La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1904 0
29 november 1914
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s.n. 1914, 29 November. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x34mk66w2f/
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LA BELGIQUE JOURNAL QUOTIDIEN ( ^rite.,igne: fr- °-40 4 /"»T'ï/'>>rVT A XTXTAXTPT70 ' RfiCI&DQB civatil 108 aDHODCeS. • • • . . 1 .00 ADMINISTRATION ET REDACTION ANNONCEb * . ,w «.m w «-s» Bruxelles et Faubourg» : 10 centlmeg le IVuméro ] Corps du jouruil 2.00 îî, Ii»e IMOntague.de.8ion, -», OMU - I>Jovi(1(,ei : 1K ce,tiD>e8 le numéro ( Nécrologie 2.00 LA GUERRE 116""" jour de guerre Nous avons eu hier le plaisir de pouvoir publier d'assez nombreux communiqués des états-major:, des aimée, aillées, notamment de l'état-major russe. Les deux derniers malheureusement nous sont parvenus troD tard pour qu'il nous fût possible de les taj« intervenir dans notre exposé journalier : hatoiw-nous de dire qu'ils conlirment et meme accentuent m pression iavorable que nous avaient laissee les précédentes dépêches. De même que le communique allt ■ m and où se* trouvaient résumés les succès remporte* jusqu'au 2t> par les troupes du général von Macken 'sen ils laissent subsister 4e l'incertitude — une incertitude optimiste, si nous pouvons dire ainsi quant au résultat décisif des batail.es engagées dans ; ?a région de Lodz et sur le front Czestochowa-Cra- Les indications fournies par le communiqué du 2.) [de i étrograd offrent par contre un intérêt considérable en ce qui concerne les opérations dans les Lar-jpathes. Il signale l'apparition de forces russes --sûrement importantes puisqu el.es y encerclent, pa lalt-il, l'ennemi — dans la région de Mezo-Laborcz, et annonce même l'occupation de Homonna. Or Mezô-Laborcz est situé sur le versant hongrois Ides Carpathes, et Homonna se trouve beaucoup plus au sud, à 50 kilomètres de Mezo, sur la lisière pour [ainsi dire des grandes plaines de Hongrie. C est donc que des forces russes se sont successivement [avancées en Galicie au sud de Przemysl, sur la ligne Sanok-Jasto-Gorlice-Nen-Saudek, forces assez îm-I portantes pour avoir réusi au sud de Sanok le passade difficile de la chaîne des Carpathes, et pour [oser tenter l'invasion de la Hongrie. A part certaines indications officieuses des journaux de Buda-fpest qui prétendent que les Russes n'ont pas tarde à être de'ce côté refoulés en désordre, aucune de [pêche de Vienne n'est venu jusqu'ici préciser la [situation, de sorte qu'il nous faut prendre un peu [de patience encore pour nous faire une opinion logi-oue sur les conséquences éventuelles — elles peu-' vent être consf^rables — de l'opération hardie exécutée par l'état-major russe. Un peu de patience, pas beaucoup, car nous ne saurions plus guère tarder à être fixés sur ce point, | pas plus que sur l'issue des combats qui ^se pouisui-vent, avec les alternatives diverses que l'on -ait, en ! Pologne russe et dans la Prusse orientale. En dernière heure, Berlin' annonce à ce propos que les troupes allemandes ont repris l'offensive près de Lovvicz, au nord-est de Lodz et que d autre pari, fies attaques violentes des Russes à Novoradomsk, j au nord-est de Czestochowa, ont été repoussées. Epinglons ici une dépêche de Milan qui an-| nonce la mise en position devant Przesmysl de la [grosse artillerie japonaise. Ceci constituerait un fait digne de retenir l'attention, pour autant qu'd ne soit S pas démenti comme l'a été naguère une prétendue i intervention en Prusse Orientale de Japonais avec [lesquels on avait, question d'aspect physique, con- [ fondu des soldats russes de La Russie d'Asie. *** En France et en Flandre non plus aucun fait de [guerre notable ne s'est produit depuis le vigoureux [bombardement de la côte belge par la flotte britannique. Ce calme relatif est-il précurseur du choc [formidable où nous verrons se heurter les masses [ennemies qui en guettent de part et d'autre le mo-i ment propice? C'est vraisemblable, voire probable I en ce qui concerne le front dans le nord de la France. *** De l'ensemble des télégrammes publiés aujourd'hui, il faut retenir ceux relatifs à la guerre er. Serbie. Un communiqué officiel de Nisch en date ; du 25 dit que les Autrichiens sont toujours retenus ■. sur la rive gauche de la rivière Kolubara, et qu'une tentative qu'ils ont faite pour prendre pied sur la rive droite leur a été très préjudiciable. Les derniers communiqués de Vienne annoncent, au contraire, que les troupes impériales qui se sont avan-I cées à l'est de la Kolubara se seraient emparées de Lazarevotsch, position importante établie à 3 ou 4 kilomètres de la, ainsi que des hauteurs sud de Ljig, en infligeant aux Serbes de grosses pertes. Il nous plaît toutefois, en persistant dans notre opinion antérieure, de croire qu'une poussée en avant très accentuée des forces autrichiennes est désormais difficilement réalisable, étant donné la rigueur de l'hiver qui sévit dans ces contrées. * * * Dans le Caucase, la lutte paraît destinée à se concentrer surtout dans la vallée de la Tcharuch, 1 descend vers Batoum. C'est évidemment de ce côté que les Turcs peuvent inquiéter le plus les Russes, en menaçant ce port important, situé sur la Mer Noire. D'après leur dépêche du 28, ils auraient occupé Bortschika, sur la Tcharuch, et n'en seraient plus éloignés que d'une trentaine de kilomètres. Inutile de dire que leur marche en avant rencontrera de sérieux obstacles. Les forces jrusses dans le Caucase peuvent être en effet estimées à 10 corps d'armée, soit 'i00,000 hommes dont lui),000 Cosaques. Tout en attaquant le? Turcs sur leur territoire vers Erzeroum et en leur tenant tête dans la région avoisinant la Perse, ils ont donc à leur disposition suffisamment de troupes pour chercher à les vaincre partout où l'on suppose qu'ils concentrent leurs efforts. Une offensive des Turcs au centre et vers le sud-ouest, à supposer même qu'elle soit encore possible, ne saurait plus leur faire atteindre un résultat appréciable. La limite de la Turquie d'Asie et du Caucase est simplement politique — elle n'est en e point constituée par un obstacle nacurel continu -— mais la province russe est dotée d'une puissante de fense naturelle plus au nord, au delà de la vallée du Koura et de Tiflis. Cette défense consiste dans la grande ligne droite des monts Caucase, qui sur 1,300 kilomètres de longueur va diagonalement de la mer d'Azoff, en face de Kert'h, à Bakou sur la mer Caspienne. Entre cette muraille du Caucase et la gion d'Erzeroum où l'on se bat, il y a plus de 300 kilomètres à vol d'oiseau. Il y a là une barrière que quelques détachements surveillant les défilés peuvent aisément rendre infranchissable. Dès lors, très certainement, l'objectif de l'état-major ottoman ne doit pas viser à une incursion bien loin poussée dans le Caucase, mais plutôt à une invasion sérieuse du territoire russe limitrophe de la mer Noire. *** ^^Pomtde nouveau contact entre Turcs et Anglais. que, où les Anglais ont été victorieux, les hos lités pourraient prendre une certaine ampleur. L débarquements d'importantes troupes britanniqu à Fao forceront en effet les Turcs à masser de côté des forces respectables. Contrairement à l'o} nion consignée dans une dépêche de Constantin pie, nous ne pensons point qu'il faille admett qu'un rapport quelconque existe entre ces opératio et celles qui sont engagées en Egypte. Fao se tro ve en effet à quelque quinze cents kilomètres < Canal de Suez, à l'autre bout du désert de Syrie les troupes qui y débarquent ne sauraient donc 1 aucune façon contrecarrer l'envoi des troupes c tomanes en Egypte, pas plus qu'entraver leur 1 traite éventuelle. 4-f L'INTERVENTION DU PORTUGAL Mercredi dernier,en une séance solennelle du Co grès qui avait réuni à Lisbonne les sénateurs et 1 aéputés portugais, le président du Conseil a fait coi naître la décision prise par le gouvernement po tugais d'entrer en lice à son tour et de se ranger àr côtés des Alliés. Voici le résumé de la discussion l'issue de laquelle le Congrès a approuvé cette gra< résolution. — Le premier ministre, M. Machado, a décla tout d'abord qu'il s'était toujours efforcé, en matiè de politique extérieure, de concilier la paix avec dignité du pays, mais qu'en ce moment le vrai p; triotisme obligeait la nation à cimenter son alliam avec l'Angleterre, à la cimenter au besoin avec se sang. Il a en conséquence conclu avec le gouvern ment britannique tous les accords nécessaires en vi de lui fournir, entre autres appuis, le concours mil taire du Portugal. La motion présentée par le ministre a été votée l'unanimité. Le Congrès a autorisé le pouvoir ex cutif à intervenir militairement dans le conflit il ternational, au moment et dans les conditions qu' jugera nécessaires à raison des intérêts et des devoi qu'impose au pays sa situation de nation libre ■ d'alliee de l'Angleterre. Le gouvernement est également autorisé à prend toutes les mesures extraordinaires qu'exigeront éve: tuellement les circonstances. Le Congrès a reçu ensuite communication des d verses notes échangées entre les gouvernements ai glais et portugais. Il en ressort que dès le début c la guerre lé Portugal'a affirmé spontanément sa vi lonté d'aider la Grande-Bretagne dans la plus ei tière mesure de ses moyens, et que celle-ci a appréc hautement cette marque de solidarité. Il n'y a pas lieu de s'étonner de voir le Portug prendre position dans le conflit européen, enco que ce conflit semble à première vue ne pas l'int resser directement, sauf peut-être au point de vi de la sauvegarde de. ses possessions africaines. E effet, les relations amicales du Portugal avec l'A gleterre ne datent pas d'hier. Il nous suffira < rappeler que diverses circonstances historiques 0: décidé les deux pays, dès le XIV° siècle, à établ des accords réciproques : un traité de commer signé par leurs plénipotentiaires est daté du 20 0 tobre 1353. Nombres d'autres accords furent e core conclus : celui du 16 juin 1373 1ui lut signé Londres, celui du 9 mai 1386 signé au château < Windsor, ceux de Londres du 29 janvier 1642, c Westminster du 20 juillet i6S4, de Whitehall ( 28 avril 1660 et du 23 juin 1666, ceux de Lisbon: du ior mai 1703, et celui de Vienne signé le 22 ja vier 1815. L'antique alliance conclue ainsi et fréquemme réitérée entre la Grande-Bretagne et le Portugc n'a pas manqué d'être en toutes occasions offick lement confirmée par les messages royaux et 1 déclarations précises des ambassadeurs. La déi sion grave que vient de prendre la nation portug; se démontre que, malgré le changement de régin qui a remplacé à Lisbonne, il y a trois ans, la m narchie par la république, elle a la volonté fc melle d'y rester fidèle. * * * Son intervention peut-elle influencer dans une m sure appréciable le oours des événements? Il sera assez audacieux de l'affimer, mais il serait impi dent, tout aussi bien, de dire qu'il faut la tenir po négligeable. Elle s'est du reste manifestée déjà en Afrique. ] Portugal y a envoyé naguère dans sa possession 1 l'Angola un détachement de 5,000 hommes de tre pe qui constitue, au point de vue de la guerre co. niale, une force notable. D'autre part on ne p« nier qu'il puisse, le cas échéant, expédier sur théâtre de la guerre en Europe un corps expéditic naire d'une certaine importance. Organisée sur la base du service personnel et ob gatoire, l'armée de la République portugaise co: prend en effet environ 130,000 hommes de troup< moitié actives, moitié de premières réserves — il 11 a, paraît-il, pas grand fond à faire sur les second réserves ni sur les territoriales — dont le degré d'il traction et l'armement sont généralement considéi comme plutôt satisfaisants. En revanche, au point de vue maritime, la pu sance du Portugal ne peut guère entrer en ligne compte. ■ »» L»'S stoïciens La guerre présente, écrit M. Gustave Téry, nous vêle qu'il y a peut-être dans la vertu militaire quelc chose de plus beau que 1' « action d'éclat », et c'est, j teuient l'action qui n'est pas éclatante, l'action sij cieuse, patente, inlassable, qui se poursuit obscurémi s'obstine, s'acharne, et finit par user l'ennemi qu' n'a pu abattre du premier coup... On a souvent cité depuis trois mois le mot d'un am japonais : « La victoire est à celui qui sait souffrir quart d'heure de plus ». Oui, savoir faire durer sa si france, voilà maintenant le dernier mot de l'art d< guerre. L'héroïBme d'une heure n'est plus qu'une vai sublime, s'il n'est soutenu, prolongé, multiplié par héroïsme durable, tenace et modeste qu'on nomrai stoïcisme. Vouiez-vous un trait de stoïcien, entre mille 1 A la taille de la Marne, un instituteur, qui est sergent, re deux blessures horribles : un éclat d'obus lui écras bras droit, un autre lui briee l'omoplate et fait péné des esquilles dans le poumon. L'amputation est in table : on coupe le bras, et, à force de soins, l'insl teur en réchappe. Au bout de deux mois, il comiHeni s'asseoir péniblement sur son lit. La première cl qu'il demande, c'est un crayon et du papier. « Puis 'je ne puis pas retourner au front, dit-il, je vais ret ner à l'école. Il faut donc que je sache écrire d main gauche. » Et, sans plus attendre, le glorieux r .1 i i. i. J ulinnr ' LES FAITS OU JOUR es CS Le ministre de la guerre hollandais fait dresser une ■ C.e liste de tous les étudiants qui se trouvent parmi les pri-)1_ sonniers belges dans les Pays-Bas, en vue de prendre des dispositions pour leur permettre de continuer leurs re études. ns II ne semble pas qu'il soit possible de les rassembler u_ tous à Utrecht. Ils seront probablement répartis entre i les diverses localités où des instituts pourront être or- r ganisés à leur usage. ç -n Notre ministre des affaires intérieur es; M. Berryer, jl it- parlant à Londres au sujet de l'approvisionnement de e- la Belgique, a fait les déclaration;, suivantes : > r — Le gouvernement veut lutter contre la faim, Le c froid et le manque de numéraire dont souffre le pays, s Noiis sommes sûrs de vaincre la faim, grâce au concours dévoué des Etats-Unis et des dons en nature qui nous parviennent de tous côtés. Des mesures ont été prises aussi contre le froid, et nous pourrons envoyer g à nos compatriotes restés sur le sol natal des vêtements f d'hiver. Quant au manque d'argent, nous sommes prêts c à envoyer aux communes les fonds qui leur sont indis- 3 pensables pour secourir les indigents. Il faut absolu- ÎS ment que le gouvernement parvienne à adoucir Les t souffrances et les privations de ses malheureux conci- c r- toyens : il ne faillira pas à ses devoirs. » j x a Lorsque les troupes se lancent à l'assaut des retran-re chements ennemis, les lignes de mitrailleurs sont souvent distantes de moins de 100 mètres. Sous peine de -,a risquer d'atteindre ses propres spldats, l'artillerie doit t 1 se taire, et c'est alors qu'entrent en action les mortiers \ :e à main, qui portent de quatre à six cents mètres et dont p ■3. les projectiles décrivent une très haute trajectoire. ^ i- Les mortiers à main sont légers. Un homme ou deux ;e suffisent à les amener en avant des tirailleurs, et leur n maniement est d'une simplicité telle qu'un soldat non exercé peut les manœuvrer en un rien de temps. t< Grâce à ces mortiers, des bombes peuvent être lan- s Le cées sur les tranchées et les retranchements au moment j. i- même de l'assaut. Ils ont été fortement perfectionnés , durant ces dernières années et rendent de grands ser-à vices aux belligérants. J; Un journaliste français qui a pu pénétrer dans les I tranchées^ sur le front du Nord en rapporte un récit 1 dont voici un court extrait : :s — Nos soldats sont allègres et vaillants. Très visi--t blement — et l'intention est d'une délicatesse exquise — ils tiennent à me donner l'impression qu'ils sont très re heureux de leur sort et n'ont rien à désirer Un bon gros luron s'écrie avec un rire sincère : r, î_ — Quand on pense qu'un jour il faudra rentrer dans £ la civilisation, « r'habiter » des^ maisons_ bourgeoises, i- s'habiller, faire des visites et des chichis!... On est b i- si tranquille comme ça! Tenez, si on avait seulement e un petit congé de vingt-quatre heures tous les quinze jours pour aller voir sa famille, ce serait le rêve, cette vie au grand air... Sans compter qu'il n'y aurait plus de ?" mauvais ménages... < e ié Comme je remonte sur la route — tellement sillon- c née, usée par les véhicules de toutes sortes qu'elle se n confond presque avec lefe terres labourées — la même j. voix joyeuse me crie : — Le bonjour aux copains ! Dites-leur que tout va v bien ! r,e Car — et c'est là vraiment ce que j'ai vu dp plus ad- p é- mirable — tous ces jeunes hommes n ont qu'une préoc- v ie cupation. une pensée : rassurer ceux et celles qu'ils ont j n laissés là-bas, partager avec eux leur patience, leur gaieté, leurs espoirs. Ce n'est pas nous qui leur appor- r } tons du réconfort: ce sont eux qui nous en donnent. » e le Une force britannique a été dépêchée récemment de ir l'Est africain pour capturer ,un important terminus de /, :e chemin de fer, en territoire allemand. Le 2 novembre, c- un bataillon et demi de troupes ont débarqué à deux [1_ milles de cet endroit, et ont dû se retirer après un com- £ bat violent contre des forces supérieures. L'attaque € . a été renouvelée le 4, après l'arrivée de renforts. Le 101° p e grenadiers, après avoir subi de fortes pertes, est parve- f le nu à entrer dans la ville, après une charge à la baïon- e lu nette, ainsi que plusieurs autres régiments. Mais, décide mes par le feu violent de l'ennemi, les Anglais ont dû a_ reculer à 500 mètres en arrière. Etant donnée la force t de l'ennemi en cet endroit, le corps anglais s'est réem- i barqué pour sa base et y prépare actuellement la re- a vanche. Au cours de cette expédition infructueuse les ^ ■1) 'Anglais ont perdu en tués et blessés 795 officiers et sol-:1- dats, dont 141 blancs. es A ,—:—" . . i Selon une dépêche de Christiania, la cour martiale de L '• cette ville aurait tenu, mercredi, à ouvrir une enquête afin d'établir comment le croiseur allemand re-tenu à r Drondheim, selon les conditions de la convention de La o- Haye, pour y avoir séjourné plue de vingt-quatre heures, j-r- avait réussi à passer devant les forts d Agdenes et de- ( vant les postes d'observation situés à la partie la plus étroite du fjord de Drondheim, où le passage n'a que [ trois mille yards de large. t Il a été établi que le « Berlin », avec une audace in- c G~ croyable, avait réussi à passer sans pilote norvégien, à ( ^ minuit, pendant une tempête de neige, en se servant d" d'un pilote privé allemand. La tempête, qui était assez ur forte, ne permettait pas l'emploi des projecteurs dee forts. ie Les dépenses de guerre de la Belgique atteignent en u_ ce moment, d'après des nouvelles de source a^co-risé 700 millions de francs, dont 200 millions ont été accc/rdés 1 par le Parlement belge, et le solde payé par des avànces ^ de la France et de l'Angleterre, le <tl- Le froid qui a sévi il y a quelques jours a fortement éprouvé nombre de réfugiés belges en Hollande qui li- n'étaient encore que provisoirement abri'és S: f " ( fois on tient compte du nombre considérable de Belges recueillis chez nos charitables voisins du Nord, on peut ',s' dire qu'une infime minorité d'entre eux seulement a y souffert de6 intempéries. es Au reste, leur situation a immédiatement éveillé 1p. is- sollicitude du ministre de l'intérieur, qui a prescrit une és enquête et fait prendre d'urgence des mesures pour remédier à leurs'besoins. Les personnps qui sont encore js_ abritées sous des tentes seront recueillies dans des bara-i quement6. où sera organisé un chauffage largement suf-fisant pour leur permettre de braver les rigueurs de l'hiver. Le correspondant du « Times » à Pétroerad donne quel ou es détails sur le dernier bombarde m éfit du port de Libau : — Une escadre allemande de 8 ou 10 navires, dont un ré- grand croiseur et plusieurs torpilleurs, a commencé 1© lue I feu à 10 heures du matin et l'a prolongé penuant 4 ueu-us- I res, lançant environ 700 projectiles. Alors que le pre-en- • miér bombardement, celui du 2 août, n'avait causé la :nt, perte d'aucune vie humaine, 20 personnes cette fois ont îlle été tuées et 40 blessées, pour la plupart des femmes et des enfants. Le bombardement n'a cependant pas pro-iral I voqué de panique, et seul le quartier de la ville qui se un trouvait dans la ligne de feu a été évacué par la popu->uf- lation. Dans les autres quartiers, tout le monde vaquait > à ses affaires et le» bureaux du gouvernement n'ont lité même pas été fermés. Seul le trafic des tramwayg a été cet interrompu, lès trolleys ayant été endommagés. > le . ,, . , Diaprés une information de source russe, 1 armée du ba- Caucase se compose de 10 corps, dont 3 corps de cosa- çoit ques soit en tout 400 000 hommes, dont- 100,000 cosaques. 2 le Elle est divisée en deux armées: l'aile gauche, d'uni trer force de 60.000 hommes, est placée sous le commande évi- ment du général Waropanow et marche sur Urmia, et le itu- centre marche sur Erzeroum, qui est un camp fortifié :e à et peut résister longtemps. îose La -- Oazette de Francfort » contesta 1' que ces chiffres, qu'elle dit certainement exagérés, our- ~ e la Un télégramme de^ Mitylène annonce qu'un navire lan- turc qui posait des mines en a touché une dans le Bos- nVu-tra af, M. POllli. COMMUNIQUÉS OFFICIELS ■ une " 5 pri- indre Cârnmunicjués des armées sllitses leurs abler Londres, 26 novembre (Officiel) : jntre Les navires de guerre qui ont tiré sur les Aile e or_ mands à Zeebrugge, sont rentrés dans les ports an glais pour s'approvisionner; tous avaient lancé ui très grand nombre d'obus.Les aviateurs ont fait bon 't ïé ne t>esogne en explorant les^positions ennemies, com me aussi les destroyers dont la présence a décidé le a, le canons allemands à ouvrir le feu, ce qui a permi îays. aux navires anglais de leur répondre efficacement con; L'ennemi a subi de fortes pertes, tandis que le ' navires anglais se sont retirés sans avoir subi de dé oyer gâts. Les torpilleurs allemands ont beaucoup souf lents fert, contrairement aux affirmations des communi Drêts qués officiels allemands, qui ont dit que les navire ncl,ls" anglais n'avaient fait que des dégâts très peu impor S°les tants parmi les troupes allemandes, tandis que leur: onei- obus avaient tué et blessé un certain nombre de su jets belges. ;ran- Nisch, 25 novembre (Communiqué officiel) : S0V~ Dans la nuit du 21 novembre l'ennemi a tenté d< 6doit traverser la rivière Kolubara sur le front Dragevatz tiers Vodenitza-Staroselo. Nos troupes ont permis à un< dont partie des forces ennemies de passer sur la riv ■ droite, puis l'ont attaquée; ils lui ont pris 7 offi leur ciers> 57 sous-officiers et 278 hommes. non L'ennemi, quoique surpris et n'ayant pas eu !< temps de prendre position, a tenté néanmoins, mai' lan- sans succès, de résister à notre attaque.Un de ses dé ne"t tachements a réussi à s'échapper, mais sans repasse la rivière : les survivants ont quelque temps erré 1< long de la rivière, puis se sont rendus l'un aprèi l'autre. . i les " ^ ^ récit Communiqués allemands visi- 'très Berlin, 28 novembre (Officiel) : bon La nouvelle publiée par le « Daily Mail » de 1; reprise de Dixmude par les Alliés, est dénuée de tou' dans fondement. Dixmude se trouve toujours en posses 1Sest s'on des Allemands. nent * * * tinze Berlin, 28 novembre (Officiel d'hier midi) : is de Sur le théâtre de la guerre à l'Ouest la situatior est inchangée. Des attaques françaises dans la foré lion- de l'Argonne ont été repoussées. Dans la .forêt ai le se nord-ouest d'Apremont et dans les Vosges, quelque: lêrae tranchées ont été enlevées aux Français malgré un< t va violente résistance. En Prusse Orientale, il n'y a eu que des combat: = ad- peu importants. Près de Lowicz, nos troupes ont ii réoc- vr(5 ^ nouvelles attaques. Les combats continuent 'j0"4 De fortes attaques russes dans la région de Nowo ipOT- radomsk ont été repoussées. Pour le surplus, tou „ » est inchangé dans le sud de la Pologne. it de Vienne, 28 novembre (Officiel du théâtre Sud d s de la guerre en date du 26 novembre) : Dans les combats sur la Kolubara, de sérieux pro coîii^ grès sont enregistrés depuis hier. Au centre du fron iique ennemi, une forte position près de Lazarevotsch a ét > loi» prise d'assaut : 8 officiers et 1,200 hommes ont éL. arve- fa;ts prisonniers, 3 canons, 4 voitures de munition et 3 mitrailleuses ont été capturés. t dfl su<^ C'e nous avons P"s '€s hauteurs si forc'e tuées à l'est de la rivière du même nom et y^ avon ■éeni- fait 800 prisonniers. Les colonnes qui s'étaien a re- avancées vers le sud, venant de Waljewo, se trou e les vent devant Kozjerici. ; so1" * * * Vienne, 28 novembre (Officiel du théâtre Sud d le de la iuerre) : ^ luète Les combats aux environs de la Kolubara pren uu à nent une tournure favorable. Hier encore nous avon le La gagné du terrain sur presque tout ce front, mal.gr i*rj8' une résistance opiniâtre de l'ennemi. Nous avons fai "plus i,0° Pionniers et pris un canon. Le temos excessive que ment/défavorable qui règne dans la val'ée, le sol df trempé sur les hauteurs et les bourrasques de ne'? ;e in- qui empêchent toute vue au loin, ont influencé 'e en, à opérations, mais l'esprit des troupes est excellent. rvant — assez 3 dee Dépêches diverses t en Londres, 28 novembre : nbé L'Amirauté a publié les noms des 14 survivants d 3rdés vaieeeau de ligne Bulwark. L'Agence Reuter dit qu inces certain que la perte du Bulwark n a pas ele pr< voquée par une torpille : néanmoins les autres navir> de guerre se trouvant devant Shee-rnese ont mie d' . filets protecteurs contre torpilles. L'accident est an m • vé tandis que la musique jouait à bord du Buhvar. e qul La plus grand- partie de l'équipage déjeunait. Q v ques hommes de l'équipage qui avaient passé la nuit belges terre, rentraient à bord au moment où l'explosion se pr Peut duisit : ils furent blessés, mais échappèrent à là mor ent a L'explosion fut si terrible que sur d'autres navires 1 hommes furent soulevés à plusieurs mètres et que lié la vaisselle se brisa. t une * * * UT r8~ Bordeaux, 28 nervembre : Wa8 Les bâtiments et les ateliers de l'adminifvtration d t Ponts et chaussées, ainsi que les machines nui s Y" trouvaient, ont été détruits par un incendie. Dans 1 irS dépôts environnants se trouvaient d fort e ouantu de houille et d'huile qui n'ont pu être# sauvées qu Grand'peine. Les dégâts matériels sont importants, tonne ° # i port * * Bordeaux, 28 novembre : mt un A l'intervpntion des ministres du commerce ^et d acé lo finances a été publié un décret qui suspend l'artit 4 ueu- du décret du 27 octobre dernier, d'après lequel to 3 pre- créancier aurait le di-oit d'exiger le 1er décembre usé la paiement de fournitures de marchandises. Cette >is ont re signifie une prolongation illimitée du moratorn nés et général qui avait été étendu jusqu'au lor janvier 19. s Pro" *** qUQPu! Le Havre, 28 novembre : iquait Le vapeur anglais de 2,000 tonnes^ Malachite, n'ont route de Liverpool vers le Havre, a été coulé jei a été par un tous-marin allemand, à quelques mines nord-ouest du Ha.vre. Le capitaine du sous-ma' avait donné à l'équipage du Malachite dix minute* pc .i., jquitter le bord : p~u de temps après le vapeur prit i , et le sous-marin dis>parut. L'équipage du Malachite ; c pu se sauver vers Le Havr®. aques. ^ % d'uni *• « nande Tokio, 25 novembre : i. et le Trois escadres de 22 navires de guerre anglais, fr; fortifié çais e,fc japonais ont été envoyées contre l'escadre a. mande qui a détruit les navires anglais sur la cote Chili. *•** nav-re Milan, 26 novembre : e Bos- Les communications par télégraphie san« fil Pc C-ïJ O A j J.I Berne, 26 novembre : Prévoyant que dans le cas d'une quelconque violation de la neutralité suisse par la France et l'Angleterre, l'Allemagne ne respecterait sans doute plus cette neutralité du côté de Belfort, le Conseil fédéral a ordonné d'abattre sans autre forme de procès tout aéroplane qui survolerait le territoire suisse. i • * Constantinople, 27 novembre : Des Russes ont été massacrés à Tabris pour y avoir e>u 5 une attitude provocante à l'occasion des manifestations 3 ' que faisait naître l'annonce de la Gu-erre Sainte. L' a 1k-. i dam » assure que le consul russe à Tabris se trouve 5 parmi les morts. * * * Pétrograd, 24 novembre : La Serbie aurait décidé de tram-fé^r \n piège du gouvernement à Négotin, à la nouvelle frontière serbe vers 5 la Macédoine. * * * j Londres, 25 novembre : L'Agence Reuter annonce du Caire que dans les combats qui se poursuivent sur un front long de 30 kilomètres le long du canal de Suez, 300' Anglais ont été faits prisonniers par les Turcs. * * : Washington, 26 novembre : Les troubles qui se sont produits à Mexico à l'arrivée du général Villa ont pu être aisément réprimés par ; celui-ci. Le général Carrariza est décidé à ne laisser un instant de repos ni à Zapata ni à Villa, à faire sauter dans ce but toutes les voies ferrées et à couper toutes les communications. ' î > Lisbonne, 26 novembre : La population de Lisbonne, rassemblée devant le Parlement, s'est livrée à des manifestations de sympathie pour l'Angleterre, la France et la Belgique. * " * ' Milan, 24 novembre : Il résulte d'un télégramme de Pétrograid1 au « Cor-riere delja Sera » que de la forte artillerie japonaise a pris position devant Przemysl. (Voir à ce sujet notre « Jour de guerre ».) * * m Constantinople, 26 novembre : D'après le » Turan », ie but que les Anglais pour-1 suivent en débarquant des troup 6 à la côte près de Fao, est d'empêcher indirectement les Turcs d'avancer vers le Canal de Suez. Ayant reconnu qu'ils ne sont .pas à même a^opposer une résistance sérieuse aux Turc»s en Egypte, ils cherchent à les intimider en faisant exécuter des mouvements par quelques troupes indiennes non musulmanes et à les amener à renoncei , à l'occupation de l'Egypte. Le « Turan » prétend qu'ils n'y parviendront pas, et que du reste les Turcs disposent de forces suffisantes à la côte près de Bas-1 sorah. * * » Rotterdam, 27 novembre : Le Great Eastern Raihvay, qui avait suspendu son » service de voyageurs entre Rotterdam et Rarwich, vient d'interrompre également son service de transport des marchandises entre ces deux ports. Le gouvernement anglais a réquisitionné tous st6 bateaux à vapeur.v- * * Washington, 27 novembre : Le gouvernement américain se propose de faire voter ? une loi réglant définitivement la question de la contrebande de guerre. Il e6père que 1< s articles de cette loi seront conçus dans un esprit d'impartialité qui per-' mettra à tous les belligérants de les accepter. t * * * Londres, 27 novembre : Lord Rothschild et M. William Waldorf Astor ont donné chacun £ 1,000 pour acheter des armes aux bataillons de volontaires du Buckinghamshire. Notre ministre des affaires intérieures, M. Berryer, . * * * ' Londres, 27 novembre : Le gouvernement canadien a décidé une augmentation de 46 p. c. de la^ surface des terrains ensemencés en blé. Cette mesure aura pour effet de réduire au minimum les difficultés d'approvisionnement de l'Angleterre en céréales. 0 * Londres, 27 novembre : Le gouvernement anglais a nommé une commission s pour examiner les revendications que des tiers — pour autant que ceux-ci soient Anglais ou appartiennent à t des Etats alliés ou neutres — p >uvent faire valoir sur des navires ou des cargaisons déclarés butin de guerre par le tribunal des prises. Toutes les indemni^.s qu»3 des tiers obtiendraient de ce chef doivent être considérées comme absolument vo-s lontaires et dépendant uniquement du bon vouloir du gouvernement. Cette déclaration est très impoifnnt° pour certaines banques qui consentent des prêts hypothécaires sur des navires. Le cas s'est naguère présenté d'un bateau allemand sur lequel une banque hollandaise avait prêté de l'argent et qui a été déclaré butin de guerre. ,u Athènes, 27 novembre : ÎJ On annonce que le ministre grec de la marine3 se trou- }" vant en désaccord avec le président du Conseil au sujet 6 d'une promotion d'officiers, a donné sa déaiission. fcon :.s successeur, M. Miaoulis, a déjà étéla .uêie de ce ininis- 1_ tère en 1909. ■ * - ]. * * ^ Berlin, 27 novembre : Les journaux de Berlin donnent le déo?n;pt" officiel L des forces allemandes en ligne sur les deux fronts de bataille, non compris le landsturm. Ces forces compren-nent 39 corps de l'active et 39 de la réserve prussiens ; 2 corps de l'active et 2 de la réserve wurtembourgeois ; 2 corps de l'active et 2 de la réserve saxons; 5 corps de l'active et 5 de la réserve bavarois ; i corps de l'active et 1 de la réserve de marine. Au total, 100 corps, clont 60 en France et en Belgique. Plus 40 dans l'Est, y àuxquels s'adjoignent 40 corps autrichiens, es * é> * * Le Havre, 27 novembre : 11 vient d'être créé au Havre un organisme pour centraliser les offres de travail en faveur des réfugiés belges. Les plus nombreuses de ces offres s'adressent aux professions suivantes : tisserands de coton, tisseurs ou es tisseuses de couvertures et de rubans, fileurs, ratta-:1e cheurs, cardiers, manœuvres, ajusteurs, ainsi qu'aux ut divers emplois se rapportant à l'industrie du lin, du co- le ton, des rubans et des tissus. u" . 'l11 Rotterdam, 27 novembre : L'île de Walcheren a été secouée hier par de violentes explosions, les autorités ayant fait sauter des mines flottantes échouées sur les bancs de sable devant Veere. en * * idi Pétrograd, 27 novembre : au Les droits de douane en Russie seront probablement •in augmentés sous peu. iur * * * eu Paris, 27 novembre : a Malgré la guerre, le gouvernement français a résolu de participer à l'Exposition du Panama. Les 2 millions de francs qui avaient été votés avant la guerre seront mis à la disposition du Comité. L'Exposition française comprendra de magnifiques gob lins et des meubles, in- La France désire, en participant à cette expositiori^ex-le- primer sa reconnaissance aux sympathies américaines du qui se sont manifestées à son égara depuis le début de la guerre. « * m Amsterdam, 27 novembre : _ Depuis le 19 octobre dernier, 14,000 réfugiés belges »rt- environ ont quitté Amsterdam pour rentrer en Belgi- nno Prie Q 000 nnf MA t.rflnsnnrt.^s: iri'.it.niipmpnt,. Dimanche 29 Novembre 1914 . .11»! «i i M lill'l II»'Ml I «iHÉWlIlIl'ilT^mitimilllWIMaWIM—WW1B1I1H——WMM— Dimanche 29 Novembre H 'i 4 nnn» ww»wiini m mii —i— t r N""25

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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