La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1917 0
10 november 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 10 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c824b2zm3g/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Mardi 10 Novembre 1914 _______ aman ",T'Tr~y»Wrc^aatag*'-r'.'fflWftl£gagacg*^gniEffiaaaMgHBB3HEHMEBI N° 6 Mardi 10 Novembre 1914 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION îî, Ru» Motttagne-de»8ioaf $î, BIIÏIXELLE8 Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTÎD8EN Bruxelles et Faubourgs : IO Centimes le Numéro Provinces : lîî Centimes le numéro I.a petite ligne . . . fr. r 0.40 ANNONCES Réclame avant les annonces. . . 1 .00 Corps du journal . 2.00 Nécrologie 2.00 ^ A NOS LECTEURS(1) Voici déjà trois mois que ia Belgique, entraînée malgré elle dans l'effroyable conflagration qui désole l'Europe, connaît les pires horreurs de la guerre et voit les maux qu'elle entraîne s'appesantir sur sa population. . t Matériellement, la masse de nos compatriotes n a san? doute pas été toute éprouvée au même titre, mais on peut dire que personne n'échappe aux souffrances morales de l'heure présente, tt que ces souffrances sont d'autant plus malaisément supportées que l'absence de nouvelles régulières e-t faite pour énerver les tempéraments les plus placides. L'occupation étrangère a successivement provoqué la disparition de tous les organes qui se partageaient dan- la presse la confi ince du pays. C'est donc précisément au moment où surgissent les événements les plus graves et où se posent les problèm s les plus angoissants, que le public se voit complètement privé de la ration de nourriture intellectuelle, si nous pouvons dire ainsi, qui lui est depuis longtemps devenue indispensable.Une spéculation sans scrupules n'a pas manqué d'adapter son ingéniosité à cette situation anormale. Nous l'avons vue organiser d'abord le colportage à hauts prix de journaux étrangers, puis le lancement de pretendus extraits de ces journaux — extraits ayant le grave défaut d'être toujours, ou presque, inventés de toutes pièces — et enfin l'impression frauduleuse et la vente à prix fort de journaux soi-disant français, bourrés de nouvelles aussi sensationnelles qu'imaginaires. Le seul fait que pareilles manœuvres — nous savons que la police eu recherche activement les auteurs —• aient pu réussir, démontre suffisamment combien le public serait heureux de pouvoir à nouveau s'intéresser à une publication régulière digue de sa confiance, et c'est en considération de cet état d'e.-prit qu un groupe de journalistes a entrepris, malgré les difficultés des circonstances, la rédaction de l'organe qui se présente aujourd'hui à ses suffrages. Nous avons osé le baptiser La Belgique. * * * Assurément, la lâche qu'il ambitionne de remplir dans l'intérêt de tous n'est pas facile. Tout d'abord — et c'est un premier point sur lequel une explication nette est indispensable — l'idée de sa création s'est heurtée au grave obstacle que constitue la censure impo,-ée par les autorités allemandes. Nous soumettre à cette censure était-il compatible avec la dignité d'une profession que nous entendons remplir avec une scrupuleuse dignité ? Toute réflexion faite, celte question a été affirmativement jésolue. Cartes, la censure allemande, de même qu'antérieurement la censure belge, de même encore que celle qui fonctionne dans tous les p iys belligérants, a le pouvoir d'empêcher la publication de toute nouvelle, de tout article qui ne lui agrée point. En revanche, elle ne saurait null ment imposer à l'organe qu'elle contrôle l'obligation de mettre sous les yeux de ses lecteurs un article dont il refuserait d'assumer la responsabilité. Du moment que cette certitude existe — nous avons obtenu à cet égard des assurances formelles et entièrement sati-faisantes de la part des autorités allemandes — il apparaît que la censure ne constitue pas un motif capable d'empê. her plus longtemps la Belgique tout entière, et l'agglomération bruxelloise en particulier, de s'intéresser a un organe national désireux de renseigner de son mieux le pays sur les événements capitaux qui se déroulent, et décidé a défendre les intérêts nationaux aussi énergiquement que possible dans les graves circonstances actuelles. .