La Belgique: journal des réfugiés

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24 september 1917
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s.n. 1917, 24 September. La Belgique: journal des réfugiés. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x921c1vj1r/
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LA BELGIQUE ABONNEMENTS: 1 mois fl. 1.25; 3 mois fi. «.M. (Etr. 75 cts. par mois en plus). ANNONCES: r la ligne 80 cents. (Pour Contrats s'adresser à l'Administration) Adresser TOUTE la coixoapon* ; darx» à .La Belgique", NOorfleiDds-plein, LEIDEN. Directeurs : St, IJNJ*OÎ et J. WAFPJSB8. LKIDEN Admlrlstïwtion et .Rédaction Noordolndiyiei.w.TiSléphone No. 175 titolger, 10». - m 7065. Adresser tOKte ia correspondance t LEIDEN. Les suar^uecrltt r on Insérés 04 sent pas rendus. Chiffons de papiers Le Kaiser ne parle ni de la Belgique, ni de l'Alsace-Lorraine. « L'empereur Charles ne parle ni de Trieste, ni de la Serbie. - La parole est au canon. Réponse de l'allemagne BERLIN, 21 septembre (Wolff). — la réponse du gouvernement de 1 empire allemand à la déclaration du Pape relativement à paix, est conçue en ces termes: Berlin, 21 septembre. Monsieur le Cardinal, [Votre Eminence a eu la bouta de faire parvenir à S. M. l'empereur et roi, mon Hès vénéré seigneur, une lettre datée du 2 août contenant une communication de S.S. fe Pape qui, très émue des ravagea de la guerre mondiale, adresse un pressant appel aux chefs d'état de tous les peuples belligérants. Il a plu à S. M. l'empereur et roi ds me donner connaissance de la lettre de y. E. et de me charger d'y _ répondre. Depuis longtemps S. M. suit avec des sentiments de profonda considération et de Sincère reconnaissance les eîfort3 entrepris par S. S., dans un sens d'une neutralité véritable, à l'effet d'apaiser autant que possible les maux résultés de la guerre et d'amener une prompte fin des hostilités. L'empereur voit dans les dernières démarches de S. S. une preuve nouvelle de ces intentions nobles et philanthropiques et il esjpère ardemment pour le bien de toute l'humanité-que l'appel du pape sera couronné •do succès. L'effort du Pape Benedict XV pour faciliter les voies à un accord entre les peuples pouvait s'attendre d'autant mieux à trouver l'accueil sympathique et l'appui convaincu de S. M., que l'empereur depuis le joue de son avènement au trône a considéré que c'était sa tâche principale et la plus sacrée de conserver au peuple allemand et ou monde les bienfaits de la paix. (Sans commentaires. Réd.) Dan? le Premier discours du Vone, lors de l'ouverture du Reichstag le 25 juin 1888, l'empereur promit solennellement que son amours de l'armée allemande et ses rapports avec elle, ne l'induiraient jamais dans la tentation de ravir au pays le3 bienfaits •de la paix, tant que la guerre ne nous serait pas imposée par une agression contre l'esâ-pire ou ses allies. (Sans commentaires. Réd.) L'armée allemande devait nous permettre de vivre en paix, et si pourtant cette paix était rompue, nous msttre à même de_ la rétablir par la force des arme3. Le kaiser au cours d'un règne béni de 26 ans et san3 se soucier d'aucune agression ni provocation ennemie, a justifié par ses actes cette promesse qu'il avait faite. (Vive la Belgique, monsieur? Réd.) Même pendant la cri-e qui a provoqué le conflit mondial actuel les efforts de S. M. ont eu pour but jusqu'au dernier moment de conclure le différend par voie d'arrangement à' l'amiable. (Sans commentaires. Réd.) Après que la guerre eut éclaté contré ea Volonté et contre son désir, le kaiser en coopération avec ses illustres a'liés, a été îe premier à, témoigner de son désir d'entamer des pourparlers de paix. Derrière S. M. se tenait le peuple allemand dans sâ volonté décidée de paix. L'allemagne poursuit à l'intérieur de ses frontières nationales le libre épanouissement de ses biens matériels "et moraux; en dehors du territoire de l'empire, la libre concurrence aVec les autres pays et le bénéfice des mêmes droits et de la même considération. (Pourquoi pas??? Réd.) Le libre jeu de3 forces luttant pacifiquement entre eHes dans le monde aboutirait au plus vaste épanouissement des biens les plus élevés de l'humanité. (Au profit de l'allemagne qui se chargerait naturellement de crueillir la poire quand elle serait mure. Réd.) Un malheureux enchaînement d'événements e°t venu transformer tout à coup, en l'année 1914, le développement si prometteur del'Europe, on un champ d;> bataille plein de sang. Faisant droit pleinement à la sigrificat'on de la démarche de S. S. le gouvernement împérial ne s'est pas 'fait faute d'examiner les suggestions qui y sont formulées, sérieusement et avec soin. Les mesures spéciales qu'il a prises, en accord étroit avec les représentants du peuple allemand, pour la discussion et la réponse à faire aux questions proposées, témoignent de tout le prix qu'il attache à trouver, conformément aux voeux de S. S. et à la motion pacifique du Reichstag en date du 19 juillet, une base utile pour une paix équitable et durable. C'est avec une sympathie spéciale que le gouvernement impérial salue les idées qui ont inspiré l'appel pacifiste par lequel S. S. exprime ouvertement la convictioi que désormais la pvn.sar.ee spirituelle dudreie devra remplacer la force "des armes. Nous mêmes sommes pénétrés de l'idée que le corps malade de la société humaine ne pourra être rendu à la santé qu'en fortifiant sa force morale. Il devrait s'ensuivre d'après S. S une réduction de la force militaire de tous les états et l'instauration d'un tribunal d'arbitrage pour le-! différends internationaux.. Nous partageons l'opinion do S. S. lorsqu'elle affirme que des règles déterminées et la garantie d'une limitation simultanée et réciproque dos armements sur terre, sur mer et dans les airs ainsi que liberté réelle et la possession commune de la mer, devront être proposées et se réaliser pleinement pour la première fois, êi l'on veut instaurer l'esprit nouveau qui devra désormais régler les rapports entre les états. Alors s'imposerait sans plus la tâche de ne plus trancher des différends qui pourraient surgir, par la puissances des armes, mais par les moyens pacifiques et particulièrement par la voie de l'arbitrage, dont nous reconnaissons avec S.S. la haute portée pacifique. C'est pourquoi le gouvernement impérial ap-puyera toute proposition conciliable avec les intérêts vitaux de l'empire et du peuple allemand. L'allemagne est obligée de compter en raison de sa situation géographique et de ses besoins économiques sur un trafiç pacifique avec ses voisins et avec les autres pays. Aucun peuple n'a donc plus de raison que le peuple allemand pour désirer qu'au lieu de la haine générale et de la guerre, un esprit de réconciliation et de fraternité naisse entre les peuples. (Mais pourquoi pas??? Réd.) Lorsque les peuples animés de cet esprit auront- compris pour leur bien qu'il importe bien plutôt d'insister sur ce qui les unit que sur ce qui les sépare dans leurs rapports, il parviendront à régler les points de litige particuliers et les questions non encore tranchées, de manière à accorder à tous les peuples des conditions d'existence satisfaisante et à exclure ainsi le retour des grandes catastrophes mondiales (provoquées par les Boches aujourd'hui déçus. Béd.) Ce n'est qu'à cette condition qu'une paix durable pourra être fondée qui favorisera la sympathie morale et assurera la renaissance économique, de la société. Cetto conviction sincère et profonde nous donne l'espoir et la confiance que nos adversaires trouveront eux aussi, dans la proposition de S.S., une raison de consentir à la préparation de la paix future moyennant des conditions conformes à l'esprit d'équité et la situation en Europe. Croyez, etc. (Suit le nom du Chancelier de l'empire). A. S. E. le Secrétaire d'état de S. S. !e Pane • ' -, LJ.lU.lUvi ,'j :i...f . « KoïiïO. * Réponse de l'Autriche VIENNE, 21 septembre. La réponse du ministre de's Affaires Etrangères, transmise hier au nonce du Pape est la suivante: Saint Père! Avec une reconnaissance! respectueuse et une profonde émotion nous avons eu connaissance de la nouvelle démarche teintée par V. S., dans l'accomplissement de la mission divine qui vous incombe; auprès de nous et des chefs d es autres pays en guerre dans le noble but de ramener les peuples cruellement éprouvés vers un accord qui leur rende la paix. Avec un coeur reconnaissant, nous ao ceptons -c© témoignage nouveau du souci paternel dont V. S. a toujours fait preuve pour tous les peuples sans distinction et nous saluons du plus profond de notre âme ce poignant avertissement adias.é aux gouvernements de tous lets belligérants. Pendant cette terrible guerre, nous n'avons cessé de porter nos regards vers V. S., comme vers la plus haute personnalité qui, grâce à votre mission supra-terrestre et à la haute conception que vous avez de vos devoirs, vous place bien au dessus des états en guerre et vous met en mesure, à l'abri do toute influence, de suivre la vole qui doit mener à la réalisation de tièfcrô propre désir en .assurant une paix durable et honorable pour tous. Depuis que nous nous som'mies assis sur, le trône de nos ancêtres, pleinement ong!-cient de la responsabilité- que nous assumons devant Dieu et'le3 hommes pour le sort de la monarchie austro-hongrois©, nous n'avons jamais perdu de vue le but élevé qui consiste à assurer le plus vite possible à nos peuples les bienfaits de la paix. Aussi, peu après notre avènement, il nous a été donné, ensemble avec nos alliés de faire un premier pas dans cette voie, conformément au désir de mon noble prédécesseur, l'empereur François-Joseph (,'a proposition de pourparlers" du 12 décembre' 191S. Réd.) * Dans notre discours du trône tenu à l'ouverture du conseil d'empire d'Autriche, nous avons exprimé oe désir et dit que nous luttions pour une paix qui délivrerait les peuples de l'esprit de haine, et de vengeance et qui lés protégerait pendant des générations contre le recours aux arme». Notre gouvernement n'a pas manqué depuis lors de faire connaître à plusieurs r emprises par le monde notre désir et celui des peuples de la monarchie austro-hongroise de mettre fin aux effusions de sang "par une paix semblable à celle qu'envisage aussi V.S. Heureux de voir que nos idées tendaient depuis le début vers le but que V. V. détermina à présent, nous avon3 soumis le3 propositions tangibles et -pratiques de V: S. à uin examen approfondi qui nous a mené aux ré-' sultats suivants. Avec la force que nous donne une conviction profondément enracinée, nous saluons les idées directrice* que V. S. exprima en disant quj e mqn e doi: éaarier à l'avenir le recours aux armes et être basé sur 'a force morale du droit, assurant la supré matie du droit ©t de la justice internationale!. Nous sommes également pénétrés de l'espoir que l'élévation de la conscience du droit assurera à l'humanité une renaissance morale. C'est pourquoi n;>us nous joignons à la conception formulée par V. S. et disant que des pourparlers entra lés. belligérants devraient rneneff à un accord introduisant des garanties telles que les armements sur terre, sur mer et dans les airs pourraient être simultanément, de toutes parts, et graduellement réduits et que la mer libre appartenant de droit à tous les peuples de la terre, délivrée de la domination et de la suprématie d'un seul, devrait être mise à la libte disposition de tous. La grande signification que doit avoir pour le maintien de la paix la proposition de V. S., de: soumettre les différends internationaux ^ la décision de tribunaux d'arbitrage, ne nous échappe pas et nous sommes prêts, à une échange d'idée dans oe sens avec V. S. Si, ainsi que nous le -V de tout o°ocr. il v-» ' -.w»* «Sobutir .à >.«n accord entré belligérants ^our la réalisation de ces hautes idées, garantissant ainsi le libre essor d® la monarchie austro-hongroise, il ne sera guère difficile de résoudre aussi les autres questions qui doivent encore être réglées entre belligérants, dans un esprit de justice et de réciproque considération pour les conditions vitales des deux, parties. Si les peupleis de la terre, dans le sens de ces "propositions, délibèrent paisiblement avec V. S., la paix durable pourrait en résulter. Ils pourraient lavoir unes pleine liberté d'action sur les mers, ils se débarrasseraient de lourdes charges matérielles et _de nouvelles sources de prospérité leurs seraient assurées. Pénétré de l'esprit de modération et de conciliation, nous voyons dans les propositions de V. S. la base raisonnable des pourparlers destinés à amener pour tous une paix juste et durable. Nous espérons profondément que nos ennemis d'aujourd'hui seront animés des mêmes idées. Dans cet esprit, nous supplions le Tout Puissant de bénir l'oeuvre d!e paix entamée par Votre Sainteté. Nous avons l'honneur, d'être le. fils obéissant de Votre Sainteté. f I La Situation Dos mots... Telle est bien la seule impression que puisse nous laisser la lecture des réponses allemande eb autrichienne à la note pontificale.Le kaiser se borne à affirmer, en beaucoup die mots, qu'il n'a jamais voulu la' guerre et que, pendant toute la crise qui a abouti à la guerre universelle, il n'a cessé jusqu'au dernier moment de vouloir la paix. En effet. Le 26 juillet notamment, comme Edward Grey propossait de prévenir un conflit par l'intervention des quatre puissances non intéressée® à oe moment, seule l'Allemagne s'est tue. Le lendemain, comme Edward Grey proposait de prévenir un suggérait à la France, l'Allemagne et l'Italie d'examiner la situation ensemble à Londres, la Franco et l'Italie acceptèrent sur l'heure : M. de Jagow répondit, au nom du Kaiser, qu'il désirait la paix, mais qu'il ne pouvait consentir ,,à oe qui ressemblerait à une conférence des Puissances." Le 29 juillet, l'Allemagne ayant tout rejeté, Sir Edward Grey va plus loin: il laisse au gouvernement allemand le choix de la forme sous laquelle une intervention lui parait praticable. C'est au Kaiser à dire siil veut la paix ou la guerre. Le lendemain, 30 juillet, l'ambassadeur d'allomagno n'apporte aucune réponse à Ja proposition anglaise.... Oui, le Kaiser a voulu la paix, mais il y a erreur de date lorsqu'il dit qu'il la veut depuis 25 ans. Il ne la veut, en vérité, quj depuis la j double bataille de la Marne et de l'Yser. Depuis lors, ses aspirr.i'oris pacifi des n'ont cessé de croître, mais elles ne sont pas encore assez fortes poux lui faire abandonner une parcelle de terrain conquis. Car c'est en vain que l'on chercherait, dans la réponse allemande, la moindre prêoision au sujet do la Belgique, de la Pologne, de la Courlan-de ou de la Lithuanie. Il y est bien parlé de l'allemagne „dans les limites de ses frontières nationales", mais ces limites nationales sont fort élastiques et aucune pièce officielle allemande ne les a encore déterminées. Dans son ensemble la réponse du kaiser est encore moins précise, si possible, que la fameuse proposition de pourparlers du 12 décembre 1916. Elle est vide, désespérément. Quant à la réponse de l'Autriche, sous une forme plus sirupeuse, elle ne vaut guère mieux. L'empereur Charles aussi affirme hautement ses intentions pacifiques. Il oublie que son „no-ble prédécesseur" a allumé l'incendie en déclarant la guerre à la Serbie. Il n'a plus aucun souvenir de la morgue indolente du ministre des affaires étrangères d'Autriche-Hèngrie, lorsqu'il déclarait à l'ambassadeur de Russie à Vienne que „le gouvernement autrichien était résolu à infliger à la SerWe une humiliation et qu'il n'accepterait l'intervention d'aucune autre puissance jusqu'à ce que le coup ait été porté et reçu en pleine face par la Serbie." Il oublie surtout que François-Joseph a refusé tout délai dans la remise de l'ultimatum, qu'il s'est refusé ensuite à prolonger cet ultimatum d'une heure, qu'il a fait expulser enfin —avec un manque de courtoisie qui fit dire au baron Machio que l'„intérêt dispense parfois d'être courtois" — les diplomates européens qui tentaient encore d'intervenir... Mais si la victime se sent la force d'infliger • blier, Rien n'est plus humain; le coupable, sentant la corde lui serrer le cou, vient vers sa victime les bras tendus: „Vois comme je suis généreux! J'oublie mes fautes. Oublies à ton tour le mal que je t'ai fait et soyons amis..." Mais si la victoire se sent la force d'infliger au coupable le châtiment qu'il mérite, elle se raidira au contraire et, comprenant qu'elle est 1 instrument de la Justice, elle frappera. G. L. Depeches diverses Aux Eitats-lFiils Les fonds secrets de Bernstorff WASHINGTON, 21 septembre (Router). T.o ««vysifcnjûsi. ilex oublie la pièce suivante, signée par Bernsfrorff, ex-ambassadeur d'allemagne aux Etats-Unis et datée de janvier 1917: „Je demande l'autorisation de payer 50.000 dollars pour, comme précédemment, exercér une influence sur le Congrès par l'entremise des associations quo vous connaissez et qui probablement empêcheront la guerre. En même temps, j'agirai dans la même ligne. Dans les circonstances ci-deasus, il est très souhaitable que l'allemagne fasse une déclaration en faveur die l'Irlande, afin d'appuyer solidement ici l'influence irlandaise." Elu Allemagne Le Kaiser â Sofia LONDRES, 21 septembre, (Beuteir). Les journaux publient un télégramme d© Borna disant que le Kaiser est parii hier pour Budapest pour se rendra à Sofia. DERNIERE HEURE (Service particulier de „La Belgique") Détails sur la séance du sénat argentin BUENOS AIRES, 21 septembre. (Part.) >— Au Sénat, après un exposé du ministre de« Affaires étrangères, qui a résumé l'état des questions débattues antrieurement, avec l'allemagne, et l'affaire du comte von Luxburg, mais qui a refusé de parler dos discussions présentes avec Berlin, M. Gonzalés, a prononcé un discoure dams lequel il a déclaré que l'affaire du comte Luxburg n'était pas une affaire personnelle à ee dipLomate, mais un délit intorntional. L'allemagne a accepté ta-sitement les conseils criminels du comte Lur-buirg. La République Argentine ne peut pas rester impassible devant pareils faits. MM. Rooa et Idiarluecea ont approuvé la proposition de rupture qui a été votée par 23 voix contre 1, au milieu des applaudissements enth' usiastes de l'assemblée. Voici le texte de cette proposition de rupture présentée par le .jurisconsulte Gonzalez:„Le Sénat verrait avec satisfaction le gouvernement faire une déclaration, comprenant le principe que les Etats-Unis étant en guerre les républiques latines sont également en •guerre, et que la rupture avec l'allemagne est la seule solution de Ha crise compatible avec l'honneur de la Résïuhlique Argentine." Cotte résolution doit passer maintenant devant la chambre. L'armée américaine NEW-YORK, 22 septembre (l'art.) — Le secrétaire à la guerre, M. Baker, en déposant une demande de crédits supplémentaires immédiats de 1,878,500,000 francs a déclaré officiellement que le pla<- des Etats-Unis était établi pour avoir une armée de 2,309,000 hommes sur le pied de guerre. Il a annoncé an Parlement que sous pou 50,000 conscrits seront appelés sous les drapeaux. Le kaiser félicite Luxburg. ZURICH, 23 septembre. (Part.) — On sait que le gouvernement allemand, gêné par le rôle du comte Luxburg, et surtout par ses sinistres conseils sur les torpillages, a fait mine de le désavouer. Mais aujourd'hui un télégramme de Berlin, arrivé à Zurich, annonce que le kaiser a télégraphié à von. Kuklmann, toi exprimant ses „plus chaleureux remerciements pour lies services fidèles rendus à son souverain et à sa patrie" Le paiser ajoute qu il a l'intention de nommer Luxburfj à un autre poste diplomatique „ on reconnaissance de «33 mérites". encore moins précise si possible, que la fausse Le rôle de Bernstorff » WASHINGTON, 22 septembre. (Reuter.)—i La publication du télégramme de Bernstorff par lequel celui-ci demandait l'auterisation de débourser 50000 dollars pour la propagande piro-iallemande aux Etats-Unis est venue s'ajouter comme une surprise nouvelle à la sér'e des révélations relatives aux intrigues allemandes en Amérique et ailleurs. Tout porte à croire que le gouvernement amérisain a dressé l'historique complet de la duplicité al-1 lemande et qu'il en publiera d'autres extraits encore. Les allusions de Bernstorff au moyeai) d'éviter la guerre prouvent qu'il avait connaissance des intentions del 'allemagne au sujet die la guerre sous-marine renforcée et qu'il comprenait que Les Etats-Unis ne se contenteraient plus cette fois de promesses. Pourtant il a nié avoir su quelque chose pendant la période critique qui suivit la décla-■ ration allemande du 31 janvier. Il déclara au contraire qu'il désapprouvait la guerre sous-marine dans ces conditions et s'efforçait d'y faire aapporter des modifications. Onze billions de dollars WASHINGTON, 22 septembre. (Reuter.)—» Le Congrès a voté le projet de M accordant des crédits de guerre de onze billions de dollars. Il sera soumis à la signature du président. Ce montant comprend quatre billions destinés'à des prêts aux alliés. La séance du Congrès. WASHINGTON 22 septembre. (Reuter.) —* Pour exprimer l'indignation générale au sujet des révélations successives relatives - à' Bernstorff, le vioe-président a dit: „Ce qui vient d'arriver mot fin aiu moindre doute qui PoutkcH exister quant à la justice et à, la nécessité de ceite guerre. Le gouvernement allemand n'a cessé de cherché à nous diviser, au besoin par les moyens les plus vils, dans l'es- j poir de gagner la guerre eu Europe.et de noua i humilier et nous soumettre ensuite. Quiconque n'est ps aujourd'hui de tout coeur pour la guerre court le risque d'être soupçonr j d'avoir touché sa part des 50,000 dollars. Le, Congrès est composé d'honnêtes gens, dont ehaoun sentira l'outrage qui .loi a été; infligé."Les allemands et la question d'Irlande WASHINGTON, 22 septembre. (Router.)— On assure qu'il résulte d'un document non encore publié par le gouvernement, que les allemands et lour propagande ont mis la main de façon indirecte dans la question irlandaise plus encore-qu'il ne résulte des dépôc'iea connues de Bernstoff. Cette fois Bornstoff est touché lui-même. Jusqu'à présent, von Pa-pen et Boy Ed, semblaient avoir été les promoteurs de cette propagande hbntet!r.e. lie général Bliss WASHINBTON, 22 septembre, (lloutor.)— Le général T., H, BlisS est nommé chef de l'était-major, on remplacement du gônéral Scott-, démissionnaire. Les Cosaques au Front LONDRES, (Reuter.) Le „Times" apprend en date du 18 septembre d'Odessa que tous les détachements do Cosaques qui s'étaient retirés d,u front à la suite d'uu ordre de Kornilof, retournent par ordre du goiiveritemenl à leur» poster respectifs. Un accident de baiiatts LONDRES, 22 septembre. (Reuter.) 1 n ballon captif s'est détaché hier. Par suite de la violence du vent le ballon s'est retourné complètement et l'observateur, un officier du corps d'avitaion, est mort à cette occasion. Il fut arraché de la nacelle et son cadavre a été retrouvé plus tard. Il eembie que les cables du ballon qui s'est arraché se sont emmêlés parmi ceux d'autres ballons captifs, car trois do ceux-ci ont été arrachés encore. Ou de ceux LtJlons -était monté par son observateur. Celui-ci tenta de so servir de son parachute, mais il s'emmêla dans les cables qui reliaient, entre eux les ballons emportés. Vers midi ! os ba.llons passèrent South Nordwood, au sud de Londres. L'observateur tomba en cet endroit d'une hauteur de 2000 pieds. Il est mort sur le coup. Comme il ne restait personne à bord '.es ' allons ont aiora été abattus à coups de canon j Lundi, 24 Septembre 1®17s S pages — S ihwts 3me Année 2BB

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal des réfugiés behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Leyde van 1914 tot 1918.

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