L'étoile belge

2563 0
03 februari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 03 Februari. L'étoile belge. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vx05x2710f/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Mardi 3 fsvriei' iS!4 PRIX DE L'ABONNEMENT ; POUR BRUXELLES : Un an : ' - fr<s 6 mois, fr. «.."iO; 3 mois, fr. 3.5» POUR LA PROVINCE : t'a an : IO fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouvei ts de 9 à 16 h. En province il suffit de î'< ftittre leprùvde rabonnement au facteut Edition G <3x5" cTLia.néo. — NT° S-4& L'ETOILE BELGE Pnnca. Angleterre. Allemagne et 1 „ f , pnr trimestre ti'Us p iys de l'inioii pos.ale, I * payabla ii:a\ anoe Hollande, 7 Ir. — M'aii.i-DuuLê, C fr. ( w-.iiil.it-iios.e S centimes le numéro ANNO\C*?S • 4F> c*714* la }î£rn°; minimum 4 f*. l.«o. Los annonce* remise: avan •<? heure- à l'Ulïicj de Publicité, 36, rue Neuve, parai -sent le soir m me. Baromètre du 3 févrisr 5 heures 'empf'T. moyn* norrn1®, 2, LM5 sris ;»!"■ _"*> lammrt. <e s, // \ V?iy*s " %i\ i»'»î iiKinuté d'i'ati de»ash«>. pp:«#wi»; 0mra0 Observations //, Lû y/ %\ c& \ de midi Vmiêiarure, Soif // 31»^') t-„KÎ,t arnmi'crt*, I J II cr I -1 iiiim.i w rp= W^T \6 U fe] hum. ahbol.î ,i fini ilrauiiinn \lf> £,' t- / , ??X, ). c in. nia;n. 13".>n Ephémêrides -,y>/ pr le:1, fé:< inr So.eil : Lune : ■•vit. 7 h. !T leVt>r 9h-44 ouclier, iôluoO crfuch- r. 0 h. 47 Prévisions rte l'Observatoire : Vent S. faib'e; beau ervi<'o des moi es 4îste?i<le-ï>«»ii%ros Eîai <1© ia mer. le 3. à 4 heures : peu agitée lÉŒŒ^-^nSTŒElK, L^e îailan dL'un gouverneHient Au moment où le gouvernement d'Al-ace-Lorraine subit une modilication à ■eu près complète, il n'est pas sans inté-iH de jeter un rapide coup d'œil sur la içon uont celui qui s'en va a exercé le ouvoir dans le pays d'empire. Quand le comte de Wedel arriva à Strasbourg, en octobre 1907, il venait de •'ienne où il avait rempli les fonctions 'ambassadeur allemand. Il succédait u prince de Holienlohe-Langenburg, ont l'autorité morale avait été l'ort enta-:iée par l'histoire des droits de,:succes-ion de sa femme et par l'histoire non loin s édifiante du fonds de disposition iù il avait puisé pour compenser le îanque de souscriptions volontaires en iveur du monument de l'empereur iuillaume I" à Strasbourg. Le comte de Vedel ne connaissait pas l'Alsace-Lor-ainë, mais on lui attribua la volonté jrrne d'apprendre à connaître les gens t les choses du pays dont il allait, omme suppléant- de l'empereur, diri-er les destinées. En ce temps, M. von ;oeller était secrétaire d'Etat en Alsace-lOrraine. Ce haut fonctionnaire avait ris l'habitude de- gouverner d'une açon indépendante, appliquant une ohtique opportuniste qui déplaisait ans les mileux pangermanistes où, par rincipe, on est partisan de la manière orte surtout vis-à-vis des manifesta-ions particularistes. Le secrétaire i Etat risquait de porter ombrage au louveau lieutenant impérial et bientôt 1 prit sa retraite. Son successeur fut M. Zorn de Bulach. «es officieux firent connaître que ce hoix était très heureux car le nouveau tatthalter serait ainsi très bien rensei-né sur les milieux indigènes et sur ;urs tendances. Le baron Zorn de Bu->£h accorda à ce moment une interview ù il annonça un régime différent de ! elui de M. von Koeller. Tandis que elui->ci avait gouverné avec l'appui mo- I il des milieux, catholiques, celui-là' oulut montrer une certaine indépen- j ance. Son intervention contre les deux ! vêques de Metz, et de -Strasbourg le rouilla définitivement avec ses anciens , lliés. Peu après, les organes panger- \ îanistes engagèrent une campagne 1 atriotique contre le nouveau statthal-?r qui avait entrepris de rapprocher ndigèries et immigrés. Ils l'accusaient 16 rechercher la société de la vieille lourgeoisie alsacienne et de nuire ainsi l'œuvre de la.germanisation. Le résultat fut que le comte de Wedel ! ipéra un changement de front qui se nanifesta lors de son discours à Golmar iù il insista sur les devoirs de la popu-ation envers les fonctionnaires. Peu iprès se produisit l'interdiction de la ^présentation des Plaideurs de Racine lui avait été organisée par la Sociéié iramatique de Strasbourg. L'affaire- fit :lu bruit et M. Zorn de Bulach crut-devoir fournir par la voie de l'interview Iiielques explications. Elles furent mal-lenreuses. Le secrétaire d'Etat y parla les pangermains et des panfrançais et airtout du « vernis français » dont il •Oulait débarrasser la population. Ces ncidents occupèrent la délégation en 309. M. de Bulach expliqua que la direction politique ne serait pas- modi- j lée puisque le pays avait été content de 'ancienne méthode. Le conflit ne fut jas écarté et quelques jours plus tard e comte de Wedel, au cours d'un dîner Darlementaire, déclara que lui seul dirigeait la politique du pays d'empire. 