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s.n. 1917, 23 Juni. L' illustration. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7m03x8474b/
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aussi noble rêve. C'est le sort de toutes les idées à leur origine. Si les penseurs et les hommes d'action s'étaient, à chacune de leurs initiatives, laissé décourager par les sceptiques, l'humanité serait demeurée dans l'enfance et nous serions encore des esclaves. » Après la victoire matérielle, nous gagnerons cette victoire morale. Nous briserons la lourde épée du, militarisme. Nous établirons des garanties pour la paix et alors nous pourrons disparaître de la scène du monde, car nous aurons laissé, au prix de notre mutuel sacrifice, le plus noble héritage que les générations futures puissent revendiquer ! » Les acclamations reprennent à la fin de cette déclaration. Et le vice-président Marshal annonce que les paroles de l'orateur français seront inscrites au procès-verbal du Sénat. La mission française s'apprêta à se retirer. Mais, au moment où le maréchal Joffre va quitter la plate-forme, tous les assistants l'interpellent : « Joffre ! Joffre ! Just a word ! » (Joffre, Joffre, un mot seulement !) Le maréchal salue et remercie d'un geste. L'insistance de l'assemblée redouble : « Joffre ! Joffre ! » Le héros de la Marne fait face à ses admirateurs et, avec beaucoup de naturel, tout souriant, il leur dit : « I don't speak English ! Vivent les Etats-Unis ! » Et il agite son képi. Le public est délirant. Un concert de « hourras ! » de « Vive Joffre! » de « Hurrah for the Marshal » le remercie de sa trouvaille. Jamais, de mémoire de sénateur, l'air de la Chambre haute n'a pareillement vibré. LES PROGRÈS DE « L'ESPRIT DE GUERRE )) 2 mai. M. Wilson reçoit à déjeuner dans l'intimité M. Vi-viani et M. Hovelacque qui parle l'anglais avec une élégance raffinée et qui, dans toutes les grandes occasions, lui sert d'interprète. Dans l'après-midi, à 4 heures, le maréchal Joffre, répondant au désir du Président, arrive à son tour à la Maison Blanche. Le lieutenant-colonel Cosby assiste à cet entretien qui roule presque uniquement sur la question militaire. Déjà mis au courant des propositions du maréchal par le ministre de la Guerre, le président Wilson se fait expliquer avec plus de détails le mécanisme des projets qui ont été présentés à l'état-major général et recueille les indications les plus précisés sur la possibilité d'engager une unité américaine sur le front français, dans un bref délai. 11 examine minutieusement les moyens de transport et de ravitaillement de ces troupes. Chaque face du problème est considérée avec attention et les suggestions pratiques du maréchal concordent avec les prévisions du Président. L'entretien se clôt sur ces mots que M. Wilson prononce comme un engagement solennel en pressant cordialement la main du maréchal Joffre : « J'espère que ce que vous me proposez pourra se réaliser. J'ai été très heureux d'avoir pu étudier avec vous les conditions les meilleures pour engager l'armée américaine sur votre front. Nous souhaitons vous donner tout l'appui possible et aussitôt que possible. » Il est entendu que l'état-major et plusieurs officiers de la mission continueront à préparer les bases de la coopération tandis que nous irons dans l'Ouest. Au retour, les décisions fermes seront prises et les modalités générales de l'exécution adoptées. L'amiral Chocheprat a visité ce matin l'Académie navale d'Annapolis »— le « Borda » américain -— et il revient enthousiasmé de sa journée. « Ces jeunes gens seront de fiers marins, nous dit-il, Annapolis est une école modèle. » Interviewé par les journalistes sur ses pourparlers avec les autorités navales, l'amiral répond: « La guerre sous-marine prime tout à l'heure actuelle et les problèmes qui s'y rattachent ont naturellement attiré nos réflexions. J'ai apporté à mes camarades de la marine américaine les observations que m'a suggérées une expérience de trois années de guerre navale, afin qu'ils puissent en bénéficier. Je ne puis entrer dans le détail technique de nos plans. Je puis toutefois vous affirmer que l'unité la plus étroite sera réalisée entre les marines alliées pour assurer la liberté des mers, la protection de notre commerce, et le triomphe de nos droits. » Les journaux annoncent officieusement que des escàdrilles légères ont déjà reçu l'ordre de se tenir prêtes pour aller patrouiller dans les eaux européennes. Ce soir, M. Henry White a réuni autour de sa table un grand nombre d'hommes politiques — sénateurs, députés, gouverneurs — pour rencontrer le maréchal Joffre et l'amiral Chocheprat. D'après le tour de la conversation, il est facile de constater que, dans l'élite parlementaire, « l'esprit de guerre » a fait, au cours de cette semaine, des progrès remarquables. A LA CHAMBRE DES REPRESENTANTS _ 3 mai. Que d'invitations ! Toutes les grandes villes de l'Est, de l'Ouest, du Far-West, du Sud, nous font les propositions les plus alléchantes. C'est à qui rivalisera d'amabilité, et les maires de San Francisco ou de Buffalo, de Pittsbourg ou de la Nouvelle-Orléans nous adressent des messages pour nous assurer de triomphales réceptions. On réclame notre apparition dans tous les Etats de la Confédération. En beaucoup de cas, des délégations de citoyens notables viennent même porter à M. Yiviani et au maréchal Joffre ces pressantes invitations, en les accentuant de discours enflammés. Mais il a fallu choisir ! Le département d'Etat s'est chargé de régler notre itinéraire, et il a été décidé que la ville la plus éloignée vers l'Ouest que nous toucherions serait Kansas City. Tout est prêt, nous quittons Washington dans l'après-midi. Notre dernière manifestation publique dans la cajjitale fédérale, c'est une visite à la Chambre des représentants. Les choses se passent comme au Sénat, avec cette différence que, les députés étant beaucoup plus nombreux et plus bruyants que les sénateurs, les ovations y gagnent en durée et en intensité. L'entrée de la mission française à la Chambre provoque des applaudissements qui ne cessent point avant cinq bonnes minutes ! Le speaker Champ Clark peut enfin dire quelques mots à ses hôtes au nom des représentants qui sont ensuite individuellement présentés à M. Viviani et au maréchal Joffre. Au moment où miss R an khi passe devant le garde des Sceaux, il lui baise galamment la main. Nouvelle ovation ! A la tribune, M. Yiviani exprime la gratitude de la mission en termes éloquents, et il est amené à parler de l'âme américaine « dont la complexité s'est révélée à nous en maintes occasions qui nous ont permis de pénétrer dans son intimité ». « Quand on rencontre un Américain, dit-il. on est supposé rencontrer un homme pratique, s'occu-pant uniquement d'affaires, ayant pour seul mobile les affaires. » Mais, quand, à certaines heures de la vie privée, on étudie l'âme américaine, on découvre en même temps la fraîcheur de ses sentiments et sa délicatesse, et quand, à certains moments de la vie publique, on considère l'âme de la nation, on voit immédiatement s'épanouir toute la force de son idéal, de telle sorte que ce peuple américain, dans son équilibre parfait, est à la fois pratique et sentimental, réaliste et rêyeur, toujours disposé à mettre ses qualités pratiques à la disposition de ses. vastes conceptions. » Il fait l'éloge des peuples unis pour la. défense de la liberté, et il célèbre la solidarité des démocraties du monde. « Une nation supérieure et puissante, dit-il, est liée aux autres nations et. après avoir établi sa propre indépendance, elle doit à son tour aider • les autres à maintenir leur indépendance ou à la conquérir. » C'est à cette logique mystérieuse de l'Histoire que le président Wilson a si merveilleusement obéi. Merci donc à son esprit aussi subtil que vigoureux, également doué pour l'analyse et la synthèse, esprit d'une observation pénétrante que suit immédiatement l'action. Cela a été juré sur la. tombe de Washington. Cela a été juré sur la tombe des soldats alliés, tombés pour une cause sacrée. Cela a été juré au chevet de nos blessés. Cela a été juré sur les têtes de tous nos orphelins. Cela a été juré sur les berceaux et les tombes. Cela a été juré! » Ces dernières paroles sont prononcées d'un tel cœur, avec un si bel accent, qu'on ne saurait imaginer minute plus pathétique où chacun des mots résonne comme un serment, ^'enthousiasme des représentants américains se traduit par d'ardentes clameurs d'approbation. Elles reprennent de plus belle quand le speaker appelle le marquis de Chambrun, arrière-petit-fils de La Fayette. Puis l'ambassadeur de France, M. Jusserand, est invité à dire quelques mots. A 3 heures, nous montons à bord d'un train spécial qui doit nous emmener à Chicago. Dans le wagon-salon sont accumulés les bouquets de fleurs adressés aux membres de la mission. Autour de la gare, la foule répète sans se lasser : « Joffre ! » « Viviani ! » « Vive la France ! » LA RÉCEPTION DE CHICAGO 4 mai. Il est difficile de dire toute l'importance de Chicago dans la vie américaine. C'est la grande ville de liaison de l'Est et de l'Ouest, c'est la capitale agri cole, et là affluent les produits de toute nature des Etats du centre. Quarante pour cent de la totalité des voies ferrées des Etats-Unis y aboutissent. Chicago, par ses industries, ses fabriques, ses élévateurs, ses entrepôts, s'est développée de telle sorte qu'en un demi-siècle elle a attiré près de trois millions d'habitants. Sa prospérité formidable lui donne le pouvoir de parler haut chaque fois que se pose un problème national. Tant au point de vue économique que politique il faut compter d'abord avec Chicago. Il n'y a pas d'exemple d'un grand mouvement ayant réussi avec l'opposition de Chicago et du Middle West. Le général Grant lui-même, malgré son extrême popularité, échoua devant la résistance de Chicago quand il heurta le principe du troisième terme. Et il serait aussi vain d'essayer de gouverner les Etats-Unis, sans tenir compte de Chicago, de Saint-Louis, de Cincinnati, de Kansas City, que de prétendre gouverner la France sans Bordeaux, Toulouse et Marseille. Chez nous on ne fait pas de politique sans le Midi. En Amérique on ne saurait négliger le Middle West. C'est pourquoi nos amis de Washington ont'inscrit ( hieago en tête de la. liste des villes que nous devons visiter. Nous y arrivons à midi et nous sommes immédiatement entraînés à travers la ville, avec le Premier Régiment de cavalerie de l'Illinois pour escorte. Toutes les maisons sont abondamment pavoisées aux couleurs françaises et américaines. M. R. T. Crâne, qui nous offre sa maison pendant notre séjour sur les bords du Michigan, nous explique qu'il est impossible aujourd'hui de trouver à Chicago de l'étoffe pour fabriquer des drapeaux tricolores. Depuis que notre venue a été décidée, on s'est livré à de tels assauts dans les magasins qu'il ne reste plus rien. Lui-même, pour décorer sa maison, a dû envoyer un de ses commis à Toronto pour avoir l'étoffe nécessaire! Il est vrai que son drapeau a des dimensions gigantesques et qu'il bat. le record à Chicago. Nous prenons contact avec les grands « businessmen » de la ville au Chicago Club où nous déjeunons et où se sont groupés les meilleurs amis de la France. Mais c'est le soir, à 1' « Auditorium », que nous rencontrons les échantillons divers de la population de Chicago dont, en ces heures graves, l'unité patriotique s'affirme de plus en plus. Cinq mille personnes ont pris place dans le vaste théâtre où d'ordinaire ont lieu les représentations d'opéra. Pas un de ceux ou de celles qui attendent la mission française qui ne soit muni d'un petit drapeau tricolore ou éjfcoilé. Quand l'orchestre joue un air patriotique, tout le monde accompagne du geste et l'on dirait des milliers d'ailes aux tons vifs se soulevant en mesure. L'effet est infiniment pittoresque. Les femmes, en grande toilette, parent les balcons et les loges. Partout des notes gaies, claires, étincelantes. Les Américains ont un sens profond de la mise en scène de leurs foules. Il y règne une discipline et une harmonie qui étonnent un Français. Les cinq mille personnes qui se pressent dans l'Auditorium forment un ensemble parfait. Chaque discours est l'objet de fréquentes interruptions et fait monter l'enthousiasme. Les speeches alternent avec des chants patriotiques. Le premier •orateur est naturellement le président des fêtes, M. Bancroft : d II y a deux siècles et demi, dit-il, un explorateur et un missionnaire intrépide,, le Père Marquette, vint dans ce pays et rencontra une bande étrange d'Indiens. Quel est votre nom 1 leur demanda-t-il. lllini (la Tribu des Hommes) fût-il répondu. Nous avons adopté ce nom d'Illinois pour notre communauté et nous avons prouvé que nous étions des hommes en donnant au monde Lincoln et Grant. Mais aujourd'hui, la France est au-dessus de toutes les nations et elle a le droit de prendre également ce nom: c'est la Nation des Hommes! » Le gouverneur Lowden, de l'Illinois, estime qu'entre les citoyens de Chicago il ne saurait plus exister de questions de parti. Il n'y a qu'un problème d'humanité nettement posé pour tous les amis de la Liberté. Chaque homme doit simplement se demander à l'heure actuelle: « Est-ce que je fais tout ce qu'il faut pour que mon pays ne soit pas rayé de la carte du monde? » Maintenant c'est au tour de M. Viviani. Mais ici je préfère traduire le compte rendu du Chicago Daily Journal, car il rapporte fidèlemènt les faits : « Bien que séparé de ses auditeurs par une langue différente de la leur, M. Viviani a parlé dans un langage commun à tous les hommes, — le langage du cœur. Tout le monde l'a compris. » Par intuition, le peuple suivait son discours. Aux inflexions de sa voix, on devina sa description du sacrifice héroïque de la petite Belgique re- 584 _ N0 3877 L'ILLUSTRATION 23 JUIN 1917

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