L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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27 december 1918
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s.n. 1918, 27 December. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cv4bn9z55q/
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■ m $cm,B Araîiee IV». 1525 0 ceit: v eaareqri 37 di&icêmbrëTgî3 L'ECHO BELGE f l'Stninn fosl /« Fnnna Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de fantiH j y^umwiiiwijii m i»^—«—i——*■«————jiumj —i_ij i_i i i>hmi.hbimmhhwiw Toutes les lettres doivent et ire adressées au Rédacteur en Cheî : Gustave Jaspaers. Abonnements; Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les Jjureau de rédaction: IM. 5E. VOOMBDiRGWAL 234-240, militaires au front et les militaires internés en Hollande {S. 0.75 par mois payable; AMSTERDAM. TéSéphooes: 2797 et 1775. Comité de Rédaction: Charles Bernard, René Chambry. par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Vers l'ardre? Nous avions lieu de croire, en attendan les élections pour la Constituante, que L révolution en Allemagne suivrait un cour paisible et qu'en dehors de l'agitation eau sée par le groupe Spartacus, une agitâtioi qui se dépense surtout en paroles, le gou vernoment d'Ebert et de Scheidemann au rait pu atteindre sans trop d'encombre 1< date du 19 janvier. Et, brusquement, voici que viennent de si produire de3 événements graves. Il y a ei une collision sérieuse, ou, pour mieux dire une bataille en règle, entre des troupes bol scheviks et des troupes du gouvernement Les nouvelles qui nous parviennent là-des sus sont assez contradictoires. En substanc-elles s'accordent à dire ceci: Depuis un cer tain temps une division de marins qui son les plus fermes soutiens de Liebknecht, oc cupait le château royal et ses dépendances Le gouvernement, désireux <ie se débarras ter de ces hôtes indésirables, avait mis com me condition au payement de la solde de marins, qui devait avoir lieu le 21 déeembr dernier, qu'ils vidassent les lieux. Cette sol de a-t-elle été payée? Qi\oi qu'il en soit le marins ne sont pas partis. Ils sont, au oon traire ,devenus plus menaçants que jamais C'est ainsi qu'un groupe d'entre eux se pré senta dans la journée du 23 devant les lo eaux du ,,Vorwarts" en émettant la préten tion d'exercer un contrôle sur la rédactioi du journal. Devant l'attitude décidée de L garde civique qui protégeait l'immeuble le marins se retirèrent mais en proférant le pires menaces. En même temps d'autre groupes de marins occupèrent le siège di gouvernement et l'hôtel central du servie téléphonique. Ebert, fort du soutien de; troupes loyalistes les persuada de se retirer Est-ce que, devant cet incident, ]e gcuver neinent se résolut enfin à une action éner giqae? Toujours est-il que dans la soirée alors que les Berlinois s'occupaient de leur; achats en vue de La fête de Noël, une divi sion de la gardo en ordre de bataille, ave< un grand nombre de mitrailleuses et d< l'artillerie, marcha contre le château ct^u vrit le feu. A onze heures du soir les ma rins arborèrent le drapeau blanc. Plusieuri centaines d'entre eux étaient restés sur 1< carreau.. Voilà, certes, l'épisode le plus dramatiqu< qui ait illustré jusqu'ici la% révolution en Allemagne. Faute de nouvelles encore précises, il est peut-être téméraire d'en tirer des conclusions. Tout au moins peut-on constater que le oonflit entre les socialistes majoritaires ou Spartacides, comme on les appelle là-bas, a pris une forme aiguë. A la suite d'une tentative de coup d'Etat de la part de ces derniers, un coup d'Etat qui semble avoir été exécuté sans plan préconçu et sans -l'énergie nécessaire, le gouvernement s'est décidé à mettre à l'épreuve lo dévouement des troupes loyalistes et il a remporté la victoire.Cette victoire par les armes confirme la victoire pacifique qu'il avait remportée peu de jours auparavant au congrès des conseils d'ouvriers et de soldats où il obtint une majorité ' des quatre cinquièmes des voix. Ebert a montré, il est vrai, une grande faiblesse et l'on pouvait craindre qu'il ne répétât les fautes de Kerensky. Mais si, d'une part, les bolschevistes allemands ne semblent pas avoir ni l'audace, ni surtout l'organisation des bolschevistes russes, si Liebknecht se montre inférieur à ses congénères Lénine et Trotzky, d'autre part les éléments d'ordre, en Allemagne, sont beaucoup plus puissants, plus compacts qu'en Russie. Ce sont ces éléments qui ont sauvé le gouvernement d'Ebert. Peut-être avons-nous tort de considérer la victoire de ce gouvernement comme un fait accompli. Il aura encore à livrer des batailles. Mais ce ne sont pas les hommes de Lieb-knecht qui le renverseront. S'il doit mourir ce sera sous le bulletin de vote du peuple allemand et non sous le tic-tac des mitrailleuses sp'arLacides. On prévoit, en effet, une majorité fournie par l'union démocratique à la prochaine Constituante. L'énergie et l'efficacité de la répression des troubles bolschevistes par les troupes loyalistes, qui forment tout l'ensemble de l'ancienne armée du front, montre bien, à l'appui de nombreux autres indices, que l'esprit d'ordre, de discipline et d'obéissance du peuple allemand n'a été fissuré qu'à la surface par la commotion révolutionnaire. Ce peuple écoute toujours la voix d'Hindenburg qui multiplie les appels et les proclamations. Ecoutera-t-il aussi les exhortations du prince Lich-novvsky, qui se trouvo aujourd'hui trop vengé de sa disgrâce? L'ancien ambassadeur d'Allemagne à Londres a» exprimé sa foi dans l'avenir de son pays. Une telle attitude est incontestablement patriotique : mais jusqu'à quel point celle-ci correspond à la réalité, c'est ce dont nous attendons une première manifestation aux élections de la Constituante. Il faut, dans notre intérêt, qu'il en sorte une Allemagne démocratique, assez forte pour acquitter tout au moins une partie de l'énorme dette contractée vis-à-vis des pays alliés et, en tout premier lieu, vis-à-vis de nous-mêmes, mais une Allemagne qui, pour'un long espace dè temps, renonce à tout espoir de revanche, à toute velléité de reconquérir l'hégémonie qu'ont brisée les arméos victorieuses du maréchal Foch. Les alliés au demeurant prendront à cet égard les garanties nécessaires. En attendant, il nous faut, pour traiter, une Allemagne et un gouvernement allemand pourvu que ce ne soit ni l'Allemagne d'avant le lr août 1914, si le gouvernement d'avant novembre 1918. Charles Bernard. Le rapatriement lies réfugiés. Avis aux réfugiés belges de Là Haye. Le Comité Officiel Belge pour les Pays-(fèas, chargé du rapatriement des réfugiés, t' nous prie d'insérer le communiqué suivant: 1 lo) Les réfugiés belges résidant à La 3 | Haye peuvent obtenir un laissez-passer à ■ nos bureaux de passeport, même lorsqu'ils * ne possèdent pas la carte d'identité déli- • vrée par la police néerlandaise. La présen- - tation de pièces d'identité officielles belges >< est toutefois indispensable. Avant le départ pour la Belgique, il faut î déposer au Bureau de la population de la i ville, Annastraat,, La Haye, les bons et les , cartes délivrés par le service de la distribu- - tion des vivres. Ce bureau est ouvert de 9 à 1.30 heures. Il sera remis aux intéressés un reçu que 3 ceux-ci doivent avoir sur soi lorsqu'ils se - font rayer du registre des étrangers. i Pour cette dernière formalité, s'adresser - au ,,Bureau Principal do Police", Alexan-. derplein 15B, Chambre No. 5, entre 9 et - midi ou de 1 à 4 heures. Les personnes dont le nom commence par s une lettre qui n'est pas encore venue en i ordre utile pour la délivrance de la carte - d'identité néerlandaise peuvent faire viser s leur laissez-passer par la police néerlandaise. 2o) Un bureau de passeport est organisé au siège de chaque consulat de Belgique. Expédition do bagages. Le Comité Belge de Scheveningue a orga-l nisé, dans le but de rendre service aux L ; Belges de La Haye et Scheveningue le , : transport en commun des bagages et meu-j ; bles pour la Belgique. j | • Pour tous renseignements on peut s'adres-t ! ser au Local du Comité, ,,Sésino", Utrecht-sohestraat 12, Scheveningue. Avis eux Beiges d'Amsterdam Les Belges désireux de retourner au pays à leurs frais pourront dès maintenant obtenir un laissez-passer en s'adressant, munis de deux portraits et de la carte d'identité hollandaise, au local de l'Union belge, Kei-zersgracht 654, Amsterdam, tous les jours ouvrables, de 0J à 12 et de 2J à 4 heures. N.B. Il est délivrer un laissez-passer par famille. Les adresses auxquelles il sera possible d'obtenir un laissez-passer à Amersfoort, Utrecht et Haarlem seront indiquées prochainement.Les pertes de iliÉstrie belge. Les données générales pour établir l'étendue des pertes, causées par l'ennemi à l'in-i dustrie belge manquent encore. Alors que la Grande-Bretagne et les Etats-Unis pouvaient enregistrer de jour en jour ce que la guerre leur coûtait et évaluer | ainsi les indemnités indispensables, ce tra-« vail était presque impossible pour les régions i occupées du Nord de la France et pour la I Belgique. Le brusque effondrement de l'ennemi a , sauvé l'industrie belge d'une ruine totale i en ce sens que de nombreuses usines restent ; debout, alors que dans le Nord de la France les bâtiments même ont disparu. Citons quelques exemples des dévastations:Dans le très riche bassin houiller de Cam-I pine les Allemands ont fait pousser les tra-j vaux et ont fait extraire le charbon dans les | mines qui, lors de l'invasion, étaient à la [ veille de commencer l'exploitation ; mais dans d'autres, où il fallait encore une année ! de travail avant de pouvoir commencer l'ex-, traction, les Allemands ont mis tous les obstacles possibles à la continuation des travaux, tant de forage que de construction des habitations ouvrières. Finalement, ils ont interdit tout travail. Il s'ensuit que dans ces mines tout le travail do congélation de la nappe aquifère doit être repris; ensuite, seulement, le forage pourra continuer de sorte que l'extraction du charbon est impossible avant de nombreux mois. La région industrielle de Charloroi est particulièrement éprouvée. Dans les principaux établissements les Allemands ont systématiquement fait le vide, détruit les machines qu'ils n'enlevaient pas et emporté le matériel utilisable. Pour donner un autre exemple des dévastations allemandes, on peut citer les établissements de Thy-le-Château dont l'outillage des plus modernes produisait annuellement environ 200,000 tonnes d'acier; maintenant, il n'en reste plus rien. Soixante fours à coke, quatre hauts fourneaux, une aciérie Thomas, quarte convertisseurs de 20 tonnes, six trains de laminoirs, une usino centrale électrique, des ateliers avec les machines nécessaires pour les réparations à la fonderie et au parachèvement ont été détruits. Les seuls débris attestent ce qui existait autrefois ; toute la machinerie a été enlevée et expédiée au delà du Rhin. Do deux hauts fourneaux avec'nuit appareils Cooper il ne reste que la carcasse; disparue aussi la machine soufflante de l'aciérie; quelques débris seulement restent du convertisseur. D'une façon générale, il serait plus aisé de dire ce que les Allemands n'ont ni détruit, ni emporté, que do faire l'énumération de ce qu'ils ont accumulé de ruines. m iï y a tan m 97 décfînbrc 1917: Les Britanniques obtiennent un. succès local au sud-est d'Y près. Les Français réussissent un raid au sud de Juviiicourt. Après un combat acharné, les Italiens repoussent l'ennemi sur le mont Valbella et le col di. jRosso et s'emparent de quelques batteries çt de nombreuses mitrailleuses* le bpesireje Bruxelles. Nous aimons à reproduire ici, d'après 1',,Etoile Belge", le compte rendu do la manifestation qui a eu Heu à l'hôtel do ville de Bruxelles à l'occasion de la rentrée de M. le bourgmestre Max. Quoique ces événements datent déjà de plusieurs semaines, nos lecteurs ne liront pas sans émotion les discours ci-dessous qui retracent si admirablement l'attitude admirablement patriotique qu'eut le grand bourgmestre vis-à-vis des Allemands: Une manifestation patriotique inoubliable a marqué la réception solennelle de M. Max par le conseil communal de Bruxelles. Cetto réception a eu lieu dimanche aprôs-înidi, dans la Salle Gothique de l'hôtel de ville. Dès avant deux heures, la vaste salle est garnie d'un tros nombreux public, et les invités de marque continuent d'affluer. Ce sont notamment les bourgmestres des communes de l'agglomération, auxquels la première rangée de chaises a été réservée, et de nombreux officiers anglais, canadiens et américains, tous en uniforme khalri ; ils prennent place derrière un des côtés do l'estrade du fond. L'estrade porte une rangée de fauteuils pour les membres du collège, des chaises pour les conseillers. Deux drapeaux la décorent; l'un aux couleurs nationales, l'autre aux couleurs do la ville. Echevins et conseillers communaux entrent à deux heures et demie précises. Parmi les premiers se trouve M, van Vollenheven, ministre des Pays-Bas. M. Maurice Lemonnier, qui préside, propose de déléguer MM. Brabandt, Vandenbossche^t De Bremaecker pour introduire M. Max. Ces messieurs reviennent au bout d'une minute et la voix retentissante d'un Huissier annonce: ,,Le Bourgmestre!'' C'est le signal d'une longue ovation. M. Max, encore en costume $e voyage, a les traits fatigués. Mais sa physionomie est éclairée d'un joyeux sourire et c'est avec effusion qu'il répond à l'accolade que lui donne le premier échevin. Celui-ci prend bientôt la parole en ces termes : Discours de M. Lemonnier. Mon cher bourgmestre, Je suis incapable de trouver les mots pour caractériser la joie et l'allégresse des Bruxellois en apprenant le retour d'exil de leur grand bourgmestre. Oui, mon cher Max, de leur ,,grand bourgmestre", c'est ainsi que vous qualifie la popu- ! latiou. fière et orgueilleuse de son premier ! magistrat, parce qu'elle a compris,, parce qu'elle a surtout senti, aveo toute son âme | ardente et imprégnée de patriotisme, que vous êtes la plus haute personnification de la bravoure et du courage civiques; parce que vous • lui ayez montré oomment les magistrats communaux l>elges devaient résister à l'ennemi. (Acclamations). Il est une journée à la fois triste et fameuse, celle du 20 août 1914, qui ne s'effacera jamais de la mémoire de la population bruxelloise. Ce jour, Bruxelles fut envahi par les troupes allemandes. Vous avez marché, ceint de votre écharpe, à la rencontre de l'ennemi et, bientôt, dans une longue oonférenoe qui eut lieu à la caserne de la place Dailly, vous avez dû discuter avec le criminel envahisse/ur les conditions de l'ooeupation de Bruxelles. Au nombre de ces conditions, il s'en trouvait une dont le public, autant que je le sadhe, n'a guère eu connaissance ou qu'il a oubliée. Les Allemands exigeaient la livraison de cent notaibles en qualité d'otages. A oette demande, vous avez opposé un refus tellement ferme et tellement irrévocable, que les Barbares n'ont pas osé insister. (Applaud.) Au moment de vous séparer d'eux, vous avez 6U prouver, par un geste énergique, que la plus irréprochable. courtoisie se concilie avec le refus de toucher la main de ceux qui avaient déjà commis en Belgique de ces crimes atroces qui font pâlir l'humanité. (Acclam.) Vous donniez ainsi l'exemple de la dignité que to.ut citoyen belge devait montrer devant l'ennemi. Quelques jours après, vous avez opposé ce fier démenti à la fourberie allemande: ,,Le Gouverneur allemand do la ville de Liège, lieutenant-général von Kolewe, a fait afficher l'avis suivant : ,,Aux habitants de la ville de Liège, ,,Le bourgmestre de Bruxelles a fait savoir au oommandant allemand que le gouvernement français a déclaré au gouvernement belge l'impossibilité de l'assister offensivement en aucune manière, vu qu'il se voit lui-même force à la défensive. ,,J'oppose à oette affirmation le démenti le plus formel. (signg) Adolphe Max." (Acclamations, longs applaudissements). Le 16 septembre, l'odieux et brutal gouverneur allemand de Bruxelles, le général baron von Luttwitz — dont le nom exécré doit passer à la postérité', annonçait, par voie d'affiche, à la population, qu'il considérait le drapeau belge flottant encore à nos fenêtres comme une provocation pour les troupes allemandes et il en ordonnait l'enlèvement. Le jour même, vous avez riposté à cette insulte par cette protestation indignée, qui restera la plus courageuse et la plus fière protestation d'un magistrat communal. Chers concitoyens, ,,-TJn avis affiché aujourd'hui nous apprend que le drapeau, belge arboré aux façades de nos demeures est considéré comme une provo-cation pour les troupes allemandes. ,,Lô feld-maréchal von der Goltz, dans sa proclamation du 2 septembre, disait pourtant ..ne demander à personne do renier ses sentiments patriotiques." Nous no pouvions donp prévoir quo l'affirmation de ces sentiments serait tenue pour une offense. ,,L'affiche qui nous le révèle a été, je le reconnais, rédigée en termes mesurés et avec le "souci de ménager nos susceptibilités. ,,Elle n'en blessera pas moins, d'une manière profonde, l'ardente et fière population de Bruxelles. ,,Je demande à cette population de donner un nouvel exemple du sang-froid et de la grandeur d'âme dont elle a fourni déjà tant de preuves en ces jours douloureux. ,,Acceptons provisoirement le sacrifice qui nous est imposée, retirons nos drapeaux pour éviter des conflits, et attendons patiemment l'heure de la délivrance." (Bravos. Applaud.) Quelle fierté, quel réconfort pour nos concitoyens quand ils lurent cette digne protestation sur les murs de la ville. L'envahisseur avait imposé à l'agglomération bruvelloise, outre d'énormes réquisitions .do vivres, i\ne contribution de guerre de 50 millions, payable immédiatement. Par votre ! résistance obstinée, vous avez obtenu que le paiement se ferait par versements échelonnés au moyen de. bons communaux, remis immédia- [ tement aux Allemands qui pouvaient les négo cier en banque. Les Allemands, grâce à vôtre énergie, s'en gageaient à ne plus faire do réquisitions d vivres que contre paiement comptant. Quel ques jours après, aU mépris de ses engage ments formels — n'avait-on pas dit, à Berlin que les engagements ne sont que cïe6 chiffon de papier? ("Rires) — le gouverneur allemam faisait opérer pas ses troupes, des réquisition sans en effectuer lo paiement. La riposte no se fit pas attendre: Vous dé cidiez qjue les bons de caisse communaux n seraient pas payés le 30 septembre. L)e londe main, 26 septembre, lo gouverneur allemam vous mandait pour savoir si vous étiez l'auteu de la lettre avertissant les banques d'arrêté: le paiement des bons. Dans votre réponse affirmative et nette vous avez rappelé au gouverneur ses engage ments. L'Allemand nia, contesta et, pris d'un d< ces accès do rage qu'éprouvo généralement 1" malhonnête homme placé devant un homni' loyal comme vous êtes, il vejus a déclaré que vous étiez suspendu de vos fonctions et que vous seriez interné dans une forteresse en Allemagne'. (Huées.) L'orateur rappelle ensuite les démarches de echevins, qui no furent autorisés qu'à revoi: M. Max' durant quelques instants, le 26 sep teinbre 1914, avant son départ prjur l'exil puis son long calvaire dans les forleressesi ou prisons do Namur, Glatz, Celle, Berlin e Goslar. Pendant votre exil, continue M, Lemon nier, la, population a subi les violences pbysi ques et morales les plus atroces. Les caisses'publiques et privées ont été mise: au pillage sous forms de contributions, d'amendes et de formidables pénalités. Des eondam nations à mort, aux travaux- forcés et à l'emprisonnement ont frappé une foule de no: meilleurs concitoyens. La police, qui a fail preuve d'un patriotisme indomptable, n'a pa: été épargnée Et cependant, tous les moyens de terreui mis en oeuvre par l'occupant n'ont pu abattr< un instafit l'énergie de la population bruxel loise, qui a constamment résisté à l'ennemi et, telle est la santé morale de nos concitoyens, qu'aux heures les plus sombras de ce« quatre années de souffrances et d'esperance: déçues, la plaisanterie bruxelloise, s'exerçam aux dépens du lourd esprit teuton,- n'a pas perdu un instant ses droits. Au milieu de ce déchaînement de violences les administrations communales, inspirées pai votre exemple, ont été des centres de résistance. Vqus pouves être légitimement fier mon cher Bourgmestre, du eonsoil communa que vous présidez. (Applaudissements.) Ls membres de votre collège, auxquels se sont joints, pendant l'exil de Jacqmain et le mien, n<5s collègues Bosquet, Brabandt et Bau-^vvens, le conseil communal tout entier, ont été admirables. (Applaudissements.) Un publio hommage doit êtro rendu au do-vouement inlassable du personnél de l'administration communale et, spécialement, à notre éminent secrétaire, Maurice Vauthier, dont le jugement clair, les avis juridiques et la plume experte ont été d'un si précieux concours pour le collège. (Très bien). Pendant ces quatre années d'occupation ennemie, le conseil a montré une union absolue; ici, pendant ces quatre années, plus do partis, un conseil communal uni dans les mêmes sentiments patriotiques pour faire faco à l'ennemi. Il a fait preuve de bravoure, d'énergie, d'esprit d'initiative; il a réconforté et soutenu la population; il a organisé des oeuvres d'alimentation et de solidarité qui étonneront le monde quand on en fera l'histoire. L'administration communale a constamment été soutenue par les ministres protecteurs d'Espagne et de Hollande (applaudissements), par la Commission for Relief in Belgium et par l'admirable Comité National, qui ont sauvé la Belgique des horreurs de la faim. (Applaudissements).Mon cher Bourgmestre, je vous ai fait subir une longue allocution; je dois m'en excuser; après une si longue séparation, j'avais tant de choses à vous dire encore que je ne vous ai pas dites. f Le conseil communal, pendant ces quatre années douloureuses, a payé son tribiut à la mort. Elle a frappé sans distinction d'âge ou de constitution physique nos chers collègues Dason-ville, Maes, Vandersmissen, Desmedt et Moons. Nous adressons à leur mémoire un souvenir profondément ému. Maintenant, mon cher président, je vous invite à reprendre ce siège qui était déjà un post-e d'honneur et qu'en digne descendant des fiers magistrats do Bruxelles vous avez encore illustré. Une nouvelle ovation salue la fin de ce discours. M. Lemonner fait hommage à M. Max des deux originaux des affiches dont il rappelait tantôt le texte et s'écrie : Vive notre grand bourgmestre ! Vive Max ! (Longues acclamar-tions).Le bourgmestre, profondément ému, mais faisant un visible effort pour se ressaisir, prend enfin la parole à peu près en ces termes : Réponse de M. Max. Mes chers collègues et collaborateurs de l'administration communale, mes chers amis ! Je ne sais s'il me sera possible de surmonter mon émotion de vous parler comme je lo voudrais. Mais vous comprendrez l'intensité des sentiments qui m'étreignent au moment où, après un si long séjour au loin, je me retrouve parmi vous dans cet hôtel de ville qui rappelle tant de généreux souvenirs. Les fleurs abondent chez moi, et déjà je me sens effrayé par l'excès des hommages dont jo suis l'objet. Mais assez parlé de moi-même. J'ai hâte de donner libre cours aux sentiments qui se pressent en foule dans mon coeur. Ma première pansée est pour ceux de mes collègues et collaborateurs qu'il ne m'est pas donné de revoir parmi vous, à qui n'a pas été donnée la joie de vivre l'heure do la réparation, d'assister à la revanche du droit et de la justice sur l'oppression. A l'instant où la capitale vient d'être délivrée, comment ne pas dire notro admiration pour ses, habitants, dont l'attitude fut si belle aux jours de souffrance. Déjà des misérables se livrent à des pillages, obéissant à des impulsions dont il est aisé de deviner la source. Je reprends dès ce soir mes fonctions et, aveo l'aide de M. Lemonnier et de M. Steens, j'emploierai toute mon énergie à mettre un terme à ces désordres. (Applaudissements). Je songe à MM. Brand Whitlock, de Villç-lobar, à la Commission for Rélief in Belgium, f\u Comité National, à M. Ernest Solyay, à M. Francqui. (Acclamations). A tous les collaborateurs de cetto oeuvre magnifique à laquelle leur nom reste attaché. Pendant mon absence, MM. Lemonnier et Steens ont assumé alternativement la charge de me remplacer. Neus devons admirer la dignité, la fermeté dont ils ent fait preuve devant - une soldatesque arrogante, jusqu'au jour où li j victoire a remplacé la défaite. Jo les remercie | d'avoir porté haut et ferme le drapeau de la 3 liberté communaje et leur associe M. Jacqmair - qui, de même que M. Lemonnier, a payé de l'exil la haute conception qu'ils s'étaient faite, tous'les trois, do leurs devoirs. MM. Hallet el 5 Pladet, toujours sur la brèche, MM. Bauwens 1 Brabandt et Bosquet qui, aux heures diffi 5 ciles, n'ont pas hésité à assumer les mêmej responsabilités, le Conseil communal, dont ls constance fut admirable, M. Vauthier, notr< î éminent secrétaire communal, lo personnel administratif, la police et les pompiers, qui l tous, furent à hauteur de leur tâche. : Honneur à tous ceux qui ont occupé ue • poste de combat dans cette lutte gigantes i.uo où il fallait que pas un cerveau, pas ue , bras ne restât inocupé. Ce n'était pas seu . lempnb la lutte du droit contre la force, de l'es-j prit de justice contre l'oppression, de la civi- > { lisation contre la sauvagerie: c'était, contre le > despotisme, la démocratie; contre le passé j l'avenir. La Belgique et sa capitale ont souffert, mais l jo suis presque tenté de dire que je ne regrette pas l'agression dont notre pays fut victime et qui. en lo forçant* à prendre les 3 anme3, l'a sauvé d'un rôle passif dans co gran< duel où se jouait lo sort du monde! La Bel-gique peut s'enorgueillir do voir désormais son nom inscrit dans les fastes de l'histoire, à côt( des grandes puissances et avoir, elle aussi, ; payé de son sang la rénovation de l'humanité (Applaud.) La lutte a été longue. Elle a été marquée, à chacune de ses étapes, de sang et de deuil, mais elle a trempé nos caractères de vertus et d< ; force. Que ces vertus et cette force soient mise: . au service de l'heure qui s'ouvre devant nous. Aidons nos ouvriers à trouver, dans un travail rémunérateur la récompense de leurs souffra.n-i ces. Reconnaissons, sans marchander, les droits , dont ils se sont rendus dignes. Ne négligeons i pas de favoriser le commerce, d'assurer la ré-résurrection de 1 industrie locale, resserrons les liens et que tous nos actes s'inspirent du sou-, ci du bien public et du sentiment do la f rater-nité. (Longs applaudissements. Ovation.) Une délégation des enfants des écoles offre des fleurs au bourgmestre. Puis la séance est levée. Les négociations de paix Le vicomte Grcy et la conférence de la paix. LONDRES, 25 décembre. (Reuter.) Le vicomte Grey vient de publier une brochure inti-tulée : ,,Pendant et après la oonférenoe de la paix." Grey commence par dire que la conférence de la paix est une excellente occasion pour constituer une Société des Nations. Il est tout-à-fait nécessaire, écrit-il, que la conférence de la paix ne commette pas de suicide, mais qu'elle se tienne en vie en s'ajournant simplement et en instituant un secrétariat permanent Ce n'est pas tout ce qui est désirable, mais ce qui est essentiel. Gre.v est d'avis qu'un tel organisnie pourra se développer lentement et cela lui .semble préférable à une oeuvre complète qui ne posséderait pas de vitalité. Grey demande ensuite que les contrées africaines où le gouvernement n'est pas confié aux indi-. gènes, soient placées entre les mains d'une espèce de frust des nations. Les Etats-Unis pourraient aider puissamment un tel trust. On devra prendre garde que la société des nations ne redevienne pas quelque chose de semblable à l'ancien concert européen, où la discordo régnait et qui était divisé par les intrigues de plusieurs groupes. L'effort simultané des Alliés et des Etats-Unis a été nécessaire jpour assurer le triomphe de la justice sur l'injustice. Leur action sera nécessaire pour que la oaix soit durable. Il serait désastreux pour les Etats-Unis aussi bien que pour lo reste du monde si ce pays reprenait son ancienne attitude de strict isole-| ment. Il serait également désastreux qu'un pays quelconque reprenne la politique de l'Allemagne, qui no recherche que l'accroissement de sa force. Nous espérons que lo peuple des Etats-Unis se rendra compte de l'influence bienfaisante qu'il peut exercer sur le monde. Gouvernants, au travail! — Un article du ,,Times". LONDRES, 2o décembre. — On mande de Pa-ris au „Tames" : Dans beaucoup do milieu, on est désillusionné par le manque yisible de sérieux des gouvernements alliés dans leurs efforts pour \| examiner^ immédiatement les principales ques-• tions. Près de 6 semaines se sont déjà écoulées | depuis quo l'armistice a été conclu. Il faudra 1 encore au moins 15 jours avant que la oonfé-rence de -l'Entente n'ait sa premiero réunion et entretemps, dans tous les pays on constate parmi la population un grand désir de revenir à l'état do paix. Les hommes d'Etat sont fatigués par les cérémonies officielles et l'athmosphère n'est pas des meilleurs pour traiter les choses sérieuses. II y a pourtant quelques signes favorables, Pour ce qui concerne. l'Angleterre il est possible que la visite de Wilson fasse revivre l'idéalisme pratique qui l'a caraotérisé pendant la guerre. Les vacances de Noël permettront à Clemenceau de prendre lo repos dont il a grand besoin et de s'occuper do quelques choses que l'on a publiées au cours des entrevues des hommes d'Etat. une de oes choses est la position de l'Espagne. La visite do Romanoues à Paris a certainement eu pour but de demander un examen bienveillant des déxsirs et des exigences de l'Espagne, et, d'éviter à ce pays les dangers de l'isolement. Une Espagne libérale doit avoir une place dans la Société des Nations et pour so l'assurer elle doit éliminer les éléments réactionnaires.La visite du roi d'Italie a également fait beaucoup de bien. L'éloquence un peu officielle des toasts de l'Elysée a été queque peu complétée par l'apel à l'union franoo-italienne qui a eu lieu le lendemain à l'Hôtel-de-Ville. L'une des questions qui peut avoir une grande influence est celle do la situation du St-Siége. L'Italie ot lo Saint-Siège. LONDRES, 2-5 décembre. — Le correspondant du ,,Times" à Paris mande que la situation future du Vatican et les relations du Vatican aveo les gouvernements civils sont commentées avec intérêt à la suite do la visite du roi Victor Emmanuel à Paris. L'attention du public a été viveanent attirée hier par un télégramme de Rome annonçant que le ,,Gior-nalo a'Itàlia" est maintenant ouvertement partisan d'un concordat entre l'Italie et le St-'Sioge. Le journal fait remarquer la communauté des intérêts en Arménie et au Liban. Il semble être d'avis que l'on pourra accorder au Pape des compensations en Palestine pour i , sa renonciation aux revendications quo l',,Os i j servatore Romano" répond dans un article in • titulé : ,,Uno nouvelle phase dans les relation entre l'Italie et le Saint-Siège". Une résolution des nationalistes africains aiîressôo à M. Wilson. , , LE CAP, 24 décembre. (Reuter). Le géné - i rai Hcrzog a envoyé à M. Wilson, par l'inter i mediaire de Reuter, une résolution adopté* I par les comités centraux des partis nationa s j listes , du Cap; du Natal, du Transvaol et , l'Etat libre par la quelle ils remercient le pré , si dent pour ses tentatives en vue de la réali satnon des principes de droit et do liberté pou tous les peuples civilisés et de la réparation de droits et des libertés lésés. Les comités es comptent l'application do ces principes au Cap . au Natal, au Transvaal et à l'Etat libre. En Beljiiaue Le voyage de M. Poincaré en Belgique. BRUXELLES, 24 décembre. Le Conseil pro vdncial du -Hainaut a décidé d'inviter M j Poincaré à faire une visite à la ville de Mon: . lors de son voyage en Belgique au mois d< ! mars prochain. • * • Les communications Paris—Bruxelles, i PARIS, 24 décembre. (Tel.) J'apprends qu< les sociétés dé cJhomins de fer belges ont l'établi le service entre Paris *et Bruxelles. Lei trains suivront néanmoins provisoirement h ligne Calais-Bruges. • • • s L'appui économique do la France à ïa BelgiqKe BRUXELLES, 24 décembre. (Havnf-.v utor. Les journaux annoncent que M. Loucheur ministre du commerce eu I-ranoe, est îvvcu, do l'Allemagne et qu'il esteatteudu aujourd'hu à Bruxelles, où il tiondra une conférence avei les ministres belges. » » * M. le ministre Loucheur à BruxelÇes, BRUXELLES, 24 décembre. (Havas-Reutov. M. Loucheur, ministre pour la reconstructioi industrielle en France, est arrivé ici ce ma ... Aocompagné de l'ambassadeur de France, i se rendit cet après-midi près du ministre be!g< dés affaires économiques. Parmi les questions qui furent traitées i faut citer celle du retour des machines qu furent enlevées par les Allemands hors de deux pays, ensuite celle se rapportant au: commandes de matériel qui sera exporté pa: l'industrie française pour le oompte ae la Bel gique et enfin celle ayant trait aux créclit nécessaires pour réaliser lo programme belg. de reconstruction économique. M. Loucheur et le ministre belge des af faires économiques reçurent ensuite des repré sentants du Comité central de l'industrie belge, qui leur exposèrent les voeux des indu strieis belges. M. le ministre des affaires économique: offrit le 6oir un grand diner en l'honnéur d< M. Loucheur. * # * Les francs-maçons belges et allemands. LIEGE, 24 décembre. (Havas-Reuter.) J la suite de la demande de3 francs-maçons aile mands adressée à M. Wilson en vue d'obtenii son intervention pour l'atténuation des cou I ditions cm traité d'armistice, ies o -r-ate :;, comte Goblet d'Alviella, grand-commandeui du Conseil suprême de Belgique, et Magniette grand-maître du Grand-Orient de Belgique, se sont adressés au président Wilson en le pria.ni do ne pas donner suite à cette prière de; francs-maçons allemands avant qu'il ne fû1 mis entièrement à la hauteur des agissements des Allemands en Belgique. k *■ La question des marks. Enfin, l'opération si longtemps attendue est commencée, et, d'ici peu, nous pouvons espérer ne plus voir en Belgique cette monnaio qui nous rappelle trop cruellement la domination rude et sanguinaire de l'Allemagne. Jeudi dernier, a commencé le retrait des marks dans la province d'Anvers; cette semaine encore, l'opération sera étendue aux provinces de Limbourg et de Liège, et d'ici une huitaine de jours, la population du Bra. bant sera appelée à rentrer la monnaie aile-mande qu'elle possède. Pourquoi cette opération a tant tardé? Pourquoi il faut procéder partiellement? Uniquement parce que les imprimés et formulaires n'étaient pas prêts et que leur envoi dans les diverses agences provinciales de la Banque Nationale rencontre de sérieuses difficultés. Mais eo n'est plus h présent qu'une affaire de jours. Nous serons bientôt débarrassés. * * * A l'Université de Liège. L'Université de Liège, ainsi dJailleurs que les Universités de Gand, do Bruxelles et do Lou-vain avaient, de commun accord y fixé la réou-j verture des cours au 20 janvier. Le corps professoral do Bruxelles et de Gand avait, par j courtoisie envers celui des autre? universités, i accepté d'attendre cette date, bien quo leurs locaux n'eussent pas souffert de l'occupation allemande. I Voilà qu'il semble qu'il faille renoncer à l'es-! poir de voir rouvrir, ceto fois encore, notre j Université. Les bâtiments de notre Aima Mater, que l'on était occupé à nettoyer en vue de la réinauguration. viennent d'être occupés par des prisonniers alliés retour d'Allemagne. Dix-sept cents y étaient hier installés. Après quelques jours de séjour, ils quitteront Liège et seront remplacés par d'autres. Et ainsi do suite. On annonce que 200.000 prisonnier* français notamment vont passer par notre villo et s'y arrêter. .,Ce défilé prendra certainement de nombreuses semaines, disait un professeur émirat, «n faisant part de la nouvelle situation. C'ï*st une cinquième année perdue. Nous avions espéré qu'il n'en serait rien. Les professeurs avaient décidé de renoncer aux vacances. Nous aurions pu ainsi gagner une année. Cela ne semble plus possible. Quel dommage pour la jeunesse!" La constituante. BRUXELLES. 24 décembre. (Havas-Reuter). Le ,,Soir" dit que, d'après la décision du conseil du cabinet, les élections pour la Constituante auront lieu aux environs du mois de juin 1919. 'La question du suffrage des femmes devra être tranchée et élucidée par la constituante. - * * * Des délégués américains étudient l'crganisation de nos oeuvres pour l'enfance. BRUXELLES, 26 déo. (Haivas-Reuter). Deux délégués américains de la Commission for Relief visitèrent une série d'oeuvres pour l'enfance en Belgique. Us feront rapport de leur voyage à M. Hoover, qui les chargera j d'étudier l'organisation de ces p&nvim

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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