L'étoile belge

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s.n. 1914, 08 Juni. L'étoile belge. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/930ns0n70m/
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PRIX DE L'ABONNEMENT: POUR BRUXELLES : Un ta : I» fr.; 6 mois, fr. C.âO; 3 mois, Ir. 3.5® POUR LA PROVINCE : Cn an : t© fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 tr. BUREAUX : rue des Sahles, 13, ouverts de S à le h. En province il suffit de remettre le prix de l'abonnement au fùcteur Edition G W iicurBi Tempér. moy*« aorra^.le7.I5^j Maximum do la R/p^v Teille. 144 Minimum delà nuit, 4 7 Baromèt.. le 7, JF > a 8 II. Wm9 Quantité d'eau nii^ , de 8 à 8 b ff0W\ * M Observation? f/^v Ay XN. ej»\\ de midi Temjiérature, I 5o[fi 11®Il BaromtHre. I BlEB I uJ t Z? Bumi(htéflO'>=s \\~r \jk §1^1 bUBLahaoI.» 'g Vent dominant, Wci3 Jr,L *■' i -l?~ Déclin. ma_rn. 0 Ephémériclet j»our te 8^'mïm Soleil: \gyfr. . •'Lun<5; lever. 3 11 30 lever, 21 ti. 9 coucher. 19 h. 12 ^coucher. 2H. W ftr^visions de l'Institut météorologique . Vent S.àW. modéré*, pluie Service des nulles Ostende-Doavre* Etat de la mer, le 8, 4 heures : calme France, Angleterre. Allemagne et i Q fft \ par trimestre mi s * ANVOVCE3 : 45 cmMa liçne; <ninimvn 4 lignes, fr. 1.60. tous pays de l'Union postale. f | payable d'avanoi Bw& *-®s umau e- re aia^s av mt 2 he irai à L'O.âoe da Publiât^ Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6fr. ] mandat-poste vOHlIIIJÇd llUIIIwI v &>, rua Meuve p u-aissaa , la soif rnè aa. ÉTE,^JLT GEB La conférence du Spitzberg Jeudi se sont ouvertes à Christiania les négociations préliminaires à la conférence qui siégera à partir du 18 juin dans la capitale norvégienne en vue de régler la question du Spitzberg, cette terre sans maître des contrées boréales qui a acquis une grande importance depuis qu'on y a découvert de riches gisements de houille. Ces premières négociations ne sont pas publiques. La Russie, la Suède, la Norvège, l'Allemagne, le Danemark, l'Angleterre, la France, les Pays-Bas, la Belgique et les Etats-Unis d'Amérique y participent. Ce n'est pas d'aujourd'hui que la question est pesée et ce n'est pas la première fois non plus qu'on essaye de la résoudre. On avait, antérieurement déjà, tenté de la régler par un accord entre les trois puissances jusqu'alors l'es plus directement intéressées, parce qu'elles sont les voisines de l'archipel, la Russie, la Suède et la Norvège. Des conférences entre les représentants de ces trois nations ont eu lieu en 1910 et 1912 et ont préparé la solution qui va être débattue à Christiania. Aussi longtemps que les îles du Spitzberg étaient inhabitées et visitées seulement pendant la saison d'été par les baleiniers, on pouvait plus ou moins s'en désintéresser. La situation a changé depuis qu'on y a découvert des mines de charbon qu'on s'est mis à exploiter et que l'archipel est devenu un but d'excursions pour les touristes amateurs des spectacles impressionnants des régions boréales. Le Spitzberg est même devenu une base d'opérations aéronautiques. Des colonies 'de mineurs se sont installées pour toute la saison' d'été et parfois même à demeure. On ne pouvait laisser subsister l'état anarchique qui avait déjà donné lieu à de graves désordres et ne permettait pas une protection efficace des intérêts ni le règlement normal des conflits économiques. Il était nécessaire aussi de prendre des mesures pour empêcher l'extermination complète de l'intéressante faune de l'archipel par les pêcheurs et les chasseurs, chaque été plus nombreux. Le mieux eût été d'attribuer le Spitz- ta de | berg à un pays neutre, soit la Suède, soit ie la Norvège, en stipulant des garanties d' au point de vue de la liberté de la con- j® currence économique. La Suède avait t? voulu incorporer l'archipel, mais la Rus- d' sie, qui convoitait elle-même le morceau, s'y opposa. La commission réunie à Christiania st aura pour mission de voter une conven- ia tion destinée à mettre un terme à la a' piraterie actuelle qui s'exerce au détri- ^ ment des richesses naturelles et des gj espèces animales et d'établir un régime d, d'ordre. On propose de confier l'admi- la nistration du Spitzberg à une commis- di sion internationale qui comprendra deux Suédois, deux Norvégiens et deux Rus- c( ses. Elle s'appuyera sur un petit corps de police international. La commission élira un juge qui siégera à Tromsô, en Norvège, et qui pourra, comme le chef de la ffblice, prononcer des condamna- p tions pour contravention aux stipula- li tions de la convention et aux ordon-nances qui en découleront. La commission internationale de six membres fonctionnera comme tribunal d'appel et ses décisions seront définitives. Elle ci pourra prononcer des condamnations <j' allant jusqu'à trois mois de prison et L 600 couronnes d'amende. Pour les autres crimes et délits, les habitants et visiteurs de l'archipel relèveront des tribunaux civils de leur pays. On proposera à la conférence de créer D des réserves pour les animaux, ainsi que Ç] cela se pratique en Afrique et dans d'au- ^ . très pays, et d'apporter des restrictions si au droit de chasse. Il existe déjà des sti- b ' pulations en ce sehï, mais moins rigou- è reuses. Enfin on avisera aux mesures £ propres à empêcher que les paysages e remarquables soient enlaidis par la ré- ti ! clame, comme c'est le cas actuellement. n Ce nouveau régime mettra fin à la (! compétition des trois pays du nord, pro- d visoirement du moins, car il est à sup-1 poser que chacun d'eux se réserve de * | s'adjuger le pays sans maître si l'occa- ^ sion propice se présentait. Il est vrai que j la participation plus grande des intérêts a étrangers rendra l'opération de plus en ® plus difficile. t NOS DÉPÊCHES Services spéciaux de l'ËTOILE BELGE FRANCE LA CRISE MINISTÉRIELLE Delcassé n'a pu se rendre à l'Elysée [. Delcassé, atteint d'un refroidisse-it compliqué d'un anthrax, a passé > mauvaise nuit et n'a p j se rendre chez irésident de la République. Il lui a fait oir que malgré toute sa bonne volonté e sentait manifestement horis d'état de charger en ce moment de la formation n cabinet. e président de la République a reçu, h. 45, M. Clémentel. A 10 h. 10, M. n Dupuy est arrivé à l'Elysée. Le refus de M. Jean Dupuy [. Poincaré a fait appeler M. Jean Du-■ et l'a pressenti sur le point de savoir accepterait de constituer Je cabinet. Jean Dupuy a répondu que dans le? constances présentes il ne se croyait suffisamment désigné, mais que parmi collègues du sénat il pense que M. Pey-, par exemple, serait plus qualifié. Le sident de la République a fait appeler Peytral pour conférer dè nouveau avec Peytral à l'Elysée L'indisposition de M. Delcassé [. Peytral est arrivé à 1 h. 45 à l'Ely- ne faut pas croire que l'indisposition M. Delcassé, qui a motivé son refus de stituer le cabinet, ait un caractère di-matique. M. Delcassé est réellement ffrant et il a dû être opéré di-i nche d'un anthrax qui le force à gar-la chambre. Ses amis témoignent ucouip de regrets de cette fâcheuse icidence et expriment la conviction il aurait pu, en raison de l'autorité it il jouit à la chambre, dénouer rapi-Qent la crise ministérielle. La réponse de M. Peytral In quittant l'Elysée, M. Peytral a dé-ré qu'il n'avait pas cru devoir accep-l'offre que lui avait faite le président la République de constituer le cabinet, is que néanmoins il était disposé à ac-der son concours à un cabinet,^ Les pourparlers du président 'entrevue du président de la Républi- > avec M. Doumergue a duré plus d'une ire. En quittant l'Elysée, M. Doumer-» a déclaré qu'il s'était entretenu avec ^résident de la République de la situa-î, mais à titre purement consultatif et il avait indiqué à M. Poincaré qu'à son s il ne voyait que trois combinaisons : ibinaisons Viviani, Bourgeois et Ribot. h. 30. M. Ribot est arrivé à l'Elysée, e président de la République a eu un g entretien avec M. Ribot a qui il a ?rt la mission de constituer le cabinet, î. Ribot a réservé sa réponse jusqu'à di. Commentaires des journaux -es journaux de Parie commentent hec de M. Viviani. Les organes de >ite, modérés et radicaux dissidents it unanimes à déclarer que le prochain aident du conseil devra prendre nette-ni, parti pour les trois ans. — r M. Clemenceau engage les radicaux à ^ ne pas se diviser sur une question, non . politique, mais de technicité. ^ Les journaux radicaux unifiés et socialistes préconisent un ministère homogène partis<an du programme de Pau. Au cas où M. Delcassé déclinerait l'offre de constituer le cabinet, le Gil Blas pense que M. Poincaré insistera auprès de MM. ^ Doumergue et Viviani ou pressentirait M. Combes. ( Le Gaulois parle d'un cabinet Bourgeois- Peytral. * a s A l'Académie i Le Temps annonce que M. Barthou, an- ^ cien président du conseil, est candidat au à fauteuil de M. Henry Roujon, à l'Acadé- 2 mie Française. o On retrouve le cadavre d'un aviateur 1 De Nice : Le corps de l'aviateur Alfred Agostinelli, qui s'était noyé, il y a huit jours, en tombant à la mer près d'Antibes, L a été retrouvé par des pêcheurs à trois cents mètres du rivage, à mi-distance entre Antibes et Cannes. n s ALLEMAGNE Les antisémites et le kronprinz Dans les milieux antisémites se prépare actuellement une campagne d'opinion contre le kronprinz. C'est la revue antisémite Hammer qui l'annonce et donne en j-I même temps les motifs du mécontente- j ment des « vrais Allemands ». Le kron- [ prinz et la princesse sa femme ont eu der- e nièrement à dîner un groupe de personnes j parmi lesquelles^se seraient trouvés « quel- e ques israélites et autres de la même en- « geance »>. j Le kronprinz aurait aussi publié son récent livre de chasses clans une maison d'édition qui emploie des capitaux juifs. On reproche encore au futur empereur d'avoir laissé (sic) écrire sa biographie par M. Limann, dont les origines sem- v bLent (sic) aussi être judaïques. La revue précitée exprime cependant l'espoir que le kronprinz rompra un jour j avec ces mauvaises relations, « car, dit-elle, les monarques deviennent rarement ce .qu'ils paraissaient être comme princes r héritiers». Elle ajoute finalement que les ° princes allemands manquent le plus sou- q vent de sentiments « vraiment aJJemands ». Une razzia de ménagères 1 Samedi matin, à Strasbourg, tandis f que sur la place du Temple-Neuf le mar- s ché battait son plein', il y eut une sur- i prise. Des agents de police,'sous les ordres f d'un commissaire, occupèrent les voies f d'accès, puis se mirent à passer en revue c toutes les ménagères venues pour faire 2 leurs emplettes. Toutes celles dont les cha- t pea;ux étaient fixés au moyen d'épingles r non munies de protège-pointe furent notées et elles auront à payer une amende c d'ordre de cinq mark, à moins qu'elles ne i préfèrent faire appel à La, justice, ce qui r leur coûtera sans doute plus cher. La raz- f zia a été opérée conformément à une près- r cription récente du président de police qui E menace d'une pénalité les femmes faisant 1 usage d'épingles à chapeau non mouche- r tées. s Ajoutons que l'opération de police à r duré une heure et que 156 contraventions ' ont été dressées. La plupart des déliquan-tes ont affirmé avoir perdu leur protège-pointe, mais cette excuse n'a pas eu Le don de convaincre les agents de police. Le crime de l'étudiant Nous avons signalé récemment l'arrestation, à Wiesbaden, de l'étudiant en mé-decine Vogt soais la prévention d'avoir tué Oit le rentier Heydrich, son bienfaiteur, et ies d'avoir ensuite tenté de faire disparaître )n_ les traces du forfait en incendiant l'habi--, tation, Vogt finit par faire des aveux partiels. Il dit qu'il tua Heydrich au cours JS- d'une querelle pour motifs d'intérêts, or- Cette affaire vient de prendre une tournure imprévue par l'arrestation de Mme . Heydrich, la veuve de la victime. L'in-'ia structiotti judiciaire a, en effet, établi que in- la femme entretenait des rapports illicites la avec l'étudiant. La mari finit par avoir rj_ des soupçons et ainsi s'expliquerait la i prétendue aitercation entre lui et l'éti s diant. Mais le juge a encore fait use autre roc découverte qui l'a amené à .faire écrouer ni- la veuve. Il aurait été établi que M. Hey-js_ drich faillit être victime d'une asphyxie par le gaz d'éclairage mise en œuvre par x sa femme quelques jours avant le crime lis- commis par l'étudiant Vogt. on ANGLETERRE en Les suffragettes Dimanche matin, les suffragettes ont Ta" provoqué des désordres à l'é^liise catho-la- lique de Brompton. Deux suffragettes ont -in- été arrêtées. Z 'TALIE res Revue militaire La revue militaire passée à Rome à l'oc-111 e casion des fêtes de la Constitution, a eu >ns cette année un éclat particulier. Le roi a été chaleureusement applaudi. res AUTRICHE-HONGRIE irs ux Les jacobins hongrois Le 20 mai 1795, les « jacobins hongrois » : éer Démocrite-Lamontagne Martinovics, le ru0 comte Jacques Sigray, François Szentmar-jay, Jean Laczkovics et Joseph Hajnoc-au" 7.y, eurent la tête tranchée au « Champ >ns sanglant», de Budapest, par le glaive du sti- bourreau. Le gouvernement les avait fait ou_ écrouer dans un couvent parce qu'ils propageaient en Hongrie les principes de 1789, rGâ et répandaient des manifestes et des caté-?es chismes sur les droits de l'homme. Et un ré- tribunal extraordinaire les avait condam-,nt nâs à mort pour manœuvres contre les ' principes de la société, contre les lois di-la vines et humaines, et contre la sécurité iro- de l'Etat. up_- Le 3 juin, deux autres « jacobins » : j Pàul Oez et Alexandre Szolartsik, furent exécutés à leur tour au même en-:ca" droit. Le premier avait écrit une jue justification de Martinovics ; le second 'êts avait dessiné un arbre scié au pied, pn avec les noms des cinq décapités sur les branches et cette légende significative : « Laetius et trunco florebit /» Les sept cadavres furent enterrés dans un fossé, non loin du « Champ sanglant ». Des mains pieuses plantèrent sur les tombes des fleurs, ensuite un arbre ; mais bientôt le souvenir s'en perdit. En 1849, la jeunesse révolutionnaire proposa à la diète d'exhumer les « martyrs » oubliés de l'ancienne tyrannie » et de les faire enses , velir avec toute la pompe nationale dans J" J: une sépulture d'honneur. Cette propasi-tion plut à tout le monde; cependant la . diète ne prit aucune décision. Il y a un mois le bourgmestre de Buda-' pest, se basant sur les indications d'un ffre anc^en Plan topographiqiie conservé aux ' archives municipales, ordonna de recher-cher les sépultures des « jaoobin6» ; et des fouilles, très consciencieusement faites, 1 ' viennent de donner des résultats complets. • On a trouvé, au lieu indiqué, trois tombes % contenant chacune un cercueil, et une autre renfermant quatre cercueils. Les squelettes avaient l'épine dorsale brisée à la quatrième ou cinquième vertèbre cer-an_ vioaJe. Les crânes ne se trouvaient pas aJ à leur place, mais entre les rotules des idé- genoux. La mumerpalite a pris possession de ces ossements. Elle a chargé les hommes de ur l'art d'en constater l'identité. red RUSSIE mit bes, Les crédits pour la flotte de la mer Noire r^S La commission de la guerre et de la marine de la douma a adopté samedi, e-n séance secrète, le projet de loi concernant les crédits demandés pour l'augmentation de la flotte de la mer Noire. ESPAGNE IqJ? Incidents politiques De Barcelone : Pendant une réunion pu-1 blique organisée par les partisans de Dom n^e" Jaime, des placards subversifs ont été af-^°n- fichés dans les galeries du local. La police c*eir" est intervenue pour les faire enlever. Les ines jaimistes ont refusé, sont, sortis de la salle uel" et ont attaqué la police. Celle-ci les a char-ôn* gés et les a dispersés. Trois manifestants ont été arrêtés. ré- son SUEDE !^r L'impôt pour la défense militaire 3hi© Le gouvernement a déposé au riksdag e<m" le projet d'impôt sur la fortune et sur le revenu destiné à couvrir les dépenses de lant premier établissement j)our la défense mi-litaire.dlt" Les particuliers sont taxés : lent \o Lorsque leur revenu est supérieur à ices 5 000 couronnes ; les 2° Lors lue leur fortune est supérieure à ^ou~ 30,000 couronnes ; 18 "• 3° Lorsque, en combinant la fortune et le revenu on obtient une somme d'au moins 5,000 couronnes. Pour combiner la idis fortune et le revenu on se sert du procédé nar- suivant : le chiffre de la fortune entre pour sur- un dixième dans le total, toute fortune inires férieure à 10.000 couronnes étant inim-oies posable, et le revenu supérieur à 5,000 îvue couronnes pour sa totalité, tout revenu de aire 2,500 couronnes et au-dessus n'étant pas cha- taxé, tout revenu de 2,500 à 5,000 couron-gles nos subissant des réductions. no- Pour obtenir ensuite la somme taxable wde on procède ainsi : on augmente d'abord 3 ne uniformément de 50 p. c. le^ 5,000 pre- qui mières couronnes, produit combiné de la raz- fortune et du revenu. Le surplus est aug- ires- menté progressivement de 150 p. c. entre qui 5.000 et 8,000, de 200 p. c. entre 8,000 et >ant 12,000, et jusqu'à 1,250 p. c. pour un sur- che- plus de 250.000 couronnes et au-delà. Les sommes ainsi obtenues^eont taxées unifor- e à rnément à 1 p. c. Les sociétés sont imposées lorsque leur revenu dépasse 12 p. c. du capital social. Les sociétés imposées payent 0.30 par 100 couronnes lorsque le revenu imposable par rapport au capital dépasse 5 p. c., jusqu'à 15 c. 75 lorsque le revenu imposable dépasse 100 p. c. L'impôt sera payé en 1915 pour un tiers, les deux autres tiers en 1916 et 1917. L'im pôt doit produire plus de 78 millions de couronnes. ♦ TURQUIE Une démarche de la Grèce Le ministre de Grèce a fait samedi une démarche auprès du grand vizir. Il lui a communiqué les télégrammes annonçant la persécution des Grecs en Anatolie et lui a demandé de prendre des mesures efficaces pour faire cesser ces persécutions. On annonce à Athènes que les Grecs, réfugiés à Tchesme, attendent des steamers qui doivent les transporter en Grèce. Les ministres de Grèce auprès des puissances ont reçu également l'ordre de porter à la connaissance des gouvernements européens les faits qui se sont déroulés en Asie-Mineure et les protestations de la Grèce auprès de la Porte. Le versement de la Banque impériale à la fégie générale Conformément à l'iradé du 23 avril, le ministère des finances a donné l'ordre à la Banque impériale de tenir à la disposition de la régie générale une somme de 2 millions et demi sur le versement qui devait être effectué le 5 juin ainsi qu'une autre somme de même valeur à valoir sur le versement du 6 juillet. La Banque impériale devra également tenir à la disposition de la régie une somme de 500,000 francs pour chacun des ports de Jaffa et Kaïffa. L'échange des signatures de la convention arrêtée et paraphée à Paris est imminent. La régie générale commencera au début de juillet prochain, les travaux de Sam-soum et de Sivas. ROUMANIE Les élections sénatoriales Voici les résultats des élections du premier collège du sénat : Elus : 32 libéraux, 17 conservateurs, 8 démocrates, 2 indépendants. Il y a cinq ballottages. Les ÉiMMts Uïmm LA REVOLTE ALBANAISE L'incident de Durazzo Le mandat d ^,rrêt décerné contre le directeur du buieau de poste italien, sur la maison duquel on avait remarqué des signaux lumineux, a été rapporté à la suite d'une intervention de la légation d'Italie. La Russie enverrait un navire On assure dans les milieux politiques de Saint-Pétersbourg que le gouvernement russe, qui avait jusqu'ici toujours refu.sé d'envoyer un navire de guerre à Durazzo, y consent maintenant si les autres puissances en font autant. Pour le règlement de l'incident italien Dimanche matin, Turkhan pacha s'est rendu à la légation d'Italie pour exprimer ses vifs regrets de l'arrestation du colonel Muricchio et du professeur Chinigo. Il a engagé des pourparlers avec le baron Aliotti pour le règlement de l'incident. En effet, samedi soir, à la suite des décisions prises par le conseil des ministres, Turkhan pacha adressa au ministre d'Italie une lettre dans laquelle il exprimait, au nom du gouvernement albanais, ses vifs regrets pour le procédé illégal employé con tre le colonel Murichio et faisait savoir qu'il arrêtait définitivement toute poursuite contre lui. En outre, le gouvernement albanais s'est déclaré prêt à. donner toute satisfaction au gouvernement italien. Selon la volonté exprimée par M. Aliotti on procédera à l'examen des papiers saisis chez le colonel Muricchio. La ville est calme. L'état de siège est toujours en vigueur. Un article de la « Deutsche Volskblatt ». — L'Allemagne ferait des représentations. — La question de l'Emprunt La Deutsche Volksblatt de Vienne croit savoir que le cabinet de Berlin, à la suite de la démarche du roi Carol en faveur du prince d'Albanie, est prêt à faire à Con-stantinople des représentations en vue de persuader la Porte que l'appui prêté par elle aux insurgés albanais ne modifiera en rien l'attitude des puissances vis-à-vis de l'Italie et que les efforts tentés pour retarder la consolidation de la situation intérieure du pays demeureront sans résultat. Le journal fait toutefois remarquer que la démarche n'engage l'Allemagne en aucune manière et ne sera tentée que par égard au désir exprimé par la Roumanie. Le journal conseille d'ailleurs au prince de Wied de ne pas compter sur le résultat de la démarche pour surmonter les difficultés actuelles et ajoute que le prince fera bien de prendre dès maintenant le6 mesures nécessaires, autant qu'il est possible, car on doit se dire dans les Balkans : « Seule la manière forte et même brutale donne des résultats ». Le même journal apprend de source diplomatique que l'avance de 10 millions consentie par les banques autrichiennes et italiennes au prinoe de Wied sur l'emprunt de 75 millions consenti par les puissances, est aujourd'hui presque épuisée. La question de l'emprunt toutefois rencontre de grosses difficultés causées surtout par la résistance de la Russie, qui demande d'une façon pressante que l'emprunt consenti au Monténégro par les puissances soit incessamment conclu. La diplomatie de la Triplice nourrit actuellement le projet de faire des deux questions une seule, c'est-à-dire de faire dépendre son adhésion à l'emprunt monténégrin de l'adhésion de la Triple Entente à l'emprunt albanais. La question épirote De Durazzo : Le gouvernement albanais a approuvé les décisions prises à Corfou par la commission internationale de contrôle au sujet de l'Epire. La commission se rendra prochainement à Corfou, où elle procédera à l'organisation administrative de l'Epire. Un démenti serbe On déclare de source autorisée que la nouvelle donnée par la Correspondance Albanaise et suivant laquelle 1,000 sol dats serbes seraient rassemblés dans les i environs d'Elbasan est absolument in- , exacte. Depuis plusieurs mois il n'y a eu aucune concentration de troupes. , VWWWWWWWA'W'VVXA/WWWVVWVVVWVWVWWWVWV^ Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. Lire aujourd'hui en feuilleton « LES THEATRES A PARIS ». par M. Schneider. WWVl VWWWWWVWWWWl WV VWVWWWVVWWWVW'V FRANCE Correspondance particulière de {'Etoile Belge Paris, 8 juin. Où va-t'On ? Je vous affirmais, hier soir, que M. Gaston Doumergue serait consulté. Il l'a été. L'Elysée fait dire que le président du conseil d'hier a proposé comme président du conseil de demain, M. Ribot. Tout fait supposer que l'on a demandé pl'u»s ou mieux à M. Gaston Doumergue. M. Ribot est bien âgé, bien fatigué. Il y a gros à parier que, dès demain matin, il verra M. Georges Clemenceau et qu'il emploiera toute sa souplesse académique à remettre d'accord « Le Tigre et « l'Exécutif ». Deux « grognards », toujours célèbres, étaient fâchés depuis Wagram. MM. Poincaré et Clemenceau Le sont depuis Versailles. Maig qui pourrait assumer mieux que le dompteur de Jaurès la tâche de concilier l'intangibilité des trois ans et une politique démocratique? La négociation entreprise par M. Ribot est délicate et l'on comprend le scepti-ci-sime du doux vieillard. Il n'espère, il espérerait encore moins s'il lui fallait assumer lui-même la charge du Pouvoir. La situation de M. Poincaré est difficile. Il lui faudrait un cabinet Clemen-ceau-Viviani ou Rilbot-Viviani, car il ne peut plus, sans s'humilier, faire un cabinet d'extrême-gauche, le seul logiq-ue. J'ai entendu des gens maudire aujourd'hui Mme Caillaux. Mais certainement le geste fou de cette malheureue a brouillé pour longtemps la carte politique. Un cabinet Caillaux deva-it, logiquement, suivre le cabinet Doumergue. La logique a été dérangée Le rétablira-t^on sans retourner à Versailles ? J'ai l'air d'exagérer, mais voilà où nous en sommes, car le drame du Figàro et la retraite de M. Doumergue ont eu poiir effet de placer le président de la République, sans transition, en face d'hommes dont il ne veut pas, dont il ne peut pas vouloir. Autant dire que le Pont est coupé entre l'Exécutif — forcément conservateur— et les partis extrêmes... Les soins du docteur Clemenceau s'imposent ; ceux du professeur Ribot seraient insuffisant®. Doumergue se dévouera-t-il ? ou Combes ?... Louis Maurice. ANGLETERRE [Correspondance particulière de {'Etoile Belge) Londres, 5 juin, jes suffragettes au palais de Buckingham Cette fois, les suffragettes ont pénétré dans le palais même et ont fait du scandale en pleine cérémonie officielle. Hier soir, à la cour tenue au palais, une femme en grande toilette s'est jetée à genoux devant le roi et l'a supplié à haute voix d'empêcher qu'on ne torture des femmes dans son royaume. Immédiatement saisie par les gentilshommes de service, cette femme fut conduite à son automobile qui l'emporta aussitôt. . L'incident eut lieu si rapidement que beaucoup de personnes présentes à la cour ne l'apprirent que par les conversations ; le roi et la reine conservèrent un calme admirable et n'eurent pas l'air de s'apercevoir qu'il se passait quelque chose d'insolite.Les présentations ne furent pas interrompues et la fin de la cérémonie ne fut point troublée. On se demande comment la suffragette s'est introduite à la cour. Evidemment, elle devait être munie d'une invitation régulière, car depuis quelque temps il est exercé une surveillance très stricte au palais et les invitations et cartes d'entrée sont contrôlées par deux fois, très minutieusement. Il est donc à croire que la suffragette d'hier est une femme du monde. On sait que parmi les féministes il se trouve des femmes de bonne famille et appartenant à la haute société ; mais on ne croyait pas qu'il se trouvait parmi elles des suffragettes militantes. Il est vraiment intolérable que des suffragettes pénètrent ainsi jusqu'au palais et provoquent des incidents scandaleux en présence des souverains. C'est d'un goût déplorable et cela indique un manque de convenance et d'intelligence extraordinaireIl est déjà repréhensible, criminel, d'apostropher le roi et la reine à l'Opéra ou dans un théâtre, comme cela s'est fait récemment ; mais c'est dépasser les bornes que de faire du scandale au palais même ; ensuite, si les suffragettes qui réclament des droits politiques avaient la moindre notion de la façon dont leur pays est gouverné, elles sauraient que le roi ne peut pas plus donner le suffrage aux femmes qui le réclament qu'il ne peut faire la pluie et le beau temps. Les suffragettes n'ont donc ni tact ni intelligenœ politique ; et l'on dirait vraiment que tous leurs efforts, depuis quelque temps, tendent à démontrer qu'elles sont absolument incapables d'exercer les droits politiques les plus élémentaires. Mais le fait n'en subsiste pas moins qu'il aut en finir avec ces tentatives criminelles ! ies suffragettes militantes. Il paraît que ! es autorités étudient très sérieusement la îuestion et examinent la possibilité de saisir les fonds des suffragettes et de rendre lirectement responsables, jusqu'à concur-'enoe de ce qu'elles possèdent, les personnes qui souscrivent a)ux caisses des suffragettes. Bien certainement il doit y avoir ies lois qui permettent d'agir contre les actes criminels des suffragettes et, com-ne disait Gladstone, les ressources de la :ivilisation ne sont pas épuisées. La question irlandaise Le parlement ae réunira de nouveau mardi et l'on va reparler du home rule. En ce moment, il n'y a aucun nouveau développement à signaler ; mais à mesure qu'on approche du moment où la loi recevra la sanction royale, la situation devient de plus en plus tendue, car il ne faut pas oublier que si les Ulstériens sont armés, les nationalistes le sont aussi. Or, on frémit en pensant aux conséquences terribles que pourrait avoir en ce moment un incident un peu violent entre nationalistes et Ulstériens. C'est cet épouvantable danger même qui fait espérer une prochaine solution pacifique. Ni sir Edward Carson ni M. Redmond ne peuvent ignorer le danger qui menace leur patrie commune et pour laquelle ils professent, l'un et l'autre, un si grand amour et un si profond dévouement. Leur premier devoir est donc de se mettre d'accord sur une solution, sur une formule qui éJcartera définitivement le danger d'une guerre fratricide. Cette solution consiste certainement dans Vex-clusion temporaire de VUlster, sans limite de temps ; au dire des gens les mieux informés des sentiments des Irlandais et des conditions de l'Irlande à l'heure qu'il est, cette solution est la seule possible ; et il paraît même que les nationalistes les plus sages commencent à s'en rendre compte.' De là à une entente, il y a encore de la marge ; mais c'est déjà beaucoup que, de part et d'autre, on se rende compte du danger. La catastrophe de r « Empress of Ireland » L'enquête 9ar la catastrophe de l'E?7i-press of Ireland sera faite avec soin. L'Angleterre y sera représentée par lord Mer-sey, qui présida l'enquête du Titanic et qui part lundi pour le Canada. Lord Mersey, qui a aussi présidé la conférence pour la sécurité de la vie en mer, l'hiver dernier, est un ancien juge die la cour des divorces et de l'amirauté (cette conjonction d'attributions est curieuse) qui a des questions maritimes une grande expérièncé. On peut être certain que, lui présent, l'enquête sera bien faite, selon les règles, et qu'aucun point ne sera négligé. Avec beaucoup de bon sens, la presse canadienne et la presse anglaise ont cessé de donner les versions différentes qui ont circulé après la catastrophe et ont renoncé à toute discussion sur ce sujet. Rien de plus sage, de plus digne et de plus conforme à l'équité. En pareil cas, on ne saurait mieux servir les intérêts de la justice et ceux de la vérité qu'en attendant l'enquête faite selon les formes judiciaires et les dépositions sous serment des témoins. Jusqu'à présent, la souscription ouverte par le lord-maire de Londres pour les victimes de la catastrophe de l'Empress o/ Ireland et leurs familles s'élève actuellement à 21,500 livres (537,500 francs), et les cotisations continuent d'affluer. L'union des mineurs, des cheminots et autres ouvriers des transports Ce n'est pas qu'en politique qu'il y a des alliances et des ententes. Le travail a les siennes, et une des plus importantes alliances que l'on ait encore vues, sinon la plus importante, vient d'être conclue hier entre la Fédération des mineurs de la Grande-Bretagne, l'Union nationale des employés de chemins de fer et la Fédération nationale des ouvriers de l'industrie des transports. Ces trois organisations comprennent de 1,300,000 à 2 millions d'ouvriers ; et elles viennent de conclure entre elles un accord d'après lequel elles agiront ensemble sur toutes les questions nationales et autres d'un intérêt capital pour les trade-unions. Une des stipulations de cet accord est que tous les engagements pris par ces trois sociétés expireront aux mêmes dates, si bien qu'en cas de nécessité elles seront à même, à un jour déterminé, de suspendre le travail dans les mines, les chemins de fer et les entreprises de transport par voie de terre et de mer. Cela paraît très formidable au premier abord, mais cela change-t-il grand'chose à la situation actuelle? Les uns disent oui, les autres non. C'est la grève générale, disent les premiers, rendue plus facile et toujours imminente ; cela ne modifie pas beaucoup l'état de choses actuel, ripostent les seconds, car si les mineurs suspendent le travail, les chemins de fer, les bateaux à vapeur, l'électricité sont arrêtés du coup ; si les cheminots chôment, le charbon ne circule pas et le résultat est le même. La sèule différence sera que tout cessera en même temps au lieu, comme maintenant, de cesser gratuellement, au fur et à mesure que les approvisionnements manquent, selon que le charbon fait défaut ou que les transports ne fonctionnent plus. Et il y aura cet avantage que si les crises sont plus aiguës, elles seront moins prolongées. C'est une façon d'envisager la question ; mais il est hors de doute que l'effet moral d'une suspension générale du travail sera plus considérable que celui d'un arrêt grgu duel des diverses industries. L'arrangement conclu hier doit être soumis à la ratification d'une conférence nationale qui se réunira prochainement. Etant donné que la décision prise hier l'a été à l'unanimité, il est fort probable que la conférence nationale approuvera l'accord conclu sans difficulté. La lutte pour l'American Cup Il paraît que les essais du Shamrock IV, le bateau avec lequel sir Thomas Lipton compte enlever l'America Cup aux yachtsmen des Etats-Unis, a donné ies meilleurs résultats et que jamais les chances d'un bateau anglais n'ont éJté aussi giundes qu'à présent. Mais il y a toujours le voyage des 3,000 milles qui séparent l'Angleterre de l'Amérique et qui a inévitablement un ef.' î sur le bateau qui est obligé de faire la traversée avant l'épreuve et qui, nécessairement, en souffre plus ou moins. Un pharmacien sceptique Un pharmacien qui ne manque pas de franchise est celui qui a comparu hier devant le tribunal de police pour avoir vendu une certaine préparation qui ne contenait, pas la proportion voulue des drogues qui entrent dans sa composition. Ce pharmacien avait acheté la préparation toute faite, en gros, et ignorait qu'elle eût été mal faite. Il eut une belle réponse quand le magistrat lui, dit : « Vous avez une expérience de cinquante ans ; que pensez-vous de ces préparations et de ces drogues ? Croyez-vous qu'elles fassent beaucoup de mal ? » Il répondit : « En ce qui me concerne, je n'ai aucune confiance dans les médecines. » Heureusement pour lui que ses clients ne partagent pas son scepticisme. INTÉRIEUR REVISION ! T o «wiaoorv /%1 lan nrflifi il Hpç mouvements contradictoires, ne sait plus, bien que le calendrier lui oiïre le choix le plus large, à quel saint se vouer. Elle cherche midi à quatorze heures, et le nord à l'ouest. Certaines teuilles ministérielles s'attachent à commenter les articles de l'Etoile belge et dépensent dans cet exercice de rhétorique une ardeur méritoire. Chaque matin, en dépliant les pieuses gazettes, nous apprenons avr étonnement que nous avons ourdi dr s trames machiavéliques. Nos plans U's plus secrets sont dévoilés par des somnambules extra-lucides. Et 'notre profondeur, que nous ne soupçonnionspas. nous donne le vertige. Le Journal de Bruxelles et le XX' Sir cle — Arcades ambo — se distfnguent dans ce nouveau sport psychologique. Ecoutez-les : l'Etoile belge a écrit ceci : c'est donc qu'elle pense cela ! Et elle n'a pas répondu à telle question posée par le Peuple I Elle fait la sourde oreille aux demandes d'explications qu'elle a reçues du Phare de la Voer ou de la Sentinelle du Campinaire ! Elle doit savoir pourquoi elle se tajt ! Hé ! hé 1 les bons citoyens sont avertis! Et ainsi de suite. En vérité, nos bons confrères avec Dieu se donnent un mal bien inutile. Nous n'avons aucune arrière-pensée : nous n'avons conçu nul plan secret et nous ne songeons pas à faire une concurrence déloyale à feu Machiavel. Nous avons tout simplement constaté que la droite parlementaire et le cabinet n'ont pas derrière eux la majorité • du corps électoral, et nous avons montré le danger de cette situation paradoxale.Ici encore, nous sommes interrompus par les questions irritées des pieuses gazettes, qui s'écrient. : « Qu'en concluez-vous ? » Nous en concluons qu'il faut porter remède au mal. Puisque la délimitation arbitraire et absurde des circonscriptions, — ce qu'on appelle la géographie électorale — fausse l'esprit de la représentation proportionnelle, il importe de reviser notre législation. En d'autres termes, la question de la réforme électorale se pose aujourd'hui de la façon l.i plus pressante, et il serait impossible cle continuer plus longtemps à l'éluder. Or la réforme électorale, c'est la re' vision. m — ■ mmm. > — ANVKBSS (Correspondance particulière de ('Etoile Belge' 6 juin. A propos du défilé militaire Le magnifique défilé de ce matin appelle quelques réflexions. Anvers n'a jamais été très militariste. C'est chez nous qu'a fleuri l'espèce du Niemand gedwongen soldaat, ce dont, entre parenthèses, il n'y a pas de quoi s---vanter. Si naguère, à la Chambre, lors que la députation était entièrement clé ricale, on a pu parler avec quelque mépris du «banc d'Anvers», c'est précisémem parce que ses membres étaient unis p»:-les liens du même égoïsme, de la sorte la plus basse, et qui se traduisait à chaque appel en faveur de la défense du pays, par ce cri poussé en chœur : pas un sou. pas un homme ! Les temps sont changés. Et pourtant ce serait une grave erreur de croire que ces antimilitarisme aveugle et stupide es' mort avec celui qui, jadis, l'avait rend , populaire : feu Coremane. Il convient do se souvenir que son successeur, de mois, dre envergure, assurément, mais imb. des mêmes principes, si l'on peut appele ■ ainsi cette manière de négation de tout devoir comme de tout» fierté national»'. M. Ad. Henderickx, s'est abstenu au votp de la loi militaire. En ce moment, d'ailleurs, nos cléricaux chez qui se réveil], l'ancien esprit du Meeting, sont en trais, de faire un retour sur eux-mêmes. L«s rO centes élections leur ont ouvert les yeux. Et sur quoi ? Hé I sur une chose qu'ils «s vent bien mieux que nous, eux qui or' triomphé le 20 juin 1912 au cri de : « A ba-Bonnot ! » C'est que la mastse ignorant,' du peuple méconnaît la nécessité du d voir patriotique qui se traduit dans lf) réalité par dee impôts et le service militai!'-obligatoire. Et le llandclsblad vient de si Lundi 8 juin 1914 Baromètre du 8 juin 65* année. — - IST* 159

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