2'était un désaveu à l'adresse du secrétaire d'Etat qui désormais ne lut plus lue l'exécuteur des volontés du statt-iialtèr.En automne 1909 eurent lieu les élections aux conseils généraux. Le gouvernement avait suscité l'idée de former un bloc des partis de gauche pour combattre t'influence du centre catholique et surtout « le danger nationaliste » qui fit ainsi son apparition pour les besoins de la cause. Il n'y eut- point :1e nationalistes élus mais pour la première fois des socialistes entrèrent dans les conseils généraux. Peu après les organes pangermanistes s'en prirent au secrétaire d'Etat dont ils suspectèrent les sentiments allemands. La session parlementaire de 1910 fut très agitée. La majorité catholique combattit vivement le gouvernement. De bruyants incidents politiques lui en fournirent la matière. La presse pangermaniste reprit ses attaques contre le statthalter qui, pour calmer son ressentiment, publia son rescrit dit :< des notables » où il s'élevait, contre l'ingérence des députés dans l'administration.Déjà en 1910 avait commencé au parlement l'agitation en faveur d'une nouvelle constitution et en 1911 le gouvernement se trouva acculé de tous les côtés non seulement par la majorité catholique mais aussi par ses anciens alliés les libéraux. Le parlement fut prorogé et en haut lieu on se décida, sur l'intervention du statthalter, à élaborer une nouvelle constitution. Elle fut votée en 1911, mais la nouvelle jhambre, qui comprenait une importante minorité socialiste, ne fut pas pl-us s-ouverne'mentale. On le vit bien lors des incidents de Grafenstaden, après les menaces impériales, à l'occasion des conférences de M. Wetterlé en France 2t enfin à propos des lois d'exception préparées par le gouvernement pour bâillonner la presse de langue française ît les associations particularistes. A ce moment se manifesta plus fortement le ïouvernement occulte militaire dont le gouvernement contestait obstinément .'existence. Les généraux en chef contrôlaient le gouvernement, signalaient à Berlin ses prétendues défaillances ; ils contrecarraient même ses décisions. Les incidents de Saverne montrèrent clairement le rôle et le pouvoir des militaires. Le gouvernement fut incapable d'assurer l'exécution des lois violées par un simple colonel. On le vit encore mieux lors du procès Reutter où l'accusé se Iressa en accusateur et où le gouvernement fut moralement condamné. Après j ri tel échec le gouvernement n'avait :>1 us l"?utorité nécessaire pour demeurer à son poste. Il le comprit et démissionna. Le statthalter, qui aimait à se lire « son propre secrétaire d'Etat ». se rouve ainsi entraîné dans la débâcle. Et pour l'Alsace-Lorraine s'ouvre une louvelle phase de sa destinée. Services spéciaux de i'ETOILE BELGE 1 iTiMt'ÎVBi A LA CHAMBRE interpellation sur l'affaire des usines Poutilol M- Deschanel annonce une demande d'in--rpellation ci-e MM. Jaurès >et Thomas au uj et de T usine. Poutilof. . W.D ° lum-e r g u een propose 3'inscriptio>n à la uite de.s autres. Maljré la protestation de I. Jaurès et avec l'assentiment du gou-emement l'interpellation est inscrite à ordre du jour après l'interpellation sur \ pi inique financière. lie projet scolaire voté La chambre a adopté lundi après-mMi -s derniers articles du projet de caisse es ecoles. Parlant sur l'ensemble, M. Danielou a lit ressortir que ses amis ont demandé amement que cette loi fût : appliquée à *us les enfants de France et ne les sépare as en deux parties. L'orateur a terminé disant que,, comme il s'agit 'surtout une loi d'assistance, œuvre à laquelle î-s amis et lui ne veulent pas se dérober, s voteront le projet espérant qu'un jour reviendra devant la chambre et sera, méltaré. {Ap.pl. au centre et à droite.) Le ministre de l'instruction publique ré-oncl : Nous ne pouvons accepter le re-"i*oche que nous refusons des secours 1IX enfants qui ne fréquentent pas l'école u"ue. (Applaudissements à <?auche.) Nous oyons fortifier les lois qui ont créé la lisse des écoles comme annexe de l'école lïque. Cette caisse doit donc réserver ses îs^ources nour l'école laïque, mais le bil--au de bienfaisance re3te ouvert à tous dist-'iiction. (A.ppî. à gauche.). -'Tisemble du projet est adopté par ■ oix contre 20. uae ufcuiarai.ou des (( républicains de gauche » Le nouveau groupe des républicains de gauche de la chambre vient de rédicrer une déclaration disant que le groupe "entend suivre une poi.tique nettement définie en ce qui concerne notamment ia réîorme électorale, dont il est l'adversaire