L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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01 december 1918
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s.n. 1918, 01 December. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hx15m63c8r/
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^ ^nneeTVi 1^99 et isoo o cens '•~oi«H»aiaeiieTif5niinai 3 âêcëtnbré 1918' L'ECHO BELGE L'Union fait la Fores. »loass''ïra£aî QasotidfleBTi du malin utaraSssaint en HoSîarade. Belge est notre nom do Famille, l union '3/1 ta i-orcs. ^o^ïL-ïrazait ciMOMcasetta eau maun ts*ar£âï@s£airîS en raoïiaraae Belge est notre nom c'a Famille» hareaude réctïetïOîl^'lV* 7dT00BBU»GWArS234-240 I RÔdactear. en Cîseî : Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande il. 1.50 par mois. Eiranger fl. 2.00 par mois. Pour Sos », ^ JSiîlS,JViïï= I militaires au front et les militaires internés en Hollande îl. 0.75 par inois payable AMSTERDAM. Tesephones: 3797 et 177&. j Comité de Rédaction : Charles Bernard, Iiené C^at^brï. par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclamos: 30 cents la .liane. Une juste léparaiion. Lettre ouverte à M. Harmignies ministre d< Sciences et des Arts. v Monsieur le Ministre, Notre pays, reconquis par l'héroïsme de et soldats et la vertu de son Roi, va renaît] de ses ruines. De même que tous les Belg< se sont unis pour sa défense, tous les Be ges uniront leurs efforts pour sa restaure tion. Ce sera la tâcho du prochain Congre de la Paix de fixer dans quelle mesure I ci vahisséur doit participer p$r les réparatior de toute nature et les justes dédommag< nients qu'il nous doit à cette oeuvre de 1 reconstitution do notre vie économique. Ma l'ennemi ri'a pa3 seulement détruit de maisons, des fabriques, des monument* qiv'il est possible de reconstruire et dont 1 valeur peut se traduire en argent monnaye 11 a également voué à la destruction de trésors d'art inestimables : Ici un simpl dédommagement financier, si importai] fût-il, no saurait suffire et la seule répars tion qui put nous donner l'équivalent de oeuvres perdues est une réparation eu ns ture. C'est seulement au moyen des richesse accumulées dans'leurs musées que l'Aile magne et l'Autriche pourraient nous indem friser convenablement pour la perte de tan de chefs-d'oeuvre de l'art où se perpétue 1 plus pur idéal de notre race. Mais il y a plus. Notre école de peintur e?t si riche, si abondante, que l'on s'éten ne, malgré tous les trésors conservés dans ne églises et nos collections, de ne pas y trou ver mieux représentes nos maîtres les plu glorieux. C'est que,, sous les domination étrangères avant 1815, beaucoup de nos àfc baye3, confréries et autres avaient été in justement dépouillées de leurs richesses -ai tisfciques qui ornent aujourd'hui les mu «êes de l'Allemagne et de l'Autriche. Au cune prescription ne saurait couvrir ce pillages d'objets dont la valeur dominant est d'ordre moral et qui font partie inté grante de notre patrimoine le plus sacre C'est pourquoi nous vous prions instamment Monsieur la Ministre, de vouloir bien exa miner, aujourd'hui qu'a sonné l'heure d'ui règlement de comptes qui doit être généra et définitif, jusqu'à quel point l'équité e la justice nous autorisent d'exiger la resti tution d'oeuvres d'art qui nous ont été enle vées notamment sous le régime autrichien à cet effet, à titre d'annexes, nous avoni Vbiuieur de mettre sous vos yeux une séri< | de documents qui vous renseigneront sur h provenance, et la nature des tableaux suscep tiUê$ dé faire l'objet d'une reprise légitime. Nous.y joignons également Je traductior d'un article du ,,Bcrliner IUustierte' Zei tung" qui voua montrera que la justesse d'une- pareille restitution n'est pas contestée par nos ennemis eux-mêmes. Nous osons espérer, Monsieur le Ministre, que vous voudrez bien examiner avec la plus grande attention les points qui font l'objet de cette lettre que nous nous permettons de vous adresser comme porte-parole do compatriotes encore inconnus pour,nous qui nous ont transmis leur souci parmi les périls de Inoccupation. Veuillez, croire. Monsieur le Ministre, à notre patriotique dévouement. I. Opsomar. Laurent Fierena. Charles Bernartf. Traduction d'un article paru dans le ,,Ber-liner lllustrierte Zeitung" no 38 du 22 septembre 1913, page 301. Oeuvres d'art*que la paix de Brest-Litovsk ramève en Allemagne, Précieuses peintures ;pour la galerie de Kassel. Les amis des arts savent que les doux plus riches et aussi les plus belles galeries de peinture du inonde sont Je Prado à Madrid et l'Ermitage à St. Pétersbourg, et il ont souvent regretté dans le beau temps de paix que Madrid et Pétersbourg fussent quelque peu en dehors des grandes routes des voyages. Les sources qui alimentent les grands musées sont d'ordinaire quelque peu troubles, mais dans l'Ermitage ces amis des arts constatèrent ivec un particulier regret qu'ils auraient bien l'oulu voir une partie de ces tableaux — et pas e«s plus mauvais — là d'où ils proviennent, -'est-à-dire dans la galerie de Kassel. Napoléon en avait, lui ou son principal conseiller en ces matières. Vivant' Denon, choisi 10 peintures qu'il avait généreusement offertes i son épouse l'impératrice Joséphine. Lorsque l'Empire s'écroula, le tsar Alexan-Ire 1er de Russie acheta toute cette série de tableaux pour 940,000 frs. et depuis lors, c'est-i-dire depuis plus de 100 ans, ils ont penflu à l'Ermitage à St. Pétersbourg. Maintenant, après un siècle, la page de l'histoire a été tournée et voici que ces peintures rentrent en Allemagne. D'admirables choses que le domaine artistique illemand utilisera bien : Une descente de croix le Rembrandt, nuit, éclairage do torches, par ine oeuvre picturale do l'époquo tardive mais riche de composition et d'expression. Un Sarto »t un Corrège qai respirent toute la douceur luelque pou féminine de ces deux grands maires italiens. Ils doivent être particulièrement )ien venus car précisément les oeuvres de l'ef-lorescence de la renaissance italienne sont ares chez nous. Quatre toiles de Claude Lorrain, le grand Paysagiste dont l'influence s'est prolongée usque dans l'art moderne et qui manquait Presque complètement en Allemagne. Un très beau Paul Potter, un des chefs-l'oeuvre de ce génie mort' prématurément. Un )ijou de Terburg ,.Le verre de Limonadç" et snfin une couple de petits maîtres hollandais lui s'alignent dignement à côté des grands, --e tout pièces d'une qualité qui ne se rencontre plus dans le commerce des beaux-arts, des >bjets de musée et de première classe. „ A cet article sont joints la reproduction de Rembrandt, du Terborch et de la Madone du Jorrège. Enlevés en 1794. Tableaux envoyés à Mayence et Strasbourg par "Napoléon et non restitués. Le Christ tenant la Croix, à ses pieds les 4 rénitents, David, l'Enfant prodigué, la Madeleine et le bon Larron par Otto Venius. Provient de Eglise N.D. Anvers, actuellement à L'Adoration des bergers par Jordaens; provient du Couvent de Sion, Ordre de St. Augustin, Courtrai, actuellement à Mayence. Jésus au milieu des docteurs par Jordaens. ! Eglise Sto Walburgc à Fumes, actuellement à ,s ! Mayence. Le Jugement dernier par Jordaens. Hôtel de Vilie de Fumes, actuellement à Strasbourg. js Le Christ guérissant un possédé — par Car_ ,0 lier. Provient Eglise de St. Paul ou des Car-,s mes déchaussés à Liège. Dartois prétend qu'il ! a été restitué en 1815 ; l'acte de la remise n'en l" fait pas mention, actuellement à Mayence. | Le Baptême do St. Augustin par Lairesse. •s ' — Ursulines dé Liège, actuellement à Mayence. l- j La Sainte Famille, par Jordaens. — Eglise .3 do Ste Catherine à Malines, actuellement à Strasbourg. a Le.Christ au Tombeau par Vaunot, d'après g Van Dyck actuellement à Strasbourg. s Rapport au friimstro do l'Intérieur sur les la'sîeaux enlevés à la Belgique en 1704 et resti-a iués en 1815 par Ch. Piot, Bruxelles 1383. . Bulletin do l'Académie Royale de Belgique. s 2e Série T. XLVÏ. 0 Suppression de3 jésuites en Belgique par Marie Thérèse, 13 septembre 1773. Après la suppression des jésuites, Joseph ■' Rosa, directeur du Musée à Vienne.: fut délégué on 1776 par le Gouvernement autrichien, s à 1 effet do relever des trois dépôts formés à Gand, Bruxelles.et Anvers, et avant la confec-. tion du catalogue, tout ce, qui pouvait conve- nir à la collection impériale. rv II y choisit: lo le tableau représentant St. Xavier ressuscitant un mort par Rubens. 3 2o S. Ignace exorcisant un possédé par - Rubans et. gravé par Marinus. •j 8ôL'-Assomption, par Rubens, tableau endommage par i incendie qui eut lieu dans l'église 3 <'Cs . jésuites à 'Anvers le 18 juillet 1718 ot ^ repeintf par suite de cette circonstance, en plusieurs endroits. 11 a été gravé par Bolswert. 4o La communion de la vierge, par Gérard Segners, provenant de l'église des jésuites d'Anvers. ôo Trois tableaux à fleurs ayant au centre . des gris^ ailles par le même. Lo premier repre-3 sente la vierge et l'enfant Jésus dans une ^ niche, le deuxième une niehe avec la Ste Famille et le troisième un bas-relief figurant l'enfant Jésus et Ste Anne. 6o Un grand tableau représentant la vierge , assise sur un trône et tenant sur les genoux - l'Enfant Jésus qui remet une couronne de 1 fleurs à Ste Rosalie, par Van Dyck, gravé par [ Pontius. Cette toile provenait da la salle supé-l rieure de la sodalité à Anvers. . 7o Le Bienheureux Herman, de l'Ordre des Prémontrés, à genoux devant la vierge et d'autres personnages, par Van Dyck, gravé par Pontius. D'après les traditions ce tableau, un 5 des chefs-d'oeuvre du maître, offre le portrait î du peintre. II provient de la même salle que le ISo. 6. So Un panueau figurant l'annonciation, par Rubens, gravé par Bolswert, provient de la salle inférieure ce la sodalité dit même collège. . &> L'esquisse du grand tableau de Rubens mdiqué plus haut au No. 2. 1 lOo L'esquisse du grand tableau indiqué plus haut au No. 1 par Rubens. llo La prédication de St. Jean Bapt. dans le désert, par Breugliel d'enfer. l?o Un intérie ir d'église dans le gout do Pierre Ncefs. 13o Un paysage sur panneau, par Siessei. Ces derniers tableaux provenaient de la maison professe d'Anvers. Les deux numéros suivants étaient conservés au ooilège de la même ville. 14o Un pot de fleurs par Breugliel. 15o Portrait de Rubens, dessin à la plum*. Ces lo numéros, estimes par Du Mesnil à 41.780 florins, le furent par Rosa à 33.950 florins. Il y avait par conséquent une différence entre les deux évaluations de 7830 florins. Après avoir fait ce premier choix au dépôt d'Anvers, le directeur du Musée de Vienne prit encore : 16o L'adoration des anges, par Bloemaert, signée par cet artiste. 17o Les miracles de St. François Xavier, par J. E. Quillyn, signé par cet artiste en 1661. 18o L'annonciation, par De Crayer. 19o St. Pierre pleurant son péché. 20o Deux paysages avec figures. Tous ces numéros à partir du 16 proviennent du collège des jésuites de Bruxelles. 2*2o La pêche de St. Pierre, par les frère Nicolaï, x>royenant de l'église des jésuites à Namur. 23o Panneau représentant un paysage, par Mompert, figures de Breughel que "Waaghen qualifie de chef-d'oeuvre du premier de ces artistes; provient du collège d'Alost; 24o Deux paysages avec figures, par d'Ar-thois, le premier offrant un grand paysage montagneux avec une forêt et au premier plan St. Stanislas Kostka allant à Rome et nourri miraculeusement par deux anges. Selon Waaghen les figures sont de Gérard Seghers. Le second, pendant du premier, offre de chaque côté des arbres de haute futaie, et au centre un étang; à l'avant-plan une scène tirée de la vie de St. François do Borgia. Ce tableau a été particulièrement remarqué par Waaghen dans son travail sur les objets d'art conservés à Vienne. Ces deux toiles proviennent du couvent des jésuites flamands à Bruges. 2ôo. Deux dessins sans description, prov. des jésuites anglais à Bruges. 28o. Neuf dessins représentant trois paysages et la dernière scène par Rubens. Ces deux \ derniers numéros du Collège de Courtrai (25 & 2). 27o. Neuf dessins plus petits par le même. ! 28o. Un dessin qualifié d'esquisse représen. J tant le crucifiement, par Seghers. j 29o. Un dessin qualifié d'esquisse figurant St. François Xavier qui ressUscito un mort, par Rubens. 30o. Un dessin représentant l'Assomption, i 31o. Un dessin du frontispice do la maison professe à Anvers. Ces dessins, à partir du no. 28, étaient conservés dans la maison professe à Anvers, j 32o Quelques dessins de moindre valeur | figurant des paysages. Bulletin de l'Académie- Royale de Belgique. — 1877. 2me Série. Tome 43. Page 758. Extrait d'une notice de Mr. Ch. Piot, correspondant de l'Académie. En vertu d'un placard tIu 17 mars 1783, l'empereur Joseph II anéantit dans les Pays- j Bas autrichiens cent soixante-deux couvents, abbayes et prieurés, qualifiés dans l'acte d'inu-| tilcs. Par suite de cette suppression tout l'avoir, j tous les meubles et immeubles de ces établissements religieux échurent à l'Etat. xLe domaine public s'enrichit ainsi d'yn grand nombre de biens. .Ceux-ci furent vondu6 plus tard pour i , faire face aux dépensés résultant, des mes 1 prises par le Souverain. I Avant de procéder à la vente des table* le catalogue manuscrit de Bossohaert fut ; mis à l'empereur afin de lui permettre de f j un choix des meilleures toiles à réserver j sa collection à Vienne. L'empereur ne se fit. pas prier lyngten: il coucha sur la lettre de Kaunits lîaposi suivante ; Des tableaux contenus dans' lo g logue cirjoint, j'ai choisi les numéros suivai 1097 par Garibaldi; 4127 par .Van Oost; £ par nn inconnu ; 5726 par Van der Gabel; <■ par Honthorst, auxquels en ajoutera les d ' pièces de Do Crayer, reconnues pour les ] belles et les mieux Conservées...... ainsi qu< Michel-Ange de Caravagio... Une dépêche fut adressée dans ce sens 5 mai 1785 au ministre plénipotentiaire l'empereur des Pays-Bas autrichiens. Il I conforma. Lo No. 1037, convoité par l'empereur, i'ig comme suit au catalogue manuscrit de i schaert (Bibliothèque Royale Bruxelles,' fo Van Hulthem No. 94CS) : ,,L'Adoration bergers avec St. François et une religieuse son ordre, agenouillée devant l'Enfiant' Jés Peint sur toile par A. Garibaldi. Provient Capucines à Bruxelles. Bien conservé. H; 8 pieds, large 7 pieds 6 pouces." Le No. 3212 est décrit: Paysage ou est i-ej: sente St. Norbert à qui un ange présente livre de fcon institut, peint sur toile par "\ Minderhout. Provient do Leljendael, à Malir Ce paysage, de la plus riche crdonnan présente dans le fond une mer avec des vr seaux, et à droite une ordonnance d'archit tiire. Lo devant est enrichi do deux. arb groupés et de plusieurs plantés sauvages, voit à gauche une élévation, des arbres.et qi ques bâtiments. Ce tableau est orné de p sieurs groupes de figures qui représentent c férehts sujets, e. a. St. Augustin et l'enfî qui veut renfermer toute l'eau, de la mer dt | une petite fosse. Ailleurs sont, des marchai qui voyagent, des levantins occupés à l'ente de vaisseaux, etc.... Ce tableau est bien psi d'un beau clair obscur et d'un effet de lumii qui ne lo cède. guère à Claude Lorrain. 1 arbres et les plantes sont touchés aveo infi ment d'esprit. L'ensemble est- très piquant très agréable. Bien consorVé. Haut S pie 3 pouces; large 11 pieds 15 pouces. No. 4127 : L'Adoration des bergers. Table du maître autel cintré par lo haut et peint s toile par Van Oost-père. Provient des pauv: Claires à Bruges. Le tableau est d'une be couleur, peint avec le plus grand soin et la p c-rande vérité. Un jeune - berger agenouillé i van l'Enfant Jésus le regarde avec une naï1 té admirable. Tous les accessoires de ce table sont parfaitement exécutés. Très bien conser Haut 8 pieds, largo 5 pieds 11 pouces. Cei toile, mentionnée au catalogue du Musée Vienne, est très bien appréciée par Waagh dans son beau travail intitulé: ..Die Y< nelumsten Kunst denkmaler in Wien." *No. o719. Le Christ mort, soutenu ,par de anges, peint sur toile par un maitro de 1SL*< Italienne. Provient de la Chartreuse de Gar II est dessiné d'une grande manière, et, quoiq fort salOj il parait d'une couleur brillante vigoureuse. Assez bien conservé. Haut 4 pie i 11 pouces, large 4 pieds 2 pouces. Le No. 5726, provenant de la même Ciia treuse, est décrit par Bosschaert comme sui Paysage av^o figures et animaux peint sur to: par Van der Caibel. On y voit sur le deva: quelques moutons et une chèvre qui se détache au clair. Un boeuf et deux autres chèvres tern nent ce groupe qui est très bien composé. 1 fond laisse apercevoir dans le milieu quelqu chaumières entourées d'arbres et quelques rno. tagnes dans le lointain. Eu avant de ce pa sage est une rivière qui le sépare des animai et d'une bergère portant sur l'épaule deux ce beilles de fruits et conduisant un troupea Peint sur fond rouge. Haut 1 pied 10 pcuce large 2 pieds 4 pouces. Le no 5729 est de la même provenance. Bo sohaert le décrit ainsi : Un homme qui, à ! lueur d'une chandelle, joue d'une espèce ( flûte recourbée; sur toile par Honthorst. C tableau est peint avec assez bien de vérr comme effet de lumière. Assez bien conserv Haut 2 pieds 6 pouces, large 2 pieds. Les deux plus beaux tableaux de De Cray( et les mieux conservés dont Joseph II d< mande l'envoi à Vienne furent choisis par Len A cet effet l'artiste jeta les yeux sur le No. 171 et 6240 du catalogue imprimé de Bo: schaert. Le 171 représente la vierge tenant si les genoux l'enfant Jésus et entourée de ph sieurs saints personnages. Cette magnifiqu composition, provenant du couvent de S' Pierre à Bruxelles, est citée avec éloge pf Deseamps et par Bosschaert. A la couleur plus séduisante, dit celui-ci, se joignent 1< grâces du dessin et de la composition. Ur expression naïve et touchante anime tout! les figures. On croirait voir, continue-t-il, 1 beauté, la candeur, l'innocence personnifié( dans cet ensemble qui ne laisse rien à désire! Waaghen s'exprime avec non moins d'enthoi siasme au sujet de eïette toile qui fait encoi partie du Musée du Belvedèro à Vienne. La seconde peinture de De Crayer, réservé au Musée impérial, provenait du maître aut< des Carmélites à Âlost. Elle représente la viei ge décorant d'un riche collier Ste Thérèse, de] rièro laquelle .se trouvent St Joseph et u ange, tenant un vêtement orné de perles et d pierreries destiné à la Sainte. Deseamps fai une description de cette to.ile que Mr. Waaghe qualifie d'oeuvre admirable de l'un des arti; tes les plus remarquables do l'Ecole Flamand après Rubens èt Van Dyck. Le célèbre iconc phile voit dans la figure de la vierge un effe visant à l'idéal et au brillant coloris du princ de nos peintres... Le Michel-Ange do Carravagio envoyé i Vienne est, dit Mr. Waaghen, un chef-d'oeûvr do ce maître. La composition a plus de styl que d'ordinaire. Si -les têtes de la vierge et d l'enfant ont moins de noblesse, celles de autres personnages ont plus de distinction e d'expression. La tête du fondateur, peinte ave vigueur, est de main de maître.. L'empereur enleva da cette manière à la Bel gique ses meilleurs tableaux provenant des cou vents supprimés. Ces peintures, propriété in aliénable de notre pays et dont nous avion payé la valer au moyen de nés propres finar ces, passèrent à Vienne où les Belges peuven aller les admirer et en déplorer la perte. Tous les frais d'emballage et de transpor furent même mis à charge du pays. Le tou fut évalué par le Comité de la Caisse de Reli gion à la somme de 3483 florins 10 s. que l pays dut payer au profit de l'Autriche, tôt: jours prête à nous enlever nos chefs d'oeuvre Bulletin de l'Académie royale de Belgique 2me Série. Tome 43 (1877) page 771. D autres établissements religieux furen encore supprimés plus tard par Joseph II. Tel sont les abbayes de St.-Jacques sur Couden berg, du Val des Ecoliers à Mous, de Cambroi r^es et de Parc. Nous avons sous les yeux un invei taire très sommaire des tableaux de ces ét< ux, blissements, inventaire qui n'a jamais él sou- publié parce que, de l'avis du gouvernemen lire les frais d'impression auraient absorbé à pe our près le prix do la vente de ces peintures. L'abbaye de Coudenberg, supprimée le i psj mai 1876, ne possédait plus à cette époque 1< iille tableaux si remarquables eU P.ubens enleve tta- Pai' Marie Thérèse en 1777. Ces panneaux sei ; vaient anciennement de retable à l'autel d 7J9 la confrérie de Ste-IIdephonse érigée en 158 yoy dans l'église de St-Jacques sur Coudenbert Elle y éleva à ses frais cet autel pçur leqiu )jug Rubens peignit un autel à volets, sans exige , i0 d'autre rémunération que celle d'avoir Thon j ncur de faire partie de l'association. jQ I Jusqu'en 1641 le tableau reste fixé dan l'autel. Pendant cette année le cardinal infan ■ ' Don Ferdinand, gouverneur général dos Pay b - Bas espagnols, fit transporter de Bois-le-Du dans l'église do St-Jacques a Bruxelles un 1110 image de la vierge et requit les prévôts e ,0^" 'religieux dé Coudenberg de la substituer ai u,h tableau de Rubens. Par suite de cette opéra tion le panneau du célèbre peintre a été plac f 0 ' à côté de l'autel. Il fut à cette épOQue et peut être plus tard encore devisé de la manière in ' diquée par Meusaert : A côté de l'autel, dit-il •llt ot à droite on remarque un tableau-qui passi pour un des chefs-d'oeuvre de Rubens. 1 - représente la Ste Vierge assise qui revêt d'un 'J chasuble le cardinal Ildephonse. L'on y voi an aussi quatre vierges si gracieusement peinte es. que la vue en est frappée d'admiration. Su oc, le haut de ce tableau est une gloire où treû is- | anges se tiennent par la main, cc- | Quoique de près les couleurs paraissent dan res ! plusieurs endroits être emportées et dam [)n d'autres assez légères et transparentes, il n< el- laisse .pas pour cela de paraître à distance trè: lu- fin. Tout v est animé. Aussi je dois avoue i [if- que je n'ai jamais vu rien de plus beau, de nt, plus tendre ni de plus délicat.' Cc tableau st Lns fermait autrefois avec deux battants. Il v t ids plus de quarante ans qu'on les a sciés en deu> ur i dans leurs épaisseur. De corte que les portrait: de l'archiduc Albert et do l'infante Isabelle qui étaient peints sur le dehors, sont porté: depuis ce temps à côté du tableau. Ces portraits sont grands. comme nature. I . On voit l'archidup qui est à gauche et à côte ^ do lui St-;Jacques. Un morceau d'architecture, un rideau rouge et un ciel éloigné terminent le fond. L'archiduchesse est de même a'1 à genoux et derrière elle Ste-Elisabeth.. L< ur fond est à peu près dans le même goi:t. La.Ste Famile eju'on voit à l'opposite,étai< *lc? peinte sur le revers de. ces portraits. Les deux morceaux ont été joints avec tant d'adresse tc> qu'on a de la peine à s'en apercevoir. Dans ce e" tableau la vierge est assise tenant l'enfant Jésus sur son giron. Ste-Anne à côté d'elle "e- tenant le petit St-Jean debout. De l'autre est 0 3 St-Joseph, qui présente une branche de poro- mier à l'enfant Jésus. Trois auges apparais-eu sent entre les branches du pommier lequel est )r" entouré d'un riaeafi do. couleur jaune. Le principal tableau a été gravé par H. Wit-il:: doue; C. Harrewyn est cçlui qui a gravé les 'l'J portraits (le Peintre amateur p.l. 10 et suiv.). '*• L'abbaye de Coudenberg avait été forcée par Uc le gouvernement d'élever près de la place °t Royale en cette ville les constructions les plus ds somptueuses. Les dépenses qu'elle fit à cette fin épuisèrent complètement ses ressources. Dans le but d'y faire face, elle fut obligée de t*- demander à l'administration supérieure l'auto-1© risation de pouvoir vendra les tableaux de it Rubens. Sous prétexte que la confrérie do Sto it Ildephonse n'existait plus, l'abbaye reveu-i- diquait la propriété de ces peintures et compte tait par conséquent en toucher le prix. Avant es d'accorder cette autorisation le. gouvernement 'i- voulut examiner la ejuestion au point de vue Y- du droit. Les conseils privés et des finances, ix les conseillers fiscaux élu Conseil de Brabant r- et la Chambre des comptes furent consultés n. à ce sujet. s. Les fiscaux-prétendaient que, par suite de lo elissolution de la confrérie, les peintures appar-s- tenaient à titre d'épaves à l'Etat. lies autres a conseillers, so fondant sur une disposition pille bliée par lé Cîoncile de Trente, soutenaient e qu'elles étaient la propriété de l'Abbave. Pour :é terminer ces différends, le ministre plénipoten-2. tiaire allnit se prononcer en faveur du msnas-tère et l'autoriser à les vendre lorsque, par r lettre du 3 décembre 1776, le chancelier de l'em-î- pire fit arrêter toute décision, (répertoire de s. la Chancellerie do 1776). s Enfin Marie Thérèse accorda cette autori->- sation en 1777 mais à la condition de les vendre ir au Musée de Vienne moyennant 15000 Florins i- à payer par la Belgique (1). L-* volonté do c l'impératrice-reine fut exécutée à la lettre. Ces peintures, hautement appréciées par Mr. Waa-r ghen, sont en quelque sorte les perles du Mu-a sée de Vienne. Les Belges les ont payées puis :s 1 l'Autriche s'en est emparée et les a placées e I dans le Musée de Vienne où elles font l'omets ment de cette galerie. a . s (1) Voici ce qu'on lit à ce sujet dans le •. | rompto de la vente générale des finaz-.ces de - ' Belgique, année 1777 : aux abbés et religieux de e | l'Abbave de Coudenberg de Bruxelles la somme i do 15000 livres, compte du prix des tableaux a do Rubens qui se trouvaient ci-devant dans »1 l'église de ladite abbaye et acquis maintenant : H y im su t 1 décembre 1917 : Les Brita nniques a van - II cent leur ligne à Vouest du Bois de Bourlon. 3 2 décembre 1917 : Les Allemands font t des attaques acharnées entre Vendhuile et 3 C'rèvecoeur mais après une lutte de -plusieurs heures ils sot arrêtés -par les Anglais. 1 —... . 0 " " ~ J Âwîs mu Atanés. t c Vu !s rapatriement prochain nous avons décidé de créer des abonne- - niants bi-mensuels. Les abonnés, j tant civils que militaires, dont ['abonnement expire fin novorrtbro et qui désirent continuer leur abonno- fc ment jusqu'au 15 décembre sent priés dâ bien vouloir nous faire parvenir avant le 1r décembre le montant de fl. O 75 pour les civils et fl. 0.37^ pour les militaires en un mandat ou timbres-poste. L'abonne. ^ ment non renouvelé sera suspendu le 3 décembre. 'i ~ En Belgique. u l GûÉe les aatipatrlès eî !os « Aibends. ® De nombreux Allemands civils, séjournant encore à Bruxelles, ont été arrêtés dans la journée de mardi et écroués. Plusieurs indicateurs politiques belges, qui étaient au service r de la koaimandantur, ont été arrêtés et " -écroués. Le directeur de la Deutsche Bank à Bruxel-s les a été arrêté. fc La commission de la Bourse de Bruxelles a $ décidé l'exclusion de tous les étrangers de na-^ tionalité allemande. Le Grand-Orient de Belgique a prononcé la t déchéance à perpétuité de la loge allemande 1 ..Hansa", d'Anvers, et l'exclusion perpétuelle do la maçonnerie universelle des ressortissants 3 allemands, autrichiens, turcs et bulgares. Êriéieis Éîivisies. j Un cei tain nombre d'aktivistes, actuelle-, ment sous les verrous ou qui sont bien près çle l'être, ne se sont pas seulement rendus ; coupables d'avoir prête la main aux menées antipatriotiques des hommes du trop fa-' moux ,,Raad van Vlaanderen" et d'avoir collaboré à la néfaste propa^ndo du parti de la trahison ; il en est parmi eux qui se ' seraient aussi faits, pendant l'occupation . allemande, les pourvoyeurs des abominables conseils de guerre, qui ont causé en ■ Belgique la mort de tant de nos compatriotes. Certains de ces misérables, dont les noms sont connus, n'ont pas craint, en effet, par vengeance ou par cupidité, d'indiquer et de livrer de leurs concitoyens à ! nos ennemis. Leurs victimes ont toutes été envoyées au peloton d'exécution ou, pour le moins, condamnées à la déportation en Allemagne. Quelques-uns d'entre ces lâches sont encore en liberté, en Belgique même et aussi en Hollande. Il importe que leur procès soit bientôt instruit et que, même par contumace, ils soient condamnés à la peine qu'ils ont méritée. C'est une satisfaction à donner à l'opinion publique. Le nommé Cyrille Rousseau, dont le nom a traîné dan3 toutes les gazettes aktivistes et qui était le représentant attitré du j.Saad van Vlaanderen" dans les camps de prisonniers en Allemagne qu'il ne cessait de. parcourir en faisant de la propagande en faveur .du parti, des traîtres, se garde bien de revenir en Belgique, où il sait évidemment 1s sort qui l'attend. II est décidé, paraît-il, à rester en Allemagne où ses amis et protecteurs lui ont trouvé un emploi. Par les soins de ce triste individu, quatre mille exemplaires des feuilles aktivistes — ,,Vlaamsche Nieuws", ,,Gazet, van Brussel", ,,Nieuwe Gentsehe Courant", etc. — étaient, dans ces derniers temj3s, quotidiennement envoyés et répandus parmi no3 soldats prisonniers et y servaient, en les démoralisant par leurs mensonges, à la misérable propagande que l'on sait. Oesîmciisjîs allsoianles. (D ' un correspondent particulier. J Dans les environs de la frontière belge près d'Herbesthal, à Velkenraedt, notamment les Allemande en partant ont tenu à laisser quelques traces de leur passage sous forme cte bombes qui ont éclaté peu après leur, départ. 11 y a eu de violentes explosions, à la gare et dans des maisons, et plusieurs personnes ont , été assez grièvement blessées. 'Heureusement il n'y a pas d'accident mortel à regretter; mais ce n'est pas de la faute des boches! i . . v * * A Liège plusieurs soldats allemands, dans un moment d'expansion et de sincérité,! ont avoué qu'en certains endroits I leurs officiers avaient eux-mêmes ordonné 1 et fait préparer les explosions qu'on a signa- 1 Jées. (J'eso ce qui -s'est produit notamment. 1 à la gare du Midi à Bruxelles et à celle de -i Schaerbeek. - On sait qu'on a trouvé dans les sous-sols du Palais-de-Justice de la capitale des ; bombes ,,à temps", qui devaient faire sau- 1 tèr le monument de Pcelaert. Des boches • ont affirmé que, si l'armistice n'était pas 1 survenu peur l'empêcher, le commandement < allemand avait également pris des dispo- ] sitions pour faire sauter également l'Hôtel de Ville, le palais du Roi, etc. Les événements ont heureusement sauvé ces chefs-d'oeuvre d'une totale destruction. Jusqu'à la fin, on le voit, les mauvais instincts de nos barbares envahisseurs sont réstés les mêmes. { A l'église Saint-Sulpice de Diest des soldats allemands se sont amusés à abîmer à coups de couteau des boiseries sculptées de la plus grande valeur et à en décapitsr c notamment plusieurs personnages. Aux J Halles ils ont aussi mutilé odieusement des ( figures sculptées dans la pierre des arcatlires ogivales. Des bottes nécessaires. i Bien qu'aux termes de l'armistice du 11 c novembre les Allemands se soient engagés I à évacuer le territoire belge dans les quinze 1 j jours et que le délai soit expiré depuis c ' mardi, il reste encore pas mal de soldats boches dans le royaume. Il y a d'abord q ceux qui, comme nous l'avons dit, se refu- ; I sent à rentrer dans leur pays et se rendent ^ volontairement aux troupes alliées pour se . f faire interner ; il y a aussi ceux qui, grâce ' f à certaines complicités, ont trouvé le moyen t!c ce cacher dans plusieurs de nos grandes Villes dans l'espoir de reparaître au grand "> jour quand, la paix étant signée et le calme ~ [ une fois revenu, ils pourront croire que.: nous aurons publié les méfaits dont leur j s race exécrée s'est rendue coupable. Mais il en reste encore d'autres, qui, r>ar petites bandes de trois ou quatre hommes, rôdent encore dans la campagne, couchant Dieu sait où, pillant et rapinant un peu partout, et qui ne semblent pas pressés ce quitter lo pays que, pendant quatre znsj sous les ordres de leur kaiser et de ses généraux, ils ont volé, pressuré et martyrisé: On signale l'existence de plusieurs cie ces bandes dans le Limbourg, notamment entre Hasselc et Bourg-Léopold, et aussi sur les confins du Luxembourg belge et de la province de Liège, du côté do Laroche, de Houffalize ot de Bastogne. Dans cette partie la plus désolée des Ardenues, toute, en bruyères et en sapinières, où. les villages sont rares, ils ont trouvé moyen d'échapper à nos soldats et de passer à travers les mailles du filet qui a repoussé les hordes boches au delà des frontières. En haillons, avec des barbes et des chevelures do sauvages, ils sent la terreur des fermes isolées et vivent des rapines qu'ils y commettent. On trouve encore, paraît-il, quelques spé-jC-imens de ces voleurs de grande chemins dans les environs de Cliimay et de Cou vin, où les plateaux boisés de Senzeille et de Nismes et les grandes étendues quasi inhabitées de cette région»sont devenus leurs domaines; de Froid-Chapelle au Culot-de-Bois et à Cerfontaine, villages perdus dans ce désert, ils parcourent la campagne, en commettant en plein jour les pires déprédations et en s efaisant remettre par les malheureux habitants, qu'ils menacent de mort, de l'argent, des vivres et des vêtements.On aime à croire que notre gendarmerie purgera rapidement le pays de ces bandes de pillards, grâce à quelques battues bien organisées. A BrMxelîes La vie reprend. Mais la vie est chère. Voici quelques-uns des prix appliqués actuellement:Beurre, 25 à 30 francs le kilo ; lait (réservé aux malades et aux enfants), 1 fr. 75 le litre; graisse^ 15 francs le kilo; oeufs, de 2 francs à 2 fr. 25 pièce; oeufs conservés, 1 fr. 60 pièce; café, 50 francs le kilo; chicorée. 6 fv.. 50 à 7 francs le kilo; denrées coloniales, prix inabordables, à peu près introuvables ; viande, 10 à 12 francs le kilo; charbon, 275 francs à 3C0.francs les 1,000 kilos; chaussures neuves, ^•50 francs la paire; étoffes et linges, prix inabordables ;huille d'olive, 89 francs le litre: Avon de toilette, 4 à-6 francs la. brique; savon noir, 12 francs le kilo. Le problème du ravitailleynent est donc un des premiers et des plus urgents que le gouvernement aura à résoudre. • : :.-... zn x o mrc 7c o il?.cO Ln évacuant la région, les Allemands l'ont conipiecenieiit razzier : chevaux, bétail, machines agricoles, ils ont tout emporté, même les céréales do la dernière récolte. Par trains entiers et par charrettes en longues colonnes, tout cela a pris la route de Trêves pen- -dant les huîk jours qui ont suivi la suspension des hostilités. A .Arlon, à Ncuf-'.hâ'T.:-:-. -iuo f'" : ie~ plus petits villages, la population a été mc-tiacée, pressurée, volée. A J'hôtel du Nor . à Arlon, des sous-officiers ivres ont frappe 3t violenté les domestiques; au Couvent des Capucins, de multiples déprédations ont été commises. A Marbchan, des maisons ont été littéralement mises à sac; les habitants, qui îssayaieoit de s'y opposer, ont été battus i coups do crosse de fusil. Près de Houde-nont, deux toutes jeunes filles ont été 'objet d'un attentat ignoble de la part des >ou dards. Des soldats offraient en vente, à Arlon,. pour • vingt-cinq cinquante marks, des nachines à écrire en très bon état et des neilleures marques ; ils avaient volé les unes lans les bureaux des grandes usines de Sedan et de la vallée française de la Meuse ; es autres provenaient des bureaux d'état-najor allemands de Charleville. Les soldats américains ont partout été locueillis comme des libérateurs. Leur attitude correcte et disciplinée, leur propreté >t le bon état de leurs équipements et de eurs uniformes- forment le contraste le plus omplet avec le désordre, la haleté, l'indisci- )line et la grossièreté des hordes allemandes. ■ ■ — LsÂrmSstic©. Le Roi Albert à ç-iése. BRUXELLES, 29 novembre. (V. D.) -Samc- 11 le roi fera son entrée à Liège. Les Anglais à !a frontière allemande. (Communiqué officiel) LONDRES, 29 novembre. (Router) Au'our-:hui les postes avances atteignirent la fron-ièrfi allemande sur tout le front depui • 'o ord du CV and-Duché. de Luxembourg ju:> u'aux environs d'Eupcn. Un discours da L!oyd Gsors-. LONDRES. 29 novembre (Reu&r.) )ans un discours prononcé à Newcastle M. iloyd George dit que la paix qui sera eon-lue à la conférence prochaine doit être une >aix sévèrement raisonnable. Jamais les Al-smands auront encore.-l'occasion de trahir 3 pays qui leur procura un domicile. Parlant des indemnités Llcyd GeO:ge dit ue le principe fut toujours que le perdant >aye et c'est de ce principe que nous de-ons partir à l'égard de l'Allemagne qui, ans les mesures du possible, doit payer le9 rais de la guerre. On ne peut permettre à l'Allemagne d-a ver les indemnités en envoyant une :cé considérable de mdrchr.r/^c? à b'-i; -ho on Angleterre. Nous avons nommé Une grande commis-ion dans laquelle toi/tes les nuances 4c

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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