La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 11 Maart. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rb6vx07k53/
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pms*-'-""-10" jwmo—i'i i *££»w PRIX DES ABONNEMENTS UN MOIS (mars) fir. 2.9S Les demandés d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux *t les facteurs des postes. — Les réclamations concernant les abonnement» doivent être adressées exclusivement aux bureaux de post«. ADMINISTRATION ET RÉDACTION: SI, Blontagno-aux-HorboM-Polaflère», Bruxelles. —r rinuuui ■ « *-/ v--» —r PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la li^ne, fr. 0.5Û. — Réolamm avant les annonces, la li^ne, fr. 1.2b. — Coi-ps <£* journal, la ligne, fr. 6.ÛJ. — Faits divers, la b '0%. fr. 3.76. — Nécrologie, la ligne, fr. 2.50. — Coin des Eleveurs, la ligue, ir. 1.00. Bureaux de 9 * 17 heure*. Direction et Administratif : £d'e0 \l jVViî J03. KORESSÉE, DIRECTEUR Aujourd'hui : HUIT pages. LA GUERRE 35V jour de guorra Les? belligérants entretiennent dirais quel-■fues semaines? but le ùxwi dans 1 Otofo-t, une activité qui no 8e dûment pas. 1-es ) opérations toutefois 7 refont localise». L inclémence du tempe y a sans doute été cette semaine pour quelque ediose, mais li cause eu remonte surtout à l'importance et à la mimote des préparatifs auxquels ciia-©un do» p;trtfe s'efforce, en vue dTassurer ài sos prochaines entreprises le plus de chances du succès. Les belligérants se sont donc ©ontenfcés d'en tretenir dans le secteur dfYpres» eu - candie, en Champagne et dans la région» de Verdlun, une canonnade violente, fcnit en prononçant de temps à autre -quelques attaques loc«.iles<. Celles-ci ont notamment valu aux Allemands divers avantages dans le secteur do VercHum, sur la rive droite de la Meuse. Qaaot aux Anglais, il leur a ét6 possible, grâce à l'évacuation d'ailleurs habilement exécutée d'une p-irtie des positions .alleu»ancres, (te faire prendre à leurs propres ligues une nouvelle et légère avance dans la vallée c'e l'Ancre. A propos de cette évacuation inattendu.; par les Allemands d'une ligne de positions contre laquelle lé général Haig s'était proparé pendant des mots à lancer une attaque formidable, la plupart des critiques militaires s accordent à reconnaître que la révélation en a causé aux Anglais une surprise désagréable. Le „Nieuws van den Dag'\ dPAm^ertlaju, nous paraît résumer exactement là situation eu constatant que les Anglais ont été obligés de s'établir, dans les plus mauvaises conditions, dans une région boulteversée où n'existent p4u» que dtes entonnoirs devenus des mares, des retranchements détruits par le foui roulant de l'artillerie et des abris effondrés, où les sources et les j/urte sont taris, où toute trace de routes a disparu, où les villages ne sont plus que des ajïias de ruiues à peine rc-conuaistsables, dans une région enfin que le dégel a transformée en un immense bourbier sur lequel sévissent toutes les intempéries et que domine dans toutes ses parties le feu die l'artillerie allemande. —: Tous les efforts qu'avaient déployés les Angolais sont devenus inutiles, conclut le „Nioinvs van dèn Dag", et dé nouveaux sacrifices s'imposent à eux pour l'établissement de nouvelles positions sur un tqrr.tin qu'ils ont conquis, mais dont chaque point i été soigneusement repéré par les batteries le leur adversaire.-" a Sur ie front d'ans l'Est, les Allemands seuls ont pris quelques initiatives, dont la signification du reste est assez restreinte. La plus notable, qui est la plus récente, s'est déroulée sur le front roumain, où, entre les vais de Trotus et d'Ue, des troupes de l'archfidiic Joseph «e 6°at empar« en Àc certaines hauteurs stratégiques et des positions russes qui les ^voisinaient. Rien, su surplus, ne trahit jusqu'à pré* sont les intentions des belligérants Sur le front, dans F Est», où les conditions clima-tériques sont d'ailleurs de nature à les empêcher, pendant une période assez longue encore, de meeiirs leurs plans à exécution. Il y a lieu toutefois de retenir les déclarations faites par le général iBrussiloff à un rédacteur de la* ,,Rossia Wjodomosti'' qui l'interviewait. Après avoir constaté que l'armée russe tient ferme daus toutes ses positions1, le gémirai a dit : — Nos force» sont, tellement supérieures à celles de notre adversaire qu'une offensive allemande ne nous ferait courir aucun danger. L'ennemi ne parviendra, en aneun cas, à s'attribuer un Succès d'importance, et si même il réussissait à s'adjuger quelques avantages passagers, nous aurions tôt fait de rétablir la situation, même s'il venait à concentrer contre nous cks forces considérables."Il ne semble pas, à s'en1 tenir à ces déclarations, que le général lirussiloff ^e prépare à renouveler sa formidable tenu t.vo de juin 101G : il parait plutôt dispos; à rester sur la défensive. Encore serait il puéril de prendre sas a^irmations au pied de la lettre... a » * Loi situation reste ©onfinse sur le front italien*. D'une patrt, lefl grands journaux d> la péninsuilo ne cessent d'exprimer la jointe que leur inspire une éventuelle ofrensive des Centraux contre le* années du général Cadturna, et c'est sans redéche qn'ils adressent à l'Entente leurs appels au secours, aussi bien sur le terrain militaire qu'économique. De leur côts, les Autrichiens n es-time»ut fias im|>ossible une nouvelle attaqua dbs Italiens sur l'Isonzo. TJne dépéche du quartier de la presse austro-hongroise constatait hier, après s'être louée du résulta-t d»L« nom!\reuPes opérations die reconnaissance entreprises en février dernier, que le Çénéml Cadorna recommence à concentrer de grandi^ masses de troujxs dans La région de Gora. El!e n'en iuftrait pas, il vrai, qu'on fût à la venlle d'une <h\ièuie granrie» bataille sur l'Isonzo; elle admettait plutôt que lés Italtens entendent surtout conserver Gorz à tout prix, 1 ooeu^tiou d« oetne pince ayant été le succès le plus marquant qu'ils aient remporté en deux ans de guerre et l'évacuation éventuelle n'en pouvant manquer die porter «ne gjrave atteinte à leur prestige. » . * • En Macédoine, les armées Sarraî] s® c<m-finent dans une inaction dont oth commence • à attribuer les cause» à la guerre sous-ma-rines, qui exerce d'effrayants lavages dans la Méditerranée. Certains estiment que les trouip's die l'Entente se trouvent dès main-.teiai.t dans la situation difficile d'une ar_ m^e dont, les l'gtoejs de communications à jlWrière Pont gravement menacées. Il est vraisemblable de prévoir que le général Sarrail refusera de prendre une initiative d'envergure quelconque avant que des mo. suras efficaces aient, pu être prises pour partir au dian^er. Sur le fc'^tre de la pjnerre en Asie l'avantage, à Pheture net-telle, apipartient ,în«îisteiiita.!;leme$nifi aux Alliés. Les Anglais dominent nettement la situation en Mésopo-ftamie : ils (refoulent le long du Tigre le-| Ottomans, qui évitent deinii* rfuelque° tomp, ave» «aini d'enfrar en contact sérietux avec les forces qui les hnrcélent. Sans doute pré-parent-ils de nouvelles lignes de défense à nue vingtaine de kilomètres au sud dé Bagdad et, selon toute apparence, dans let> en ;vîtœis de Otésiphon, le point extrême at 'teint par le général Townshend veii* îa Wd de 19li5. Pendant cpie lâ cours des événements se ^oodifiait ainsi frir le Tigre, 1rs Russes ont JWoeu&tié le 13- pression! en Perçe lf long de la ligne Bid^ir-Hamadara. I^es Ottomans ont '• esmmemoô, à l'est de cette ligne, un mou^ "" vemekut do recul que La retraite do fer.iTS f-v-<e^ prûicip. La qaii opèaeuit ea Méaujpotar- taifl rendait du rtMe inévitable» ^ La guerre sous-marîne Berlin, 11 mars : L® vapeur itoiieo „IVwio & Sss^rne ' ,'3,576 tounes), kjs voJiear» italiens ,y'Ve-ffara" (àJO tonnes) » „Tertf*ufeD" (212 ton-^ ''<-*)» lfSvinaenao'' (lfiO tonnes), „Bmanri_ v 01 ta" (50 t/jan***) 01 le vapeur gTec 9,Ntiko. te îaos" (1,315 tînmes) ont été ©ouiùa par ^ nos sou s-marins. t v Paris, 9 mars : à Le l„Potit Journal" apprend de Washing-^ ton qi»'aj[jirt9 un nouvel entretien avec le ^r<«cuj"enj- gjéu^rul de la République, M. Wil-i8 son a déofciré jeudi qu'il userait de son droit d'armer tous les navires de commerce et' a ^ Jonné les> instructions nécessaires à cet effet, ai * . * a Paris, 10 mars : ,u On radiotélégraphie de New-York à 10 Paris : a — On1 annonce officiellement qu'après avoir délibéré aveo M. Lansingi et avec le l" ; roenreur général, M. Wilson a d'erété 8 l'armenuint des navires marchands. Le gou-vernement) américain a dé<*îdé que les na- 13 vires marchands armés se rendront dlans tous les ports du monde, sans se soucier fc- de la zone barreje allemande eu d'autres ©n- l;s travas qui ser^'eut contraires à la Ûberté ^ commerciale des Etats-Unis. »e Cotte décision aurait éijé prise après une i- longue conférence de M. Wilson avec le ^ procureur général? à qui le pr'si<lent au- e rait affirme qu'il avait le droit. d'arm»r ', la flotte marchande «ans le oonsemeaiient a- du. Congrès. La décision pr '^idtentitille a été l- communiquée aux journaux le 7 mars. -S a * • >n Washington, 9 mars : u- L',,United Press" annonce que, par suite s- >1e l'indisposition de M. Wilson, le isouiver- r- nemaat ne prendra pas provisoiremMutj de r- nouvelles mesures pour l'arménien* des na- « vires marchands. ît D'autre part, prononçant un discours, > \f. Bryan a apiprouvé l'attitude des paci- le frstes et a déclaré qu'il était extrêmement r- dangereux d'armer l<?s navires marchands, 1- oaa un artilleur peut à tout moment tirer » un malencontreux coup. d)e canon qjiii déchaînerait la guerre. « . ' a it Paris, 8 mais : ^ Les journaux aptpreninent de- Washington 3* que le ministre de la marine a anisé les n compagnies de navigation que leurs navires ît seraient réquisiitionn-'s si dUes n''ex,doutent s ries leurs engagements à bref dr&ai. 0 • a Berlm, 10 mars : fs Te ,,1'eriiner T^geblatt" rejj-ioduit une la information fcpansmise da New-Yorfc au 3. ,,Progrès da l^yon", dSsant que lee ports a» dis Ntorfolk, Baltimore et Washington^ ont 't* î» ^roOégés oon<re toute surprise éventuelle des 1- sousjc«arins. Un filet eu acier a été installé 5* pour protéger la rade- de Hampton-Boadb. s Da la sorte, les OtWràgês fortifiés de M<m-roê, d'Oïspoert et de Konfoct sont partiel-^ lemtent et ceux de Norfolk coanplètjnant e protégés. • * • 1- - Madrid, 9 mars : 't' Le gouvernement espagnol a interdtit aux 1. marins e^pagncrls de s'embarquer à bordde» ï- navires oojcvtç-és qui transportent- du mi- a nerai à flravei-s la zone barrée. * a * e La Haye. 9 mars ; ® Le ministre des a/fairrs étrangère an>-nonce dans le ,,JournnS Officiel" que le gou ■s vernement italien, a décidé qu'à partir du e 1er mars les cotes de la mer Tyrrhénienne seront barràes» sur une grande étendue, au S moyen de mines. On fera connaître ultérien-1 i-eoaent aux navires neutre® la route qu'ils devront suivre. ■ J :c yiftnsterdlam 8 mars : On mande de Londres à, l',^Algetmeen F fan«italsbla<t ' que la Cunard Line a com- •- raajidié a-uix Etats-Unis dix-huit nouveoiux e vapeurs jaugeant de 7,000 à 12,00Q tonnée. e * a « Baie, 9 mars : Ou mande de 1a Iiaye auix journaux suis-ses que, par suite de la guerre sous-maiine renforcée, les ianiiorkitioiig anglaises du mois de février ont diminué d'un tiers en * comparaison avec les autres mois. 'si * a • c Amsterdam, 9 mars : e Les journaux annoncent que l'Allemagne L1 a officiellement avisé le gouvernement hoL ' landais qu'à parteir du 15 mars la route !' maritime tract'e à t avers la mer du Nord vers la Norvège sera sûre. t- * * ♦ ô La Haye, 8 mars. : 1 Jjo f»Stajidaard", commentant la situation - militaire, dit que l'entrée en gneiTô des r Etatâ-Uai» ixvurrait peut-être amener une dricialon sd l'argent seul suffisait pour rem. e por'er Li victoire. Mais eu ce moment, plus r que jamais, ijl faut des nommes et des chefs qui soienis à la hauteur de leur tiche.D'au-tre port, ifl. semble qu'il n. y ait pas de 0 mesure vraiment efficace qui puisse venir à ■[ bout. (Les sous-marins. Lt # * ♦ * Copenhague, 9 mars : Le miu»tetère des alTaires étrangères a été fi avisé q/ue le vapenir ,, Frédéric VIII'" venant d'Amérique et pris dlans une tempête dj L0 œiget, a jeté l'ancre c© matin à 2 heures au '■îrge die Christiania. Une information ul-•ér»éuie (.lit que, la tempête de neige con_ L- 'iounntt, il sera impossible au vapeur de 0 faire escale à Christilansaud et qu'il raî- - jiera directement Christiania. s • • * 3 Berlin, 10 luars : On mande de Stockholm de source auto, risée au „*Berliiier Lr^al Anzeiger" qu'un ^ sous-marin russe a sombré en mer fin fe-| vrier. On ignore la cau^e du nauirrage. • LES SOUS^MARTNS • Dans le „Matin" du 20 février, le déontô t J. Oapat, secrétaire de la Commission de la s marine de guerre, s'occupe longuement do . la lutté Sons-maiine. Son article, qui sou- - lève des points de vu» intéressants, montre que le nombre va croissant des hommes 3 politiques de l'Entente qui, voulant en finir avec le sysd'me dVi dissimulation qui a prA. valti jusqu'ici, cherchent à inaugurer une ère - de franchise et de clarté. Le d^mté Gaiati - constate d'abord cjue la guerre actuelle, après 1 voir renversé toutes les conceptions sfcraté. 1 3 giques des états majors des armées de terre, 1 bouleversé également les enseignements 0 ctes écoles maritimes. Le combat naval en t surface a presque disparu. Tout l'intérêt de 3 la lutte s'est concentré dans le sous-mar'n, ont qui opèie isolement au fond de l'eau «t km- paralj'tàe l'eTfut 'ics p,ns puissantes unités. 8uts — Ce «cirait ffolie, dit l autei«r de l'arti-otA- ^ ^ue d'obéir au parti pris aveugle de Vrmer le» yeux die vaut le ;>éril- Après demx apis et dam» de guerre, il faut le regarder en IW«. Le peuple ûe .Fmnce a le dro.t 1© connaître la vérité; il a damné trop de preuves d'énergie pour qu'on ne lui parle pas ckiir e'î net." n* ' M. J. Gara* conteste ensuite la portée »Ye- îeg, eniffres djéclareâ très rassurants le ton- 1er février ,pftr Le ininistie de la marine nri_ ^ui déclatr;iit qne, „du 1er jauvier au 1er iko- i^ccmiire, duracA onze mois, le mouvement par ians ports français s'est élevé à 61 millions 700,000 tonnes et que,- sur ce total, a France a pendu 273,000 tonnes Boit moins d'un demi pour cent". m£~ — C'est par'jculièrement en ce: te madère, le affirme le dtputé Garat, que 1,'éloquente ^il- ùes ohitfies est» dangereuse; leur rigidité roil mathématique ne présente souvent qu'une et' a apparence d'exactitude. tfe'. Sait-on ce que représente le demi-efintième perdu de ce que contenaient les navires caol'Hs ? Les Alloaiands, renseignés par leur à service d'espionnage maritime, se son 1-ils attachas à eoulier des navires qui ne coute-nsaen® rien d'important 7 Q,ui croira qu'ils ï le gaspillaient leurs torpilles à envoyer au pété fond <îe la miir des coques vides ou cliar-jou- de marchandises inutiles H Non pas ! ni1 Ce qu'ils coulent, c'est de l'acier, c os*: du lai18 blé, du charbon, des munitions, du mater 0111 riel dé guerre. en" Quand disparaît une cargaison de char-l>on, c'est une atteinte au 6tock nécessaire pour albmenter chemin» dé fer, usines de U1?e guerre, à gaa et à électricité ; quand so:n-16 Wre un navire de blé, c'est un amoindrisse-ai1 ment des réserves indispensables à la con-au^ sommation ; quand s'enigiloutît un cliargo ment de munitions ou de mafcériûî de gmcai-e, ce peut être une offensive retardve ou une d minution de nos approvisionnements en obus et canons. Pour n© jias envisager dles heures d'épren- ' e ves ptus grandes, on peut arguer du nom- " !xre minime des sous'-mariiis et de leur dif- ficulté de ravitaillement. A ce double point na~ de vue, officiels et officieux ne nourrissent- ils pas do trop graïkdes illusions ll ' Il serait téméraire de ne voir dans les Q l" récentes menaces qu'un bluff et d attribuer 1Q.UL à l'Allemingne un nombre restinant d'umtés 3 ' sous-marines. Il arrive qu'on cite iu> 1^cr prudemment un chiffre précis, dénis cents, par exemple. Bien ne peut justifier son exactitude. A en juger par les résultats pratiques et suivant un simple calcul de probabilités, le total doit être supérieur. "j n Nous sommes ici dans le domaine des hy- . pothèses. A défaut de .communications pré- cises, le ministère de la marine, comme chacun' da nous, ne peut qu'émettre une su|>position. Une appréciation dogmatique t qui ne s'appuie pas sur les données de fait | a une part d'arbitraire qui lui enlève toute S autorité." au , orts • * 't ' D'autour da F article admet quo la ques-des tion de ravitaillement des sous-marins S;t \ ''lié désormais résolue à leur profit. ulfe. — Les xiiliicultû» que 'es eous-marins îvn-"U- contient à cet égard1, éoidt-ll, doivent ctre ici- rétluiitcs à leurs jiistes proportion?. Les ienc submersib»es peuvent naviguer longtemps loin do leur base, plus do vingt jours de suite : le „Deuischland'' et le „13renien" sonlt allés en Amérique. La preuve est faitj au-x (juo le sous-marin, en admettant qu il mctr.e dé« cinq jt>urs à se rendre dé son point de dé-mi- part à son champ d'opération — Atlantique ou Méditerranée — et autant pour en revenir, possède encore une réserve de dix jours de circulation en mer, j tendant 1,8-an- quels il peut canonner, torjnller, couler. Pou- Lorsque les risques do guerre et do mer du lui interdisent de renouveler ses forces, tme o'est-»Vdire de se procurer des ressource.-au d'essence, c'est une question de dextérité de en- ta part du commandant, qui ménage et éco-l'ils n omise la vie du moteur eu laissant reposer le bateau sur des fonds indiqués par les cartes de guerre." » • a een om- Le député Garat ne méconnaît pas que la kux guerre sous marine expose forcément les iee. Allemands ^ des pertes nombreuses de, submersibles et de leurs équipages, mais il constate que l'Amirauté germanique veille nis- avec soin au recrutement de ces derniers. ;ine L'organisation wous-mnrine, poursuit le du député Garat, nous a causé des fiertés im-en porfautes, et il arrive à la conclusion q,ue voici : — Notre flotte commerciale risque de décroître rapidement ; elle s'use par le surme- g!ne nage auquel la soumettent les nécessitée de loi. la défense nationale et du ravitaillement, iutc et ce qui est plus grave, les navires coulés tard ne sont jjas remplacés. Toute perte de bâtiment devient définitive, puisque d'un côté il est impossible aux armateurs français cfe se procurer du tonnage au dehors, presque ion tous les pays étrangers ayant prohibé la (î^ vente de leurs navires de commerce, et d'un une autre ccté l'arrêt de nés chantiers de cons-r\m_ tructiion navale leur interdit do combler les •lus vides en remplaçant les unités détruites. tefs Voilà le tableau dft la situation!, sans eka-au- gérât ion comme sans atténuation. Il est pré-do iCrable de connaître le ma.l pour tirorivcr le ir à remède. Les sous-marins allemands ont pu beaucoup contre nous, ils peuvent trop. Il n'y a dans ces lignes aucune .pensée déprimante de découragement, mais le di^sir arête dent de vouloir mieux, de chercher ce que ant nous pouvons et devons faire contre eux. d A la recrudescence de lutte claironnée par au les Allemands à tous les échos du monde, ul- répondons jiar un sursaut d'énergie et des on- prodigues d'organisation; c'est oins quo de la France a tTiomphé à toutes les- heures rai- graves de son histoire." DÉPÊCHES DIVERSES ;'nn -r 7 o Londres, S mars : On rnand - du grand quart er général anglais au „Morning Post'' : — Une tempête da neige sévit sur l'An, ore. On ne voit j>as à 100 mètres devant soi et les aviateurs ne peuvent entreprendre de reconnaissances'. Les canons h longue mté poitje die l'ennemi bombardent/ les points a la de concentration dés troupes anglaises. de » * * ou- Paris, 9 mais : itro M. Béiani^r a soumis au Sénat son rap-nes port sur le projet de loi créant le ser«vice inir civil. Ce pro.et a été élaboré de commun iré. accord1 par le gonvetraement et la Commis^ ère «iont. Le ministère de l'intMeur sera chargé bjaf de l exécution de lia loi, qui ne fait aucune très distinction entre les intéressés. lté. Le rapporteur estime que le nombre dies -re, personnes qui peuvent être employées dans nts les ateliers1 et dans les administrations mien lifeaires dépasse 400,000'. L'agriculture et les de services die transport réclament aussi un • in ! rifl itn I COMMUNIQUÉS OFFICIELS rtl- ^5^ B v B P »:» I S -W E G de " 1 1 j1^ Communiqués de* Puissances Centrales. Berlin, 10 mars. — Cfl'iciel de ce midi : de rle Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au sud da l'Avre, les Français ont acta-tée (tes partie*» de nos tranos.eos eta^e» le i'iàs d« LttuOousrt et au sud do Orape*»!-me meenjii. Us ont Uj repoussas au cours de 1er «orçps à corps. Douae prisonniers sont i<*-iut enfiie uui» znuinA. ÙL A l'est) de ÏUi-as, nos troubles d'attaque <iL, «nat ramené 14 hommes d«s Lignes ettuemieS. lus A l'ouest do la Champagne, dre deutx Cotes d« Prosne, des Ifcusse», cuaamai»d s jair des re, officiera freinçois, ont uCfe<qué nos lignes. x-6 'os détachumen^s qui avouent peu. t. é dans ité certaines de nos p^jaisioas eci ont été reje-ne 9ub par une cuutre-atiiujue. Au «ud de Ripont, à l'ouest de la ferme tne de Champagne,, qui a changé plusieurs lois [•es de mains, de nouveaux combats se sont >ur engagés; ils n'ont pas, modifié essentieile-ils meut lu situation. Nous avons liait cin-te- qnFinéa-cinq prisonniers. ils Sutr la ri vo occidentale de la Meusa, près au du bois de Cheppy, uaie attaque française ir- est restée vaine. 5 ! A 1 est de la Meuset, nos détachements du (fasstaut ont pitvétré dan» le bois des Oau-,tèr rtères et en ont i-aimeaé 6 of.iciere, 200 hommes et 2 mitsaiiïouseS. rcs.e des t rouir- pes franeaisjs qui (xxxufoûent les tr;incbées ire s'est soustrait à la captivité par une fuite de rapide. :n- Près dei Flireiy, entre la Meuse et. la Mo-se- selle, une opération exécotée par nos trou. >n~ dPasss*iHi a d(m.n(i les r^sultots que nmis 50 en afctend5ons. Nous avons fait 15 prison-i-e, nier s. me Nosi aviateurs ont descendu six avions et en deux? ballons captifs ennemis. Eu outre, un avion ennemi a été descendu par le feu de u- nos ornons de d feuse. Le lieutenant baron von Bichthofen e^t bf- soiti vainqueur de son vingt-cinquième oon*. mt bat aérien.. Théâtre do la guerre à l'Est, jçg Pas d'opérations importantes à signaler. ,er Le nombre des prisonniers qui Sont ruât a ti s entre nos mains lors da la prise d'assaut ul_ du Magyaros s est ^levé à treize o!liciers et us, 991 soidiitti; nutie Iwit'n comprend mainte-0q nont dix-sept mitrailleuses et quinze lancer-ïts mijies- de * * * ir. Berlin, 10 mars. — Officiel d'hier soir : iy- Le temps s'étant éclatrci par marnons, ré- l'activité a été grande on tjeaucoup d'en-mo droits du front do l'Ouest. Nombreux com- : no bats aériens. me ' Dans l'Est, rien do particujliar. ait I • * » jte ! Berlin', 9 mars. — Officiel : « La retiaite d^ Allemands a créé sur j l'Aincre une situation très partiduâiètdd, qui { lient le milieu entre la guerre de position ; vit la guerre die manœuvre. Le nombre cl>ji-»v-t i si*!'trallo des prisonniers faiis par les fai-• blets arrière-gardes allemandes montrent co.m-T)- . bien les troupes anglaises^ qui n'ont ét, Lr<- instruites qu'en vue die la guerre de posd--Ch tions, sont peu à la hauteur des nouvelles P® circonstances. Les soldat» que l'on fait pi i ^ sonniers font prouve d'une hésitation u -" ' concertante; la retraite des Allemands les a •ito extrêmement- surpris et profondément trou-blés et aucun d'eux n'imagine où se trou-vent los positions allemandes. 11 n'y a plus, 110 du côté' anglais, de lignes de tranchées in-iiiiteinompues. Le> compa.gnies sont dissé-^ minées par petits paquets sur le terrain (t 8' les hommes creusent pendant la nuit de> 3r* embryons de tranchées [>our s'y garer con. U3r t]<e le feu allemand, qui leur cause d|u reste, 21en raison de leurs ftafeles abris, des perte graves. Quand, après la canonnade, le-u0 troupes alleuiandes partent à l'assaut, l£ °" survivants sont généralement faits prison-niers. Il arrive souvent que des patrouille ; anglaises, étant dans l'ignorance complète des positions allemandes, s aveut.irouit jusque tout près do nos tranchées^ on elles sont la faites piisonnî>res. I^es chefs de patrouille les et d'avant-postes eux-mêmes ne soat ntil.le-ment renseignas. Le» communications à l'ai-ii nère sont souvent interrompues et leur col-He laboration avec l'aitillerie se relâche. Les prisonniers se plaignent de la mauvaise or-le : inisation du ravitaillement et les Auetre-m- liens des humiliations dont ils sont l'obfjet ue de la part, des Ang'lais. L<i plupart des soldats croient qu© le territoire de l A13e-Jjé- magne commeince immédiate«ient de l'autre ie_ côté de Bapftume, et sont vis biement nour-cHe ris dans cette illusion par leurs chefs, at, a * v lés Berlin, 0 mars. — Officiel : , I ^Vl. )â- Apres avoir vu échouer plusieurs fois, lté d'une manière sanglante, les tentatives die qu'ils ont faites pour reconquérir la hau-ue teur 185, les Français ont de nouveau es-la sayé hier de la reprendre. Le violent feu un sous lequel les positions allemandes établie? is- au sud de Ripont avaient <^16 prises-a d<>-les généré, vers 3 heures, on fou roulant. A 4 heures, les Français se sont Ianafs 0011-ca- tre toit le front des positions conquises le ré- 15 février par les Allemands. Sur les ver-• le sanls sud et sud-ouest de la hauteur 185, pu ils ont réussi à pénétrer passagèrement Il dans des éléments de tranchées qui faisaient ri- partie de la quatrième tranchés du système ir- de défense français quo nous avonc r com. 11e œeut conquis. Grâce à dos oontre-attaquer )x. rapides et éuergiquoment exécutées, les Frun-,ar faos ont toutefois été reje^ de ces i>arfcies le. de tranchées; seule, la ferme de Ghanijpu-los gne et une partie de tranohee située à ne l'ouest, de celle ci sont restées entre leurs •es mains. Quant à la hauteur 185, qui domine lu région et qui constituait natureàenienr l'objectif visé par les Français, édile est restée fermement en notre pouvoir. Au cours do nombreux engagements entre patrouilles et d'opérations do reconnaissance, les Allemands ont cfctcnu des suces. C'est ainsi que, vers le soir, des troupes d'atta-tn- que allemandes ont pénétré, apr's un efficace feu d'art Uerie et de lance-mines, dans Ln. la troisième tranchée ennemie étabiio à ,nt l ouest de Wytschaete. Les tianchées étaient ire remplies de soldats anglais tués ; le reste :ue des dkifenseure en a été chassé au oours ats ûj violents combats de grenades à main. Après avoir fait sauter les abris, les dl'fce-c'ienents allemands, qui n'ont Subi que des i>ertos très peu importantes, s»nt rentres up- dans la position d'où ils avaient débouclu, [ce ramenant les prisonniers ddjà signalés, une un mitrailleuse et un lianco-minos. is- En outre, los opérations a.lemande-^ ont gé réussi à 1"ouest de la Meuse, ainsi qu'entre ne la Meuse et la Moselle. A plusieurs endroits, des troupes d'attaque ont pénétr,': Les jusque dans la deuxième ligne française et ns en ont ramené des prisonniers, des mit ail-ai- leuSos et d'eS fusils autoniiUi^ues. Par coules tre, les attaques do reconnaissance "onne-□n mios ont été plusieurs fois repoussïes aveu de fortes partes pour Je- .--^iH nts, tfci a 3^ ftwa'CitJr * m '' tf *tsm es. été le cas prés de Buquoy, où le chef e*. six hommes d'une forte patvouide angliiise 34 . ont été «ués et dix soldats ennemis fait prisoiuiiers. -Les Anglais et les Français ont subi d'autres jert-es encore au cours C'a- ctes tentatives de reconnaissance qu'ils ont ac- faites de» donne côtis do l'Ancre, au sud de ?»i la Somme et sur la Meuse. <it ... te»- Berlin, % mars. — Of'ie-iel : Pour tranquilliser ses peuples et pourt inique dune les neutres en erreur, l'Entente ne 60 ieS- lasse pas de répamtre, comme elle l'a tou-3tes jours fait, surtout depuis le début de la des guerre renforcée des sous-marins, des bruits ies. fantaj^irtes et tendancieux sur de soi-disant ans pertes de sous-mi«sns allemands. Oes aifir-eje- mauons, qui restent dans le vagwe et ne sont corroborées par aucune indication pré-me cite, ne peuvent évidemment être réfutées, toi» . Les Anglais renouvellent la mêpae tactique ont d«int ils s'étaient servis dans ies informa-r,le- tious relatives aux peries d'avions. On sait :in- que, depuis longteni|>s, La drretvMon lie l ar-, mee allemande ne se oontente pas, en pu>-rrès bliarni la liste des avions ennemis perdus, lise de dofiner de simples chiffres, mais qu elle fournit des détails sur la nationalité, l'ori-c.ts gine, le genre des appareils et de leur !uu- moteur, ainsi que sur le grade et le nom □m. des aviateurs. Nous espérions que no» on-xxj, neinis agaraient de mèiae, afin de prouver lées 1 exactitude de leurs informations, mais ils uite * en sont bien gardés, et pour cause. De môme que leurs affirmations inexactes ilo- ®ur ^ Prîtes de nos avions, leurs infor-^)U_ mations concernant les pertes de 110s sous-marins n'ont d'autre but que d'influencer l'opinion publique. La plupart des cas concrets où I on affirme que des soust-marins s ^ 1 ullemands ont été perdus ou gravement en-mi dommages pourront être refutés avec suc-ces, sauf, bien eu tendu, les cas Weddingen, Croupfcon et Baralong, que le gouveme-es^ ment anglais n'avait aucun intérêt à pu-[)mw blier. Rappelons simplement les informations relatives au soucsi-nnurân „Ui-6l", pré-tendlument coulé à la côte portugaise par un contre torpilleur français, et au bombar-ler. dément de Bayou ne, où un sous-marin au->t £ rait été plusieurs fois touché par ies bat-aut teries de la côte. 9 et Des pertes occasionnelles sont inévitables, 1te- étant donné la grande sensibilité de pareille ice- aime, l'audace de nos marins et l'immense appareil de défense mis en branle par nos ennemis. Ces pertes se maintiennent toute-r : fois dans de* proportions minimes et sont a-tp, de loin inférieures aux chiffres publiés dans en- les pays ennemis et même dans los pays >m- neutres. L'efficacité de la guerre des sous-marins n'est pas le moins du monde entravée par ces pertes, d'autant moins que l'ao-croi»8emeit constant du nombre des sous-marins dépassera do beaucoup les pertes, sur môme si elles devenaient, éventuellement su-qui perieures à celles enregistrées jusqu'à pré-iion sent. Cet état de choses ne seia en rien ■on- modifié par les nouvelles mesures de di^ fai- fense annoncées à grand renfort de phrases >m- par l'ennemi. éto m * 0 Tsi- Sofia, 8 mars. — Officiel de l'état-major : H'r Fixunt macédonien : Au norxï-est du lac de Doiran, deux ^ ^ compagnies anglaises qui tentaient de s'avan-ou>- cer on^ ^ arrêtées par notre feu. Sur le restant du front, canonintde peu intense. uu* Dans la vallée du Vardar, grande acti- • ' ' vitê dos aviateurs. in- isé- Front roumain : Hien d'important. <îto ,*. on_ Softa, 9 mars. — Officiel do l'état-ma»jor : Front macédonien î jes I\iible canonnade sur tout le front; elle a atteint uno plus grande intensité entre le on- -Vardar et. le lac de Doiran. !10; Au pied septentrional de la Belatsitiz» lète Planina, le long de la ligné de oheinin de luo fer do Davatepe à Butkovo, nous avons mis ont on fuite de.-, patrouilles ennemies. ille Près de Sérès, à la suite d'un combat [I0. aérien, un avion ennemi a été Contraint de a,r descendre derrière les lignes do l'adversaire, ^ol- Front roumain : Les Par endroits, canonnades et fusillades. OT' ,:'a- Constantinople, 9 mars. — Officiel du 3flet grand quartier général : Sur le front du Tigre, un faible dêtacho-ment de cavalerie ennemi, qui tentait, d'ap" itre procKer de notre aile gaucho, a été repoussé )Ul> ot a subi de fortes jiertes; nous nous sommes emparée d'une mitrailleuse. Notre artillerie de gros calibre a .provor 1 qué un. incendie à bord d'une canonnière ois, ennemie. ves Sur les autres fronts, pas d'événement im-au- portant à signaler. (S- ... feu Constantinople, 9 mars. — Officiel : Po? .Snr le front persan, la ville d'Hamadan dé- n'a pas- été prisa <F assaut, comme le pré-A tendent les Russes; à la suite de certaines l)n- mesures militaires que nous avons prises ! 1° en Perse, elle a 4té évacuée sans combat et sans que l'ennemi s'en soit aper.u. 185, Nous avions déjà quitté Iiamadan ,plu-lent sieurs jours avant que le communiqué russe 'enr en a annoncé l'oeoupation. Dans ces condi-®n<3 tions, nos t ripes n'ont certes pu ftno pour-cm" suivies L'aiTirmation d»? l'Agence télégra. uo4 phique die P 'ttrograd que les Russes ont pour-un" suivi les Turcs et les ont mis en fuite est tl(2B donc dénuée do tout fondement. ipa- à ; + " surs Communiqués des armée* alliées due - lom Paris, 9 mars. — Officiel de 3 heures : D'après de nouveaux renseignements, l'attaque exécutée hier par nos troupes entre Ltro la Butte-du-Mesnil et Maisons-de-Champagne »°°» a brillamment roussi, malgré la tourmente de neige qui rendait, la marche difficile. Nos tf;?" troupes ont enlevé les positions de l'artver-saire sur un front de quinze cents mètres ans environ et une profondeur variant entre six à cents et huit cents mètres. En fin die joiuv ent n'e, l'ennemi a tenté une violente contrôle offensive sur la gauche du secteur. Apr's urs un combat acharné à la grenade, nou^ avons Lu. repoussé l'adversaire qui a subi des pertes tu élevées. Le chiffre des prisonniers fait*par les nous s'élève à cent trente-six, dont trois rCa officiers. j.- Sur la rive gauche de la Meuse, deux ' tentatives ennemies sur uub de no» tranchées du bois d'Avocourt ont échoué sous nosfemix. Canonnade intermittente sur le reste du ?' front. tre a * * 2^ Paris, 9 mars. — Officiel de 11 heures : c Pris ce Crapeanmesnil-(sud de Rorse) etl près d'Auberives, nos détachements ont p4-ld- nétré sur plusieu-rs poio^8 dans les tran-[>u- chées ennemies où des destructions impor-ne- tantes ont été effectuas. Au cours de ces v*eo actions, nous avons fait une vingtaine de a prisonniers. J03. mORESSEE, DIRECTEUR Dans le secteur de Maisons-de-Champngn«, l'ennemi, à trois rejjrise», a lanc^j des ooncra. ^ attaques violentes sur les positions rer.ott-— qu ses par nous hier. Nos 11 rs de barrag® licf et et les feuv de mitriilleuses ont brise puv aglaise fou.t ^es efforts de l'adversaire, qui a dû se s fait retirer, laissant un grand nombre de morts -aimais 811 r 'e terrain. De noire c/>té. ont ■'té r'a-conrs -i8^8 des progrès au cours de la .rnirnée est Is ont aoo^les tranchées ont enlev(es aa _i,,i ^ nord de la route qui va de la Buttfxt > Mesnil à Maisons-de-Champagne. Le chiffra total des prisonniers faits par Dons dans cette région s'élève à cent soixante-dix, dont quatre officiers* Luttes d'ar.tillerie assez actives dans la» te ne se ^iong bois de Chejipy, de Malanoourt a tou- et (ju bois des Caurièroa. de la Journée calme partout ailleurs. bruits * .-disant Londres, S mars. — Officiel du soir : 1 aifir- A l'exception du léger progrès que no-o* et no avons réalisé des deux côtés de la valléadt ® P1"^ l'Ancre», la situation ne s'est ;>as modifiée. utncts. Un de nos détachemenis a pénétré la nuit ac.iquo deroal&re dans les tranchées allemandes éta- îforma- près die Biaches et en a ramené (k» I ]6aJ1, prisonniers. ar-* Après un violeait bombaidemont, l'ennecni ^ inl>" a exécuté des coups de main oon tre notrs p^ us, preaxi^re ligne établie au sud-est de Chaui- qu 01 ie ,ies 0fc au 8u(j d*AJTas. Quelques-uns d|a uo» ^ I*!1" hommes manquent à l'appel. !3 r Canonnades réciproques sur différents "en1 P°^u" du front. Nous avons bombardé das ' " positions allemandes établies dans la région ais ils Given0%. e » * * exactes Londixs, 9 mars. — Officiel : En Mésopotamie, nos troupes, contintuani Soijs \ poursuivre l'ennemi, ont rencontré r*» , ' de résistance. Notre cavalerie a tjra'versé is cou Ctesiphon et a campé a Bawi, à 25 kilo- marins mètres des faubourgs méridionaux de BagL llT 11T1 dad. Nous avons fait 85 prisonniers et mou* mm en- ,, « 3 suc- aoufl sommes emparés d un canon. lin^en. * * . * Rome, 8 mar3. — Officiel du grand quarv T vt ticr : (forma- ^llT ^Iont (^1 Trentlin le 7 mars, mal- ' Dré- irré 'e mûuvais tem{», de violents duels ne 1 ar 'artillerie se sont livrés pendant la j»nr- oml a - T1^e» notamment dans la vallée de l'Adage. *in au- Petits eugagement» d'infanterie entre La. is bat- 100110 ^P^ra (vallée do Sugana), au dé- ^ bouché du Rio Felizon (Boîte supérieur) ^ itables vallée do Sexten. L'ennemi a été ïïrfiillà P^401»' repoussé. luiei Sur le front dos Alpes Juliennes, pa« ir nos d'événements importants à signaler. initie- ^ ® , * PétiropracL 8 mars. — Officiel du gi-and * diïS Ké"éral = 9 Tjavs Sur le front h l'aueSt et eu Roumanie, | «canonnades réciproques et opérations de rg-en tra- (X)nijai ssance. Sur le front du Caucase dans la direo 6 sous- ^oa ^ ftamad'ani» e° poursuivant les Turcs, nertes îl5)8 tr,knp<'s ont «-ccupé K entra ver. Dons U ait su' ^rec^*11 de Bid^ar-Devletabad, les <>pérar à pré- ^ons militaires continuent à se développer, u 11011 ' 1 n 11» wm M, iinw — "■ —-fTnfcf >'^r Dépêches Diverses Paris, 9 mais : . f La Commission sénatoriale pour l'organt»-•'3r 1 sa tion économique du pays a été informé® que le gouvernement a accepté définitivomenâ deux 'e prf^j^t organisant) le recrutement des- v<>-j'avan- lontaires civils, ainsi que les réquisitions Sut le «âvUee. se. 0 m 3 acti- Paris, 9 mars : La Chambre française a continué hier à discuter l'interpellation relative à La situation économique- Le député Merzi a d'eîturé que, depuis le début do la guerre, on avait cru qu'il existait un exctSent de denree* lajor : alimentaires. Or, cela est absolument faux ot l'origine de la crise est due à co'te e?> . .. reur. En octobre I9l6, M. Clémentel a dé-t; elle qUe ^ situation n'était pas inquié. II ^ 6 îante et que l'on pourrait attendre la pro . , chaine récolte sans augmenter le prix du atsitaa Aujourd'hui seulement, il s'avère que uin ùq a0us ne pourrons arriver à la prooliaùrje is mis récolte sans de grandes rectriétions e* à condition quo le- importations ne soient combat entravées. Nous sommes donc à la vetUfl tint de d'nruo répartition, ea attlandant que nous lrsialie» tira.versions une véritable crise dfapprovisionnement.dles. m * • Christiainia, 8 mars : si du Le correspondant à Londres de l',,Afte». post" télégraphie que les milieux bien in-étache- foi-més considèrent la situation comme étant , d'ap" grave on Angleterre à cause dé la crise poussé irlandaise. Il se pourrait que de nouvelles s som- élections deviennent indispensables. « • * provo- La Ha^ye, 10 mars : mnière La seconde Chambre a approuvé un crédit de 80 millions de florins destiné à ach®. ant im. ;er à bon compte des denrées alimentaires. • * * La Ilâye, 9 mars : . 1-e gouvernement propose aux Chambre* jnadan d'éuiblir l'heure d'été du 16 avril au 17 se^ e pré- teenbre. ^ rtaines , „ • • priges Rotterdam, 9 mars : nbatet L® vapeur jyBeukelsdSjck", de IaHollacA Amerika Lijn, tjun était éohoué près t ,plu- Halifax, a été renfloué. La cargaison de biè é russe Que transporte le navire pour compte du candi- gouvernement néerlandiais a été avariée pas e pnur- ^ mer* , élégra- * • t. pour- Cettigné, 8 mars j ite cs; Le commandant swpélîeur de l'armée avj^i intvibé les coires^xwjdîuits des grands journaux des }>ay» neutre» ài visiter le Meta-ténégro et l'Albanie. Reçus par le gouver» iées neur général militaire feldmaréchai lieut^ nant von Weber, les journalistes ont vù»ittS ires : 'es monuments et les instoilataums de ç«ré-l'at- voyance de Cett'.gué et sont partis anwrtte entre pour Squtari, après s'être arrêté» à Pojfr-apagne goritea. nte de * * • Nos P<5trograd, 9 mars : ajdver- Le Tsar s'est rendu sur le front. mètres * * • tre six Paris, 9 mars : ; Joujv Le ,,Matin" apprend do Pétrogfcacl qrfua xxntre- ukase impérial autorise le d'épnrtemeint dte* Apri'S finances à émettre neuf séries de Bons (fil avons Trésor, à concurrenoe de 8 milliards $3 perte* roubles, destinés à eouvrir les dépenses dis itSpar guerre. trois • • • , Francfort-sur-le-Mein, 9 mars t ÏJ'* On télégraphie ds Sofia à la ,,Gazette BtT ïVawcfoi* ' = AÎ — 1/aptïToohe c[u| printemps twiTe l'»i-niée de l'Bnteute en Macédoine dan» tro» «ihiation bien moins favorable que l'imnég nirGô • sertie ne constitue pins L\ ^ <irfuoe troupe peu irn jKir'anto. Quant i lai lt) ,■£>. 'orce cUb corps e^i^iitiannaire de Saloniquia^ traxi^ elle a sansibloment diminué, car il deviaM impor- difficile dfe l'ajpprovisionncr ani munitioti» «1 e ces en matér'Gl. 10 rie 1* danger de la guerre à outrance dp* sons-marine est particulièresnerii gïave pooal Dimanche 11 IVlars 1917 1 iris -pfTiK—ce&xi<»nwfc'ai.-*ga'i. wva-*<fflw»aiir£t.asaBg JOURNAL QXJOTIDIiL'iS — Le Numéro : 15 Centimes 4* Annee. — INT" 834

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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