convaincu, lîi défense nationale et les lois de laïcité, dont il est un fervent partisan. La proclamation dit que bien des progrès seraient. aujourd'hui réalisés si la politique suivie s'était mieux inspirée de l'*esprit de méthode et de discipline. On a perdu de vue le grand devoir d'unir toutes les volontés républicaines pour la tâche à accomplir. Le nouveau parti fera appel à-une politique exchisivement républicaine. Il travaillera à la constitution d^une majorité parlementaire permettant au gouvernement de vivre et d'agir sans recheicher des concours suspects. Ce sera le meilleur moyen d'assurer le triomphe de ces deux causes indissolublement liées : celle de la patrie et celle de la République. 800 millions de bons du Trésor La commission du budget a terminé l'examen du budget. Elle a voté l'autorisation pour le gouvernement d'émettre 800 millions de bons du Trésor. Elle a admis le principe du compte spécial du Maroc sous réserve de l'examen des crédits inscrits au chapitre. Un manifeste du parti ouvrier Le parti ouvrier va faire afficher en France un manifeste aux travail'eurs, ouvriers et employés manuels et intellectuels, artisans, petits commerçants pour les inviter à se grouper, sans aucun alliage avec les partis bourgeois et à envoypr de-ï délégués au congrès con<?t:tut:.f q^e" le part iouvrier tiendra les 1,T et 2 mars. Arrivée de M. Delcassé M. Boîcarvsé, revenant de Saint-Péters bourg, est arrivé à Paris lundi, à 4 heures j de l'après-midi. Mort de l'amiral Germinet L'amiral Germinet est mort, a Paris. ! pendant la nuit de dimanche à lundi. L'amiral Germinet souffrait depuis plu sieurs mois d une maladie de la vessie. 11 était âgé de 67. ans. Drame de l'aviation Deux officiers tués Le lieutenant-aviateur Delvert, ayant pour passager le capitaine Niqnet, du 1er régiment d'artillerie, a fait une chute lundi soir, à 4 heures, au polygone de Bourges. Les deux officiers ont été tués. Voici dans quelles circonstances s'est produit l'accident : La commission d'expériences à laquelle était détaché le lieutenant Delvert, avait procédé à des expériences pendant toute la soXrée. Vers 4 heures, le lieutenant, pile-tant un biplan, prenait son vol emmenant le capitaine Niquet comme passager. Les officiers devaient lancer des bombes iqu'il s'agissait d'e-xpérim enter. L'aéroplane avait quitté le sol depuis quelques insta ts et il se trouvait à une cinquantaine de mètres de hauteur quand, en effectuant un virage, l'appareil pencha s*ur le côté gauche et tomba sur le sol. Les officiers et les soldats présents se précipitèrent immédiatement au secours des malheureux aviateurs. Le lieutenant Delvert avait été tué sur le coup ; le capitaine respirait encore faiblement, mais il ne tarda pas à rendre le dernier soupir. Les corps des deux officiers ont été transportés à l'hôpital militaire où ils soni veil lés par une garde d'honneur. L'aéropl -ne a relativement peu souffert. Seul -e train d'atterrissage a été démoli. Au milieu des débris on voyait encore les bombes que lé capitaine devait lancer du haut des airs. Le lieutenant Delvert était à Bourges i depuis sept mois seulement. Il avait rem-olacé à la commission d'expériences un lieutenant qui trouva la mort dans les mêmes circonstances. ALLEMAGNE Après Saverne M. Mahl, directeur de l'arrondissement de Saverne, est chargé de remplir les mômes fonctions à Thann (Haute-Alsace) et M. Beyerlein, directeur de l'arrondissement de Tha.nn, est envové à Saverne. On a plaidé lundi à àaverne un nouveau procès intenté à l'un des manifestants du 22 novembre dernier, nommé Scham-bert. Celui-ci était inculpé d'avoir chanté la Marseillaise et d'avoir tenté d'exci er la foule contre les soldats au cours d'une per-! quisition qui fut fait^. dans 1a. rédaction d'un journal local. L'accusé a été oon-damné à quatre semaines de détention. Arrivée du nouveau secrétaire d'Etat à Strasbourg Le comte de Wedel, nouveau secrétaire d'Etat et le baron de Stein, sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture, sont arrivés à Strasbourg lundi après-midi et sont descendus dans un hôtel de la ville. On annorvee qu'ils assisteront dès aujourd'hui mai\ii à 1a séance de la deuxième chambre du landtag.On annonce que M. Molitor, président de la cour d'appel de Colmar, a refusé le sous-secrétariat d'Etat à la justice. Le. statthalter, comte de Wedel, a reçu le comte Roedern et le baron de Stein. Procès de trahison On mande de Kiel au Berliner Tane-blatt qu'un quartier-maître de la télégraphie sans fil a été condnmné par le ronseil de guerre à 3 ans et demi de correction et à la dégradation pour trahison de secrets militaires. La guerre aux merles Dans le royaume