L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

540986 0
06 oktober 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 06 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6d5p844t2q/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

3èmo Annee iv<yio?3 "ÊTceïïïs " Ssnraeili fï octofefe L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. tlournal caaaoticSlers du ïîiiatiirj rs^ralssanît en MoIEairsîSe Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées «t* bureau tle rédaction : N. Z. VOORBUHCWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphones: -2797 et 8775. Rédacteur en Cheï : Gustave Jaspaers. „ ... . „ , . .. ( Charles Bernard, Louis Pâérar^ Comité de Rédaction. ^ g^en^ Chambry, Emilie Painpar^ Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour I» militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payab par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Avis à nos lecteurs. Ce numéro contient un supplémen gratuit „Fieurs de Kultur" (Feuille I ou „Les Allemands peinis par eux mêmes". les Mots à la Réalité Après Michaelis et von Kuhlmann Czernin y est allé de son discours. Il a com mencé par dire une grande vérité en répé tant le mot de Talleyrand : ,,La parole ; été donnée aux diplomates pour déguise: leur pensée." Mais ç'a a été pour déclare] aussitôt après que ce mot ne s'appliquai pas aux hommes d'Etat des empires cen traux. Ces derniers parlent pour dire quel que chose; au demeurant les millions d'in dividus qui donnent leurs biens et leur san^ ont le droit de savoir pourquoi ils paien ©t pourquoi ils se battent. Très juste et voilà une condamnatior formelle des méthodes oratoires que Mi chaelis et von Kuhlmann, celui-ci avet plus d'art et plus d'adresse, ont emprun tées à Bethmann-Hoilweg. Czernin, enfin allait dire quelque chose. Hélas ! après un aussi beau début, le ministre des af faires étrangères de la double monarchie î immédiatement versé dans le défaut qu'i reprochait aux diplomates de l'époque d< Talleyrand et il s'èst répandu dans un flot, dans un océan de phrases absolument vide: de sens. On aurait pu attendre du comte Czernin qu'il projette quelque clarté sur la not< inconsistante et vague que l'Autriche-Hongrie a envoyée au Pape. Non. Il semble craindre au contraire que quelque re-gard pénétrant y découvrit une lueur, s: faible fut-elle, car il met tous ses soins s l'obscurcir de nouveaux nuages. Les allies et les neutres demandent à l'Austro-Allemagne: Quid de la Belgique, de l'Ai sace-Lorraine, du Trentin, de la Pologne do la Serbie, de la Roumanie? Et Czernin après les autres, répond par des considérations funambulesques sur le statut futur d< l'Europe, le désarmement et le retour de l'âge d'or. C'est se moquer. Le prix de telles balivernes propres à servir do préface à un traité de droit des gens est de un louis tout juste — huit florins autrichiens — et n'importe quel étudiant do quatrième année, un peu serré à l'approche du terme, est capable de les fournir à ce taux. Mais un ministre de S. M. apostolique a d'autres responsabilités. Le discours qu'il nous sert ne peut prendre une signification a nos yeux que s'il est fondé sur la sincérité. Et c'est cette sincérité, quoiqu'en dise M. Czernin, répudiant le mot de Talleyrand; qui lui manque le plus. La sincérité de l'Autriche prônant h désarmement et l'arbitrage! Ecoutez donc ce renard qui prêche la Passion. Car deus pays au monde 6e sont toujours re' fusés à admettre qu'il put y avoii au-de6sus de la guerre, ultima ratic gentium, un tribunal capable de dir< ie droit entre les peuples et de leui imposer ses sanctions. Ces deux pays son1 l'Allemagne et l'Autriche, l'Allemagne des von Treitchke et de Bernhardi, qui avals le Schleswig, asservit l'Alsace-Lorraine et viola la Belgique, l'Autriche du drang nach osten, de l'annexion de la Bosnie et de l'Herzégovine, du veto dans la question de Scutari et de l'ultimatum à la Serbie. En outre, vivant de discuter le statut ftf r des nations entre elles, il importe de éà\ r quelles seront ces nations et comment e ïfe ; eront. Est-ce