La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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06 januari 1918
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s.n. 1918, 06 Januari. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c24qj7990p/
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LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS J ino^ 0",lcr' Wvrier, m«ri), <r. 11.40 \ 2 moi» (jjiiT., Cér.}. fr. 7.60; 1 moij(jan».),fr. 3.80, tes demandes d'abonnement sont reçues exclusivement }>ar les bureaux et les facteur* des postes. — Zm récla ■uitions concernant les abonnements doivent far* adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADMINISTRATION ET REDACTION: M ontag ne-ati x-Horbos-Potagères, 31» Bruxelles. ■ '"W ' l 'M MÊM&3 WiUrjAM- PRIX OES ANNONCES Petites annonces, la ligno, fr. 0.76. — ItéclamÀ avant les annonces, ia ligue, (r. 1.76. — Corp* dm journal, la ligne, ir. 7.50 — Faits divers, la ligns* Ir. 5.00. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.50 — Coin des Eleveurs, la ligue, (r. 1.60. Bureau* de 9 à 17 Heure*. Direction et Administration : j; SiVVB*!?* 103 mORESS^E, DIRECTEUR LA- GUERRE 1,251" Jour de guerre Pas d'événements militaires importants. Dams l'Ouest, les .Allemands ont pendant deux jours harcelé les Anglais assez vivement (bus le seoteur do Cambrai, et par ailleurs il» ont but de nombreuse points continué leur» opérations de reconnaissance. Quant aux Alliés, ils semblent s'être remis définitivement 6ur la défensive. Lhi rest» leurs critiques militaires, tenant compte du bouleversement provoqué par la défection des Busses, sont unanimes à préconiser oeîte tactique et à insister pour que l'on no sacrifie plus un homme dans des. opérations do détail, sauf que le caractère in$spensable en soit nettement établi. ♦ • • Sur le théâtre do La guerre en Italie, le flWral Diaz commence a manœuvrer aveu plus d'assurance. Dans la montagne, ses allies français lui ont permis de reprendre paît jliemeut ses positions du uionA Tomba. Sur le Piave, la pression des trouves italienne-* a décidé les Centraux à évacuer la tête (?e pont de Zenson. 11 serait évidemment, puéril d'inférer de ces succès locaux que 1-armie italienne a d'ores et déjà réparé ses derniers revers et quelle est à la vaille de pouvoir entieprendre avec quelque ohance do succès une oontr>>ofteaiBivo générale. On en peut r eoir, toutefois, qu'elle est prête à s'opposer aYeo une extrême énergie à toute nouvelle attaque éventuelle des Centraux. * Le général Giuilaumat a remplacé le général Sarrail disgracié à la tête die l'armé© d'Orient. Fera-tdl mieux que son prédoes-seur ? On peut en douter. Ii est possible qu'au cours des deux années pendant lesquelles il a exercô lo haut commandement, le général Sarrail ait laissé échapper quelque occasion de crt^er à ses adversaires de sérieux soucis. Il ressort toute-ois natte m-nt de toutes les indications qui ont publ» es & cet égard que jamais il m'a disposé de forces suffisantes pour entreprendre une grande offensive- Les efactifs dont dispose en ce moment le général Guiilauinftt sont moins que jamais capables d'en assumer 1 entreprise. Vu la régularité procaire de ses lignes de ravitaillement et l'hostilité latKinte de la population grecque, tout ce que l'on peut logiquement espérer de l'entrée en scène du général Gui'iiaivuab est que sa vigûlance parviendra à mettre son armée à l'abri de toute surprise. * * Toutes proportions gardées, le oorps exploit onuaire du général AUcnljgr n'o3fc pas logé à meilleure «snseigne que l'armée d'Orient, depuis qu'il ne peut plus compter sur la coopéra.iun des Busses. Toutefois, il n'y a pas apparence jusqu'ici que les Turcs so'ent prêts à profiter or„ Môsopota-mie des avantages marquants résultés pour eux île l'armistice. Peut-être so pr6oooupent-ils davantage do rétal/lir leur situation en Palestine, où les Anglais cherchent à étendre leurs conquêtes : en ce moment môme sont engage» autour de Jérusalem des combats assez sérieux j mais, (ï'apr s le» avis officiel®, ils ne paraissent pas de nature à modifier beaucoup la situation. * * * Les divergences de vues qui viennent de se manifester à propos des pourparlers de paix entre ia Russie et. les Puissances Centrales constituent l'événement politique de la semaine. Le différend ne sera pas facile à aplanir. A la rigueur, en ce qui i-ejarde la prétention du gouvernement inaximaliste d© continuer à Stockholm les négociations commencées de commun accord à Hrest-.Litovsk, des difficultés matérielles justifient trop logiquement le rofus ctes Ceattraux de se prêter à cette fantaisie pour que les Russes ti'y obstinent. A lais outre celte question de formel, la question de principe est en jeu : le gouvernement maximalisée décline les propositions des Centraux en ce qui concerne Je.-modalités de l'évacuation des territoires occupés et l'organisation des référendums qui doivent permettre aux nationalités englobées par la Russie de dire librement dans quel sens elles entendent disposer die leur sort. Los Russes maintiennent à cet égard leur po;nt do vue, et les Centraux ne songent pas à modifier le leur. Dès lors, une rupture des négociations engagées est dan* l'ordre do3 choses possibles, sinon probables, bien qu'on n'aperçoive pojnt ce quo le gouvernement maximaliste y .pourrait gagner... C'est uniquement à la* vigueur de «a politique pac>liste qu'il doit de s'être élevé et maintenu jusqu'ici au pouvoir. Il ■ait à n'en [>m douter que s'il est d montré quil est incapable d'apporter à la Russie épuisée la paix qu'il lui a promise et dont elle a de jour en jour plus soif, il se trouvera du jour au lendemain aux prises avec les pires difficultés. Au surplus, en d'frétant la démobilisation et r arrêt de la fabrication des armes d«s rouiutioi e « (lu mat . iol de guerre par ou la Ku85ie 8o trouve effectivement misa a w t™ co1™b^' le ministre I/mno-Trntoki . J? ^ mains* On ne comprendrait pas qu il se mont-ràt intransigeant, aipr.ls qu 1 a naguère avoué l'extrOnie surprise que lui avail oauç o ,a modération des conditions de paix d un ennemi victoriens I>e fait, los prétentions dê. Centraux apparues telleuieut moûtstca que, d'un® part les gouvernements de l'Entente se refusent' du uioius officiedleraent, à les croire einl «en» et que, daulre pflrt, on 8>n montre W» médioci-emcoit satisfait on Allemagne, ainsi que favoue le socialiste ..Vorwàrte'' lui-même. Tandis qrte le gou-VOTaement rusae aiiorfe cette attitude contradictoire — il y a gros A iiarier qu'il nous réserve de l>ien autres surprises ! — POtikraine au contraire, bien Su eu conflit elle-même avec la Orande-JKussie, envoie à nrert-Ijtov6k des dùlégués oiiargv» de négocier La paix on son nom. Simultanément, la Oowrlancte demande, par ■?. «° "e 800 Parlement, son annexion à dlr12?10 <* la Iyi!h"aui« proclame son ^ ST ,Ija Finlande a <*Sjà obtenu hJ." reconnaissance de son an- ciin L';, à la Pologne reconstituée, eue ne fait pas .nystère do l'alliance qu'aile ^Autriche conclure avec l'Allemagne et Bref, on Se rend compte que le bloo des Puissances Centralest, quoi qu'il arrive, la veille ue ronforoer par l'adhésion à •a point |iie d'une notai,le partie de l'Eu-wpe orientale et qito les comb.nai^ng et les pré^isioiLi d: l'Enteate risqu-Tit une de plus d'en êire e-joni^» ci fond en ^nible..." N^moins, les A'ii persistent iaii>ertjr- . ofiiMtVneut à. ixnn-s/Mvre le :r p^klffi^ Lfl. . précise, so bornant à r3pon<fce aux pfiitia de 1 opposition) qui réclament la lumière, que leur programme consiste à vaincre toul d'aboli et à discuter ensuite. Assurément, oe programme est séduisant, Toutefois, pour satisfaire et rassurer le* osprit» pratiqua», il faudrait que la réalisation en fût. confiée à des hommes d'Etal à qui lonrs affu'innrionfl iminruidentes et ton-jours démenties par le» faits n'ouï pu fair< I>er(îre tout prestige auprès de leurs peuple^ £» qui ils iafligOnt depnis trois ans d'incessantes et cruelles désillusions... Négociations de pais Nous avons donné hier un résumé de* déclarations du Chancelier au Reichstag. En voici un passage textuel, dont on sai sira 1 importâmes : — Outre que notro situation est telle qu< nous ne pouvons nous laisser imjposer pai les Russes le lieu où doivent sa oontiimea les négociations, ;e dois faire observer qm le transfert Stockholm en donnerait lJeu t des diffioultes evtraordiimires. Je n'eu veux 0it®r qu'une principale. Tandis que le« communications directes avec Berùni, Vienne, Sofia, Constantiiople et Pétrogra<l dont i! est indispensable aux dél»%ués vlej disposeï ont <Hé organisée^ à iîrest-Litovsk eb y fonctionnent bictn, l'établissement scai heurterait à Stockholm à de graves obstacles. Le s«ul poui't suffirait à nous décider à décliner la proposition russe, mais il faul conskf.'rer, en outre, que les manœuvres • auxquelles l'Eutente se livre pour semer 1« méfiance entre le gouvernement russe ei nos délégués trou verai enfi à Stockholm ul terrain éuiinemmen't propice. C'est pourquoi j'ai don n ^ pour instructions à M. le s ocré, «aire dî'Etat von Kuhlinann d® décliner cette proposirion. Dans l'eutrotemps sont arrivés ■ a lirest-lSitovsk les délégués de l'Oukraine, non à titre do simples témoins, mais muj nis de pleins pouvoirs pour négocier : nou* allons tout tranquillement continuer les ne. goeiatious avec eux. D'autre part, lo gouvenaesneait russe a fait savoir de Pâfcrogradi qu'il ne pouvait accep. ter les paragraphes 1er et 2 a© nos propositions dlans lesquels nous cliercheaions, à son avis, à nous soustraire do façon déloyale h notre promess3 reladve au droit des peuples (îe disposer librement dl'eax-méime«. J'ai lo devoir de repousser cette insinuation. Les paragraphes 1er et 2 ont été exclusivement dictés par ctes Oomsidéra-t'jons pi^liques. Nous nous refusons de changer notuo manière de voir. Nous pouvons attendre en toute confiance la tourmarfe que prendra cet incident, appuyés que nou-sommes sur les positions que nous avons coniquises, la loyauté do nos intentions et notre Ixxn dioit. * • • * Berlin, B janvier : L'incident, (_i0nt a fait part le chancelier de Piimpiro à la séance d!o la commission princii>aie de oe jour et qui a trait à Tir.-lerruption des négociations & Brost-Litovsk n'a pu surprendre, personcie. Au cours de négociations semblables, il faut toujours s'atbendre à des inicidemts ett, d!u côté ail©, mand, on y était préparé. On ne pouvait pas croire, en effet., que les puissances alliées n'essaieraient pas de jeter des p'errea sur la route. Il est possible que cet incident ne reste pas isoiÀ. A ohaque tournanl im^>oitan% ilos négociation^ l'on, doit coini>-ter aveo la possibilif) de semblables éventualités. Ce sont là des incidents tout naturels. La situation des <i51cgiués russes e»t en ce moment telle qu'ils doivent, leurs propositions n'ayant pas été admises, envi-sager la question de savoir de quelle manier© les intôrfls russes seront le mieux gardés. PouTSuivront-ils tranquillement les négociations à Brest-Litovsk ou bien sengageront-'ls dans ime voie nouvel'e V Il &ora peiit-Otre utilo de se rappeler que l:-s négociations dto paix n'ont pas été recherchées par I Allemagne, mais sont la conséquence du besotn do paix qu'éprouve la Russie et qui, pour les maximalistes, est a« moins aussi impérieux que pour tout autre ftXMivgtuemout russe. Si dono les maxima-iiste3 veulent arriver à. la paix on laquelle lis voient l'aboutissement prinoipal de leur politique, îil faut qu'ils se mettent en têté •iu'ils ne 3Q rapprocheront pf)iut do ce but oa voulant faite la loi au courant des négociations. Au oontra're, ils doivent s ac-(M^mmoder à l'idie qu'ils^ont à tenir compte (tes exigences de la partie adverse. Il est d'un intérêt réofproque de rendre nn|X»si-sihles j>ar tous les moyens des in tir r en-lions qui oherchent à se faire jour et qui se produiraient sans doute si l'on négociait dans uno ville neutre. Il est d'intérêt réciproque d'éviter tonto possibilité de troubles dans la marche des négociations qui doivent amener une paix jugée utile aux deux partis. Ce sont là des considérations avec lesquelles lo gouvernement russe a à compter en ce moment. Nous pouvons attendre en toute sécurité le résultat do ses méditations.» * Berlin, 4 janvier : Après le discours cDu Chanceler, la Commission centrale s est ajournée À demain, l^es différent* partis politiques se sont reunis ensuite pour prendre des décisions en oe qui ooncerne la position à prendre vis-àr-vis du coufte Hertling. D'après une communication de source parlementaire, la majorité des députe» s'est ralliée à 1 opinion du gouvernement et considère comme incompatible aveo la dignité de l'Empire allemand de donner satisfaction au gouvernement russe en ce qui concerne le chotx de Stockholm pour la suite des négociations. Une réunion, secrète des membres dirigeants du parti national et du paru' dit centre s'est tenue à la suite do la séance de la Commission centrale et s'est prolongée pendant plusieurs heuros. Au oours do la discussion, accord s'est établi, et l'énergique intervention du comte Ilôiti ng a été unanimement approuvée. On ap^ reuu enooie que des échanges de vues ont oon-tinué dans l'après-midi enti'e 1(» différents partis sur la situation politique oré^ par la nouvelle exigence des négociateurs rivées. (Berlin, 35 d^cemtTe * ba^on von den Busscibe, secrétaire f^Etat^ a communiqué aujourd'hui q la (Jwnmissiou principale du Reichsta^g un té-légramme du gouvernement russe arrivé die Pétrograd hier sodr ainsi ooai^u : — I^e trunsf rt du si^e des négociations en territoire neutre est possible étant donné la phase dans laquelle les négociations sont entrées. Vos di'légués é^ant arrivés ù> Brest-Litovsk, notre d légation s'y rendra demain avec M. Ttotzki, Ojmmissaire du peuple des affaires étrangères, et en convaineue que le transfert qu'elle soUicite ne lui setra ix\e musé. M. von d^u P-iisache a dit encore : 1 e Chanoeiier a protesté hier contre es insinuations de la presse russe disant lue nous «hsr«hi#ns à nous ssu^tra ire d'une narjiïre à lojral# à l'eugagt*ipit qoe eojs avons pris de reconnaître aux nationalités le droit de décider de leur sort. Pour oom pléter sa déclaration, ±e Chancelier me donne l'ordre exprès d'ajouter ceci : Le poinjt de vue du Chancelier quant ai droit aes peuples do décider de l&ur sor ne s'est pas modifié mais il ne faut pa* interpréter oe point de vue dans un sent exclusivement avantageux pour les intérêt de l'Entente. Les informations des journaux noutie disant quo les délégués russes ont repouss la proposition allemande du 28 décembr oomniiO impossible à discuter sont inoxaotes La vérité est que les délégués russes cm soulevé dès objections cxmtro la formul que nous avons proposée mais qu'ils n'on pas moins déclaré expressément consentir i , ce qUe la discussion de cette formule con tinue au sein de la commission jusqu'à, c qu'elle amène un accord entre les parti intéressés. , ■ . _ Berlin ,• 6 janvier : Le .^Berliner Tageblatt" reproduit un< , information du ,,Mornmg Post" suivant la quelle les nouvelles d clanations officielles de l'Entente concernant les * conditions aux< que.lleo olle serait disposée à négocier 1é paix ne modifieront pas les précédentes Dana ces conditions, la contradiction reste jusqu à nouvel ordre absolu® entre les pointe do vue des deux groupes belligérante. * • * 1 Pétrograd, 4 janvier : La jjPravdSa" annonça quo le gouverne ment maximaliste a refusé (te prolonger 1< délai accordé aux Alli-s pour participer auj négociations do paix de Brest-Litovsk, f » » • Londres', 4 janvier : On mande d'Odessa an ,,Titoes" : — La commission chargée de discute aveo la délégation navales des Ptussance Centrales a re;u pour instructions de "pro poser la neutral'siition des Dardanelles e la oréation, pour les Détroits, d'une °om mission internationale de contrôle d^ ^eur de celle qui existe pour le Danube. • * * Londres, 5 janvier : Le correspondant à Pétrograd du ,,Dail^ News" a assisté hier à la sûanco du Co mit'i central des Soviets. M. Kamfnef y ; fait rapport sur les pourparlers de paix Lorsqu'il a déclaré que les conditions aile mandes étaient inacceptables, les représen tant» de plusieurs groupes d'armées se son lovés et ont affirmé que les soldats ne b< battront plus et ne sont d'ailleurs pau à m$me de se battre. I^e ooiTes|K)ndiant du journal auglai; ajoute qu'A- moins qu'un événement inat tendu se produise, la Ejussie sera foroée di conclure une paix séparée humiliante. Le bolchevistes cherchent à échapper à oett obligation et espèrent une révolution ei Pologne. j i t , i . -1 * * • *• Sofia, 4 janvier : La délégation chargée de régler l'échnngt des prisonniei s de guerre et le établisse ment des relations entre la Bulgarie et la Unssiq est partie aujourd'hui, sous la con-dulo du ministre plénipotentiaire M. Tcha tratikof. Les événements de Russie Berlin, 4 janvier : On mande do Stockholm à la ,,Kriegs zeitung' : — Do nouveauac froissements 6e sont produits émir® M. Trotzki et les ambassadeurs do l'Entente au sujet de la transmission des courriers, le oourrier français ayant été encore uno fois arrêté à la frontière. L'am-bafôadeur anglais a menacé le Conseil des commissaires du peuple de lui retirer l'autorisation qu'il lui a oonnée récemment de faire passer son courrier par l'Angleterre. * 9 • Stockholm, 4 janvier : D'après j* ,Nova.Ya Chisn", le gouvernement bolohevis'oe aurait modifié son att'tudo à l'égard^ de l'Assemblée oonstitrante, qu'il autoriserait pwnntauant à se réunir le 4 janvier à la condition q^n® ses membres non maximalistes reconnaissant au préalable le gouvernement actuel. • S Bftïe, 4 janvier : On mande de Pétrograd à 1 Agence Ilfu va3, quo le gouvernement maximaliste a saisi la banque américaine Bank of New-York.Berlin, 4 janvier : On mande de Kharkof, qu'une première rencontre a eu lieu entre les troupes maximalistes et les troupes de l'Oukraine dans io voisinage de Volotchjsk. Les maximalistes auraient été obliges de battra en retraite, vu la supér orifté numérique de l'ennemi; mais, en revanche», ils auraient reussj le battre & plate couture près de Poski- rof, qu'ils ont occupée. * Amsterdam, 4 janvier : On mande de Pétrograd, que suivant des informations parvenues du mMi de la Russie, KharkhoB est entièrement au pouvoir des maximalistes qui y concentrent aiinpor-tantes fi rcas militaires. Le district dw cosaques ayant donné au gfndral Kaledine poirvoare dictatoriaiœ pour la dofcïise de son lenitoire, des rixes ont éclaté entre les cosaques partdsans et ooeaques adversaires du général. Pétrograd, 4' ;anviar : Lo gouvernement des Soviets voit son prestige aller croissant en Oukraine, ®t il Mi! absolument maître du pouvoir à Eka-lei-inoslaf. L'influenae d» bolchevistes perd do jour m jour du terrain. * * • Pétrograd, 4 janvier : De Pa „Dj4o Narôdk" i — Une explosion d^esT produite dans la gare de Bctohanovka. Elle » détruit des . trains qui transportaient des cosaques dans le district du Don. Deux mille cosaques ont péri. * » * • Stockholm, 4 janvier : Le Poi s'est prononcé au Conseil des ministres d'aujourd'hui en faveur de la re- connaipfeancedel'indléjendanœ delà Finlande. Cologne, 4 janvier : On annonce de Stoskholnv. h la ,fGaaet-te de Cologne', l'arrivée h Fèiparanda des premiers voyageurs munis de passeports délivrés par la gouvernement de 1a République de Finlande. X-a g-uerre navale Londres, 4 janvier î Du ,,Times" : — Interpellé à la Chambre des Communes au Su^ût du torpiliage du vapeur ,,La Blanca", qui transportait 3,9lo tonnes de viande of 400 tonnes d autres vivres, le sous-se^rétaire d'Etat de la marine a dé-ciai"* qu'une avaiU de machine avait foroâ. i lo navire à faire esoale. Lorsqu'il a rep la mer pour gagner son port de dfe^ir i lion, il a été coulé. Le vapeur „ Blanca'' n'avait cessé de naviguer sous l protection de nombreux navires de guerr i La question de la perte du »,La 'Blanc; i a aussi éfcA soulevée h la Chambre c i Lords. L'amiral Beresford a soutenu q i l'Amirauté n'avait commis aucune faute. Les jours suivants, la Chambre é i Commums a euoore discuW la guerre soi S marine. M. Ben Tillet, député socialiste, j fait ressortir combien étaient grave». 1 pertes en tonnage, eu vies humaines es t vivres. î M. Thème a detmandô ensuite s'il ét t vrai que les sous-marin» coulaient un gra i nvombre de navires dans le canal d'iriajv - M. Mao Namara, sous-secrétaire d'Etat, e refusé d'3 répondre à cette question. 3 M. Houston a réclamé une meilleure p] tection de la navigation dans les eaux Livorpoo!, où l'activité des soua-mari sème une inquiétude croissante. 1/oratem fait remarq,uer que le système de fai voyager les navires1 en convoi ne donne p de bons résultats. Bien souvent, des navii doivent attendre une dizaine de jour® avi que le convoi soit au complet) j en out. en voyageant) de conserva, les naviies i peuvent; guère dépasser une vitesse de 4 7 nœud* à l'heure. ♦.* 0 Botterctem, 4 janvier t Lo „Maa^boce'' annoaee que le vape • anglais „Polen" a touene une épave pi 1 do Gatterville et s'est échoué. Un aut vapeur anglais inconnu s'esb aussi *cho à cet enchoit. * * • Christ-ania, 4 janvier s La marine marchande norvégienne a per< 1 en 1917, 335 navires jaugeant au to 1 300,000 tonnes. i | DÉPÊCHESJJlVERSES Paris, 5 janvier i — M Albert '1 hoinaa a déclaré que gouvenxvjmoiit avait en l'intention de charger d'une mission officielle à &Ux holm à Pétrograd. Quoiqu il ait refi cette mission, il est toutefois d'avis qu est indispeoisabie d envoyer une d l'-gati socialiste à Pétrogi-ad. Ln outre , il 1 time que M. Clo neaiceau a assumé u lourde et dangereuse responsabilité ent fusant des passeports aux socniaJistie* i déeiraienit partir pour Pétrograd. * * • paris, 4 janvier : Do ^-/Humanitér' : — La Cour militaire a cbfférô l'exécuto du matndai d'arrêt décerné contre M. Ce laax par le gouverneur militaire de Pût: On* attendra la lin de l'instruction. • * * Taris, 4 jaaivic-r : De l'Agence Ha vas : — l.e capitaine Bouchardôn a intCrix joutli M. CaUlaux sur l'ensemble dc« fa mis à sa charge et oonnu3 de la Cliamb A l'issue ds 1 interrogatoire, Mes Déniai et. Ceocaldi ont affirmé qur le dossuer contenait rien de plus que ea qui est ooa de la Chambra. * . • » Zuricu, 4 janvier ; Le vapeur allemand „Kaiser Wilhem qui faâa.iit il y a quelques jours un voyt d'essai sur le lac de Constance, a ra^-u d cour» do fou partis du territoire Suisse. -resjjonsa-bJlité do c^t incident incombe i caporal suisse cyai imagine que navire était entré dans le^ eauv suisse^ lao et avait, en oone^quonoe, (ionné l'orc à ses hommes do tirer. La Suisse adro^e des excuses à l'All^nagne et indannise les armateurs du dommage causé par 1 balles. Kfliftsruha, 4 janvier : Nos canons do dôfeuse ont fait éoliou (fes atfevcjues d'aéroplanes tentées la nuit d< nière contre Mannheim, Rastadt et Fl fx)iirg. Quelques lx>mbcs ont été lancées m; n'ont pas causé do dégâts appréciables. .♦ * 1 Budapest, 4 janvier : Les journaux annoncent quo le coc Jean Hadik, ministre de l'aliaientaftioni, drtuné sa démission. ^ ^ IxMidreo, 4 janvier : I>e „Times" apprend d'Athènes que Conseil de gue.rre a ordlonné l'arrestation Lukas Rufos, gouverneur de l'île de Crût • * ♦ Paris, 4 janvier : Du ,,New-York Herald'' : — Lorsqu'il a pa^sé par les capital» < l'Entente, les Alliés ont promis à M. Ven zelos .juie lo traité de paix donnerait l'i de Chypre à la Grèce. Il y a deux a* déjà, cette île a^ait été promise au gouve nementt du roi Constantin comme prix c l'entrée en guerre de la Grèce aux côti de "l'Entente. » 0 * Oolofme, 4 janvier : On transmet d'Amsterdam - h la „Gaze! popnlaÏTO «Je Cologne" la dépOche suivan de Ixmdre* : — An coure d'une entrevue des délêgm du syndicat dea travaillistes et d|u gouve nemenl, M. Gedtles a dit au nom de i dernier que la défection de la* Russie ae, traîné une modification des projets do rer forcement dé l'armée, maàs que l'arriv des Américains rérabliia l'équilibre : il reconnu toutefiois que l'époque .de leur ai rivée au front dépendra eu grande part du tonnage disponible. # * • Lotidi*», 4 janvier ; Du Daily Chroniele1' ; — Avant rie quitter la p,-is*.a de Brb ton, M. Chichérine s'est longuement et tretenu avec M. Arthur Meadecsôa, qui li a exposé les^vues ebefs des eoci.ilistc anglais au sujet de la guerre et de la pai et leur attitude vis-Vvls de la Russie M Chichérine rendra compte d» Oitt conversation au gouvernement maximahttf . « * LondxeS, 4 janvier : Du ,,Morning Post" : — R/crmimont, un cliauffeur d'une acier fie Man»! eld fut cité en justice pour s'ei tendre condamner à payer l'impôt sur 1 levenu. Le tribunal a constaté que cet or vrier gagnait 998 -C par an, soit 25 000 fi Prononçant un discours à Liverpool, 1 îiràsidant de la Commission d<>s docks e des p< rs de la Mersey a déclaré qu'un' nouvelle hausse des taxes était imposée 'es exigerions croissantes des ouvriers et 1 hausse extraordinaire des manières première^ „r»lorning f'ost'' esàme que le gou vernomeut doit prendre des mesures pou mefire un terme à la hausse des salaires «lui aura sinon de graves consSquénces pou !o pays. « « « * La Haye, 4 .janv^a* : L'enij runt néerlandais de 500 millions d I florins a _éf intégralement souscrit. cis COMMUN8QU la ii. . m .—— — ■ —— Communiqués des Puissances Centrales. es ——— ue Berlin, 6 janvier. — Officiel de oq midi es Théâtre de la guerre à 1 Ouiest. ifi_ Sur le front on Flandre, à l'est d'Yprea a dans quelques secteurs entre la Scarpo e 2g la Somme, ainisi que dans les environ 0^ d'Avaucourt et de Saint-MihieJ, de violent duels d,artilierie se sont développés à coi ^ tains moments. Sur lo reste du front, l'ac lwj tion de l'artillerie s'e3t limitée à des feu de diversion. A l'est de Bullecourt, nou avons exécuté une énergique opération d reconnaissance qui a été couronnée d'u ■0. plein succès et nous a permis de faire pr c10 sonniors lui assez grand nombre do soldat as anglais. ' a Théâtre de la guerio à l'Est. ^ Rien de nouveau à signaler. as Front macédonien. ait Pas d'événement particulier h signaler. Front italien. ^ Entre la Brouta et le Moniello, la-canon oade est devenue plus violente par intei mi t tance, * * • u Berliin, 5 >:tnvier. — (_)fficiel dliier soir £1, Rien à signaler sur auoun (las tliéfitre ^ dto guerre. ué • * .. Berlin, 4 janvier. — Of'-i-iel : Au sud-est de 1a LIanche, nos sous-mf rins ont coulé dernièrement 21,000 tonne luw registre brut de mvvires chargés et arme qui tous, à l'exception d'un seul, nav guaient sous la pioceotion d'une forte ei coi-te. Un grand vapeur ciio^ne arm'; par de Cherîoourg à plein chargement a été c; nonné au milieu d'un nombreux oonvoi o baleautr de pêche que j>rotégeaient de contre-torpilleurs & grande vitesse. Ce 8a( côs d'autant plus appréciable qu'il a ét .le obtenu dans les circonstances les plus d) ficilea, doit être inscrit surtout à. l'act llx" d'un .petit sou3-marin qui, sou« l'habile d: rectioa do son oommandant, le lieuïjnant h M. Steindorff, a d'truit dlans le oourant 0 ^ ôi'icembro dernier 22,500 tonnes en deu attaques. La perte de co vapeur-eiterne est d'ar e". tant plus grave pour l'Entente que depui 'UA la mi-déceiabre les communiquiii allemand ont déjà s.gnalé quatre torpillages anale gues. La question de 1 importation du p< trole, qui a une importance capitale pou _ l'approvisionnement des ilottos de guéri •i ennemies qui emploient le pétrole comm combustible, devier.it de plus en piûB cr tique pour les Alliés. Rocemmeut, un o< mité de spécial^t-s anglais ot américain s'a3t réuni à Washington pour discuter 1 repartition du pétrole. Les mesuré do d* fense contre les sous-mari »s, qui nécexsMet des navires à moteurs spéo'aux, cr<e (-! é nouvelles difficultés au commerce d impoj tation anglais depuis que la zone barrée j? été étendue et que l'emploi du pétrole e# 0 devenu plus grand. La récent» iuterdictio au faite On Angleterre aux particuliers d'usc d'automobiles en fournit un nouvel e.\en p.o. Pour calmer l'opinion publique sure\ » cit Je, la station de radiotélégraphie d ? Poldh * a acnoncé au mon^le entier qu'une noi ^ vello source do pétrole, fournissant journe ,v lenxont 180,000 gallons, avait été d^couveri en Angleterre. Ce que Poklhu ne dit k c'e3t quo l'Angleterre consomme annuel ju ment GOO millions, do gallons de pétrole, d r sorte t>ue 180,000 gallons ne rendront pfi -a pays beaucoup moins dépendant djs in ^ portation3 par mer d'Amérique et d'Asie. 06 Vienne, 5 janvier*— Officiel de ce midi Théâtre de la guerre à l'Est. Armistioe. 6 Théâtre de la guerre Italien. Les opérations se sont bornées & dos ca [. * uonnades intermittentes. i- IÂS Berlin, 4 janvier. — Officieux •' l^ea diéclnratkms errivamc® d officUre anglais faits prisonniers, confinaient de nouveau 1« porter oxHraorddnairc'B-ont oluvAes Buinee par le Aiiiglaii, prèi tïe C<uailiral. a — L'habile et in>pàui'Juee marolxe en nvaai d l iijar.iierie nll^mam'e, surtout la Violente ei foi ôruyttiito «dluïo t^e sou altique, n'auraient pa permis aux <utacLiotwxits cflntanterifi do niti-ail leurs <it d^rtilleurs, ocoupant dos pogitio1 s osse 1° i'loign*:*i du front d'attA<iue, d'orgnnifler le'Jr d< 3a feasc et, dans un gr°.nd nwnbre do ces, tl 'ou 0, a «"tS impossible do so replier en bon ordre L'a< tion C&3 canons et d©s lsn< e-uriiifr' aUonjaod contre les positions d artillerie et d ?ntanterie bri tannû'iipr* a été presque partout annihil.inte et ; infligl'i do fortes pertes aux Anglais. 1 eq nvia fe leurs alie.nnn^a sont inoor.teatiblerrtent naHr®B d> i- Pair. Sur l'niîo droite anglaise, les 56o «< [e divisions, ainsi quo tlea pirties de la 2<>e divi sion, auraient boiucoup 60uffert. I<ee 126o e l&io brigades doivent Oiro oonsid T.'e© .xwiuny eu ["* tiéroroont d^oruites. Toutefois, ce sont les l'2o o( •C 2î)e divisons qui ont do lodn U les plus <.prou 5 va ta do toutes celles misos on liguo. Los 35e « Jit>6 divisions de la l"2o brigade fct des parti» de la brigade seraient an w ;tie3. Quant à lf 1>.:C divislt>D, elle a subi les pertes les plus iiu portanlos dans les combats qui o soi-t on gag i te plus tar i, près cê Maflniôros ; olUs aussi peu O trd consbÎ6r.'o * omn:o n'existant pins. En outre les Ce, 5i)o, 67o, iis et ô6e divisions, et ^urtoii ^ le Ire et 3o brigades do la gUrde, charg es »!( noutenir la défense do Gouzeaucourt, aum io t * t' ,-w *or;ouient (i5diuï'03. ;e i- Berlin, 4 >auvl t. — Officieux Ix>rsqoe l'c>ffensive anglais© pris de CaniT)r'il eut donuô è J'euneini un premier r'sultat initial, a ce succès fuj acoiul'-li à Londres à son de cloches et c'-lêbrô par M. Lloyd G©orgm ooanmt constituant la plus importante yi;tolr-"1 do Panne. 10 11 en va autrement depuis et la d. fait© britannique vient do cofllor leur situation à un g--» rai et h un .grand nombre d'officiers d'ftaUroejor an-filais.Berlin, 4 jaiwior. — Of.Lieux Dhi 90 novembre 1^17 ai» 2 janvier l9l^, 1« - Apglais ont laissé 0nire nos nvahis rien que sur 11 le cliaanp do bataille à 1 ouest do Cambrai, «j 221 officiers et P.GOO soldats. Au coure (Vos com-_ bata livras près de Cambrai, nous* 1 nr avons en. Ipvô 172 canons, 724 rniir llts'i.o et 19 lace mines. En octre, nog troupes vi torieiifCs, qui out 6 transformé ea un échec extra ordinairement meurtrier le succès obtenu au d but .pan 1rs Aiv-glais, ont repris 32 canons allenands tomb s entre lea mains d« l'cincmi lors de sa première irrup^ tion danS nos lignes. Sur les ÏJO tanks qne les Anrliia ont mis en ligne, ils en ont perdu 107; 75 d'entre eus sont tombfe eJitre vo* main« à i- l'arrière do nos llgn«3, tandis que 32 d traits 0 p&r notr« oanonnado, gisait entre le. tranchis . anglaises et allemandes. L'onnerni a aussi perdu plus du quart de son parc total de tintas. 0 ^ ~ • ^ Communiqués des armées ailiées r Paris, 4 janvier. — Officiel de 3 h : 1 Au cours de la nuit, l'ennemi a tenté di-• vers coups de main sur nos petits postes - dans la région de Juvincourt sans obtenir c aucun résultat. En Champagne et sur la . rive droite de la Meuse, à l'est de la cCte c 344, la lutte d'artillerie a été par moments violente. En Haute-Alsace», une tentative d'attaque ennemie près d'Aspach a complètement échoué. L'ennemi, qui a éprouvé des pertes sensibles, a laissé des prisonniers et ) une mitrailleuse entre nos mains. Aviation. — Dans la journée du 8, nos ÉS OFFICIELS . pilotes ont abattu deux avions et un ballon: captif ennemis. 8ix autres appareils sont tombés dans les ligues ennemies h la suite : de combais aériens. Dans la mSmo journée, nos < c.idrilles ont bombardé les usines de Kombach et les gares ie Metz-Sablon, de Conflans et d Arnouville. Sept mille cinq cents kilos de projectiles ont été jetés au cours de ces expéditions. * ., * * Paris, 4 janvier. — Ofîiciel de 11 h. i Piien à signaler en dehors de l'activité habituelle dos deux artilleries sur la rive droite do la Meuse. ♦ * * Londres. 4 janvier. — Officiel : Hier midi, sur le. front de Cambrai, dans les environs du canal du Nord, de3 combats locaux se sont livrés ; ils n'ont pas sensiblement modilié la situation. La nuit, nos troupes ont légèrement avancé leurs lignes au sud de Lens. La canonnade enne. mie a été active la nuit ; olle a été violente daus les secteurs de Bullecourt ot d'Ypres. » * Rosne, 4 janvier. — Officiel i Dans les montagnes» dans la vallée de Lagarina, nous avons concentre hier notre feu sur ie col de Baretta et dans 1« secteur de Sismon, tandis que do^ batteries en* : nemics bombardaient plus violemment nos î positions établies sur l'Alûs&imo, l'est du lac rie Garde, et nos lignes à l'arrière du monte Pallone et du monte Tomba. De* patrouilles françaises ont fait prisonniers quelques soldats ennemis sur le s monte Fencra. et l'artillerie anglaise a effi. s cacement répondu au feu des b-H^cs en-nemies.» Dans le secteur de ia cCte, feu roulant /i de1 part et d'autre et opérations do pa* ^ trouilles à l'est de Cava Zu.cherhia. e Un aviateur anglais a descendu un avion ^ près de Conegliano; un autre appareil eu. - n^mi, touché ixtr une grenade, est; bomfj^ é sur la r'ive gauolia cfei Piave, à l'ost de Maserada. f l^a nuit dernière, enti-e 2 et 6 heure? du matin, les aviateurs ennemis ont*" survolé la région située entre le Piave et Bacclii. 0 gliono. Un grand nombre cjo bombes ont x été lanc'es sar des quartiers de Trévise et de Pado ne. A Trévise, il y a eu des d6- - gâ fcs, mais pas de viedinès. A Pado ne, dont s le quaider Conti-al a été par U oui i -relent s visé, quelques incendies out éclaté. Six fer--- sonnes, parmi lesquelles deux femmes et unf >- vieillard, ont été blessées. • «IONS ET COMMENTAIS ►- à Jusqu'à ces derniers temps, la presse française était généralement d'avis que l'offensive anglo française daus l'Ouest atteindrait promptement son but, y l'expulsion des Allemands de la Belgique, voire du ' Nord de la France. Par contre, dos voix chaque e jour plus nombreuses proclamont maintenant que, par suite de la situation avantageuse dea Alle-a mands. Anglais et Français doivent se borner dans \l l'Ouest à la défensive. Citons doux exemples, em-L pruntés à de3 journaux de province : C. L. do Croidys écrit dans l'c Express de r l'Ouest > du 18 décembre : — Nous devons nous attendre à bref délai à uni série d'attaqnes violentes sur tout le front. L'enno» u mi noua donne à ontendre qu'il concentre à l'Ouest toutes ses troupea amenéos do Russie. Noua no noua laisserons pas surprendre ; Anglais ot Italiens e savent, eux aussi, à quoi s on tenir. La lutto sera d'une extrême violence et l'offensive ennemie mené* avec la dernière énergie ; nous aurons à faire face y tt une attaque où l'adversaire jettera toutes ses p forces, toutes les réserves quo la trahison des Rus-■* ses a rendues disponibles. Nous aurons, en infime temps que les Italiens et les Anglais, à compter avec quelque 110 nouvelles divisions; l'ennomi sera certainement à même de réunir, dans le courant do janvier, ces effectifs. Dans ces comlitlone, il n y a pour nous qu'une tactiquo : le défensive, aussi opiniâtre que possible. Nous no dévoua pas sacrifier un seul bataillon à des attaques aventureuses ei qui ne seraient pas indispensables au maintien du front actuel. Nous savions quo les Allemands utuient sur le point de se retirer très loin derrière leurs lignes, lorsque les Rusaoa se sont livrés À cette exécrable horde qui parait d'ailleurs lotir donner à tous satisfaction. Car pas uno protestation ne s'élève parmi ces 120 millions d'hommes, prêts à tout, sauf à défendre l'honneur, qui consentiront h évacuer demain Saint-Pétorsbourg, comme le réclament les Ali lemands, pour prolonger l'armistice. Loin do se retirer, les Allemands se préparent au contraire à reprendre leur marcho en avant. La première fols, la route de Paris leur fut brusquement barrée par la victoire de la Marne, plus tard celle do Calais par les combats de l'Yser. Puis co fut le tour de Verdun. L'ennemi dirigcra-t il sa dornière attaque sur l'Yser, sur la Meuse ou sur un autre point du front où nous l'attendons avec la certitude qu'il s'y brisera ? Persoune ne lo sait. Nous devons donc être à mémo do ropousser partout l'attaquo. Il est probable que Ilindenburg frappera son principal coup au début de février, sur l'Yser, ou tout au t moins sur une parUe du front tenu par le3 Anglais. De3 forces importantes sont actuellement con^ centrées en Belgique ; celles qui sont entréos ou ligne & Cambrai étaient déjà considérables. Nous on verrons bien d'autres : une énorme accumulation d'artillerie lourde, rendue possible non seulement par le transport des canons eolevés au front russe mais encore par l'utilisation des canons russes qui 1 passeront certainement aux mains des Allemands. Nous devons donc tendre notre énergie. Je no crois pas que la guerre dure longtemps après cet assaut formidable de l'ennemi; mais il s'agit d'endiguer lo flot humain qui se précipitora contre nous. L'heure est grave ; pourquoi n'en pas convenir ? Los mesures militaires sont prisos pour parer lo coup. > C. de Bourcet dit, dans le < Nouvelliste de Bordeaux > du 9 décembre : — Nous devrions, avant tout, nous pénétrer do cette conviction qu'une offensive générale ayant pour but de récupérer les territoires français occupés est aujourd'hui plus impossible quo jamais. Dopuis trois ans, nous vivons do cette illusion. Notre activité sur le front français dépond nécessairement de la volonté de l'adversairo. Mais lorsqu'il se mettra en mouvement, je crois qu'il nous sera possible de lui donner uno bonne leçon — à la condition pourtant do ne pas nous laisser guider par des considérations do sentiment, et de savoir^mettre à profit, au moment opportun, les facilités que nous offre le réseau des voies ferrées. Il est hors de do ite que, pour l'agresseur, la tâche est doublement difficile. La défense n'étant pas au-dessus do nos forces, nous serons à mémo de parer le coup. Aussi ne devons-nous risquer d'avance aucun en. jeu. Si nous admettons que nous noua trouverons en présence de 3 millions d'Allemands, nous pourrons supporter le choc sans sacrifier Salonique qui sera peuLctre encore pour nous de quelque utilité. 11 serait déplorable d'être obligés d'abandonner es théâtre des opérations. » « • * « La Haye, 4 janvier. — Le < Daily Chronicle > et le < Daily News > demandent qne les Alliés reconnaissent lo gouvernement russe. I^e premier dit à ce propos : — tl est. suivant toutes les apparences, possible qu'à la suite des négociations de la Russie avoc les Puissances centrales, l'Entente se décide b reconnaître effectivement le gouvernement maximaliste. Il est possible aussi que lo nouvel ambassadeur russe à Londres, M. Lltvinof, eoit reconnu. L'ambassadeur anglais Buchanan sera remplacé par un diplomate dont les idées pourront s'accommoder des tendances de la Rnssie révolutionnaire. > IjO < Times < déclare quo M. Buchanan a obtenu un congé, pour raisons de santé, mais il ne croit !>as qu'on lui ait déjà trouvé un successeur. Si toutefois les événements démontraient la nécessité pour l'Angleterre de maintenir une ambassade à Pétrograd, celle-ci serait provisoirement placée soos la direction d'un chargé d'affaires. Sîntanche S Janvier 13ÎS « JOURNAL QUOTIDIEN — TLo Numéro i 15 Centimes- t-, —.t..,.»., i-rr.zywm-r- i-—-i i i i i-t r m 1—il i ni iri r j ■ ii -r 5* Année. - 1127

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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