* Camille. La cérémonie a pris fin à 11 h. 45. Pour le cas où... Le conseil municipal de Paris, réuni en séance secrète, a voté, à titre cLe contribution volontaire, une somme de 400,000 fr. en vue de permettre à l'autorité militaire de cons-tiuer à Paris un stock permanent de 100,000 quintaux de farine exclusivement réservée à pourvoir aux besoins de la population civile du département de la s>eine pendant la période de mobilisation. L'attentat contre Cherif pacha L'enquête De Paris : Le juge d'instruction a entendu samedi Cherif pacha qui lui a exposé J(>s raisons qui lui font croire à l'existence <.Um complot contre lui. Cherif pacha a déclaré qu'il a reçu récemment encore de Lonstantiriople des lettres lui annonçant le départ d'émissaires chargés de se débarrasser de lui et d'autres personnes, not-a-m-PJHt Sabbab-Eddine, neveu de l'ex-sultan. Lherif pacha croit que Djevad bey est officier turc en activité, il est convaincu que Lurham-Eddine était au courant de l'attentat qui se tramait contre lui et que Is-»aoder bey était un agent provocateur. Les victimes du froid Une recinidescence du froid est signalée fin diverses régions de la France. '-Rieurs morts par congestion se sont produites à Paris, en Normandie et en u autres régions. Le lieutenant anglais William Preeton, u steamer Vebb, a succombé au Havre. ALLEMAGNE \ AU REICHSTAG Les événements de Saverne Le reichstag a discuté samedi matin la î proposition dejs libéraux et les motions dé- ,< posées pur le centre, les nationaux-libé- , i'aux, les Alsaciens, les Polonais et les so-cialistes au sujet des événements de Saverne et qui, dans leur essence, tendent (i toutes également à régler l'emploi de la i. force armée dans l'exercice de* l'autorité n publique. Aucun membre du gouvernement n'est a[ présent. M. M aller, libéral, demande l'adoption ^ immédiate de la motion du centre Cette \\ motion invite le chancelier à régler l'inter-ventlon de l'armée dans les opérations de police de façon à sauvegarder l'indépen- o dànce des pouvoirs civils et demande le ri renvoi des autres motions à une commis- h sion. Le chancelier, dit-il, a eu une attitude n plus conciliante, mais il n'a pas exposé D ce qui se ferait plus tard pour éviter le re- w tour.d'événements comme ceux de Saverne j De simples résolutions ne suffisent pas! Si Le conseil fédéral n'a pas l'intention d'é- u conter les suggestions du reichstag. î; Au milieu de vives acclamations, l'ora- r, teur proteste à cette occasion contre la s< façon dont le conseil fédéral traite le reichstag. S'il a jamais été nécessaire de T, montrer une solidarité parlementaire c'est maintenant, dit-il. C'est pourquoi l'orateur approuve pleinement la motion du centre et des nationaux-libéraux. e M. Fehrenbach, du centre, estime qu'on ne peut se fier aveuglément au gouverne- ]• ment, mais qu'on doit énergiquement in- r flùer sur son attitude. (Approbation ) Il c prie le reichstag d'accepter la motion à p l'unanimité pour que la volonté des re- n présentants du peuple se manifeste claire- v- ment, il se déclare prêt aussi à accepter s- la motion des nationaux-libéraux. p M. Haase, socialiste, déclare que si le s reichstag avait le moindre sentiment d'à- rr mour-propre il devrait montrer au gou- n vernement tout son pouvoir et ne pas se k laisser marcher sur le pied. n Le président rappelle l'orateur à l'ordre n pour cette expression. p M. Haase en appelle une dernière fols a au reichstag pour que la légalité règne à p nouveau en Alsace-Lorraine. p M. Bassermann, national-libéral, insiste sur ce point que dans des cas exception- fr nels le droit d'intervention des militaires si doit évidemment être sauvegardé. f« On passe au vote. Les motions du centre et des nationaux-ibéraux demandant au gouvernement de "aire connaître au plus tôt le résultat de 'enquête ouverte sur la validité des prescriptions de 1899 sont adoptées à une grande majorité, contre les seules voix les droites, à l'exception du comte Posa-lowski qui vote pour la motion du centre. ; La proposition des libéraux et la mo-iion des Alsaciens-Lorrains concernant la réglementation de l'emploi de la force-ar- ( née, ainsi que la motion socialiste deman-lant la suppression des conseils de guerre sont renvoyées à une commission. (Applaudissements nourris au centre et à ïauche.) L'ordre du jour porte la continuation du iébat sur le budget de l'intérieur mais, pour protester contre l'absence du gouvernement^ le reichstag décide de lever la >éance immédiatement et de s'ajourner à nercredi. Pour ce dernier vote une partie les nationaux-libéraux désirant ne pas nanifester contre le gouvernement a voté ivec les conservateurs. Le discours du chancelier et la presse Les organes libéraux accueillent en général assez froidement le discours du ihancelier. Ils constatent que la journée le vendredi n'a pas calmé l'opinion pu-)lique.Le Berliner Tageblatt écrit : <c Le chancelier n'a fait que dire aux interpellateurs 'e qu'on savait déjà depuis longtemps. Vfaâs il n'a pas touché le fond de la ques-ion. 11 n'a rien dit de ce qu'il compte aire pour rétablir la confiance dans la lirectiotri qui r. été ébranlée. Il a pris ortermènt la défense du kronprinz, alors lue la Constitution d'Empire ne connaît pas le kronprinz. Il n'a pas trouvé un not de blâme contre les insultes qui ont it.c proférées à la Ligue prussienne con- : .re l'empereur et le reichstag, mais il l'est élevé contre la presse qui a repro-lui.t les commentaires des journaux Étrangers sur le jugement de Strasbourg, ^eut-être veut-il élever autour de l'armée me nouvelle muraille de Chine. Enfin il i'a pas dit ce que serait la politique du )ays d'empire à l'avenir. Il a été à ce su-et bien peu clair. Il est souhaitable que j e pays se calme et que dans l'intérêt de ; 'Empire cette confusion cesse. » Le Courrier de lu Bourse écrit : « Le ! liscours du chancelier n'a pas montré i.v?c assez de clarté si la révision de l'or-Lre de cabiinet. serait effectuée avec l'aide lu reiehstaig. Il a laissé entrevoir qu'une îouvelle instruction gouvernementaie se-•ait préférable. Si l'on doit prendre ce liscours comme cela il ne doit pas être considéré comme satisfaisant. Il devra tvoir comme suite de nouveaux débats. » Ii,a '.■Gtfè&tte de Vos si écrit : « Le chanceler a trouvé un écho dans les partis bourgeois parce qu'il s'agit d'éclairer l'opinion rulifiqi';e. Le vé.ichsta.g a fait, ce qu'il pou-■ait pour cela et a montré à la popula-ion du pays d'Empire qu'elle pouvait ompter sur lui. » La dissolution du Souvenir Alsacien-LorrainLe conseil impérial de Strasbourg, ornme on le sait, a eu à statuer le 17 jan-ier dernier sur le recours formulé par .I. Jean, président du Souvenir Alsacien-.orrain, contre la dissolution du Souvenir. .e conseil a prononcé samedi matin son ugement. Le recours de M. Jean a été ejeté et celui-ci est condamné aux dépens t à l'amende de 20 mark qui lui avait été rilligée par le tribunal de Metz. Comme aotif du rejet le conseil impérial affirme ;ue les débats du procès de Metz ont clai-ement prquvé que le Souvenir Alsacien-iOrrain ne diffère que par le nom du Sou-enir Français et que lés raisons qui ont errnis la dissolution du Souvenir Fran-ais sont valables pour le Souvenir Alsa-ien-Lorrain. On sait que le conseil impé-ial est composé de fonctionnaires qui doi-erit statuer sur les mesures prises par eurs supérieurs hiérarchiques. La future reine de Bavière Le bruit a couru ces jours derniers que ? prince-héritier Rupprecht de Bavière rojetait de se remarier prochainement ,vec cirie princesso de la famille de Wït-îlsbajch. Cette nouvelle n'a pas été dé-ientie et on peut donc la tenir pour vraie. Le prince Rupprecht, qui compte main-înant 44 ans, avait épousé en premières oces la princesse Marie Gabrielie, fil]#} m d-uc Kari-'l'héodor, donc une sœur de i reine Elisabeth de Belgique. On. se rap-pellie dans qVielies tristes circonstances îourut cette princesse. La future reine, e Bavière est la princesse Maria del Pi-tr, née en 1891, comme troisième fille du rince Louis-Ferdinand de Bavière et de i princesse Maria de la Paz, infante d'Es-agne et tante du roi Alphonse XIII. Le prince Louis-Ferdinand est docteur a médecine et il pratique à Munich, où possède une clinique particudière. Corn-le la plupart des Witielsbach, il est fort orté pour les arts. Violoniste de talent, n peut le voir souvent exécuter sa pa.r-e dans l'orchestre du « Prinzregentthea-r ». La princesse Maria de la Paz est •ès pieuse et elle manifeste ses senti-Lents reJigieux comme écrivain. Le coule princier a deux fils : le prince Louis-erdinand, qui a épousé l'infante Marie-hérèse d'Espagne, sœur du roi Alphojj-î XIII, et qui est veuf depuis un an, et ^ prince Adaiberc, qui est capitaine d'ar-llerie à Munich Enfin, il y a une fille, la rincesse Maria del Pilar, qui doit épou-îr le prince-héritier Rupprecht et qui est. insi uppeiée à porter un jour la couron-e roya'Je de Bavière Le général von Kracht a battu a rétraite — Le général von Wrochem L'assertion du général von Kracht qu'à l bataille d'Orléans « les troupes bava? jises reculèrent sous les attaqjjes fran-lises jusqu'au moment où les troupes rùssiennes intervinrent » a été formelIe-lent blâmée par l'organe officiel du gou-î>rnement d»e Munich. Le ministre prus-en do la guerre u. invité l'orateur intein-érant à se justifier et l'ancien général est hâté non seulement de se rétracter, ai s d'affirmer qu'un journal reproduisît sal ses paroles. Ce journal, il convient de. ■ noter, est la Gazette de La Croix! Ce lême journal avait aussi attribué au gé-éral cette phrase lapidaire : « Quand les russiens arrivent, les autres reprennent ►urage « mais le général von Kracht n'a. as'éprouvé le besoin de rectifier cette tiraso passablement outrecuidante. Le .ministre de la guerre prussien a donc fit rétracter au général des paroles blee-intes pour l'armée bavaroise, mais il Int d'ignorer les paroles outrageantes ■ lancées à cette même occasion par le lieutenant général von Wrochem à l'adresse du reichstag. La Gazette de VAllemagne du Nord publie la lettre d'excuse du général von Kracht, mais elle aussi oublie que les représentants élus de toute la nation allemande ont droit à une réparation d'honneur de la part du général von Wro-Cjhem.Le reichstag se chargera sans doute lui-même de la réponse à faire à ce général Dans la principauté de Mecklembourg-Schwerin De Schwerin : A la place du ministre d'Etat comte Bassewitz-Lcvetzon et du conseiller d'Etat de Presvatin, qui se retireront le l,r avril, le conseiller d'Etat Lang-fekl a, été nommé président du ^conseil, ministre des affaires étrangères,' conseiller d,e la maison grand-ducale et ministre de la justice ; le conseiller directeur ministériel M. de Blucher, ministre des finances, et le grand-bailli baron de Meereimb, ministre de l'intérieur. La doyenne de l'Allemagne A l'occasion des récentes fêtes de l'Indépendance on signale comme contemporaine de la bataille de L< ipzig une femme Jeanne Schilclo, habitant le village de Schimichow, en Haute-Silésie. En réalité on ignorait son âge exaôt et l'aïeule elle-même savait seulement -qu'elle était née « vers 1805 ». Or on vifnt de découvrir d'une façon fortuite dans le clocher de l'église d'Ilchona, d'où la doyenne est originaire, un registre de i'état-civil qui indique le 10 décembre 179? comme date de la naissance de Jeanne fSchildo. Celle-ci est donc actuellement dar^. la cent dix-huitième année de son âgm et. elle devient d'emblée la doyenne de 1 lllema^ne. Les obligations d'une choriste Le tribunal des échevins de Strasbourg vient de juger un conflit qui avait en son temps fait quelque bruit dans le monde des théâtres. La première représentation de l'a saison 191^-13 au théâtre municipal était la Fiancée de Messine, de Schiller. Or Mme Fischer, choriste; ayant manqué à la répétition, se vit infliger une amende de soixante centimes par le directeur. Elle de>-va.it faire partie des figurants qui, dans les coulisses, font entendre les <c murmures et les vivats de la foule ». Mais Mme Fischer jugea que son contrat ne l'obligeait pas à un rôle aussi' infime et elle intenta au directeur un p'ocès en restitution des 60 centimes retenus sur ses appointements^ L'affaire occupa d'abord le conseil municipal qui fut d'avis que les « murmures dans les coulisses » ne peu-veht élre exécutés par un personnel stylé et qu une choriste peat donc être tenue à une figuration qui ne se passe pas sur la scène.( t est eu vain /jo.m,, dem anderesse. par 1 organe de son représentant, avait p retendu que les murmures étaient faits pour nuire a sa voix. Le conseil municipal ï' finalement autorisé le directeur du théâtre A, plaider ce procès. Mme Fischer, de son coté, fit appel à k •Sf.0etatl0n demande des choristes de théâtre qm lui promit son apnui pour ;aire triompher sa thèse dans' toutes les instances et c'est ainsi que le tribunal des ie vin s a eu à tr-ancher cet intéressant point de droit théâtral. Le tribunal a dé- j ,'a ^ôinanderessô et l'a condamnée aux dépens. 11 adjugé que les chœurs peuvent dans certains cas refuser leur concours quand par exemple le rôle est. trop chargé et qu'il peut en résulter un dommage pour la voix. Or l'enquûie a établi que sept dames du corps de ballet, qui avaient été requises pour les répétitions et les représentations nè subirent nul dommage de cette sorte. Dans ce? conditions Je relus de la demanderesse était injustifié et 1 amende de 60 centimes était fondée en droit. i Angleterre Mort d'un astronome Sir David Gill, astronome bien connu est mort. L'affaire de concussion L'affaire des cantines militaires a été ro-prise .devant le tribunal de fîowstreet I e procureur a annoncé que des mandats de comparution avaient été lancés contre de nouveaux accusés dont un colonel nommé Unittakor qui commandait autrefois le deuxiemc régiment dinlanterie légère du i orkshire. Le procureur a donné lecture d une lettre indiquant des paiements faits par une maison d'alimentation au colonel. 11 a d-eclaré que son intention.était de citer des témoins qui démontreraient que Je co-lonel, au moment où son régiment se rendit a Sheitfieid,- a conclu des contrats favo-risant cette maison d'une façon anormale. Il a ajouté que ce sont les chefs qui ont obligé leurs suboixlonnis à corromore des hommes de valeur et à vendre leur honneur pour de l'argent. Les deux plus coupables à cet égard, dit le procureur, sont l'ancien chef du département militaire sur le territoire duquel se trouvait cette maison d'alimentation, M. Minto. et le directeur de la maison, M. Cansfield. Le lock-out des constructeurs de Londres Le lock-out déclaré par les constructeurs de Londres a commencé mardi à midi. ">,000 ouvriers ont quitté les bâtiments en construction emportant leurs outils. Le nombre des chômeurs ne sera connu qu^ lundi. Un « jaune » assommé par des syndiqués De Dublin : Des ouvriers syndiqués ont attaqué un ouvrier non syndiqué et lui ont fracturé le crâne. L'ouvrier est mourant.La grève des charbonniers de Londres La situation de la grève des charbonniers est toujours la même.' On a réussi ?! livrer samedi matin 700 tonnes de char-jon aux hôpitaux et à plusieurs autres 'îta-bli^eiments. Les étudiants en médecine et les soldats ont chargé les wagons iestinés aux hôpitaux et aux casernes. Les employés des grands hôtels sont velus également procéder au chargement de eurs voitures. La vue de leur livrée d'or i vivement amusé les curieux. Les gré vises se tiennent groupés autour des travail-eurs de fortune et assistent paisiblement i leurs efforts. Aucun désordre ne s'est produit. De Londres, samedi soir : La grève des x>rteurs de charbon e( camionneurs con-iriue bien que trois importantes maisons le charbon aient accordé aux syndiqués ce tu'ils demandaien t. Les gré vistes exigent que toutes les associations de patrons marchands de charbon acceptent leurs conditions. En attendant le froid augmente et le transport du charbon se fait sous la protection de la police. L'incident du « Nith » Dépêche de Malte : Le vapeur anglais NitJi, qui a fait escale à Malte avec 650 pèlerins marocains à bord, est encore ici, les pèlerins refusant de continuer Le voyage sur ce navire et menaçaait l'équipage» de leurs armes. Les efforts faits par les autorités anglaises pour calmer les voyageurs sont restés vains. Le Nith constitue un sérieux foyer d'infection. Aucun autre vapeur n!a consenti jusqu'à présent à se charger d:e raiùener les pèlerins à Tanger. Bombe suffragiste Une bombe de petite dimension a fait explosion dans le Jardin botanique de Glasgow, samedi matin, causant des dégâts aux serres chaudes. Un gardien a trouvé une seconde bombe qui n'a pas éclaté. Les soupçons se portent sur les suffragettes. RUSS3E Le tsar assiste à une réunion du zemstvo de St-Péîersbourg Samedi a eu lieu, en présence de l'empereur, des grands-ducs et de tous les ministres, une réunion organisée par le zemstvo de Saint-Pétersbourg. Le président du zemstvo a remercié l'empereur et lui a exprimé la joie profonde que sa visite cause aux membres du zemstvo. Il a déclaré, au souverain que tous conserveront un impérissable souvenir des paroles que l'empereur a bien voulu prononcer en ce qui concerne les besoins du pays et sur la nécessité de travailler avec une énergie nouvelle à accroître son bien-être. Le président a offert ensuite au tsar le pain et le sel. L'empereur a exprimé ses remerciements pour la chaleureuse réception qui lui était faite. Il a dit toute sa satisfaction de voir réunis dans la capitale une grande partie des mémbres des zemstvos. Il a formulé le vœu que l'institution des zemstvos poursuive son activité féconde. L'empereur est resté à la réunion plus de deux heures et demie. La question de l'alcool au conseil de l'empire Le conseil de l'Empire a commencé vendredi la discussion du projet de loi concernant la lutte contre l'alcoolisme. Le comte Witte a exposé que ses successeurs au ministère des finances ont dénaturé le caractère du monopole de l'alcool qui a été établi avec l'intention de. réprimer les progrès de l'alcoolisme. Le peuple, a-t-il dit, dépense en alcool plus d'un milliard, tandis qu'on ne. consacre que , 100" millions • à" l'instruction populaire. En '• 10 ans les recettes du monopolo de l'ai- ; cool se sont accrues d'un demi-milliard. 11 n'est pas étonnant qu'un disponible soit ainsi obtenu. Le moyen par lequel on , constitue ce disponible, principalement destiné à la défense nationale, est anor- ; mal. Il serait préférable d'arrêter les re- j cettes du monopole de l'alcool à mi c.hif- , fre fixe et d'employer les excédents à j combattre le fléau national do l'alcoolis- . me. Sans doute il est nécessaire de ména- \ ger les crédits pour la défense nationale, . mais oïl lie doit pas les obtenir par des î moyens qui ruinent la santé du peuple, j Mieux vaudrait se les procurer par de nou-veaux emprunts. j Le président du conseil a répondu que ( le but visé par le comte Wiitte n'avait pas 1 été perdu de vue et qu'on s'efforce encore . de l'atteindre aujourd'hui comme par le t passé. La consommation de l'eau-rie-vie ; par têt.e d'habitant n'a pas augmenté au cours des dix dernières années et l'ac- , croassement des recettes du monopole n'est pas dû seulement à une augmenta- j tion de consommation, elle tient aussi à un relèvement des prix de vente et à une ' diminution des frais d'exploitation qui ont été réalisés grâce à des perfectionne- ( mente techniques. Quant aux mesures ayant pour but de ' combattre l'alcoolisme, on en poursuit \ l'application avec autant d'énergie qu'au moment où le comte Witte était au pouvoir. Le projet de loi soumis au conseil de l'empire précise une de ces mesures. ( ESPAGNE La grève des charpentiers de Barcelone t On mande Je Barcelone que la grève des ( ouvriers charpentiers s'étend et affecte c 2j1 ateliers. Deux arrestations ont été opérées pour entrave à la liberté du travail. I La dissolution du parlement Le président du conseil a donné lecture, au sénat, samedi du décret dissolvant le parlement. Les élections sont fixées au 28- février. Le nouveau parlement se réunira le 6 mars. ' ETATS-UWiS Tremblement de terre c Le sismographe de l'Observatoire de Oakland, en Californie, a enregistré vendredi soir, 7 h 33, u.n léger tremblement q de terre. Les fenêtres ont vibré à San Fran-cisco et à Oakland On ne signale aucun dégât. J; ASIE M5WEUJÎE b La concurrence - t. Le Tevip.t annonce que M. Nogara, dé- t légué d'Italie à la commission de la dette d ottomane, est parti pour Londres et an- 1 nonce qu'il va y négocier au. sujet des con- i cessions économiques que l'Italie désire a obtenir dans la région d'Aïdih-Adalia. f On sait que jusqu'ici le gouvernement \ anglais a toujours déclaré que les droits de la compagnie anglaise Smyrne-Aïdin sont indiscutables • et qu'aucune concession concurrente ne peut être accordée ç dans la région à aucune autre nationalité, p AWTtLLES j La révolution haïtienne Une dépêche du Cap Haïtien annonce qu'une insurrection générale a éclaté aux 3ottaïves. Le mouvement serait dirigé par Xamor, ancien gouverneur du département c ■it ancien ministre de la guerre. Prochaine intervention des Etats-Unis P Le correspondant de la Tribune à Was- g liington dit que les Etats-Unis prendront t.i promptement des mesures pour arrêter lés ti révolutions à Haïti. Le cuirassé Monwna c< a reçu l'ordre de se rendre sur les lieux. Si l'insurrection continue, le gouvernement d'Haïti sera forcé de suspendre le paiement de l'intérêt de certaines obliga^ tions de chemins de fer arrivant à échéance le 1er février. Le correspondant de la Tribune prévoit que, dans ces coo> ditions, le département d'Etat fera annoncer que l'adiministration refusera de reconnaître les rebelles même au- cas où ils parviendraient à renverser le gouvernement. Une commission américaine sera envoyée pour régler les affaires d'Etat et organiser les élections. > >WTV 'WBfg'g.Yin I "ttr t» Voir pîus loïrî nos Dernières BViouvelies c!© la nuit. L85 SlÉpÉ MlaililUBS Essad pacha se retire... mais en laveur de son cousin On mande de Vâlona à la Nouvelle Presse Libre : Il y a quelques jours le comité de contrôle a envoyé Mufrd bey à Es-said pacha pour le décider à donner sa démission, attendu qu'Ismaïl Kemal se déclarait prêt à démissionner. Jeudi, Essad pacha a fait parvenir un télégramme annonçant qu'il se retire en cédant ses pouvoirs à son cousin Hamid bey. La situation générale Optimisme à Vienne Dépêche de Vienne : Les nouvelles des Balkans permettent de croire qu'u&ie cea-teine.détente s'est produite depuis la tentative d'Izzet pacha en Albanie: Dans i*s cercles bien informés de Vienne, sans afficher d'optimisme, on constate que la situation est loin de présenter la gravité lu'on lui prête dans certains milieux. On semble espérer ici que la démission d'Is-fnaïl Kemal bey sera bientôt suivie de :• elle d'Essad pacha comme président du sénat du Centre-Albanie. Quoique l'attitude future de ce dernier soit entourée de mystère, on n'a aucune raison de croire lu'il nourrit de noirs desseins vis-à-vis de l'Abanié. Son activité dans le centre de l'Albanie n'eut jamais l'ampleur qu'on lui orêta. Elbassan, notamment, ne Jomba iamais en son pouvoir et Essad pacha est actuellement à Tirana, sa résidence, où, 1 maintes reprises, en public, il confessa ;on loyalisme envers le prince de Wied. [3 est probable qu'il cherche à se créer une situation très forte afin de jouer un. rôle politique important dans le nouvel Etat, Rien, assure-R)n dans les cercles bien, in-ormés, ne .permet de supposer qu'Essad >acha attende, l'a rrivée du prince de Wied )Our organiser la résistance,- puisqirau-fun candidat na subsiste en face du prin-3©. L'intérêt d'Essad pacha, comme de la copulation albanaise entière, est de com-neh'cer sains retard l'œuvre d'organisa-.ion.La question des îles semble être plus langereuse pour l'Europe que .celle de 'Albanie. Cependant, dans les cercles in-oiinés de Vienne on estime qu'une solu-Lon pacifique sera bientôt trouvée. Le langer, en tous cas, n'est pas immédiat ; nais il aurait pu l'être sa la tentative d'Izzet pacha avait réussi. Les milieux diplo-natiques partagent la même opinion. La grande difficulté résidait, ivon pas dans le règlement du litige gréco-turque, mais lans ^Établissement de l'acco.ifd entre les )>uissahces. Aujourd'hui cet accord est ob-eniu et les puissances sont formellemerit lécidées à faire de la question des lies me question intéressant également la l'riple Entente et la Triple Alliance. On «enible croire que la Turquie n'osera pas 'opposer ouvertement aiux décisions de 'Europe. D'ailleurs, jusqu'au moment où a Turquie pourrait être prête à tenter un :oup de main, il se passerait un certain «mips qui permettra d'opérer des pres-•ions décisives. AI. Venizelos est attendu à Vienne à une late qui n'est pas encore fixée. Dans les milieux bien informés on as-,ure que le cabinet de Vienne accueillera it discutera les proi^ositio-ns de la Grèce ivec toute la bienveillance désirable. De a 'demi-réserve observée par les cercle* lutorisés de Vienne on peut conclure que vresqu.e sûrement les cabinets de Vienne •t de Rome ne s'opposeront pas à une rec-ification de frontières en Epine. Cette rec-ification sera faite en retour de l'assu-ance donnée par M. Venizelos que l'éva-uation de l'Albanie par les Grecs s'ac-omplira sans provoquer de troubles. Les îles. — L'opinion ottomane De Consta.ntinople : On constate dans 2s milieux officiels ottomans un cliange-îent sensible de l'opinion, dans la ques-ion des îles. Sans abandonner Chio et Mi-ylène à un Etat étranger on espère trou- 1 er un terrain d'entente, surtout si la IrèCe se montre conciliante et si le nou- i eau ministre de Grèce, comme on l'aifir- j ie, a reçu des instructions pour discuter « îs principes adininistratifs sauvegardant , îs intérêts des divers éléments et basés ur l'autonomie de ces îles sous la suze- { aineté du sultan. La nouvelle note anglaise Répondant à la dernière note des nuisances, le gouvernement britannique ]>ro-ose que toutes les puissances intéressées ommuniquent simultanément à Athènes t à ConstantiiKi-ple les décisions déjà pries au sujet de la frontière d'Epine, du re-rait des troupes grecques et du statut fu-ar des îles de la mer Egée. La seule ques-ion qui se pose maintenant- est de savoir ans quels termes exactement on rédigera i communication à faire à la Grèce et à la ( 'urquie. On assure qu'il est également fait llus'ion à une légère modificai ion à la c rentière gréco-albanaise, proposée par M. ( enizelos. \ Les relations turco-bulgares M. Tontcheff, ministre de Bulgarie à | onstantinoplc. est parti vendredi soir our Sofia sur l'ordre de son gouverne-lent.i a question agraire dans les nouvelles possessions grecques ] M. Repouiis, gouverneur général de la [acédoine a été chargé par le gouverne- c lent grec de poursuivre l'étude de la c Lie s tion agraire en Macédoine et en ci hrace. M. Repouiis devra régler les s Dints suivante de la question agraire : ,c; 1° Rechercher le moyen par lequel lé J. mvernernent hellénique pourrait répar- .-r entre les réfugiés de Thrace une qualité suffisante de terres cultivables en Ma- * idoine ; 2° Installation définitive des derniers H réfugiés qui sont en nombre considérable ; 3. Conclusion d'emprunts agricoles pour venir en aide aux populations rurales de Macédoine et de Thrace éprouvées pair la guerre De tous ces points à liquider, Je plus difficile est celui qui a trait à l'installation de réfugiés. Plusieurs milliers d'entre eux so trouvent sans abri et sont dans la;mi-, sèie. Le gouverneur générai de la Macédoine devra soumettre un rapport circonstancié sur ces questions %ui gouvernement hellénique, lequel prendra à ce su* jet des décisions " définitives. FRANCE ,«Votes parisiennes Le statufié imaginaire La mystification, chose assez méprisai, ble en elle-même, n'est excusable que lorsqu'elle est. le prétexte d'une petite épreuvo psychologique.- Ainsi, jadis, Pol Masson, qui a laissé une légende, de fantaisiste, eut-il un grand amusement ironique à voifl mentionnée par l'Académie des sciences une étude d'apparence austère,' hérissés de formules algébriques, qui était un tissu de volontaires absurdités, puisque le moyen qu'il proposait pour atténuer les catastrophes de chemins de fer était d'employeu des locomotives élastiques, pouvant rentrer l'une dans l'autre. Mais cela était pré* senté sous une forma si sérieuse ! Cette flatteuse acceptation par la célèbre compagnie d'un travail intentionnellement chimérique prouvait que personne ne l'ai ail lu. Elle ne manque pas non j-dus de piquant, l'exjiérience que vient de faire un autra humoriste, pour se rendre compte de la lé-« gèreté avec laquelle quelques-uns de no$ parlementaires appuient une idée. Il ima* gina de toutes pièces un grand homme, Iiégésippe Simon, qui, disait-il, avait ét^, de son vivant, un penseun profond, l'un des plus actifs éducateurs de la défmocra» tie, et dont il s'agissait d'honorer la mé< moire par un monument élevé en son honneur.Le patronage d'un certain nombre de personnalités fut sollicité. On ne leur demandait, d'ailleurs, que leur adhésion au comité qui s'était chargé de glorifier Hégé-sippe Simon, dont l'existence avait été uni modèle de toutes les vertus civiques. Lq[ plupart de ces personnalités politiques répondirent avec empressement, accordèrent le concours de leur nom, félicitèrent charw dément de sa pieuse pensée l'initiateur de cette manifestation. Ce n'est qu'hier qu'elles ont appris qu'Hégésippe Simon était uni être mythique et fabuleux, inventé, pour; les besoins de la cause, par le dilettantisme d'un pince-sans-rire. L'auteur de cette plaisanterie, en la con* fessant, dit, avec un peu de solennité, soudain, qu'il laisse aux moralistes le soin de tirer la conclusion philosophique de cette histoire. Mais le véritable esprit philosophique* ne fut-il pas, au fond, chez les mystifiés? Us n'avaient jamais entendu parler, évidemment, de cet Iiégésippe Simon, pour lai raison majeure qu'il n'avait pas vécu. Cependant, il est tant d'autres gloires pos* thumes auxquelles on s'est avisé}, de coiim fiance, de dédier du bronze ou du marbre ! Qu'importe une statue de plus ou de moins» en un temps où on les prodigue et où ellesi finissent par ne plus avoir aucune autre signification ! A quoi bon discuter les titres à un honneur: devenu banal? L'édification d'une statue n'est plus guère, sauf quelques cas exceptionnels, que la distraction d'un comité, se souciant généralement assez peu du mort, mais cherchant là des satisfactions de vanité. Pourquoi le priver de ce plaisir ? Au demeurant, même en prenant plu9 sérieusement les choses, admettre qu'il y a quantité de méconnus, que nombre de gens qui ont fait œuvre utile sont oubliés, ît que les mérites ne sont pas en proportion directe du bruit fait- autour d'un nom sst encore une attitude assez sage. 11 n'y i aucune honte à avoir cru, ,sur un1 rapport, en somme vraisemblable, à l'oppor-,unité d'une réparation envers un apôtre iu Lien. C'est accepter — ce qui est encore assez philosophique ■— qu'on est loin de out savoir de ce qui vaudrait la peine l'être su. , Pour, ces raisons, bien qu'il soit assuré-» nent un peu comique d'avoir approuvé le >rojet de statue à élever à un défunt illusoire, les victimes de cette mystification îe font point, en réalité, aussi ridicule figure que le suppose l'ironiste qui la mitf :n œuvre. Paul Ginisty. Correspondance particulière de /.'Etoile belgh^ Paris, 23 janvier. LES PREMIÈRES A PARIS « Les Merveilleuses » aux Variétés Le Théâtre des Variétés vient de repré-enter Les Merveilleuses, opérette en trois ■ cres, do MM. Paul ■ Terrier, Robert de rlers et Cailhavet, d'après Sardou, musi-iue> de M. Hugo F6:ix. Lorsque Sardou fit, en 1873. 1141e corné-lie sur les Merveilleuses, il n'eut en. vue rue de faire défiler sous les yeux du spec-ateur une ^érie d'images, .de costumes, de uriosités sur l'époque du Directoire et ton pas de faire revivre cette époque elle'-nême avec sa fièvre d'amusements, sa uée vers le plaisir, sa réaction contre la 'erreur. Il était tout indiqué "que cette, co-iiédie par son extériorité charmante se-ît de prétexte à une 0]>éreUe, dont voici a. très sommaire intrigue. Illyrine est une fo:; jolie jeune femme u.ia fait prononcer son divorce parce que, royait-elle, son mari Dorlès l'avait aban-onnee. Or, Dorlès éta/it allé combattre ous les ordres de Bonaparte à l'armée 'Italie. Or. le jour même'où lllyrine va e marier avec le citoyen Saint-Amour, lorlès revient. Et comme lllyrine n'aime as du tout'Saint-Ajnour et qu'elle a con-ervé intact l'amour qu'elle ressent pour 'orlès, elle réép'pu'se son mari à la fin du

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