que, dans la pensée des h k. s d'Et-at allemands et autrichiens, il y a. îf encore une Belgique et une Serbie? Et s'il consentent, toujours dans leur pensée, à les laisser subsister sur la carte, est-ce qu'ils ne veulent pas imposer à ces deux pays des conditions d'existence qui ne permettent plus do les considérer comme des personnes du droit des gens? Et quelle figure la Pologne fera-t-elle dans cette Europe de demain 1 Ah ! c'est bien le cas de répéter avec don Carlos dans le fameux monologue d',,Hernani": Tête-à-tête ils sont là, réglant et retranchant,Arrangeant l'univers comme un faucheur son champ. Tout se passe entre eux deux. Les rois sont à la porte, Respirant la vapeur des mets que l'on « apporte, Regardant à la vitre, attentifs, ennuyés, Et se haussant pour voir sur la pointe des pieds. Cette fois ce n'est plus le Pape et l'empereur, ce sont deux empereurs qui assaisonnent à leur goût la cuisine du monde. Et au lieu des rois, ce sont les peuples qui se haussent sur la pointe des pieds pour regarder par la vitre ce qui se passe à l'intérieur. Mais nous ne sommes plus au temps de Charles Quint et les peuples, comme les rois vassaux d'alors, ne se contenteront pas de respirer la fumée des plats. Ces peuples, les peuples libres qui forment la vaste coalition de l'Entente, sauront bien forcer la porte de la salle du festin et s'asseoir en maîtres à la table servie pour un partage équitable. Déjà la porte ne tient plus qu'à moitié et le canon britannique, pas plus tard qu'hier, en a encore fait sauter un verrou. Aussi nous aimons mieux l'éloquence de Churchill qui a parlé à Londres tandis que Czernin discourait à Vienne. Churchill ne cherche pas à ruser ou à tromper. Ce qu'il dià renosft sur la ,réalité, la réalité magnifi que et terrible du Royaume-Uni et de ses Dominions vouant à la guerre leurs ressources immenses en hommes crt en matériel, décidés à remporter la victoire. Nous [ savons, nous, en dépit de toutes les belles « paroles du comte Czernin, que ces choses ) qu'il promet, une paix durable fondée sur s le droit, n'est qu'à ce prix. Charles Bernard. le nitni des déportés ' Belges en Allemagne Notre confrère, le „Nieuwe Rotterdamscho i Courant" — qui n'est certes pas suspect do - germanophobie ! — publia il y a peu de temps une intéressante correspondance particulière qui donne des renseignements singulièrement émouvants concernant le sort des déportés belges, obligés au ,,travail forcé" en Allemagne. En voici quelques extraits : Les déportés belges ont été répartis dans r cinq camps, parmi lesquels celui de Soltau. Im- • médiatement après leur arrivée au camp, l'autorité militaire a incité les déportés à signer un contrat de travail. Tous ont refusé, à l'exception de quelques-uns. L'aumônier catholique allemand, dans ses sermons du ! dimanche, a également engagé ces malheureux à signer un tel contrat: il a été hué. Après , ce maigre succès, la plupart des déportés ont ; été répartis entre divers petits camps relevant du camp central de Soltau : Ivônigsmoor, Teu-felsmoor, Lichtenhorst, etc. Il fut défendu aux commandants de ces détachements de permettre aux soldats belges ' pri;onniers qui s'y trouvaient de donner aucune nourriture supplémentaire à leurs mal-; heureux compatriotes. La nourriture fournie par l'autorité militaire était tellement insuffisante qu'après quelques jours plusieurs déportés tombèrent d'épuisement. Les infirmeries furent bientôt combles et on dut se décider à envoyer les plus gravement malades à l'hôpital central de Soltau. Malgré cette mesure, beaucoup do déportés moururent dans les infirmeries et dans les baraques; bon nombre succombèrent pendant leur transfert à Soltau. Dans la section de Lichtenhorst seulement il y a eu 39 décès. Dans une seule baraque, 9 hommes périrent de congélation on une nuit, et des dizaines devinrent paralysés. À Soltau même, plusieurs hommes moururent dans les baraques ou les infirmeries du camp de déportés, presque tous sans recevoir les secours de leur religion, ! car l'aumônier militaire belgp du camp des soldats ne pouvait mettre les pieds dans le camp des civils. A l'hôpital, il y a eu pendant un mois environ trois décès par jour, le mois suivant, quatre. En un seul jour, il y eut 12 décès. Les commandants des petits camps ont décliné toute responsabilité au sujet de cette effrayante mortalité : et les déportés ont été, l'un après l'autre, ren- j voyés à Soltau. La nourriture, dans ce camp, ! était relativement plus substantielle que dans , les petits camps et cependant il y eut encore ! beaucoup de décès dus à l'affaiblissement. Finalement la ration fut augmentée de 100 gr. par •jour et- les soldats belges furent autorisés à donner un peu de leur nourriture à leurs compatriotes. A partir de ce moment la mortalité diminua sensiblement. D'ailleurs beaucoup de déportés furent renvoyés en Belgique. , Il est remarquable qu'il n'y ait eu aucune épidémie. Au-dessus des lits de malades se trouvait presque partout l'inscription (en allemand) : faiblesse cardiaque ; faiblesse générale. ' Il y • avait aussi un grand nombre do cas de pneu-► monie et pleurésie. Les docteurs n'étaient , animés d'aucune mauvaise intention, mais ils „ étaient évidemment découragés par le sentiment de leur impuissance. Ils ne disposaient, pour leurs malades, ni do réconfortants alimentaires, ni même de médicaments. Des malheu- ' reux, qui étaient tombés au poids lamentable de 30 kilos, ne recevaient que du pain noir et une soupe grossière. Comme la chapelle où l'aumônier militaire belge pouvait officier se trouvait dans le camp des soldats, les corps des déportés décédés devaient, y être transportés. Mais comme ces longues files de cercueils alarmaient les soldats, l'autorité défendit, au ; bout d'un mois, de porter les dépouilles funèbres à la chapelle : elles furent alors transportées directement de la morgue au cimetière. i Au milieu de toute cette détresse (500 mala- 1 des à l'hôpital, 4 morts à la morgue et 3 mourants qui avaient été administrés) l'aumônier catholique * belge dut tout à coup quitter le camp, sans le moindre motif. Il n'y eut plus dès 1ers de prêtre dans l'immense camp. Tel était le sort réservé par les autorités allemandes aux déportés belges, au moment même où elles assuraient, dans des notes officielles, qu'elles les traitaient avec humanité ! • «a Plus de Ml essasÉats. Du ,,New-York Herald": D'après une statistique officielle communiquée le 30 juin 1917 au Parlement anglais 9.743 hommes (3.823 passagers et 5.920 marins) sont morts sur les navires de commerce anglais depuis la guerre. Ce chiffré ne comprend pas les morts des navires de commerce américains, grecs, espagnols, suédois, hollandais, danois, norvégiens, ni ceux des ""navires français, russes et italiens, ni ceux des navires-hôpitaux. Chacun de ces morts a été assassiné. Voilà la raison do notre guerre. Le gouvernement qui a prescrit ces meurtres ne doit pas survivre. m ,i i 0 ii | m J // y si un an 6 octobre 1916: Les Français réalisent quelque* progrès à l'est de M or val. Les Anglais repolissent (le violentes attaques allemandes dans la région d'Eaucourt-VA bbaye. Les Italiens débarquent en Albanie à Sœn-ti Quaranti et occupent Argirocastra et Del-i*inn.Les Russo-Roumains âttaquent sur tout lei front de la Dobroudja. Les ailes droite et centrale de Vennemi sont refondées,y En Belgique. A Bruxelles On annonce la mort accidentelle de M. Jacques Boon, décoré" de l'ordre de la Couronne, capitaine-commandant au corps des sapeurs-pompiers volontaires d'Anderlecht. Le fils de M. Jacques Boon est sous-lieutenant au front belge. Nous lui présentons nos très vives condoléances. * * * L'exposition énoncée des fraudes et des falsifications, organisée par le service des laboratoires de la Ville de Bruxelles, qui devait primitivement s'ouvrir pour fin 1916, puis pour avril, et dont^le début était finalement escompté nour le 15 juillet dernier, demeure stationnaire. Les vastes locaux du boulevard de la Senne n. 1, où ont été transportés les produits alimentaires,, dioramas et vitrines figurant jadis à l'Exposition de Gand, et dont l'ensemble devait constituer*le fond de l'exposition, sont en place, tout est étiqueté et les dioramas ont chacun le bouton électrique qu'il n'y qu'à tourner pour avoir la lumière.Malheureusement, toute la partie actualité, les fraudes quotidiennes, dont lés échantillons instructifs devaient être renouvelés hebdomadairement; les plats-types par la vue desquels les ménagères allaient pouvoir se renseigner sur la valeur alimentaire des aliments et, selon un budget- fixe, substituer des produits moins chers qui leur seraient indiqués à mesure de la hausse des anciens, do tout cela rien n'est rrême en préparation! Fin juin, les nombreuses vitrines avaient été Repeintes. Il régnait dans les locaux une activité pleine de promesses. Hélas ! en dépit de l'affichette do la Vilte de Bruxelles, le musée est toujours fermé, et le personnel, déjà si souvent déçu ,et ne voyant jamais venir les organisateurs, n'ose même plus présumer quand aura lieu l'ouverture.Il faudrait pourtant se hâter do profiter d'octobre et novembre, si l'on veut avoir fait quelque chose cette année. Rapidement les froids vont venir et, comme il n'est pas question de chauffer oes vastes salleG, l'exposition verrait encore une fois ajournée à l'an prochain. * * * La Commission provincialo des* récoltes a pris des mesures sévères pour rendre efficace le contrôle des blés et "empêcher le coulage, lit-on dans un journal bruxellois. Ces mesures concernent la surveillance du battage, le passage du blé aux minoteries et le contrôle des stocks. Les propriétaires de batteuses mécaniques ont à desservir un secteur déterminé. Chaque semaine, un nouvel ordre de marche sera édité et le contrôle sera particulièrement sévère à l'égard des producteurs qui déjà figurent sur les listes noires et peuvent donc à juste titre être considérés comme auspects. Il a été établi trois périodes distinctes pour le battage du grain, notamment le 30 septembre 1917, le 30 novembre 1917 et le 30 jarvier 1918, comportant chaque fois un tiers de la récolte. Si le grain n'est pas expédié directement aux magasins de la Commission provinciale, il demeure sous la surveillance des autorités locales, qui en sont rendues responsables. Un contrôle permanent est établi et les contrôleurs ont le droit de faire exhiber à la première réquisition toutes les quantités emmagasinées. En cas de manquement constaté, la commune est rendue responsable et s'expose à des sanctions sévères. Grâce aux mesures édictées, il sera dorénavant impossible aux cultivateurs en mal de fraude de faire moudre le grain soustrait au contrôle. .Aucun meunier ne consentira dorénavant à se charger de cette besogne. Le travail des minoteries a été réglé de telle manière que les meuniers travaillent par séries. Chaque série comporte une période de travail de six mois, à raison de trois à six jours par mois, d'après l'importance des installations. La surveillance de la fraude sera rendue dorénavant si sévère qu'il est à espérer que les campagnards renonceront plutôt à leurs bénéfices plantureux que de courir les risques de se voir choper. En effet, à côté des ,,polizei" en uniforme, il a été-créé une forte brigade de contrôleurs civils qui opéreront plus particulièrement dans les rues do la capitale, les bourses, les cafés, les réunions en plein air, et auront pour tâche de surveiller spécialement les pâtisseries, les fabriques de biscuits, de puddings, et autres entreprises industrielles et commerciales qui utilisent les farines fraudées. Grâce à ces mesures, la Commission provinciale du Brabant espère pouvoir mettre environ 15 millions de kilos de blé à la disposition du Comité d'alimentation.A Nivelles Le prix fort élevé des denrées alimentaires a fait monter considérablement la valeur loca-tive do la terre en Belgique occupée. C'est ainsi que. d'après une feuille bruxelloise teu-tonisée, dans la région de Nivelles, par exemple, on no trouve pas à louer à mille francs de l'hectare. A Vervlers Il ne reste aucun soldat allemand dans la ' commune de Hodimont. La ,,Commandantur" et les différents "bureaux sont, installés à Verviers: rue du Palais, rue do l'Harmonie, placg du Marché. Pour l'appel les jeunes gens devaient se réunir une fois tous les mois rue du Manège. Les Allemands n'entreprirent aucun travail dans la commune. Les cours ont repris à l'Athénée, au Collège des Jésuites, à l'Ecole normale et à l'Ecole textile. Pour les déportations les hommes furent convoqués à la garç de l'Ouest où il n'y eut aucun incident. 75 furent déportés parmi lesquels nous citerons: MM. Beaupain. Dieu-donné, Vliegen François, Demal Jean, Fréhis Jean, Mathonet Jean ou Joseph. Le comité de ravitaillement est présidé par M. Dresse, assisté de MM. Boland. Adam, Brandenberg. Plusieurs oeuvres de secours ont été fondées dans la commune; nous signalerons le apmité de secours de Verviers et environs, les repas pour femmes débiles, la Laiterie maternelle, l'oeuvre de la chaussurei Les comités de ces oeuvres sont installés dans la fabrique Fauchamp, rue Pont-Léopold, et dans la fabrique Grivégnée, rue Verviers. Les ouvriers de la commune ne travaillent pas et celle-ci n'a rien entrepris de nouveau. Les familles des militaires touchent la rémunération qui leur est due. Les chômeurs reçoivent 6 francs par semaine. _ Le docteur Van Pce est toujours à l'hospice. A Ensival, ' les distributions de vivres se font près de la maison communale, rue De-pouhon. Les mêmes denrées alimentaires sont distribuées dans toute la région. On a commencé l'osuvre des dîners économiques où tous, chômeurs ou non, peuvent venir chercher un dîner «(soupe, pommes de terre, viande, légumes) au prix de 30 centimes. La rémunération militaire est payée très régulièrement.Depuis longtemps le train ne roule plus. Tous les hameaux ainsi que toutes les communes environnantes sont éclairés à l'électricité. Ans ]BraSîs.ra£ Un témoin oculaire rapportait, il y a quelque temps, que, comme suite à un arrêté publié à Liège et réquisitionnant, entre autres articles de cuir, les mallèttes d'écolier, des soldats allemands avaient dépouillé de leurs sacs, à la sortie des écoles, les enfants de Liège et de Dison, indemnisés chacun d'environ 1 mark. Ces rafle6 autour des bâtiments scolaire* se généralisent. En effet, on signale de ces réquisitions spéciales en différents endroits, notamment à Braine-l'Alleud. a * * La saccharine coûtait au début de la guerre Frs. 16, ensuite 38, puis 180, 250 et 500 Frs. Au début de 1917, on cotait Frs. 1100 et en ce moment Frs. 2200 le kilo J Au IPasre W'stSSoEt Les Boches s'emparèrent sans coup férir de Meslin, le 22 août 1914. Les troupes do passage se succédèrent durant 5 ou 6 jours. Elles logèrent dans le village. Pas de civil fusillé, pas de maison incendiée. Par contre, le pillage fut général. Entendez par là qu'ils enlevèrent chevaux, vaches, cochons et les poules surtout. Actuellement, il ne reste guère qu'une dizaine de Boches à Meslin. Ils ont établi leur quartier à la ga*e et à la maison Boone. La Kommandantur est installée à Ath. C'est là que les hommes étaient convoqués une fois par mois pour l'appel général. La commune a toujours eu un poste de soldats à cause de sa situation. La ligne de chemin de fer Bruxelles-Lille passe quasi au centre. Il y a eu jusqu'à 300 soldats dans Meslin. Ces hommes étaient logés dans l'ancienne école des garçons. En ce moment-là ils avaient établi un champ de tir près du moulin Lescot, et cela avait beaucoup coûté à la commune. Disons en passant qu'au-début la Kommandantur était à Ghislenghien; un moment eHo vint à Meslin, puis elle se transporta à Ath, où elle fonctionne toujours. Les Allemands, ont construit un enrochement en remplacement du pavé, depuis la barrière de Ghislenghien jusqu'au bois du Renard, à Ath. Toutes les-écoles continuent leurs cours, qu'elles avaient suspendus 15 jours à peine. Il ne' reste presque plus de chevaux à Meslin. Avec les réquisitions, les amendes de toutes sortes ont fort éprouvé ce village. M. Raymond Permanne préside le Comité de ravitaillement. MM. Valère Terache, secrétaire; Oscar Debraine, Ernest Hindrix, Vital Pourez et Louis Terache, membres, sont ses collaborateurs. Les mêmes s'occupent du Comité de secours aux chômeurs. Ces divers comités ont leur local à la salle communale. Les habitants s'adonnent aux travaux agricoles; les salaires sont variables: 1 fr. 50, 2 fr. 50 par jour. La commune a longtemps fourni du travail aux ouvriers; elle a, en effet, construit une nouvelle route pavée allant <le l'Ecole des garçons à la route de Bruxelles. Les chômeurs ne sont pas abandonnés; ils touchent 50 centimes par jour et reçoivent gratuitement le pain, le riz, etc. Le contrôle préparatoire aux déportations eut lieu à l'école des filles, porte de Mons, à Ath. Il n'y eut aucun incident et, ce qui est mieux, aucun déporté de Meslin-l'Evêque. Par contre, les communes suivantes fuient rigoureusement éprouvées : Ath (300 déportés), Maffles et Arbres (une centaine). Un peu de temps avant les exportations officielles des ouvriers du che-ir.fti de fer qui avaient refusé de travailler furent expédiés en Allemagne. Ces vaillants méritent que nous les honorons en citant leurs-noms: Auguste Bacliy, Clément Ves-set, Marcel Vesset, Henri Mollet, Sylvain Defamie, Elie Chatel, Arthur Lobbreux. Dsrss les Flands^es Iseghem est le point terminus pour le transport des troupes. C'est de là quo les feltgrauen sont dirigés vers les lignes de feu où leur présence est impartiemment attendue. Cent vingt-cinq notables de la petite localité ont dû partir pour céder leurs maisons aux officiers boches. Les églises sont transformées en hôpitaux pour recevoir les blessés venus de Roulers. Toutes les nuits, entre d'eux et trois heures, vingt ou trente camions automobiles partent dans la direction de Menin. * * # Le travail forcé pour les habitants de Roulers, Menin, Warneton et Lens a recommencé. Les malheureux sont obligés de travailler aux travaux de défense entrepris en Belgique, — sans quoi ils sont déportés en Allemagne. * * * Les rassemblements de plus de cinq personnes sont interdits. Des patrouilles de gendarmes circulent autour de la ville de Bruges afin d'empêcher les désertions —• comme disent les Allemands — de déportés. Désertion est une trouvaille ( Le 11/lme jour cae la guerre. lie mm victoire anglaise ea Haro. Entre Poelcapelle et Gheluvelt les troupes du maréchal Haig avancent de 2 kilomètres et s'emparent do nombreuses positions importantes. — Elles font plus de 3000 prisonniers, repoussent plusieurs contre-attaques ennemies et infligent de grosses pertes à l'adversaire. La situation sut les autres fronts. Sur le front occidental. plus taTd> dans l'après-midi, l'ennemi . x , _. » ■ , tenta trois autres contre-attaques infructueux Les Britanniques s'emparent de Poîderhoek, , , j -. • - t> i Molenarelsthoek, Gravenstafel, Ruelel, ses au sud-est du bois mi Polygone Noord Endehoek, de a majeure partie ^-'es pertes.^de 1 ennemi, dans tous les com» do Poelcapelle et font 3GC0 bats, ont été .extraordinadrement fortes. Il prisonniers. • faut attribuer ce fait eau grande partie au (Communiqué officiel.) nombre considérable des troupes allemandes LONDRES, 4 octobre. Notre attaque, l"1 se trouvaient engagées dans leurs tran- entreprise sur un front de 8 milles depuis ^ des J® d?bufc 1 attaque. Tower Hamleta jusqu'à la voie feïrée Nos pertes furent minimes Outre les pn- d'Yptres à Staden, au nord de Langemarck, sommera, quelques canons et beaucoup d an- a été couronnée d'un succès complet. Tous tTO maternel tombèrent entre nos mains, les objectifs fixés ont été atteints. Nous en- i_e début do I'act:on. levâmes une position d'une importance ca- LONDRES, 4 octobre. Le correspondant pita e. <j0 j^eut<5a. au front écrit: Vers 6 heures dul Plus de 3000 prisonniers ont de]a été nœ armées ont entr6 is ^ nou. conduits dans les camps de concentration. n -, ■ -, t- , n ,T i n a i t. velle grande attaque.sur le iront ou elles Nous occupons actuellement les ihiau- v . ,...> , . -, , • . , , , L • . , • innA remportèrent deia de si brillantes victoires teurs les plus -importantes îusqu a 1000 . , ° t> , , . ., , yards au nord de Broodeinde. f03 den?f^ ,temPs' Pendant la nrafc le Nous enlevâmes le hameau de Polder- U™P3 était devenu mauvais hoek et nous délogeâmes l'ennemi d'un 11 .J falt.1111 forb ve(nt 11 grand .nombre de fermes au sud et à l'est naîalt de du bois du Polygone. „ ^ ca JmofentT ,d. toIE5? P "le. Nous nous emparâmes de Molenarelst- persistante. L action d aujourd liui est hoek et de Gravinstafel et nous progrès- a, niveau menée contre la grande position sâmes jusqu'aux quartiera extérieurs de de defense située sur la orete de Menin Poelcapelle L ennemi se rend parfaitement compte Notre action pour la conquête de l'objec- d* n0? intentions. Il s'inquiète au sujet du. tif final réussit tout aussi brillamment, déploiement du mouvement stratégique Nous enlevâmes le village de Ruetel, Noord auquel toute son aile droite se trouve ex- Endehoek et les hauteurs qui donnent vue posee. sur Becelaere et Broodeinde. lcs progrès réalisés par les Britanniques* Nous nous sommes nichés un peu au delà LONDRES, 4 octobre. (Reuter.) Lé de la crete de la colline situee a 5 milles a général Maurice, chargé de la direction des l'est d-Ypres Nous enlevâmes la majeure » érations militaires, déclara au correspon- partie du village de Poelcapelle . [(an(. ^ jjeuter que le maréclial Haig venait Avant midi notre objectif était atteint ^ ^ annoncer par téléphone qu'il a atteint complètement. toug lee Okjeot-;fs de l'attaque d'hier. Le rapport du maréchal E-Saig Le général Maurice montra sur la cartel (Communiqué officiel) ^ d<™"0 ^ de points qui formaient lea ^ . t , • objectifs. Tous ces points ont ete attei \ts. LONDRES, 4 octobre. Le rapport mte- ^ terrain occupé comprend une partie très gral du maréchal Haig dit : Le temps, qui imp0rtanto de la série de collines aux envi- fut beau pendant la préparation de 1 atta- ron^ cje Menin. que, se gâta hier. Lo vent devint grad uelle- vrooies réalisés près d'Ypres s'éten- ment plus fort. La nuit dernier©, et peu- d<mt g£r frcnt de 141 kilomètres et dant l'attaque, il y eut un fort vent d ouest atfceigiîlirent un0 profondeur maximum de avec par moments des bourrasques et des 2200 mètres averses. Ces conditions climatériques entravèrent Les Allemands préparaient eux-mêmes une la progression et l'action de l'aviation. attaque Néanmoins nos avions fournirent de temps LONDRES, 4 octobre. Le correspondant à autre de précieux renseignements, tant sur de Keutsr au f,r0ut écrit: la position de nos propres troupes que sur Lo 4 octobre sera enregistré dans les an- les lieux où se concentrait l'ennemi pour nales do uos armées comma un des jours des contre-attaques.^ ^ les plus glorieux. On considère cette bataille L'attaque fut exécutée par des divisions comme une des plus grandes victoires depuis anglaises, australiennes et néo-zélandaises. la bataille de la Marne. La lutte engagée Parmi les troupes anglaises il vivait des 5Ur coiiines de Menin s'est terminée bril- bataillons originaires des 28 comtés anglais. ]animent pour nos armes. Les Allemands Il y avait également quelques bataillons ont été dispersés. Les prisonniers affluent écossais, irlandais, gallois. ^ < par centaines. Depuis hier matin ils arrivent Partout de prompts progrès furent réali- par grands et petits groupes dans nos lignes, sés. Au sud de la route de Menin, où nous Les 0fficj6r3 ee montrent très abattus et dé- n'avions préparé qu'une petite progression, cjarent, unanimement que ce fut une journée , l'objectif fut atteint très tôt. Au nord de la fatalo pour }es arme3 allemandes. route des bataillons anglais s'emparèrent du Noug devons attribuer en grande partie hameau et du château de - Polderhoek, où l'étendue de nos succès au fait que nous une âpre lutte eut lieu. L'ennemi fut délogé devançâmes les Allemands qui préparaient d un grand nombre de fermes et de petits ull6 grande action en vue de reconquérir la bois au sud et à l'est du bois du Polygone. crête de Zonnebeke. Cinq divisions alleman-Les Australiens enlevèrent Molenarelst- ^eS) au moins, se trouvaient prêtes à entre-hoek et purgèrent d'ennemis les maisons sur pre,udre cette opération, qui devait être delà route de Zonnebeke a Broodseinde. clanchée à 7 heures. Les Néo-Zélandais occupèrent Gravensta- Notre attaque fut déclanchée une heure fel et sur leur gauche des divisions britan- p}us tôt et le fait contrecarra les plans de niques progressèrent jusqu'aux quartiers l'ennemi. Le tir de barrage que nos canons' extérieurs de Poelcapelle. ^ dirigèrent sur les masses compactes des divi-Peu après le début de 1 attaque nos pre- si on s d'attaque allemandes et les pertes in f limiers objectifs furent atteints sur tout le gées dans leurs rangs sont considérés comme front d'attaque. les plus terribles de la guerre. Notre marche sur les objectifs définitifs Ri€11 ne pouvait résister à ce feu et, lors- fut effectuée conformément au plan pré- qU0 nos vagues d'assaut se portèrent en conçu et fut également couronnée de succès. aVant, les Allemands, en plusieurs endroits, Léo Anglais prirent les villages de Ruetel prirenfc la îùite< gur ]a orêtô de Broodseinde et de Noord Endehoek et s assurèrent le mouvaient les vagues irrésistibles des terrain élevé qui commande Becelaere. troupes britanniques et cette hauteur domi- Les Australiens conquirent Broodxinde et nante, où se rattachent tant de souvenirs enlevèrent une positâpn importante sur la amers, fut à nouveau éntre nos mains. crête à 5 milles à lest d'Ypres, qui leur L'artillerie allemande fit l'impossible donna une vue libre vers 1 est. ^ ^ pour conjurer la catastrophe, mais la brume Sur l'aile gauche, les Anglais enlevèrent entrava son action, tout autant que le tir la majeure partie du village de Poelcapelle de nos batteries. et la ligne à l'est de l'église de Poelcapelle Jamais l'infanterie ne joua un rôle aussi qui se trouvait dans le plan d'attaque. important qu'aujourd'hui. L'armée bri- T"ous les objectifs furent atteints avamt tannique a inauguré l'offensive avec le fusil nudi^ ^ et la mitrailleuse comme armes principales. Suivant les déclarations des prisonniers, Nous enlevâmes villages sur villages. Vers confirmées par la composition des unités midi nous avions progresse sur une profond allemandes engagées sur ce front et le nom- deur d'un mille et quart. bre des cadavres allemands, notre attaque Le général von Arnim nous donna une précéda de quelques minutes une attaque des plus grandes chances de là guerre lors- qu'auraient dû exécuter 5 divisions alleman- q-ue nous lui enlevâmes son1 offensive avant des, sur notre front depuis le bois du Poly- qu'ii ait pU la diriger contre nous. gone jusqu'à Zonnebeke. Nos tirs de barrage empêchèrent les troupes ennemies do fâcheux contretemps pour les Allemands, passer à l'assaut et firent ainsi échouer l'ac- LONDRES, 4 octobre. Toutes les information. tions reçues jusqu'à ' présent au sujet de la Les fantassins ennemis qui avaient échap- bataille près d'Ypres parlent d'un brillant suc-pé au feu de nore artillerie furent décimes ®;bbs. lo correspondant du Da.ly 1 nr -i 1 'ci.' • -1 Cbromcle , ait que cette bataille constitue un par le feu .de notre infanterie. En raison des des succès' lcs ^lus imi)ortants qui ont été pertes subies par 1 ennemi sur le point ou remportés au cours de cette guerre. il prépara soni attaque, l'adversaire n'a Lo correspondant do Reuter dit : Le 4 octobre tenté jusqu'ici que peu de contre-attaques. 1917 sera marqué dans les annales de l'armée Deux contre-attaques tentées très tôt dans anglaise comme une des journées les plus glo- l'après-midi à l'est de Gravenstafel, ont été rieuses. C'est une des plus grandes victoires brisées par notre feu avant ^ue l'ennemi ait 4"i on^ remportées depuis la bataille de la pu aborder nos positions. . r-ui ,r+. Une autre contre-attaque au nord-est de -rc XÇ î •8 1 * . • -. A T - . , ,. * , ., .Les Anglais se sont mis en marche dans la Langemarck donna lieu a une apre lutte, airection % ïa crêtc Passchendaele et ils mais 1 ennemi ne fut pas en mesure de delo- onfc atteint sans doute Gravenstafel et les cotes ger nos troupes des positions qu'elles avaient d'Abraham qui dominent la partie occidentale .conquises,' tde la crête, ainsi que Broodseinde, un point

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes