La Belgique: journal des réfugiés

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s.n. 1918, 01 Juli. La Belgique: journal des réfugiés. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v97zk56h3j/
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i AIîQNSEIUÎKTR: ' i mois H. 1.85- s mois 11.850. Œbr. ïô tin. par mou eap.ua> ~c V-^aSCES e ;x. U-ije 30 cents. (Pi.„. U.utia'-s'adresser & l'Administration) Adre-j«t TOUTE % « r-ifon-dane» ii , l.a 3el --laii6' .Nooidsmds-pleln, LBIl 'K. " LA BELGIQUE Directeurs: 0. tiANDOY °* J. WAPPJHUL - IiBIOEK Administration et H«<Iaotîen Noordeindspleln -Téléphona Ho. 3 75 KOTÏKBDAM, 8toii*«r, 1"h _ Tét 70SS. _ MAESÏJUCHÏ Wiihelmlna SiDpe!, 63 Adiasitr tv-ute ia coiibdLio&aaiice a j.nrr.7. !•« manuscrits nert ..jGiûj 114 sont pas rendus. Succès des Allies Les Français prennent F os ses-e ri* Haut et Laver-sîii® ei font IOSO prisonniers. — Les Anglais prennent Lépinelie, Verteme et La Becque» Communiqué de 3 fleuras PARIS, 28 Juta. Communiqué officiel de 3 heures: Au noM-oue=t de Moi.ididier les Français réussirent à ïtaUser quelques progrès dans le Bois de Ser.sca;. Ils firent une trontai . ■ de prisonniers. Entre Sa Marne et l'Oise los Fiançais firent ^ prisonniers au cours d'une petite opération »û sud de Daumart. Sur le reste du front la nuit fut calme. Coinmiyniqué de il heures PARIS, 28 juin. Communiqué officiel de 11 heures: Au sud dé l'Aisne, ce matin, nous avons entrepris une ettàque depuis le sud d'Amblény jusqu'à l'est de Ivlon'gobert dnns le fyut_ de nous emparer de- dépôt' fortifiés que l'ennemi vient d'élever dar- cette région. / Sur un front de 7 kilomètres, les froupes frainçais ont pénétré dans les lignes allemandes, Nous avons pris Fosses-en-Haut, Laver-sine et les hauteurs au nord-ouest de Cutry. Noire Signe a été avancée jusqu'à la lisière occidentale de St. Pierre-Aiole et passe sur la crête «Sa collines au sud de ce village. Moire avance atteint en certains points 2 kilomètres.Le nombre tïss prisonniers comptés Jusqu'à présent déiirssi î080 hommes. Sur le reste du fiont, il n'y a rien à signaler. Communiqué anglais du matin LONDRES, 28' juin. Communiqué du Quartier Général Aaglais, en France: Un raid entrepris par l'ennemi dans la nuit du 26 juin 'sur un do nos postes a11environs dj àVlûyenneviilfi, au sud d'Arras, fut repoussé avec dos pertes pour l'advcrsaiu-. Hier, au cours de la journée, un de nos détachements! :r:' un raid réussi pus do Méri-court et -lit quelque- prisonniers, -au, subir lui-même des j)ej !'e= Au cours <1. la nuit notre- artillerie et 'celle do l'ennemi déplo ôie-it de l'activité dan» la contrée du Bois des Rossignols, au noi d-est de Gowmecouri nu eeït uOBtmo no - patiouiTEgy mnipi" ront des pestes à l'ennemi; nord de la Becque, nous en a encore donné 44 et 6 mitrait-louses. Les prisonniers appartiennent au 32e régiment saxon de la 44e division de réserve. Ils ont raconté que l'inflluenza règne forte-ment dans l'armée allemande avec de violentes fièvres, produisant une grande faiblesse et de 1'. battement. Nos portes ont été insignifiantes jusqu'à La Becquo. Au delà, 2 fermes fortement armées de mitrailleuses ont provoqué un moment d'hésitation, mais elles ont été promptement réduites. Dans son ensemble, l'entreprise -n'aurait pu être moins coûteuse fies victimes du raid aérien sur Paria PARIS, 28 juin. (Router.) A la suite du raid aérien sur Paris, la nuit dernière, 11 personnes furent tuées et 14 blessées. PonrqaQi les allemands attaquent le sectenr italien au front français PARIS, 29 juin. (Havas.) — Les allemands s'obstinent sur le front français à attaquer 1-e- secteurs italiens qui se trouvent près de Reims dans le ctoublbe but d'obtenir -un i succès militaire et un succès moral vis-à-vis | de leurs alliés autrichiens.Le sanglant éeliec | infligé par les troupes italiennes a brisé cet I espoir. En Italie Communiqué officie! . ROME, 28 juin. Communiqué officiel italien: Sur tout le front do part et d'autre l'artille-rie ne déploya qu'une activité modérée. A la suito de l'activité des patrouilles de r-e c oun«i i - s au ce de petits combats violents se ; produisirent sur le Monta Corno et au sud de ! Sarrico-Rossa, Sur !e plateau tl'Asiago un détachement an-•glais s'introduisit dans les tranchées ennemies. ■ 11 infligea des pertes à l'ennemi et ramena des 1 pri -pnniers. T.es avions effectuèrent de nombreux bom-! ba i déments. Communiqué anglais du soir LONDRES, 28 juin. Communiqué du Quartier Général Anglais en France: s  l'est du bois de Niepp.e, ce matin, no ti-ou-pe- ont ret'-si i ne opération locale irai un fïemt d'environ S1 -• imites (51/-1 kilomètres). Sur ce rc;:t, notre ligne a élé portée en avant sur uro profondeur .-leyrnne d'un mille (1.300 m"-tre:), tandis que noir avons /ait pins de 3ÙJ prisonniers et pris 17. mitrailleuses. Nous avons atteint îeus nos objectifs et nous nous sommas emparés, notamment, des village:. -Je LépinaHe, Verierne et La Becqus. L'ennemi ayant été sar'p) t.-, nos pertes sont I 3é. ■ "C3. \ ur. moment déterminé, los twn pe- ansfra- j lie- Vos ont jj.-i part an coi 'bat et ont pris qu sues postes ennemis à l'ouest de Morri . faisant 40 paisonniors et s'omparant de 0 mitrailleuses.S ta* le îcslt du iront,- la situation ne s.'est pas modifiée. Le 27, nos avion : écbi -ni s,, ne; avions pour--tua d'artillerie et nos ir d'obseryatio,n photographique ont opéré pendant toute la journée, ainsi que ucs b.aili.iis d'observation. l.js avions ouiiviui» se sont égaluint-nt montré- ! lus uctiU et h - combats out iété plus us. bieux. Nous avons détruit 20 avions et 9 autres engins ailen anils : eut tombés désemparés. Nous avons perdu J i avions; De nombreuses bombes ont été lancées der-aière les lignes ennemies. En outre, au cours île ces 24 li.-uie . nous itans 1' icé 21 tonnes dê ben>h«s -ur divers objectifs. i oi.iuièiitaiio lîeuitM- i ONUHBS. 2S juin. (Kouter.) Le coil-e-spon-ida'»! de Réutei' au troi.l britannique télégra-phi vendredi à 5 hourœ; Ce matin, les troupes britanniques ont pr> giesîé avec succès sur line profondeur d'un miillc en un point irmnédiutêïuehtvà l'ouest du liois d'Aval qui fojme l'angle noiil-ouest du bois do Nieppe. Au cours de leur dernière offensiv.c en Flandres, co poittt été celui sui lequel iemrcinî coii i-tait le pliy pnu s'nsiitrer une position sur lo .aja élovi'1. d'où il au,ait pu prendre en ila: • le mont K' uincl. On se -souvient que ses atlc jue's de i iiit cni. e contre le mont Kemmel en-uite ont été çxe-eptionnelleiuen.t eai) -'xntes. Ses . tfoits n,.v> ont laissés on po.— sesi du terrain, nous permettant de tenter une ^concentration pour nos opérations futuios »t c'est au-sî pour améliorer nos position- que l'attaque de ce matin a été entreprise. J. -s troupes so sont misées en mouvement à 6 heures du matin, par ci cl gris; sur un front de 5500 mètre.s; l'objectif était la ligne de la petite rivière nommée La Mecque à 1500 mètres de là et ce but a été atteint «ans effort et sans mç-oompte.l'ennemi a accepté le combat, mais il était loin d'être aussi bien couvert qu'au temps de non offensive et lorsque, après avoir atteint nos . objectifs, nous avons dirigé-nos mitrailleuses «m -e les troupes ennemies, celles-ci ont dû su-il»ir de tiès lourdes pertes. Nous avon- fait 250 prisonniers au cours de l'attaque principale, tandis qu'une attaque au auiérieain'"! WASHINGTON, 28 juin. '(Router.) Le général Pershing enverra immédiatement un régiment d'infanterie américaine au front italien, pour s'y joindre aux troupes italiennes, françaises et âng-laises. Le buf"do cet envoi est do produire un effet moral sur les troupes autrichiennes. ' ' , Le secrétaire déiat BaJ*r dit que le régiment i on question est pris parmi coux qui se trouvent en France. Il ne' fait pas partie de l'ar-I méc que l'Amérique compte envoyer plus tard i sur le front italien, ij» aitnstlaa LONDlMS, 26 juin. (Reuter.) Le nombre de i ii cimiers faits par les Italiens est au total de 20.000. Il est peu probable que los Italiens poursuivent leurs contre-attaques en raison dos diiffi-. cultés que l'opération présente en ce moment. I l'es dociuiierils saisis prouvent que les Autri-! (biens voulaient s'emparer promptement de ! Trévise, Venise et Vérone. L'armée a,utrichionne i 'a subi do lourdes portes et il -lui faudra long- | temps pour,se reformer. I j - Hombnrdcaent de l>israxy.o PvOME, 28 juin. Communiqué officiel italien:: Dans la nuit du 26, no3 hydravions ont - attaqué Durazzo et ont ijombardé le port. Au matin du 27, l'attaque a étS répétée et îos hangars ont été atteints à plusieurs reprises. Kn dépit d'un ïeu violôiit, tous nos avions ' sont rentrés indemnes et ont abattu un avion ! ennemi qui revenait " d'avoir lancé des bom-I bes sur un de nos contre-torpilleurs. Lm perte* autrichienne» j D'après les témoignages- des prisonniers ! autrichiens, les portes de l'ennemi se chiffreraient à 200,000 hommes, correspondant à 115 divisions. Fiant donné que les Autrichiens disposaient avant l'offensive de 01 divisions on peut calculer qu'aujourd'hui, l'armée autrichienne dispose encore d'une somme de 55 divisions se chiffrant à six cent mille hommes le- iuels occupent de nouvelles positions .au delà du Pi ave. Ou estime que l'Autri 'he. après les pertes que l'armée italienne lui a infligées, pourra difficilement reprendre a elle seule une offensive de grand style contre l'Italie. Le bulletin autrichien' du 25 ' courant 'annonce des chiffres fantastiques ' do prisonniers italiens capturés, c'est-à-dire 30,000 hommes do troupes et 1100 officiers, en faisant monter le total des pertes italiennes à 15.000 honuncs. Le précédent bulletin ' avait accusé un total de 40,000 prisomnicjfs' et dans lès suivants il n'avait jamais été question de nouveaux prisonniers. La nouvelle de la capture de ces autres prisonniers qui auraient été faits pendant la retraite précipitée do l'année autrichienne démontre son absurdité par son invraisemblance même. i-.es résultai militaire» et moraux île la hHtaille du 1*1»ve ROME. 20 juin. (Havas.) — L'insuccès de > ; l'offensive autrichienne contre l'Italie qui I s'est terminé par la retraite désastreuse et l'abandon ù>la rive droL" du Piave, a eu un point de *ùu4 militaire d'abord de tout premier ordre < ui consiste e - l'affaiblissement de l'armée 6 .r.richienne qui a pardu 16 divisions danp 1a bataille. Un résultat moral ensuite di'uno -grande importance, celle de rallier autour ' du gouvernement les représentants de'i'iut le pays. Le discours de M. Turati à la Chambre, proclamant l'union de la nation et ls>trêve de3 partis devant la menace ennemie, celui de M. ''i-ève affirmant à' i la Pologne qtio l'âme des scialistes italiens était à côté de< soldats «|i:i se -battaient sur la Piave en ont été les d- tx premières manifestations apparentes. Derrières ces deux incontestables leaders -du socialisme officiel est venue se ïfenger toute lu partie saine du socialisme et aujourd'hui) aussi bien à la Chambre que danS le pays, se trouve réalisée une union sacv-'o qu'il aérait été difficile d'espérer en 1015. • . Lis sitasalla» Hongrois et Boches Sur le front, les Françai- e't le? Anglais ont entrepris à la -môme heure doux opéra' tiens locales qui -ont également intére^an-tea.-< Au sud-ouest' de Spi -sons, les allemands s'étaient avancés ci coin ver H Coeuvr-gs et la forêt de Compiôeu" ; c'-e-t r-e coin qui vient d'être adroiteme»: coupé. Le'nouveau front s'incurve à Tieine__ve.rs l'ooost et les Français rapportent, de^cclio of^atio^ plus- de. mille prisonniers. I/at -que an g' •» «but .le,coupe?» VnvTorîVrto vrs?^th-îef)fm{é'î. îcT encore le mouvement a parfaitement Téttssï et l'ennemi a laissé' plus* de "00 hommes aux mains des Anglais. =arl5 leur infliger -de pertes sérieuses. Les deux opérations ont été menées avec une telle aisance que notre confiance dans Tavenir s'en trouve encore sérieusement renforcée.Pendant ce temps, sur le front de Vienne et de Budapest, des événements se passent, peut-être, ou se préparent, mifis la censure allemande veille sévèrement et coups tout ce qui servirait à alimenter la presse alliée. Heureusement, il arrive encore que.des alliés parviennent à s'échapper de ces pays et apportent des détails plus précis que les dépêches de l'agcneo Wolff. C'est ce qui' vient précisément de nous arriver: un de nos amis dont nous n'avions g+vère entendu parler depuis 19.14, vient de gagner l'a .Suisse après avoir traversé la Hongrie et l'alleroagrc. Il nous adresse une longue lettre dontjious retenons, à l'intention de ne? lecteurs, les passages relatifs à la Hongrie, puisqu'aussi bien c'est ce pays où le mouvement anti-allemand parait se dessiner, avec le plus de véhémence, depuis quelques semaines. ,.Vous serez surpris d'apprendre que j'ai pu séjourner aussi longtemps en Hongrie, nous écrit notre correspondant. Sachez doej que la Hongrie a toujours refusé d'interner îes civils ennemis, malgré la demande expresse de l'allemagne. Italiens, Français et Anglais sont libres à Budapest et je pourrais même vous citer le cas d'un couple de Français venus de Bucarest h -la suite de l'offensive de Maekensen et qui, ayant ouvert K Budapest un Institut de Beauté, s'y est fait une très nombreuse clientèle. J'ai asquis 1^ certitude que la population hongroise était demeurée non seulement profrançaise, mais anti-ullonauile. Couramment les Hongrois parlent, de- allemands eu les appelant ,,l)oeliak". ce qui signifie .les boches" I tout simplement., „Voici une anecdote qui court lessrues: de I Budapest et vous en dira long. La scène se j pas:-:-- an front' italien-, LTn boche fait 2 prisonniers: m Anglais et un Italien. A la nuit il s'arrête prijs d'une cabane où dort une chèvre. Il ordonne à l'Italien de s'enfermer -dans la cabairè; niais l'homme en sort après dix minutes: „Non, dit-il. La chèvre répand une oiLur si violente.... Je préfère dormit à la belle- étoile". L'allemand, obéissant aux ordre- reçus, pous-î l'Anglais dans la Lutte. Deux minutes s'écoulent et l'Anglais sort suffoqué: ..Plutôt mourir, crie-t-il.... ou dormir à la belle étoile!'' ' Mais l'allemand ne connaît que sa consigne: il faut qu'un homme-dorme dans l'i cabane et puisque ses prisonniers s'y réfutent, il, y dormira lui-même. Or, à peine a-t-il franchi le seuil que la chèvro sort en coutVfîe vc.it: Elle ne supportait pas l'oiLmV de l'allemand! îjies'1-oche ont tout tenté pour modifier cet état-dV-prit I- ont obtenu l'interdiction de plusieurs chan-t is popuhin-s où l'allemand était couramment I ai té de .canaille". Mais l'ion n'est changé et 'Autrichien est d'ailleurs englobé-dans une mê ie haine de race. C'est ce qui explique que 1(| gouvernement hongrois n'ose pas ou pre-que Jas envoyer de blé en Autriche ou La reponse à Von Kuhlmann Un message officieux anglais repousse îes louches propositions de Von Kiiblman — Pas de main litote en Orient pour l'allemagne — La Domination des Mers est 2a garantie suprême de tous les Alliés, Un message précis. LONDRES, 29 juin. (Reuter.) L'agence Router apprend que le télégramme suivant peut être considéré comme exprimant l'opinion qui règne dans les milieux autorisés anglais au sujet du récent discours de von Kulilmann: On ne doute point que le secrétaire d'état allemand aux affaires étrangères ait voulu donner à entendre à l'Angleterre qu'il pourrait se mettre d'accord avec ifinis sur les points essentiels de la guerre, si l'on consentait à laisser à l'allemagne la-main libre en Orient. Le ministre allemand a posé trois conditions: lo. les frontières historiques (pour ce que ce terme peut signifier); 2o des concessions générales outremer et la liberté des' mors. Il est intentionnellement vague au .sujet de ces concessions d'outremer". Il ne dit pas que l'allemagne veut se voir ïendre toutes'ses colonies, mais qu'elle doit avoir des possessions coloniales aussi importantes que be-oin en est pour des objectifs coloniaux. Kuhimann a demandé au--i la liberté des mers. R est probable qu'il entend par là le droit de transporter toutes Ses matières premières Indispensables. Tel est sans contesto en ce moment le plus gros souci de l'allemagne. Il convient* de 'remarquer que le discours dp Kuhimann non parle pas de façon expresse. Le fait qu'il n'en parle point démontre qu'il veut" éviter que noua sachions à quel point cotte question le préoccupe. R fait une espèce d'offre qui pourrait être, du moins il le croit, acceptable pour les pacifistes et les. demi pacifistes. Par contre il ne dissimula nullement que l'allemagne entend garder tout ce qu'elle tient on Russie. On considère ce discours comme une proposition de paix formelle, adressée principalement à l'Angleterre. Kuhimlann n'a fait d'effort particulier à ce propos envers la France. Ses obser-vations sont incontestablement destinées avt Royaume-Uni. Il adresse un appel à ceux qui pensent qu'une victoire militaire absolue est impossible. R reconnaît que toute la vantardisa allemande n'a d'antre effet de renforcer notre résolution. L'intérêt réel de ce discours n'appa--rait clairement qu'à la lumière de la situation intérieure on allemagne. Il en résulte que les plus avertis d'entre les allemands sont très inquiets. La défaite autrichienne a fait croître cc-tte inquiétude, car on commence à concevoir en allemagne que l'on ne saurait plu3 rien attendre de l'Autriche et que la double monarchie poui-rait devenir bientôt uno charge. La tentative de Kuhimann est très maladroite atten« du que personne no saurait ôtra disposé à conclure uno paix qui perm tti-ùt à l'allemagna d'annexer des territoires dau~ le noul de 1a Russie et lui donnerait une force considérable. On peut s'étonner de ce que Kuhimann puisss . penser que pareil règlement panerait êtrs jamais .accepta par las Allies à mobis qu'ils ne soient contraints de se soumettre aux conditions da Failsmasiie. Si l'allemagne se voyait accorder 2ni main libre en Orient et dans tmw les forritoiiiî* qu'elle occupe dans te nord et dans le sud de 1". Russie, elle sortirait de cette guerre beaucoup plus forte qu'au moment où elle s'y est engagea. I en Allemagne. Tandis qu'à Vienne on meurt de fain à la ration de 00 grammes de pain noir par jour les Hongrois ont encoje 250 grammes st leur pain est blanc ei savoureux. En comparaison, le pain suisse es't uno mixture immonde. La viande non plus n'a jamais manqué un instant en Hongrie. Il n'en va pas de înêmÊ d'autres prcduit=, il est vrai. Je vous citerai, au hasard, le cacao qui vaut 120 couronnes (120 francs) la livro. Quant aux objets djïab.'!l"ment, ils soni-hm-— -no .prix; un cestu-100 couronnes... , „Dans ces dernières semaines» l'état d'esprit do la population s'est encore fortement aggravé a la suito de la menace de l'Allemagne de resserrer les liens de l'Alliance. Les Hongrois no veulent pas en entendre parler: Ils réclament une seule chose, mai- ils la réclament avec ardeur depuis dc-s mois et avec fureur depuis des sc-mninos: c'est la paixï Tov.te,la population veut la paix et pas autre chose. Elle so moquo bien des conditions pourvu que la paix lui arrive au plus tôt do n'importe quelle manière et par n'importe quelle: voie. „Ce désir est si vif qiraucui^oratcur n'oserait prendre la parole sans annoncer d'abord que la jgaix est prochaine nu que tout est tenté, officiellement, pour l'obtenir. Lo. mouvement est d'ailleurs appuyé upar l'impératrice Zita qui a tout mis en oeuvre pour obtenir la paix. On ra-confe comme une chose certaine à Budapest'que îes lettres de l'empereur Charles ont été écrites, en réalité, par l'impératrice. Charles n'a fait que couvrir ce que Ziia avait fait. Le fait est donné j pour certain par des Hongrois influents et d'or- ! dinaire. bien renseignés, .,Faut-il vou-- dire qu'avec ses sentiments, l'impératrice est aussi populaire en Autriche qu'en Hongrie? Par contre, eMe s'est attiré la bains du parti allemand et il y a quelque temps, deux coups de revolver ont été tirés sur elle sans qu'on n'ait jamais découvert l'auteur ds l'attentat. Le savieï-vous? „Je suis malheureusement parti trop tôt pour suivre les réoents événements. J'aurais dû les prévoir pourtant, car il m'a semblé — au cours des trois ou quatre-mois que j'ai passé là-bas — que l'effervescence grandissait rapidement. Lo peuple entier lie veut plus de là guerre et le peuplo hongrois -n'a jamais été foit commode à mener. Toutes las complications sont donc A prévoir do ce côté pour no3 ennemis." Bien quo nous ayon- supprimé plusieurs ! passages do rette lettre, pour abréger, force ! nous est d'arrêter ici nos citations. Vous lo ; voyer,:- l'agence Volff no dit pas tout et il n'est quo trop vrai que le .,brillant seesnd" du kaiser ait mille raisons de se montrer inquiet. G. LANDOY. ' • X ]L& F&ii all&3**isyut€l© st la Pologne — Le iraifé secret gcrmano-bclchérïjî. Le 12 mai „Lt Gazette rie Lausanne" a publié un extrait du „Traité secret concernant la Pologne" conclu entre l'allemagne et les Bolchéviks à Brcst-Litowsk. L'information est démentie, fcien entendu, de source allemande, mais voici que l'Agence de Presse polonaise de Lugaao communique le : texte du dit traite que le journal polonais ' „G!os Narodu", de fracovia a publié le ! 18 juin,. Ea voici un passage essentiel: j „Séance du 22 décembre 1917 au Qunr-tier général. Représentants pour le Gouvernement russe: Krylenlco, THodarsky, Za1kind, R'askolniring; représentants du gouvernement allemand: von Taubner, yon Schunemann, Rausch. «Les décision?; principales sont: La poli- tique polonaise aéra conduira far le gouvernement allemand; le gouvernement, russe n» se mêle d'aucune question relative à 1 organisation de la Pologne, de .sorte qu'il n'aura pas le droit de protester ou de demander des comptes sur aucun des points suivants: annexion du bassin industriel de Donbrowa à l'allemagne; séparation et administration de la province de Cholm,- question relative b îa politique douanière de l'allemagne, de l'Autriche-Hongrie, en lithu-tjjû - CQtj» "gaires clu peuple ritssa a le droit de rester ea-contact avec les cercles démocrate- révolutionnaires g'n Pologne aiin de répandre l'idée . révolutionnaire en envoyant en Pologne - de3 orateurs inscrits gur les listes des bureaux allemands de renseignement; à Petro-grad et à Varsovie. L'envoi d'orateurs en allemagne et en Autriche-Hongrie est suspendu; la Russie considérera comme une déclaration de guerre de la Pologne aux Centraux le fait pour des trou&es polonaises de franchir là frontière de Litiiuanie ou d'Ukraine et la Russie prêtera tout son appui aux allemands et austro-hongrois à l'eiiet de détruire l'armée-polonaise. Le conseil des Commissaires du peuple fera en sorte que les citoyens' ru-ses n'engagent ni leur capital, ni du capital français, anglais ou américain, dans des entreprises- industrielles agricoles ou maritimes polonaises. Le proces-vei'bal de cette séance a été signé'-par les intéressés le 15 junior 1918. I LA CQmEKEMCE DU LÂBOUR-PÂRÏY Clôture LON'DiilvS, 28 juin (Bouter) Le congrès ovveier a terminé ses traveaux après avoir adapté une résolution au sujet d'affaire» rfotdlro intérieur. Il demande la suppression des Lords LONDRES, 28 juin. Le Congrès srOTOU-paift des réfor nes politiques qui doivent-être introduit j» après la guerre, a adopté à l'unanimité d«s voix un amendlsment exigeant la suppre- inon de la Cbatn'Vre dés LcrcH Le député O'Grady (irlandais) a, proposé un amendement cïeraaneïant l'établissement immédiat d'u Home Rulo en Irlande. Il dit: j'adresse un appel aux hommes d'état des Dominions réunis actuellement à Lo'ntTréS afin quo le Gouverne uent do l'Empire leur abandonne le règlement i'« cette question. (Echo die la pi'opo-ii ion Asquith.) Un amentlement par le groupe pacifiste, .e3ùh-.ant le Hcmë Rulo po-ar l'Irlande-, maii retranchant le membre de phrase qui «J-eit- mdo le Ubro arbitre en toutes questions exclusivement ieland'aises, fut re-poûssé." accapareurs ITue panique en Suiss?. Dans ces derniers jours il est arrivé à Cet», expédié d'Amérique et. à destination do la" Suisse 4,750,000 kilcs de lard et 360.000 Lg1. d'hnile de coton- Aussi la joie est elle grande en Su:- e. mais elle s'augmente encore du fait qu'à cette ?"u!o nourell". tous les àcapaféurs lâchent .leurs stocks précipitament, oe qui provoqu»! une baisse incroyable de» prix de vente tf ces articles. + - LîssicIî 1 4m\\et 1918 i 5 Cents , 4me Année No. 217

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal des réfugiés behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Leyde van 1914 tot 1918.

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