de Saxe, on vient de déclarer la guerre aux merles. La diète a consacré une séance entière à expédier une loi sur la matière. En veitu de cette loi, les sous-préfets pourront, sur une simple demande téléphonique .autoriser la chaste au merle dans un certain rayon et cela pendant une période de deux à six semaines. La loi ne veut pas rextermina.t:on des merles, mais seulement une restriction de leur nombre à cause des grands dommages qu'ils causent au moment de la maturation des cerises et des fraises. Il faudra évidemment s'attendre à ce que d'autres oiseaux plus intéressants scient aussi victimes de la licence accordée aux chasseurs de merles. Les surprises de l'état-civil Neveu de son grand-père Parmi les grands seigneurs prussiens figure le prin-ce Gebhaid Blucher von Wahlstatt, un petit-fils du fameux » maréchal Vorwaerts n. Le prince Gebhard, qui compte maintenant près de quatre-vingts ans, est un parfait original. Quoique possédant en Silé-sie de grands domaines qui lui donnent droit à un siège à la Chambre haute, il habite depuis nombre d'années à Londres et n'use donc pas de son mandat héréditaire de législateur. Veuf pour la seconde fois, il épousa en 1895, à Saint-Pétersbourg, la princesse Wanda Radziwill, alors âgée de dix-huit ans, fille de la princesse Catherine Radziwill, qui fut l'amie de Gecil Rhodes. De ce mariage trois enfants — um garçon et deux fil'les — sont issus. Le Gotha de 1914 fait connaître que le comte Lothaire Blucher, né en 1890 du second mariage de son père, vient d'épouser la princesse Louise Radziwill, sœur aînée de sa belle-mère. Par suite de ce mariage, le comte Lothaire devient donc le beau-frère de son père et il devient en môme temps l'oncle de ses frère et sœurs issus du troisième mariage. Comme il a épousé sa tante, il devient dor.'c son propre oncle. Si un fils naît de son mariage, le comte Lothaire sera à la fois son père, son grand-oncle et son cousin, et ce fils, de son côté. se»\a le neveu de son grand-père, le prince Gebhard. Les évasions de Muller Le recoixl des évasions appartient indubitablement au nommé Bruno Miiller, qui vient de comparaître devant une chambre correctionnelle de Berlin pour vols, escroqueries et faux er/ écritures. Miiller, qui est maintenant âgé de trente-trois arts," a un passé des plus aventureux. Appelé au régiment en 1903, la discipline ne lui convint pas et, en janvier 1904. il se mutila la mair.' pour être l'béré. Il eut pour cela quinze mois de prison. ' Dès lors, Miiller vécut d'escroqueries Quand il était arrêté, il avalait une é'pii. ^le de sûreté ouverte et obtenait ainsi so. envoi dans un hôpital», d'où il s'évadau Opéré à la Charité de Berlin.en 1908, il pu s'enfuir grâce à des vêtements- apporté par sa maîtresse. .Repris le 30 novembre i tireslau, il avala une épingle de sûreté e .lut être admis à l'hôpital des Samar. tains, d'où il s'enfuit en saytant par un< fenêtre. Il répéta le même exploit peu apr.è. à Landsberg, puis en 1910 à Breslau. E octobre de la même année, il s'évada de 1, prison de Potsdam, puis, en juin 1912, i s'enfuit de l'hôpital de la Charité, où i avait dû subir une opération pour avoi avalé une épingle et'une boucle de panta Ion. Le 20 avril dernier, il fut pris à Lie gnitz, mais réussit deux mois plus tard i s'évader aveç un autre détenu. Dix jour: après, il était arrêté à Berlin et dut i nouveau subir une opération pour' l'extrac tion d'une épingle et d'une boucle. Getti fois, on le garda avec plus de soin. Les médecins experts ont déclaré qur Brune Muller est d'une nature essentielle ment criminelle et antisociale, qu'il est d plus un dégénéré, mais cependant responsable de ses actes. En conséquence, l'ac cusé a été condamné à quatre ans de ré cLus'ion. «Je ne resterai pas longtemp. prisonnier, a dit le condamné au moment où il fut emmené, et vous me reverrez sam. doute plus tard ». AP^GLETERRE Les forces anglaises dans la Méditerranée Le Times examine la nécessité qu'impose le développement des marines italienne et autrichienne, alliées de l'Allemagne, pour établir un système définitif pour le règlement de la puissance navale de la Grande Bretagne dans la Méditerranée. Il insiste sur la faiblesse dange-euse des gar nisons de Gibraltar, de Malte et de IE-| gypte. ITALIE Tiraillements En parlant du congrès radical, le Gior- ' nale d'italia constate l'esprit anticatholi-que de l'ordTe du jour voté. Le journal ajoute que le triomphe de l ordre du jour M'urri pourrait marquer la fin du minis-tère ou d'une situation politique. Les deux ministres radicaux MM. Credaie et Sacchi se soumettront-ils, demandent les journaux, et s'ils ne se soumettent pas aux décisions du congrès seront-ils soutenus par les députés radc-caux ? PORTUGAL Que se passe-t-il ? — Bruits inquiétants Selon une dépêche de Vigc reçue à Madrid et que reproduit le Temps îa garde républicaine serait-, d'apis" les."royalistes porti^.is ,gagnée à leur cause et commanderait le mouvement au cci de « .Vive le roi ». La même information, dit le Temps, ajoute qu'à cette heure le sang doit couler à. Lisbonne. Calme complet, dit-on d'autre part Une dépêche de Lisbonne dit que le président de la République continue ses dé marches en vue de la solution de la crise. La dépêche ajoute : Le caïkne est complet dans tout le pays. TURQUIE Les négociations russo-turques à propos de l'Arménie On mande de Constantinople au Temps : Les négociations relatives à l'Arménie sont de nouveau arrêtées. La Russie demande qu'en» attendant le recensement, la proportion des représentants chrétiens dans les assemblées ' provinciales soit de la moitié dans les vilavets de Van, B'tJ's et Erzeroum et du tiers dans les vilayets de Sivas, Karpout et Diairbekir. Le grand vizir a déciané que cette dernière demande, c'est-à-dire celle du tiers pour les vilavets de Sivas, Karpout et Diar-befc r n'était pas acceptable. Le chargé d'affaires de Russie attend des instructions de son gouvernement pour reprendre l'entretien. MAROC Combat entre Espagnols et Marocains Les forces du général Belleguir, appuyées par celles du général Torres, faisant une battue aux environs de Lelallen et Monisalem, furent attaquées par un fort continrent marocain. Le combat fut très dur. Les Espagnols luttèrent corps à corps. Finalement, les Marocains furent mis en* déroute et laissèrent sur le terrain plus de 100 cadavres. Les Espagnols perdirent un commandant et un lieutenant tués, 5 officiers blessés, 18 soldats tués et 26 blessés: tous appartiennent aux troupes régulières indigènes, sauf un caporal européen. EGYPTE Vedrines accusé de diffamation Dépêche du Caire : M. Roux a déposé une phiriteen police correctionnelle contre l'aviateur Vedrines pour diffamation. CHINE Missionnaires remis en liberté Les missionnaires Allain et de la Taille. < qui avaient été enlevés par des brigands , nrès die Nianhouï, ont été remis en liberté. . tïs n'avaient subi aucun mauvais traitement.Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit* i lis Mmtn Mai'guis ; Essad pacha aurait résigné ses pouvoirs j On mande de Valona à la Sonn-und-Mnv- i tags Zeilun'j, à Vienne, qu'Essad pacha < a résigné ses pouvoirs entre les mains de ( 1a commission de contrôle et qu'il va se < rendre incessamment à Potsdam auprès du prince de Wied. En Epire ( Engagements entre Grecs et Albanais ( On mande de Frassri, en Epire, que les 1 envasement* ont repris dimanche dans le ( village de Snropoli. Les Grecs se sont ser- ' vis de l'artillerie. Les Albanais ont battu t en retraite en désordre. FRÂICE Notes parisiennei Compatriotes ! L'invitation qu'a acceptée ces jours der-iers le président de la République au. iîner des « Parisiens de Paris » a donné fuelque relief à cette association qui fait ;énéralemént peu parler d'elle, comme une iiscrète personne qu'elle est. Alors que les originaires de toutes le? jrovhïces ont leurs réunions, il semblait raturel que les Parisiens se groupassent, 2ux aussi. Mais ce n'est pas du tout la nême chose. Les Parisiens qui se rencontrent. à ce lîner ne se sentent rattachés par aucun ien. Quoi qu'ils fassent, ils sont parfaite nent étrangers les uns'aux autres. Confinent, ainsi que les convives, compatriotes le l'est, de l'ouest, du . nord ou du midi, îvoquer des souvenirs communs? Chacun x seulement les siens, qui ne disent rien ï autrui, Paris est trop grand 1 Le Parisien « autochtone » est perdu. Il ui arrive parfois d'envier ces autres Parisiens, non de naissance, mais de résilence, qui peuvent songer avec un* brin i'émotion au petit coin où ils ont vu le jour, où ils ont conservé des relations, et jui, de par l'éloignement, prend pour eux m sentimental prestige. Peut être, au ^rai, ne le re^rettent-iils pas du tout, mais ls se donnent l'illusion de cet attachement. Cependant, ils s'intéressent aux nouvelles :1e « là-bas » ; ils revoient, par la pensée, les décors qui leur furent familiers. Dans es heures de lassitude et de décourage-nent, ils ont un refuge tout près où aller je retremper. Nous autres, fils et petits-fils de Parisiens, quels pèlerinages attendrissants ferions-nous ? Nous ne sommes point de ceux lui peuvent réaliser l'idéal du vers pén.é-:rant de Sainte-Beuve : Vivre, naître et mourir dans la même maison. Nous avons habité nombre de logis et ! es démolitions et les transformations ai- | iant, il y a chance pour que celui où nous sommes venus au monde n'existe plus. Et puis, quelles réflexions doucement mélancoliques et touchantes nous inspireraient-îLles, ces grandes casernes de maisons parisiennes, indifférentes et sans caractère, )ù l'on ne sait qui habite à côté de vous ! Heureusement, nous sommes philosophes, 2t nous nous donnons notre revanche en souriant des épanchements, parfois un peu jruyants, des agapes où se mêlent les provinciaux qui nous ont conquis. Au point de vue pratique, ceux-ci sont plus favorisés que nous. A l'heuve difficile les débuts, alors qu'ils se lancent à l'assaut de Paris, ils trouvent des appuis qui nous font défaut (demandez, particulièrement, aux Lillois èt aux Toulousains !). IL-savent à qui s'adresser, et leurs compa iriot.es « arrivés » sont bien obligés de leur prêter quelque assistance. Parmi les let très de recommandation dont ils ont lec poches bourrées, il en est bien une qui remuera les fibres de ceux qu'ils vont trou ver et qui sont en situation de leur être utiles... Nou^, il nous faut nous débrouil 1er tout seuls, notre qualité de Parisiens ne suffisant pas à nous ouvrir les porteries autres Parisiens... Enfin, les provinciaux qui ne réussissent pas ont parfois la ressource de s'en retourner chez eux. Il est sans doute des Parisiens qui se >ont assez joliment tirés d'affaire. Je fais seulement cette simple réflexion qu'il y a une période où ils ont moins d'atouts dans leur jeu que les autres. Mais ils ont asse7 ie bonne'humeur naturelle pour s'en consoler. Tout le monde ne peut pas avoir de l'accent I De l'accent T Voilà ce qui manque à ce iîner de^ Parisiens de Paris. On y prnti jue aimablement la causerie, on y a, d'aventure. de l'entrain. Mais l'intimité n'y îst forcément qu'apparente. Le moyen de se reconnaître, vraiment, sans cet accent jui atteste l'origine commune ! Paul Ginisty. <Co' respondance particulière de VEtok.e bf.t.of Paris, 2 février. Les dimanches oratoires De tous temps, la démocratie fut avide ie spectacles. Panem et circenses. On a aboli les jeux du cirque, toujours coû eux, pour les remplacer économiquement par des représentations officielles dan: Lesquelles les personnages au pouvoir tiennent le rôle de fort ténor. Ils parent 1... Et les Latins que nous sommes sont enchantés. Dimanche, le président de la Républi pie a parlé, des ministres ont parlé, un chef de l'opposition a parlé, un interpel ateur qui s'était couvert de gloire la veille lu sénat a parlé. Mais le discours le plu attendu était certainement celui de M. CaillaiiiX, ministre des finances. Depuis m certain temps, nos grands hommes échangent des harangues comme on kdiange des balles, avec ou sans résul a.t. Attaqué dans sa politique et même lans sa personne, à Saint-Etienne par VI. Briand, à Bordeaux par M. Barthou >n se demandait si M. Caillaux allait ré tondre de la même langue. La galerie r.téressée, attendait que le dompteur fû? lévoré par le fauve. M. Caillaux n'a man ;ê personne. A toutes les agressions il n )pposé une sérénité qualifiée par lui nême de « dédaigneuse ». Au reste, il a été bien servi par le sort S'il n'a pas ruiné le « briandisme » en 'agressant, un autre l'a discrédité en 1< ouangeant. L'autre, c'est M. Piou. M. Piou lui préside une Action dite libérale bien ju'excessivement réactionnaire, ne repré lente plus rien en France, puisqu'il y eprésente la politique ordonnée par .éon XIII. Or, la politique de Léon XIII ist aujourd'hui tout ce qu'il y a de pbi<? [©fraîchi comme vieille lune. Le « rallie-nent », l'apaisement l'a tuée. C'est ains fue deux choses pareilles en apparence produisirent des effets exactement con-raires.M. Piou, ne pouvant être ni rallié ni apaisé, est revenu confusément à ses pre mières amours. Il est pour une réactioi quelconque, sans épithète. C'est dans cei-conditions qu'il vient de prononcer l'éloge, à une assemblée générale de son parti, du groupe qui fut tour à tour Enghien, Var; Dyck, d'Orsay. M. Piou trouve là des nomir flattant à la fois ses goûts aristocratiquet et artistiques. Depuis, un nouveau baptê meest intervenu. Le fait même du baptême agrée au catholicisme agissant de M. Piou et le voilà sollicitant de faire son nid dam-l'arbre de la Fédération des gauches à la quelle il vient de donner sa bénédiction. M. Briand se serait bien passé du compliment. Parlant un jour de l'affection qu'on montrait pour lui à droite, il la trai tait « d'amitié de Nessus ». Ça. dure encore. Hélas, rien n'est plus difficile à rom pre qu'un « collage » lorsque l'un des conjoints s'agrippe à l'autre. Depuis longtemps, la droite tient M. Briand et ne le lâche pas. C'est pour cela que sa Fédération de gauche, malgré son nom, reste sus pecte à tant de républicains. Et ce n'est pas la déclaration d'amour que vient de iui faire M. Piou qui lui donnera une con fiance qu'elle cherche depuis sa fondation, sans jamais la trouvar. L'esprit frondeur des Parisiens On dit que.les Parisiens sont frondenrs. C'est une réputation qui date de longtcmns. Ce n'en est pas moins une réputation méritée.Est-ce parce qu'en nos jeunes années on nous mène chez Guignol et que nous y voyons rosser le commissaire ou le gendarme que nous gardons dans l'âge adulte cette tendance à applaudir à tout bon tonr (quand je dis bon tour, je parle par euphémisme) joué aux représentants de l'autorité ? Peut-être I Un fait est certain : nous sommes contents de fronder et de nous livrer à des manifestations que la police interdit, jusqu'au moment où la contravention sévit. Alors nous nous efforçons de la faire lever. Il est défendu à Paris de secouer ses tapis par la fenêtre, passé une certaine heure. Allez vous promener dnns n'importe quelle rue, aux heures où l'i^te^d'c tion règne. S'il n'y a pas de gardien de la naix aux environs, vous n'attendrez pas longtemps avant de pincer quelque ména gère en faute. Il est de même défendu d'arroser des fleurs aux balcons. Vous pouvez tenter l'expérience que je recommande ci-dessus. Les contrevenantes sont encore plus nombreuses. Quand il pleut, cela n'a pas d'importance. Mais s'il fait beau... Ah 1 Plaignons les passants 1... Il est interdit de jeter des papiers ou des détritus dans la rue et des mesures sévères ont été édictées et renouvelées il n'y a pas très longtemps. La circulaire p'é fectorale est restée lettre-morte. Il suffit de se promener sur les boulevards pour le constater. Il e<t interdit aux dames de porter des épingles à chapeaux sans protège-pointe ' Prenez donc l'autobus ou le métro : si vous n'êtes pas éborgné ou bala.fré, vou^ aurez bien de la chance. Et pourtant ordonnances sur ordonnances ont été rendues. L'interdiction est formelle, catégorique, définitive. Mieux : si vous interrogez des policiers, ils vous répondent non sans naïveté : mais presque toutes les dames ont obéi aux instructions du préfet, nous n'avons que très rarement l'occasion do dresser des contraventions et les plaintes sont extrêmement rares. Cela ne se peut expliquer que par la con statation suivante : les policiers ne voyagent ni en métro ni en autobus. C'est là qu'ils en entendraient et en recueilleraient des plaintes, c'est là qu'ils pourraient en dresser des contraventions. Je suis sûr qu'ils seraient les premiers à se plaindre. Ne croyez pas ù de mauvaises intentions de la part des Parisiens ou des Parisien tes. C'est le seul désir de narguer la contravention qui les fait agir ainsi. C'est 1 esprit du millionnaire qui jubile de con lentement s'il parvient à passer une boîte de cigares en fraude à la douane. Pas au tre chose! On ne fraude pas pour économiser quelque argent, mais pour la seule jo.ie de tromper la vigilance des douaniers Le fruit défendu et le cigare de contrebande ont tant de saveur 1... On aura beau prendre des ordonnances, orévoir des pénalités sévères, donner des instructions aux ngents de la force publique, rien n'empêchera qu'il y ait toujours quantité de gon« qui essaient de prendre en défaut le zèle des gardiens de la paix et se réjouissent d'avoir passé à côté d'une contravention. Nous avons l'esprit frondeur, c'est bien cela, et on ne nous l'enlèvera jamais, j'en ai bien peur. J. M. Gpos. INTFWTWTJR LE DÉSARROI des clieniïïîs (le tei* Le désarroi des chemins de fer est un sujet de conversation : c'est aussi un sujet de plaintes .et de réclamations iniverselles. Si les oreilles du ministre compétent — c'est une formule — sont sensibles, elles doivent furieuse, nent tinter. L'industrie et le commerce sont également mécontents. Chacun lans son domaine est à même de juger le la gravité de la situation. En ce qui nous concerne, nous connaissons un journal bruxellois, — nous le connaissons môme mieux que personne — qui, ■n un seul jour, s'est vu renvoyer par ses vendeurs de province plus de huit cents exemplaires dont « la rapidité les transports » avait empêché la dis-trlbution.H importe de mesurer la gravité du danger et de remonter <i ses causes. L'anarchie régne de nouveau au che min de fer. La cause en est apparente. Elle se rattache directement aux vices de ta politique financière du gouverne-, ment. Le matériel fait défaut. Les locomotives sont surmenées. Dans beaucoup de dépôts elles travaillent sans arrêt, une équipe succédant à l'autre, la machine allant jusqu'à ce qu'elle s'arrête en pleine voie ou qu'elle occasionne des accidents. Quelle est la cause de ce désarroi dont l'industrie et le commerce se plaignent vivement ? fl suffit d'ouvrir le compte rendu des opérations du chemin de fer qui vient de paraître, pour le constater. On jv trouve, page 124, l'aveu que 187 locomotives, 305 tenders, 808 voitures de voyageurs, 1,654 voitures.de marchandises sont en défaut d'être renouvelés, en imputant la dépense sur le compte ordina're. Que sitmifie ce déficit énorme ? Tout simplement que l'administration n'a pas d'argent pour renouveler un grand nombre de locomotives et de wagons hors d'usage. C'est un trou représenté par le coût de plusieurs milliers de véhicules représentant des militons et des millions pour lesquels le budget est en réalité en défaut ! Cette situation a été signalée à la Chambre dès 1909 par les députés d'opposition, et notamment par M. Loiiis Franck. Celui-ci a fait ressortir que l'on utilisait le budget du chemin de feu pour alimenter le budget ordinaire au moyen de l'emprunt. Le procédé consiste à faire porter à l'extraordinaire comme dépense d'extension de nombreuses dépenses qui» dans les autres chemins de fer exploités par les compagnies ou dans les régies d'Etat bien gérées, comme celle de la Prusse, sont payées par l'ordinaire. A cet égard, le député d'Anvers signalait qu'on laissait figurer dans les états d'inventaire du matériel un grand nombre de non-valeurs,, locomotives •lgées de quirfze ou vingt ans, des wagons de trente ans, des vcuitures inutilisables, du matériel réduit' à l'état de ferraille. Ce régime peut aller lin temps, mais une heure arrive où le trou que l'on a essayé ainsi de dissimuler apparaît à tous les yeux. Cest ce qui se passe en ce moment. Car on comprend aisément qu'à côté \du matériel qui manque, il y a le matérit\' tellement usaeé et démodé qu'il ne ren\1 plus de services on qu'il occasionne ct\?s accidents!C'est ainsi qu'une politique ÏÏnnrK-ière viciée dans son principe désorcarvise neu h peu le mécanisme de l'administration. TgfGnseMHiiiMU BRUXELLES LA QUESTION DES HOSPICES Le conseil communal de Bruxelles s'est réuni lundi après-midi, sous la présidence de M. Max, bourgmestre. En ouvrant là séance, le président, donne lecture de lettres de MM. Brabandt, Van Langenhove et Boucquéau, membres du conseil des hospices, qui approuvent les paroles prononcées à ia dernière; séance par le bourgmestre et mettent leurs mandats à la disposition de la ville, si. leurs collègues en font autant. (Ricanements sur ies bancs socialistes.) M. Hladet annonce qu'il ne s'en ira pas, tant qu'on ne lui aura pas démontré qu'il y a incompatibilité enftre le mandat de conseiller communal et celui de membre du conseil des hospices. M. Hauwens qualifie de mauvaise plai-senterie l'offre de leur démission par des membres qui s'abstiennent sur toutes les iuestions, même sur leurs propres rapports.M. C. Huysmans ajoute que la parade qu'on vient de Voir se produire se rattache à la déclaration du bourgmestre. Aucune compromission n'est possible, à la.suite des accusations auxquelles nous avons été en butte. Nous' sommes la majorité, nous voterons en majorité. Un point, c'est tout! (Très bien à l'extrême gauche.) M. le bourgmestre espère que ce point ne sera pas le point.final. M. lïrassine recon naît que les membres du conseil des hospices sont d'honnêtes ^ens. Mais ce sont œe bien mauvais administrateurs.L'orateur discute longuement la façon do'nt on procède, auM hospices .d^ Bruxelles," aux adjrdicatiorfs de fournitures• des vins. Il donne lecture de nombreux documents présentés par la Chambre Syndicale des vins et spiritueux. Un membre des hioispices faisait, partie de la commission des vins qui a adjugé, la fourniture du propre neveu «de ce membre. En ce qui conter,'«e l'hôpital de Jette., l'orateur préfère remettre ses observations à plus tard, des proies étant en cours. Au sujet de retards dans, les travaux, M. Bras-sine met en cause la mauvaise gestion, l'incomnétence du «tonseil des hospices. (Violentes interruptions à l'extrême gauche.)M. le président pri*> les conseillers de lui laisser la police de IVa discussion. Puis il invite l'orateur à abandonner cette partie de son discours, les retards dans les travaux de l'hôpital Brupgmanm étant un des éléments du procès etfi cours ejitre les entrepreneurs et l'administration des hospices.M. Rrassine s'incline à regjiet,-car il avait des choses. intéressantes à dire sur ce sujet. Il s'attache ensuite à démontrer que des pertes importantes résultent pour, les hospices,, de ce fait qu'ils ont inutilement retardé certaines adjudications de travaux de parachèvement de l'hôp^ta.1 ; pertes résultant de la hausse des matériaux.Il traite ensuite la question des égouts.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes