La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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10 oktober 1915
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s.n. 1915, 10 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7d2q52gp66/
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Dimanche 10 Octobre 1913 N° 329 Dimanche 10 Octobre Ï91£> LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION Qx ^ontagns-aux-Herbes-Potaffères, J3HXJJCEL,1jES, BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LË NUMÉRO s lO CENTIMES Petites annonces. . . , , . la ligna, if, d.40 Réclame avant les annonces . — 1.00 ANNONCES Corps du journal , ... — 4.00 Faits divers — 3.0Û Nécrologie — 2.00 Aujourd'hui : HUIT pages LA GUERRE 433* jour de guerre Les violentes atfciques prononcée»; le par les lançais sur le front en Uuu pagne, ont provoqué une cou4TO-oUe«6r> a!irJuando dont les dépêches de I ressortir l'opiniâtreté. Les contro-atoqU' nombreuses des Allemands on» remis 1 oh'wes en l'état aux alentours de la terr Navarin, mais n'ont pas restreint l'étaidi des progrès réalisés la veilio par les Fra pais cLms le secteur de Tatiure. En fin de compte, l'action en Chanrpag est d& nouveau locaiiséo, naomontanéme sans doute, et il en est do mtrne au 110 i'Arras, où les Allemands ont aussi conn attaqué avec, acharnement entre Angres Souciiez, à l'ouest de la voie ferrée. Comme à l'ordinaire, de nombreux due d'artillerie et quelques engagements seco: daires sont signalés sur io front dai l'Ouest : il n'est pas possible de leur atta buer uira signification spéciale. * * * Sur lo front au&ro-italien, les dépêob signalent do teimpa à autre une opératk do quelque envergure. C'est encore Le c aujourd'hui* pour un assaut livré par 1< Italiens au plateau de Vilgereulûi. N&a; rnoina, jusqu'à présent l'allure coutianiè' et essentMlemont localisée dos hostilit>és i s'en est pas trouvé modifiée. Concernant la presqu'île do Gallipoli, raipport anglais que nous publions au^ou d'hui confirme* Vinsignifiance des com^i livras dans lo courant du mois do septembr Quant à la guerre dans lo .Caucasc, c n'en parle plus qu'accidentellement ; il < va de môme dos opérations engagées i nord du golfe Persique. lJar suite, c'est surtout vers les Bailkar où d'ailleurs on prévoit logiquement d événements de la plus haute importanc que se tournent les regards. Contention nous de dire aujourd'hui que les dépOch< do Berlin et do Vienne concluent au dév loppement normal des hostilités, commonc" couitu la Serbie dans les conditions sur le quelles nous nous sommes longuement été dus hier. v , , i . » i » DANS LES BALKANS Athènes, 8 octobre : M. Venizolos a déclaré liior qu'il n'ava jamais été réellement d'accord avec le li< depuis qu'il avait repris les rênes du goi vernoment. Le souverain n'a été vraimei d'accord avec l'ancien président du Couse que sur la nécessité de décréter la niobil s:rcion, à cause do l'attitude peu clairo d la Bulgarie. Bucarest, 8 octobre x La presse et les cercles compétents sor presque unanimement d'avis qu'il n'etxist aucun motif pour la Ifjoumanie d'abandon ner sa neutralité eu présence do ce qui s passe dans les Balkans. Athènes, 8 octobre : Sir Francis Elliot, ambassadeur anglais a ou hier, au nom dos puissances de l'En lento, un long et important) entretv.cn ave le roi Constantin. Athènes, 8 octobre :, M. AJosandre Saunis, le nouveau chef di Cabinet groo, est né lo 2S octobre 1S55, i Athènes. Il a fait se» études en Alkvnagm 2t a Pans. A 30 ans, il fut élu député. Es 18Û01, il devint pour la première fois mi nisîa-'o dans- un Cabinet DeH-annis. En 18:15 il fut élu président de la Chambre. Après la guerre grôoo-turquo, il devint ohef d< Cabinet, succédant à M. Itallis, mais soi ministère n'eut qu'une courte durée. Il du uissosxîrQ la Chambre et n'obtint aucun majorité aux nouvelles élections. 11 a encan été chef de Cabinet de 1001 à 1003. Et L90?, il nommé Commissaire 6upériou: do l'île do Crète. Sofia, 7 octobre : Lo gouvernement bulgare a l'intention di , Publier un Livre vort concernant ses négo dations avec la Quadruple-Entente. Athènes, 8 ootobro : Los nouveaux ministres ont prêté ser MSnt. Les partisans de M. Venizolos sou Rendront le gouvernement pour empêche des complications de se produire, notam tuent une dissolution des Chambres. Turin, 8 octobre : La „Stampa" déclare que l'Italie agir; d accord avec los Alliés dans les Balkans toutefois, la question d'un appui militai^ fc donner aux opérations qui sont immi nentes na pas encore été discutée. Paris, 9 octobre : Lo général Sarrail, commandant supérieu de 1 armée d Orienitj, a quitté Paris mercredi soir pour se rendre à Salonique. U général Sarrad est accompagné de son état-major.Sofia, 8 octobre : M. Radoslawof a déclaré à M. Naum, ambassadeur groc a Sofia, que les événements Sïi txw?sont à Salonique ne semblaient pas ropondre aux déclarations que le irotv vornement grec a fait faire à Sofia par sem inimstire. Si le gouvernement grec ne hlw-t -S V» lle tlire- le Oabinot tihTTïi ~ Tnsi, ^ra'ait com'-ne injustifiée l'at-mre " ?e .''"P'1"00 publique bul- ftmtef. répondrait pas qu'elle sa main- M. Pasarow, ambassadeur bulgare à ifflim / éil1Char?6 Par M- Itadoslawol vernCTnent0^-^ au S011" Sofia, 8 octobre : Bi'0arS6?hnto,ni diplomatique des Pavs- rôte franra.in de la ^f01150 des iiitô- cts traçais, russes, amrlais ihHpnQ >ioi ges et sorbes en Bulgarie. ' Salonique, 8 octobre : soHbn^n bîllfipreS onl1 fait santer la »J " ™ nemir-Capou, sur la lirmfl ch phamia do fer .Saloniquo-Uskub. Sofia, 8 octobre : L'Agence télégraphique bulgare annonce qUe le roi Ferdinand a nommé le général Jekof commandant en chef de l'armée do campagne. , • ,4 Sofia, 9 octobre : " ■ Les représentants diplomatiques de 1PEntente ont quitté Sofia lo 7 octobre l^ar trains spéciaux, accompagnés de leur personnel. Les Eusses ont pris la direction de Boustchouik, las autres celle de Dodea-6 gatch. Lo ministre de Bulgarie à Nisch a_ esu arrivé le 8 en tenitoire bulgare. ® Paris, 8 octobre : Le ,,Petit Journal" apprend d'Athènes, ^ de source officieuse, que le nouveau minis-^ tère, se conformant à la volonté du Roi, 1Q aurait décidé que la Grèce garderait la neutralité absolue envers toutes les puis-a" sancos. Le Roi aurait déclaré qu'il voulait rester neutre et n'être en guerre avec au-10 oune puissance. Il serait d'avis que le Uj traité gréco-serbe do 1913 n'obligerait pas -d la Grèce do porter secours à la Sarbie °" dans les circonstances actuelles. et ^ LA CONVENTION DB LA HAYE s e3t-eile obscure ? i- Un cas d'une csp&ce particulière est soumis à la Cour do cassation en Hollande. Un -S particulier, Résidant aux Pajys-iBas, a^ant. n découvert un \K^:focmonnement important du is fusil de gjuerro, avait offert son invention a îs l'AHemagnç. Lo gouverneanent néerlandais i- t\yaui5j eu vent do oette affaire, attaqua ïia-•9 venteur devant le tribunal do La Haye, qui ie lo condamna à 8 jours de prison pour „avoir par des manoeuvres ilLicitcs', mis la [0 neutk*alité des Pays-Bas eu (Langer, on oi-ry frîwit» dcB ai-mes à l'une des parl&es lxili>-^ gérantes". Devant la Cour, l'avocat do l'iiit-d venteur a développé longuement un moyen ,n do cassation puisé dans les termes de la jn Condition de La Haye. lU — La Oonféi-ence do La Iiaye du 18 octobre 1907, pa-étendj-il, stipule dans so-n ar-s ticlo 7 qu'une puissance neutre n'est tenue ' ttuoLinemiinit) d'empocher l'exportation ou le ' transiit dfai-mes, do munitions et^ tout 03 qui ' en général, peut servir à l'année ou à la " marine. A moins* donc quo les stipulations ® do la Conférence soient obscures ou pcôtoa* <à discussion, co qui n'est pas lo cas, il 33 appait quo les particuliers peuvent se ixjr-mettre co quo l'Etat est autoitsé à faire. 2' Certes, fAnglctorie n'a pas adhéré Eoniid-larrrcnt à corto Confél'encc de La Ila^ye, mi, il cist incfônifflSo quo Partiels 7 susdit e-t ^ entièrement conforme au droit des gens. Au 5 surplus, l'Angleterre elie-meme reconnais dans son ,,Mariai of Military Law", que le principe énoncé e*t inattaquable de môino que l'Allemagne a dû reconnaître quo les it Eitete?-Unis agissaient conformément à la >i Conférence de Jm, Haye, et ne faisaient) i- nullement abandon do leur neutralité en it fournissant des armes et des munitions aux il Alliés. [. U taufere pai-fi, déclare l'honorable défon-ô seur, toutes lcr> sommités .jiridiques sont d'accord pour déclarer qu'un particulier no peut jamais mettre directement en péril la neutralité d'un Etat. Cependant l'Etat no t peut tolérer des agissements de nature 5 8 compromettre oette neutralité, et son devoir - do puissance neutre l'oblige à intervention. 3 Mais tel n'est pas le cas dans Vespace, puisque los agissement incriminés sont en ti-fronDent conformes au droit des gens, consacré par la Convention de La Ila^ve." , Il sera> intéressant de noter la suite que - cette affaire comportera. Autour de Bialystock i • Le matin du 26 août, écrit un correspondant de guerre, je pais do Lomsctia dans 1 La direction de Bialystock. La ville do Lomscha est noyée dans un épais brouil- ; lard. Seuls, devant la kommejidantur, des J femmes et des enfants sont massés, atteu-j danc la distribution aes cai*tes ae pain, ovaire les forts 3 et 5, rosités indemnes, l'auto 2 me transporte rapidement sur l'excellente , chaussée, bordée de magnifiques peupliers, , vers Rutki et Manonin où, voici quelques jours, a été livré un violent combat. Aujourd'hui, ces champs treaipSs de sang <ont rentrés dans le silence ; de-ci doli, dey restos do tranchées, des bivouacs démolis, i Jos fusils et d'autres objets guerriers gisant pCdermèio, rappelant les terribles journées passées. Près do Jisciiew, ferme s't levant dans un site idyllique, notre auto s'ar-. i-éte pour prendre dos informations concer-. naut les opérations dirigées contre Bialys- - fcock. Mais l'état-major esst déjà parti et . uous apprenons à notre grande surprise, 'lu'il y a une heure, la ville do Bialystock a été occupée. Lovant îa, fermo, quelques centaines <!o - prisoiuiiers attendent leur envoi vers l'ouest; les officiers auxquels nous parions n en 1 peuvent croire leurs oroilles, quand nous leur disons que déjà (Bialystock, après Os-sowiec, Nowo-Goorgiewsk et Kowio, est tombée. Pour continuer notre route, nous - devons prenc'*3 le chemin vers lo sud passant par Borszezc-wo, la chaussée parallèle i qui passe au nord par Zolki n'étant pas praticab'fe et lo large pont sur le Narew ayant sauté. Sur cette route très large et sur les deux accotements, des soldats et des colonnes do train 6'avancent en nomme indéfini.J'accompagne cet immense oonvol qui couvre la route jusqu'à Bialystock. Dans le fossé et bien loin dans les champs, de nouveau des fusils et d'autres objets abandonnés. Devant une maison isolée se dres- < eent des pyramides de fusils dont les pro- ! priétaires ne sont plus là. Plus on apprn- < cho do 'Bialystock, plus la contrée prend ] un caractère dévasté. Des localités brûlées bordent les routes ; les champs sont partout détrompés et les forêts sont devenues la 1 proie des flammes. Partout les ponts ont 1 sauté, mais déjà aussi vite que possible, le « génie les reconstruit. Sur les marécages du 1 NTarer\v, vers Choroszez, u-*i passage d'une longueur d'environ G00 mètres a été établi par les pionniers do manière suffisamment ( solide pour permettre le transport de toutes 1 les armes et des plus grosses unités do l'artillerie, et cela en quatre heures et demie à peine. j lorsque nous avons dépassé la forOt de 1 Sieakowizna, nous apercevons, à notre gau- i che, la route qui conduit à Choroszez ; des tranchées abandonnées montrent les traces des violents combats qui s'y sont déroulés. La ville, cachée dans un oasis de verdure quo contourne le ruisseau Borodnianka, est on partie en fou1 et sa population est campée sur la route. Ces gens regardent en plourant et en gémissant lcfirs habitations détruites. Comme Choroszez, do nombreux villages dos environs sont devenus la proie des flammes et dégagent au loin des nuages de fumée. Non loin de Starcsielce, la routo touche la ligne de chemin do fer Varsovie-Wilna; la gare, les magasins et les voies do garage sont en feu. Après quelques kilomètres do marche à travers la forêt do Manc-zuk, où des milliers de réfugiés polonais so sont arrêtés avec leurs charrettes et leurs bestiaux, nous arrivons au viaduc do chemin do fer dont quelques pierres seulement ont souffert de l'explosion tentée. Plus bas, dans une profonde exoavation, s'étend Bialystock. Ses environs ne présentent à l'oeil qa'un énorme brasier qui couvre toute la région d'une épaisse fumée noire. Les champs à l'entrée de la ville sont transformés en un immeuso paro du train; afin d'eviter l'encombrement qui so produisait dans les rues étroites de la cité, les colonnes se sont concentrées ici et y attendent l'ordre de se remettre en marche. Au premier abord, on s'aperyoit que Bialystock n'a pas trop souffert ; il n'y a pas eu do maisons incendiées et, au moment où d'interminables colonnes do troupes traversent la ville, touto la population, hommes, femmes et enfants so répandent sur la place publique et dans les rues ; on 6e croirait dans uno ruche. Des juifs dans leur „caf-tan" noir, dos paysans polonais aux cheveux longs et ondulés, des jqincs juives, ïes unes endimanchées, d'autres en toilette de méuage ; des paysannes polonaises petit-russieaines entourées d'une ribambelle do gosses à la chevelure blonde peuplent les routes et s'iutéressont au spectacle qui s'offre à leurs yeux pour la première fois. De minute en minute, la foule s'accro t, même les timides, ceu,x qui avaient cru leur dernier jour venu, osent mettre tout un moins leur nez à la fenêtre. A Feutrée des troupes, tous les magasins sont encore fer més, mais de nombreux camelots, beaucoup plus entreprenants, lient rapidement connais-sauce avec les soldats, et bientôt fleurit un com'uvûrCQ actif do cigareites, de fruits, d,.-pain blanc efc d'autres produits alimentaires. Couimo les marchands .s'aperçoivent qu'on les paie -en boiines e^j>cces sonnantes, les magasins s'ouvrent également les uns après les autres. Le premier qui lèvo ses stores est un magasin do corsets ; mais d n'a guère do succès auprès d'une clientèle exclusivement masculine et guerrière ! Comme dans toutes les villes russes éva eu£es, les cloches ont disparu et à oôté des clochers on aperçoit encore les éohafauda-s?e* qui ont servi à lea descendre. Tous le-'difiees publics ont été abandonnés ; et menu élans le châ-eau les salles sont complètement vides avec quelques débris do glaces, d'images déchirées et de livres salis. Vers lo soir commence la grande immigration de la population rurale qvii, pendant ces derniers jours avait quitté ses villages avec meubles, bestiaux, arnica et bu-gages et s'était réfugiée dans les forets des alentour». Timidement, les fuyards sorUvnt de leur cachette et se mettent en marche pour retourner vers l'ouest, là où ils avaiem leurs pénates. Eâle est d'un aspect navrant, cette caravane de miséreux qui se déroule !o long de la chaussée; des milliers et des milliers de chariots se suivent et s'en vont vers un avenir qui, pour être moins sombre, 03t certes loin d'être rempli de charmes. Lo 6olcii est sur lo point do se coucher, lorsque je quitte 'Bialystock pour rentrer à Ivomscha. D'un rouge do sang, il jette ses derniers rayons sur cet horizon gris, sur cette routo si vivante et désormais historiée. Tons ces hommes, tous ces chariots do toutes les couleurs avec leur m&i-mêV» île meubles, do vaisse'le et d'autres ustensiles, les enfants, les femmes couchés pêle-milrto, donnent à cette scène un caractère spécial. Et loin, très loin vers l'est, ou en-loî-d lo bruit sinistre à peino perceotihle des [nnons qui décident de la destinCo des peuples... Les Faite dit Jtur Ce n'est pas lo féminisme qui a déclaré la guerre, mais jusqu'à présent les conquêtes sont surtout pour lui. A Paris, il a envahi nombre do bureaux et do fiûrtg'asû.s; d a pris d'a-ssa-ut les tramways; ii s o?i solidement organisé dans ios tranchées du Métro. Poursuivant sa politique rteoliunont annexionniste, il se propose iniaiuriéiiaut d'envoyer un corps d'occupation dans les salons de coiffure. La Fédération de la wviCfurô recrutera désormais iuk) partie de son "personnel parmi les femmes et. ouvre dès à présent des cours pour les jeunes filles „désireuses d'apprendre la manmivry la rasoir et les mystères du shamporugï''. La mobilisation a privé, en effot, la population civile d'un nombre considérable de ses artistes capillaires; il est vrai qu'elle % raréfié aussi la clientèle, mais dams do moindres proportions ; le besoin de quel-pies renforts so faisait certainement sentir. A première vue ce projet setnblo des }lus heureux. Le métier n'exige fjas de grosses dépenses d'énergie musculaire. Il îompurlo des soins délicats, de La dttvté-:ité, do l'ingéniosité, du goût et convient lonc à toerveillo aux fe^ranes. On peut nCme soutenir qu'elles seules sont vraiment jompéteutos pour déoider de la meilleure >laco d'une raie et de la coupe de barbe 3a dus seyante selon lo physique de chacun. Pour le client, les séances seront sonsible-nent plus agTéables. On ne redoutera plus e contact dos doigte de l'opérateur et la jonversation, qui déjà no languissait pas 1ms ces salons, aura dos attraits impré-rus. Aurélion Scholl ne ferait plus sa faneuse léponse à un figaro qui lui deman-l ut comment il voulait être rasé : „En iilon'.-e !" On prévoit, que la récolte du coton, cette innée, ne dépassera pas 10,950,£00 balles, ^e ch.iffie est lo plus bas qpe l'on ait eu k enregistrer depuis 1900, COMMUiMIQL'ÊS OFFICIELS Commumqués allemands (B'oilin, 9 octobre. \— Officiol do midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au noixt-est de Veirmelles, une forto attaque des Anglais a été repoussée; iL* ont ou aes portos considérables. Au sud-o|.e-:t du village de Ijuos, une attaque purement looalo de nos troupes a quelque peu progressé.En Champagne, apr'e uno canonnade préparatoire do plusieurs heures, les Français ont atiaqué notre position à lest (io la fenne <io Navarin; par endroits, ils sont arrivés jusque dans nos tranchées, mais e* ont èJS ensuite rejetéts par nos contre-atair-quic^; ilis ont eu (les pertes sanglantes très élevées ot ont laissé en outre 1 officier et 100 soldats ou notre pouvoir. En Lorraine française, les Français ont perdu Ui hauteur de Leintrejy, ^dont lit pas^ session a souvent donné lieu à de viaiente combats^ à cette occasion, nous avons capturé 1 ofîicierr, 70 soldai, 1 mitiaitteaiso et 4 lance-bombes. Théâtre do la guerre à l'Est. Armées du maréclial von Hiixienburg : Devant Dunabpurg, nous avons pris d'as saut le village do Gurbunowka (.au sud d'Itluliit) et, sur une largeur de front do i kilomètres, les positions ennemies silices des deux côVi>s du vt Lige. 5 olf Cxors, soldats et 2 mitrai&oii/sca russes ont ét5 capturés. ( Dans un combat livré près do KeTeiCy (au sud du lao do Wisilmiew), nous avons fait 199 jirisonnrois. L'ennemi n'a plus ci\r trej.xis d'attaques impoitantes. Armées du maréclial prinoa Léopold de Bavière : Au nord de Ivorolits<4ii, près de Labuay et do Salus, nous avons repoussé aisément dos attaques ennemies. Arméos du général von Linsingcn : Au sud-ouest do Pinsk, nous avons piis d'assaut les villages do Kouiory (SComora) et de PrzylvAadmÉivi ; près de Wolka-B ei^1/;-nianska ot au sud-ou-^st de Kuchec&a-Wola, des combats do cavalerie sont engagés. Au nord ot au noixl-oucst do Czartoryeik, l'ennemi a été rojeté au delà du fctyr. Au ;iord do la voio fen-ée de K^owel à ivowno, sos attaques ont échoué. idans les Balkans. Los forces principales de deux arm o», appartenant à un nouveau grou^<*nei.i placé sous tes ordies du maavchal von xiaoktfasen, ont plissé la Save et lo L'a-aube. Après que les troupes ailenundcs l'e i'arméo du général aïitriohien von Ivtwcfl •ks sont emparées do l ilo des Tziganes et do la hauteur située au sad-ouc*.t do £el-grado, cette année a réussi a eonqu-ôiiv .■vussi la majeure partie de la vile tlo f»oV-fiotto. Des troupes autrichiennes o^t j assaut la cita<l-cilo ot le quart or rujFi de ia ville, des troupes alleman&es o;;t OiCu^e le nouveau konak. l^os troupes asssil.a. têts continuent à progresser à travers le quartier sud de la ville. L'année du général von Gallwite a forcé e passade du Duaiube à do nombreux ai-droits en aval do Semeudria ; partout, elle refoule l'ennemi vers le sud. * • • Vienne, 9 octobre. — Officiel d'hier : Front russe. L'enneaii a attaqué hier sur tout lo front de la Gaîicio orietiUde et de Voihynfe. Son offecKsive, oirtre^naise aveo des forces coi^sidé-caoias, a échoué bien qu'il n'ait pas ménagé ses munitions. A La fronsiisre d?3 Bessarabie, sur les Hauteurs swuées au nord du Dniester, et sur la Strypa, les colounc-s d'attaque do i'onnemi ono été exterminées par notre feu avant qu'elles aient atteint nos obstacles.Au nord-oue^t do Tarnopol, les Russes ont [ésiétré à deux endroits dans nos tranchées; des renforts allemands et aiu ko hongrois les esi ont rejetés ce matin, i o m-ferie, •q villago de Sapanow (au nord-ouisb de vreniesioc) a été hier le théâtre de coaibits acliarnés au cours desquels il a été con-tuis et perdu à différenies reprises ) à pré-rfent, il est de nouveau bion en noire pouvoir.Au sud-ouest d'Olyka-, après des corps à corps, nous avons égo^eanent repoussé des forces n^sus numériquement su/périeus-es. Le régimeeit d'infanterie n0 89 et col. i de la Iniïdwfohr do Tesehen n* 31 se sont jxar-taculietieinenà distingués à ccfco occasion. Au sud d'Olyka, il y a eu do violents com-uats.Au nord et nord-ost do Kolki, nos contre-attaques ont de nouveau progressé. Nous avons enlevé à l'ennemi les villages do Li-sowo et de Galutia. Dans les combats livrés hier et avant-hier on Volbynie, nous avons, en tou% f. it prisomii(rrs 4^000 soldats ru>csvs environ. L'ennemi a subi dos portes oonaidéralias. Front italien. Hier ap.rè<s-midiT le« Italiens ont attaqué do nouveau avec do gros ofl'o kfs sur Bor.t lo front du pbifcoau de Vielgereuth. Ijoui* offensive a, comano toujours, cehoaé, leur causant des pertes sanglantes ; on s'est surtout disputé trv-is vivement la p<*».6sion d'un do nos points d'appui au nord-est du mont Maronia. A cet endroit, trois h.: talions ennemis ont livré un assaut eu rar^s seKrés et ont traversé nos obstacles d ano-Lis; les assaillants ont été rey t s do n*s positions par des détachements du régiment d'infiintorie n° 14 de la 1 Faute-.Vutric' e, q?,;i ont attaqué à la tx£annette. Fiualecuont, les ftaliejKS ont regagné en désordre ob a. Ll hâte leuis positions) de départ. Dans la {Kirtio nord du secteur de Do-berdoi, l'ennemi a dei nouveau atkiqué on vain. Près de Selz, des détachements appartenant au régiment d'infanterie n" 87 or.t chassé les Italiens d'une cirrvNra située dan4 \ocirs lignes; nos soldats o.,t ©Stdti rf^pouAsé la contre-attaque de l'euneani et Froïit du Sud-Est. /Les forces austro-hongroises et allemandes ont continué à pafsser la Drina infé- pSfii*e, la Savo et lo Danube. Partout où i les Serl^03 ont) essayé d'entraver ou d'en j rayer nos opérations, ils ont complôtemei | J, ,I|IH,| || i^'wif^B^irijTWirW^lJi^ri11 ' ' ' • ' C©sîQmi3niqué3 des armées alliées Paris, 8 octobre. — Officiel do 16 heures Au nord d'Arras, la oanionmade s et poursuivie de part ot d'autre au cours d ta nuit vers souciiez et ses abards, aint <luo dans le soctour côte 14<j-ia Folie. Assez grande activité également do l'ai tillone ennemie et riposte do notro artiilc rie dons la région de Koyo et au norvl d l'Aisne vers Tracy-le-Val et au boi8 Sainl Jrlard. En Champagne, l'onnenai a bombardé vit leminant nos positions entre les routes (i ftïtint-iljîlairo à Saiiit^Soui>let et do Souai à Somme-Py. Nos battieries ont par toi: énergique-mont répondu. Une lutte contins s'esi poursuivie dans les boyaux au sud-e do Tanuro vors la ?Butto do ,,lo Mesnil'; En Argonno et Meuse, une de nos mine a bouleversé au bois de Malancourt des tri vaux de sape ennemis. + 11 * Paris, S octobre. — Officiel do 33 heures L'ennemi a tenta aujourd hui, apr<.8 vu bombitr^jînent intense d obus do tous cali bres, une attaque très violence contte Loo et ses abords nord et sud. CctiQ atJjaquo < été com^iètemait reçx)ussée, les assaillant ont subi de lourdes pertes. En Champagne, nous avons fait de neu veurx et SGthSEjlers progrès au sud-est d 'Paljiujro; nous avoiii pris pied dans l ou vrago dit „du Trapèala", enlevé piusieur tranchées et dons fortins compris dans 1 saillant conservé par l'ennemi en avant ci sa seconde ligne do résistance. Plus d 200 prisonniers, un lance-bombes et de mitrailleuses ont été pris. Actions d'artillerie de part et d'autre, e: Argonno occidentale, au bois Le Prêtre et dans Io3 Vosges, au fCraimkoii et auj auoixis de Sondornach. * » « Londres, 8 octobre. — Officiel : Aux Dardanelles, pendant lo mois d septembre, io combat à la baie de Suvk sur la presqu'île de Gallipoli, a été tro, peu important pour faire l'objet d'un corn mimique spécial. Journellement, les patrouilles ont été ac tives. Il y a eu des attaques de bombes c des assaucs contre des maisons. Le i^isul tat en a été que, pendant co mois, sui< tou le front do la ouïe cte Suvla, long de sef kilomètres, les Anglais ont gagné 300 me rros de terrain. a ** * Rome, 7 octobre. — Officiel du gran< quartier générai : Sur le haut plateau, au nord d'Arsiero la grande activité do nos troupes a amenC 10 3, le 5 en la nuit du t> octobre, des ren contres as^oz vives sur lo front du mont Maronia, qui s'étend de l'extrémité du va Orsara et cfu val Astico jjusqut'au- va Fonda, au sud des monts Dtiwr. Appuyfe par lo feu ce i'artilierie, nous avons ei partout l'avtm«ago. Dans la valioo do 6eMa, dos détache meets ennenus, aivisés en plusieurs groupes unt tenté da so glissea* sur les versante boisés dos hauteurs situées au sud d© h rivière. Ils ont été repousses avec perte! et ont laissé entre nos mams quelques offi ciers ot dix soldai. Lo 6 octobre au matrn, sur le Karst rennemi a dirigé un tou violent sua- le* positions de notre ailo gaucho dans le sec tour du njmto ban Mictioie. Un de nos dé tachoments d'infanterie a fait irruption dam l<is tranohéos enniïnies qui s'étendent coa tro lo versant du nkmîe San Klichele von i'eteano. Ce détactiement a mis en fuite le* (>ofcits groupes de soldats ennemis qui occu paient ces tranchées et qui lui résistaient 11 a fait vingt-six prisonnier». + » * Pétrograd, 7 octobre. 1— Officiel du granc état-major général : Au nord-ouest de Dwinsk, les Allemand? ont attaqué dans la région du chemin d. fer. Un violent combat s'est engagé dan. les environs de Grunwald, au sudk>ues d'Illuxt, où uno partie do nos tranchées i été occupée par l'ennemi ; le combat con tinue. Près de Scûiscldtowo, «à l'ouest d« Dwinsk, nous avons repoussé l'ennemi pa: une contre-attaque. Sur lo front des lacs de Meddum, d< Drysvvjaty ot d'Oboie, lo duel d'artiUeri< continue. Au sud du lao de Boginskojo jusqu'î proximité de la ville do Bogdauow, sua* U chemin de fer Lida-Molodeczno, les combafe sont menés aveo uno grande violence réci proquo. Au nord de Kosjany, nous avons rejou l'c*inc*ni hors do ses tranchées près di château do Golowsk. Pendant la nuit dL 7 octobre, nous avons occupé Kosjany. Ai | cours du combat qui s'tvrt livré, nos trou pes ont dû conquérir troi* ligues de tranchées ennemies. Lo feu croisé des Allé mands nous a forcô à abandonner la loca lité; mais uno partie de^> tranchées est res t6a entre nos mains. Nous avons attaqué les positions onno mies sur la Miadzioika ; quelquos détache monts ont réussi à franchir la rivvYo sous le violent feu de Pennemi et quoijue nos soldats eussent do l'eau jusqu'aux hanches. Au sud de Kosjany, à l'ouest des villages de Mamuli et de Koiry, nous avons également réussi à prendre quelquos tranchées ennemies». Près du village de Zanarocze, au suc du lac do Narocz, le* Allemands ont tout d'abord été rejotés à la baïonnette hors df leurs tranchées; mais, par une contre-attaque, ils ont réussi à les reprendre. Au sud du lac do Wisaniew, nous avon? occupé le village de Siemienki, en combattant1.Près du village do Bogusze, au sud d< Smorgon, nos attaques ont réussi et se sont terminées par l'e>ccupation d'une partie des tranchées ennemies. Nous avons ro-• cueilH les munitions et les armes que les ^Allemands avaient abandonnées. | Au sud du Pripet, nous avons pris d'assaut le village de Lisowo. à l'ouestrnord-ouest de Czartorysk. l retrograd, y octoore. — uinciei de i etac-lmajor do l'année du Caucase : j Pendant la nuit du l au 5 octobre, sur . [ le front au« sud-est du lac de Tortoum-, les | Turcs ont tenté d'occuper le village do " Keghy, dans la valléo de Sovritsjay. Ils ont) été repousses par notro feu. Sur les autres parties du front, quelques escarmouches so sont terminées à notre avantage. * * * N'isch, 8 octobre. — Officiel du Bureau ^ de la Presse : 1 Lo 3) octobre, sur le front de la Save, ^ notre artiLerie a réduit au silence une batterie ennemio établie sur les hauteurs de Bejawia et a touché uno colonne d'artillerie et uno colonne do train dans la direction ^ do Fencl et de Jakow. Sur lo front du Danube, d'os canons de campagne ot des obusiers ont lancé sans succès, le 4 octobre, G0 grenades sur nos 0 positions près de ISam. 1 Vingt avions ennemis ont survolé La ré-t g'ion de la Morawa inférieure et do la 3 Save ot ont jeté 30 bombes sur Pozarowatz ot 3 bombes sur Goritza ; personno n'a été atteint. s Un avion ennemi du type ,,Taube", venant _ de la direction de Za^etschar-Kn ja]ownatiVîh, a survolé Nisch. Il a pris ensuite une autro direction et a finalement disparu vers la Bulgarie. [ Sut lo front de la Save, notro artillerie a bombardé un camp ennemi au nord-ouest de Jakow. J Sur lo front du Danube, pendant la nuit j du 5 octobre, uno canonnièro. ennemie et une mètraillouso enneîniô postée sur PiJedtf Kozaro ont bombardé sans résultat la for-3 tere»sse de Belgrade. Nous avons empêché l'ennemi do franchir la Save en canots er , l'aco do Bavoio-Bredo. î DÉFÊCm^DIVESSES Paris, 9 octobre : 1 ild. Viviani, Millerand, Augagneur a' 7 Deicassé feront rapport, lundi proonain, : sur la sit-uatson poutique générale devant les commissions réunies de la guerro, de la marine et des affaires étrangères. * » * 3 Londres, 8 octobre : ' Le roi Georges, sir Edward Groy et lord * Kitchoner ont conféré hier sur la nouvelle situation politique et militaire. « » * i Paris, 8 octobre : On annonce la mort au champ d'hon-t nour du sous-lioutenant d'artillerie Hugues , do Castolnau, fils du général do CasteLuau. . qui a déjà perdu doux autres fils sur le champ do bataille. * ♦ » \ Londres, S ootobro : Lo Conseil des ministres qui devait avoir lieu hier ne se tiendra qu'aujourd hui. Far contre il y a ou un conseil de guerre qui a duré longtemps et auquel ont pris part MM.Asquith, Groy, K/itolienor, Lloyd Goargo, lialfour, 1 j.ansdowuo, Bonar Law, Thomas et Churchill. ♦ * ♦ Bakou, 5 octobro : 1-e grand-duc Nicolas Nicoiaiowitsch est arrivé hier, aveo sa famille, à Balagary et a continué son voyage sur Tiilis. 'X ♦ * Madrid, 7 octobro : Pour mettre fin aux bruits relatifs à l'existence d'une station do ravitaillement pour sous-marins allemands à la côte aspa-' gnolo, le ministre do la marine a déclaré do nouveau que oes bruits sont faux, quo la neutralité espagnole n'a jamais été violée et qu'elle ne lo sera pas. * * * Londres, 8 ootobro : Au cours d'un discours, le savant anglais Hartloy YVithers a évalué les frais do la g-uerro, pour l'année prochaine, à 1 milliard 825 millions do -£. * * * j Borne, 8 octobro : D'après une statistiquo établie par la Fé-. dératicùi dos coopératives do consommation suisses, l'augmentation des prix dos produits alimentaires s'est élevée^ depuis le . la guerre, à 20-3 p. c. * * ♦ Toronto, 8 octobre : M. Whito, ministre dos finances,' annonce un nouvol emprunt canadien. On parle d'un montant do 1&0 millions do dollars et d'un intérêt do 5 p. c. * * v Paris, 8 octobre : Lo ministère du commerce examina, on ce moment, la question du inoratorium. Il a l'intention do proroger celui-ci do dctix mois. Après cette période, tous les engage-monts retardés devront être tenus lorsque dix-huit mois so seront écoidés depuis loui échéance, primitive. Lo règlement pourra se faire par quart. Les 5 p. c. d'intérêts de retard seront ajoutés au dernier acompte. * * * Washington, 9 oetobro : Dans les milieux officiels, on déclare que le gouvernement américain reconnaîtra incessamment lo gouvernement du général Ca-ranza au Maxique. ♦ * * La Haye, 9 octobre : Du 10 au 17 octobre, 60 p. o. do la production do beurre des Pays-Bas peuvent être exportés; * * ♦ Borne, 8 octobre : Les journaux suisses annoncent quo le* autorités françaises viennent de déclarer l'état de siège en Tunisie. Des attaques de bandes de révoltés se sont produites du côté de la Tripolitaine. Les troupes françaises ont été considérablement renforcées. * » » Londres, 8 octobre : Le „Daily Mail" apprend par son correspondant do Pétrograd quo lo grand-duc Ni- oolas-Nicolaiiéy/itch vient d'arriver à Tiflis. * * * Londres, 8 octobre : Les importations anglaises se sont montées, au mois do septembre, à 70^2,913 £» contre 45,u<X>,607 £ on septembre 1911; les exportations à 32.30S,S43 contre 2£ millions 674,101 £ on septembre 191-i.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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