*• Pour ce qui regarde nos informations, on nous obje :tera sans doute, et non sans raisons, que l'absence de communications télégraphiques et téléphoniques, et même de communications postales régulières, nuira forcément à leur intérêt, Nous en tombons d'accord. Toutefois, nous avons la conviction qu'à confronter les ■ divers journaux étrangers que nous sommes dès à présent certains de pouvoir nous procurer, un de nos collaborateurs spécialement attentif pourra grandement faciliter à nos lecteurs la compréhension des rares documents, officiels ou autres, relatifs à la guerre, qui viendraient à leur tomber sous les yeux. En même temps qu'ils pourront ainsi suivre plus sérieusement la marche des événements qui sont en passe de changer la face du monde, ils trouveront ég lement dîins La Belgique des articles documentés sur les nombreuses questions morales et matérielles qui les préoccupent actuellement au plus haut point. Qui oserait contredire à la légitime ambition, qui est nôtre, de contribuer à faciliter le réveil commercial, industriel et financier de la nation, en renseignant pratiquement les inléressés dans la partie de notre organe spécialement con-acrée à cet ordre d'idées ? Nous tiendrons chaque jour nos lecteurs au courant des faits dignes d'être commenté- ou simplement relevés de la vie bruxelloi-e, en môme temps que des correspondants que nous nous efforçons de nous attacher dans toutes les grandes villes les édifieront sur les conditions d'existence des diverses régions du pays. Une rubrique " Annonces „ remettra les nombreux commerçants et les pariiculiers. qui en sont actuellement empêchés, à même de faire connaître à nouveau dans un organe belge répandu leurs produits ou leurs intention- : à ce propos, nous voulons souligner notre décision d'insérer gratuitement les demandes d'emploi, malheureusement trop nombreuses en ce moment. , * * « Bref, le programme que nou.s nous sommes tracé — l'exécution ne s'en affirmera que progressivement, mais peut être considérée comme certaine — vise à faire de La Belgique, en dépit des circonstances anormales qui momentanément doivent forcément entraver son développement, le journal d'information dont le besoin se fait incontestablement sentir. Nous avons au surplus la conviction qu'il aura trop d'occasions de se rendre utile a la chose publique pour douter du caractère durable de notre œuvre. Nous sommes persuadés que La Belgique, née au cours des heures les plus douloureuses que le* Belges aient jamais connues, se trouvera aussi au premier rang de la presse pour se réjouir avec eux lor.-que notre chère patrie, actuel lement si malheureuse, connaîtra à nouveau des jours meilleurs. (1) Nous estimons qu'il est nécessaire de reproduire à cette place, durant quelques jours et jusqu'à ce que notre publication soit plus généralement connue, l'article-programme qui en dit nettement l'esprit, la portée et le but. La Rédaction. LA GUERRE 97m# jour de guerre Une fois de plus, les communiqués d'hier pourraient aisément se résumer en la formule : Rien de nouveau. Uu point, c'est tout. En même temps que les alliés annoncent avsir gagné quelque terraiu au nord est d'Ypres en dépit de la continuation des attaques de l'ennemi, et avoir pris certains villages non désignés, les Allemands signalent s'être établis sur les hauteurs de Vienne-le-Châteaït, localiié située près de Varennes au nord-est de Verdun. Rapprochée de l'action qui les a' établis au Bois-Brûlé au sud-ouest de Verdun, cette dernière indication donne l'impression que les opérations autour de Verdun ont repris une ampleur digne de retenir l'attention, d'autant plus que de récents communiqués français ont insisté sur le redoublement d'activité de l'artillerie lourde allemande.Sur le restant du front de la guerre dans l'Ouest, répétons que les modifications sont peu notables, même dans les régions do Nieupoft, Dixmude et Ypres, où en ces derniers temps l'effort allemand s'est moutré le plus opiniâtre. *** 11 ne faut pas trop s'en étonner, la guerre actuelle différant du tout au tout des guerres d'autrefois, dont le sort dépendait de quelques" grandes batailles inévitables où le rôle de l'artillerie n'était certes pas négligeable, mais où les charges à la baïonnette et la cavalerie gardaient encore une importance considérable sinon prépondérante. Dans la guerre actuelle, grâce aux renseignements rapides donnés à longue distance aux ch< fs des troupes en campagne par l'aviation, celles-ci ont presque toujours le temps d'atteindre les positions qu'elles jugent favorables et de s'y retrancher fortement. La disposition scientifique de leur artillerie a bien vite fait ensuite de les rendre presque inexpugnables, à moins d'un effort maximum de l'ennemi, et c'est ce qui explique que depuis des semaines et des semaines les armées alliées et allemandes sont arrivées à s'enterrer litiéralement en face l'une de l'autre, dans des tranchées dont la construction non plus rudimentaire, mais pratique — nous allions dire luxueuse •'>- constitue une des surprises de la guerre d'aujourd'hui. D'autre part, grâce à la rapidité des moyens de transport, aux renforts amenés par l'un des partis correspondent bientôt ceux appelés par l'autre, et c'est ce qui explique notamment la rude besogne devant laquelle les AU. mands se sont trouvés dans l'extrême-ouest de la Flandre Occidentale. Suivant nos renseignements, la France a eu de ce côté recours à sa marine pour renforcer son front. Elle a notamment employé dans la contrée de Nieuport une brigade de fusiliers marins, ainsi qu'un régiment d'artillerie de marine. Ces forces s'étaient fort bien baitues en 1870 1871, époque où les fusiliers se firent connaître par la résistance opiniâtre qu'ils opposèrent aux Bavarois à Bazeilles; ils luttèrent également sur la Loire, dans le Nord, et pour la défense de Paris à laquelle l'artillerie- de la marine prit également une notable part. Les marins anglais ne sont intervenus que dans des proportions moindres, à côté du premier régiment territorial, qui s'est fort bien comporté. L'Angleterre a en effet encore, à côté de ses soldats de métier se trouvant à l'armée active et de ses réserves, un corps de volontaires recrutés par territoire, qu'on appelle le « Territorial Force ». Ce corps a été créé dans sa forme actuelle en 1907 par le ministre de la guerre Haldame pour remplacer les anciens « Volun-teeres ». Le temps de service librement souscrit est de quatre ans ; il peut être suspendu après uu renon de trois mois contre paiement de 5 liv. st. à la caisse du comté. Peuvent en faire partie les hommes de 17 à 25 ans. Le contrat peut aussi être prorogé, mais la limite d'âge générale est de 42 ans. La période d'exercices est assez courte et irrégulière et ne permet d'assimiler le « Territorial Force », qui comporte nominalement 300,000 hommes, qu'à notre garde-civique par exemple. »** Cette disgression étant faite, et après avoir dit que dans l'Est rien de saillant n'est survenu — surtout pour ce bon motif que le contact n'est pas encore rétabli dans l'ouest de la Pologne entre les armées russes et allemandes — nous n'aurons plus à signaler, suivant la dépêche turque ci-contre, que le bombardement par la flotte ottomane de Poti et de plusieurs autres ports de moindre importance, dans la Mer Noire, ainsi que le passage de la frontière égyptienne par les soldats du Croissant. Du côté caucasien, aucune nouvelle ne nous est parvenue depuis les communiqués contradictoires publiés hier. La chute de Tsing-Tao Bien que ne représentant par elle-même qu'un fait isolé sans autre influence, la chute de Tsing-Tao n'en mérite pas moins dêtre spécialement soulignée, à raison du développement considérable que les Allemands avaient réussi à donner à leur colonie de Kiao-Tchéou, dont la place forte de Tsing-Tao constituait la clef. La red lition de la place a été annoncée par le télégramme suivant communiqué par l'état major Japonais à l'agence Reuter : « L'aile gauche des assiégeants a pris la batterie » nord établie sur la colline à 5 h 10 et celle de » I atoengsjeng à 5 h. 35. Les troupes ayant con-» centré tous leurs efforts sur les forts Iltis et y Bismarck, leurs attaques furent couronnées de » succès et elles se rendirent maîtresse? de deux gros canons. A 7 heures, les forts Iltis, Moltke et Bismarck tombèrent définitivement, et la garnison hissa le drapeau blanc au-dessus de l'observatoire. » * * * Assiégée depuis plus de deux mois par les Nippons, dont on s'accorde depuis la guerre russo-aponaise à mettre l'armée sur un pied d'égalité ,vec les plus puissantes et les mieux organisées o [es armées européennes, la chute finale de Tsing- ^ ^ao ne faisait d'ailleurs pas de doute. Sa garnison, p orte seulement de quelques milliers d'hommes, itait en effet isolée de tout secours, de sorte qu'il ^ gt permis d'affirmer qu'elle a opposé à l'ennemi une f ■ésistance d'une durée inattendue, et même d'au- p ant plus imprévue que les événements du début e le la guerre en Europe ont amené nombre de ï ipécialistes à- proclamer la faillite des forteresses. ^ Quoi qu'il en soit, la chute de Tsing-Tao sera louloureusement ressentie Outre-Rhin. Cette place t îonstituait un point d'appui naval de premier ordre ( jour le développement de l'influence allemande en 3hine, et d'autre part l'esprit méthodique de la 'ace s'était ingénié à faire de la colonie de Kiao- ; rchéou un modèle du genre. .*« ( La révolution, le pillage et la rapine qui ont appauvri la Chine en ces dernières années n'empêchèrent point Tsing-Tao de prospérer. Pittores-quement située sur la Baie de Kiao-Tchéou en face de l'île Arkona, la ville, dont le nom signifie lie Verte, offre aux voyageurs habitués à l'aspect sale et misérable de la Chine le contraste le plus inattendu. Sur les hauteurs verdoyantes -— chose rare en ces parages — se découpe la silhouette des villas et des palais habités par les Européens. L'animation de la baie témoigne partout de l'influence de la civilisation européenne, surtout lorsqu'on découvre la ville, hier encore alleman le, avec ses maison blanches qui s'élèvent des deux côtés de rues larges et propres ou se massent autour de l'église et de l'hôtel du gouvernement. Tsing-Tao, avec son port facile et ses fortifications puissantes, constituait pour la flotte allemande un point d'appui sûr et précieux, largement comparables aux meilleurs que les Anglais, les Français, les Espagnols et les Portugais se soient assurés dans ces contrées lointaines. Commercialement, la situation en était remarquable, la place se trouvant à proximité de la côte chinoise, non loin de l'entrée du Golfe de Pékin et près de Shanghaï, centre de l'activité commerciale de la Chine. Avant 1 occupation par les Allemands, c'est-à-dire il y a 17 ans, l'hinterland de Tsing-Tao, le Shanlung, éloigné de la route du commerce mondial, avait été dédaigné par les Européens, mais l'établissement du Chemin de fer de Shantung lui donna bientôt après une importance de plus en plus notable. Le trafic alla en augmentant sans cesse, au point que les installations du port durent être agrandies et que l'une après l'autre les sociétés de navigation se décidèrent à y faire escale Concurremment, la population s'accrut considérablement, l'aspect de la ville s'anima de plus en plus, des institutions publiques furent créées à coup de millions : bref, Tsing-Tao devint véritablement en Chine une des manifestations les plus grandioses de l'activité européenne, On conçoit, dans ces conditions, le douloureux retentissement — dont témoigne la dépêche de Berlin reproduite plus loin — qu'a dû nécessairement provoquer en Allemagne la perte de cette colonie. On peut dire, à propos de cette perte, que le « péril jaune » vient de s'affirmer comme une menace qu'il y aurait légèreté à dédaigner pour l'avenir. L'insurrection en Afrique du Sud : Le général anglais Smuts, en réponse à unie de- ' mande de la Chambre de commerce tendant à savoir quelle était la situation, a déclaré que dans la Colonie du Cap l'insurrection de Maritz était vain-rue et que pratiquement tous les rebelles s'étaient rendus ou avaient été pris. Dans le Transvaal, le mouvement est insignifiant. Dans le nord de l'Etat .ibre d'Orange, seul le mouvement prit une certaine ( mportance. < Après que le général Botha eût battu les rebelles 1 a semaine dernière dans le district de Rustenburg, juelques groupes ont tenté un coup vers la rivière Crocodile. Vers la fin de la semaine, le général Botha ordonna au commando de Rustenburg de re- ^ eter les rebelles de la position de Zoutpansdrift, >ù la contrée est difficile et dangereuse. Une partie lu commando, manœuvrant trop près de la mon-agne, eut 2 hommes tués, plusieurs blessés et pri-onniers, et se retira. j Quand Botha arriva lui-même avec le commando .u commencement de cette semaine, les rebelles s'en-uirent et se dispersèrent de nouveau en petits grou-les que le commandant Vande Venter est en train c le poursuivre. n Une autre partie de rebelles, après avoir passé g i ligne de chemin de fer de Pienaars River, est *•' oursuivie vers l'est de Kempf, où elle a été battue ■ar le colonel Alberts près de Treurfontein. Elle 'efforce maintenant de réunir quelques forces plus sin dans l'ouesti COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des armées alliées Paris, 7 novembre. (Communiqué de 3 heures) ; La situation reste la même sur notre aile gauche, ennemi n'occupe plus qu'un seul point de la rive niche de l'Yser, d'où il se borne à ne bombarder, ailleurs faiblement, que les environs de Ramsca-■11e.A l'Est d'Ypres, pas de modifications. Au Nord-st de cette ville les alliés ont repoussé une attaque ireenée de la part de troupes allemandes faisant irtie de l'armée active. Les autres attaques, entre--ises de jour et de nuit, ont toutes été repoussées, même dans cette région les alliés ont gagné un ;u de terrain. Dans le Centre, les alliés ont avancé sur certains aints et même conquis quelques villages. Une attaque brusquée des Allemands sur les hau-:urs qui commandent la passe de Sainte-Marie ilarkirch), a échoué complètement. *** Saint-Pétersbourg, 7 novembre. (Communiqué of-ciel du grand état-major) ; En Prusse orientale, l'offensive des troupes russes ; poursuit normalement dans la région de la forêt e Rominten et de Lyck. Sur l'autre "rive de la Vistule, l'ennemi continue Dn mouvement de retraite. *** Delhi, 7 novembre. (De source officielle anglaise): Le vice-roi de l'ïnde anglaise continue à recevoir les protestations de fidélité de la part des groupes lahométans, qui désapprouvent les manigances .Demandes à Constantinople. Le courage des trou-ies indiennes sur le champ de bataille soulève l'en-housiasme de tout l'Hindoustan.et les autorités en- egistrent de nouveaux engagements de tous côtés. f-f Communiqués allemands Berlin, 5 novembre. (Officiel d'hier matin) : Nos attaques près d'Ypres et à l'ouest de Lille >nt continué hier. A la limite ouest de l'Argonne, une hauteur im-)ortante située près de Vienne-le-Château et pour aquelle on avait combattu pendant des semaines, i été prise. Deux canons et des mitrailleuses ont lté capturés. Pour le reste, la journée s'est écoulée ranquillement sur le théâtre de la guerre de l'Ouest lu milieu d'un fort brouillard. Il n'y a pas de nouvelles informations de l'Est. **» Londres, 9 novembre. (.Communiqué officiel de Vokio) : Les pertes japonaises dans le combat final devant fsing Tao ont été de 36 morts et 132 blessés: du :ôté anglais 2 officiers ont été blessés. Les Alle-nands onit envoyé à 9 heures du matin un représen-ant pour négocier les conditions de la capitulation^ -es pourparlers ont lieu dans la caserne Moltke. Constantinople, 9 novembre. (Officiel) : Nos troupes ont passé hier la frontière d'Egypte, -omme la flotte russe se retirait dans ses ports de ;uerre, notre flotte a bombardé Poti et divers autres >orts importants du Caucase où il y eut divers dégâts.Nos gendarmes et les indigènes se trouvant de no-re côté ont anéanti les troupes anglaises qui débar-[uaient à Akaba. Quatre cuirassés angîais qui s'y rouvaient se sont retirés, un croiseur est seul resté. *** Vienne, 9 novembre. (Officiel) : Sur le théâtre Nord-Est de la guerre, il n'y a pas u de combat hier. * * » Vienne, 9 novembre. (Officiel) : Sur les théâtre de la guerre Sud-Est, les com->ats ont continué toute la journée sur tout le front .vec violence. Malgré l'opiniâtre résistance de l'en-emi, auquel le mot d'ordre « Jusqu'au dernier omme » avait été donné, les retranchements dans a. plaine près de Krupanj ont été conquis par nos roupes. Jusqu'à ce matin 5 heures, Kostajnik, point .'appui important réputé imprenable par les Ser-es, a été pris d'assaut. On ne connaît encore qu'ap-roximativement le nombre des prisonniers et des anons capturés. +4 Dépêches diverses Amsterdam, 9 novembre : Les journaux hollandais annoncent de Londres ue le navire hollandais Sindoro allant de Rotter-am à Java est entré en collision avec le voilier Do- mby, qu'il a coulé au nord de Shirness. *** Londres, 9 novembre : Le ii Daily Mail » annonce que le bateau pêcheur s mines Mary a été détruit par une mine près de owestoft. * * * Londres, 9 novembre : Des télégrammes de Tokio annoncent qu'au com-ît d'hier, le gouverneur de Piankiau, le capitaine 'ayer Waldeck, a été blessé. *** Francfcrt-sur-Mein, 9 novembre : D'après une nouvelle de la « Stampa », le cheik mussan a retiré ses forces militaires de la Cyré-lïque et les a envoyées en Egypte contre les An-ais. La division italienne qui est partie le 29 oc-bre de Zau-Beda est arrivée jusqu'à Merza sans ncontrer l'ennemi. »** Francfort s/M. 9 novembre : La «Frankfurter Zeitung » annonce de Constanti nople que l'ambassadeur belge, M. le baron Mon- cheur, a demandé ses passeports. * * * Genève, 9 novembre : Le chargé d'affaires de Turquie en Belgique a quitté le Havre, se rendant à Genève. *** Francfort s/M. 9 novembre : On annonce de Budapest que les succès de la flotte turque dans la mer Noire ont causé une telle anxiété aux navires russes, que d'après des nouvelles de Galatz ils cherchent protection dans le Danube.Un bâtiment de guerre russe, un paquebot et trois navires de marchandises, ainsi que plusieurs remorqueurs, se sont enfuis dans le Danube et plus tard dans le Pruth. #*• Berlin, 9 novembre : A l'occasion de la chute de Tsingtau, le président du Reichstag, M. Kaempf, a adressé le télégramme suivant à l'Empereur : — Le peuple allemand tout entier est profondément ému par suite de la chute de Tsingtau qu:, défendu avec un courage héroïque jusqu'à la dernière minute, a dû céder à une force supérieure. Cette œuvre du travail allemand avait été érigée par Votre Majesté impériale et royale avec la participation du peuple, pour être le signe et le point d'appui d« la culture allemande. Il tombe victime de la jalousie sous l'étendard de laquelle nos ennemis se sont alliés. Le jour viendra où la culture allemande reprendra de nouveau en Extrême-Orient la place qui lui convient; les héros de Tsingtau n'auront pas inutilement versé leur sang et sacrifié leur vie. J'apporte à Votre Majesté, au nom du Reichstag, l'expression des sentiments qui animent en ce moment le peuple allemand tout entier. * * * Constantinople, 9 novembre : D'après des dépêches officielles, une quantité d'armes et de munitions ont été trouvées au consulat britannique de Mossoul, que depuis longtemps on accusait de faire le commerce illicite d'armes. Dans une perquisition à Adona, différentes armes et munitions ont été trouvées chez le drogman du consulat russe. * * * Sofia, 9 novembre : Le gouvernement bulgare a défendu l'exportation des céréales, farines, pommes de terre, bétail, fourrage, produits textiles, articles d'éclairage et de chauffage, peaux, aliments, médicaments et matériel de transport. * * * Londres, 9 novembre : Le <( Times » apprend de Lisbonne qu'une division de soldats marins portugais a été débarquée sur la côte de l'Angola. Copenhague, 9 novembre : On mande de Washington que 8 navires japonais poursuivent les bâtiments allemands qui ont prie part au combat naval à la côte du Chili. New-York, 9 novembre : On mande de Valparaiso que les croiseurs allemands Dresden et Leipzig, qui d'après les dires des Allemands avaient été retenus pour surveiller les croiseurs Glacgow et Otranto dans leur port de refuge, ont été rappelés pour collaborer à un nouveau combat aux côtés des autres vapeurs allemands. *** Zurich, 9 novembre : Le critique militaire du « Times », parlant du combat naval à la côte chilienne, estime que l'amiral anglais Craddock est tombé dans un piège. Il est probable qu'il se trouvait dans un port chilien au moment où l'on aperçut le petit croiseur allemand : laissant le navire fortement armé mais de moindre rapidité le Canopus en arrière, pour garder les navires à charbon, il aura fait poursuivre le petit, croiseur par les autres bâtiments, et sera tombé ainsi dans le piège. * * * Londres, 9 novembre : La Perse a fait connaître aujourd'hui aux granr des puissances qu'elle garderait la plus stricte neu-tralilé. Elle a fait en même temps appel aux bons offices de l'Angleterre pour éviter que son territoire devienne un théâtre de la guerre. On annonce de la même source que l'attitude de la presse musulmane dans les Indes est rassurante; elle est, en effet, unanime à déclarer que la guerre n'a pas de caractère religieux.: * * * Vienne, 9 novembre : La Correspondance novislave annonce de Constantinople : Comme l'annonce le plus important journal de l'Afghanistan, « Firarich al Ahbari », arrivé à Vienne par la Perse, l'Emir d'Afghanistan a fait avancer à la frontière anglaise 170,000 hommes et 135 canons sous la conduite de son fils, Emir Barhadur Khan. Le chemin de fer allant de Hérat à Puschk aurait été détruit pour empêcher l'arrivée des Indiens. * * # Amsterdam, 9 novembre : Le jugement contre les participants aux excès commis contre les Allemands à Deptford a été rendu aujourd'hui. Trois des principaux coupables ont été condamnés chacun à 6 mois, six autres à 4 mois de prison. Les autres ont été laissés en liberté sous caution et une grande partie de ceux-ci seront rappelés dans l'armée. *** Berlin, 9 novembre : Dans une entrevue du secrétaire d'Etat von Del-bruck avec le président du Reichstag et les représentants 'de tous les partis politiques, un accord est

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes